Une entreprise canadienne signe un partenariat avec une startup ivoirienne de conciergerie numérique

Le consortium des professionnels africains de l’informatique (CPAI), une entreprise privée canadienne qui veut accélérer la transformation numérique de l’Afrique, a signé jeudi à Abidjan, un « partenariat stratégique» avec la startup ivoirienne «Toofacil» qui offre des services de «conciergerie numérique» à travers une application dénommée Easy, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette entreprise canadienne qui fournit à la fois aux startups un accompagnement technique et financier,  a également conclu un autre accord de partenariat avec « Incub’Ivoir», un incubateur ivoirien de startups qui ambitionne lui-aussi d’accompagner les porteurs de projets locaux.

« C’est un partenariat stratégique et une entrée de 30% dans le capital de Toofacil pour une période de cinq ans avec un accompagnement au niveau de l’organisation de cette entreprise. On va s’occuper aussi de tout ce qui est numérique, développement Web et gestion de projets.», a expliqué Mody Oury-Barry, le représentant de CPAI.

Parallèlement, a-t-il ajouté, « on va monter des dossiers de financement avec cette startup pour pouvoir faire de l’export et créer une visibilité à l’international ».

Selon M. Barry, l’accompagnement de son consortium au bénéfice des startups revêt trois volets. «Le premier volet, c’est d’être un catalyseur de la croissance des startups. Le deuxième est un volet de renforcement des capacités et le troisième est un volet de développement d’affaires à l’international», a souligné M. Barry.

 « Notre objectif, c’est de faciliter le quotidien de nos utilisateurs. Nous démocratisons les services de la conciergerie considérée autrefois comme un luxe. Et ce,  à travers l’application dénommée Easy. Nous proposons des services de pressing, de cordonnerie, de retouche de linge et de repassage à travers cette application», a fait savoir, pour sa part, Rebecca Anin, la directrice générale de «Toofacil». 

« Nous passons au bureau où à domicile pour récupérer les vêtements ou les chaussures et nous livrons en 48h contrairement aux pressings qui le font en quatre ou cinq jours. Nous ciblons les entreprises et les particuliers car avec Easy, la vie va devenir facile», a-t-elle ajouté. 

Hermann Kouassi, le président de l’incubateur « Incub’Ivoir» qui a révélé en 2017 la startup «Toofacil» à travers un concours,  a salué la signature de ces deux accords de partenariat en promettant de continuer  à accompagner les entrepreneurs locaux en Côte d’Ivoire.

RD Congo : quatre sociétés privées d’assurance agréées

La libéralisation du secteur des assurances en RD Congo est désormais effective avec l’annonce faite jeudi à Kinshasa de l’octroi de l’agrément et de l’autorisation de fonctionner à quatre sociétés privées d’assurances et à deux sociétés de courtage d’assurances par l’Autorité de régulation et de contrôle des assurances en RDC (ARCA).Le directeur général par intérim de l’ARCA, Alain Kaninda a souligné,  au cours d’une conférence de presse, qu’après plus de cinquante ans de monopole étatique, « une nouvelle ère s’ouvre pour un secteur des assurances plus dynamique et inclusif contribuant de manière effective au développement socio-économique de la RDC ».

Les quatre nouvelles sociétés d’assurances sont Activa Assurance RDC, Société financière d’assurance Congo (SFA Congo), Rwasur SA, Rawsur Life SA, tandis qu’Allied Insurance Brokers SARL (AIB) et Gras Savoye RDC ont été autorisées à fonctionner en qualité de société de courtage d’assurances.

Ces nouvelles sociétés fonctionneront concomitamment avec l’opérateur public qui est la Société nationale d’assurances (SONAS).

C’est par une loi du 17 mars 2015 portant code des assurances que la  libéralisation du secteur avait été décidée.

Baba A. Coulibaly nouveau DG de la Société nationale d’électricité du Burkina

L’ingénieur électromécanicien, Baba Ahmed Coulibaly est nommé Directeur général (DG) de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), a appris APA jeudi de source officielle.Le nouveau DG de la SONABEL, dont la nomination a été entérinée par le Conseil des ministres de mercredi dernier, remplace à ce poste François de Salle Ouédraogo qui y a passé plus de quatre ans (décembre 2014-mars 2019).

La Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) fait partie de la demi-dizaine de sociétés d’Etat burkinabè ayant un statut particulier et stratégique.

Cameroun : vers l’ouverture d’une usine de ciment de LafargeHolcim

Les Cimenteries du Cameroun (Cimencam), filiale du groupe LafargeHolcim, vont procéder mardi prochain à l’inauguration d’une nouvelle usine d’une capacité de production de 500 000 tonnes de ciment par an à Nomayos, au centre du pays, a appris APA jeudi de sources internes de ladite société.Ce nouveau centre de production de ciment, d’un coût global de 28 milliards F CFA, permettra à LafargeHolcim de porter sa capacité de production dans le pays à 2,1 millions de tonnes par an.

L’usine de Nomayos est la troisième de Cimencam au Cameroun après celle de Douala qui a une capacité de 1,3 million de tonnes et celle de Figuil (nord) d’où sortent 300 000 tonnes de ciment par an.

Ce projet de LafargeHolcim a bénéficié des dispositions d’une loi de 2013 qui favorise l’investissement privé au Cameroun et octroie d’importantes exonérations fiscales et douanières pour une une durée comprise entre cinq et dix ans.

La cérémonie d’inauguration de la nouvelle usine de ciment de Nomayos sera présidée par Premier ministre camerounais, Joseph Dion Nguté.

Le Made in Morocco, un « canevas » vers le Made in Africa (ambassadeur)

Le salon « Made in Morocco », dont la quatrième édition (28 au 31 mars) a été ouverte jeudi à Dakar, s’inscrit « dans un canevas global » dont l’objectif est « d’aller ensemble vers la conquête d’autres marchés » à travers l’esprit « Made in Africa », a déclaré l’ambassadeur du Royaume chérifien au Sénégal, Taleb Barrada.« L’esprit de ce +Made in Morocco+ est encourageant puisqu’il s’insère dans un canevas global qui est le +Made in Africa+ pour aller ensemble vers la conquête d’autres marchés extérieurs au continent », a dit le diplomate, présidant à la Place du Souvenir et du Patrimoine africain l’ouverture de ce salon auquel exposent une quarantaine de Marocains issus d’une dizaine de secteurs d’activités.

Ainsi pour M. Barrada, cet esprit pourrait se traduire au niveau continental « peut-être à travers le savoir-faire africain qui est en développement, (mais en créant) aussi de grands ensembles économiques qui pourraient négocier ailleurs dans une position de force ».

Félicitant les organisateurs de ce salon, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal a indiqué que le Made in Morocco « permet non seulement de renforcer l’intégration régionale mais de raffermir aussi cette coopération sud-sud appelée de leur vœu, au plus haut niveau, par nos chefs d’Etats », le Roi Mohamed VI et le président Macky Sall.

Made in Morocco, organisé par GA Concept en collaboration avec Inside Com, est une « vitrine exceptionnelle » de l’expertise et du savoir-faire marocains, se positionnant parallèlement comme le « bras armé de la coopération économique du Maroc en Afrique », soulignent les organisateurs.

Parmi la quarantaine d’exposants qui exposent depuis ce matin, on en retrouve une dizaine issue de secteurs d’activités tels que l’Agroalimentaire, l’Immobilier et BTP, le Textile, la Maroquinerie, l’IT, le Transport et Logistique, la Banque et les Assurances, ….

Ainsi, le président du Club des investisseurs marocains au Sénégal, Mohamed Lahlou, s’est dit « surpris par la qualité des exposants, parce qu’il y a certains secteurs qui sont innovants et des secteurs qui peuvent apporter énormément de choses pour l’Afrique ».

« Je suis vraiment très honoré d’être Marocain parmi les Marocains exposants ici dans ce salon. Parce qu’il y a beaucoup de technologies et de choses que nous-mêmes on ignorait qu’elles existaient au Maroc », s’est-il réjoui.

Grève des agents des régies financières: une perte de 8 milliards f cfa pour l’Etat gabonais

La grève des agents des régies financières et du ministère du pétrole entamée, jeudi dernier, a occasionné une perte sèche de 8 milliards de FCFA à l’Etat gabonais, a affirmé lundi, le président du Syndicat Mega, Judicaël Mbadinga Bissagou, par ailleurs porte-parole du M 23 (coalition des syndicats des régies financières), au terme de la dernière journée de ce mouvement d’humeur.Depuis vendredi, les agents grévistes des régies financières ont organisé un blocus du port Owendo. Aucun conteneur ne pouvait entrer ni sortir du port.
 
Selon M. Mbadinga Bissagou, cette grève d’avertissement a été déclenchée suite à la non application par le ministre du Budget des résultats d’une précédente négociation. Les syndicats M 23 accusent le ministre du Budget de semer la discorde au sein des partenaires sociaux.
 
« Le ministre Fidèle Otandault au lieu simplement d’appliquer les résolutions issues des précédentes négociations portant sur des audits de personnels et des primes, a préféré nous demander d’affiner ces résultats pourtant validés. Nous lui avons opposé une fin de non-recevoir », a expliqué M. Mbadinga Bissagou, affirmant que deux leaders syndicaux de leur coalition se sont désolidarisés pour travailler avec le ministre du Budget.
 
Il a par ailleurs annoncé que les travaux menés par le ministère de tutelle et les deux dissidents ont été suspendus sur ordre du Premier ministre, Julien Nkoghé Bekalé qui a repris le dossier en main.
 
« Le Premier ministre ouvrira les négociations jeudi prochain avec l’ensemble des partenaires sociaux. Nous sommes disposés à prendre part à cette rencontre », a déclaré Mbadinga Bissagou.
 

20 millions de dollars mobilisés en faveur de l’emploi des jeunes (ministre)

Selon Mouctar Diallo, ministre guinéen de la jeunesse, le gouvernement a obtenu 20 millions de dollars auprès de la Banque mondiale en faveur de l’emploi des jeunes en Guinée Conakry.« Le Projet Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes (BOCEJ), où le Gouvernement s’est engagé auprès de la Banque Mondiale sur un accord inédit dans notre pays en faveur des jeunes, à hauteur de 20 millions de dollars, a permis de structurer les efforts sur notre politique d’emploi des jeunes auprès des  structures de formation », a-t-il indiqué ce lundi au cours d’une conférence de presse qu’il a animé sur le bilan des 8 dernières année de son département.

Pour Mouctar Diallo, ce fonds a permis, à ce jour, d’appuyer 15 institutions d’enseignement publiques et privées pour un coût global de 5 700 000 dollars pour permettre une remontée en excellence, « car une formation inadaptée aux besoins du marché du travail constitue une des principales difficultés d’insertion des jeunes dans la vie active » a-t-il expliqué.

 

Cameroun : fusion entre la COSUMAF et la CMF

La fusion entre la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun et celle de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) est effective dès ce lundi, sous la coordination de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), a-t-on appris auprès de la Banque centrale.Les deux organismes de régulation se mettent ensemble conformément à la décision des chefs d’Etat de la CEMAC lors de leur sommet, le 31 octobre 2017 à Ndjamena au Tchad.

Cette fusion qui reconnaît la COSUMAF comme unique régulateur dans la sous-région précède la fusion de la Bourse nationale des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) et la bourse nationale des valeurs mobilières du Cameroun, la Douala stock exchange (DSX) qui doit intervenir au plus tard le 30 juin prochain.

Conformément à la décision des chefs d’Etat, le régulateur sera basé à Libreville, au Gabon, tandis que la direction opérationnelle de la bourse sera basée à Douala, au Cameroun.

L’acte additionnel de la CEMAC relatif à l’intégration des marchés définissait aussi la structuration du marché financier de l’Afrique centrale, qui regroupait donc trois principales institutions.

Le processus est déjà assez avancé, indique-t-on, et l’on espère un marché sous-régional assez dynamique à l’exemple de l’élan imprimé l’année dernière par la CMF

 son bilan en fin d’année dernière, l’organe avait souhaité que « l’élan imprimé au marché financier du Cameroun depuis 2016 profite au nouveau régulateur régional. Cette dynamique devrait ainsi s’étendre à l’ensemble des marchés des Etats de la CEMAC, pour en faire la place de référence qu’elle mérite en Afrique ».

Il faut dire que le marché financier du Cameroun est dans le top 20 des marchés financiers en Afrique. En 2018 seulement, les émissions obligataires, les placements et les appels publics à l’épargne avaient été particulièrement sollicités, avec une mobilisation de 256 milliards levés sur le marché des capitaux hors émissions du trésor via le marché monétaire de la Banque des Etats d’Afrique centrale.

Sénégal : 245.230 onces d’or produits en 2018

La production aurifère du Sénégal au terme de l’année 2018 s’est établi à 245.230 onces, selon les données de la Compagnie minière Téranga Gold Corporation.Par rapport à son niveau de 2017 (233.266 onces d’or), cette production aurifère s’est accrue de 5,12%.
Depuis 2015, la production aurifère est en constante hausse, passant de 182.283 onces à 216.412 onces en 2016, puis 233.266 onces en 2016 et 245230 onces un an plus tard.
 
Selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) l’ embellie notée en 2018 est la résultante d’une combinaison de facteurs. « L’exploitation a porté sur des sites à forte teneur, dans un contexte de hausse de la demande mondiale », avance cette structure. Ainsi, le dernier rapport du World Gold Council (WGC), cette demande a progressé de 4% en 2018, dopée par la forte hausse des achats des banques centrales (plus 74%), au regard des tensions géopolitiques accrues, de la volatilité des marchés financiers et des craintes de ralentissement de la croissance du PIB mondial
 
En perspectives, avec une capacité de traitement de l’usine dépassant à nouveau les 4 millions de tonnes de minerai par an, les exploitants au Sénégal escomptent un avenir plus radieux et une croissance plus soutenue en 2019 compte tenu de leurs ambitions d’étendre la production sur une ceinture aurifère plus prometteuse. Ainsi, en 2019, la production pourrait franchir la barre des 250 000 onces d’or.

Toutefois, ces objectifs de production pourraient être affectés avec les vacillations des cours de l’or sur le marché international, le tumulte politique en Europe engendré par le Brexit et d’éventuels incidents mécaniques à la mine.

UEMOA : légère hausse de la production industrielle en janvier

La production industrielle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a enregistré une légère hausse de 1,5% en janvier 2019, a appris APA lundi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Par rapport au mois de décembre 2018 où elle s’établissait à 3,9%, la production industrielle de cette zone connait un repli de 2,4 points de pourcentage.

Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 2,0%, en rythme annuel, après une augmentation de 5,6% notée au mois de décembre 2018, soit un repli de 3,6 points de pourcentage.

De son coté, l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti en hausse de 2,7% en janvier 2019, contre 7,7% en décembre 2018, soit une baisse de 5 points de pourcentage. 

Fruits et légumes: un atelier de mise en relation des fournisseurs avec les acheteurs annoncé à Abidjan

Un atelier destiné à la mise en relation de fournisseurs locaux de fruits et légumes sera organisé, mardi, à Abidjan par la Société financière internationale (SFI) en relation avec le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/Secteur Privé (SE-CCESP).Selon une note d’information transmise à APA, dimanche, cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un Programme mené par la SFI autour du renforcement des capacités des fournisseurs potentiels, de la mise en relation des fournisseurs potentiels avec les acheteurs, ou encore des travaux de réforme du cadre des affaires pour augmenter la compétitivité des fournisseurs locaux et encourager l’achat local.

L’accent sera mis au démarrage du Programme sur les filières fruits et légumes, cosmétiques d’hôtels et viandes qui présentent le plus fort potentiel en termes de demande des acheteurs (Groupes hôteliers, Grande distribution) et d’offre de production locale.

Côte d’Ivoire: la filière coton anacarde veut être un «modèle de réussite» dans la transformation locale

La filière coton anacarde de Côte d’Ivoire veut être un «modèle de réussite » dans la transformation locale des matières premières du pays, a annoncé le Directeur général du Conseil coton anacarde, Dr Adama Coulibaly lors de la 56è édition du Salon international de l’agriculture de Paris (SIA) qui a refermé ses portes samedi.Depuis ces dernières années, les autorités de la Côte d’Ivoire dont l’essor économique repose sur l’agriculture sont engagées à trouver les moyens et mécanismes pour la transformation locale des matières premières du pays.  

« La Côte d’Ivoire a démontré qu’elle sait produire en termes d’agriculture. Sur la question de la production nous n’avons plus rien à démontrer, mais sur la question de la transformation, beaucoup restent à faire et la filière coton anacarde veut être un modèle de réussite dans la transformation pour que nous puissions durablement stabiliser les recettes de la Côte d’Ivoire », a expliqué Dr Coulibaly.

Selon lui, cette étape de la transformation locale permettra la création de la valeur ajoutée, mais et surtout la création d’emplois pour le bien-être des ivoiriens. « Nous avons 9% de taux de transformation », a-t-il souligné, ajoutant que « l’objectif c’est d’arriver à 60% d’ici  trois ans ».

«C’est un objectif qui est tout à fait à notre portée et d’ici 2022- 2023 nous pensons pouvoir présenter ce bilan à la Côte d’Ivoire », a promis le Directeur général du Conseil coton anacarde. La Côte d’Ivoire veut transformer 50% de sa production de la noix de cajou d’ici 2023.

«Nous avons des moyens qui ont été mis à notre disposition. Je veux parler de ce prêt que nous avons été autorisés à aller contracter auprès de la Banque mondiale à hauteur de 200 millions de dollars, ce qui représentent environ 107 milliards de FCFA », a-t-il poursuivi.

Ce prêt est alloué à la transformation de la noix de cajou. Des zones industrielles dédiées à la transformation de la noix de cajou seront construits à Bouaké (Centre-Nord), Bondoukou (Nord-Est), Séguéla (Centre-Est) et Korogho (Extrême nord).

Le  Conseil coton-anacarde construit actuellement une « usine école » dans la capitale politique et administrative ivoirienne, Yamoussoukro, ce qui devrait hisser davantage la transformation.

La campagne de commercialisation du cajou pour l’année 2019 en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été officiellement lancée en février dernier par le Conseil du coton et de l’anacarde qui prévoit une production de 800 000 tonnes contre 761.000 tonnes l’année précédente.

Le prix bord champ plancher est fixé à 375 Fcfa/Kg de noix de cajou bien séchées, bien triées et exemptes de matières étrangères.

Lancement à Abidjan d’un site d’information financière et économique

Un site d’information financière et économique relatif à la Bourse dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a été lancé, vendredi, à Abidjan.Avec sa thématique bourse-finance, le site sikafinance.com ambitionne de permettre aux institutions, aux Fonds communs de placement (FCP), aux Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI) et aux investisseurs d’être mieux outillés pour investir à la Bourse et prendre de meilleures décisions pour une meilleure performance de leur portefeuille.

« Nous travaillons à développer la culture boursière économique et financière dans l’espace francophone de l’UEMOA. Nous avons également pour ambition d’attirer le maximum de nouveaux investisseurs nationaux comme internationaux à la bourse », a expliqué le promoteur de ce site, Daniel Aggré.

« Nous voulons mettre à jour nos utilisateurs sur les derniers mouvements des marchés afin de prendre les meilleures décisions et d’identifier les meilleures opportunités pour toujours être en avance sur les autres », a-t-il poursuivi, ajoutant que « nous couvrons les actions, les obligations, les devises, les fonds communs de placement, les taux d’intérêt et les événements du marché ».

Aminé par des journalistes et des analystes financiers, le site s’attèle à donner des informations «fiables» à ses utilisateurs, a conclu M. Aggré.

 

Maroc : Dakhla abrite la 5ème édition du Forum Crans Montana

La ville de Dakhla (Sud) se prépare pour abriter la 5ème édition du Forum de Crans Montana, qui aura lieu du 14 au 17 mars 2019, sous le slogan « Bâtir une Afrique puissante et moderne au service de sa jeunesse ».Depuis plusieurs années, cet événement s’est imposé comme le rendez-vous de référence des décideurs publics et du monde des affaires qui viennent débattre des grands enjeux de l’Afrique et de son intégration mondiale.

Au menu de cette manifestation figurent plusieurs thématiques se rapportant à la couverture santé universelle et sécurité sanitaire, à la révolution digitale, clef de l’émergence africaine ou encore aux énergies renouvelable opportunités de développement pour l’Afrique.

Entrepreneuriat des jeunes et leadership féminin, la coopération, économique entre le Maroc et la Corne de l’Afrique et l’agro-industrie au cœur d’une croissance durable et solidaire, seront également débattus lors de ce forum qui réunira comme à l’accoutumée chefs d’Etat et de gouvernement, ministres, organisations régionales et internationales, parlementaires et de nombreuses entreprises venus d’Afrique, de la ceinture Sud-Sud et du monde entier.

Depuis sa tenue à Dakhla, le Forum Crans Montana a connu la participation de plus de 5000 personnalités, 50 organisations internationales et régionales et 170 Etats représentés, au plus haut niveau.

Créé en 1986, le Forum Crans Montana est une ONG qui a pour mission de construire un monde meilleur «Towards a more Human World». Le Forum travaille en étroite coopération avec l’ensemble des Gouvernements du Monde, des Organismes spécialisés, des Organisations Internationales et Régionales telles l’ONU, l’UNESCO, l’ONUDI, la FAO, l’Union Européenne, le Conseil de l’Europe et autres.

Il a pour objectif de contribuer au renforcement de la coopération internationale en favorisant les bonnes pratiques et en permettant un dialogue permanent entre ceux qui, dans les secteurs public et privé, sont les vrais décideurs dont dépend l’avenir du monde.

Malaise au Cameroun, après l’augmentation des prix des produits brassicoles

Les prix des produits brassicoles ont connu vendredi, sans que les consommateurs en aient été avisés, une hausse comprise entre 25 et 50 FCFA par casier, ce qui répercuté au détail revient à environ 100 FCFA la bouteille, créant un malaise jusque dans la corporation des détaillants, a constaté APA sur place.A la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), un communiqué, avec tableau à l’appui, a été affiché dans les débits de boissons à l’intention des clients, à qui le major du secteur explique que la modification tarifaire tient compte des dispositions de la Loi de finances 2019, qui prévoit en effet une réduction de 20 à 10% l’abattement du droit d’accise pour les bières titrant un degré d’alcool inférieur ou égal à 5,5%.

 Après avoir à deux reprises reporté la répercussion de la mesure au niveau des consommateurs, le ministère du Commerce a fini, vendredi soir, par publier des communiqués invitant les acteurs de la filière à une concertation pour mercredi prochain, «suite à la récente augmentation des prix des produits brassicoles».

 Pris de court, et surtout en l’absence d’une communication officielle du gouvernement, détaillants et consommateurs se livrent ainsi, depuis quelques heures, à d’interminables disputes au moment de régler la facture.

 Coordonnateur national du Syndicat des exploitants des débits de boisson du Cameroun, Valéry Ntendie n’a pas de mots assez durs contre les pouvoirs publics, estimant que non seulement tous les intervenants de la chaîne n’ont pas été associés, mais qu’en plus «cette hausse n’a aucune justification»

  «Il y a 6 ans, a-t-il expliqué à APA, le gouvernement justifiait ce renchérissement par le coût des matières premières et, aujourd’hui, c’est une histoire de droit d’accise.» Pour lui, tout se passe comme s’il y avait un combat où l’État lutte contre lui-même : « Le ministère du Commerce est là pour lutter contre la vie chère, et celui des Finances phagocyte tous ces efforts ! Nous ne comprenons plus de quoi il est question.

 Et d’expliquer qu’u niveau du syndicat, tous les achats ont été suspendus dès l’annonce de l’augmentation des prix, «pour ne pas se mettre en disgrâce vis-à-vis des consommateurs. Et ceci peut se poursuivre jusqu’à l’arrêt des activités, parce qu’il y a comme une impression que le gouvernement voudrait jeter les détaillants en pâture».

 

 

 

 

 

UEMOA : Hausse de 1,1% des prix à la consommation en décembre

Les prix à la consommation dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont progressé, en glissement annuel, de 1,1% à fin décembre 2018, après une réalisation de 1,0% le mois précédent, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, la légère accélération du rythme de progression du niveau général des prix est imprimée pour l’essentiel par la composante  Alimentation, dont la contribution à l’inflation totale est ressortie à plus 0,1 point de pourcentage à fin décembre 2018 contre moins 0,1 point de pourcentage un mois plus tôt. « L’augmentation des prix des produits alimentaires s’explique principalement par le renchérissement des produits de la pêche ainsi que des légumes frais, notamment au Sénégal et au Togo, en rapport avec la baisse de l’offre », avance la BCEAO.

La hausse du niveau général des prix à la consommation a toutefois été atténuée par une moindre progression des prix de la fonction  Logement , en liaison avec des effets de base observés en décembre 2017 en Côte d’Ivoire, où un renchérissement des loyers avait été enregistré.

Côte d’Ivoire: trois jeunes «starupers» reçoivent des chèques pour accompagner leur projet

Trois jeunes promoteurs locaux de star-ups ont reçu, vendredi à Abidjan, plus de 16 millions FCFA pour soutenir leurs projets au terme de la finale de la deuxième édition du concours dénommé « Challenge Startupers 2019 de Total Côte d’Ivoire».Ce concours initié par la multinationale pétrolière Total est organisé depuis 2016 dans une cinquantaine de pays en vue de soutenir les jeunes entrepreneurs locaux. Sur les 1060 dossiers réceptionnés par le jury de cette compétition, 17 ont été retenus pour cette finale au terme de la laquelle les trois meilleurs candidats ont été récompensés. 

En plus des trois meilleurs candidats, un prix spécial dénommé le « Coup de cœur féminin » récompensant le meilleur projet féminin de ce concours a été décerné.

Ainsi, ont été primés lors cette finale, les candidats, Noël Kombo N’Guessan, classé 1er et  porteur du projet « Kubeko Solar Biogaz» ( système de traitement des déchets) qui a reçu la somme de 8.200.000 FCFA, Jacques Olivier Koffi N’Guessan, 2ème et  porteur du projet «Tyegro Côte d’Ivoire» ( Société agroalimentaire) avec la somme de 4.900.000 FCFA et Paul Boris Kokreu, 3è avec la somme de 3.280.000 FCFA et  promoteur du projet Edubook ( réseaux social dédié à l’éducation).

 Le quatrième prix de ce concours dénommé « Coup de cœur féminin » a été décerné à Mlle Adja Mariam Soro avec son projet « Bulles Magazines» ( star-up qui produit des contenus éducatifs.  Celleci bénéficiera d’un voyage en France (tous frais payés) par les organisateurs du concours au mois d’avril prochain. 

Le projet « Kubeko Solar Biogaz» de Kombo Noël N’Guessan qui a remporté le premier prix est un système de traitement des déchets organiques, agricoles, animaux et ménagers produisant du biogaz pour une cuisson propre, du bio-fertilisant pour les activités agricoles et l’électricité pour couvrir les besoins énergétiques de base.

« Ces récompenses consacrent la promotion du mérite et l’autonomisation des jeunes. Ce concours participe à la vulgarisation de l’entrepreneuriat », a estimé dans une allocution,  Emmanuel Esmel Essis, le secrétaire d’État ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé qui a présidé cette cérémonie de remise de prix.

« L’entrepreneuriat, ce n’est pas un business, c’est un chemin, un parcours », a-t-il fait savoir aux lauréats avant de les rassurer que « vous pouvez compter sur l’accompagnement de mon département ministériel ».

Avant lui, le directeur général de Total Côte d’Ivoire, Damien Ricour-Dumas a dévoilé les gains obtenus par les lauréats de ce concours. « Au-delà de l’accompagnement financier, les projets de nos lauréats sont incubés et soutenus par des coachings et des formations », a souligné M. Ricour-Dumas.

Lancement officiel des activités de Fidelis Finance en Côte d’Ivoire

Les activités de l’institution de crédit d’investissement, Fidelis Finance ont été officiellement lancées, jeudi soir à Abidjan, en présence du ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné et de son collègue en charge du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba. «Nous avons la conviction que dans dix ans, fort de nos processus et notre efficacité opérationnelle, nous serons l’institution leader dans le renforcement des capacités productives, créateur de champions économiques» a déclaré à cette occasion, l’Administrateur-Directeur général de Fidélis Finance, Abdoulaye Kouafilann Sory.  

 Poursuivant, M. Sory a dit avoir « l’espoir que dans moins de trois décades, l’évocation de notre marque ou de ses pionniers sera synonyme de créateurs de bien-être et du renforcement de la résilience économique ».

Présente au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, Fidelis Finance est une  institution de crédit à caractère bancaire inscrit sur la liste des  Etablissements bancaires de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA).

L’institution  est spécialisée dans les opérations bancaires de financement des  équipements productifs des entreprises, en l’occurrence des PME/PMI.  

Depuis une vingtaine d’années, elle  propose des offres des services financiers adaptés aux besoins d’investissements et de trésorerie (fonds de roulement) des entreprises : crédit-bail (leasing), crédit, Location avec option d’achat (LOA), Location longue durée (LLD), affacturage (factoring), escomptes d’effets, cautions et garanties de paiement.

Son actionnariat est composé des institutions comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) , le Fonds de solidarité africain (FSA),  la Société néerlandaise de financement du développement (FMO),  Africa capital partners (AfriCapital), le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES)  et le Groupe Sunu Assurances.

Conférence des experts à Abidjan pour « repenser » l’inclusion financière

Plusieurs experts issus de l’écosystème de la finance numérique venus de divers horizons de la planète, ont engagé vendredi à Abidjan des réflexions pour « repenser » l’inclusion financière, lors d’une conférence de l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI).Selon le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Tiémoko Meyliet Koné, « les résultats jusqu’ici obtenus sont encourageants » mais « malgré ces avancées significatives, des défis subsistent ».

L’institution financière, dira-t-il, projette dans les huit pays de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) un taux de 75% d’inclusion financière pour permettre aux populations d’accéder aux services financiers à des coûts abordables dans un horizon de cinq ans.

La contribution du secteur de la microfinance à l’inclusion financière dans l’Union est passée de 9% à 19% en dix ans, a-t-il souligné. Et ce, grâce à la promotion des activités de monnaie électronique avec l’éclosion de 38 initiatives dont le concours à l’inclusion financière est ressorti à 29%.

Pour le gouverneur de la Bceao, il apparaît « incontournable » d’intégrer dans les réflexions et les actions l’éducation financière des populations consommatrices de services financiers pour un meilleur accès à ces services et pour leur propre protection contre les abus et les dérives.

La conférence a permis d’approfondir les analyses sur l’utilisation des nouvelles technologies en vue d’une digitalisation de la chaîne de valeur agricole et des paiements des Etats. Cela devrait permettre d’inclure dans le système financier les 1,7 milliard d’adultes non bancarisés dans le monde.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances,  Adama Koné, représentant  le Premier ministre ivoirien, a indiqué que l’Etat de Côte d’Ivoire veut « promouvoir à l’horizon 2024 l’accès d’au moins 60% des populations aux services financiers ».   

Au niveau de l’Uemoa le taux de bancarisation est estimé à 17%. Le rapport de Global Findex 2017 de la Banque mondiale révèle que seulement 35% de la population africaine dispose d’un compte bancaire pour une moyenne mondiale de 69%.

L’inclusion financière, selon le rapport, s’accélère grâce à l’Internet et à la téléphonie mobile, mais cette progression est illégale d’un État à l’autre. L’utilisation des services financiers montre que « les hommes restent plus susceptibles d’avoir un compte bancaire que les femmes ».

Dans le monde, 69% des adultes, soit 3,8 milliards de personnes détiennent aujourd’hui un compte auprès d’une banque ou auprès d’un service d’argent mobile.

Sénégal : baisse des prix de production industrielle en janvier

Les prix de production industrielle au Sénégal ont enregistré une baisse de 1,8% au mois de janvier 2019 comparés au mois précédent, a annoncé vendredi l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette variation est imputable à la réduction des prix de productions dans les industries chimiques (moins 5,5%), de production d’énergie (moins 2,7%), alimentaires (moins 1,0%) et des matériaux de construction (moins 0,5%)», explique l’ANSD.

Toutefois, cette structure a été noté une augmentation des prix de production dans les industries mécaniques (plus 2,9%). De leur côté, les prix de production dans les industries extractives, textiles et du cuir, du papier et du carton, ainsi que ceux des autres industries manufacturières n’ont pas connu de variations sensibles durant la période sous revue.

En glissement annuel, les prix de production industrielle ont progressé de 1,4% par rapport à leur niveau de janvier 2018.

Guinée : de nouvelles coupures de billets de 2 000 et 10 000 GNF

Le gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), Dr Lounceny Nabé a annoncé, vendredi à Conakry, la mise en circulation de nouvelles coupures de billets de 2 000 et 10 000 GNF à partir de ce 1er Mars 2019.« J’ai l’agréable plaisir de porter à la connaissance du public que ce 1er  mars 2019, la Banque centrale met en circulation de nouveaux billets de 10.000 francs guinéens redimensionnés, de même qu’elle introduit pour la 1ère fois une coupure de 2.000 GNF », a-t-il indiqué à l’occasion du 49ème anniversaire de la création de la monnaie guinéenne célébré ce vendredi.

L’inflation kényane chute à 4,14% en février

L’inflation annuelle du Kenya est tombée à 4,14% en février contre 4,7% en janvier, a révélé vendredi le Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS).Il explique qu’une baisse des prix de la plupart des produits alimentaires de base a entraîné une baisse qui a contribué à une inflation globale relativement faible en février 2019.

« Le coût de plusieurs denrées alimentaires en février 2019 a été nettement inférieur à celui de la même période de l’année précédente. Par exemple, le maïs a enregistré une baisse de 41,0%. De même, les prix de la farine de maïs tamisée, des épinards et des tomates ont baissé respectivement de 30,68%, 20,66% et 16,63% », a expliqué le KNBS dans un communiqué.

De plus, l’indice du logement, de l’eau, de l’électricité, du gaz et des autres combustibles a augmenté de 0,12% en février par rapport à janvier 2019.

« Cela s’explique par le coût plus élevé de certains loyers et de certains combustibles de cuisson. Les prix de la consommation intérieure d’électricité qui ont augmenté de 2,48 et 1,70% pour 50 Kwh et 200 KWh, respectivement en raison de l’augmentation du coût du carburant et des frais d’ajustement à l’inflation, y ont contribué en partie », a ajouté le KNBS.

L’indice de transport a diminué de 0,50%, principalement en raison des baisses importantes des prix à la pompe de l’essence et du diesel, a noté KNBS.

Le Congo concède la gestion de ses routes nationales à une société privée

La concession des routes nationales congolaises a été confiée, vendredi, à la société privée « La congolaise des routes S.A (LCR) » pour une durée de 30 ans, a constaté.L’annonce a été faite au cours d’une cérémonie organisée à Lifoula, une localité située à environ 35 km au nord de Brazzaville, en présence du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

 « La concession prend en compte toutes les routes nationales notamment la RN1 (Brazzaville-Pointe-Noire, longue de 535 km) et RN1 (bis) entre Brazzaville et Mindouli (département du Pool). Mais la RN2 entre la localité de Yié (département du Pool et Ouesso (département de la Sangha) doit être réhabilitée avant sa mise en concession », a expliqué Jean Jacques Bouya, ministre congolais de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux.

 «On a fait presque deux ans après avoir lancé l’appel d’offres car, nous recherchions de bons partenaires. Par ce qu’il s’agit ici de pérenniser la route à jamais et pour pérenniser, il faut ce type de partenariat public-privé », a-t-il poursuivi.

Le ministre a souligné qu’il fallait absolument aller vers une mise en concession des tronçons déjà construits comme Pointe-Noire Brazzaville et « c’est l’objet du lancement d’aujourd’hui ».

Durant les trente années de la concession, la maintenance de ces routes sera assurée par la société chinoise « China State Construction Overseas Congo SARL ».

D’après le gouvernement congolais, cette société pour mener à bien sa mission, va se doter du matériel spécialisé et recruter près de 300 personnes, dont des ingénieurs des travaux, des chauffeurs et des réparateurs.

De son côté, la société « Egis road opération-Congo » va s’occuper de l’exploitation de ces routes par la collecte des péages, l’aide des usagers de la route en difficulté, le contrôle des poids lourds…Une mission qui va nécessiter que cette filiale d’Egis Road Opération, 4ème opérateur autoroutier au monde, crée près de 350 emplois directs et plus de 200 emplois indirects.

La route lourde Brazzaville-Pointe-Noire, mise au premier plan par cette concession, a été ouverte dans sa totalité  (535 km) le 1er mars 2016, avec 36 ponts qui enjambent la mystérieuse forêt du Mayombe.

Sénégal : augmentation de la masse monétaire en novembre 2018

La masse monétaire du Sénégal a enregistré une augmentation de 456,10 milliards de FCFA (environ 792 millions de dollars) au terme du mois de novembre 2018 comparée à la même période de l’année 2017, a appris vendredi APA auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette masse monétaire s’est établie à 5031,80 milliards de FCFA contre 4575,70 milliards de FCFA en octobre 2017, soit une progression de 10% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Cette situation est occasionnée à la fois par les dépôts transférables (plus 11,6% à 2252,20 milliards) et les autres dépôts inclus dans la masse monétaire (plus 11,4% à 1623,6 milliards). La circulation fiduciaire a aussi contribué à l’augmentation de la masse monétaire avec 5,1% à 1150 milliards de FCFA.

En glissement mensuel, la masse monétaire du Sénégal a enregistre une légère hausse de 1,2%, passant de 4971,20 milliards de FCFA en octobre 2018 à 5031,80 milliards de FCFA un mois plus tard.

Cette évolution est entraînée par les dépôts transférables (plus 3,6%) et les autres dépôts inclus dans la masse monétaire (plus 1,4%). Quant à la circulation fiduciaire, elle a régressé de 3,2%.

Le Gabon déplore les ventes parallèles de cacao vers le Cameroun

La Caisse de stabilisation et de péréquation du Gabon (CAISTAB), chargée de l’achat et de la vente du cacao et café, a déploré jeudi, au terme de la grande campagne d’achat du cacao à Bitam, ville frontière du nord Gabon, les ventes parallèles de ce produit par des planteurs gabonais au Cameroun voisin.« On aurait pu faire mieux que les 20 tonnes si certains planteurs n’allaient pas brader leurs produits au Cameroun. C’est l’une des difficultés que nous rencontrons. Aujourd’hui, les planteurs ne comprennent pas que le cacao soit subventionné par l’Etat et que l’argent avec lequel nous les payons nous vient du Trésor », regrette Nadine Benga de la CAISTAB.

De l’avis de Mme Benga, ces ventes parallèles prospèrent à cause des retards de décaissement des subventions allouées pour l’achat du cacao. Devant cette situation, les planteurs de cacao de la province du Woleu-Ntem (nord), notamment ceux de Bitam et de Minvoul préfèrent vendre leurs récoltes au Cameroun qui débourse de l’argent frais, soutient-t-elle.

En dépit de la volonté du gouvernement de relancer la filière café et cacao, la présente campagne n’a produit que 20 tonnes de fèves de cacao.

La production du café et du cacao avait atteint son niveau record au Gabon en 1975 avec 17 000 tonnes. Depuis cette date, elle stagne à 300 tonnes par an, selon les statistiques de la direction générale de l’économie.

Cameroun : le PM fait le point sur les filières poisson, lait, riz et maïs

Le développement des filières poisson, lait, riz et maïs, un des principaux vecteurs de l’alourdissement exponentiel de la balance des paiements du pays, était au menu du Conseil de cabinet présidé jeudi par le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute.Concernant le poisson, dont les importations sont en baisse de 55% entre 2016 et 2017 en raison de l’augmentation de la production locale pendant cette période, les contraintes liées à la production locale sont, selon le gouvernement, «la pénurie de ressources halieutiques du fait de la position géographique du Cameroun et l’absence des courants fertilisateurs, entraînant ainsi une faible disponibilité de la ressource et partant, une affluence relative des investisseurs dans ce secteur d’activités».

Par rapport au secteur aquacole, il est pour sa part présenté comme encore artisanale en raison de la qualité approximative des intrants, des difficultés de commercialisation des produits issus de la filière et du déficit de qualification de la ressource humaine.

S’agissant de la production du lait, dont les statistiques font état d’une hausse annuelle moyenne de l’ordre de 7% depuis 1994, pour une production estimée à 239.000 tonnes en 2017, le gouvernement justifie la léthargie du secteur par la piètre performance génétique des vaches, la prévalence des maladies à fort impact sur la population laitière ainsi que l’insuffisante appropriation des innovations technologiques par les producteurs.

En ce qui concerne le riz marchand, dont la production locale est estimée à 100.000 tonnes en 2018 couvrant à peine 15% de la demande, avec des importations annuelles se situant à 632.000 tonnes depuis 2010, les pouvoirs publics attribuent sa demande croissante au «changement des habitudes alimentaires des populations lié à l’urbanisation rapide».

Quant au maïs, dont la demande est estimée à 2,8 millions de tonnes en 2019 pour une production locale de 2,2 millions de tonnes l’an dernier, les contraintes liées à sa production à grande échelle sont attribuées, entre autres, à l’enclavement des bassins végétaux, aux difficultés d’accès au foncier, au coût élevé des engrais et pesticides, à la faible accessibilité aux semences améliorées ainsi qu’à la mécanisation insuffisante.

Sénégal : hausse de 534 milliards f cfa des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une hausse 534,20 milliards de FCFA (environ 908,140 millions de dollars) au terme du mois de novembre 2018 comparé à la même période de l’année 2017, a appris APA jeudi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 4042,80 milliards de FCFA en novembre 2017 à 4577 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 13,2% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Cette embellie est essentiellement imputable aux créances sur les autres secteurs de l’économie qui sont passées de 3699,80 milliards de FCFA en novembre 2017 à 4208,80 milliards de FCFA un an plus tard (plus 13,8%).

Quant aux crédits détenus par les institutions de dépôts sur l’administration centrale, ils ont enregistré une progression de 7,3% à 368,20 milliards de FCFA contre 343,10 milliards FCFA en novembre 2017.

Côte d’Ivoire: augmentation de 5 Fcfa du prix du litre du super et du gasoil

Le prix du litre du super et du gasoil a connu une augmentation de 5 Fcfa pour le mois de mars 2019 en Côte d’Ivoire, passant à 610 Fcfa pour l’essence super sans plomb et 610 Fcfa pour le gasoil, selon une note de la direction générale des hydrocarbures publiée jeudi.Le litre du super sans plomb pour le mois de février était fixé à  605 Fcfa, en baisse de 5 Fcfa, de même que celui du gasoil, beaucoup  utilisé dans le secteur du transport, affichant un prix relativement bas  depuis plus de six mois.   

Le super sans plomb à  l’ambiant dont le prix du litre était généralement élevé par rapport au  gasoil, enregistre toujours un fléchissement au regard des cours des  années précédentes. De 640 Fcfa en novembre, 630 en décembre et 610 en  janvier, le litre de l’essence s’est établi à 605 en février.    

Quant  au prix du pétrole lampant, utilisé dans les zones rurales, le litre a  été fixé à 555 Fcfa. Il demeure toujours inchangé. Et ce, dans l’optique  de ne pas renchérir le coût de la vie pour les populations les plus  demunies.   

Le prix du carburant en Côte  d’Ivoire évolue selon les cours du baril de pétrole. L’Etat a décidé de  procéder désormais à des réajustements au regard du prix du baril sur le  marché international.   

Trésor public ivoirien: les avantages de la plateforme numérique « Baobab » présentés aux usagers de l’Est

La plateforme d’échanges et de suivi des dossiers en ligne du Trésor et de la comptabilité publique ivoirienne dénommée « Baobab » a été présentée, jeudi, aux populations de l’Est du pays.Selon une note d’information transmise à APA,  Les  usagers des services du Trésor public des régions de l’Indénié-Djuablin et du Gontougo à l’Est et au Nord-Est du pays ont été respectivement sensibilisés sur la plateforme de la digitalisation de la relation client de cette régie financière mercredi et jeudi.

La mission, conduite par Mme Eva Carole Anossé, a sillonné d’une part Abengourou et Agnibilékrou dans l’Est du pays, et d’autre part Tanda et Bondoukou dans le Nord-Est pour présenter aux populations, Baobab, cet outil innovant avant d’expliquer  ses fonctionnalités. Cette plateforme offre de nombreux avantages aux usagers/clients. 

En effet, a  expliqué Mme Anossé, cette solution digitale permet au client de suivre en temps réel le statut de son dossier ou mandat assignés dans les postes comptables et services du Trésor public. Outil de satisfaction clients,  Baobab est aussi un dispositif d’écoute client à travers le traitement des plaintes et réclamations.

Des démonstrations ont été également faites en vue de permettre à l’assistance (autorités administratives, chefs  coutumiers, opérateurs économiques et autres usagers) de mieux comprendre le fonctionnement de cette plateforme. Après ces régions, la mission mettra le cap, vendredi, sur  Bouna dans l’extrême Nord-Est du pays.

Lancement des travaux d’une route reliant l’Ethiopie au Somaliland

Une cérémonie lancement des travaux de la route reliant l’Éthiopie au Somaliland (corridor Berbera) a été organisée ce jeudi.Une délégation éthiopienne conduite par Mustafa Muhumed Omer, vice administrateur de l’État régional somalien, a assisté à l’événement.

Il convient de rappeler que l’Éthiopie, le Somaliland et les Émirats arabes unis ont signé un accord il y a un an pour développer conjointement le port de Berbera. Une nouvelle société qui gère le port de Berbera a été créée par les trois pays.

DP World détient 51% du capital de cette société, contre 30% pour le Somaliland et 19% pour l’Ethiopie.

L’accord tripartite prévoit un investissement de 442 millions de dollars dans l’infrastructure afin d’améliorer la performance du port de Berbera.

Le port de Berbera rénové et la nouvelle route donneront aux pays concernés et au monde des hommes d’affaires éthiopiens une capacité accrue d’importer et d’exporter des marchandises afin de soutenir la croissance de l’économie éthiopienne.