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Sommet CEDEAO : un plan d’action antiterroriste à un milliard de dollars

La Conférence des Chefs d'état et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), élargie…

La Conférence des Chefs d’état et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), élargie à la Mauritanie et au Tchad, a annoncé samedi à Ouagadougou un plan d’action quadriennal (2020-2024) à un milliard de dollars pour freiner la propagation du terrorisme dans la région.Cette décision prise à l’issue des travaux du sommet extraordinaire tenu dans la capitale burkinabé concerne plusieurs domaines, notamment la mutualisation des forces de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme, la mise en place d’un système de transmission des données, la formation et l’équipement des Forces de défense et de sécurité, l’exécution de projets de développement dans les zones affectées par le terrorisme, le financement des projets à impact rapide et créateur d’emplois.

Pour la mise en œuvre de ce plan d’action, les Chefs d’état se sont engagés à mobiliser les ressources financières à hauteur d’un milliard de dollars.

Le plan et son budget seront présentés en décembre lors du prochain sommet de la CEDEAO mais l’argent collecté à travers les contributions internes devra servir à « renforcer les capacités opérationnelles des armées nationales » ainsi que des forces conjointes comme le G5 Sahel ou la Force multinationale mixte du Bassin du lac Tchad.

La Conférence a ainsi sollicité par un appui technique et financier des partenaires latéraux et multilatéraux pour l’accompagnement à la mise en œuvre des décisions de ce sommet.

Elle a également lancé un appel au Conseil de Sécurité de l’ONU, en relation avec l’Union Africaine à une résolution urgente de la crise en Libye qui constitue un véritable foyer d’alimentation du terrorisme.

« La communauté internationale a des devoirs vis à vis du Sahel: c’est la communauté internationale qui est à la base de la crise libyenne », a martelé le président nigérien Mahamadou Issoufou qui estime ainsi que « la communauté internationale ne peut détourner le regard et doit assumer ses responsabilités ».

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