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Système éducatif ivoirien : débat autour du quantum horaire

La ministre ivoirienne de l'Education nationale et de l'alphabétisation, Mariatou Koné, assure discuter avec les centrales syndicales en vue d'établir…

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, assure discuter avec les centrales syndicales en vue d’établir un volume horaire qui garantit la qualité et l’efficacité du niveau d’instruction des élèves.Recevant, ce mercredi 1er février 2023, les vœux de ESEF-CI (Entente syndicale du secteur éducation formation) et la COSEF-CI (Coalition secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire), elle a indiqué que la question des « cours de mercredi » sera débattue dans les revendications sectorielles.

La ministre a fait savoir que les revendications sectorielles sont estimées à 62, affichant sa bonne disposition à « régler les revendications syndicales » à sa portée, voire « larguer » les préoccupations les moins complexes soulevées par les syndicats.

« Si on veut donner de la valeur à nos diplômes, on doit tous s’engager dans la lutte contre la fraude et la tricherie » et assurer un quantum horaire efficient, a-t-elle insisté, notant que « sur la question des cours de mercredi, l’Unesco nous demande un minimum de 850 heures au primaire et 1280 heures au secondaire ».

Elle a félicité les syndicats pour leurs engagements dans la lutte contre les congés anticipés, les grossesses en milieu scolaire, ainsi que l’élaboration des Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation visant à rendre performant le système éducatif ivoirien.

Le porte-parole de la COSEF-CI, Ernest Kanga Kouassi, a dit « qu’en ce qui concerne les cours de mercredi, nous souhaitons purement et simplement (leur) suppression » parce que « les enfants travaillent le lundi et le mardi et ils ont ce jour de mercredi pour se reposer et se recharger en énergie pour reprendre le jeudi et le vendredi ».

M. Kanga a fait savoir, en outre, que des salaires d’enseignants ont été suspendus en mai 2019 puis janvier et février 2020 pour cause de grève, demandant que cela soit payé. Toutes ces questions devraient trouver un point d’accord dans les négociations sectorielles en cours.

« J’attends sans faux fuyant les conclusions des négociations sectorielles et ce qu’on peut régler, on pourra régler. Mais, si je suis dépassée par certaines mesures, je m’en référerai à ma hiérarchie », a souligné Mme Mariatou Koné.

Le porte-parole de l’ESEF-CI, Arnaud Boka, a salué les efforts consentis par la ministre pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, tout en l’assurant du « soutien et de l’engagement » de son organisation syndicale à accompagner l’approche « zéro congé anticipé ».