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Social, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Le rapport du CNDH sur les événements d'Al Hoceima, le Coronavirus, la 2ème phase de la flexibilisation du dirham et…

Le rapport du CNDH sur les événements d’Al Hoceima, le Coronavirus, la 2ème phase de la flexibilisation du dirham et la réforme du Bachelor sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Akhbar+ s’est attardé sur les trois stades par lesquels sont passées les manifestations d’Al Hoceima, tel que relevé par le rapport du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH). Dans un premier stade, c’est-à-dire d’octobre 2016 à mars 2017, les manifestations étaient pacifiques, à tel point qu’aucune intervention ni même présence des forces de l’ordre n’a été enregistrée. Ce stade a été aussi caractérisé par le tambourinage de casseroles, de jour comme de nuit, et le port de tenues noires.

Le second stade, que le rapport qualifie de « phase d’échange de jets de pierres entre manifestants et forces de l’ordre », a duré quelques jours seulement en mars 2017, lorsque les forces de l’ordre sont intervenues pour dégager la voie publique, obstruée en permanence par les manifestants. Durant cette phase, deux personnes trouveront la mort, et des dizaines de membres de forces de l’ordre seront blessés.

Le 26 mars 2017 marque le début de la troisième phase, que le CNDH appelle celle de la «violence extrême» marquée par l’usage d’armes blanches chez les manifestants puis la mise à feu d’une caserne relevant des forces de l’ordre.

Dans le même sillage, +Al Massae+ rapporte que cette grave mutation des manifestations, de pacifiques à très violentes, aurait pu être évitée si le gouvernement de l’époque, comme le dit le CNDH, avait su maintenir le fil du dialogue avec les élus et acteurs socio-économiques d’Al Hoceima, tout en accélérant la mise en œuvre du plan de développement de la région.

Au sujet du Covid 19, la même publication écrit que si la propagation du coronavirus a impacté plusieurs secteurs économiques comme le tourisme, elle a redynamisé, en revanche, le secteur des produits d’hygiène. Ainsi, après les recommandations du ministère de la Santé appelant à respecter minutieusement les règles d’hygiène, le portail des «marchés publics» a été inondé par des appels d’offres lancés par des établissements publics pour l’achat de différents produits, détergents et désinfectants.

Selon le quotidien, ces produits seront distribués à la direction du centre hospitalier de l’hôpital Ibn Sina à Rabat, aux  services de pédiatrie et d’oncologie de Moulay Abdellah et Moulay Youssef, ainsi qu’à la maternité de Souissi. En parallèle, les centres hospitaliers ont reçu des quantités suffisantes de masques de protection réservés aux professionnels du secteur.

Pour rappel, les administrations et les établissements publics ont déclaré l’état d’alerte, notamment ceux qui connaissent une forte densité en ressources humaines ou en usagers bénéficiant de leurs services. Le ministère de la Santé avait, par ailleurs, lancé une large campagne de sensibilisation pour limiter la propagation de cette épidémie.

Au volet économique, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le gouvernement a décidé de passer à l’étape suivante en matière de flexibilité de changes, faisant remarquer que ceux qui, il y a un an environ, criaient au loup et mettaient en garde contre la flexibilisation s’en trouvent déboutés et aucune des catastrophes qu’ils prédisaient ne s’est produite.

Il n’y a eu finalement ni effondrement du dirham, ni flambée des taux de change contre d’autres devises, notamment le dollar et l’euro, ni érosion des réserves nationales en devises, souligne le journal.

La fiction plait parce qu’elle est plus croustillante et moins plate que la réalité, estime-t-il, ajoutant que le diktat du monde virtuel, derrière lequel personne ne sait qui dit quoi et qui fait quoi, a fini par développer une espèce de défiance collective envers non seulement tout ce qui est officiel mais aussi envers la vérité.

Revenant sur la réforme du Bachelor, +l’Economiste+ écrit qu’il est vrai que les diplômes du supérieur public offrent moins de travail que les «non-formations».

On a 7 fois plus de chances de trouver un travail si on sait à peine lire et écrire, que si on fait et réussi le cursus supérieur, grandes écoles ou facultés, précise la publication, notant qu’ « on ne connaît toujours pas la raison de cette disproportion, qui existe depuis trente ans ».

Mais cela ne veut pas dire que les diplômes sont des passeports de chômage, rétorque la publication, expliquant que trois jeunes diplômés sur quatre trouvent du travail. Ce qui n’est pas si mauvais, pour ce système LMD que l’on veut jeter.

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