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Situation sécuritaire à l’Est burkinabè et au G5 Sahel, en couverture des quotidiens

Les quotidiens du Burkina Faso de ce jeudi commentent largement la rencontre convoquée à Paris (France) par le président français,…

Les quotidiens du Burkina Faso de ce jeudi commentent largement la rencontre convoquée à Paris (France) par le président français, ainsi que la situation sécuritaire dans la région de l’Est burkinabè.Dans sa rubrique hebdomadaire « L’autre regard », Sidwaya, le quotidien national titre: «L’urgence du front Est», mentionnant qu’après des localités comme Djibo,  Barsalgo et Titao et Kaya, Fada N’Gourma (capitale de la région de l’Est) s’ajoutent désormais à la liste des villes hôtes des déplacés internes.

De son côté, Le Pays, quotidien privé, dans ses « Révélations », annonce que dans la région de l’est «un présumé terroriste (a été) intercepté dans un camion de transport».

C’est dans un camion transportant des populations en détresse qu’un individu s’est introduit, renseigne le journal, ajoutant qu’à l’approche d’un poste de contrôle il est descendu du véhicule pour se soustraire du contrôle.

«Heureusement, il a été appréhendé par les FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr) avec un Kalachnikov en sa possession», relate Le Pays.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè informe, pour sa part, que le couvre-feu est prolongé de 45 jours dans la région du Sahel.

Le même journal, dans son « Regard sur l’actualité », parle de la rencontre convoquée à Paris (France) par le président français, Emmanuel Macron, au sujet du G5 Sahel, et il titre à ce propos: «Le coup de semonce de Macron».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore ce titre interrogatif: «Convocation de Macron sur Barkhane: Les 5 chefs d’Etat du Sahel iront-ils à Canossa-Confesse ?».

Le journal poursuit ses interrogations, en ces termes : «Est-ce la résultante du trop-plein de cette espèce de francophobie distillée publiquement à coups de marches de populations instrumentalisées, ou via les sorties et dérapages langagiers de certains responsables politiques du Sahel ? Ou la pression de l’opinion française qui a poussé Emmanuel Macron à sommer les chefs d’Etat du G5-Sahel à se rendre sous huitaine plus 4 à Pau, afin de clarifier leurs positions sur la présence de Barkhane dans la bande sahélo-saharienne ?».

Pour sa part, le journal Le Quotidien est affirmatif lorsqu’il affiche: «Macron veut une clarification», soulignant que «les présidents des pays du G5 Sahel (sont) convoqués en France le 16 décembre».

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