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Russie : un adolescent se fait exploser dans une antenne régionale du FSB

Un adolescent de 17 ans s'est fait exploser mercredi dans une antenne locale des services russes de sécurité (FSB) dans…

Un adolescent de 17 ans s’est fait exploser mercredi dans une antenne locale des services russes de sécurité (FSB) dans le nord du pays, blessant trois employés, selon les autorités qui ont ouvert une enquête pour « acte terroriste ».

« Un engin explosif a détoné », a déclaré à l’AFP un porte-parole du gouverneur de la région d’Arkhangelsk, Artiom Botyguine, ajoutant qu' »une personne a été tuée et trois autres hospitalisées »

Selon le Comité national antiterroriste, les faits se sont déroulés à 08H52 locales (05H52 GMT) dans l’entrée du bâtiment qui abrite l’antenne régionale du FSB, l’héritier du KGB soviétique, à Arkhangelsk, une ville à un millier de kilomètres au nord de Moscou au bord de la mer Blanche.

« Selon les premières informations, la personne qui est entrée dans le bâtiment a sorti d’un sac un objet non identifié qui a explosé dans ses mains, lui causant des blessures mortelles », a précisé cet organisme dans un communiqué.

« Trois employés du FSB ont reçu des blessures de divers degrés », a ajouté la même source.

« Un homme est en train d’être opéré », a déclaré à l’AFP un porte-parole du FSB de la région.

Le Comité d’enquête, organe dépendant du Kremlin et chargé des principales affaires, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « acte terroriste » ainsi que pour « détention illégale de munitions ».

– « Renforcer la sécurité » –

Il a identifié la victime décédée comme « un habitant local de 17 ans, qui a introduit un engin explosif artisanal dans le bâtiment ».

Le Comité a publié sur son compte Twitter une photo tirée des images de vidéosurveillance montrant un jeune homme aux cheveux courts, en manteau noir, dans le hall d’entrée d’un bâtiment, la main dans son sac à dos.

« La personne décédée a été identifiée. Des investigations sont actuellement en cours pour établir toutes les circonstances de ce crime. Des témoins sont interrogés, des expertises ont été ordonnées », a précisé le Comité d’enquête.

Les attaques contre la police ou les services de sécurité sont rares en Russie, sauf dans le Caucase du Nord, région majoritairement musulmane où les autorités font face à des rebelles islamistes.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué aux journalistes que le président russe Vladimir Poutine a été informé de cette attaque, sans faire plus de commentaires.

« Nous prenons des mesures pour renforcer la sécurité des civils et des bâtiments publics dans la région d’Arkhangelsk », a assuré le gouverneur de la région, Igor Orlov

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