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Social, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s'intéressent à nombre de sujets notamment le risque des accidents nucléaires, les litiges à…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à nombre de sujets notamment le risque des accidents nucléaires, les litiges à l’international des entreprises marocaines et les frontières maroco-algériennes.+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Secrétariat général du gouvernement a mis en ligne depuis quelques jours un projet de décret portant sur les normes de sécurité auxquelles doivent se soumettre des opérateurs qui manipulent des appareils, produits, matériaux et matières émettant des radiations.

Il faut reconnaître que les risques d’accidents nucléaires au Maroc sont quasiment nuls puisque, tout simplement, il n’existe pas d’activités à large échelle dans ce domaine, souligne la publication, notant toutefois qu’on peut louer le souci des pouvoirs publics de vouloir anticiper des situations qui risquent d’arriver un jour.

Entre-temps, il serait tout aussi louable si l’on pouvait prendre avec le même sérieux et gravité des phénomènes qui, eux, sont aujourd’hui réels et produisent déjà des dégâts sur l’environnement et la santé des citoyens comme les décharges sauvages et les rejets industriels non contrôlés dans les cours d’eaux, soutient l’auteur de l’article.

+L’Economiste+  s’intéresse à l’arbitrage à l’international des entreprises marocaines. Selon le quotidien, les entreprises marocaines se trouvent généralement démunies face aux sociétés étrangères qui profitent des failles contractuelles, déplore-t-il.

Le journal souligne que les entreprises marocaines sont souvent empêtrées dans des affaires d’arbitrage international dans la mesure où leurs partenaires étrangers, au fait des pratiques l’arbitrage, imposent dans les contrats des clauses qui leur permettent de recourir aux tribunaux internationaux de leur choix.

 « Les partenaires étrangers des entreprises marocaines refusent systématiquement les tribunaux marocains pour le règlement des litiges commerciaux », fait d’ailleurs remarquer Hicham Zegrary, secrétaire général de la Cour d’arbitrage du Centre International de médiation et arbitrage de Casablanca (Cimac).

 « Les entreprises marocaines ne sont pas assez préparées pour se protéger contre les éventuels dangers d’une clause d’arbitrage qui n’est pas en leur faveur », fait observer l’expert marocain.

Au registre des relations maroco-algérienne, +Al Massae+  se fait l’écho du dernier rapport annuel sur l’état de l’intégration intermaghrébine, établi par le Centre marocain d’études et d’analyse des politiques. Selon ce rapport, que plus de 90% des Marocains qu’il a sondés ont exprimé leur ardent souhait de voir s’ouvrir rapidement les frontières algéro-marocaines.

D’après les chiffres rapportés par le quotidien, c’est surtout la catégorie des plus de 50 ans qui a quasiment « plébiscité » cette demande d’ouverture des frontières avec un taux de 95,5%.

Au niveau de la catégorie des 18-24 ans, ce chiffre, même s’il retombe à 85%, reste quand même très significatif de la volonté réelle de l’écrasante majorité des Marocains de voir s’instaurer durablement la totale liberté de circulation des biens et des personnes avec leur voisin oriental.

Pour ce qui est des raisons des blocages qui font obstacle à l’intégration maghrébine, 48% des sondés les attribuent à de simples désaccords politiques entre Etats, alors que 23% pensent plutôt que ce sont des tentatives stériles de leadership régional qui seraient le principal frein à l’intégration maghrébine.

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