Mauritanie : 166% de taux d’affluence touristique en 2018-2019 (ministre)

Quelque 4.000 touristes étrangers ont visité en 2018-2019 la Mauritanie à bord de vols charters contre 1500 touristes l’année précédente, soit une progression de 166%, a indiqué dimanche la ministre mauritanienne du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Khadijetou M’Bareck Fall.
Clôturant la saison touristique 2018-2019, Mme Fall a précisé que ce résultat est le fruit d’une étroite collaboration entre les opérateurs, les guides touristiques et les différents partenaires.

Elle a notamment cité le tour operateur Point Afrique qui a soutenu la réalisation de cette opération avec la compagnie aérienne nationale Mauritania Airlines autour de 26 rotations.

Selon elle, ces performances ont été rendues possibles grâce à l’importante stratégie nationale sécuritaire dont les bienfaits sont reconnus aujourd’hui par la communauté internationale.

La ministre mauritanienne a toutefois jugé « insuffisants » les résultats obtenus au regard de l’immense ambition placée dans le secteur dans le cadre de la vision stratégique pour le tourisme et sa diversification au gré des potentialités sur l’ensemble du territoire national.

Tchad : une opération pour réduire de 15% les prix des denrées alimentaires

A la veille du ramadan qui débute ce lundi 06 mai 2019 au Tchad, la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat (CCIAMA) et les associations de défense des droits des consommateurs ont lancé, dimanche, une opération dénommée « juste prix » pour baisser les prix des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité.L’objectif de l’opération est de permettre à la population tchadienne d’acheter et de consommer en fonction de sa bourse.

Le président de la Chambre du commerce, Amir Adoudou Artine rappelé que l’opération « juste prix » est née de la volonté de maitriser la spéculation des prix des denrées alimentaires par certains commerçants tchadiens.

Dans la grille des prix, se trouve la liste des produits importés et locaux. On y trouve le riz (sac de 50kg de riz brisé à 28 000  f cfa et 22 500 f cfa pour le riz normal), le spaghetti (paquet de 250kg à 6250 f cfa), macaroni (7 750 f cfa), farine (19 000 f cfa)…

Pour les produits locaux, il est retenu le riz, le maïs, le mil, le haricot, l’huile Andouria, l’oignon, l’ail, la viande et le poisson.

Sénégal : légère baisse de la production de ciment en février

La production de ciment du Sénégal durant le mois de février 2019 a connu une baisse de 15.000 tonnes comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par les sociétés de cimenterie.Cette production est passée de 574.500 tonnes en février 2018 à 559.500 tonnes en février 2019, soit une légère régression de 2,61% en valeur relative.

Par rapport à janvier 2019 où elle se situait à 646.000 tonnes, la production de ciment connait également un repli de 86.500 tonnes.

Concernant les ventes, une hausse de 79.400 tonnes est relevée pour les expéditions locales avec une réalisation qui passent de 327.400 tonnes en janvier 2019 à 406.800 tonnes un mois plus tard.

Quant aux exportations, une hausse de 87.800 tonnes est constatée avec des ventes qui passent de 67.200 tonnes en janvier 2019 à 155.000 tonnes en février 2019.

Centrafrique : Le FMI fixe un taux de croissance de l’économie de 4,5%

L’économie centrafricaine, malgré la persistance de l’insécurité qui empêche l’Etat d’engranger les recettes, devrait connaitre un taux de croissance de son économie de 4, 5% pour cette année 2019, selon une mission du FMI conduite par Edouard Martins.Les différentes réformes financières engagées par l’Etat grâce à l’appui du FMI ont été bien menées. Ce qui a été à l’origine de plusieurs facilités élargies de crédits conclues pendant si revues depuis 2016 jusqu’en 2018.

 Edouard Martins a annoncé d’autres financements en faveur de la RCA. Mais, pour cela, le conseil d’administration du FMI qui se tient au mois de juillet prochain doit approuver ces financements qui aideront à la mise en œuvre de l’accord de paix dit de Khartoum signé à Bangui le 6 février dernier entre le gouvernement et 14 groupes armés qui sévissent en Centrafrique.

 Signalons que l’Économie centrafricaine est soutenue par les institutions de Bretton Woods qui appuient la sortie du pays suite au conflit militaro politique qui le traverse.

 Au terme de leur mission de 10 jours ce samedi en Centrafrique, la mission du Fonds Monétaire Internationale conduite par Edouard Martins a été reçue par le Président de la République Faustin Archange Touadera pour présenter les conclusions de leur séjour dans le pays.

 

 

 

 

 

 

 

Le Tchad reste éligible aux avantages de l’AGOA en 2019 (officiel)

Le Tchad reste éligible aux avantages de l’AGOA pour l’année 2019, a annoncé, samedi, le ministère de la Justice dans un communiqué dont APA a obtenu copie.« Dans le cadre de la promotion du commerce et des investissements entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays d’Afrique sub-sahariens, le Gouvernement américain vient de déterminer que le Tchad reste éligible aux avantages de l’AGOA au cours de l’année 2019 », a notamment relevé le ministère de la Justice dans son communiqué.

Le document mentionne que lors de l’examen de l’admissibilité du Tchad à l’AGOA de cette année, le gouvernement américain a pris note « des progrès constants accomplis dans la promotion dune économie de marché grâce à l’amélioration de l’enregistrement des entreprises qui est facilitée par l’agence National pour l’investissement et les Exportations (ANIE) ».

Selon notre source, le gouvernement américain apprécie les efforts du Tchad dans la lutte contre la traite des personnes, notamment « l’ordonnance interdisant la traite des personnes qui aligne les sanctions aux trafiquants d’enfants sur les normes internationales, criminalisant toutes les formes de travail forcé et de traite à des fins sexuelles, en mettant en œuvre une procédure d’identification et de renvoi des victimes de traite des personnes mais aussi et surtout la création dune Commission Nationale de Lutte contre la Traite ».

Le communiqué conclut, toutefois, que le gouvernement américain recommande au Tchad de redoubler d’efforts dans le respect des droits humains en général et sur la traite des personnes en particulier.

La croissance du Cameroun devrait se situer à 4,2 % en 2019 (FMI)

Les perspectives économiques du Cameroun demeurent favorables à moyen terme, la croissance devant progressivement augmenter à 4,2% en 2019 contre 4% l’année d’avant, ont conclu les services du Fonds monétaire international (FMI) au terme de leur 4ème revue du programme appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).L’institution financière fonde son optimisme sur l’accroissement projetée de la production de pétrole, l’achèvement des projets liés à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2021, mais également la mise en exploitation de grands projets d’infrastructures dans les secteurs de l’énergie et du transport, devant porter la croissance du produit intérieur brut (PIB) à moyen terme à environ 5-5½ %.

De même, la consolidation budgétaire, sur la période 2019–2021 ainsi que le renforcement du rapatriement des devises, favoriseront la reconstitution des réserves de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) alors que des réformes structurelles, visant à accroître l’efficience de l’investissement, à réduire les passifs conditionnels des entreprises publiques et à favoriser le développement du secteur privé, contribueront à améliorer les perspectives de croissance à terme.

Selon le FMI, dont les experts ont séjourné au Cameroun du 23 avril au 3 mai, l’inflation demeure faible, mais est orientée à la hausse soit 0,8% en 2017 à 2,3% en mars 2019 (sur un an), en raison principalement de l’augmentation des prix de l’alimentation et avec des variations considérables, selon les régions.

Jugeant l’exécution du budget en 2018 «globalement conforme au programme», l’institution financière de Bretton Woods constate aussi que les recettes et les dépenses, principalement l’investissement public, ont été plus élevées que prévu.

Ainsi, en dépit d’un financement considérable, les dépôts nets de l’État à la BEAC ont diminué de 0,5% du PIB, les autorités ayant effectué des paiements élevés au dernier trimestre pour des ordres de paiement non exécutés, remontant à des exercices précédents.

S’agissant des réformes structurelles, le FMI constate qu’elles avancent, «même si les progrès ont été plus lents en ce qui concerne des repères structurels déjà retardés dans le secteur financier».

La mission affirme être parvenue à un accord avec les autorités camerounaises, sur les mesures économiques et financières pouvant favoriser l’approbation de la 4ème revue de leur programme sur 3 ans (2017-2019) au titre de la FEC, permettant ainsi de procéder à un 5ème décaissement de l’ordre de 45 milliards FCFA sur un total de 396 milliards FCFA, dont 245 milliards FCFA ont été déboursés par le FMI à ce jour.

Hausse du prix de cacao au Cameroun

Le prix de cacao est reparti à la hausse au Cameroun où le kilogramme se négocie actuellement à 1200 FCFA contre une moyenne de 1100 FCFA au mois d’avril, selon les données compilées obtenues samedi auprès du Système d’information des filières (SIF).Il s’agit là d’une augmentation successive des cours de cacao depuis deux mois, après une moyenne de 1050 FCFA le kilogramme au mois de mars.

Depuis cette semaine, l’on note une augmentation moyenne de 100 FCFA le prix du kilogramme dans les principaux bassins de production du pays, une tendance qui pourrait se confirmer dans les prochains jours explique-t-on « avec plus de bonnes affaires encore pour les producteurs ».

Selon des vérificateurs déployés sur le terrain par l’Office national du cacao et du café (ONCC) au regard du regain d’activité, « il n’est pas exclu que d’ici mi-mai, que le kilogramme de cacao atteigne 1300 FCFA dans certains bassins de production ».

Il s’agit notamment des régions du Centre, du Littoral et du Sud où « l’activité se porte bien actuellement », d’autant que la baisse de la pluviométrie depuis quelque temps favorise le déploiement des acheteurs dans les zones de production.

Même si l’on est encore loin du prix de kilogramme à 1500 FCFA comme il y a trois ans, cette embellie pourrait durer jusqu’à la fin de la campagne cacaoyère 2018/2019 dans deux mois, non seulement à cause de la baisse des précipitations, mais aussi avec l’inauguration la semaine dernière d’une nouvelle usine de transformation de cacao dans la localité de Kekem (Ouest) d’une capacité de 32 000 tonnes par an.

Par ailleurs, la situation sociopolitique tendue dans la région du Sud-ouest qui constitue le principal bassin de production de cacao du pays, favoriserait cette hausse du prix de cacao dans les autres régions.

Les nouvelles règles phytosanitaires de l’UE sur la mangue applicables en septembre

La nouvelle directive de l’Union européenne (UE) sur les importations de mangues sera appliquée à partir du 1er septembre 2019, annonce l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX).Le Comité de liaison Europe Afrique Caraïbes Pacifiques (COLEACP), une organisation de la société civile dont l’objet principal est de soutenir le développement d’une agriculture et d’une agro-industrie durables et compétitives  avait envoyé le 8 mars dernier un bulletin d’information sur ces nouvelles règles de l’UE concernant l’importation de mangues. Celles-ci avaient été introduites en réponse au nombre élevé d’interceptions d’importations de mangues dues à la présence de mouches des fruits (Tephritidae non européennes).

Selon l’ASEPEX, c’est le 21 mars 2019 que ces nouvelles règles ont été officiellement adoptées en tant que directive d’application de la Commission (UE) 2019/523, modifiant les annexes I à V de la directive phytosanitaire 2000/29/CE.

La nouvelle directive est entrée en vigueur le 31 mars et sera appliquée à partir du 1er septembre 2019.  « Afin d’assurer la continuité des exportations de mangues pendant la saison 2020, des mesures doivent être prises dès maintenant par les producteurs, les exportateurs et les Organisations Nationales pour la Protection des Végétaux (ONPV) concernées », a averti l’ASEPEX.

Selon toujours cette structure sénégalaise, dans le cadre de ses programmes Fit for Market (FFM) et Fit for Market SPS (FFM SPS), le COLEACP sera disponible pour aider les ONPV et le secteur de la mangue dans chaque pays à préparer les dossiers qui seront exigés. Le COLEACP est également disponible pour collaborer avec le secteur de la mangue et les autorités nationales pour mettre en place les actions correspondantes qui seront nécessaires.

La filière mangues est très porteuse au Sénégal. Selon les données du ministère sénégalais de l’agriculture et de l’équipement rural, en 2018, les exportations de ce fruit se sont établies à 18 395 tonnes contre 17 168 tonnes en 2017, soit une progression de 7,14%.

Sénégal : hausse de 81,5 kg de la production d’or en février

La production d’or brut du Sénégal au terme du mois de février 2019 a connu une augmentation de 81,5 kg comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies vendredi par les sociétés aurifères.Le cumul de cette production s’est établi à 695,60 kg contre 614,10 kg en février 2018, soit une baisse de 13,27% en valeur relative.

En variation mensuelle, la tendance haussière notée depuis le mois de novembre 2018 a été rompue. En effet, de 451 kg en novembre 2018, la production d’or est passée à 587,50 kg en décembre 2018 et 711 kg en janvier 2019 avant de se replier à 695,60 kg durant la période sous revue.

Lancement du recensement général des entreprises au Congo

Une opération de recensement général des entreprises du Congo a été lancée, vendredi à Brazzaville, en vue de permettre à l’Etat de disposer d’une base de données mises sur les sociétés évoluant dans le pays.Selon la ministre du Plan et de la Statistique, Olga Ghislaine Ebouka Babakas, « cette investigation statistique, longue et coûteuse, la première du genre, consiste à recueillir des informations de toutes les unités économiques sur l’ensemble du territoire. Elle produira un système intégré de statistiques d’entreprises ».

« Il s’agit, a-t-elle expliqué, d’un répertoire de référence devant servir de base de sondage aux enquêtes d’entreprises, permettant ainsi d’actualiser et d’élaborer les indicateurs structurels et conjoncturels pour une meilleure prise de décision ».

 Le recensement vise aussi à identifier les branches d’activités porteuses de l’économie, à suivre et à évaluer les mesures d’accompagnement de l’entrepreneuriat sur les incitations économiques, les zones économiques, pour promouvoir la diversification de l’économie.

Les pouvoirs publics pourront à terme mieux orienter les politiques de promotion des entreprises. Pour leur part, les opérateurs économiques sauront guider leurs décisions d’investissements et d’identification des partenaires.

Cette opération concerne les unités économiques exerçant dans un local ou site aménagé, tenant ou non une comptabilité quelle que soit leur taille (boutique, salon de coiffure, atelier de couture, garage auto et moto, dépôt de planches, etc.), les établissements publics exerçant une activité marchande, les coopératives, les groupements d’intérêt économique ainsi que les associations qui exercent formellement une activité.

C’est depuis 2016 que l’Institut national de la statistique avait commencé, dans le cadre de ses activités ponctuelles, les travaux préparatoires à ce recensement, à travers l’élaboration des documents méthodologiques et des outils de collecte des données.

Cette opération  se réalise grâce à l’appui de la Banque mondiale à travers le Projet de renforcement des capacités en statistique.

Inauguration à N’Djaména d’une usine de production de farine

Une usine de production de farine de maïs a été inaugurée, vendredi, par le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, dans la zone industrielle du quartier Farcha, située au premier arrondissement de N’Djaména.Construite par une société chinoise d’un coût de 3 milliards f cfa, l’usine a une capacité de 120 tonnes de maïs par jour, soit 60 000 tonnes par an, avec d’autres installations auxiliaires. Les sacs de 25 kilo, 10 kilo et 1 kilo sont vendus, respectivement à 7 200  f cfa, 3 400 f cfa et 360 f cfa à la sortie d’usine.

Coupant le ruban marquant l’inauguration de l’usine, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, tout en se félicitant de la construction de cette usine, a déclaré que la souffrance des ménages sera soulagée.

« Il est important d’implanter une usine qui transforme les produits tchadiens. La première usine de production de farine appelée Les Grands moulins du Tchad (GMT) s’est arrêtée pendant plusieurs années à cause de la guerre civile au Tchad. La nouvelle usine transforme un produit, le maïs, qui est produit localement et beaucoup consommé par les tchadiens », a souligné le chef de l’Etat tchadien.

Il a encouragé les promoteurs chinois de l’usine à aller de l’avant en continuant à investir au Tchad avant d’appeler les opérateurs économiques tchadiens à suivre cet exemple et développer l’agro-alimentaire.

Le président tchadien a souhaité qu’avec cette usine et l’initiative des opérateurs économiques tchadiens de réduire de 15% les produits de première nécessité, la cherté de vie soit un mauvais souvenir.

Le PDG de l’entreprise chinoise CPL Transformations, Li Jang Joung a souligné que l’usine va créer 80 emplois directs destinés aux jeunes tchadiens.

M. Li Jang Joung a déclaré que « la farine de maïs de la marque YES est positionnée à haute qualité et à un prix bas ». « L’objectif, a-t-il dit, est de permettre à chaque tchadien de consommer de la farine de maïs propre et sans grains de sables ».

Les acteurs du tourisme ivoirien en séminaire pour s’approprier le plan «Sublime Côte d’Ivoire»

Le Fonds du développement touristique (FDT) en Côte d’Ivoire a organisé, vendredi à Abidjan, un séminaire qui a regroupé les différents acteurs de la chaîne du tourisme pour s’approprier le plan de développement «Sublime Côte d’Ivoire» en vue de booster le secteur.« Il s’agit de montrer à travers ce document que le tourisme peut contribuer à l’accroissement du Produit intérieur Brut (PIB), a un bassin d’employabilité pour le développement du pays », a expliqué le Directeur de cabinet du ministère du tourisme et des loisirs,  Germain N’Dri Aphing Kouassi.

 Pour lui,  la formation occupe une place fondamentale dans le développement du secteur touristique.

«Nous voulons mener une activité touristique  durable et soutenue », a insisté le Directeur de cabinet, notant que la formation est l’une des priorités de son département ministériel. « Pour avoir des opérateurs efficaces qualifiés, il faut qu’ils soient formés », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, M. Kouassi  a rappelé que le ministère  compte axer ce développement autour de 9 projets phares de « Sublime Côte d’Ivoire » qui seront mis en œuvre dans le cadre du développement du secteur.

Ces projets concernent le plan aérien, les infrastructures, le foncier, la sécurisation, les soins, la formation, le financement et la remise à niveau des compétences du ministère.

Le Président du comité de gestion du Fonds développement du touristique (FDT), Marcel N’Guettia Kouadio, a quant à lui,  soutenu que le développement de ce secteur vital, passe par la promotion du tourisme domestique.

 «Le tourisme ivoirien est dominé par le tourisme sous régional. Le tourisme domestique doit prendre un envol pour accroître cette capacité », a-t-il estimé.

Le continent africain a généré environ 38 milliards de dollars US du tourisme international en 2018, soit 3% des recettes touristiques mondiales. En 2017, l’Afrique a enregistré près de 63 millions d’arrivées de touristes internationaux, soit 5% du total des flux mondiaux.

L’industrie du tourisme est reconnue aujourd’hui comme le leader des services marchands dans le monde. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, elle génère plus de 1.159 milliards de dollars US de recettes, soit 9% du PIB mondial du secteur des services et plus de 1,1 milliard de voyageurs.

En Côte d’Ivoire, le volume touristique total en 2016, s’est chiffré à 2 millions de personnes. Le pays est parmi les 3 premiers  en Afrique en termes de  tourisme d’affaires. Le plan sublime Côte d’Ivoire va nécessiter  un investissement de 3 200 milliards de FCFA.

L’Afrique peut aider à booster de l’économie mondiale (économiste)

L’Afrique, à travers les multiples opportunités et les arguments positifs importants qu’elle a à faire valoir, peut contribuer à la résolution des problèmes de la faible croissance et du chômage élevé au plan mondial ainsi que des déséquilibres macroéconomiques, a fait savoir, vendredi à Dakar, l’économiste sénégalais, Pr Chérif Salif Sy.« Vu la dynamique actuelle de la croissance du continent et de l’état de l’économie mondiale, c’est le moment pour l’Afrique d’utiliser les ressources considérables dont elle dispose et qui ne sont pas encore exploitées et de libérer son potentiel de croissance pour devenir une locomotive de la croissance mondiale et du rééquilibrage mondial », a notamment dit M. Sy.

Il s’exprimait à l’occasion de l’atelier de socialisation du projet « Renforcement du rôle et de la place des sociétés civiles du sud dans la mise en œuvre d’un agenda 2030 transformateur ».

Pour y arriver, il faudrait, selon l’économiste de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), « un renversement de l’extractivisme du capitalisme, c’est-à-dire le pillage des ressources du continent par les grandes puissances occidentales, pour plus d’inclusivité ». Parce que, d’après Chérif Salif Sy, « il faut que la croissance serve fondamentalement aux pays » où elle se crée.

Il a, par ailleurs, fustigé le refus des institutions financières de Breton Woods « de perdre le contrôle sur nos pays » alors que leur assistance consacrée notamment aux décennies de l’eau, de l’environnement et de l’industrialisation s’est traduite par des échecs.

« Arrêtez de vouloir contrôler les pays et déterminer leurs politiques et accompagner les +plutôt+ avec intelligence dans les programmes que ces pays auront définis par eux-mêmes », a suggéré le professeur Chérif Salif Sy.

Maroc : Appel à une révision « globale » et « profonde » du système fiscal

Le Chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani a appelé, vendredi à Skhirat (région de Rabat) à une révision « globale » et « profonde » du système fiscal marocain en vue de le rendre plus équitable et plus juste.« Les modifications continues du système au fil des années, intervenues en particulier lors de l’élaboration de la loi des finances pour faire face à certains besoins urgents, ont engendré une absence d’harmonie entre les différentes dispositions fiscales. D’où la nécessité d’une révision globale, profonde et bien réfléchie de ce système », a dit le Chef de gouvernement à l’ouverture des 3èmes Assises nationales sur la Fiscalité, placées sous le thème de « l’Équité fiscale ». 

Pour lui, il existe une prise de conscience commune prônant l’importance du système fiscal en tant que moteur de l’économie et du développement qui contribue à la création de la richesse.

Dans ce sens, M. El Otmani a estimé que le système fiscal marocain devrait être plus équitable et juste, faisant remarquer que le thème de ces assises est en ligne avec l’ambition d’adopter une approche sociale et économique inclusive et une stratégie visant l’adaptation avec le dynamisme que connaît le Royaume en vue de réaliser l’équité fiscale souhaitée. 

Il s’est en outre s’est félicité du processus de concertation et d’échange constructif entre les différentes parties prenantes (partis politiques, syndicats, professionnels, CGEM, société civile, etc) pour contribuer au succès des travaux de ces assises qui constituent l’occasion propice de mener un dialogue national transparent et ouvert sur l’un des sujets prioritaires du Royaume.

Ces acteurs ont fait part de leurs avis sur le système fiscal actuel et ont proposé leurs recommandations sous forme de notes envoyées au comité scientifique de ces Assises, a-t-il fait rappelé.

De son côté, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun a affirmé que des recommandations qui se dégageront durant ces deux journées,  « un pacte fiscal, social, inclusif et durable devra être conclu ».

Selon l’argentier du Royaume, ce pacte « devra privilégier l’intérêt national aux intérêts catégoriels, et tenir compte des exigences du moment ainsi que de la nécessité de bâtir un système fiscal juste et équitable au service du développement de notre pays ».

C’est dans cet esprit collectif, et fédérateur que nous allons réussir ensemble et reformer notre système fiscal, a-t-il poursuivi, faisant savoir que ce système sera construit progressivement sur une période de cinq années à partir de la prochaine loi de finances.

Le ministre a relevé que 50% des recettes des 3 impôts réunis (Impôt sur le Revenu, Impôt sur les Sociétés et TVA) proviennent uniquement de 140 entreprises.

A l’évidence, cette situation est en contradiction avec le principe d’équité fiscale et devrait être changée en mettant en œuvre, dans les faits, la règle qui stipule qu’à revenus égaux, impositions égales, a-t-il insisté.

Selon lui, ces constats soulignent la nécessité d’œuvrer pour une contribution « juste et équitable des professions libérales et du grand commerce en particulier par un élargissement de l’assiette ».

Les 3èmes Assises nationales sur la Fiscalité, qui se tiennent jusqu’à samedi, s’inscrivent dans le sillage des réflexions menées en vue de la conception d’un nouveau modèle de développement plus inclusif et dynamique sur les plans économique, social, territorial et environnemental. 

Ces assises sont également dictées par la volonté de définir, dans le cadre d’une réflexion collective et concertée, les contours d’un nouveau système fiscal national, plus équitable, performant, compétitif et intégrant les principes universels de bonne gouvernance. 

À l’issue de cet événement, un projet de loi-cadre portant programmation des différentes étapes de la réforme du système fiscal national sera élaboré. 

Restructuration de la dette du Congo envers la Chine

Le gouvernement congolais a annoncé avoir signé, avec la République populaire de Chine, un accord portant sur la restructuration de sa dette estimée à plus de 5000 milliards F CFA.« Cet accord a été paraphé le 29 avril dernier par Calixte Nganongo, ministre congolais des Finances et du Budget et Peng Hao, chef de département du Crédit souverain d’EximBank, lors de la visite de travail d’une délégation du gouvernement congolais en Chine », informe le communiqué du Conseil des ministres qui s’est réuni hier jeudi à Brazzaville.

Restructurer sa dette est une opération consistant à regrouper tous ses crédits en un seul afin de n’avoir plus qu’à rembourser un unique prêt dont les mensualités sont plus faibles.

Selon M. Nganongo, « la signature de cet accord déterminant est la résultante de deux ans de négociations avec les partenaires financiers, techniques et politiques chinois. Il augure des perspectives intéressantes quant à la suite des négociations avec les partenaires techniques et financiers notamment le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ».

La dette congolaise envers la Chine faisait partie des obstacles qui empêchent le Congo de conclure un accord économique avec le FMI.

Outre la signature de cet accord, la délégation congolaise a échangé avec les autorités chinoises dont Cai Xu Hong, le vice-ministre des Finances et Zhang Xunuang, le président de la China Development Bank (CDB) sur les préparatifs du Forum investir en Afrique dont la cinquième édition se tiendra à Brazzaville, du 10 au 12 septembre 2019.

Dans le cadre des préparatifs de ce forum, les deux parties ont convenu de la venue à Brazzaville d’une mission de la Banque de développement de la Chine dans la première quinzaine du mois de mai.

Le Congo et la Chine ont aussi décidé de l’organisation d’une journée d’information au profit des investisseurs chinois. Cette rencontre se tiendra en marge de la réunion des coordonnateurs du Forum de coopération sino-africaine prévu en juin 2019 à Beijing (Chine).

Cameroun : vers un décaissement de 45 milliards FCFA par le FMI

Le Cameroun va bénéficier d’un financement de 45 milliards de FCFA auprès du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la réalisation du programme économique et financier adossé sur la Facilité élargie du crédit (FEC), a-t-on appris vendredi au terme de la quatrième revue du FMI.« Nous avons eu des discussions pendant la mission. Il y a eu des échanges cordiaux et francs. La conclusion, c’est que la performance au titre du programme reste satisfaisante. On a rempli pratiquement tous les critères du programme pour la performance au titre de 2018 et il y aura des mesures correctives », a indiqué le chef de mission du FMI, Corine Delechat.

Selon elle, la performance au titre du programme continue de s’améliorer par rapport aux revues précédentes. «On continue à observer un progrès au niveau de la transparence et de la discipline dans l’exécution du budget. Il existe encore certaines procédures de dépenses exceptionnelles qui enlèvent un peu ces transparence et visibilité, mais je pense que cela s’accordera avec la diminution progressive de ces procédures », a-t-elle assuré.

Ce nouveau financement portera à près de 300 milliards de FCFA l’enveloppe déjà décaissée par l’institution de Breton Wood, dans le cadre de la FEC qui couvre une période triennale (2017-2019).

Ce programme économique et financier de près de 400 milliards de FCFA doit permettre à l’économie camerounaise de faire face à une conjoncture économique difficile.

Gabon : le ministre du Pétrole dément la liquidation de deux sociétés d’Etat

Le ministre gabonais du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangi Ambouroue a formellement démenti l’information selon laquelle la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et la Gabon Oil Company (GOC) sont en phase de liquidation.Cité par un communiqué dont APA a reçu copie jeudi soir, Pascal Houangi Ambouroue a martelé que  « les rumeurs de la supposée liquidation de la GOC et de la Sogara ne relèvent pas du cahier de charges du FMI. Autrement dit, ces allégations constituent tout simplement de l’intox relayée sur les réseaux sociaux ».

Véhiculées pas les réseaux sociaux et certains médias en ligne gabonais, les rumeurs sont parties d’un récent séjour dans le pays d’une mission effectuée du Fonds monétaire international (FMI) pour répandre l’information selon laquelle ordre aurait été donné au gouvernement de liquider  la Sogara et la GOC, deux entreprises d’Etat.

En réponse, M. Ambouroue a déclaré : « le FMI n’a pas vocation à se substituer à un Etat mais à l’accompagner pour le développement inclusif par des politiques porteuses de croissance ».

Les litiges commerciaux portés devant le Tribunal de commerce d’Abidjan en hausse

Les litiges commerciaux portés devant le Tribunal de commerce d’Abidjan sont en hausse, passant de 2 180 dossiers en 2013 à 4 463 en 2018, a appris APA jeudi de source officielle.Selon les statistiques des activités de cette institution judiciaire sur la période 2013-2018 présentées jeudi à Abidjan par le juge Zunon André Alexandre, l’un des magistrats de cette juridiction, une forte progression des conflits est observée de 2013 à 2015 (de 2180 à 4925) et une stabilisation pour atteindre 4609 en 2017 et 4463 en 2018.

En ce qui concerne les décisions rendues par le Tribunal de commerce sur la même période, le rapport d’activités indique 1884 décisions rendues en 2013, 3366 en 2014, 4833 en 2015, 4917 en 2016, 5050 en 2017 et enfin 1351 décisions rendues en 2018.

« Il s’agit des données relatives à l’activité judiciaire du Tribunal de commerce de 2013 à 2018. Ces statistiques visent à évaluer l’efficacité du Tribunal de commerce », a expliqué le magistrat.

Selon lui, l’augmentation des litiges commerciaux témoigne du dynamisme du monde des affaires. Quant au délai moyen de traitement des dossiers, il est passé de  40 jours en 2013 à 42 jours en 2018.

 Poursuivant, M. Zunon a formulé plusieurs recommandations en vue d’améliorer davantage les performances du Tribunal de commerce d’Abidjan. Il a notamment plaidé pour la relocalisation de cette institution judiciaire dans des « locaux plus appropriée », le renforcement des capacités du Tribunal et l’augmentation des sources de motivation du personnel.

Pour sa part, M. Hervé Kouassi qui représentait le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) à cette rencontre, a estimé que la publication de ces données statistiques  « va améliorer l’indice de la qualité des procédures judiciaires ».

« C’est une avancée notable, c’est une bonne pratique de restituer au public ses performances car c’est un gage de transparence », a ajouté M. Kouassi, avant de réaffirmer la disponibilité du CEPICI à soutenir cette juridiction pour qu’elle soit encore plus performante. Créé en 2012, le Tribunal de commerce d’Abidjan, tranche notamment les litiges commerciaux.

7 584 pirogues de pêche recensées en Guinée (ministre)

Au total, 7 584 pirogues de pêche et 17 156 pêcheurs artisanaux ont été recensés en Guinée, a affirmé jeudi à Conakry, le ministre des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime, Frédéric Loua.« Cette pêche artisanale est exercée dans 190 débarcadères, repartis le long du littoral. D’après le dernier recensement, le parc piroguier compte 7 584 unités, parmi lesquelles 5 893 ont été immatriculées », a expliqué le ministre à l’ouverture de l’atelier de renforcement de capacité des femmes de la Confédération Africaine des Organisations professionnelles de Pêche Artisanale (CAOPA). La rencontre a pour thème : « Valorisation et commercialisation des produits de la pêche : enjeux et défis à relever ».

A en croire le ministre des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime, Frédéric Loua, les captures annuelles de la pêche artisanale s’élèvent à 119 410 tonnes, soit plus de la moitié des captures totales de toute la pêche maritime.

« Ces produits ne sont transformés uniquement que par les femmes. C’est pourquoi, nous avons intérêt à veiller sur cette activité, à encourager les femmes et à leur donner les moyens nécessaires pour un bon travail », a-t-il souligné.

Bâtisseurs de l’économie africaine : la Directrice de la banque du Trésor de Côte d’Ivoire primée

La Directrice de la Banque du Trésor, Akissi Antonie Koffi, épouse Noël a été primée, vendredi dernier , à Abidjan , au cours de la 10e édition de la cérémonie des bâtisseurs de l’économie africaine.Selon une note d’information du Trésor, transmise à APA jeudi, citant l’initiateur de la cérémonie, Russel Lohoré , cette « 10e édition des bâtisseurs de l’économie africaine a eu pour particularité d’encourager davantage les efforts des femmes ».

« En offrant une place importante aux femmes dans le cadre de cet événement, nous entendons inciter les dirigeants africains à mettre en œuvre des initiatives de haute portée permettant une inclusion durable de la gent féminine dans l’écosystème économique » a expliqué M. Lohoré.

Pour lui,  « la Directrice de la Banque des Dépôts du Trésor Public de Côte d’Ivoire est un bel exemple de la femme qui excelle dans le top management ».

« A la tête de la Banque  depuis 2016, elle pilote la centralisation et la gestion des fonds des administrations publiques et des personnes morales de droit public ainsi que des dépôts des personnes physiques et des personnes morales de droit privé », a argumenté Russel Lohoré saluant le professionnalisme de Mme Noel.

La lauréate a, pour sa part, dédié son prix à toutes les femmes africaines « tout en les appelant à exceller dans tous leurs domaines d’activités où elles exercent pour une Afrique encore plus prospère».

« Elle a aussi exprimé sa reconnaissance au premier responsable du Trésor Public, Jacques Konan Assahoré pour la confiance placée en elle ainsi que son encadrement et ses orientations qui lui ont permis de se hisser à ce niveau », conclut le texte.

Initiée en 2006, cette manifestation dénommée « les Bâtisseurs de l’économie africaine », a pour objectif de distinguer et promouvoir les entrepreneurs, les hommes d’affaires, les chefs d’entreprise, les entreprises et institutions économiques et financières africaines les plus méritants, les meilleurs talents de la diaspora africaine ainsi que des investisseurs internationaux d’envergure.

« Entreprendre pour l’intégration économique » était le thème de cette édition.

Le tabagisme a fait perdre au Sénégal 130 milliards F CFA en 2017 (chercheur)

Le Professeur Abdoulaye Diagne, Directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) a déclaré, jeudi à Dakar, que la consommation du tabac a fait perdre au Sénégal 130 milliards F CFA en 2017.« Le tabagisme a un impact sur l’économie. Ce sont les jours de maladies dues au tabac et la perte de productivité. C’est aussi le décès de personnes qui sont en âge de travailler. Pour le cas du Sénégal, nous avons estimé qu’en 2017, les pertes s’élèvent à 130 milliards F CFA », a renseigné le Pr Abdoulaye Diagne.

Le Directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) s’exprimait à l’atelier de lancement du projet de recherche-action portant sur les « réformes de la taxe sur le tabac pour promouvoir le développement économique en Afrique de l’Ouest ».

A en croire M. Diagne, « ce projet vise à produire un certain nombre d’évidences qui permettent de mieux fonder les politiques axées sur la fiscalité » car, « il y a beaucoup d’obstacles à l’application de mesures fiscales vigoureuses permettant une hausse substantielle du prix du tabac qui découragerait sa consommation ».

Dès lors, a-t-il préconisé, « il faut investiguer ces obstacles et voir quelles sont les mesures pouvant être prises afin que les différentes politiques retenues, notamment les deux directives de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), soient appliquées de façon efficace ».

Poursuivant, le Pr Abdoulaye Diagne a fait savoir que « le tabac n’est pas du tout un produit comme les autres du fait de sa nocivité, de sa dangerosité. Actuellement, c’est le produit qui tue le plus de personnes dans le monde. Il faut cumuler les mortalités dues à plusieurs maladies pour avoir l’équivalent du nombre de personnes qui décèdent chaque année à cause du tabagisme ».

En tout cas, selon une projection de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le tabac sera, d’ici 2020, la principale cause de décès et d’incapacité sur la planète, avec plus de 10 millions de victimes par an.

Pour contrecarrer son avancée, le Docteur Hana Ross de l’Université de Cape Town (UCT, Afrique du Sud), a noté que « la taxation demeure le meilleur outil », avant de soutenir qu’« il y a des améliorations à apporter » afin qu’elle profite davantage aux Etats.

La hausse de la taxation sur le tabac va forcément se répercuter sur son coût d’acquisition. Et de l’avis du professeur Diagne, « la recherche, les faits ont montré que parmi tous les moyens de lutte contre le tabagisme, l’augmentation substantielle et continue du prix est le levier le plus efficace parce qu’à un moment donné, le consommateur est obligé de réduire sa consommation voire de l’abandonner ».

De son côté, Salifou Tiemtoré, le Directeur de l’Union douanière et de la fiscalité de la Cedeao a informé qu’« il y a un travail en cours pour parvenir à l’harmonisation des directives de la Cedeao et de l’Uemoa portant sur le tabac ».

Il a, en outre, précisé que « la grande différence entre la directive de l’Uemoa sur les produits du tabac et celle de la Cedeao réside dans l’introduction dans le texte de la Cedeao de la possibilité offerte aux Etats d’appliquer une taxation spécifique ».

Au final, M. Tiemtoré a reconnu que « la taxation seule ne suffit pas pour lutter contre le tabac ». C’est pourquoi, a-t-il indiqué, « la Cedeao travaille sur l’adoption d’une nouvelle directive sur le suivi et la traçabilité des produits du tabac. Cela permet de maîtriser la circulation des produits du tabac sur l’espace communautaire et de lutter contre la fraude ».

Le gouvernement congolais invité à stopper « la spirale de son endettement »

La coalition congolaise « Publiez ce que vous payez-Congo », une ONG de veille sur la défense des droits économiques des Congolais, a dans une note dont APA a eu copie jeudi, appelé le gouvernement à « stopper la spirale de l’endettement du Congo », l’invitant notamment à privilégier « des solutions urgentes de nature à assainir les finances ».Dans la note, « Publiez ce que vous payez-Congo » estime qu’il « est urgent pour le gouvernement congolais de prévenir et de mettre un terme au cycle actuel d’endettement ».

Pour cette coalition, « le gouvernement gagnerait (…) à se préoccuper des solutions urgentes de nature à assainir les finances et de s’assurer que la situation financière actuelle ne soit pas aggravée par un endettement supplémentaire ». Selon elle, cela ne garantirait pas « l’accès à l’électricité et à la réduction du chômage de masse ».

Par ailleurs, ladite organisation se dit préoccupée par la signature de nouveaux accords de prêt avec le gouvernement chinois. Ils concernent notamment l’accord visant à renforcer la capacité énergétique de la centrale électrique d’Imboulou (nord de Brazzaville), la construction de la centrale électrique de Sounda d’une capacité de près de 1000 MW (département du kouilou au sud du Congo), ainsi que le projet de la construction d’une zone économique.

Devant ces faits, cette coalition demande au gouvernement congolais « d’améliorer et de renforcer la transparence sur les négociations en cours entre la Chine et le Congo en vue du rééchelonnement de la dette, en ce qui concerne notamment la nature des concessions accordées par les deux parties. »

« Publiez ce que vous payez-Congo » invite également le gouvernement congolais à la publication des préfinancements pétroliers opérés ces dernières années avec, Glencore, Gunvor etc.

L’ONG justifie ces exigences par les désagréments des précédents accords signés avec la partie chinoise, notamment l’accord portant sur le partenariat stratégique entre la Chine et le Congo en 2000.

Burkina : les Journées nationales de la monétique s’ouvrent le 10 mai

La première édition des Journées nationales de la monétique est prévue les 10 et 11 mai prochains à Ouagadougou, capitale du Faso, et visera à sensibiliser les populations à l’usage des paiements électroniques, a-t-on appris jeudi auprès de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF), initiatrice de la manifestation.Selon les organisateurs, l’évènement va se dérouler sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) sous le thème : «Contribution de la monétique à l’inclusion financière».

Au menu des deux jours de rencontre, il est prévu des séminaires qui évoqueront l’état des lieux de services bancaires, des conférences et expositions de banques et de leurs partenaires.

«Il s’agira pour nous de faire le point des avancées innovantes en matière de monétique au Burkina Faso avec des experts venus de tous les pays de l’UEMOA, des représentants de la Banque centrale et d’apprécier ce qui est fait aujourd’hui en termes de transformation digitale», a indiqué le président de l’APBEF, Martial Kpakpovi Gueh-Akue, lors d’une conférence de presse.

A l’occasion, M. Gueh-Akue a expliqué que la monétique est un facteur clé de l’inclusion financière, annonçant par ailleurs l’arrivée prochaine des GAB (Guichets automatiques de banque) intelligents.

Par ailleurs, a rappelé le président de l’APBEF, son institution se fixe comme objectif d’atteindre un taux d’inclusion financière de 80% via la monétique.

C’est pourquoi, a poursuivi Martial Kpakpovi Gueh-Akue, il s’agira de rendre possibles les services bancaires via les téléphones portables, les Guichets automatiques de banque (GAB), les Terminaux de paiement électronique (TPE).

Le Burkina Faso a un taux de bancarisation de 20%, considéré comme l’un des plus importants de la sous-région.

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF) se fixe pour objectif  d’atteindre 40% de taux de bancarisation d’ici quelques années.

Présentation du LaboMobile de LafargeHolcim aux ingénieurs en travaux publics de l’INPHB

A la faveur de la 6è édition du tournoi de maracana des ingénieurs de l’Ecole nationale des ingénieurs (ENSI) de l’École nationale supérieure des Travaux Public (ENSTP- l’INPHB) dont elle est le partenaire officiel, LafargeHolcim Côte d’Ivoire a présenté ses produits dont le laboratoire itinérant d’analyse LaboMobile, rapporte un communiqué transmis, jeudi, à APA.Pour la circonstance, c’est Serge Gbotta, Directeur commercial et Logistique de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, ancien étudiant de l’ENSI (promotion 1997) qui a présenté « aux ingénieurs des travaux publics le ciment routier Cemroute, le laboratoire itinérant d’analyse LaboMobile ainsi que l’application commerciale digitale e-Bélier », des produits de l’entreprise de cimenterie LafargeHolcim.

LafargeHolcim qui poursuit ses actions en faveur de l’éducation, a réuni, mercredi 1er mai au Lycée classique d’Abidjan, à la faveur de la fête du Travail, environ 150 ingénieurs des promotions 2000 à 2019 pour « célébrer la fraternité et le travail d’équipe » au cours de ce traditionnel tournoi de maracana initié il y a 6 ans par la promotion 2012 de l’ENSI.

 « Ce tournoi est l’occasion pour les promotions sortantes de rencontrer leurs aînées dans une ambiance décontractée favorable au networking », souligne le communiqué, faisant remarquer la présence de Blanche Pango de la promotion 1988, « une des premières femmes à avoir intégré cette école ».

La 6è édition du tournoi de maracana a été remportée par l’équipe de la promotion 2014, signale-t-on.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du Ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchise Binastore.

Sénégal : légère remontée des prix de production industrielle

Les prix de production industrielle au Sénégal qui accusaient une baisse de 0,1% au mois de février, ont connu une légère remontée de 0,9% au mois de mars 2019, a appris lundi APA auprès de l’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon l’ANSD, « cet accroissement fait suite à celui des prix dans les industries alimentaires (plus 2,4%), chimiques (plus 2,0%) et mécaniques (plus 0,4%) ».

Toutefois, cette structure a relevé un repli des prix dans les industries de production d’énergie (moins 1,6%), extractives (moins 1,1%), des matériaux de construction (moins 0,5%) et textiles et du cuir (moins 0,3%).

Quant aux prix de production dans les industries du papier et du carton, ainsi que ceux des autres industries manufacturières, ils n’ont pas connu de variations sensibles durant la période sous revue.

Par rapport à ceux de mars 2018, les prix de production industrielle se sont redressés de 1,7%.

De leur coté, les prix moyens au cours des trois premiers mois de 2019 ont augmenté de 1,4%, par rapport à ceux de la période correspondante de 2018.

Eau et électricité : le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly annonce la fin des monopoles

Les discussions sur la fin des monopoles dans les secteurs de l’eau et de l’électricité ont débuté, a appris APA de source officielle sur place dans la capitale économique ivoirienne. L’annonce a été faite par le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly qui répondait à cette revendication de certains syndicats de travailleurs dans le cadre de la commémoration officielle de la fête du travail.

 Selon M. Coulibaly, « les négociations dans le cadre de la convention avec la Compagnie ivoirienne d’Electricité sont en cours », soulignant que dans le cadre de ces négociations, « la problématique de la libéralisation est  bien inscrite à l’ordre du jour des discussions en cours actuellement », a-t-il révélé.

 Pour le secteur de l’eau, dont « les négociations vont démarrer », cette préoccupation (libéralisation) «sera prise en compte », a ajouté le Premier ministre ivoirien.

En Côte d’Ivoire, l’électricité est commercialisée par la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et l’eau par la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI), deux structures issues du groupe industriel panafricain Eranove.

Le Groupe Eranove est présent en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies (SODECI, CIE, CIPREL, Awale, Smart Energy), au Sénégal (SDE) depuis 1996 et développe des projets d’infrastructures exclusifs au Mali, au Togo, au Gabon, à Madagascar et en Côte d’Ivoire. 

Avec un chiffre d’affaires de 576 millions d’euros, 437 millions de m3 d’eau potable produite, une capacité de production électrique exploitée de 1.247 MW et plus de 1.000 MW en développement, le groupe Eranove emploie plus de 9.000 collaborateurs, dont il catalyse les compétences et les savoir-faire au service de 1,9 million de clients pour l’électricité et 1,8 million pour l’eau (chiffres 2017).

Plus de 11 millions d’euros de la France à des projets hydrauliques en Mauritanie

La France a mis à la disposition de la Mauritanie une subvention de 11,85 millions d’euros destinée à lui permettre de réaliser plusieurs projets hydrauliques, a constaté APA.L’accord dans ce sens, signé mardi soir à Nouakchott par le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay, l’ambassadeur de France en Mauritanie, Robert Mollier, et le directeur de l’Agence française de développement, Lionel Youndo, permettra d’améliorer les conditions de vie des populations et de contribuer activement à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement à travers la disponibilité de l’eau potable.

L’appui français sera également utilisé pour la résorption du déficit alimentaire et de la précarité économique et sociale ainsi que le renforcement de la présence de l’Etat dans les zones ciblées par l’accès aux services de base.

Il permettra concrètement de financer des points d’eau équipés dans 74 localités abritant chacune plus d’un demi millier d’habitants.

Ce projet est le premier financé pour la Mauritanie dans le cadre du programme d’investissements prioritaires des pays membres du G5 Sahel approuvé récemment lors du sommet de Nouakchott, a souligné Ould Diay dans un mot à la cérémonie de signature.

Outre la Mauritanie, le G5 Sahel regroupe le Burkina Faso, Mali, le Niger et le Tchad.

Sénégal : baisse de 32.700 tonnes de la production de phosphates en février

La production de phosphates du Sénégal durant le mois de février 2019 a connu une baisse de 32.700 tonnes comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par les sociétés minières.Le cumul de cette production s’est établi à 132.500 tonnes contre 165.200 tonnes en février 2018, soit une baisse de 19,79% en valeur relative. Cette contreperformance est occasionnée principalement par la production de phosphates de calcium qui passe de 144.000 tonnes en février 2018 à 116.000 tonnes un an plus tard.

La production d’attapulgite a également connu une baisse, passant de 21.250 tonnes en février 2018 à 16.520 tonnes en février 2019.

Comparée au mois de janvier 2019 où elle se situait à 157.500 tonnes, la production de phosphates du Sénégal a enregistré une baisse de 15,87%.

Côte d’Ivoire: les agents du ministère du commerce dénoncent « l’insuffisance des moyens matériels»

Les deux syndicats du ministère ivoirien du Commerce dénoncent, dans une motion de protestation adressée à la tutelle et dont copie est parvenue à APA, mardi, «l’insuffisance des moyens matériels, la mauvaise gestion des ressources humaines et le non-paiement de la prime d’intéressement» aux agents.Selon les signataires de la motion, Toto Patrice, Secrétaire général du Syndicat des agents du ministère du commerce de Côte d’Ivoire (SYNAMIC-CI) et Djé Kouassi, Secrétaire général du Syndicat national des agents des Prix de Côte d’Ivoire (SYNAP-CI), « le manque criard de moyens matériels (bureaux, véhicules, appareils étalons de vérification des instruments de mesure…) est un véritable problème » au ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME).

Sur la question de la « mauvaise gestion des ressources humaines », les syndicalistes dénoncent « la vacance » de plusieurs postes de responsabilité, avec le constat de « cumul de poste par certaines personnes alors que le ministère regorge, actuellement, de cadres compétents formés en majorité à l’Ecole nationale d’administration (ENA) et auxquels s’ajoutent les cadres admis aux différents concours professionnels option : commerce », écrivent MM. Toto et Djé.

Ils font, également, remarquer « les rotations récurrentes des agents dans les directions régionales du Commerce Intérieur pendant que ceux du Commerce Extérieur et de plusieurs autres services restent inamovibles depuis des décennies » ainsi que « les mutations abusives des agents et de certains responsables syndicaux ».

Pour eux, ces situations créent un « déséquilibre social et sont source de démotivation des agents victimes d’injustices et de violation des droits syndicaux ».

Les deux syndicats s’insurgent, également, contre « la prime d’intéressement dérisoire » payée aux agents et qui « va, malheureusement, decrescendo au point où les agents ne savent plus à quoi s’en tenir » surtout qu’ils observent « un traitement inégal et inéquitable d’octroi de prime aux agents d’un même département ministériel ».

Pour toutes ces raisons, le SYNAMIC-CI et le SYNAP-CI revendiquent « l’ajustement à 1500 FCFA par point d’indice et le paiement sans délai de la prime du premier trimestre 2019 en souffrance, la signature du Décret et de l’Arrêté portant prime indiciaire aux agents, la signature urgente du Projet de profil de carrière interne adopté de façon consensuelle depuis janvier 2015 pour permettre la promotion de l’excellence et des compétences internes ».

Ils demandent, aussi, « le rétablissement dans leurs droits et la mutation des responsables syndicaux qui sont victimes d’harcèlement, d’injustices et d’abus de pouvoir » ainsi que « la reconsidération des dernières mutations ».

L’indien Jindal Steel confirme ses ambitions pour le fer camerounais de Ngovayang

Le président de l’opérateur indien de l’acier Jindal Steel Power, Hervinder Singh, se trouve actuellement au Cameroun en vue de finaliser, avec les autorités locales, le processus de mise en exploitation du gisement de fer de Ngovayang (Centre), a appris APA mardi auprès des services compétents du ministère des Finances.Avec le chef de ce département, Louis Paul Motaze, l’industriel a discuté des études de faisabilité, ainsi les impacts environnementaux du projet pour lequel le futur exploitant dispose de trois licences.

Selon des sources proches du dossier, Jindal Steel Power sollicite également des facilités à caractère administratif et fiscal, pour ce projet couvrant une superficie de 2970 kilomètres carrés et dont le potentiel n’a pas encore été estimé.

Avec Ngovayang, le Cameroun croit néanmoins détenir un gisement de classe mondiale, qui viendra s’ajouter à ceux de ceux de Mbalam (Est), Nkout et Kribi (Sud) dont les teneurs respectives sont de 3 et 2 milliards, et de 661 millions de tonnes.