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RDC : Félix Tshisekedi contre un mauvais usage des réseaux sociaux

Le président congolais, Félix Tshisekedi a mis en garde les professionnels des médias contre le mauvais usage des réseaux sociaux,…

Le président congolais, Félix Tshisekedi a mis en garde les professionnels des médias contre le mauvais usage des réseaux sociaux, dans son intervention à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, vendredi 03 mai à Kinshasa.Invité par l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), le chef de l’Etat a rappelé aux journalistes qu’ils ont  le « droit d’être protégés, de parler librement ou d’investiguer », mais également « le devoir d’observer l’éthique et la déontologie pour exercer ce noble métier » aujourd’hui menacé par les réseaux sociaux.

Félix Tshisekedi a  promis des concertations prochaines avec la profession pour voir comment améliorer les conditions de travail  du journaliste dans ce pays.

Auparavant, le président de l’UNPC, Boucard Kasonga Tshilunde avait indiqué, dans son discours, que « les médias congolais sont à l’agonie, les organes de presse sont en faillite ».

Il a en outre dénoncé le fait que la loi sur l’exercice de la liberté de la presse ne soit appliquée que « quand il faut sanctionner les journalistes » alors qu’elle prévoit également des aides à la presse.

Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, l’ONG Journaliste en danger « JED » qui a fait un réquisitoire du régime du président Joseph Kabila, écrit « qu’après 18 ans de pouvoir, le président Kabila a laissé derrière lui une presse moribonde, des médias sinistrés, et des journalistes livrés à la violence d’Etat ».

Considérée comme l’un des pires pays en Afrique pour les journalistes, la RD Congo occupe la 154è place sur 180 pays, dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans Frontières (RSF-Paris), rappelle JED.

Au total, au moins 14 journalistes ou professionnels des médias ont été tués dans des conditions qui n’ont jamais été clairement élucidées, écrit cette ONG qui demande, par conséquent,  aux nouvelles autorités du pays de rouvrir les procès de tous les journalistes assassinés sous l’ancien régime  afin que les principaux suspects répondent enfin de leurs actes.

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