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Sénégal : Karim Wade et Khalifa Sall pas encore sur la liste électorale

Deux supposés challengers du chef de l'Etat Macky Sall à la présidentielle sénégalaise de 2019, en l'occurrence le fils de…

Deux supposés challengers du chef de l’Etat Macky Sall à la présidentielle sénégalaise de 2019, en l’occurrence le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, Karim, et l’actuel maire de Dakar, Khalifa Sall, ne sont pas encore sûrs de leur inscription sur la liste électorale pour plusieurs raisons, a annoncé lundi soir la direction générale des élections.Pour le cas de Khalifa Sall, condamné depuis mars dernier à 5 ans d’emprisonnement dans l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar, son cas n’est pas encore mis à l’étude puisque son dossier est « encore pendant devant les tribunaux d’ici et d’ailleurs. Vous comprendrez que nous ne puissions pas nous prononcer sur ce cas précis », a déclaré le président du pôle formation de la direction générale des élections du Sénégal, Bernard Casimir Cissé, lors d’une conférence de presse.

S’agissant de Karim Wade, candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et exilé au Qatar depuis juin 2016 après son élargissement de prison, « il a introduit une demande d’inscription sur les listes électorales (dans une commission au Koweit). (Mais) sa demande a été rejetée pour le motif (référant) au cas des personnes figurant et citées à l’article L31 du Code électoral », a estimé M. Cissé.

Faisant la lecture de cette disposition, il rapporte que « ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale, les individus condamnés pour crime, ceux condamnés pour une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois, assortie d’une amende pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournements et soustractions commis par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon, et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à 5 ans d’emprisonnement ».

Cela suppose que le candidat du PDS, bénéficiant d’une grâce présidentielle après sa condamnation de 6 ans ferme et 138 milliards de FCFA d’amende pour enrichissement illicite, est hors de course.

Toutefois, il dispose d’un délai de recours de quinze jours, d’après le président du pôle formation de la direction générale des élections sénégalaises.  

Le premier tour de la présidentielle se tient le 24 février 2019.

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