Le Pib sénégalais s’établit à 7,1% en 2017

Le Produit intérieur brut (PIB) du Sénégal s’est établi à 7,1% au terme de l’année 2017, se bonifiant de 0,7 point de pourcentage par rapport à l’année 2016, a appris APA jeudi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette performance de l’activité économique est essentiellement imputable à la vigueur de l’agriculture et au regain d’activité des industries extractives et de la construction », explique l’ANSD dans sa note d’analyse sur les comptes nationaux du Sénégal.

Elle souligne qu’à la faveur de la bonne tenue du sous-secteur agricole, la valeur ajoutée du secteur primaire s’est accrue de 11,6% en termes réels, après 5,4% en 2016.

Le rythme de la création de richesse s’est également accéléré en 2017 pour le secteur secondaire avec une croissance de 7,4%, après 3,6% l’année précédente. En revanche, l’ANSD note qu’une décélération est observée dans le secteur tertiaire qui affiche une évolution de 5,3% en 2017, après 7,6% en 2016.

Toutefois, le secteur tertiaire reste le moteur de la croissance économique malgré la baisse de 1,1 point de sa contribution à la croissance comparativement à son niveau de 2016 (2,8 points en 2017 contre 3,9 points en 2016). Les taxes nettes sur les produits se sont bonifiées de 10,2% en 2017, après 8,1% en 2016, impulsées notamment par le relèvement important des droits et taxes sur les produits importés.

Du point de vue des emplois du PIB réel, l’investissement est resté dynamique en 2017. En particulier, la formation brute de capital fixe (FBCF) s’est accrue de 13,8% en 2017, après 15,3% en 2016. Quant à la consommation finale, elle a enregistré une augmentation de 4,6%, après 5,1% en 2016.

Quant aux échanges extérieurs en volume, l’ANSD avance qu’ils sont caractérisés par une forte augmentation des importations (16,6% en 2017, après 6,7% en 2016) insuffisamment compensée par la progression des exportations (7,5% en 2017 contre 4,1% en 2016). En conséquence, le déficit extérieur des biens et services s’est aggravé de 502,7 milliards de FCFA en volume, soit une détérioration de 38,1%.

Le Trésor public ivoirien veut obtenir la certification ISO 9001 version 2015 en 2019

Le Trésor public ivoirien ambitionne d’obtenir la certification ISO 9001 version 2015 au cours du dernier trimestre de l’année 2019, a annoncé, jeudi à Yamoussoukro (243 km au Nord d’Abidjan), son directeur général, Jacques Konan Assahoré lors du séminaire-bilan 2018 et perspectives 2019 de cette régie financière à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.« Nos performances somme toute satisfaisantes ne devraient pas nous incliner à dormir sur nos lauriers. Bien au contraire, nous n’avons plus le droit de nous arrêter en si bon chemin. Pour ce faire, nous devons continuer de travailler dans le sens de l’amélioration de la qualité de nos prestations en adaptant constamment nos pratiques aux standards moderne de gestion », a déclaré M. Assahoré, parlant des chantiers 2019 de son administration, dans une note d’information transmise à APA.

 « En outre, il s’agira d’œuvrer sans relâche à la réalisation effective des actions inscrites au diagramme de Gantt de la certification globale avec en ligne de mire l’obtention de la certification ISO 9001 Version 2015 au cours du dernier trimestre de l’année 2019», a indiqué M. Assahoré, assurant que cette régie financière qu’il dirige poursuivra les efforts d’optimisation des recettes intérieures.

Avec plus d’un million de certificats dans le monde, la norme ISO 9001 reste incontestablement la norme de management la plus déployée et reconnue au plan international. C’est l’outil le plus utilisé pour piloter l’organisation et les activités d’une entreprise ou une organisation.

La certification ISO 9001 constitue un socle pour optimiser le fonctionnement interne, maîtriser ses activités, détecter les signaux du marché, réduire les coûts et gagner en compétitivité.

Elle démontre l’aptitude à fournir régulièrement un produit ou un service conforme aux exigences des clients et aux exigences légales et réglementaires applicables, et à l’engagement d’une entreprise à accroître la satisfaction des clients.

« Au titre du Bilan 2018, le directeur général du Trésor s’est réjoui de l’impact positif des initiatives dans le sens de l’optimisation des ressources internes, cheval de bataille de la gestion écoulée. Ainsi les actions de recouvrement des recettes fiscales et non fiscales par le Trésor public ont permis d’atteindre un taux de réalisation de 111%», précise la note d’information.

Comme M. Assahoré,  Bernard Yapo Akpess, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’économie et des finances,  a salué le bilan du Trésor public au titre de l’année 2018.

En effet, le niveau de mobilisation des ressources sur le marché sous-régional et international se situe à 1581,4 milliards FCFA sur un objectif prévisionnel de 1526,1 milliards FCFA, soit 104% de taux de réalisation.

Cette année 2019, l’État, à travers le Trésor public, devra rechercher 1429 milliards FCFA sur le marché des capitaux  pour un besoin de financement global de 2416,9 milliards FCFA.

« Vos efforts soutenus et conjugués ont permis de contribuer de manière significative à la mise en œuvre des chantiers majeurs du plan national de développement », s’est satisfait M. Akpess qui s’exprimait au nom du ministre Adama Koné.

Gestion de politiques économiques: remise de diplômes à 46 auditeurs dont 32 Ivoiriens

Quarante et six cadres d’administrations publiques et privées dont 32 Ivoiriens de la zone francophone d’Afrique de l’Ouest, ont reçu jeudi à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan leurs parchemins en Gestion de politiques économiques (GPE), lors d’une cérémonie de remise de diplômes aux auditeurs de la 18è promotion du programme GPE.« L’essor du capital humain s’impose aujourd’hui comme le principal  levier de la compétitivité de l’économie, de l’innovation et de  l’amélioration du bien-être des populations », a relevé Yéo Nahoua,  représentant du ministre ivoirien du Plan et du développement, qui a  félicité les lauréats.    

M. Nahoua, également  directeur de Cabinet du ministère du Plan et du développement, a appelé  les Etats africains à se doter de cades compétents capables de  concevoir, de mettre en œuvre,  de suivre et d’évaluer les politiques  économiques de leurs pays.  

Dans cet contexte,  il a été mis en place en Côte d’Ivoire  la Direction du GPE-Abidjan,  chargée d’assurer des formations destinées au renforcement des capacités  des cadres des administrations publiques et privées. 

Les  programmes GPE ont connu leur début à l’université de Colombia aux  États-Unis qui, jusqu’en 1994, était la seule université à donner ce  type de formation destinée aux pays en développement. En Côte d’Ivoire,  les modules de formation sont dispensés depuis deux décennies.  

Quelque  700 experts venant de toute la zone francophone d’Afrique de  l’Ouest y  compris la Mauritanie et la Guinée-Bissau ont à ce jour  bénéficié de ce  programme. Au-delà de cette sphère géographique, le  GPE-Abidjan est  sollicité par le Tchad, le Burundi,  le Gabon et le  Cameroun.

«  L’objectif est de former des personnes en activité de manière à rendre  plus efficaces nos administrations», a fait observer Mama Ouattara,  directeur du GPE-Abidjan, indiquant qu’il faut avoir au moins un BAC+4  puis avoir travaillé au moins pendant deux ans pour passer le test de  recrutement. 

La 18è promotion du Programme  GPE-Abidjan qui comprend 46 auditeurs dont 32 Ivoiriens, trois Béninois  et un Malien, a enregistré « 22 mentions bien ». La major de la  promotion est un Béninois. Il est suivi d’une Ivoirienne, Awa  Coulibaly. 

Une société minière chinoise dans le collimateur des autorités centrafricaines

Le ministre des Mines et de la Géologie, Léopold Mboli Fatrane a pris un arrêté portant saisie conservatoire des équipements et biens de la société d’exportation minière chinoise pour plusieurs raisons.Il s’agit de la non- livraison de la contribution en nature comme convenu dans la convention minière entre l’Etat centrafricain et la société Zighou Mining, le non versement de l’enveloppe devant permettre la réhabilitation de la direction régionale N°3 des Mines et du Pétrole basée à Bouar à l’ouest de la RCA.

 Le ministère des Mines reproche à cette société minière chinoise le passage à l’exploitation sans permis d’exploitation délivré dans les formes requises par le Code minier centrafricain, la non déclaration issue de cette exploitation illicite et le refus délibéré de se conformer aux directives administratives du département en charge des Mines,

Cette saisie conservatoire concerne les engins que sont les excavateurs, les conteneurs des matériels et équipements de recherche et d’exploitation minière.

L’UE plaide pour la diversification de l’économie bissau-guinéenne

La représentation de l’Union européenne (UE) en Guinée-Bissau a encouragé ce pays à mettre en œuvre une politique visant à diversifier son économie, à promouvoir l’esprit d’entreprise et à améliorer l’environnement des affaires, informe une déclaration de l’organisation communautaire reçue jeudi à APA.Dans sa déclaration, l’UE insiste sur le fait que la Guinée-Bissau doit diversifier son économie qui dépend essentiellement de la commercialisation de la noix de cajou.

D’ailleurs, le Produit intérieur brut (PIB) de la Guinée-Bissau a baissé ces dernières années en raison de la chute de la production et des prix de la noix de cajou, le principal produit d’exportation qui a longtemps soutenu la croissance du pays.

En outre, la représentation de l’UE souligne l’importance de tenir avec Bissau des réunions s’inscrivant dans le cadre de l’assistance technique pour la mise en œuvre de la diplomatie économique européenne en Guinée-Bissau.

La première réunion se déroule aujourd’hui à Gabu et deux autres sont prévues à Buba, le 14 février et à Canchungo, le 19 février. La coopération avec l’UE a pour but de « soutenir l’amélioration de l’environnement des entreprises et de créer des conditions favorables aux investissements nationaux et étrangers » dans le but de booster la croissance inclusive.

Les rencontres préconisées par l’UE sont organisées conjointement avec le secteur privé afin de renforcer le tissu commercial régional et de favoriser les partenariats d’investissement.

Vers un prêt de la Bank of China pour le transport de l’électricité au Cameroun

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya a autorisé, par un décret publié jeudi, le ministre de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire à signer avec la Bank of China un accord de prêt de 34,4 milliards FCFA, destiné au projet de construction de lignes de transport d’électricité et d’ouvrages annexes dans la région du Sud.Ce projet, dont le coût total est estimé à environ 87 milliards FCFA, vise la sécurisation de la zone industrialo-portuaire de Kribi, l’évacuation d’une partie de l’énergie produite par le barrage de Memve’ele (211 MW) ainsi que le raccordement de l’autre barrage hydroélectrique de Mekin (15 MW) au Réseau interconnecté sud (RIS), deux ouvrages construits respectivement par les sociétés chinoises Sinohydro et China National Electric Engineering Co.

Selon le Plan d’emprunt préliminaire 2018, contenu dans le Mémorandum de politiques économiques et financières (MPEF) 2017-2019 soumis au Fonds monétaire international (FMI), avec lequel il est engagé dans un programme de réformes, les crédits obtenus dans le cadre du projet sus-évoqué devraient revêtir la forme d’emprunts non-concessionnels.

En matière d’endettement sur la période visée, concernant le financement des projets énergétiques et autres chantiers structurants, le Cameroun prévoit de solliciter des emprunts extérieurs globaux de l’ordre de 596 milliards FCFA.

Le patronat s’inquiète de la montée des «périls» au Cameroun

Le conseil d’administration du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a exprimé, dans un communiqué reçu à APA, ses vives préoccupations face à la dégradation du climat social dans le pays et aux menaces que celle-ci fait peser sur le climat des affaires.Pour cette institution, les dérives observées ces derniers jours, dans les médias et les réseaux sociaux et qui s’ajoutent aux graves difficultés nées du climat d’insécurité régnant dans le pays, prennent la forme d’appels incessants à opposer les uns aux autres et à dresser les communautés ethniques nationales les unes contre les autres.

Le patronat s’oppose vigoureusement à ces dérives, qui constituent un pas dangereux et hasardeux de plus vers la dislocation d’un socle social indispensable pour le développement de l’activité économique.

Le Cameroun n’a pas besoin de nouvelles crises, estime le Gicam, qui se dit attaché à la nécessité de participer à la création d’un espace propice au bon déroulement des affaires.

«Ces appels multiples à la violence heurtent notre appartenance à la nation. Ils sont une entorse à notre idéal républicain. C’est un coup porté à nos consciences. Ils constituent une violation de l’attachement que notre pays porte aux valeurs travail, effort et solidarité, sur fond de communautarismes instrumentalisés par des stigmatisations d’une ou plusieurs communautés ethniques», s’émeut le Gicam.

L’entreprise, ancrage de l’engagement économique et social du patronat, est considéré par le conseil d’administration du Gicam comme le creuset de l’intégration nationale, aujourd’hui sujet au péril que représente la multiplication de ces crises qui érodent ses capacités commerciales, de production et découragent l’élan d’investisseurs du pays.

« Reflet de la diversité du peuple camerounais, l’entreprise doit, par la création durable de richesses et des emplois, continuer à servir de rempart aux velléités de divisions et de rupture de notre lien national, et ne survivrait pas à une dégradation continue de l’environnement des affaires », avertit le Gicam.

Et le Gicam de lancer un appel aux chefs d’entreprise, afin qu’ils ne cèdent pas aux sirènes à la division, et qu’ils soient garants de la diversité et de la cohésion au sein de leurs entités.

Face à la montée vertigineuse de tous ces périls, le patronat interpelle également les personnes de bonne volonté, afin que tout soit mis en œuvre pour préserver l’environnement économique et social national, afin que l’entreprise continue de refléter la diversité sociopolitique du Cameroun, un atout et une spécificité que les investisseurs considèrent comme une composante majeure du dynamisme et de la résilience de l’économie du pays.

Le cri du cœur des milieux d’affaires, note-t-on, intervient alors que la montée des replis identitaires fait rage dans le pays et déborde dans les médias, avec ses élans de suprématisme, de stigmatisation et de radicalisation réciproques.

Côte d’Ivoire : le volume des produits pharmaceutiques importés en 2017 estimé à 200 milliards FCFA

Le volume des produits pharmaceutique importés en 2017 en Côte d’Ivoire s’est élevé à 200 milliards FCFA sur un volume global d’environ 5500 milliards de FCFA, a regretté jeudi à Abidjan le ministre ivoirien du commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba, appelant à l’industrialisation du secteur. Selon Souleymane Diarrasouba qui s’exprimait lors d’un panel à la 2ème édition d’Africa Santé Expo, « la Côte d’Ivoire en 2017 a importé au titre des biens de consommation  environ 5500 milliards de FCFA dont (…) le volume des produits pharmaceutiques importés est de 200 milliards FCFA ».

« L’Etat de Côte d’Ivoire veut que l’industrie pharmaceutique qui représente moins de 10% de la production nationale puisse être portée à 20% en 2020 et à 50% en 2025 », a indiqué M. Diarrassouba à cette tribune dédiée à la santé, faisant remarquer que « l’industrie pharmaceutique est rentable  à cours et moyens terme».

« ll est important que l’industrie pharmaceutique puisse exister compte tenu du cadre qui se met en place en vue de faciliter le commerce entre les pays », a soutenu Souleymane Diarrassouba  citant le nouveau  code d’investissement qui «  a classé la santé  en catégorie 1 , avec tous les avantages qui y sont liés à savoir  les exonérations, les droits de douanes pour faciliter l’implantation des industries ».

« Nous avons un marché qui existe, nous avons un potentiel de développement qui est énorme », a dépeint le ministre.

Des communications, des ateliers et des expositions vont marquer  durant 72 heures cette activité qui va se pencher sur la thématique de la démarche qualité au service du développement des systèmes de santé.

Forum à Brazzaville sur la diversification de l’économie de l’Afrique centrale

Un forum sous-régional pour la promotion de la diversification de l’économie s’ouvre le 12 février à Brazzaville sous l’égide la Banque africaine de développement (Bad), a appris APA ce jeudi auprès de l’institution financière.Selon la représentation de la Bad au Congo, ce forum dont le thème est : « Dégager le potentiel des économies rurales grâce à l’investissement dans le développement des compétences et l’employabilité dans le secteur de l’agriculture », sera un espace d’échange, de partage et de capitalisation d’expériences.

Il sera également un cadre de réflexion sur des orientations nouvelles pour une politique améliorée des questions relatives à l’emploi décent en milieu rural pour les jeunes.

A en croire la Bad, l’objectif de cette rencontre est d’améliorer la situation des jeunes des zones rurales de la sous-région très souvent exposés au chômage, au sous-emploi et au faible niveau de compétences, utiles pour l’amélioration de la productivité dans l’agriculture et l’économie rurale.

Prévu sur trois jours, le Forum de Brazzaville sera ainsi l’occasion pour approfondir les discussions sur les initiatives en cours au niveau national, sous-régional et mondial en matière d’employabilité des jeunes. Il s’agit, selon la Bad, de définir les axes stratégiques et mécanismes novateurs efficients et intégrateurs permettant la formulation d’initiatives efficaces pour la promotion du travail décent pour les jeunes dans l’économie rurale.

Le Cameroun mobilise 802 milliards F CFA en recettes douanières

Les recettes douanières pour l’année 2018 au Cameroun s’élèvent à 802 milliards F CFA, a annoncé ce jeudi la Direction générale de la Douane (DGD) au cours d’une réunion d’évaluation de l’exercice écoulé.Selon Fongod Edwin Nuvaga, le Directeur général de la Douane (DGD), cette enveloppe représente un taux de réalisation de 100,3 % puisque l’objectif de départ était de collecter 800 milliards F CFA.

Les recettes douanières sont en nette augmentation en comparaison à celles de l’année 2017 durant laquelle la Douane avait mobilisé 732,7 milliards F CFA.

Les recettes douanières ont ainsi augmenté de 69,3 milliards F CFA, soit 9,5 %. Pour 2019, la DGD se fixe l’objectif de collecter 841,5 milliards F CFA. Pour l’atteinte de cet objectif, M. Nuvaga, a souhaité « une mobilisation accrue du personnel » de la Douane.

Le Bénin adhère au Programme régional de la Cedeao en hydrocarbures

Le Bénin a donné son accord pour adhérer au Programme régional de facilitation de l’approvisionnement en produits pétroliers dans l’espace Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), rapporte le communiqué du Conseil des ministres reçu à APA ce jeudi, au lendemain de la réunion hebdomadaire du Gouvernement.« De par sa position géographique et les conditions de sécurité qu’il offre, le Bénin peut devenir un hub régional sur le plan de l’approvisionnement et de la distribution de produits pétroliers », souligne à ce propos le communiqué.

Pour ce faire, relève le communiqué, le gouvernement béninois compte procéder à des investissements, notamment dans le cadre d’un partenariat public-privé, aux fins d’agrandir ses capacités de stockage actuelles et de développer des moyens de transport.

En outre, le communiqué du Conseil des ministres souligne que « cette démarche sera en adéquation avec le Programme régional qui invite chaque Etat à affiner sa politique nationale d’approvisionnement en produits pétroliers, associée à une stratégie de mise en œuvre et à veiller à la sécurité et à la réduction des coûts de transport ».

Selon le communiqué du Conseil des ministres, Samou Adambi, le ministre béninois de l’Eau et des Mines, a été désigné par le chef de l’Etat pour mener « une étude sur le développement de la capacité de stockage et les moyens de transport massif des produits pétroliers tout le long des frontières concernées ».

Côte d’Ivoire: 4000 milliards FCFA de produits importés sont «contrefaits et frauduleux»

Plus de 4000 milliards FCFA de produits importés par an en Côte d’Ivoire sont «contrefaits et frauduleux », a déploré, mercredi à Abidjan, le Directeur général du commerce extérieur, Kaladji Fadiga, annonçant dans la foulée la reprise du Programme de vérification de la conformité (VOC) aux normes des marchandises avant embarquement à destination du marché ivoirien.« Nous sommes aujourd’hui sujets d’une invasion de produits de toute forme », a souligné le Directeur général du commerce extérieur, une structure sous tutelle du ministère ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes et entreprises (PME).

Les produits de consommation, la tomate, les bouillons alimentaires, le riz, les produits électriques et les pagnes sont entre autres les produits concernés par ce fléau. L’objectif de ce Programme est de faire en sorte que les produits qui rentrent sur le territoire ivoirien soient de qualité avec en ligne de mire la protection des intérêts des importateurs, des industriels et des consommateurs.

Les préoccupations des acteurs ont été prises en charge pour la reprise de ce Programme de vérification de la conformité  qui repart pour une « nouvelle phase pilote de trois mois, allant du 15 février au 15 mai 2019 » sur l’ensemble du territoire national, a-t-il poursuivi, ajoutant que cette phase concernera 2 600 lignes de produits importés en Côte d’Ivoire.

« Au niveau de la Côte d’Ivoire, nous estimons que plus de 4000 milliards FCFA de produits importés sont des produits qui ne sont pas conformes, qui sont frauduleux, qui sont contrefaits », a expliqué Kaladji Fadiga, citant une étude menée par le Comité national de la lutte contre la fraude et la contrefaçon.

Au-delà de la Côte d’Ivoire, les études qui ont été menées par la Banque africaine de développement (BAD) concernant l’Afrique de l’Ouest révèlent que 26 000 milliards FCFA sont perdus par an en terme de recettes fiscales dues à la fraude et au commerce illicite.

 « Il y a une étude récente du 28 janvier 2019 qui a révélé que 23 millions de dollars, soit plus de 12 milliards FCFA sont perdus quotidiennement en recettes fiscales en Afrique subsaharienne juste pour le commerce illicite », ajouté M. Fadiga.

Le Programme de vérification de la conformité (VOC) aux normes des marchandises à destination de la Côte d’Ivoire a été suspendu en octobre dernier pour tenir compte des «contraintes du dernier trimestre de l’année se caractérisant par les pressions de la nécessité d’approvisionnement du marché et de l’atteinte des objectifs de recettes de l’Etat et du secteur privé ».

Les entreprises concessionnaires de ce Programme de vérification de la conformité (VOC) sont Intertek International limited, Société Générale de Surveillance (SGS), Bureau Veritas Inspection Valuation assessment and control (BIVAC BV) et Cotectna Inspection.  Elles ont en charge la vérification partout dans le monde avant embarquement des marchandises destinées au marché ivoirien.

Le Conseil des ministres du 06 septembre 2017, a adopté un décret portant approbation des conventions de concession de service public de vérification de la conformité des produits embarqués à destination de la Côte d’Ivoire.

La gouvernance environnementale et sociale des exploitations minières au cœur d’un atelier à Abidjan

Un atelier de formation sur la gouvernance environnementale et sociale du secteur minier ivoirien s’est ouvert, mercredi à Abidjan, en vue de renforcer les capacités techniques des structures nationales chargées de l’évaluation de l’environnement.L’objectif de cet atelier est de comprendre les enjeux environnementaux afin de veiller à la bonne application de la notion de bonne gouvernance environnementale et sociale et s’imprégner des mécanismes de mise en œuvre de politiques publiques et de responsabilité sociétale des entreprises afin d’aboutir à un impact positif des exploitations minières.

« La Côte d’Ivoire dispose d’importantes ressources minérales. Cependant, de nombreux défis se posent malgré la forte croissance et l’important développement dudit secteur puisqu’il est négativement impacté par plusieurs activités illicites d’exploitation », a fait remarquer dans un discours, Joseph Séka Séka, le ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable qui a ouvert ces assises.

« A l’issue de cette formation, les bénéficiaires devraient être à mesure de comprendre la notion de gouvernance environnementale et sociale au niveau mondial, régional, national et local», a expliqué M. Séka, rappelant le rôle capital de l’environnement et du développement durable dans les «, temps actuels ».

 Par ailleurs, le ministre Joseph Séka Séka s’est félicité de l’initiative de ce séminaire, estimant qu’avec  «l’évolution rapide des questions environnementales de nos jours, il convient de disposer d’un capital humain qualifié». Les travaux s’achèvent vendredi.

UEMOA : poursuite de la tendance favorable du climat des affaires

La tendance favorable du climat des affaires dans les pays de l ‘Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) entamée au mois de novembre 2018, s’est poursuivie en décembre 2018, a appris APA mercredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).L’indicateur du climat des affaires dans l’UEMOA s’est ainsi établi à 100,2 points en décembre 2018 contre 99,4 points en novembre 2018, soit un accroissement de 0,8 point. Cet indicateur se situe ainsi au-dessus de sa tendance de long terme qui est de 100 points. Selon la BCEAO, cela traduit une opinion globalement favorable des chefs d’entreprises sur l’orientation de la conjoncture dans l’UEMOA.

L’UEMOA compte huit Etats membres : le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

L’ex-DG de la RTI, Ahmadou Bakayoko recruté Directeur des opérations de Eranove (Officiel)

Le groupe industriel panafricain Eranove a annoncé, mercredi, le recrutement et l’arrivée de l’ex-Directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) Ahmadou Bakayoko comme son Directeur des opérations.Diplômé de l’Ecole Polytechnique de Paris et de l’Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications, Ahmadou Bakayoko est chargé de superviser les opérations du Groupe en lien avec les filiales opérationnelles.

« Le groupe Eranove a choisi Monsieur Ahmadou Bakayoko qui après avoir étudié puis commencé sa carrière en France et aux États-Unis a fait le choix de l’Afrique. Le recrutement de compétences africaines est un gage de pérennité de notre développement sur le continent », déclare Marc Alberola, Directeur Général du Groupe Eranove dans un communiqué transmis à APA.

« Après avoir œuvré à la direction générale de la RTI en Côte d’Ivoire depuis 2012, j’ai fait le choix de rester sur le continent et je suis fier de m’engager au sein du groupe industriel panafricain Eranove pour contribuer à un meilleur accès aux services essentiels que sont notamment l’eau et l’électricité», renchérit de son côté  M. Bakayoko.

Le nouveau Directeur des opérations de Eranove a commencé sa carrière dans un fonds d’investissement aux États-Unis avant de travailler successivement en France chez Capgemini Consulting puis Canal +, avant de rejoindre la RTI en mai 2012 comme Directeur général adjoint puis comme Directeur Général à partir de mai 2013.

Le journaliste Fausseni Dembélé, précédemment directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Culture et de la francophonie, a été nommé mercredi, directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public), en remplacement de Ahmadou Bakayoko, à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le Président Alassane Ouattara.

Le Groupe industriel Eranove est un acteur panafricain leader dans la gestion de services publics et la production d’électricité et d’eau potable.

Le Groupe Eranove est présent en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies (SODECI, CIE, CIPREL, Awale, Smart Energy), au Sénégal (SDE) depuis 1996 et développe des projets d’infrastructures exclusifs au Mali, au Togo, au Gabon, à Madagascar et en Côte d’Ivoire.

Avec un chiffre d’affaires de 576 millions d’euros, 437 millions de m3 d’eau potable produite, une capacité de production électrique exploitée de 1.247 MW et plus de 1.000 MW en développement, le groupe Eranove emploie plus de 9.000 collaborateurs, dont il catalyse les compétences et les savoir-faire au service de 1,9 million de clients pour l’électricité et 1,8 million pour l’eau (chiffres 2017).

Maroc : Les IDE estimés à près de 3 milliards d’euros en 2018

Le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de 3 milliards d’euros (32,8 milliards) en 2018 contre 2,4 milliards d’euros (26 milliards de DH) un an auparavant, soit une progression de 25,9%), selon l’Office des changes.Ce rebond provient de la hausse des recettes (+11,7 milliards de DH), plus accentuée que celle des dépenses (+4,9 milliards de DH), explique l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs au titre de l’exercice 2018.

En revanche, le flux des investissements directs marocains à l’étranger a reculé de 45,1% à 5,4 milliards de DH l’année dernière.

Mise en place en Guinée d’un guichet unique électronique

Le Premier Ministre, Kassory Fofana a présidé, mercredi à Conakry, la cérémonie de signature entre le gouvernement guinéen et l’entreprise Webb Fontaine Group de la convention de concession, de fourniture, de mise en place d’exploitation et de gestion du guichet unique électronique pour le commerce extérieur.Dans son discours, Ibrahima Kassory Fofana s’est dit satisfait de la signature de cette convention, affirmant que « la lutte contre la corruption est l’une des priorités du gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République ». « Cette plateforme du guichet unique, a-t-il dit, répondra grandement aux priorités dans la mesure où elle apportera une simplification, une uniformisation des procédures commerciales, une sérénité dans les opérations commerciales et une facilité dans les échanges avec le reste du monde, ainsi que la matérialisation des procédures ».

Pour Didier Reymond, PDG de l’entreprise Webb Fontaine Group, la présente signature de convention du guichet unique est un projet d’envergure qui permettra de moderniser l’environnement du commerce, tout en positionnant la Guinée aux standards internationaux.

Selon lui, « l’installation du guichet unique dans le pays, outre l’augmentation des recettes de l’Etat, a permis l’amélioration durable des pays dans le rapport Doing business de la Banque mondiale et spécialement l’indice du commerce transfrontalier, du fait des temps de réduction dans le processus douanier et aussi, la transparence dans le même processus ».

Il faut souligner que la création du guichet unique pour le commerce extérieur va permettre une réduction du temps et du coût des transactions pour ses différents acteurs.

La Sénégalaise Khady Ndiaye, nouvelle Dg de Kosmos Energy-Côte d’Ivoire

Kosmos Energy a annoncé, jeudi par voie de communiqué, la nomination de la Sénégalaise Khady D. Ndiaye en tant que Vice-Président, Directeur Général pour la Côte d’Ivoire.« Mme Ndiaye rejoint Kosmos Energy après 20 années passées à Citi, où elle cumulait encore récemment le poste de Présidente Directrice Générale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et celui de Directrice Générale de Citibank Cote d’Ivoire SA », informe la société d’exploration et de production de pétrole et de gaz en eaux profondes en cycle complet.

Elle ajoute qu’au cours de sa longue expérience à Citi, Mme Ndiaye a occupé divers postes de direction et a travaillé sur de nombreuses transactions de référence pour le compte d’entreprises et d’Etats lui faisant acquérir une expertise des dynamiques des marchés et produits bancaires.

« Mme Ndiaye est diplômée de la School of Foreign Service de l’Université de Georgetown (Washington D.C.) et est titulaire d’un executive MBA de HEC Paris. Dans ses nouvelles fonctions, elle dirigera les activités de Kosmos Energy en Côte d’Ivoire, pays où, la société a acquis en fin 2017, une participation dans cinq blocs offshore contigus couvrant environ 17 000 kilomètres carrés », conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire : le kilogramme du prix bord champ de la noix de cajou fixé à 375 FCFA

Le prix plancher bord champ de la noix de cajou a été fixé à 375 FCFA le kilogramme pour la campagne 2019 qui démarre le 15 février prochain en Côte d’Ivoire contre 500 FCFA le kilogramme pour la dernière campagne, a annoncé mercredi le gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan.« Pour la campagne 2019, le Conseil a arrêté diverses décisions afin d’accélérer le développement de la transformation, de maintenir l’équilibre de la filière et d’optimiser les revenus des producteurs. Le prix plancher bord champ de la campagne 2019 qui démarre le 15 février est fixé à 375 FCFA le kilogramme de noix de cajou bien séchée, bien triée et ne comportant aucune matière étrangère », a déclaré à la presse à l’issue de cette rencontre hebdomadaire de l’exécutif ivoirien,  Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement.

 « La campagne 2018 a été marquée par la mise en œuvre, des mesures visant le développement de la transformation de l’anacarde. Ces mesures ont conduit à une hausse de plus de  6,7% de la production nationale, soit 761 317 tonnes de noix bruts de cajou par rapport à la production de 2017 établit à 711 236 tonnes.  A la date du 31décembre 2018, 642 448 tonnes ont été exportées contre 46.303 tonnes résiduels», a rappelé auparavant M. Touré relativement au bilan 2018 de la commercialisation de la noix de cajou.

L’an dernier, la campagne 2018 de commercialisation de la noix de cajou s’était ouverte le 15 février 2018 avec un prix bord champ de 500 FCFA le kilogramme.

La Côte d’Ivoire qui est le premier producteur mondial de cajou envisage de transformer 50% de sa récolte à l’horizon 2020 grâce à une industrialisation accrue de la filière.

MAN Energy Solutions ouvre un nouvel atelier de services au Sénégal

MAN Energy Solutions (MAN ES) a inauguré récemment son nouveau centre de services de Dakar, dédié aux secteurs de l’énergie, de l’industrie, du pétrole et gaz pour renforcer sa présence en Afrique de l’Ouest, annonce un communiqué reçu mercredi à APA.« L’atelier a été inauguré par Per Rud, Vice-Président de MAN PrimeServ, en présence d’Abdou Abasse Fofana, Directeur Général de MAN Energy Solutions Sénégal, de Stefan Roken, Ambassadeur de la République d’Allemagne, des représentants des autorités locales et dirigeants de grandes entreprises sénégalaises », explique le communiqué de MAN ES.

Le texte souligne que cette offre de services vient compléter le portfolio de MAN Energy Solutions Sénégal, « déjà très présent sur le territoire, en équipant notamment la centrale de Tobène » qui couvre 15 % des besoins énergétiques du pays grâce aux moteurs MAN 48/60.

 « L’ouverture de ce nouvel atelier traduit la volonté de MAN Energy Solutions de développer un réseau de services de proximité et d’être ainsi au plus proche de ses clients pour répondre à leurs besoins », a expliqué Abdou Abasse Fofana, cité par le communiqué.

 L’un des principaux objectifs de l’entité locale créée par MAN Energy Solutions est d’offrir des services privilégiés à ses clients parmi lesquels, la SENELEC, Tobène Power, les Ciments du Sahel, les armateurs et d’autres industriels de la région.

Formation professionnelle : 3,2 milliards FCFA d’une banque autrichienne au Cameroun

Le gouvernement camerounais a conclu un accord de prêt concessionnel de l’ordre de 3,27 milliards FCFA avec la Raiffeissen Bank International d’Autriche portant sur la construction, la réhabilitation et l’équipement d’un centre de formation professionnelle dans la localité de Nanga-Eboko (Centre), annonce dans un communiqué reçu mercredi à APA le ministre en charge de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey.Il s’agit de la 2ème structure de ce type et du 3ème concours financier de la série, octroyés par ce bailleur de fonds sur un ensemble de 10 centres de formation prévus, après Nkongsamba (Littoral).

Bâti sur 3000 mètres carrés, le centre de Nanga-Eboko, réalisé par l’entreprise Kuhn International Projects GmbH, dispensera des formations dans les métiers de la chaîne du bois, mécanique automobile, soudure, fabrication mécanique, réparation des engins agricoles, plomberie mais également dans les métiers des technologies de l’information et de la communication.

GBissau : vers une réduction de 50 % du prix de l’électricité (ministre)

Le coût de l’électricité sera réduit de 50 % en Guinée Bissau, a annoncé le ministre de l’Énergie et de l’Industrie, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi à Bissau.Selon António Serifo Embaló qui n’a pas donné de précision sur la date de l’entrée en vigueur de la mesure,  le pays a la capacité de supporter cette baisse considérable de l’électricité. Décidée par le Gouvernement, la mesure sera rendue possible grâce à « l’utilisation du fuel au lieu du gasoil acheté pour les groupes électrogènes de la centrale qui fournit de l’électricité à Bissau et aux régions environnantes», a-t-il expliqué.

A en croire M. Embaló, ce changement de combustible va permettre à l’État d’économiser « plus de 400 millions F CFA » sur les dépenses qui se chiffrent actuellement à 700 millions F CFA.

Un vent de changement souffle aussi à la Société d’électricité et d’eau de la Guinée-Bissau (EAGB) où la nouvelle direction expérimente l’alimentation électrique via un bateau mouillant à quelques mètres de la centrale électrique de Bissau.

Cette embarcation a une capacité de production de 36 MW et grâce à un contrat de cinq ans signé avec le gouvernement, il pourra fournir suffisamment  d’électricité aux villes de Bissau, Biombo et Prabis.

Toutefois, António Serifo Embaló a invité les consommateurs débiteurs à solder leurs factures impayées afin que l’EAGB puisse, dans de meilleures conditions, continuer ses activités et faire face à ses dépenses.

En Guinée Bissau, les clients dont la consommation est comprise entre 0 à 50 KW paient 81 F CFA le kilowatt, 161 F CFA pour ceux qui sont entre 50 à 200 KW et 322 F CFA pour ceux qui sont dans l’intervalle 200 KW à l’infini.

Les dépenses de l’Etat gabonais en hausse 15% en 2018

L’Etat gabonais a dépensé 1 119,4 milliards de FCFA en 2018 pour ses charges de fonctionnement contre 945,8 milliards FCFA en 2017, soit une hausse de 173 milliards en valeur absolue et 15% en valeur relative, selon un rapport d’exécution budgétaire du ministère de l’Economie dont APA a obtenu mercredi.La loi de finances 2018 en recettes et en dépense était établie à 2 700 milliards de FCFA et a subi une exécution de 57%. Ledit budget a fait la part belle aux dépenses de personnel (525,1 milliards de francs de FCFA), aux charges financières de la dette (154,6 milliards de FCFA).

Les dépenses de biens et services ont dépassé les 130 milliards de FCFA là où les dépenses d’investissements ont à peine franchi les 169 milliards.

La hausse de 173 milliards de FCFA pour les dépenses publiques prouve à suffisance que la réduction du train de vie de l’Etat — une injonction du FMI exprimée via le Plan de relance économique (PRE)– n’est pas encore effective.

Sénégal : l’activité économique fortement boostée

Après une légère hausse de 2,9% au mois de novembre 2018, l’activité économique (hors agriculture et sylviculture) au Sénégal a été fortement boostée, enregistrant une progression de 12,5%, en rythme mensuel, au mois de décembre 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Selon cette structure, l’embellie a été particulièrement portée par le secteur secondaire qui enregistre une progression de 9,9%. Quant au secteur tertiaire (plus 2%) et primaire (plus 13,3%), ils se sont également bien comportés.

Sur une base annuelle, la croissance de l’activité économique hors agriculture et sylviculture est ressortie à 8,8%, durant la période sous revue, à la faveur d’une bonne évolution d’ensemble du tertiaire (plus 6,7%), du secondaire (plus 5,9%), du primaire (plus 11,5%) et de l’administration publique (plus 8,8%).

Le financement de la BAD en faveur de la Côte d’Ivoire augmente de 280 % (Président)

Le financement de la Banque africaine de développement (BAD) en faveur de la Côte d’Ivoire a augmenté ces trois dernières années, passant de 628 millions de dollars USD en 2015 à 1,8 milliard de dollars USD en 2018, a annoncé, mardi à Abidjan, son Président Akinwumi Adesina, face au corps diplomatique.« Je suis heureux de noter que depuis mon élection à la présidence de la Banque, le portefeuille de la Banque en Côte d’Ivoire a augmenté de manière significative », s’est félicité M. Adesina lors du déjeuner annuel de la BAD en l’honneur des ambassadeurs.

Entre 2015 et 2018, a-t-il indiqué, « en l’espace de trois ans seulement, le financement de la Banque en faveur de la Côte d’Ivoire a augmenté de 280 %, passant de 628 millions de dollars USD (plus de 361  milliards de Fcfa) en 2015 à 1,8 milliard de dollars USD (soit environ 1034 milliards de Fcfa) ».

Selon le premier responsable de cette institution panafricaine de développement qui a son siège à Abidjan «c’est la hausse la plus forte jamais enregistrée dans l’histoire de la Banque ».

La Côte d’Ivoire, qui figure parmi les 10 pays les plus réformateurs dans le Doing Business 2019 de la Banque mondiale, et classée 122è mondial sur 190 économies de la planète, avec une progression de 17 rangs est «bancable», a-t-il insisté au cours d’une conférence de presse.

Le  Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a « mon soutien à 3000% », a ajouté  Akinwumi  Adesina, saluant les performances économiques enregistrées par la Côte d’Ivoire ces dernières années.

C’est pourquoi, la BAD soutient « fermement les efforts du gouvernement dans les domaines du transport urbain et du développement des infrastructures à Abidjan ».

« Sur le montant total de 770 millions d’euros requis par le projet, la Banque apporte une contribution de 560 millions d’euros, soit 74 % du coût total », a ajouté le Président de la BAD.

 « Notre Conseil d’administration a approuvé le dernier versement d’un montant de 329,47 millions d’euros en octobre 2018 », a-t-il précisé.

Par ailleurs, le Président de la BAD a partagé  son optimisme  quant à « l’avenir du continent» qui  «s’annonce de plus en plus prometteur ».

 « Les Perspectives économiques en Afrique 2019 de la Banque africaine de développement(…) montrent que la performance économique générale a continué de progresser en 2018, avec une croissance du PIB (Produit intérieur brut) réel estimée à 4,1 % », a-t-il souligné.

 Dans la même veine, l’ex-ministre nigérian de l’agriculture  note que « le taux de croissance devrait s’établir à 4 % en 2019 et 4,1 % en 2020 ».

« Cette progression est forte, surtout lorsqu’on la compare au taux de 2,1 % enregistré récemment, en 2016 », a-t-il conclu.

Ghana : inauguration d’une usine de transformation de cacao

Le ministre ghanéen du Commerce et de l’industrie, Alan Kwadwo Kyerematen a inauguré une usine de transformation de cacao d’une valeur de 30 millions de dollars sur la route Spintex à Accra, a appris APA mardi.L’usine qui doit traiter 15 000 tonnes de fèves de cacao par an, est l’un des projets prévus dans le cadre du programme phare du gouvernement, « One-District, One Factory » (Un district, une usine, ndlr).

L’Afrotropic Processing Company Limited (ACPL) fabriquera des produits de qualité qui vont être utilisés pour le chocolat, la poudre de cacao, la liqueur de cacao et le beurre de cacao.

Le nombre de tonnes de cacao transformées localement devrait également dépasser les 300.000 tonnes enregistrées l’an dernier.

Dans son allocution, M. Kyerematen a expliqué que l’ouverture de cette usine a pour but d’améliorer le programme du gouvernement d’assurer que 50% des matières premières soient traitées localement.

Maroc-Allemagne: signature de deux arrangements de coopération financière

Le Maroc et l’Allemagne ont signé, mardi à Rabat, deux arrangements de coopération financière pour une enveloppe de 330,5 millions d’euros, sous forme de prêts et de dons.Signés par le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohammed Benchaâboun et l’ambassadeur allemand à Rabat, Götz Schmidt-Bremme, des deux arrangements portent sur des secteurs prioritaires de développement du Maroc.

A cette occasion, les deux parties ont rappelé « l’excellence des relations de coopération entre le Maroc et l’Allemagne qui se renforcent davantage par la conclusion de ces deux arrangements ».

« Cette signature témoigne encore une fois de la pertinence des domaines d’intervention de cette coopération qui convergent vers les secteurs prioritaires de développement du Maroc notamment la gestion des ressources en eau, la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et le développement économique durable », indique le ministère de l’Economie dans un communiqué.

Réformes dans l’Uemoa: un de taux de mise en œuvre de 80,2 % au Bénin

Le Bénin a un taux de mise en œuvre de 80,2% des réformes préconisées par l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), a affirmé mardi à Cotonou, le président de la Commission de l’Uemoa, Abdallah Bouréima.« Au Bénin, le taux de mise en œuvre des réformes de l’Uemoa est de 80,2 % en 2018. C’est un record de performance jamais égalé dans aucun pays de l’Union depuis l’institution de la revue en 2013 », a expliqué Abdallah Bouréima.

Il s’exprimait au terme d’une audience avec le président béninois, Patrice Talon, à qui il a remis un mémorandum contenant les résultats de l’évaluation des réformes, politiques, projets et programmes communautaires de l’Uemoa.

« Ces progrès significatifs ont été acquis en termes de consolidation et de modernisation de l’exercice d’évaluation des réformes, politiques, programmes et projets communautaire. Sur les réformes sectorielles et le marché commun, le Bénin a enregistré un bond de 16 points. Sur la Gouvernance économique et convergence, on note un bond de 20 points et au niveau des réformes, le Bénin connaît une avancée  de 23 points. Mieux, le marché commun à enregistré des avancées significatives en matière de transposition et de mise en application de la législation fiscale aussi bien de la fiscalité intérieure que de la fiscalité de porte », a révélé Abdallah Bouréima.

Il a aussi relevé que toutes ces évolutions positives ont eu des impacts importants sur la croissance économique qui a repris et est passée de 4% en 2016 à 6% en 2016, avec une projection de 7,6% en 2019.

Pour le ministre de l’Economie et des Finances,  Romuald Wadagni ces performances sont la résultante de la volonté du chef de l’État et de la bonne implication de tous les acteurs.

La BERD accorde un prêt 20 millions d’euros pour soutenir les investissements privés au Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a octroyé un prêt de 20 millions d’euros à la Banque Marocaine de Commerce et de I’industrie (BMCI) destiné à soutenir les investissements privés portés par les entreprises ayant un impact favorable sur l’environnement.Ce prêt est accordé en vertu d’un contrat de partenariat, signé lundi, entre les deux banques et ce, dans le cadre du programme de financement vert (Green Economy Financing Facility, GEFF Morocco) dédié à l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la gestion des ressources telles que l’eau et la gestion des déchets, indique un communiqué de la BMCI.

Le programme permettra à la BMCI d’encourager des entreprises privées des secteurs d’activité liés aux énergies renouvelables et aux questions environnementales à investir dans l’économie verte, ainsi que de les assister et les accompagner tout au long du processus, fait savoir la même source, ajoutant que les entreprises bénéficiaires pourront, en effet, profiter d’un financement, d’une subvention et d’une expertise technique pour assurer la viabilité de leur projet.

Proposant des « packs verts » avec des conditions avantageuses pour le financement de matériels ou de travaux à caractère écologique, BMCI est la première banque à émettre un certificat de dépôt à taux révisable dont le rendement est associé à la performance de l’Indice Ethical Europe Climate Care. Ce dernier sélectionne les grandes capitalisations européennes sur la base de plusieurs critères et notations attribuées par Vigeo Eiris, notamment leur empreinte carbone et la solidité de leur stratégie de transition énergétique. De 2015 à 2017, la banque a réduit sa consommation totale de papier de 32%, sa consommation énergétique de 12% et son empreinte CO2 de 18% par collaborateur, précise le communiqué.

En 2018, la BERD a accordé des financements d’un montant de 9,5 milliards d’euros. Outre le développement des entreprises privées, elle finance l’énergie durable et les projets d’infrastructure.

Depuis le début de ses opérations au Maroc en 2012, la Banque européenne a financé des projets d’une valeur de 1,7 milliard d’euros et a offert des services de conseil en gestion à plus de 500 PME marocaines.

Sénégal : baisse de 1,2% du prix du kg de maïs

Le prix du kilogramme de maïs séché au Sénégal a reculé de 1,2% au mois de décembre 2018 comparé au mois précédent, a appris APA lundi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché local, le prix de cette denrée s’est échangé à 266 FCFA contre 269 FCFA au mois de novembre 2018,soit un repli de 3 FCFA en valeur absolue.

Sur le marché international, en raison d’une demande mondiale accentuée et des conditions climatiques difficiles, le cours du maïs argentin s’est renforcé de 6,5% en décembre 2018 par rapport au mois précédent. Sur l’année 2018, le prix du maïs argentin s’est renforcé de 8,1% par rapport à 2017.

Selon les prévisions de décembre 2018 du Département américain de l’agriculture (USDA), la production mondiale de maïs est attendue à 1044,7 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, soit des baisses respectives de 0,02% et 2,9% par rapport aux prévisions du mois de novembre et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Quant à la consommation mondiale de maïs, estimée à 1131,3 millions de tonnes, elle reculerait de 0,1% par rapport aux prévisions de novembre 2018. Par contre, elle enregistrerait une augmentation de 4,2% comparativement à la précédente campagne.