Biram Ould Dah Ould Abeid, candidat à l’élection présidentielle du 22 juin prochain, s’est engagé en cas de victoire, à procéder à une « profonde réforme sociale » afin de redonner de la dignité à une certaine frange de la population mauritanienne.En meeting mardi soir à Atar (400 km au nord de la capitale Nouakchott), Biram Ould Dah Ould Abeid a fait part de son souhait de mener une «profonde réforme sociale » conduisant notamment au retour à l’Etat de droit et à l’éradication de toutes les formes d’oppression.
A en croire ce militant anti-esclavagiste, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, ex-ministre de la Défense et candidat de la mouvance présidentielle, a participé, aux côtés du président sortantMohamed Ould Abdel Aziz, à l’exclusion des Haratines (descendants d’esclaves) des promotions dans les Forces armées.
Biram Ould Dah Ould Abeid, classé deuxième à la présidentielle de 2014, a par ailleurs soutenu que le président sortant a ruiné le pays, avant de conclure que son candidat en fera de même s’il est élu.
Il a en outre affirmé que les hommes d’affaires mauritaniens refusent de contribuer au financement de sa campagne électorale « par crainte de Mohamed Ould Abdel Aziz ».
Au total, six candidats sont en lice pour la présidentielle du 22 juin à laquelle ne participera pas le président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz. En effet, la Constitution ne lui permet pas de se représenter pour un troisième mandat.
Ainsi, à la place du président sortant, c’est Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, ex-ministre de la Défense, qui fera face à cinq opposants : Biram Ould Dah Ould Abeid, Sidi Mohamed Ould Boubacar, Mohamed Ould Maouloud, Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et Hamidou Baba Kane.