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Sénégal : l’éducation est un rempart contre l’extrémisme violent (UNESCO)

L'éducation peut apporter des réponses durables en offrant aux jeunes des possibilités d'apprentissage pertinentes et opportunes afin de leur permettre…

L’éducation peut apporter des réponses durables en offrant aux jeunes des possibilités d’apprentissage pertinentes et opportunes afin de leur permettre d’acquérir les connaissances, les compétences et les attitudes aptes à renforcer leur résilience, a déclaré, lundi à Dakar, le directeur par intérim du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Gwang-Chol Chang.S’exprimant à l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités pour la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E) en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel, M. Chang a indiqué que les enseignants et les éducateurs ont un rôle central à jouer dans cette lutte parce qu’ils sont en contact direct avec les jeunes.

« Ils peuvent constituer des modèles d’identification, des agents du changement et des médiateurs favorisant le dialogue et instaurant un respect mutuel. Ils peuvent également être les premiers à repérer des signes de radicalisation menant à la violence, et à y répondre », a-t-il affirmé.

Ce faisant, les enseignants, en particulier, peuvent servir de lien entre l’école, les familles et la communauté en général, pour que tous œuvrent à un objectif commun, à savoir venir en aide aux enfants et jeunes à risque.

Partant de là, il appelé à faire de l’environnement scolaire un lieu sans violence et propice à l’autonomisation, « afin que tous les apprenants, filles et garçons, fassent directement l’expérience et l’apprentissage du vivre ensemble en paix. »

Gwang-Chol Chang a en outre insisté sur la prise en charge de manière responsable des difficultés personnelles des apprenants aux prises avec des questions d’identité et de sens pour qu’ils puissent leur offrir des orientations appropriées pouvant contribuer à enrayer le processus de radicalisation.

M. Chang a appelé les participants à cet atelier à réfléchir et à discuter sur des actions concrètes qu’ils pourront mener à leur retour dans leurs pays respectifs.

Pour sa part, la représentante de l’OIF à cette cérémonie a informé que son institution compte mettre l’accent sur « la prévention multidimensionnelle » marquée par des initiatives en faveur du développement, de l’éducation et de la formation pour toutes et pour tous, de l’enracinement de la culture démocratique, de l’Etat de droit ainsi que la résolution des crises et conflits.

D’une durée de deux jours, l’atelier qui est organisé par l’UNESCO et l’OIF, à travers son Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation, regroupe sept pays de l’Afrique de l’Ouest.

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