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Santé et économie alimentent les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur le Coronavirus, le registre des sûretés réelles et le système fiscal…

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur le Coronavirus, le registre des sûretés réelles et le système fiscal marocain.+Le Matin+ rapporte que le ministère de la Santé a annoncé avoir enregistré, lundi soir, un premier cas du nouveau coronavirus confirmé au laboratoire de l’Institut Pasteur-Maroc, d’un ressortissant marocain résidant en Italie.

Un communiqué du ministère affirme que la personne en question se trouve dans un état stable et qu’elle a été immédiatement prise en charge à l’hôpital Moulay Youssef à Casablanca.

Les autorités ont également procédé à l’identification des personnes qui étaient en contact avec le patient pour procéder aux analyses.

Au registre des investissements, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que  parfois il suffit de rien ou de mesures mineures pour solutionner des situations problématiques depuis tellement longtemps que tout le monde a fini par se soumettre à la fatalité », citant à ce titre le registre des sûretés réelles, qui est « un simple travail de suivi et de partage de l’information entre plusieurs administrations et d’autres opérateurs comme les banques ».

Ce registre est mis à la disposition des investisseurs, qui dans le cadre de leur démarche d’installation sont souvent à la recherche de telles informations pour évaluer, entre autres, la solvabilité d’éventuels partenaires, explique la publication.

Cela fait des années que le Maroc est épinglé chaque mois d’octobre à l’occasion de la publication du Doing Business pour la simple raison qu’il ne dispose pas d’un registre national accessible dans ce sens, rappelle le journal, estimant qu’un tel registre ne nécessitait pas tant d’efforts techniques mais seulement et surtout de la bonne volonté et un esprit de coordination entre différents intervenants publics et privés.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne qu’ « on n’est pas vraiment tous égaux devant l’impôt », notant que le système fiscal marocain donne régulièrement des signes d’incohérences dans ses rapports avec les contribuables.

La première aberration, d’après la publication, est celle qui continue de « pénaliser les salariés », le « tort » de cette catégorie étant d’être avant tout la plus facile à contrôler.

Une autre aberration porte sur l’abus de régimes dérogatoires, ajoute le quotidien, estimant que sur le plan économique, ces régimes ne sont rien d’autres que des formes de dumping, profitant à certains secteurs et pas à d’autres.

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