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Sénégal : lancement d’une école privée polytechnique d’ingénieurs

L'Ecole centrale polytechnique d'ingénieurs (ECPI), une « toute nouvelle école d'excellence » sénégalaise, va démarrer ses activités en novembre prochain…

L’Ecole centrale polytechnique d’ingénieurs (ECPI), une « toute nouvelle école d’excellence » sénégalaise, va démarrer ses activités en novembre prochain et se veut être une réponse au besoin de formation d’une « masse de compétences », a assuré mercredi à Dakar son président directeur général, Mouhamadou Sall.« Au Sénégal, il n’y a (pratiquement) pas de formation d’ingénieurs dont la compétence correspond aux besoins (du marché). L’ECPI est une réponse à ce besoin de formation de masses de compétences », a déclaré M. Sall, ouvrant la cérémonie de lancement du nouvel établissement qui offrira à ses futurs étudiants une palette d’avantages.

Ces « faveurs » se déclinent sur trois axes : l’intégration dans le cycle d’ingénieur d’une école partenaire en France (ESIEE Paris), l’échange ECPI-ESIEE et la collaboration en recherche et développement.

Aussi « les sortants de l’ECPI pourront se préparer aux concours en France », a poursuivi M. Sall, soulignant que l’établissement « est un message d’espoir pour la jeunesse ». L’ECPI se prépare « à accueillir (ses) premiers étudiants pour l’année académique 2018-2019 », a-t-il ajouté.

Pour l’administrateur de l’ECPI, Youssoupha Diop, ce nouvel établissement est « le résultat d’une synergie entre des visionnaires » qui ont accumulé « de longues expériences » dans le monde des entreprises et qui envisagent de « former des ressources humaines de qualité ».

Toutefois, celles-ci n’auront rien à voir avec ces diplômés venus garnir le taux de leur insertion au Sénégal « qui ne dépasse pas 30% », selon M. Diop. Ce « faible taux » est en effet causé par la délivrance de diplômes qui ne permettent pas à ces chômeurs de « répondre à leur besoin opérationnel immédiat », a-t-il expliqué.

« Nous saluons la pertinence du projet adapté au contexte d’émergence », a pour sa part indiqué le représentant du ministre de l’Education nationale, Macodou Dièye, soulignant que le Sénégal « a énormément besoin d’ingénieurs », notamment dans le domaine du numérique.

Enfin pour le représentant de l’ambassadeur de la France, Laurent Perez-Vidal, cette « initiative (ECPI) est l’illustration du dynamisme noté au Sénégal », avec l’exemple du nouveau lycée d’excellence de Diourbel (centre) qui a obtenu de brillants résultats lors du dernier Concours général.

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