Augmentation du trafic au port de Douala

Le Port autonome de Douala (PAD) a indiqué, lundi dans une note, que le trafic des marchandises au port de Douala a connu une hausse au cours de l’année 2018, soit 11,6 millions de tonnes traitées, contre 11,1 millions de tonnes l’exercice précédent.Une hausse d’environ 500 mille tonnes en l’espace d’un an, qui correspond explique-t-on aux nouvelles mesures visant une amélioration des activités sur cette plateforme portuaire où transitent près de 95% du volume des marchandises du pays.

Pendant la même période, le port de Douala a accueilli 3306 navires, soit 1059 navires en navigation internationale ou long cours et 2247 navires en navigation locale ou cabotage.

Avec le décret portant organisation du PAD signé par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya la semaine dernière, les dirigeants de cette entreprise publique soulignent que ce port sera plus compétitif au cours des prochains mois.

Sur la base de ce texte présidentiel, le PAD à qui incombe la gestion du patrimoine de l’ex Office national des ports du Cameroun (ONPC) « pourra désormais assurer pleinement ses missions de service public et de puissance publique que constitue la desserte du commerce extérieur, pour le plus grand intérêt de l’économie nationale et la desserte du commerce extérieur ».

A en croire ses dirigeants, « le PAD a dorénavant la capacité de prendre toutes les mesures pour faire du conglomérat portuaire de Douala-Bonabéri un outil efficace et moderne d’aménagement du territoire et d’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations riveraines ».

C’est dans cette prospective par exemple que la communauté portuaire dénommée « Port Synthèse » est en train de mettre en œuvre des actions de promotion de la place portuaire de Douala et de fidélisation des partenaires centrafricains et tchadiens, deux pays dépourvus de façade maritime où transitent plus de 80 % du volume des exportations et des importations en direction des deux pays voisins.

Inauguration à Bangui d’immeubles construits par l’UE

Le Président de la République, Faustin-Archange Touadéra a inauguré, lundi à Bangui, des immeubles du Trésor public et de la Mairie de Bangui construits sur le 10ème Fonds Européen pour le Développement(FED) à hauteur de 2 milliards FCFA.Les deux immeubles bâtis sont destinés l’un, à l’Agence Comptable du Trésor(ACCT) et l’autre, aux services techniques de la Mairie de Bangui. Ils sont construits dans le cadre du projet d’Appui au Programme de réforme globale des finances publiques (PRGF), dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la pauvreté et au développement de la République centrafricaine, grâce à une amélioration de la gouvernance économique et financière, l’un des piliers du Plan de Relèvement et de Consolidation de la Paix(RCPCA) financé par les partenaires au développement à plus de deux mille milliards de FCFA.

Ce financement a été obtenu à la table ronde de partenaires au développement de la RCA en novembre 2016.

« Ces bâtiments vont permettre aux deux institutions de travailler dans de meilleures conditions afin de rendre un meilleur service aux citoyens, de contribuer au développement du pays et au renforcement de l’autorité de l’Etat », a indiqué Samuela Isopie, Cheffe de la délégation de l’Union Européenne en RCA à l’inauguration de ces infrastructures.

Pour l’intégration de la jeunesse africaine dans les perspectives de développement

Les jeunes des pays africains francophones représentent « une voix qu’il nous faut écouter, à qui donner de l’espace et à intégrer dans nos perspectives de développement », a déclaré, lundi à Dakar, l’ambassadeur du Canada au Sénégal, Lise Filiatrault.« L’éducation et la formation offrent une voie à ces jeunes dont le poids démographique restera élevé pour plusieurs décennies encore. Et dans ce contexte, nous sommes interpellés à offrir un accès à l’école et à la formation pour tous ces jeunes », a indiqué Mme Filiatrault qui s’exprimait à l’ouverture de la Conférence internationale sur les « Enjeux et perspectives économiques en Afrique francophone.

Cet accès, a précisé la diplomate, impliquera l’adoption d’approches innovantes en matière d’éducation, de formation professionnelle et de modèles d’apprentissage. Ces approches pourraient être basées sur l’usage des nouvelles technologies, aux partenariats avec les entreprises privées dans la formation de futurs employés et à l’inclusion pour les jeunes qui ne peuvent pas suivre le cycle formel, a-t-elle ajouté.

La Conférence internationale sur les « Enjeux et perspectives économiques en Afrique francophone » cherche à jeter un éclairage sur la situation économique en Afrique francophone et sur les défis que cette partie du monde, dont l’importance pour l’avenir de la francophonie n’est plus à démontrer, doit relever dans sa quête de prospérité socioéconomique, renseigne un document remis à la presse.

Et à propos de ces défis, le directeur de l’Observatoire de la Francophonie économique (OFE), Brahim Boudarbat, estime que ceux que doit relever l’Afrique francophone dans sa quête de prospérité socio-économique sont de taille.

Il a ainsi appelé l’OIF à accompagner ces Etats dans l’identification et la compréhension de ces défis pour relever le défis de développement, car dit-il, « la francophonie se doit d’être un outil de développement économique ambitieux et solidaire, précisant que c’est le sens même de la création de l’OFE ».

Ouverte ce lundi, la conférence va se poursuivre jusqu’au 06 février et verra la participation d’environ 150 conférenciers de différents horizons et provenant de vingt-cinq (25) pays francophones.

Hausse de 11% des activités du Port de Cotonou

Les activités du Port autonome de Cotonou (PAC) ont connu une hausse de 11 pour cent entre juin et décembre 2018, selon une note de l’autorité portuaire dont APA a obtenu copie ce lundi.D’après la note qui précise que la période considérée coïncide avec la gestion du PAC par le port d’Anvers de Belgique,  l’importation de conteneurs pleins s’est établie à 20 000 EVP (équivalent vingt pieds, taille du conteneur) contre 15 000 les années précédentes. Dans le même temps, les  exportations  de  conteneurs pleins ont atteint 5 580 EVP, soit une hausse de 14% par rapport à 2017.

Au total, le trafic global sur l’année 2018 s’est établi à 10,2 millions de tonnes, soit une augmentation de 10,7% par rapport à l’année 2017.  

Uemoa : légère remontée des prix à la consommation en décembre

Les prix à la consommation ont remonté légèrement de 0,1% en point de pourcentage au terme du mois de décembre 2018 comparés au mois précédent, rapporte la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans une note reçue lundi à APA.Selon l’institut d’émission, l’indice harmonisé de ces prix est passé de 1,0% au mois de novembre 2018 à 1,1% à la fin du mois de décembre 2018.

« Le léger rebond du rythme de progression du niveau général des prix est imprimé essentiellement par la composante alimentation, dont la contribution à l’inflation totale est ressortie à plus 0,1 point de pourcentage à fin décembre 2018 contre moins 0,1 point de pourcentage un mois plus tôt », indique la BCEAO.

Selon l’institution financière, l’augmentation des prix des produits alimentaires s’explique principalement par le renchérissement des produits de la pêche et des légumes frais, notamment au Sénégal et au Togo, en rapport avec la baisse de l’offre.

Ouverture à Abidjan d’un séminaire gouvernemental pour valider le Plan d’actions prioritaires 2019

Un séminaire gouvernemental s’est ouvert, lundi au palais présidentiel d’Abidjan, pour valider le Plan d’actions prioritaires (PAP) de l’exécutif ivoirien en 2019, a constaté APA sur place.L’ouverture de ce  séminaire qui se veut un exercice annuel de planification et de programmation de l’action gouvernementale en Côte d’Ivoire,  a été présidé par le vice-président, Daniel Kablan Duncan.

 Cette rencontre qui a enregistré la présence de l’ensemble des ministres du gouvernement du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly,  permettra, par ailleurs de faire adopter le plan d’actions prioritaires 2019 de chaque département ministériel.

« Les enjeux de l’action gouvernementale pour cette année 2019 ont été clairement définis par le président de la République qui a déclaré 2019 et 2020 comme année du social. Il s’agit de renforcer les efforts non seulement pour consolider les bases d’une forte croissance, mais aussi, de mettre surtout un accent particulier sur la dimension sociale de l’action gouvernementale », a rappelé dans un discours d’ouverture de ces assises, le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

Poursuivant, il s’est satisfait des bonnes performances économiques enregistrées par le pays depuis plusieurs années insistant cependant sur la nécessité de mettre en œuvre ce vaste chantier social du gouvernement ivoirien en 2019 et en 2020 qui s’élève à  727,5 milliards FCFA.

 « Je le reconnais, la tâche du gouvernement n’est pas aisée dans un contexte budgétaire aussi difficile. Il importe dès lors pour l’équipe gouvernementale et pour chacun des ministres de faire preuve d’ingéniosité, d’imagination et d’innovation dans la mise en œuvre des actions qui seront validées aujourd’hui par le président de la République», a encouragé M. Duncan, estimant que « les enjeux de ce séminaire sont importants pour l’avenir de notre pays ».

Avant lui, Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement, a expliqué qu’à travers ce séminaire, il s’agit d’examiner les plans d’actions sectoriels pour l’année 2019 afin de faire ressortir les activités à réaliser «en cohérence » avec le Plan d’actions prioritaires 2017-2020 du gouvernement (PAP 2017-2020).

« Ce séminaire répond à un besoin de renforcement de l’action publique pour permettre in  fine, la mise en œuvre efficace et un meilleur suivi de l’action gouvernementale. Un autre enjeu de l’action gouvernementale en 2019 sera le maintien de la rigueur dans la gestion des finances publiques», a fait savoir M. Coulibaly, expliquant longuement à son tour, le  bien-fondé du Programme social du gouvernement ( PS Gouv 2019-2020) défini par le président ivoirien.

« Nous devons plus que jamais répondre chacun en ce qui le concerne et collectivement de façon diligente aux attentes pressantes et légitimes de nos populations. Nous pouvons être fiers des avancées enregistrées. Mais, en même temps, nous devons être conscients des défis à relever qui exigent de nous plus d’efficacité et de pro-activité », a dit le Premier ministre à l’endroit des membres de son gouvernement.

Côte d’Ivoire: le secteur bancaire enregistre un total-bilan de plus de 12 000 milliards FCFA en 2018

Le secteur bancaire ivoirien a enregistré un total-bilan de plus de 12 000 milliards de FCFA au 31 décembre 2018, soit une progression de 14% par rapport à l’année dernière, a appris APA dimanche de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Au 31 décembre 2018,  le secteur bancaire a enregistré un total-bilan de plus de 12 000 milliards de FCFA, soit une progression de 14% par rapport à l’année dernière. Un total-emploi de 11 257 milliards de FCFA, soit 16% de progression, avec 7 107 milliards de FCFA de crédits à l’économie», annonce une note d’information du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, transmise à APA.

Rendant compte d’une cérémonie de gratitude du ministre de l’économie et des finances, Adama Koné et des structures rattachées dont le Trésor public organisée vendredi à l’endroit du secteur bancaire  ivoirien, cette note rapporte en outre qu’un « total-ressources de 10 050 milliards de FCFA, soit une progression de 12% » a été également enregistré en 2018.

Dans son mot de bienvenue, Jacques Konan Assahoré, Directeur général du  Trésor et de la comptabilité publique a situé le cadre de la rencontre. «  Ce déjeuner qui nous rassemble est une belle occasion de renforcer  davantage les liens de coopération qui nous unissent, dans l’optique de  mieux cerner et appréhender les défis futurs que nous savons tous  nombreux », a-t-il expliqué.

Au-delà des aspects conviviaux et festifs,  le ministre Adama Koné, initiateur de cette communion entre partenaires,  a ouvert une lucarne pour échanger avec ses convives  sur la qualité de leur  collaboration et envisager, d’un commun accord, les perspectives de renforcement de leur partenariat.

Dans le souci de consolider la croissance économique, le Gouvernement ivoirien a engagé des projets de développement ambitieux dont le financement, nécessite des ressources financières conséquentes.

Toute chose qui, a-t-il indiqué, ne peut se faire sans un système financier dynamique et robuste, à même d’accompagner efficacement d’une part, le secteur privé, appelé à jouer le rôle de locomotive de cette croissance, et d’autre part, l’Etat dans la mise en œuvre de ses projets structurants.

Evoquant  le besoin de financement global en 2019, le Ministre a révélé qu’il  s’élève à 2 416,9 milliards de FCFA dont 1 429 milliards de FCFA à rechercher sur le marché des capitaux.

M. Adama Koné a  invité les banquiers à continuer d’accompagner l’Etat afin d’accroître de manière significative sa capacité de financement. « Je tiens à vous assurer que vos interventions et tous les efforts consentis en faveur du développement de notre pays sont fortement appréciés et reconnus », a souligné  le ministre.

Pour sa part, M. Guy Koizan, Président de  l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APEBF-CI), a remercié le ministre et l’ensemble de ses collaborateurs qui, a-t-il souligné, ne ménagent aucun effort pour assurer aux acteurs de la vie économique un environnement favorable.

Il en veut pour preuves plusieurs chantiers dont le dossier Bureau d’information sur le crédit qui a pu connaître l’évolution souhaitée  et  la problématique du rapatriement  des recettes d’exportation dont le taux a pu être sensiblement relevé.

Autant de réformes qui ont permis au secteur bancaire et financier d’accompagner encore plus efficacement le développement économique de la Côte d’Ivoire.

Ouagadougou abrite, lundi, la 5e Conférence du G5 Sahel

La capitale burkinabè Ouagadougou, abrite lundi la 5e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel, annonce un communiqué de la présidence du Faso.Le document parvenu à APA samedi, précise que cette 5e Conférence se tient à un moment où «le Burkina Faso, qui s’apprête à prendre la présidence en exercice du G5 Sahel et pays hôte de du sommet, déploie des efforts pour contrer les attaques terroristes sur son territoire».

Selon le même texte, au regard de ces défis sécuritaires pressants, le G5 Sahel s’active, avec ses partenaires techniques et financiers à l’opérationnalisation de sa Force Conjointe pour mieux contrer les actions terroristes des groupes armés dans la sous-région.

Il en ressort également que le G5 Sahel entend mettre aussi l’accent sur un meilleur équilibre et une bonne articulation entre le développement et la sécurité.

La conférence de Ouagadougou se tient après celles de N’Djamena en novembre 2015, de Nouakchott en 2016, de Bamako en février 2017 et de Niamey en février 2018.

Elle se veut un rendez-vous pour les cinq chefs d’État, en vue de mieux fédérer les efforts pour faire du G5 Sahel, un espace économiquement intégré, socialement prospère, culturellement riche, où la sécurité et la paix règnent durablement.

Au cours du sommet de Ouagadougou, le président Roch Marc Christian Kaboré prendra la présidence en exercice de l’organisation, à la suite de son homologue Mahamadou Issoufou du Niger.

En prélude à la rencontre au sommet, la capitale burkinabè a abrité la réunion des experts à partir de jeudi, et celle des ministres est prévue ce dimanche 3 février 2019.

La Conférence des chefs d’Etat est l’organe suprême du G5 Sahel et comprend les chefs des cinq Etats membres ( Burkina Faso, Mali, Mauritanie,  Niger, Tchad).

Etant l’organe de décision, elle fixe les grandes orientations et les options stratégiques de l’organisation. Elle assure la tutelle politique et la gestion des interfaces politiques de toutes les actions de développement et de sécurité des pays du G5 Sahel.

Création d’entreprise au Bénin : la déclaration d’existence supprimée

Le ministre de l’Economie et des Finances du Bénin a supprimé la déclaration d’existence pour la création d’entreprise dans le pays, selon une note circulaire parvenue samedi à APA.« A compter du 1er février 2019, plus aucune formalité n’est requise des entreprises nouvelles au niveau des services des impôts avant l’exercice de leurs activités. La déclaration d’existence sera faite à l’occasion des formalités de création des entreprises au guichet unique de formalisation des entreprises (Gufe) de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (Apiex) », informe le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni dans la circulaire.

Avant cette décision, les entreprises nouvellement créées au bénin disposaient, dès leur création, d’un délai de trente jours pour se rendre dans un centre des impôts des petites entreprises et y accomplir la formalité de la déclaration d’existence. Et le non-respect de cette déclaration exposait les promoteurs d’entreprises à des sanctions. Cette formalité, selon le service des impôts, était devenue encombrante avec la modernisation de l’administration fiscale et l’amélioration des services rendus aux usagers.

Ainsi, avec la suppression de cette formalité, c’est un gain de temps et de coût pour les chefs d’entreprises, mais aussi une réforme devant induire une augmentation substantielle du nombre d’entreprises créées, la facilité dans la formalisation de ces nouvelles entreprises et la réduction des tracasseries administratives.

Le Cameroun veut mobiliser 10 milliards FCFA sur le marché de la CEMAC

L’État du Cameroun procèdera, mercredi prochain, à une émission de bons du Trésor assimilés (BTA) d’un montant de 10 milliards FCFA sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), a-t-on appris aux termes d’un communiqué du ministère des Finances.Cette opération de titres dématérialisés, avec une valeur nominale unitaire de 1 million FCFA, se déroulera auprès de 16 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur, du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

En 2019, le Cameroun compte mobiliser 260 milliards FCFA issus d’appels publics à l’épargne et d’emprunts obligataires, destinés au financement des projets de développement.

Les émissions de BTA, lancées depuis le début de l’année, ont enregistré des taux de souscription confortables, la dernière opération du genre, lancée le 30 janvier pour un montant de 7 milliards FCFA, ayant connu des souscriptions de l’ordre de 235%.

Sénégal : Baisse de 1,2% du prix du kg de farine de blé en décembre

Le prix du kg de farine de blé au Sénégal a enregistré une baisse de 1,2%, en rythme mensuel, s’établissant à 390 FCFA (environ 0,663 dollar) au terme du mois de décembre 2018 comparé au mois précédent, a appris samedi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché international, du fait, en partie, de la réduction des disponibilités exportables dans la région de la mer noire, les cours internationaux du blé se sont repris en décembre 2018. En rythme mensuel, celui du blé tendre français a augmenté de 1,7%. En comparaison à 2017, il a aussi progressé de 17% en 2018.

Selon le Département américain de l’agriculture (USDA), l’offre mondiale de blé se situerait à 1013,3 millions de tonnes pour la campagne actuelle, soit une augmentation de 0,1% par rapport aux prévisions de novembre 2018 et un recul de 1% comparativement aux estimations de la campagne 2017-2018.

Les prévisions de décembre 2018 de la demande mondiale de riz (745,2 millions de tonnes) ont baissé de 0,1% par rapport à celles de novembre 2018, contre une hausse de 0,1% relativement aux estimations de 2017-2018. 

7,4 milliards f cfa pour la reconstruction d’un yard pétrolier au port de Douala

Le projet de reconstruction du poste pétrolier sur duc-d’albe au port de Douala-Bonaberi nécessite un investissement de 7,4 milliards de francs CFA, a-t-on appris vendredi auprès des responsables du Port autonome de Douala (PAD).La nouvelle infrastructure en cours de réalisation est située non loin du port de pêche devra remplacer l’ancien poste pétrolier construit il y a une soixantaine d’années et dont son état ne peut plus répondre aux conditions d’exploitation actuelles.

Une information qui a fusé au cours de la réunion d’information et de sensibilisation des communautés portuaire et nautique sur les mesures de sécurité à observer durant les travaux de l’appontement pétrolier.

Ouvrant les travaux de cette rencontre, le directeur général du PAD, Cyrus Ngo’o, a déclaré que la décision d’associer les communautés portuaire et nautique à cette initiative vise à améliorer la commerce extérieur, et partant, la compétitivité de l’économie camerounaise. Une position qui s’explique d’autant que le port de Douala assure plus de 95% du trafic des marchandises du pays, et assure pour plus de 80%, le volume des exportations et des importations de la Centrafrique et du Tchad, deux pays voisins dépourvus de façade maritime.

Selon des experts, la reconstruction de ce yard pétrolier nécessite le renforcement des mesures de sécurité dans la plupart des infrastructures environnantes, entre autres, le check-point, l’espace maritime, le quai, les terminaux, les systèmes de télécommunications, le Global Positioning System (GPS), le les navires, la capitainerie…

Les consignes de sécurité à observer par la communauté nautique sur le plan d’eau consiste dorénavant à prendre en compte la présence du duc-d’albe pétrolier sur le plan de l’eau en vue de bien l’intégrer dans le plan de navigation ; l’enregistrement des coordonnées géographiques et géodésiques des ouvrages ; l’observation accrue en naviguant dans la zone ; le respect de la vitesse maximale de 5 nœuds dans le port.

En en croire la direction de l’aménagement portuaire, il est en outre, recommandé de ne pas sortir du chenal sans autorisation du commandant du port, de même qu’il est exigé, la maintien d’une veille radio permanente sur le canal 16 qui est le canal de veille.

MBOG/te/APA

Impots ivoiriens : une « facture normalisée électronique » en préparation

La direction générale des impôts prépare actuellement une « facture normalisée électronique » qui devrait être lancée à la suite d’une convention avec un prestataire déjà choisi, a indiqué jeudi à Abidjan la directrice générale adjointe, Mme Bamba Maférima.« La direction des impôts s’inscrit dans un processus de  digitalisation de toutes ses activités et donc, nous avons la facture  normalisée ordinaire qui existe et nous voulons numériser cette façon de  faire », a relevé Bamba Maferima, lors d’un panel de l’Ordre des  experts-comptables sur l’annexe fiscale 2019.  

La  directrice générale adjointe des impôts s’exprimait lors des échanges  sur l’annexe fiscale 2019, notamment la facturation électronique. La  question avait été soulevée par un expert-comptable qui voulait savoir  les critères d’authentification.   

« C’est en  projet, nous avons déjà contacté le prestataire, il reste maintenant la  signature des conventions pour que ça soit fait. On a anticipé pour vous  informer que dorénavant il y aura la facture normalisée électronique  donc, on attend pour qu’y ait plus de clarification à ce sujet »,  a-t-elle dit. 

« On attend d’abord que la convention soit signée (. ..) ne soyez pas pressé, ça va venir », a-t-elle poursuivi. 

 La  loi des finances portant budget de l’Etat ivoirien pour l’année 2019  consacre l’institution de la facturation électronique, dans l’optique de  contrôler les flux des transactions électroniques de plus en plus  importants dans le pays et capter les taxes afférentes. 

«  Tout professionnel qui livre un bien ou qui fournit un service par voie  électronique pour les besoins d’un autre professionnel ou d’un  consommateur ordinaire, est tenu de lui délivrer une facture normalisée  électronique », indique le livre de procédures fiscales.  

Cette  facture, selon la loi fiscale, devrait comporter la dénomination ou la  raison sociale (nom du contribuable), l’identifiant unique du  contribuable, l’adresse complète du contribuable, la date et l’heure  d’émission de la facture électronique et le numéro d’ordre de la  facture. 

Le texte prévoit en outre une amende  pour la non-tenue du registre des bénéficiaires effectifs du registre  des titres nominatifs et du registre des titres au porteur. Ainsi, la  non-tenue des registres est sanctionnée par une amende de 5 millions de  Fcfa par registre non tenu.  

La tenue de  registre comportant des erreurs ou des omissions donne lieu à une amende  égale à 500.000 Fcfa par erreur ou omission, souligne le texte, qui  ajoute que l’amende s’applique également lorsque le contribuable n’a pas  produit les registres suite à une requête de l’administration. 

Cette  amende est majorée de 500.000 Fcfa par mois ou fraction de mois de  retard supplémentaire, à compter de l’expiration du délai imparti au  contribuable pour répondre à la requête, poursuit le texte de loi  portant budget de l’Etat pour l’année 2019. 

La construction de La Maison des experts-comptables ivoiriens prévue « cette année »

L’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire envisage de construire « cette année » La Maison des experts-comptables, a indiqué jeudi son président Drissa Koné, à l’occasion d’une cérémonie de présentation de vœux du nouvel et de l’annexe fiscale 2019.Cela est « notre objectif et ça fait déjà quelques années que nous  souhaitons (construire) La Maison des experts comptables », a  fait  savoir M. Drissa Koné à la presse en marge de la cérémonie, avant  d’ajouter : « nous avons déjà un terrain qui est très bien situé ».  «  Nous avons terminé toutes les phases qui tournent autour de ce terrain  là (en termes de titres fonciers) et ensuite, nous prévoyons en tout cas  pour cette année, dans un avenir très proche, faire procéder à la  cérémonie de pose de la première pierre », a-t-il assuré.  «  Et si éventuellement cette année on peut créer le siège, ça sera une  très bonne chose, (car) cela fait partie en tout cas de nos objectifs »,  a poursuivi le président de l’Ordre des experts-comptables de Côte  d’Ivoire, qui veut rendre l’organisation compétitive.  Dans  une adresse, le secrétaire général du premier Conseil de l’Ordre,  Thomas Assamoi, a plaidé pour que les experts-comptables prennent part à  la réforme fiscale. Dans ce cadre, l’Etat ivoirien a mis en place un  groupe de travail pour traiter spécifiquement de cette question.   «  Pour ma part, je porterai à la connaissance du Premier ministre,  l’intérêt de voir l’Ordre participer aux travaux du Comité chargé des  réformes fiscales eu égard à votre expertise, et aux travaux de  dématérialisation des états financiers», a dit le ministre de l’Économie  et des finances Adama Koné.L’Ordre des  experts-comptables avait introduit auprès du Premier ministre, chargé du  Budget et du Portefeuille de l’Etat, une « observation » pour que  l’Ordre des experts-comptables, « en tant qu’institution », fasse pas  partie du Comité en charge de la réforme fiscale.La  cérémonie de vœux s’est tenue en outre sous forme de panel avec pour  thème : « les nouvelles dispositions de la loi de finances pour la  gestion de l’Etat au titre de l’année 2019 : échanges et discussions ».  M. Adama Koné s’est dit ouvert aux recommandations qui en résulteront. Trente  et deux diplômés d’expertise comptable de la période 2017-2018 ont été  présentés aux membres de l’Ordre. Le président Drissa Koné a toutefois  précisé que peuvent être inscrits au tableau de l’Ordre et porter le nom  d’expert-comptable, ceux qui exercent la profession en tant que  libéral.   En Côte d’Ivoire, l’on compte  aujourd’hui au tableau de l’Ordre des exeprts-comptables « 178  experts-comptables ». Parmi ces nouveaux diplômés, « cinq à dix sont  déjà experts-comptables » conformément à la réglementation, a indiqué à  la presse M. Drissa Koné.    

Sénégal : évolution contrastée du prix du kg de riz

Le prix du kg de riz parfumé et celui du riz brisé ordinaire ont connu une évolution contrastée au mois de décembre 2018 comparé au mois précédent, a appris APA vendredi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché local le prix du kg de riz parfumé a augmenté de 0,1%, en variation mensuelle, s’échangeant à 408 FCFA alors que celui du riz brisé ordinaire est resté stable à son niveau de mars 2018 à 294 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Sur le marché international du riz, les prix des variétés indienne et thaïlandaise (25% brisure) se sont raffermis en décembre 2019. Sur un mois, ils ont ainsi  enregistré des hausses respectives de 0,4% et 1%. De même sur l’année 2018, les riz indien et thaïlandais se sont renchéris, respectivement de 3,4% et 6,4% par rapport à l’année précédente.

En décembre 2018, l’offre mondiale de riz s’établirait à 652,8 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, progressant de 0,2% et 1,3%, respectivement, par rapport aux prévisions du mois précèdent et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Les prévisions de décembre 2018 de la demande mondiale de riz, évaluées à 489,6 millions de tonnes, ont également connu des hausses respectives de 0,2% et 1,4% par rapport aux prévisions de novembre 2017 et aux estimations de la précédente campagne.

Le Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur génère 600 emplois directs pour un chiffre d’affaires de 1,3 milliard FCFA

Quelque 606 emplois directs pour un chiffre d’affaires de 1, 3 milliard de FCFA ont été générés par le «Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent» depuis son lancement il y a quatre ans à l’initiative du District autonome d’Abidjan, a appris APA, vendredi, lors d’une cérémonie de remise de chèques aux lauréats de la cinquième édition de ce Prix dans la capitale économique ivoirienne.Selon le Ministre-Gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé « depuis le lancement de ce Prix, il y a eu 144 lauréats qui sont activité pour une enveloppe budgétaire de 800 millions de FCFA, 606 emplois directs ont été créés pour un chiffre d’affaires  de 1, 3 milliard de FCFA».

Pour cette cinquième édition, a-t-il ajouté, «40 lauréats  ont été encore retenus pour une dotation de 200 millions de FCFA» comme celle de l’année dernière. Poursuivant, Robert Beugré Mambé a exhorté la jeunesse ivoirienne, particulièrement les lauréats à s’inspirer de la « philosophie de vie » du Vice-Président ivoirien, Daniel Kablan Duncan qui présidait cette cérémonie.

«Vous êtes un modèle de probité, de courage (…) »,  a lancé M. Mambé à l’endroit de M. Duncan qui a salué à son tour cette initiative qualifiée d’aubaine pour « résoudre l’importante problématique de l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire ».

«C’est un Prix qui vise à promouvoir la culture entrepreneuriale et le goût du travail en vue de résoudre  l’importante  problématique de l’emploi des jeunes », a rappelé Daniel Kablan Duncan.

« Il ne faut pas rêver sa vie, mais il faut vivre ses rêves »,  a conseillé M. Duncan pour qui «il faut aider ces lauréats à devenir à leur tour des modèles pour leur génération».

 «La jeunesse ivoirienne  regorge un énorme potentiel», a renchéri pour sa part, le Président du jury, Mathurin Ahui, faisant remarquer que « l’innovation, l’originalité, la capacité  à produire de la valeur ajoutée, le professionnalisme (…) » sont entre autres les critères qui ont guidé le choix du jury.

Ce sont au total 909 dossiers reçus qui ont fait l’objet d’un « examen minutieux» du jury pour aboutir au choix des 40 meilleurs projets dont 55% sont portés par des femmes.

Au nom des 40 récipiendaires de cette édition, Fabrice Boua Aboua, vainqueur du premier Prix de cette édition a pris « l’engagement  d’atteindre  les objectifs techniques  et entrepreneurials »  visés par lesdits projets qui concernent le secteur primaire pour 5%, le secteur secondaire pour 45% et le secteur tertiaire pour 50%.  

M. Aboua, succède à Koné Nilnagnon qui a raflé le premier prix de la 4è édition. Les lauréats bénéficient d’un encadrement assuré par le Centre d’incubation du District d’Abidjan, notamment en management, en force de vente et en comptabilité.

Le prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent, initié depuis cinq ans par le District autonome d’Abidjan, vise à offrir l’opportunité aux jeunes ivoiriens de créer leur propre entreprise, pour devenir des champions nationaux. Ce Prix s’adresse aux jeunes des différentes communes du District d’Abidjan.

Le Maroc et la CEA vont co-organiser une conférence sur les migrations à Marrakech

La Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU (CEA), Vera Songwe a signé un accord en vue de l’organisation de la 52e conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique au Maroc, a appris APA vendredi d’un communiqué.La cérémonie de signature a été co-présidée par le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, au terme d’une visite de deux jours au Maroc, au cours de laquelle Mme Songwe a rencontré plusieurs ministres marocains.

Elle s’est entretenue avec le chef du gouvernement marocain, Saad-Eddine El Otmani, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy ainsi que le Coordinateur résident du système des Nations-unies au Maroc Philippe Poinsot.

 La Secrétaire exécutive de la CEA a remercié le Maroc pour avoir accepté d’accueillir la Conférence intergouvernementale sur le Pacte mondial pour les migrations et a exhorté le pays à ratifier l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine  (ZLECAF).

 

BRVM: Première cotation de l’emprunt obligataire du Burkina «TPBF 6,50% 2018-2025»

L’emprunt obligataire du Trésor public du Burkina Faso « TPBF 6,50% 2018-2025 » a été coté vendredi à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), lors d’une cérémonie marquant la première cotation de cette émission, au siège de l’institution financière, à Abidjan.Cette cotation, qui se déroule sur le compartiment obligataire, vise pour l’Etat burkinabè à recourir au marché régional pour la mobilisation de ressources « complémentaires » en vue du financement du programme de développement du pays.

L’opération, selon le directeur général de la Brvm Edoh Kossi Amenounvé, « fait du Burkina Faso le troisième émetteur souverain de référence sur le marché (régional) après la Côte d’Ivoire et le Sénégal avec près de 570 milliards Fcfa mobilisés à ce jour ».

Le Trésor burkinaè a émis du 18 octobre au 8 novembre 2018 un emprunt obligataire d’un montant de 75 milliards Fcfa pour un prix de 10.000 Fcfa l’obligation et une durée de sept ans dont deux ans de différé. Le remboursement étant prévue par semestre.

L’entrée en bourse des obligations émises par le Burkina Faso du 18  octobre au 8 novembre 2018, d’un « montant de 80 milliards Fcfa »,  devrait « porter à 834 milliards Fcfa le montant total levé en 2018, en  progression de 15% par rapport à 2017 », a indiqué le directeur général  de la Brvm.

Le Burkina Faso est à sa septième émission sur le marché financier régional. Cela dénote toutefois l’engagement des autorités du pays à utiliser cette surface comme un instrument de financement de l’économie nationale. 

« Je voudrais inviter le secteur privé du Burkina Faso à s’intéresser davantage à notre marché », a lancé M. Amenounvé. Il a en outre estimé que la diaspora burkinabè étant importante, on peut la solliciter pour que sa contribution à l’économie à travers des émissions d’obligations de la diaspora. 

Le titre TPBF 6,50% 2018-2025 a affiché, au fixing d’ouverture à 9h45  GMT, un volume échangé de 500 pour un montant échangé de 5 millions  Fcfa, en raison de 10.000 Fcfa l’émission. L’arrangeur et chef de file  de l’émission obligataire est la Société burkinabè d’intermédiation  financière (SBIF).

Le directeur général de la SBIF, Alexis Lourgo,  a fait savoir dans un discous que cette société d’intermédiation  réalise à travers cette première cotation de l’emprunt obligataire TPBF  6,50% 2018-2025 sa 12e introduction en bourse.

Ce présent emprunt obligataire par appel public à l’epagne du trésor public du Burkina Faso « TPBF O7 (symbole sur le tableau de cotation) » intervient dans un contexte économique stable. Au terme de la période de souscription, 80 milliards Fcfa ont été mobilisés soit un taux de couverture de 106,7%.

« Je voudrais à l’endroit, particulièrement des investisseurs, souligner que le trésor public du Burkina Faso a toujours honoré ses engagements en termes de services de la dette et il ne dérogera pas en cette règle à cette émission », a assuré Célestin Sanon, directeur général du trésor public burkinabè.

La Brvm dispose d’un marché pour les actions et d’un marché pour les obligations (titres de créances). Le marché des actions compte 45 sociétés dont trois entreprises burkinabè (BOA Burkina, Coris Bank, Onatel).

La capitalisation boursière de ces trois sociétés cotées s’élève à 674, 84 milliards Fcfa soit 13,93% de la capitalisation boursière au 31 décembre 2018 et 8% du Produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso et environ 1,02% du PIB de l’Uemoa (au 31 décembre 2017).

La valeur des transactions réalisées sur ces trois sociétés cotées du Burkina Faso, en 2018, représente 44,07% milliards de Fcfa, soit 25,27% des transactions du marché des actions contre un volume de 5.900.000 d’actions échangées. 

La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), basée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne,  comprend huit pays de l’Uemoa : la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Niger, le Togo, le Bénin, la Guinée-Bissau et le Burkina Faso. 

Vers la construction d’une centrale solaire de 120 mégawatts à NDjamena

Une centrale solaire de 120 mégawatts sera construite bientôt dans la capitale tchadienne, NDjaména par le groupe émirati AMEA Power dont le président du Conseil dadministration, M. Hussein Al-Nuweiss, a été reçu, en audience, vendredi, par le chef de lEtat, Idriss Déby.La centrale solaire renforcera les installations de la Société Nationale dElectricité (SNE), qui rencontre souvent, par moment, des difficultés pour produire normalement de l’énergie.

La directrice des projets AMEA faisant partie de la délégation reçue par le président tchadien, se dit rassurée que, leur hôte Idriss Déby, a instruit « séance tenante les responsables tchadiens concernés par le projet de le faire aboutir dans un bref délai ».

La société nationale d’électricité (SNE) est la seule productrice de lénergie. Ses installations fonctionnant avec des groupes électrogènes ont été renforcées par la raffinerie de Djarmaya, mais plusieurs quartiers de la capitale ne sont pas encore branchés.

Zone CEMAC : les assises sur l’intégration s’ouvrent mardi à Malabo

Les assises sur l’intégration en zone CEMAC s’ouvrent mardi 5 février à Malabo sur le thème : « Approfondir l’intégration pour la transformation des économies des pays de la CEMAC », rapporte un communiqué reçu vendredi à APA.D’une durée de quatre jours, cette rencontre qui rentre dans le cadre de la 33ème session ordinaire du conseil des ministres de son union économique (UEAC) est placée sous la coordination de la Commission de la CEMAC, précise le communiqué.

Au cours de cette 33ème session ordinaire, le Comité inter-Etats de l’Union économique d’Afrique centrale (CIE) planchera sur une dizaine de points tels que le code des douanes et le fonctionnement du Conseil des ministres.

Cependant, précise le communiqué, le Comité examinera prioritairement les projets portant sur le code des douanes révisé, les trois nouvelles affaires introduites par les deux Cours communautaires et le projet de budget 2019 réaménagé.

Le Comité de gestion du Fonds de développement de la communauté (FODEC) fera ensuite un point sur les dossiers techniques, les états financiers et le projet de budget 2019. Enfin, il est prévu le Conseil des ministres de l’Union économique, point d’orgue de ce sommet.

L’objectif de la CEMAC pour les cinq années à venir est d’être un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain, indique le communiqué.

« Je reste convaincu que la coopération économique et l’intégration régionale représentent de puissants instruments propres à renforcer la compétitivité et à éviter la marginalisation de nos pays dans le contexte de la mondialisation » a affirmé le président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, cité par le communiqué.

Consacrée comme l’une des 13 institutions de la CEMAC, l’Union économique de l’Afrique centrale a pour principal objectif d’apporter de la valeur ajoutée aux activités économiques et financières de la sous-région et participe également à la mise en œuvre des actions communes en vue de favoriser la libre circulation des biens des services, des capitaux et des personnes.

Sénégal : légère augmentation des débarquements de la pêche

Les débarquements de la pêche au Sénégal durant les onze mois de 2018 ont enregistré une légère augmentation de 9.536 tonnes en valeur absolue comparés à la même période de l’année 2017, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 495.927 tonnes contre 486.391 tonnes durant les onze mois de 2017, soit une progression de 2% en valeur relative.

En variation mensuelle, les débarquements de la pêche ont connu une hausse de 4192 tonnes entre octobre 2018 et novembre 2018, passant respectivement de 36.741 tonnes à 40.933 tonnes.

La hausse des débarquements est occasionnée essentiellement par celle de la pêche industrielle dont le cumul durant les onze mois de l’année 2018 s’est établi à 152.013 tonnes contre 120.727 tonnes durant la même période de 2017 (plus 25,9%).

Quant à la pêche artisanale, ses débarquements ont baissé de 5,9 % à 343.914 tonnes contre 365.664 tonnes à fin novembre 2017.

Nouvelle baisse du prix du litre du super et du gasoil en Côte d’Ivoire

Le prix de l’essence super sans plomb est passé de 610 Fcfa le litre à 605 Fcfa pour le mois de février 2019 en Côte d’Ivoire, soit une baisse de 5 Fcfa, de même que celui du gasoil qui passe de 610 à 605 Fcfa/l, selon une note de la direction générale des hydrocarbures.Le super sans plomb à l’ambiant enregistre un important  fléchissement par rapport à l’année précédente. De 640 Fcfa en novembre,  630 en décembre et 610 en janvier, le litre de l’essence s’est établi à  605 Fcfa.    

Le prix du litre du gasoil, beaucoup  utilisé dans le secteur du transport, et qui est longtemps resté  inchangé à 610, connaît une nouvelle baisse pour se situer à 605 Fcfa.   Le pétrole lampant, fixé à 555 Fcfa le litre, lui, demeure toujours  inchangé.   

Le prix du carburant évolue en  fonction des cours du baril de pétrole, mais aussi de la fiscalité des  pays. En Côte d’Ivoire, l’Etat a décidé de procéder à des réajustements  au regard du prix du baril sur le marché international.   

Côte d’Ivoire: le secteur touristique offre plus de 230.000 emplois (Ministre)

Le secteur touristique et principalement celui de l’hôtellerie offre plus de 230.000 emplois en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan, Siandou Fofana, le ministre ivoirien du tourisme.« Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, c’est un plus de 230.000 emplois que le secteur touristique et principalement le secteur de l’hôtellerie offre. Tout ce secteur contribue à hauteur de 5,9% dans le Produit intérieur brut ( PIB) national », a déclaré M. Fofana au terme d’une visite guidée des chantiers des hôtels « Movenpick» et «Noom» et des travaux de rénovation de «Pullman Hôtel», tous les trois,  situés au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.

 « Ce sont des hôtels qui viennent pour rentrer dans la démarche de gouvernance qui vise principalement à faire en sorte que d’ici 2020, nous soyons véritablement un pays tourné vers le tourisme d’affaires et au-delà faire du tourisme un levier important de notre économie », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le ministre a annoncé,  dans la foulée que « dans les prochains jours, nous allons lancer le projet d’envergure qui est le palace d’Abidjan-Bingerville. C’est un hôtel de 1000 chambres dont les travaux de construction seront lancés d’ici la fin de l’année ».

Poursuivant, M. Fofana a réaffirmé la volonté du gouvernement ivoirien à œuvrer de sorte à ce que la  Côte d’Ivoire devienne la cinquième puissance touristique de toute l’Afrique.

« Nous avons visité un certain nombre de chantiers. Mais, au niveau de l’hôtel Pullman, ce n’était pas un chantier. Nous avons vu un hôtel qui a été rénové avec l’introduction de beaucoup de nouveautés », a-t-il déclaré.

« Nous avons visité aussi le chantier de  Movenpick, un hôtel de quatre étoiles avec plus de 160 chambres qui avance merveilleusement bien.  Quant au chantier de l’hôtel Noom que nous avons aussi visité, les travaux s’achèveront au mois de juillet prochain », a expliqué le ministre, se félicitant  de ce que ces hôtels en construction viennent pour « compléter l’offre touristique et hôtelière » de la capitale économique ivoirienne.

La Côte d’Ivoire engrange 4 points après la 4è évaluation des réformes de l’UEMOA

La Côte d’Ivoire engrange 4 points au terme de l’évaluation de la 4ème revue annuelle des réformes politiques, projets et programmes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).L’information a été donnée par le Président de la Commission de l’Union, Abdallah Boureima au cours d’une rencontre avec le ministre ivoirien de l’économie et des finances.

Selon M. Boureima « à l‘issue de l’évaluation, la Côte d’Ivoire  affiche un taux satisfaisant  de mise en œuvre des réformes  qui passe de 105 à 109%, soit  un gain de 4 points entre 2017 et 2018 ».

Le Président de la Commission a salué la synergie entre son équipe et la partie ivoirienne au  cours des travaux. «Des progrès significatifs ont été acquis en terme de consolidations  et de modernisation de l’exercice d’évaluation des réformes», a par ailleurs fait remarquer Abdallah Boureima.

Le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné, a pour sa part  souligné que « des rapports trimestriels sont périodiquement transmis à la Commission afin de lui permettre d’apprécier l’état d’avancement  et d’envisager des mesures visant à lever des obstacles éventuels » dans l’optique d’accélérer leur mise en œuvre en Côte d’Ivoire.

 Il s’agit, a insisté Adama  Koné de « préserver l’image de locomotive de notre pays   en donnant le bon exemple, en inspirant les autres pays  membres ».

Le ministre a indiqué que « des progrès notables ont été enregistrés  notamment  en ce qui concerne l’application des textes communautaires dans les domaines de la facilitation des transports, l’harmonisation des finances publiques, des télécommunications et de la lutte contre le blanchiment des capitaux» .

 Par ailleurs, Adama Koné a rassuré «  de la ferme volonté  et de la détermination  du Président de la République , président en exercice  de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UEMOA et de l’ensemble des membres du gouvernement   à participer activement à toutes les actions visant à favoriser le renforcement  de l’intégration régionale ».

La revue annuelle a été instituée au sein de l’UEMOA afin de favoriser l’accélération de l’application des réformes politiques, programmes et projets communautaires au sein de l’UMOA.

Elle vise à renforcer le suivi de la mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires ainsi la concertation entre la Commission et les Etats membres, favoriser l’harmonisation  des législations nationales et leur conformité à la réglementation communautaire.

Dans chaque Etat membre, cette revue se déroule sous la conduite des chefs de gouvernement ou du premier ministre.

Plaidoyer pour un nouveau programme du CILSS en énergies domestiques

Les participants à la rencontre sous régionale d’échanges sur les énergies domestiques et renouvelables (EDR) dans l’espace Sahel, tenue du 29 au 31 janvier 2019 à Dakar, ont plaidé pour un nouveau programme des énergies domestiques et renouvelables dans l’espace du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).Il y a une « nécessité de prendre les mesures idoines pour la mise en œuvre d’un nouveau Programme en énergies domestiques et renouvelables (EDR) prenant en compte les acquis du Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel (PREDAS) et couvrant les (13) pays du CILSS », estiment les participants à cette rencontre dans leurs recommandations dont APA a obtenu copie.

Ils recommandent également de mettre un accent particulier sur les énergies domestiques dans les documents des politiques énergétiques et veiller à leur appropriation par les acteurs et à trouver un mécanisme pour fédérer les approches au sein du CILSS, de la CEDEAO et de l’UEMOA.

« Il faut veiller à la fiabilité des donnés dans le domaine des énergies en actualisant les inventaires forestiers et les schémas Directeurs d’approvisionnement des villes ; adapter les normes aux contextes nationaux ; faire un plaidoyer pour la mobilisation des financements conséquents et promouvoir l’entreprenariat, la création d’emploi ; et favoriser l’émergence d’un secteur prive fort dans le domaine des énergies renouvelables par la mise en place d’un cadre institutionnel approprié », note le document.

Entre autres recommandations, l’atelier de Dakar préconise également la mise en place une fiscalité favorisant l’importation des équipements non produits localement et assurer le contrôle qualité et la créer un espace d’échange périodique entre tous les acteurs des énergies domestiques et renouvelables (EDR).

Pour Dr Djimé Adoum, secrétaire exécutif du CILLS, la rencontre de Dakar a permis à la soixantaine de participants de prendre connaissance et d’examiner les expériences en cours dans les différents pays du CILSS en matière de mise en œuvre de projets et programmes dans le domaine des énergies domestiques et renouvelables.

« Les participants ont aussi pris connaissance de la situation en matière d’énergies domestiques et renouvelables dans les quatre nouveaux pays ayant intégrés l’institution entre 2012 et 2013(Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée et Togo) », a indiqué Dr Adoum.

MTN célèbre son huit-millionième abonné au Cameroun

Le directeur général de la filiale camerounaise de l’opérateur sud-africain Mobile Telecommunication Networks (MTN), Hendrik Kasteel, a indiqué, jeudi lors d’une présentation de vœux à la presse, que son entreprise venait, dans la semaine, d’accueillir le huit-millionième abonné sur son réseau.«Nous comptions moins de sept millions d’abonnés au troisième trimestre de l’année 2018. En moins de quatre mois, nous avons pu recruter plus d’un million de nouveaux abonnés, grâce au travail acharné de nos employés et à leur formidable volonté de voir leur entreprise reprendre l’élan pour consolider son leadership», s’est-il félicité.

Hendrik Kasteel a néanmoins rappelé que quelques temps auparavant, l’entreprise payé le prix de la perte de trois millions d’abonnés, dont l’identification n’était pas suffisante et qu’elle a dû déconnecter de son réseau sur instructions de l’Agence de régulation des télécommunications (ART).

Les performances de MTN, a-t-il poursuivi, sont par ailleurs fortement impactées par la crise sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où l’opérateur détient 60% des parts de marché du secteur des télécommunications au Cameroun.

En outre, a déclaré Hendrik Kasteel, l’activité des opérateurs de téléphonie mobile vit depuis quelques années une transformation profonde, caractérisée notamment par l’évolution des habitudes de communication de la «voix» vers le transfert de données «data» : le marché de la «voix», qui constituait le gros des revenus des opérateurs, a perdu une part importante de sa valeur et, dans le même temps, le marché de la «data» n’a pas encore atteint le niveau de développement qui permettrait de compenser les pertes enregistrées sur le marché de la «voix».

Afin de s’adapter aux exigences de la transformation de son industrie en matière de mutation du réseau, la filiale de l’opérateur sud-africain affirme avoir investi plus de 300 milliards FCFA au cours des trois dernières années, un effort représentant pratiquement la moitié des investissements réalisés en 15 ans sous sa première licence entre 2000 et 2015.

Annonce d’une journée de l’investissement entre la Mauritanie et la Chine

Une journée de l’investissements entre les hommes d’affaires mauritaniens et chinois a été annoncée jeudi à Nouakchott à l’issue d’une rencontre entre le président du Patronat mauritanien, Mohamed Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, et l’ambassadeur de Chine en Mauritanie, Zhang Jiango.Cette journée aura lieu en mars prochain à Nouakchott et verra la participation de dizaines d’investisseurs et de sociétés des deux pays, ont précisé les deux hommes.

La rencontre a permis de discuter des opportunités de coopération entre les employeurs mauritaniens et chinois dans les domaines commerciaux et économiques.

Il a été également question du suivi de l’application du mémorandum de coopération signé entre le Patronat mauritanien et le Conseil chinois de promotion du commerce extérieur.

Les deux responsables mauritanien et chinois ont aussi passé en revue les résultats du Forum économique maghrébin organisé récemment à Nouakchott.

Dans son exposé au cours de la rencontre, Ould Cheikh Ahmed s’est appesanti sur les importantes opportunités d’investissement dans son pays, l’amélioration du climat des affaires et les efforts considérables déployés dans ce domaine.

Il a appelé les sociétés chinoises à investir en Mauritanie dans les domaines des pêches, des mines et de l’agriculture, surtout après l’amélioration des infrastructures dans ces domaines, notamment l’énergie et les ports.

De son côté, le diplomate chinois s’est dit convaincu que le mémorandum signé entre les deux parties constituera un maillon effectif de la chaine de développement des relations commerciales entre Nouakchott et Pékin.

Sénégal : Augmentation de 4262 tonnes des exportations de mangues en 2018

Le volume de mangues sénégalaises exporté au terme de l’année 2018 a enregistré une augmentation de 4262 tonnes comparé à l’année précédente, a appris jeudi APA auprès de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX).L’ASEPEX qui se base sur les données établies par la Direction de l’horticulture et la Direction de protection des végétaux (DPV) signale que ces exportations se sont établies à 21430 tonnes durant la période sous revue contre 17168 tonnes en 2017, soit une progression de 24,82% en valeur relative.

A part l’année 2016 marquée  par un repli de 1,39%, les exportations de mangues du Sénégal ont connu une tendance haussière depuis 2011. Elles sont ainsi passées de 7658 tonnes en 2011 à 8398 tonnes en 2012 (plus 9,66%) avant de bondir à 11515 tonnes en 2013(plus 37,11%)

Par la suite, les exportations ont atteint 15710 tonnes 2014, évoluant légèrement de 1,25%). La progression a été un peu plus vigoureuse (plus 7,81%) en 2015 à 16937 tonnes  avant de chuter à 16700 tonnes en 2016.

Centrafrique: Orange engagée dans la réduction de la fracture numérique

Le directeur Afrique Moyen Orient du groupe Orange, Alioune Diagne en visite en Centrafrique a échangé, jeudià Bangui, avec le Président de la République, Faustin Archange Touadéra sur le partenariat que cette société de téléphonie mobile compte établir avec le gouvernement pour le développement du numérique dans le pays.Le directeur Afrique Moyen Orient du groupe Orange a indiqué que son échange avec le Chef de l’Etat centrafricain a porté sur la mise en place d’un cadre fiscal règlementaire renforcé susceptible de favoriser leur investissement en Centrafrique.

Présent dans le pays depuis 11 ans, le groupe Orange a investi plus de 90 milliards de Fcfa en Centrafrique. Orange Centrafrique est présente dans une vingtaine de villes centrafricaines avec l’internet 3G+.

Le groupe Orange veut se positionner comme le partenaire privilégié du gouvernement pour réduire la fracture numérique en Centrafrique.

Avec un meilleur réseau de communication, Orange Centrafrique à plus de clients que les autres sociétés de téléphonie installées en Centrafrique à savoir Azur, Moov et Telecel.

La Camair-Co reçoit le certificat de conformité IOSA de l’IATA

La Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (Camair-Co) a obtenu le certificat IOSA conformément aux dispositions de l’Association internationale du transport aérien (IATA), a annoncé la compagnie aérienne dans un communiqué reçu jeudi à APA.« La Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (Camair-Co) vient d’obtenir, pour la troisième fois consécutive, sa certification IOSA (IATA operational safety audit) », indique le communiqué.

A en croire la Camair-Co, cette distinction montre qu’elle « est irrévocablement reconnue comme une compagnie fiable en matière de sûreté, de sécurité et de gestion opérationnelle ».

Selon la compagnie aérienne, l’audit de renouvellement pour les deux prochaines années de la certification a procédé à la vérification des conformités de plus de 1925 standards et procédures exigés par IATA.

En plus, la Camair-Co dit avoir subi « une évaluation complète des plus pointilleuses dans les domaines de l’organisation de la qualité, de la sûreté, des opérations en vol, de l’assistance au sol, de la maintenance ou encore de la préparation des vols ».

Pour Ernest Dikoum, le Directeur général de la Camair-Co, « la sécurité et la sûreté sont les deux priorités sur lesquelles reposent nos activités. Pour Camair-Co, le renouvellement de la certification IOSA est la preuve que nous opérons selon les standards les plus exigeants de l’aviation civile et illustre l’engagement de la compagnie en ce qui concerne la qualité de toutes les opérations et services à nos clients ».

En novembre dernier, IATA avait retiré la Camair-Co de sa liste pour le certificat IOSA en raison d’une non-conformité aux normes d’exploitation de l’aviation civile. IATA avait ensuite donné 120 jours à la Camair-Co pour régulariser sa situation.

La compagnie aérienne camerounaise s’est exécutée au bout de 63 jours seulement.