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Tabaski 2018 : prière pour la paix et l’unité au Cameroun

La célébration de la fête de fête de l'Aïd El-Kébir ce mardi sur toute l'étendue du territoire national, a été…

La célébration de la fête de fête de l’Aïd El-Kébir ce mardi sur toute l’étendue du territoire national, a été marquée par des appels à la paix et à l’unité des Camerounais dans « un même pays indivisible », a constaté APA sur place à Douala.Malgré la forte pluie qui s’est donnée rendez-vous depuis la matinée dans la métropole économique camerounaise, des milliers de fidèles musulmans ont bravé ces précipitations en accomplissant leur devoir religieux à l’occasion de la fête du sacrifice.

Aussi bien à la mosquée centrale de Douala, que dans les différents lieux de prière disséminés à travers la cité, les prédicateurs ont principalement insisté sur deux faits majeurs, la paix et l’unité au Cameroun.

L’Imam de la mosquée centrale n° 2 de New Bell à Douala Nji Njingoumbe Nguapna n’est pas passé par quatre chemins pour « inviter tous les Camerounais, croyants musulmans ou pas, à tourner le dos à la division, à la haine, et à éviter la violence sous toutes ses formes ».

Une allusion à peine voilée à la situation sociopolitique tendue dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest en butte à des violences sécessionnistes ayant entrainé depuis un an, des centaines de morts.

Raison pour laquelle, les imams ont demandé à Allah de donner « la sagesse nécessaire aux gouvernants de notre pays pour trouver une solution rapide et pacifique à ce problème » avant d’encourager « les vertus de dialogue et de concertation pour un Cameroun uni et résolument tourné vers son développement ».

Toujours dans ce sillage, l’adjoint à l’Imam central, Daouda Aboubacar Labaran a longuement prôné la « paix, l’unité et la réconciliation », rappelant que « les Camerounais doivent éviter de tomber dans le piège de la division et de la confrontation ».

Pour cela, la fête de sacrifice devrait inspirer les musulmans et toutes les personnes de bonne volonté à « considérer son prochain comme soi-même », raison pour laquelle dans un contexte de nature à entrainer « l’intolérance et l’incompréhension », les uns et les autres doivent accepter de « se parler, dans le respect de la loi en privilégiant le bien-être de tous et de chacun ».

Même tonalité dans les autres mosquées, où la paix et l’unité du Cameroun étaient au centre des prédications.

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