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Religion et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux enjeux de la visite du Pape François au Maroc,…

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux enjeux de la visite du Pape François au Maroc, à la situation de l’économie nationale et aux Assises fiscales, prévues les 3 et 4 mai prochain.Commentant la visite du Pape François au Maroc, +l’Opinion+ indique que « le succès a été éclatant avec un bilan qui ouvre de larges perspectives de solidarité face aux multiples défis qui se dressent devant l’humanité ».

S’inscrivant dans la continuité des relations établies depuis longtemps entre le Maroc et le Vatican, la visite à Rabat de l’évêque de Rome et chef de l’Eglise catholique « a eu pour premier mérite de rassurer et d’assurer que les incompréhensions, les intolérances et les extrémismes qui impactent aujourd’hui le monde, fruits d’ignorances et de dénis de droits, ne sont pas une fatalité ».

A travers ses messages, clairs et limpides, la rencontre appelle les croyants des différentes religions à opposer aux fanatismes le respect des droits historiques et à faire preuve de solidarité sur la base des valeurs communes, explique-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le taux de croissance (2,9%) réalisé par l’économie nationale au 4ème trimestre 2018 donne matière à réflexion, « il ne faut pas oublier que le pays continue à produire de la croissance malgré tout ».

Cela donne un peu d’optimisme pour la suite, et reflète également la capacité du pays à rebondir en dépit des challenges nationaux et internationaux, soutient le journal, soulignant la nécessité de « maintenir ce cap » et « aller de l’avant », d’autant plus que le pays « a besoin d’une grande dose d’optimisme » au regard de la situation actuelle.

+L’Economiste+ reproche au système fiscal d’avoir « raté l’élargissement de la base » et « entretenu de profondes injustices ».

Ce système aurait dû se préoccuper davantage de ses ressources humaines tant en nombre qu’en compétences. « Soutenir que la bonne gestion budgétaire doit limiter le nombre de fonctionnaires des impôts, c’est dire que l’on veut continuer dans l’à-peu-près et maintenir les possibilités de fraude », relève le quotidien.

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