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Sécurité hydrique, économie et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombreux sujet notamment la sécurité hydrique, les perspectives de croissance de l'économie…

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombreux sujet notamment la sécurité hydrique, les perspectives de croissance de l’économie nationale et l’ouverture d’une enquête sur l’existence de soupçons de dysfonctionnements budgétaires à la Mutuelle générale.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la construction de nouveaux barrages, la gestion de la demande et le renforcement de l’approvisionnement en eau potable, ainsi qu’un effort de sensibilisation. Ce sont là les axes majeurs du Programme prioritaire de l’eau qui s’étend jusqu’en 2027. Un programme national ambitieux dont les grandes lignes ont été exposées mardi, à Marrakech, devant le Souverain.

Citant un communiqué du cabinet royal, le quotidien affirme que le Roi Mohammed VI a présidé une séance de travail consacrée au Programme prioritaire national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020–2027. Cette séance, poursuit le quotidien, s’inscrit dans le cadre des réunions que le souverain a présidées dans le but d’élaborer un projet intégré de ce programme, qui couvre l’ensemble des régions du Royaume.

Lors de cette séance, les ministres de l’Équipement, de l’Agriculture et de l’Intérieur ont présenté des exposés portant sur les différents aspects du projet. Parmi les aspects abordés, l’amélioration de l’offre hydrique par, notamment, la construction de barrages, ainsi que la gestion de la demande et la valorisation de l’eau dans le secteur agricole en particulier. Dans leurs exposés, les ministres ont également évoqué, comme axes de ce programme, le renforcement de l’approvisionnement en eau potable en milieu rural et la réutilisation des eaux usées traitées dans l’irrigation des espaces verts.

La communication et la sensibilisation font également partie de ce programme d’action, avec pour objectif de renforcer la conscience de l’importance de la préservation des ressources en eau et de la rationalisation de leur utilisation.

+L’Economiste+ fait savoir que la Banque mondiale a livré ses perspectives de croissance pour l’année 2020. L’institution de Bretton Woods table ainsi sur une croissance de 3,5% de l’économie nationale, soit 0,8 point de plus par rapport aux estimations pour l’année écoulée. En 2021, la croissance devrait légèrement remonter pour atteindre 3,6% et 3,8% en 2022. Ces estimations ont été dévoilées mercredi dans les « Perspectives économiques mondiales ».

« L’activité touristique favorable continue de soutenir la croissance des importateurs de pétrole, tels que le Maroc et la Tunisie. Cependant, la production agricole est devenue moins favorable et a pesé sur l’activité au Maroc », relève la Banque mondiale.

L’institution souligne également la réduction par le Maroc de la charge fiscale des subventions des produits pétroliers, « tout en évitant de graves conséquences négatives sur la pauvreté et l’inégalité ».

Pour sa part, +Al Massae+ rapporte que la Brigade nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) vient d’ouvrir une enquête sur l’affaire de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP). Cette décision intervient après la saisie du parquet appelé, il y a quelque temps, à ouvrir une enquête en raison de l’existence de soupçons de dysfonctionnements budgétaires et d’infractions pouvant constituer un délit pénal.

Ainsi, affirme le journal en citant ses propres sources, les enquêteurs de la BNPJ ont commencé par entendre, mercredi, le président de l’association marocaine de protection des biens publics, qui avait saisi le ministère public sur cette affaire. En se basant notamment sur un rapport du ministère de tutelle, l’association avait relevé, dans sa requête, l’existence d’infractions graves dans la gestion de la Mutuelle.

Le département du Travail et de l’insertion professionnelle avait, en effet, mené un audit global de la gestion et du fonctionnement de la MGPAP, avant de prendre la décision de dissoudre de son Conseil d’administration.

L’association, poursuit le quotidien, a relevé, dans sa requête adressée au Parquet, que les intérêts et les droits des adhérents « pourraient être sérieusement affectés par la dilapidation des deniers publics et leur utilisation à des fins personnelles ». Le Conseil d’administration de la Mutuelle, écrit l’association dans la missive adressée au ministère public, « a été cantonné, quant à lui, au rôle de caisse d’enregistrement, étant donné qu’il se contente de valider des décisions prises ailleurs ».

L’association a, en outre, requis du procureur du roi qu’il procède à l’interrogatoire du ministère du Travail et de l’insertion professionnelle, du ministre de l’Economie et des finances, ainsi que du président et des membres du Conseil d’administration de la MGPAP, tout en associant au dossier d’inculpation des audits et autres rapports des missions d’inspection réalisées par les deux ministères. L’association a, de même, sollicité du Parquet de procéder à toutes les expertises financières et comptables qui s’imposent dans pareil cas.

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