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Sénégal : plaidoyer pour la mise en œuvre du plan de sécurité sanitaire des aliments

Le directeur de cabinet du ministère sénégalais de la Santé et de l'Action sociale, Aloise Waly Diouf, a plaidé mercredi…

Le directeur de cabinet du ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Aloise Waly Diouf, a plaidé mercredi à Dakar pour la « mise en œuvre » par le Sénégal en tant que pays pilote du « plan de réponse aux urgences dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments ».« La chose la plus importante est de mettre en œuvre ce plan. C’est dans ce sens que nous attendent les populations, parce que nous réfléchissions pour elles. Il faut donc qu’elles profitent des fruits de nos réflexions », a déclaré M. Diouf, appelant surtout à « veiller » à l’application de ce « premier plan de réponse » que le Burkina Faso est venu expérimenter, depuis mardi.

Ainsi, un atelier s’est ouvert ce matin, dans le cadre de la visite d’expérience de ce pays ouest-africain, pour renforcer son système national de sécurité sanitaire des aliments par un partage d’expérience avec le Sénégal afin de lui permettre de disposer d’un plan national de réponse.

Le Sénégal a eu ce « résultat phare » à la suite de la mise en œuvre du projet GCP/SEN/067/LUX de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), intitulé « Renforcement de la capacité de surveillance, d’alerte rapide et de préparation à la gestion des urgences de sécurité sanitaire des aliments dans la région de l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) ». Le projet est financé par le Grand-duché de Luxembourg à hauteur de 950.000 euros sur 3 ans (janvier 2015 – décembre 2017).

Parmi ces pays, seul le Burkina a été choisi pour bénéficier de l’expérience sénégalaise, a affirmé Waly Diouf, soulignant, par ailleurs, que ce choix repose sur le « dynamisme » du secteur sanitaire de ce « pays frère ».

Pour sa part, son homologue burkinabè a remercié « les autorités sénégalaises et les responsables du projet », tout en indiquant que son pays mettra tout « en œuvre » pour avoir le même exemple que celui du Sénégal.

Exprimant sa « gratitude » pour l’exemple de cette coopération sud-sud, le chargé de programme de la FAO au Sénégal, le Sénégalais Cheikh Guèye, a estimé qu’il est « crucial d’aider les pays à renforcer leurs systèmes nationaux de sécurité sanitaire des aliments en améliorant leurs expertises et leurs capacités dans la prévention et la réponse rapide aux situations d’urgence de sécurité sanitaire des aliments ».

Au Sénégal et au Burkina Faso, mais également dans les autres pays de la région ouest-africaine, les systèmes de sécurité sanitaire des aliments font face à de nombreux défis et les maladies d’origine alimentaire y sévissent de façon récurrente et pèsent lourdement sur des systèmes de santé déjà fragiles et en déficit de ressources, indique un document remis à la presse.

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