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Santé, politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s'intéressent aux personnes interpellées pour violation de l'état d'urgence sanitaire, au bilan du gouvernement…

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent aux personnes interpellées pour violation de l’état d’urgence sanitaire, au bilan du gouvernement (2017-2021), à l’action des partis à la veille des élections et à l’employabilité des jeunes dans la région du Nord.+Assahraa Al Maghribia+ cite une déclaration du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, qui a indiqué plus d’un million et 530 mille personnes ont été interpellées entre le 25 juillet 2020 et le 22 avril 2021 pour violations des mesures préventives prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19.

+L’Economiste+ rapporte que le gouvernement a dévoilé dans un rapport le bilan des mesures mises en place pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et réduire les disparités sociales. Portant sur la période 2017-2021, ce bilan met ainsi en exergue plusieurs chantiers, notamment la hausse des salaires des fonctionnaires, des allocations familiales, la régularisation des infirmiers et infirmières, le soutien au pouvoir d’achat des catégories vulnérables…

« Ces mesures, fruit d’un dialogue social réussi, ont concerné de larges catégories de familles pauvres, en situation de précarité ou de la classe moyenne », relève le rapport.

Ces actions, souligne-t-on, ont permis également d’alléger les dépenses sanitaires, les taux de pauvreté absolue et de précarité, tout en réduisant les disparités sociales. Elles ont par ailleurs permis « d’améliorer le niveau de vie des familles marocaines en préservant leur pouvoir d’achat durant la crise sanitaire née du nouveau coronavirus (Covid-19) ».

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’au fur et à mesure que les élections approchent, certains partis et acteurs politiques, faute d’activité réelle et concrète sur le terrain, « choisiront la solution de facilité pour s’assurer de la visibilité, en l’occurrence la récupération ».

Certes, il est naturel pour une formation politique, et pas uniquement dans une conjoncture pré-électorale, de prendre des positions, de se prononcer sur les débats de l’heure et de le faire savoir, mais ces prises de positions doivent venir dans le cadre d’une logique globale et dans le prolongement d’une vision bien antérieure et connue de tous, estime l’éditorialiste.

« La récupération est, en fait, un aveu de paresse et l’arme des faibles et de ceux qui, n’ayant pas de réalisations ni d’actions à faire valoir, n’ont d’autres choix que de s’afficher là où ils sont sûrs de profiter d’une audience », conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que « pris à la gorge » par le marasme économique qui secoue la région du Nord depuis l’arrêt des flux de contrebande, puis la fermeture totale de la frontière entre Sebta et Fnideq, les habitants de la région, notamment les jeunes, ne semblent pas vouloir ni pouvoir tenir jusqu’à la mise en place de la kyrielle de projets annoncés.

De l’autre côté du Détroit, ce sont les professionnels du segment de la fraise et des fruits rouges espagnols qui viennent d’interpeller leur gouvernement face au manque de main d’œuvre, pour assurer la campagne agricole 2020/21, fait savoir le quotidien, ajoutant que les saisonnières marocaines déplorent devant les locaux de l’ANAPEC le manque d’engagement professionnel à leur égard.

« Que ce soit pour les jeunes ou les saisonnières, le choix de prendre les voiles vers l’Espagne ne devait plus être une coutume, d’où la nécessité de mettre en place des programmes innovants, qui assurent un cycle d’autonomisation et d’insertion sociale optimale et efficace pour ces démunies », suggère-t-il.

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