Ils sont 672.209 candidats qui ont entamé, lundi, les épreuves de la 52ème session de l’examen d’Etat (équivalent du baccalauréat) en RD Congo, contre 632.710 candidats lors de la précédente session, soit une augmentation de 6,2 %.Ces candidats sont répartis dans 1.964 centres d’examen dont 1.954 à travers tout le pays et 7 en dehors des frontières nationales à savoir à Kigoma en Tanzanie, Kampala en Ouganda, Kigali au Rwanda, Bujumbura au Burundi, Luanda et Cabinda en Angola où le programme d’enseignement congolais est organisé en faveur d’enfants congolais habitant ces différents pays.
Alors que l’année passée l’examen d’Etat avait été organisé avec un certain décalage dans certaines contrées du Kasaï (centre du pays) suite aux violences liées à la milice Kamwina Nsapu, cet examen a lieu simultanément cette année à travers tout le pays.
Il a lieu même dans le territoire de Bikoro situé dans la Province de l’Equateur (nord-est) où a été déclarée début mai 2018 une épidémie de maladie à virus Ebola. L’inspecteur général de l’enseignement primaire et secondaire, Michel Djamba a expliqué qu’aucune instruction sur le plan sanitaire n’interdit d’organiser l’examen d’Etat dans cette contrée.
Les autorités provinciales du Nord-Kivu (Est de la RD Congo) ont cependant indiqué qu’un millier de candidats n’ont pas pu présenter lundi les épreuves de l’examen d’Etat suite à l’insécurité dans cette partie du pays.
Le gouverneur Julien Paluku du Nord-Kivu a expliqué que cette déperdition est due aux déplacements à répétition des populations qui craignent les exactions des groupes armés.