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Syrie: 20 combattants d’une alliance kurdo-arabe tués dans une embuscade de l’EI

Au moins 20 combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance kurdo-arabe soutenue par Washington, ont été tués vendredi dans…

Au moins 20 combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance kurdo-arabe soutenue par Washington, ont été tués vendredi dans une embuscade du groupe Etat islamique (EI) dans l’est syrien, où les jihadistes sont acculés dans un ultime réduit, a rapporté une ONG.

« Les combattants progressaient durant une tempête de sable, ils ont été encerclés, les éléments de l’EI ont utilisé des explosifs et ont ouvert le feu », a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au moment où les FDS mènent une offensive contre la poche de Hajine tenue par les jihadistes dans la province de Deir Ezzor.

Lundi, les FDS, soutenus par l’aviation de la coalition internationale anti-EI emmenée par Washington, ont lancé la « phase III de l’opération Roundup », présentée comme l’ultime étape de l’offensive visant à mettre un terme à la présence de l’EI dans l’est de la Syrie.

L’opération cible l’ultime territoire tenu par l’EI sur la rive Est du fleuve Euphrate, non loin de la frontière irakienne, et qui comprend notamment les localités de Hajine, Soussa et Al-Chaafa.

Quelque 3.000 jihadistes, en grande partie étrangers, tenteraient de résister dans cette enclave de Hajine. Il y aurait parmi eux des dirigeants de « premier rang », avaient récemment mis en garde les FDS.

Des responsables de cette force mais aussi le porte-parole de la coalition internationale ont reconnu que l’opération sera ardue, notamment en raison du recours par l’EI à des mines qui ralentissent la progression des combattants.

Au total depuis lundi, au moins 37 combattants des FDS ont été tués dans les combats, ainsi que 53 jihadistes, selon un nouveau bilan de l’OSDH.

« Un grand nombre de mines sont plantées dans le secteur, les éléments de l’EI se cachent dans des tunnels », a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, contacté par l’AFP.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la proclamation d’un « califat » sur de vastes région à cheval sur la Syrie et l’Irak, l’EI a été mis en déroute au terme de multiples offensives.

En Syrie, il contrôle désormais moins de 3% du territoire selon l’OSDH, mais il continue à frapper avec des attentats visant tant les forces kurdo-arabe que celles du régime syrien ou des civils comme dans une région habitée par la majorité druze dans le sud syrien.

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