Admission d’une nouvelle cohorte de 10 PME au Programme Elite BRVM Lounge

Dix nouvelles Petites et moyennes entreprises (PME) ont été admises, lundi, au Programme Elite de la Bourse régionale des valeurs mobilière (BRVM) au cours d’une cérémonie présidée par le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba.Ces entreprises qui constituent la troisième cohorte d’entreprises portent à trente, le nombre des PME bénéficiant du Programme Elite BRVM Lounge.

Issues du secteur de la sécurité, des BTP, de l’imprimerie, de la distribution, des technologies de l’information et de la communication, de l’industrie et des forages, ces entreprises ont été retenues à l’issue d’un processus de sélection.   

Il s’agit de BBS First sécurity (Burkina Faso), Banibah (Côte d’Ivoire), Gas et Oil (Côte d’Ivoire), Gebat (Côte d’Ivoire), Siag (Côte d’Ivoire), Gamma Informatique (Niger), Itech Solutions (Sénégal), La laiterie du Berger (Sénégal), Mineex (Sénégal) et Nuhmerit (Sénégal).

Le Programme Elite BRVM Lounge est un écosystème dynamique et interactif, bâti pour soutenir et favoriser l’innovation, l’entreprenariat et la croissance.

A travers ce Programme, la BRVM entend contribuer au renforcement des capacités des entreprises à fort potentiel de croissance de la sous-région en vue de leur offrir une nouvelle source de financement par le marché financier régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à travers notamment, son troisième compartiment.

Le Directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan, Dr Edoh Kossi Amenounve a rappelé à cette occasion l’ambition de son institution.

«L’ambition de la BRVM, d’ici 2020, est de porter à 50, le nombre d’entreprises de notre Union à bénéficier du Programme d’excellence Elite BRVM Lounge dans le but d’alimenter progressivement le troisième compartiment de la BRVM », a-t-il expliqué.

Poursuivant, Dr Amenounve a lancé un appel aux PME de l’UEMOA de se rapprocher de la BRVM à travers ses antennes nationales de Bourse pour plus de détails sur le Programme Elite qui est entrée dans sa phase active dans l’UEMOA avec la présentation de la première cohorte le 19 mars 2018.

Cameroun : vers la suppression des poches de corruption et de tracasseries vers la RCA et le Tchad (Officiel)

Le ministère camerounais des Transports (Mintransports) s’est engagé, devant les syndicats du secteur, à supprimer les poches de corruption et de tracasseries sur les corridors menant vers la République centrafricaine (RCA) et le Tchad, à l’origine de récurrents mouvements d’humeur des camionneurs.Au terme d’une réunion de crise tenue avec ces acteurs, en fin de semaine dernière dans la capitale, Yaoundé, le chef dudit département, Emmanuel Nganou Djoumessi, a en effet annoncé la suspension du pesage à l’essieu mobile sur lesdits corridors, une opération qui selon les protestataires s’est transformée en arnaque permanente et de retards dans le trafic.

Le Mintransports a également prescrit un audit des instruments de pesée sur ces axes routiers, dont les données varient d’un poste à l’autre, annonçant en outre des sanctions contre les agents véreux de ses services.

Ces engagements, note-t-on, intervenaient alors que les camionneurs, à l’appel du Syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (Sntrc), annonçaient une grève illimitée pour exiger, entre autres, la suppression de la taxe à l’essieu et les tracasseries routières.

Voici peu, le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo, avait publié une note portant réduction des postes de contrôle dans son territoire de commandement, à l’origine de plaintes récurrentes des transporteurs partant de la métropole économique, Douala pour Bangui et N’Djamena, les capitales respectives de la RCA et du Tchad, des pays ne disposant pas d’une façade maritime et dont au moins 80% des marchandises transitent par le Cameroun.

En février dernier, déjà, la direction générale des douanes (DGD) du Cameroun avait prescrit, à ses secteurs situés sur lesdits corridors, dénonçant des pratiques qui induisent des coûts supplémentaires, rallongent les délais d’acheminement des marchandises en transit, ternissent l’image du service tout en impactant, négativement, sur les rapports avec des partenaires privilégiés.

Les syndicalistes du secteur du transport terrestre au Cameroun ont, par exemple, dénombré 120 postes de contrôle érigés par la police, la gendarmerie, la douane ainsi que les agents de la prévention routière sur le corridor Douala-N’Djamena et Douala-Bangui.

Sur ces axes, ont-ils calculé, tout camionneur verse une «motivation» oscillant entre 1000 et 5000 FCFA par poste de contrôle, représentant en moyenne 175 milliards FCFA annuels pour les 78.000 véhicules recensés.

Sénégal: baisse des importations en provenance de l’UEMOA

Les importations de biens du Sénégal en provenance des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont connu une baisse de 800 millions de FCFA (environ 1,360 millions de dollars) au terme du mois d’avril 2019 comparées au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations de biens sont évaluées à 8,50 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 9,30 milliards de FCFA au mois de mars 2019.

Selon la DPEE, elles ont représenté 2,6% de la valeur totale des importations de biens du mois d’avril 2019 contre 3,0% au mois précédent.

La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone, avec une part évaluée à 69,4% en avril 2019 contre 48,7% un mois auparavant.

Les achats en provenance de ce pays sont principalement constitués d’huiles, graisses animales et végétales et de bois et ouvrages en bois, avec des parts respectives de 17,7 % et 10,2%.

Des acteurs de l’assurance instruits sur la gestion de la couverture des risques de terrorisme

Plusieurs acteurs de l’assurance sont instruits, à Abidjan, sur les risques de garantie des questions liées au terrorisme à l’initiative de la Compagnie commune de réassurance des Etats membres de la conférence interafricaine des marchés d’assurances (CICA-RE).Selon le Directeur général de cette compagnie panafricaine, Jean Baptiste  Kouamé, qui s’exprimait lundi à l’ouverture d’un séminaire,  « par le passé, ces garanties étaient exclues ».

« Il s’agit de permettre aux compagnies d’assurance de couvrir ce domaine, d’amener les compagnies à avoir l’appétit pour ces risques », a-t-il expliqué.

Au cours de  ce séminaire,  il sera « présenté les conditions de souscription de ces polices aux participants, booster le développement de ce nouveau produit ». 

 Outre cet aspect, « les  pratiques de la réassurance vie et la gestion techniques des sinistres IARD (incendie, accidents, risques-divers) et son application en réassurance seront au centre de ce renforcement de capacités des cadres d’assurances ».

 « En plus de sa mission de réassureur, la CICA-RE a développé depuis sa création  une politique d’assistance de proximité, incluant la formation de ses partenaires », a par ailleurs justifié M. Kouamé en évoquant les enjeux de ce séminaire.

Représentant le Directeur des assurances de Côte d’Ivoire, Simplice Ba Kouakou, a salué la tenue de ce séminaire.

« Dans un monde en mutation, il est important de s’adapter au renforcement des capacités opérationnelles des cadres », a souligné M. Kouakou qui relève « la nécessaire complémentarité entre les compagnie d’assurance  et de réassurance sans laquelle le secteur ne peut évoluer ».

Le Président de l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire (ASACI),  Saliou Bakayako a relevé de son côté les performances du secteur de l’assurance en Côte d’Ivoire qui donnent à fin 2018 « 360 milliards de FCFA en progression de 9% par rapport à 2017 ». La priorité reste «la dématérialisation » dans le secteur pour mieux satisfaire les clients.

La CICA-RE est un Réassureur communautaire de la CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurances). Elle  a  été créée en 1981 par les douze Etats Membres de la zone Franc d’alors, à savoir: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la C ôte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Ses activités consistent  entre autres à promouvoir le développement des activités nationales d’assurance et de réassurance dans les pays membres , à favoriser la croissance des capacités de souscription et de rétention nationales, régionales et sous-régionales  et à contribuer au développement économique de l’Afrique.

Cette activité se tient en prélude à la 37ème Assemblée générale ordinaire de la Compagnie commune de Réassurance des Etats membres de la CIMA (CICA-RE) qui débute jeudi à Abidjan.

Plus de 1 300 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire de 2015 à juin 2019

Les interventions de la Banque mondiale au profit de la Côte d’Ivoire sont passées de 345,64 milliards de Fcfa en 2015 à 1 300 milliards de Fcfa en juin 2019, soit une hausse de 400%, a indiqué lundi à Abidjan le Premier ivoirien Amadou Gon Coulibaly, à la Primature.« Le volume des interventions de la Banque mondiale en Côte  d’Ivoire est passé de 600 millions dollars US (345,64 milliards Fcfa) en  2015 à près de 2,4 milliards dollars US (1.382,51 milliards Fcfa) en  juin 2019, soit une hausse de 400% », a indiqué le Premier ministre  ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat. 

M.  Gon Coulibaly s’exprimait à l’occasion de la 7è Revue annuelle de la  performance du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale  en Côte d’Ivoire, en présence des coordonnateurs des projets et des  responsables en charge du budget et des finances, à l’auditorium de la  Primature. 

Aujourd’hui, le pays enregistre un  taux de décaissement global du portefeuille autour de 15% au 20 juin  2019, quasiment au même niveau qu’en 2018 contre 35,8% en 2017. Les  décaissements nominaux annuels, eux sont passés de 62 millions dollars  US (35,71 milliards Fcfa) en 2016 à plus de 235 millions dollars US  (135,39 milliards Fcfa) en 2018.  

De Façon  globale, M. Gon Coulibaly juge « satisfaisante » la performance de la  mise en œuvre des projets de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, mais  vu le taux de décaissement, le pays devrait rester « vigilant ». Le  gouvernement a fait signer des contrats de performance aux responsables  des projets. 

Le chef du gouvernement ivoirien a  salué le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte  d’Ivoire, Pierre Laporte pour sa « contribution inestimable au  renforcement du dialogue entre la banque et la Côte d’Ivoire »,   notamment dans la mise en œuvre des projets.    

Le  Seychellois Pierre Laporte, est en fin de mission en Côte d’Ivoire. Son  départ est prévu pour la fin du mois de juin 2019, a fait savoir le  Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, dans un discours.   

Selon  M. Laporte « la Côte d’Ivoire a encore fait un bond (passant de 3,4 à  3,5 points) dans le nouveau classement CPIA (Country policy and  institutional assessment) qui sera annoncé la semaine prochaine». Le  pays figure parmi les dix meilleurs indicateurs CPIA de l’Afrique  subsaharienne.  

Le CPIA (évaluation des  politiques et institutions nationales) a permis, en 2018, à la Côte  d’Ivoire d’accéder des ressources exceptionnelles sur l’allocation de  l’Association internationale de développement (IDA), une institution de  la banque qui vise à aider les pays les plus pauvres. 

La  Côte d’Ivoire a, avec l’IDA, obtenu des ressources additionnelles  estimées à 2,2 milliards dollars US (1267,45 milliards Fcfa) sur la  période 2018-2019. Ce qui a favorisé une augmentation du portefeuille  des projets qui est aujourd’hui composé de 28 contre 21 en 2018 pour un  engagement total de 2,6 milliards dollars US (1497,65 milliards Fcfa).    

Les projets criblés concernent des domaines  clés de l’économie ivoirienne notamment l’énergie, les infrastructures,  les transports, l’agro-industrie, l’éducation, la transformation des  matières premières agricoles. Pour 2019, sept nouveaux projets ont été  approuvés dont les filets sociaux.  

Au plan  financier, la coopération s’est enrichie avec de nouveaux instruments de  financement, à savoir le financement « Bird enclave » qui permet de  mettre en œuvre d’importants projets pour la compétitivité de la filière  anacarde et un autre programme pour le cacao, en cours de préparation. 

Les  financements IDA, eux touchent de grands projets d’infrastructures tels  que le projet d’aménagement pour la compétitivité du Grand Abidjan, la compétitivité des agglomérations économiques secondaires, les projets  de transport, de distribution et d’accès à l’électricité.  

La  Côte d’Ivoire envisage de s‘inscrire dans une « approche masse critique  de financement pour impulser de façon irréversible la transformation  structurelle » de son économie, un plaidoyer « partagé par l’ensemble  des responsables de la Banque mondiale », a fait savoir M. Gon  Coulibaly.   

La Guinée Equatoriale identifie 4 secteurs pour la diversification de son économie

La Guinée Equatoriale dont le succès a jusque-là reposé sur le pétrole est désormais lancée dans une politique de diversification de son économie à travers quatre secteurs identifiés.L’annonce a été faite le lundi 17 juin dernier par le premier ministre de ce pays d’Afrique centrale, Francisco Pascual Obama Asue, interrogé par APA.

« Le président de la République avait convoqué une conférence économique pour dire que les ressources pétrolières ne vont pas servir pour couvrir les salaires. Il faut que les recettes ordinaires, les impôts etc couvrent les salaires des fonctionnaires, de l’Etat. Mais pour le pétrole, ça doit servir pour le développement du pays », a expliqué M. Obama Asue.

« On a conçu 15 grands programmes », a-t-il poursuivi, précisant que « le premier programme était la construction des infrastructures».

Face à la « baisse de la production du pétrole et du prix du pétrole », qui ne permettront pas d’atteindre les « objectifs de la Guinée Equatoriale 2020 », le gouvernement a «convoqué la troisième conférence économique », autour du thème, la diversification économique, a expliqué le premier ministre.

Cette conférence a identifié les secteurs de l’agriculture, de la pêche, du tourisme et de l’industrialisation pour la diversification de l’économie de la Guinée Equatoriale qui a accueilli du 11 au 14 juin 2019, la 54è Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).  

«On a vu que le pétrole va finir. Donc il faut profiter de ce que nous avons. Nous avons déjà les infrastructures.  Donc il faut développer le tourisme. La Guinée Equatoriale est un pays qui a des potentialités énormes dans le secteur du tourisme », a relevé Francisco Pascual Obama Asue.

« L’Agriculture, tout est vert.  Dans la partie insulaire, en six mois, vous avez de la banane plantain, vous avez des macabo (taro) en six mois. Un autre secteur, celui des petites et moyennes industries.  On produit tout. Il faut essayer de faire la transformation sur place.  Il y a aussi la pêche », a-t-il égrené.

A propos de la pêche, le premier ministre de la Guinée Equatoriale a fait observer que « nous avons 345 000 km2 de territoire maritime.  C’est-à-dire que notre territoire maritime est plus vaste.  Ca veut dire que nous avons une richesse énorme pour la pêche. C’est un autre secteur qu’il faudra développer ».

L’agriculture, la pêche, le tourisme, et les petites et moyennes industries sont des secteurs que le gouvernement équato-guinéen développera dans le cadre de son programme de développement qui court jusqu’en 2035. 

Figurant entre les années 1980 et 1990 parmi les pays les plus pauvres du monde, la Guinée Equatoriale a subi une transformation radicale avec des infrastructures de classe mondiale après la découverte du pétrole en 1992.  Sur le continent, ce pays d’environ 1,2 million d’habitants détient le Produit intérieur brut (PIB)  le plus élevé par habitant.  

La BAD est «solide» pour maintenir sa notation AAA, (Président)

La Banque africaine de développement (BAD) dont les revenus sont en croissance reste « solide » pour maintenir sa notation AAA, la plus haute de l’échelle , a annoncé son Président, Akinwumi Adesina, estimant que « notre notation triple A est protégée».« La BAD est solide (…). On a toujours maintenu notre notation AAA. La Banque est solide au niveau financier», a déclaré M. Adesina le vendredi 14 juin dernier à Malabo lors de la conférence presse de clôture des travaux de la 54è Assemblée annuelle de la BAD.

« On va continuer à maintenir cette notation parce que c’est le corps de la Banque », a ajouté Akinwumi Adesina qui bénéficie du soutien des actionnaires de la BAD.

La notation AAA, est la plus haute de l’échelle  attribuée à la BAD avec des perspectives stables. La BAD qui reste ainsi l’institution financière la mieux notée du continent africain compte 54 Etats africains membres  et 26 pays non-régionaux.

Côte d’Ivoire : un cimentier crée une boutique en ligne pour les particuliers

Un cimentier a annoncé, vendredi, la création d’une boutique en ligne pour les particuliers et les petits entrepreneurs qui souhaitent maîtriser la qualité et le coût de leurs travaux de construction.Le ciment Bélier de LafargeHolcim Côte d’Ivoire est désormais disponible sur Jumia.ci au terme d’un partenariat, révélé, entre les deux entreprises pour la création d’une boutique en ligne exclusivement dédiée au ciment Bélier sur la plateforme du leader du E-commerce en Côte d’Ivoire.

Cette boutique en ligne, selon  Xavier Saint Martin Tillet, Directeur Général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, s’adresse exclusivement « aux particuliers et petits entrepreneurs » qui souhaitent maîtriser la qualité et le coût de leurs travaux de construction.

« Ce partenariat permet de simplifier la vie de tous nos clients souhaitant effectuer des travaux sans avoir à se déplacer pour acheter leur ciment. Notre mission est de changer la vie des consommateurs grâce à Internet, et nous sommes très heureux de travailler dans ce sens avec LafargeHolcim » a souligné Francis Dufray, Directeur de Jumia Côte d’Ivoire.

Ainsi, LafargeHolcim poursuit sa stratégie numérique,  après avoir lancé l’application mobile eBélier en 2018 (clients-entreprises), en permettant au client particulier d’accéder simplement et rapidement à son offre ciment.

Dans cette boutique en ligne, les clients pourront trouver du ciment Bélier Classique (CPJ 32.5), Extra (CPJ 42.5) et SuperBriC (CPA 52.5) en pack de 5 ou 10 sacs avec des paiements par carte bancaire ou Mobile Money au prix de 4 176 FCFA le sac  y compris les frais de livraison.

La commande enregistrée par Jumia est transmise de façon quasi instantanée à la plateforme de LafargeHolcim qui organise la livraison avec le magasin Binastore le plus proche du lieu souhaité par le client.

Avec ces 225 points de vente à travers le pays, le réseau Binastore de LafargeHolcim est un levier clé dans la réussite de cette phase pilote qui porte pour le moment sur Abidjan et Bingerville. Une extension de l’offre vers les villes de l’intérieur est en cours d’élaboration.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du Ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchise Binastore.

Jumia est la première plateforme panafricaine de commerce électronique, présente dans 14 pays d’Afrique visant à améliorer la qualité de la vie quotidienne en Afrique en s’appuyant sur la technologie pour offrir des services en ligne innovants, pratiques et abordables aux consommateurs.

L’Avenue Franchet d’Esperey, le QG des commerçants Sénégalais d’Abidjan Plateau

Installés depuis quelques décennies à l’Avenue Franchet d’Esperey, au Plateau, le Centre des Affaires d’Abidjan, les commerçants Sénégalais, ont érigé cette artère comme leur quartier général à quelques encablures des tours administratives.Moustapha Mbaye, 32 ans, résident à Treichville, une cité au Sud d’Abidjan, abritant une forte communauté de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont un grand nombre de Sénégalais, vend au Plateau des montures et des verres depuis trois ans.

« Ca va par la grâce de Dieu », affirme Moustapha, qui ne se plaint pas de ses revenus qui couvrent ses charges, pour lui, son épouse, ses deux enfants et lui permettent d’envoyer parfois de l’argent au pays. Né en Côte d’Ivoire, il a cependant grandi au Sénégal, avant de venir auprès des siens en Côte d’Ivoire.  

 Entré dans ce métier par le biais de ses frères biologiques, exerçant dans le secteur de la lunetterie et de l’optique, il y a près de 20 ans, Moustapha Mbaye, est aujourd’hui intégré dans le réseau de vente de lunettes. Ancré dans la culture locale, il trouve les Ivoiriens « très gentils ». 

Le débat de la fraude sur la nationalité, indexant les étrangers, à l’approche de la présidentielle de 2020, semblent ressurgir. « Quand on entend cela, ça nous dérange un peu », dit-il. En dépit de ce fait, l’aventure est bien engagée pour Moustapha dans ce pays.   

Sur l’Avenue Franchet d’Esperey, chacun se bat pour assurer sa pitance quotidienne. Les Sénégalais, présents dans le pays depuis l’ère coloniale, se sont positionnés sur le segment de l’optique et la bijouterie. Parfois, les relais sont faits aux progénitures qui perpétuent l’activité.   

Amy Gueye Colle, 27 ans, dont le père exerce dans la vente des verres pharmaceutiques, apprend auprès des offices de son géniteur. « On s’accroche », lance cette jeune femme qui y travaille depuis huit ans. Suite aux consultations faites par son père, Amy se charge de commander les verres.  

Arrivée en Côte d’Ivoire après la crise postélectorale ivoirienne, en 2011, Amy Gueye compte, bientôt,  une présence de près de huit ans sur l’Avenue Franchet d’Esperey. Joviale, elle apprécie l’activité de ce secteur, qui « se passe très bien ».  

Plusieurs Sénégalais sont d’ailleurs présents dans le secteur de la lunetterie, au Plateau comme sur des marchés à Abidjan et à l’intérieur du pays. Ils sont notamment réputés pour leur manière de faire le « Tchèpe », une sorte de riz gras. A côté de cette expertise, des Sénégalais évoluent dans la bijouterie.  

La Côte d’Ivoire est un pays « super », confie Amy Gueye appréciant les Ivoiriens qui selon elle sont « gentils » surtout avec les Sénégalais. « Ils nous aiment mais nous aussi on les aime », rapporte la jeune femme qui se dit heureuse de l’arrivée de Macky Sall à Abidjan, en vite du 20 au 22 juin 2019.  

Mohammed Gueye, 40 ans, lui, vend aussi des montres et des bijoux, des domaines où l’on enregistre une forte concentration de Sénégalais en Côte d’Ivoire. Jouant souvent au vendeur ambulant, il y trouve son compte dans ce métier qu’il exerce avec ses frères depuis 2007 après son arrivée dans le pays. 

Père de cinq enfants, Mohammed Gueye, trouve la Côte d’Ivoire un pays « merveilleux ». Lancé dans ce commerce auprès de ses frères, il estime que « ça va, mais ces deux jours-là, tout est au ralenti » car la clientèle manque, tout en rassurant que les jours à venir seront radieux.    

 

Le gouvernement ghanéen veut réglementer le commerce de détail

Le Directeur général de l’Autorité de promotion des investissements du Ghana (GIPC), Yoofi Grant a déclaré, vendredi, que le gouvernement envisage de différentes manières mettre fin à l’impasse entre les détaillants nigérians et leurs homologues ghanéens.« Nous voulons créer des emplois pour notre peuple. Comment allons-nous inciter nos commerçants au détail pour les rendre très compétitifs ? Nous envisageons cela car, si nos détaillants sont très compétitifs, aucun de leurs homologues ne pourra les distraire », a-t-il déclaré au journal Joy News dans sa parution du jour.

Selon M. Grant, l’Association des commerçants ghanéens a fait savoir que ses membres enregistrent des pertes en raison de l’afflux de commerçants nigérians sur le marché ghanéen.

Le Mozambique et le Zimbabwe libéralisent leur espace aérien

Le Mozambique et le Zimbabwe ont signé un accord autorisant les compagnies aériennes nationales des deux pays à desservir n’importe quelle destination de l’autre pays, a appris APA vendredi.L’accord a été signé jeudi par le ministre des Transports et des Communications du Mozambique, Carlos Mesquita et son homologue zimbabwéen, Joel Matiza.

L’accord permet à Linhas Aéreas du Moçambique et à Air Zimbabwe de desservir toutes les destinations des pays respectifs sans restrictions.

Le Directeur exécutif de l’Institut de l’aviation civile du Mozambique, João Abreu a déclaré que cet accord est conforme à l’initiative du marché unique du transport aérien africain, qui prévoit la libéralisation totale de l’espace aérien sur le continent.

« L’accord permettra aux deux pays d’effectuer des vols sans limites », a déclaré Abreu.

Le responsable a révélé que le Mozambique a également signé des accords similaires avec d’autres pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

La déclaration sur l’établissement d’un marché unique du transport aérien en Afrique est un projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Cameroun : le philippin ICTSI, nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs de Kribi (officiel)

Le groupe philippin International Container Terminal Services (Ictsi) a été désigné concessionnaire du terminal à conteneurs du port autonome de Kribi (PAK) situé à quelque 300 kilomètres au Sud de la capitale camerounaise, Yaoundé, selon un communiqué signé de la direction générale de ladite place reçu vendredi à APA.Depuis juillet 2018, les activités de développement, d’exploitation et de maintenance de cette infrastructure étaient, en attendant la sélection d’un opérateur de référence, gérées par un consortium de neuf opérateurs économiques locaux, constitué autour du Kribi Polyvalent Multiple Operators (Kpmo).

L’offre de Ictsi a ainsi été jugée meilleure que la proposition du groupement marocain Marsa Maroc/AIIF3, qui était son seul concurrent dans le cadre d’un appel d’offres international restreint, auquel n’ont par ailleurs pas répondu les groupements Coega Development Corporation/Transnet, Medlog/Wide Ressources Limited et Port d’Anvers/Sinotrans/Comexas Afrique.

La gestion du terminal polyvalent du PAK avait préalablement été confiée à la société française Necotrans, sous redressement judiciaire, dont le gouvernement a fini par constater la «défaillance» et qui, depuis septembre 2015 aux côtés de Kpmo, en était attributaire du volet exploitation et maintenance.

Prenant acte des graves difficultés économiques et financières rencontrées par l’opérateur le président Paul Biya, avait demandé, en août 2017, au Premier ministre de «constater la carence du groupement», demandé sa «mise à l’écart pure et simple» et prescrit au chef du gouvernement de proposer des solutions alternatives pour un démarrage rapide des activités sur ledit terminal.

Mis en service en mars 2018, cette place portuaire a revendiqué, au terme de 12 mois d’activités, le traitement de quelques 165.000 conteneurs et le paiement de 400 millions FCFA d’impôts et taxes à l’administration fiscale.

Uemoa : la production céréalière évaluée à 31,180 millions de tonnes

La production céréalière brute des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) pour la campagne 2018-2019 se situe à 31,180 millions de tonnes, selon les données établies par le Comité Inter-Etats de lutte contre la sécheresse (Cilss).Selon cette structure, la production céréalière de la zone a enregistré une évolution de 9% par rapport à son niveau de 2017-2018 où elle s’élevait à 28,605 millions de tonnes.

Les meilleures productions sont enregistrées respectivement par le Mali (10,159 millions de tonnes), le Niger (6,085 millions de tonnes), le Burkina (5,180 millions de tonnes) et la Côte d’Ivoire (3,214 millions de tonnes).

Le reste des pays se retrouve avec moins de trois millions de tonnes de production céréalière. Le mieux positionné est le Sénégal avec 2,889 millions de tonnes) suivi du Bénin (2,087 millions de tonnes), du Togo (1,339 million de tonnes) et de la Guinée-Bissau (224.200 tonnes).

Maroc: inauguration à Kénitra d’une nouvelle usine du Groupe PSA

Le roi Mohammed VI a procédé, jeudi après midi à Kinitra (nord-ouest), à l’inauguration de la nouvelle usine du Groupe PSA, d’une capacité de production annuelle de 100.000 véhicules et moteurs associés, et au lancement des travaux d’extension de ce complexe industriel de dernière génération, dont la capacité de production sera doublée en 2021et qui générera, à terme, 4.000 emplois.« Les infrastructures, l’usine de PSA et les usines de ses sous-traitants ont été réalisées dans les conditions convenues et les délais impartis », quatre années après la signature de la convention stratégique, le 19 juin 2015, entre l’État marocain et le Groupe PSA, a souligné, dans son discours, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. 

M. Elalamy a affirmé, à cette occasion, que le groupe français PSA a investi 3 milliards de dirhams et prévoit d’investir autant dans ses futurs projets au Maroc, précisant que la nouvelle usine PSA de Kénitra a été conçue pour produire aussi bien des véhicules thermiques qu’électriques, confortant ainsi l’ambition industrielle du Royaume, mais également la volonté affirmée de SM le Roi de faire du Maroc un modèle au niveau du continent en matière du développement durable.

« Les résultats enregistrés grâce à l’implantation de PSA sont substantiels », a poursuivi le ministre, notant à ce propos que les véhicules produits dans l’usine PSA bénéficient d’un taux d’intégration de plus de 60 pc (80 pc à terme), que 27 nouvelles usines de 10 nationalités se sont déjà installées à Kénitra, et que le Centre de R&D qui devait initialement employer 1.500 ingénieurs et techniciens supérieurs emploie aujourdhui 2.300 personnes, dont 85% sont des ingénieurs.    

Les achats par PSA de pièces fabriquées au Maroc ont atteint 700 millions d’euros pour lannée 2018, bien au-dessus des prévisions, a-t-il ajouté, faisant observer que l’objectif du milliard deuros d’achats sera donc réalisé avant 2025.

« L’usine PSA inaugurée aujourdhui bénéficie de la dynamique de développement que connait le Royaume, à la faveur notamment de la ligne à grande vitesse ferroviaire qui permet aujourdhui de libérer les rails entre Kénitra et le port de Tanger Méditerranée, et la réforme de la formation professionnelle qui permettra d’améliorer la compétitivité des écosystèmes industriels », a-t-il encore dit.

Le vice-président exécutif de PSA pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Jean-Christophe Quemard a, de son côté, affirmé que la vision portée par SM le Roi « de développer des écosystèmes économiques performants est dorénavant une réalité pour le Groupe PSA avec toutes ses composantes, à commencer par la plus importante : la formation professionnelle des hommes et des femmes qui feront le futur de lindustrie automobile avec la promesse de carrières riches au sein de cette filière au Maroc ».

M. Quemard a tenu à rappeler que le Maroc est, plus que jamais, « au cœur de la stratégie de croissance du Groupe PSA, qui figure aujourdhui parmi les constructeurs automobiles les plus performants au monde », notant que c’est au Royaume « que notre Groupe a choisi d’implanter son centre de décision régional, de développer un centre de recherche et développement intégré dans le réseau mondial de R&D du Groupe PSA, et aujourdhui une activité industrielle déterminante ».

Cette cérémonie a été marquée par le dévoilement de la nouvelle Peugeot 208, véhicule produit dans l’usine de Kénitra.

Par la suite, SM le Roi a été salué par les représentants d’équipementiers du Groupe PSA qui se sont installés au sein de la plateforme industrielle intégrée « Atlantic Free Zone ».

SM le Roi a, ensuite, visité les différents ateliers de l’usine PSA, avant de prendre une photo-souvenir avec son personnel.

L’écosystème structurant organisé autour de PSA dans le Royaume est une nouvelle réussite accomplie dans lindustrie automobile. Une industrie qui prospère et réalise des succès. Les exportations de ce secteur, qui emploie actuellement un total de 189.600 personnes, ont doublé entre 2013 et 2018, passant de 31,7 milliards de dirhams à 65,1 milliards de dirhams, faisant de l’industrie automobile le 1er secteur exportateur du Royaume pour la 4ème année consécutive.

La Teranga, la vitrine de la cuisine sénégalaise à Abidjan

Célèbre restaurant sénégalais à Abidjan, La Téranga, apparaît comme la vitrine de la cuisine sénégalaise aux bords de la lagune Ebrié.Sis à Treichville, une commune cosmopolite, dans le sud d’Abidjan, la Teranga ne désemplit pas, chaque jour, entre 9 h et 18h, sauf dimanche. Avec une clientèle « selecte» qui s’est fidélisée aux spécialités sénégalaises et africaines proposées par le maître des lieux, Fallou Diop.  

Ce jeune restaurateur, à l’allure d’un gentleman, un peu au-dessus de la cinquantaine, est le modèle achevé du self-made-man, rare sous les tropiques. Son parcours est aussi édifiant que sa réussite dans un secteur qu’il ne connaissait guère. « Seuls le travail, la foi et la détermination comptent », dit-il à APA. 

De fait, raconte son neveu Thiam N’djouga, son assistant, Fallou Diop  a débarqué en Côte d’Ivoire, il y a 36 ans. L’aventure a commencé dans l’adolescence quand M. Diop décida de quitter les siens  à Dakar pour Abidjan via Bamako par le train. « C’est après une semaine de route entre Bamako et Abidjan qu’il est arrivé en Côte d’Ivoire ».

Comme la plupart de ses compatriotes, Fallou Diop travaille dans la bijouterie d’un parent avant d’exercer quelques petits autres métiers qui lui permettent de voyager. « C’est au cours de ses nombreux voyages où il mangeait dans les grands restaurants que l’idée de se lancer dans la restauration a germé dans sa tête », poursuit Thiam N’djouga.

Depuis 12 ans, La Teranga a vu le jour à Treichville « sans apport extérieur ». Pour proposer à sa clientèle qui se recrute aussi dans la haute sphère ivoirienne que dans la classe moyenne, un authentique tchep sénégalais agrémenté de délicieux jus naturels (ananas, bissap, gingembre, passion, tamarin…).

Comme pour promouvoir l’intégration, Fallou Diop  n’a pas hésité à ajouter au menu de La Teranga les spécialités ivoiriennes, notamment, les kédjénous  de pintade ou de poulet, la soupe de poisson et bien d’autres célébrités de la gastronomie locale.  

« Il faut satisfaire toute la clientèle qui débourse son argent », souligne M. Thiam. « C’est la marque de fabrique de la Teranga », apprécie un client (cadre dans une institution internationale) qui suivait, discrètement, l’entretien avec APA. 

Pour Fallou Diop, « la réussite n’a pas de secret. Il faut croire en ce qu’on veut faire, sans jamais baisser les bras », conseille-t-il en bénissant ce pays, la Côte d’Ivoire qui l’accueilli « à bras ouverts » afin de se « réaliser ». 

Aujourd’hui, la Teranga compte parmi les grands restaurants abidjanais qui  font la livraison à domicile et dans les bureaux en attendant « la plateforme de la commande en ligne  dans moins d’un mois », précise l’assistant de Fallou Diop dont l’ambition est de multiplier les restaurants Teranga dans la capitale économique ivoirienne. 

«Outre ce projet, nous comptons ouvrir la Teranga version ivoirienne à Dakar pour valoriser la gastronomie de la Côte d’Ivoire au Sénégal », indique Thiam N’douga. Symbole de l’intégration ! En attendant, La Teranga Abidjan et son patron Fallou Diop qui se confond avec son personnel mixte (sénégalais et ivoirien) font la fierté des Abidjanais en matière culinaire. 

L’Africa Banking Forum pour une inclusion financière en Afrique

Les participants à la 11è édition de l’Africa Banking Forum (ABF) qui se tient depuis jeudi à Douala à l’initiative de l’organisme marocain i-conférences, ont plaidé pour une inclusion financière en vue de favoriser le développement du continent africain.Axé sur le thème « Ba banque catalyseur de l’émergence africaine », le forum veut définir des plans d’actions et programmes visant le financement de l’activité économique et l’accompagnement de la croissance.

Procédant à l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère des Finances, Gilbert Didier Edoa a appelé à « un système de financement fort pour soutenir les économies africaines », ce qui selon lui, suppose « un secteur bancaire sain et efficace ».

« Dans ce contexte, a-t-il dit, les banques doivent prôner la transparence, la prévention, l’éthique, le développement des infrastructures et la protection des épargnants ».

Appelant à un secteur privé fort comme « moteur de développement », l’orateur a invité les banques à mettre sur pied des mécanismes de financement clairs pour le développement des Petites et moyennes entreprises sur qui reposent la plupart des économies africaines.

Selon la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) l’Afrique qui représente 17% de la population mondiale est l’une des régions du continent où la croissance économique présage de bonnes perspectives, soit 3,8% en 2018.

Toutefois, il faut une meilleure organisation du secteur bancaire pour que le taux bancarisation en Afrique qui tourne autour de 20% puisse s’améliorer.

Le Gicam pour «des patronats forts et indépendants» en Afrique

Le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), Célestin Tawamba, appelle à «des patronats forts et indépendants, qui doivent faire valoir l’intérêt de l’entreprise» en Afrique.Dans un bulletin du Gicam paru ce jeudi, M. Tawamba rappelle que le continent reste une zone de croissance et de développement mais le taux de croissance actuel de plusieurs États reste largement insuffisant pour résorber le chômage, véritable enjeu et défi d’aujourd’hui et de demain.

Malheureusement, note Célestin Tawamba, les pouvoirs africains ne mettent pas l’entreprise au cœur des politiques publiques en tant que moteur de développement, car «cela reste beaucoup plus des mots que la réalité».

«Notre principal enjeu reste d’avoir un patronat qui soit une force de proposition», déclare-t-il, se disant ainsi inquiet de la fragilité des patronats africains.

Pour le patron du Gicam, le Cameroun, et par voie de conséquence ses entreprises, pourrait mieux tirer profit de sa position stratégique au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) si le dialogue public-privé était plus efficient.

Localement, les créateurs de richesse dénoncent la «timide volonté» du gouvernement à travailler avec le secteur privé, les pouvoirs publics tendant à faire croire que le dialogue est une faveur accordée au patronat.

FCEB/cat/APA

Sénégal : chute de la production des industries du papier et du carton

La production des industries du papier et du carton au Sénégal a chuté de 35,1% au terme du mois d’avril 2019 comparée au mois précédent, a appris jeudi APA auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).«Ce déclin est en partie imputable à une baisse de l’activité de production de sacs en papier sur la période sous revue », explique l’ANSD.

Par rapport au mois d’avril 2018, la production des industries du papier et du carton a également régressé de 21,5%.

En revanche, la production totale au cours des quatre premiers mois de 2019 a augmenté de 7,3% en référence à la période correspondante de l’année 2018.

Le groupe britannique CDC va acquérir une participation de 5% de la BMCE Bank of Africa

Le Groupe gouvernemental britannique CDC, détenu à 100% par le gouvernement du Royaume-Uni, va acquérir une participation de près de 5% de la Banque marocaine BMCE Bank of Africa à travers une augmentation de capital de 200 millions de dollars, indique mercredi un communiqué de l’institution bancaire marocaine.Au-delà de la prise de participation capitalistique, ce partenariat constitue un véritable projet industriel qui permettra au Groupe BMCE Bank of Africa de renforcer son positionnement en Afrique, tout en capitalisant sur le réseau élargi du Groupe CDC sur le continent.

Parmi les sept principaux groupes panafricains, BMCE Bank of Africa jouit d’un track record exceptionnel en Afrique subsaharienne. À la fin des années quatre-vingt, BMCE Bank of Africa a mené, avec succès, le redressement de la banque étatique « la Banque de Développement du Mali », et restructuré en 2003 la Congolaise de Banque, la première banque commerciale du Congo Brazzaville.

En 2008, le Groupe a accéléré sa stratégie de croissance à l’international, suite à l’acquisition de Bank of Africa, actuellement détenue à hauteur de 73%. Le Groupe BMCE Bank of Africa est présent dans 31 pays de par le monde dont une vingtaine en Afrique.

Aujourd’hui, les activités en Afrique subsaharienne représentent près de la moitié des bénéfices consolidés de BMCE Bank of Africa.

Fort de sa présence à l’international, la Banque vise à créer de la valeur pour le continent en canalisant les investissements internationaux depuis ses Hubs au Maroc, en Europe et en Asie, et en apportant des solutions innovantes de banque retail en Afrique.

Avec plus de 70 ans d’expérience dans l’investissement en Afrique et en Asie, et plus de 700 entreprises dans son portefeuille africain, la CDC est fortement engagée envers le continent et prévoit d’investir jusqu’à 4,5 milliards de dllars en Afrique d’ici 2022 et ce, dans différents secteurs et à travers diverses solutions d’investissement.

En effet, CDC investit dans des institutions financières afin de renforcer l’inclusion financière et offrir aux Particuliers et aux PME un meilleur accès à des financements à coût abordable, tout en les accompagnants dans le développement de leurs communautés.

Ce partenariat stratégique entre BMCE Bank of Africa et CDC représente l’un des investissements les plus importants réalisés par une institution britannique dans le secteur financier marocain et témoigne de sa vision commune et de son engagement à renforcer l’économie africaine et à améliorer les conditions de vie des populations.

L’accès au financement, à l’éducation financière, au conseil et aux solutions innovantes est essentiel pour assurer le développement économique, en particulier pour les PME, qui constituent l’épine dorsale de l’économie africaine et un moteur essentiel de la croissance économique.

La promotion d’un développement écologiquement durable constitue une composante importante du partenariat. BMCE Bank of Africa et CDC conviennent que le développement durable peut servir de moteur de croissance des économies africaines et conforter le développement des sociétés africaines.

Le partenariat entre BMCE Bank of Africa et CDC contribuera à consolider ces engagements à l’échelle continentale. « Le but ultime de notre accord va au-delà de l’investissement des 200 millions de dollars », a déclaré M. Othman Benjelloun, Président Directeur Général de BMCE Bank of Africa, cité par le communiqué. « C’est une véritable alliance pour la création de valeur économique, financière et sociétale. C’est une alliance pour le développement du Maroc et de l’Afrique. C’est une alliance pour l’épanouissement du capital humain africain ».

« Investir dans les institutions financières est un mécanisme puissant grâce auquel nous pouvons avoir un impact à grande échelle », a pour sa part souligné Nick O’Donohoe, Directeur Général du Groupe CDC.

« Les  3 marchés des capitaux dans des pays tels que le Maroc sont intégrés en Afrique et sont essentiels à la réussite des environnements au contexte économique plus difficile dans la région. Nous considérons ces pays comme des centres régionaux, des plateformes puissantes permettant d’octroyer des financements, des produits et services accessibles à des millions de personnes. Notre appui permettra à la Banque de développer son offre, en particulier dans le segment des PME, d’accroître la bancarisation et de promouvoir l’inclusion financière », a-t-il assuré.

CDC Group plc est l’Institution britannique de financement et de développement. Détenue à 100% par le gouvernement britannique, elle investit en Afrique et en Asie du Sud dans l’objectif de soutenir le développement économique et la création d’emplois. CDC Group plc a investi en Afrique depuis sa création en 1948 et possède un portefeuille de 5,1 milliards de livres sterling.

BMCE Bank of Africa est un groupe bancaire universel multi-métiers aux domaines diversifiés, à savoir la banque commerciale et la banque d’affaires, ainsi que des services financiers spécialisés tels que le leasing, le factoring, le crédit à la consommation et le recouvrement des créances. BMCE Bank of Africa est aujourd’hui le groupe bancaire marocain le plus présent à l’international avec une couverture dans 31 pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord, employant plus de 15 200 employés dans le monde entier, avec plus de 1 675 agences au service de près de 6,6 millions de clients.

Hôtellerie: des accompagnements aux entreprises présentés à Abidjan

Djalal Khimdjee, le directeur général adjoint de Proparco, un guichet international de financement du secteur privé, a présenté mercredi à Abidjan des accompagnements innovants aux entreprises du secteur hôtelier, en marge de l’Edition 2019 de la Conférence sur l’investissement touristique et hôtelier en Afrique (CITHA).Selon M. Djalal Khimdjee, les startups, les grandes entreprises et  les Petites et moyennes entreprises  (PME) peuvent bénéficier d’appuis à  travers des accompagnements de Proparco, une branche du Groupe de  l’Agence française de développement (AFD). Il s’exprimait face à des  journalistes. 

La structure, dira-t-il, apporte  des offres d’accompagnement dans le domaine de la formation des  personnes qualifiées dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie,  ainsi que dans des domaines spécifiques tel la sécurité, devenue  aujourd’hui un enjeu mondial en raison des actes terroristes.

L’institution  propose en outre des « incitations financières » afin d’amener les  opérateurs à aller plus loin sur des sujets environnementaux et sociaux.  Pour ce faire, elle octroie, via un programme, des lignes de crédits à  des banques, pouvant être utilisées « à des conditions préférentielles  ».

Des investisseurs peuvent avoir recours à ce  fonds pour remplacer un dispositif  existant par un autre équipement  énergétique par exemple, a fait observer Djalal Khimdjee, avant de  relever que ce guichet vise l’innovation technologique. 

Un  autre outil est l’accompagnement de grands groupes sur des zones  difficiles et à risques. Et ce, en vue de la mise en place d’instruments  d’atténuation de risques pour permettre qu’une partie de ces risques  dans les pays ne soient plus portés par ces groupes. 

L’enjeu  sécuritaire a été soulevé par les participants. Pour Erwan Garnier,  directeur du développement Afrique subsaharienne de Radisson Hotel  Group, dont l’un des réceptifs a expérimenté un attentat au Mali, a  avancé la problématique de la prévention pour dissuader ces genres  d’actes. 

A l’instar du développement  touristique et hôtelier opéré en Côte d’Ivoire ces dernières années,  plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et centrale en ont fait l’une de  leurs priorités et ont mis en place des initiatives afin d’accroître les  investissements privés. 

Avec 67 millions de  visiteurs internationaux en Afrique en 2018, soit 5% du total mondial,  le potentiel du secteur, fortement générateur de croissance et  d’emplois, est encore en exploration. Dans cette perspective le Groupe  Radisson envisage de se déployer à l’intérieur de la Côte d’Ivoire après  Abidjan. 

Les participants à l’Edition 2019 de  la CITHA ont mis à profit leurs expertises et expériences à cette  journée de débats, scrutant ainsi l’ensemble des chaînes de valeur sur  les opérations touristiques et hôtelières sur le continent africain,  notamment les questions de sécurité et du capital humain. 

Côte d’Ivoire/ Budget 2019: 1305,4 milliards FCFA mobilisés à fin mars 2019

Quelque 1305,4 milliards FCFA ont été mobilisés en Côte d’Ivoire à fin mars 2019 pour une prévision de 1397,5 milliards FCFA au titre du budget 2019 qui s’équilibre en charges et en ressources à 7334,3 milliards FCFA, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Le budget de l’État pour l’année 2019 s’équilibre en charges et  en ressources à 7334,3 milliards FCFA. A fin mars 2019, la mobilisation  des ressources s’établit à 1305,4 milliards FCFA pour une prévision de  1397,5 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 93,4%», a révélé  le ministre Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien  à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président  Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.

 Poursuivant, M.  Touré qui est par ailleurs, le ministre de la communication et des  médias, a expliqué que ces réalisations comprennent 824,2 milliards  FCFA de recettes fiscales, 31,4 milliards FCFA de recettes non fiscales,  237 milliards FCFA de mobilisation sur les marchés monétaires et  financiers, 189 milliards FCFA de ressources extérieures et 23,8  milliards FCFA de ressources de trésorerie.

 « Les dépenses exécutées à  fin mars 2019 s’élèvent globalement à 1281,9 milliards FCFA pour une  prévision de 1325, 4 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 96,7%»,  a-t-il précisé.  

Concernant en particulier les dépenses de lutte contre  la pauvreté et les disparités sociales, a souligné M. Touré, elles se  sont établies à 504,6 milliards FCFA en dépassement de 62,6 milliards  FCFA  par rapport à l’objectif plancher de 482 milliards FCFA à mars  2019.

 « Globalement l’exécution du budget de retard au terme  du premier trimestre de l’année 2019 a été caractérisée par une  mobilisation satisfaisante des recettes fiscales et une bonne maîtrise  du niveau d’exécution des dépenses », a estimé le porte-parole du  gouvernement ivoirien.

Côte d’Ivoire : 170,5 milliards FCFA de marchés publics approuvés au 1er trimestre 2019

Le montant des marchés publics approuvés en Côte d’Ivoire au terme du premier trimestre 2019 s’élève à 170,5 milliards FCFA contre 169 milliards FCFA pour la même période en 2018, a annoncé mercredi à Abidjan, le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.« Au terme du premier trimestre 2019, le montant des marchés publics  approuvés s’élève à 170,5 milliards FCFA contre 169 milliards FCFA en  2018. En nombre, cela fait 516 marchés contre 303 pour la même période  en 2018, soit une hausse de 70,3%», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le  porte-parole du gouvernement  au terme de cette rencontre hebdomadaire  de l’exécutif ivoirien.

 Selon M. Touré, les marchés passés gré à gré  font seulement 4,9% des marchés approuvés sur cette période. « La  proportion des marchés attribués aux PME est de 24,8% à fin mars 2018 et  de 43,6% à fin mars 2019, soit une hausse de 18,8%», a ajouté M. Touré  qui est également le ministre de la communication et des médias. 

Dans la  foulée, il s’est par ailleurs félicité de ce que le délai moyen de  passation des marchés publics est passé de 107,9 jours à fin mars 2018 à  98,8 jours à fin mars 2019, soit une baisse de 9,1 jours.

Nigeria : les billets de banque mutilés bientôt retirés du circuit

La Banque centrale du Nigéria (CBN) a annoncé mercredi aux banques nigérianes qu’elles devaient déposer tous leurs billets de naira sur-distribués et mutilés/endommagés avant le 30 août 2019, a appris APA.La banque faîtière compte, à travers cette politique, promouvoir une politique saine de billets et veiller à ce que seuls les billets de banque normaux soient en circulation.

Un billet de banque mutilé est un billet qui a été partiellement ou définitivement endommagé par un incendie, inondé ou trempé, teint, déchiré ou détruit par une catastrophe naturelle. Il représente plus de la moitié de la taille initiale du billet et peut nécessiter une analyse spéciale pour déterminer sa valeur.

Cela est notamment dû au fait que les billets de banque ayant trop duré dans le circuit ont tendance à se désintégrer lorsqu’ils sont passés dans des machines de traitement, ce qui rend leur manipulation et leur traitement difficiles.

Tous les billets de banque devant être échangés contre des billets propres et de bonne qualité doivent comporter des numéros de série complets reprenant les mêmes détails dans le coin inférieur gauche et le coin supérieur droit du billet.

Côte d’Ivoire: baisse en valeur de 10,3% des exportations nationales (Gouvernement)

Les exportations nationales en Côte d’Ivoire ont baissé en valeur de 10,3% , passant de 7302, 3 milliards FCFA en 2017 à 6542,2 milliards FCFA en 2018, a annoncé mercredi à Abidjan, le gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara.« Les exportations nationales enregistrent  une baisse en valeur de 10,3% passant de 7302,3 milliards FCFA en 2017 à 6542,2 milliards FCFA pour des quantités respectives de 9,7 millions de tonnes et 10,3 millions de tonnes», a dit à la presse le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré. 

Poursuivant, il a expliqué que cette baisse au niveau des exportations se justifie en partie par un « environnement international défavorable »  pour la plupart des principaux produits d’exportation.

 Cependant, M. Touré, également ministre de la communication et des médias,  a fait remarquer que contrairement aux exportations, les importations ont enregistré une hausse en valeur de 9,2% en passant de 5594 milliards FCFA en 2017 à 6107 milliards FCFA en 2018 pour des quantités respectives de 14,2 millions de tonnes et 15,3 millions de tonnes.

 « A l’analyse des échanges commerciaux en 2018, la balance commerciale de notre pays est demeurée excédentaire. Toutefois, l’excédent commercial estimé à 440,4 milliards FCFA s’est déprécié par rapport à celui de l’année 2017 qui était à 1708 milliards FCFA, soit une baisse de 74,2% en lien avec le recul des exportations », a fait savoir  auparavant M. Touré.  

Il a conclu en indiquant que le léger recul que connaît le niveau des échanges commerciaux du pays va s’estomper « en raison de la forte croissance économique avec une tendance à la hausse du niveau de transformation des matières premières ».

Le Nigeria présente un projet de développement du beurre de karité

Le Nigéria vient de présenter son projet de document d’orientation pour le développement du beurre de karité, un produit qui devrait aider le gouvernement à créer plus d’emplois et à accroître ses exportations.Sunday Akpan, Secrétaire général du ministère fédéral de l’Industrie, du Commerce et des Investissements, a déclaré mardi à Abuja que le gouvernement s’employait à faire cesser les importations de produits à base de karité, tels que l’huile végétale, le savon et d’autres produits cosmétiques.

Représenté lors de la présentation du projet par Mme Omololu Ope-Ewe, Directrice du département de la production et de l’inspection des produits de base, M. Akpan a déclaré que « le pays va construire un important centre pour le karité, qui nous permettra d’exporter du beurre de karité de haute qualité et d’autres produits, au lieu d’exporter des noix, ce qui ne nous rapporte presque rien ».

« Cette politique permettra à des milliers de Nigérians de trouver de nouvelles opportunités dans le secteur du karité et de créer des emplois directs et indirects pour la création de richesses », a souligné Akpan, appelant son pays à élaborer de nouvelles stratégies pour obtenir un accès au marché pour les produits à base de karité.

Le Nigéria, a-t-il poursuivi, devrait définir la méthode et le processus appropriés pour attirer et stimuler de nouveaux investissements durables dans le secteur du karité.

Par ailleurs, Sunday Akpan a noté que la politique nationale sur le karité « guiderait, réglementerait, protégerait et soutiendrait les parties prenantes du secteur ».

« Le Nigéria représente environ 57% de l’approvisionnement mondial en karité, avec une production annuelle d’environ 400.000 tonnes métriques », a-t-il renseigné.

« Il est toutefois inquiétant de constater que plus de la moitié de la quantité totale produite n’est pas comptabilisée, en raison de la mauvaise manipulation après les récoltes », a-t-il souligné.

Ainsi, a-t-il déclaré, « les autres défis portent sur le manque d’équipements de traitement modernes, le faible investissement, le manque d’innovation, de recherche et de développement ».

Présentant le projet, Mme Funmi Ilamah de Management Strategy Advisory Ltd a expliqué pour sa part que le Nigeria n’avait pas de structure solide, encore moins de plantations pour dynamiser le secteur.

Selon elle, le pays produit 75% du karité, alors qu’il n’en exporte que 10%. Cette situation est consécutive aux problèmes que rencontre le secteur, tels que le manque de domestication et de culture du karité au Nigeria.

Sénégal : les chefs d’entreprise listent les contraintes de leur business

Le recouvrement des créances et la concurrence supposée déloyale constituent les principales contraintes avancées par les chefs d’entreprises au Sénégal au mois d’avril 2019, peut-on lire dans une enquête d’opinion réalisée par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Dans l’industrie, note la DPEE, les difficultés de recouvrement des créances (27%), la concurrence supposée déloyale (24%) et l’insuffisance de la demande (20%) sont majoritairement ressorties, des déclarations des industriels interrogés, comme entraves à l’activité ».

Néanmoins, poursuit cette structure, le climat des affaires s’est bien orienté (+1,6 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, à la faveur des opinions favorables des industriels sur l’emploi de main d’œuvre, les perspectives d’emploi de main d’œuvre et les perspectives de commandes.

Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics (BTP), les contraintes les plus citées par les entrepreneurs sont les difficultés de recouvrement des créances (100%), la concurrence jugée déloyale (50%), la fiscalité (50%) et l’accès difficile au crédit (38%).

Le climat des affaires s’y est dégradé de -1,9 point, entre mars et avril 2019, sous l’effet de l’orientation particulièrement négative du solde d’opinion relatif aux perspectives des commandes publiques.

Au titre des services, les prestataires interrogés par la DPEE ont majoritairement évoqué la concurrence jugée déloyale (53%), les difficultés de recouvrement des créances (53%), la fiscalité (24%), l’accès difficile au crédit (12%) ainsi que la corruption et la fraude (12%) comme étant les principaux facteurs qui plombent le développement de leur activité.

Le climat conjoncturel s’est détérioré de -0,8 point dans ce sous-secteur, en rythme mensuel. Les soldes d’opinion relatifs aux commandes et perspectives de tarifs se sont ainsi, particulièrement, mal orientés sur la période.

S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (71%), la concurrence supposée déloyale (57%), les difficultés d’approvisionnement (43%) et la fiscalité (43%) ont constitué les principaux facteurs qui ont entravé l’activité, selon les enquêtés.

Dans ce secteur également, le climat des affaires s’est dégradé de moins 4,8 points, en rythme mensuel pour se retrouver en dessous de son niveau de long terme, en liaison avec les orientations défavorables des soldes d’opinion respectifs relatifs au chiffre d’affaires et aux perspectives de chiffre d’affaires.

Cameroun : poursuite de la baisse des exportations de bananes

Les exportations de la banane ont continué de chuter en s’élevant à 16.135 tonnes au mois de mai contre 19.037 tonnes en avril, d’après des statistiques obtenues mercredi par APA auprès de l’Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM).Estimée à près de 3000 tonnes de banane en l’espace d’un mois, cette diminution dans les exportations est la plus forte enregistrée jusqu’ici au Cameroun depuis le début de l’année.

Les exportations de bananes ont été l’œuvre de deux entreprises : la société des Plantations du Haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, qui a exporté 14.639 tonnes de bananes et la société Boh Plantations qui en a exporté 1496 tonnes.

Comme c’est le cas depuis septembre 2018, l’entreprise publique, la Cameroon Development Corporation (CDC), manque à l’appel. Cette situation est une conséquence de la crise sociopolitique dans les régions (anglophones) du Nord-ouest et du Sud-ouest où se trouvent ses plantations.

Deuxième employeur après l’Etat avec 22.000 salariés, la CDC fonctionne au ralenti. Elle n’assure que 10% de ses capacités au point que la production bananière, qui était en moyenne de 16 000 tonnes par mois, tourne aujourd’hui autour de 1000 tonnes, d’après le rapport d’activités publié durant ce mois de juin.

Pas de «tensions de trésorerie» au Sénégal, selon le ministère des Finances

Le ministère sénégalais des Finances et du Budget, dans un communiqué reçu mercredi à APA, réfute les informations véhiculées ces derniers jours dans la presse, faisant état de «tensions de trésorerie» au niveau de l’Etat et d’accumulation d’arriérés de paiements vis-à-vis d’entreprises exécutant des travaux publics.« Le processus d’exécution du budget 2019 se déroule normalement avec un rythme de recouvrement correct des recettes ainsi qu’une prise en charge satisfaisante des dépenses», soutient le ministère des Finances.

Au titre des dépenses financées sur ressources internes, depuis le 15 avril 2019, une enveloppe globale d’un montant de 491,944 milliards de FCFA a été mobilisée pour la prise en charge des dépenses de personnel pour 146,490 milliards de FCFA et pour le remboursement du service de la dette publique à hauteur de 117,216 milliards de FCFA, informe le département ministériel.

Les 228,239 milliards de FCFA restants ont servi au paiement des prestataires de services et des décomptes dus aux entreprises exécutant des travaux au titre des projets et programmes d’investissements publics, ajoute le ministère des Finances.

S’agissant des dépenses financées sur ressources externes, depuis le 15 avril 2019, le ministère informe qu’un montant total de 67,1 milliards de FCFA a été payé dont 28,2 milliards de FCFA pour le secteur des BTP et le TER.

A ce jour, les critères d’évaluation du Programme économique et financier du Sénégal, notamment le plafond trimestriel des instances de paiements et le plancher des dépenses sociales sont respectés, d’après le ministère des Finances et du Budget.

En définitive, conclut le ministère, toutes les dépenses arrivées à maturité sont prises en compte au niveau de nos services compétents.

Le groupe marocain Managem prend le contrôle du projet Tri-K en Guinée

Le Groupe marocain Managem a annoncé avoir pris le contrôle du projet Tri-K en République de Guinée, après l’acquisition des 30% restants du capital de la JV auprès de son partenaire Avocet Mining pour un montant de 21 millions de dollars.Dans le cadre de sa stratégie visant à renforcer l’activité Or en Afrique et à consolider sa présence en République de Guinée, le Groupe Managem prend le contrôle du projet Tri-K et est, désormais, détenteur à hauteur de 85% de la société Sociétés Minières de Mandiana, titulaire du permis d’exploitation de Tri-K dont les 15% restants sont propriété de la Société Guinéenne du Patrimoine Minier (SOGUIPAMI), indique un communiqué du Groupe.

Le projet aurifère Tri-K est situé à 90 km au nord-est de Kankan en Guinée, dans une zone d’exploration d’une superficie de 490 km2.

En 2016, Managem avait pris une participation de 40% dans le capital de la JV avec Avocet Mining, qu’il a augmenté à 70% en 2018 après la finalisation de l’étude de faisabilité du projet, rappelle la même source.

Le groupe a, par la suite, initié en 2019 le programme de financement du projet Tri-K pour un investissement de construction qui s’élève à 176 millions de dollars. Avec une réserve de plus de 1 million d’once d’Or, Tri-K est l’un des plus importants projets de Managem sur l’activité Or. Il permettra une production de 120 KOz (3,5 Tonnes) par an.

« Nous sommes confiants dans le potentiel du projet Tri-K et nous avons pour ambition de développer une exploitation aurifère à grande échelle aux normes internationales dans la préfecture de Mandiana », a dit Imad Toumi, Président Directeur Général de Managem, cité par le communiqué.

 Avec la conclusion de cette opération, « nous entrons dans une étape de construction effective du projet, avec un objectif de première production d’or à fin 2020 », a-t-il poursuivi, précisant que Tri-K permettra au groupe de se positionner comme un acteur majeur du développement local avec plus de 800 emplois à terme et de créer de la valeur durable pour ses investisseurs et toutes les parties prenantes.

eSwatini : l’inflation annuelle ramenée à 1,6% en mai

Le taux d’inflation annuel en eSwatini a légèrement diminué en mai pour se retrouver à 1,6%, en raison de la baisse du coût des commodités et de l’essence au cours du mois, a appris APA mardi.Selon les données du Bureau central de statistique, le taux d’inflation annuel du pays a été inférieur de 0,2 point à celui de 1,8% enregistré en avril.

Cette baisse est imputable à la baisse des coûts des logements, de l’électricité, de l’eau, du gaz et d’autres combustibles, dont les hausses sont passées de 0,9% en avril à 0,3% en avril.

Le ralentissement du taux d’inflation s’est produit en dépit de légères augmentations des frais de restauration, qui sont passées de 0,1% en mai à 1% le mois précédent.