Le Mali obtient 22 milliards FCFA auprès des investisseurs

La Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique du Mali a obtenu ce mercredi auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) un montant de 22 milliards de FCFA (environ 37,400 millions de dollars) à l’issue de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois, a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Le montant mis en adjudication était de 20 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Mais, l’agence UMOA-titre a répertorié à l’issue de l’émission 39,584 milliards FCFA de soumissions globales. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 197,92%.

Sur le montant des soumissions, le trésor public malien en a retenu 22 milliards FCFA et rejetant 17,584 milliards de FCFA, soit un taux d’absorption de 55,58%. Le taux moyen pondéré se situe à 5,96% et le taux d’intérêt marginal 6,24%.

Seuls trois pays (Burkina, Mali et Sénégal) sur les huit que compte la zone UEMOA ont pris part à l’émission. Le Sénégal se retrouve avec le plus gros montant de soumissions retenues (12,001 milliards), suivi respectivement du Burkina (6 milliards) et du Mali (3,999 milliards).

L’émetteur s’est engagé à rembourser les titres émis le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 15 janvier 2020. Quant au paiement des intérêts, il se fera d’avance et précompté sur la valeur nominale des bons fixée à un million de FCFA.

Sénégal : 816 milliards f cfa d’exportations de biens vers l’Afrique en 2017

Les exportations de biens du Sénégal vers le continent africain sont évaluées à 815,60 milliards de FCFA (environ 1,386 milliard de dollar), selon les données retracées dans la balance des paiements de ce pays par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission ces exportations représentent 49,2% du total des exportations évaluées à 1.907,8 milliards de FCFA en 2017 (plus 204,2 milliards de FCFA par rapport à l’année 2016).

Les exportations en Afrique restent dominées par les produits à destination des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec 44,9% des parts dont 34,9% dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine), notamment le Mali (23,0% contre 19,5% en 2016) et la Côte d’Ivoire (5,2% contre 5,5% en 2016).

« Les expéditions vers les pays de l’UEMOA sont constituées essentiellement de produits pétroliers, de ciment et, dans une moindre mesure, de produits alimentaires manufacturés », souligne la BCEAO.

Les Etats de la CEDEAO non membres de l’UEMOA représentent 10,0% des parts de marché. Les principaux clients sont la Gambie (3,8% des parts) et la Guinée (3,7% des parts). Le Nigeria, premier fournisseur du Sénégal dans la CEDEAO s’adjuge que de 0,8% des parts de marché à l’exportation du Sénégal.

L’Europe est la deuxième destination des exportations sénégalaises qui se sont inscrites en hausse de 12,3% en 2017 pour s’établir à 454 milliards de FCFA (27,4% des parts). Les livraisons sur le continent européen sont dominées par l’or non monétaire, les produits halieutiques et horticoles.

Quant aux relations commerciales du Sénégal avec les pays asiatiques, elles ont été caractérisées par un accroissement des échanges au cours des dernières années. En dépit d’un fléchissement des exportations en 2017, l’Asie représente 18,4% des ventes à l’étranger. Les expéditions de l’ordre de 305,10 milliards de FCFA sont constituées principalement d’acide phosphorique, destiné à l’Inde, et de graines d’arachide, vers la Chine.

La BCEAO signale par ailleurs que la part des exportations vers le continent américain (72,6 milliards de FCFA) s’est relativement améliorée et ressort à 4,4% des parts de marché.

Le Togo va émettre 20 milliards f cfa d’obligations sur le marché régional

Le Trésor public du Togo émet des obligations assimilables du trésor le 25 janvier 2019 pour un montant total de 20 milliards de FCFA, a annoncé mercredi l’agence Umoa-Titres.Avec un taux d’intérêt de 6,25%, la valeur uninominale unitaire est de 10 000 FCFA, avec échéance fixée au 28 janvier 2022. « Le remboursement de ces obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance », a expliqué l’agence Umoa-Titres.

Le paiement des intérêts est annoncé dès la première année.

Pour rappel, la dernière opération du Togo sur le marché financier régional remonte au 10 janvier 2019 qui lui a permis de lever 18,6 milliards contre 20 milliards sollicités, soit un taux de souscription de 93%.

16 millions de dollars de la BID pour la riziculture en Guinée

En marge de la conférence régionale sur le Waqf ouverte mercredi à Conakry, le président du groupe de la Banque islamique de développement (BID) et le ministre guinéen du Plan ont signé un accord de financement de 16,25 millions de dollars pour stimuler la production rizicole par le biais du Programme de la chaîne de valeur du riz.« Le programme régional de la chaîne de valeur du riz est un programme régional concernant 10 pays qui renforcera la capacité des pays membres de la BID à renforcer le secteur agricole et à atteindre l’autosuffisance en matière de production alimentaire. Parmi ces pays, figure la Guinée », a déclaré le président du groupe de la BID, Dr Bandar Hajjar.

L’objectif principal du projet est de contribuer à réduire le taux élevé des importations de riz en Guinée, à renforcer la croissance économique grâce à l’amélioration de la production et de la productivité de manière durable, à la transformation et à la commercialisation et à renforcer la participation du secteur privé.

« Une fois achevé, le programme devrait permettre à la Guinée d’augmenter sa production de riz de 25 % et d’atteindre son autosuffisance en production de 69 % à 85 % », a indiqué Mama Kanny Diallo, ministre du Plan.

La Guinée est l’un des membres-fondateurs du groupe BID qui a injecté un total de financements estimés à 982 millions de dollars US.

L’Etat tchadien reprend les passifs de la société cotonnière

L’Etat tchadien, à travers une convention signée lundi avec la multinationale Singapourienne OLAM, a décidé de reprendre tout le passif financier de la société cotonnière, CotonTchad Société Nouvelle dont le siège est à Moundou, capitale économique du Tchad, à environ 600 KM de N’Djaména, a appris APA mardi.Il s’agit d’environ 36 milliards FCFA que le gouvernement tchadien s’engage à reprendre. Cette somme représente les charges fiscales (13 690 433 306 FCFA), les cotisations à la Caisse nationale de prévoyance sociale (2 898 379 481 FCFA), les arriérés des cotonculteurs (6 680 476 207 FCFA) ainsi que les arriérés des fournisseurs et prestataires d’exploitation (12 193 100 151 FCFA).

« L’engagement de l’Etat tchadien pour la mise en œuvre de cette convention de reprise du passif répond au souci de favoriser le redressement de la Société cotonnière, Société Nouvelle, et par-delà, de sauver toute la filière coton, poumon de l’économie du pays », a déclaré le ministre tchadien des Mines, du Développement industriel, commercial et de la Promotion du secteur privé, M. Ahmat Mahamat Bachir, signataire de la convention.

Selon M. Bachir, plus de 3 000 000 de personnes dépendent de la culture du coton au Tchad. Il dit espérer que le nouvel actionnaire va redresser la société et développer son programme d’investissement.

Le premier protocole d’accord entre le gouvernement et le Groupe OLAM avait été signé fin avril 2018. La Société cotonnière du Tchad Société Nouvelle, en plus de ses usines de Moundou, dispose d’autres dans plusieurs villes du sud du Tchad.

Sénégal : baisse de 764 millions FCFA des importations de produits pharmaceutiques

Les importations de produits pharmaceutiques du Sénégal durant le mois de novembre 2018 ont connu une baisse de 764 millions de FCFA (environ 1,298 million de dollars), comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA mardi auprès de l’Agence Nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces importations se sont établies à 12,695 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 13,459 milliards de FCFA au mois de novembre 2017, soit une diminution de 5,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

La même tendance baissière est notée en variation mensuelle. Les importations de produits pharmaceutiques, passent ainsi de 13,046 milliards de FCFA en octobre 2018 à 12,695 milliards FCFA un mois plus tard, soit un repli de 2,7%.

Le Bénin et la Chine tiennent un colloque sur la lutte contre la pauvreté

La Chine et le Bénin ont organisé ce mardi 15 janvier la première édition de la série des colloques Chine-Bénin sur le Développement (CCBD), un rendez-vous de capitalisation de l’expérience de l’Empire du Milieu en matière de développement.Pour le coordonnateur de l’Observatoire du Changement social, Dr Pascal Tchiwanou, il s’agit de faire une analyse comparative entre le processus de développement de la Chine et du Bénin afin d’en tirer des leçons capables de participer à l’amélioration des conditions de vie des populations béninoises.

« L’une des questions essentielles auxquelles les gouvernants sont confrontés est la question de la lutte contre la pauvreté. Or la Chine a connu le processus de réduction de la pauvreté le plus spectaculaire ces trente dernières années », a souligné pour sa part l’ambassadeur de la Chine au Bénin, Peng Jingtao, ajoutant que l’expérience de son pays devra servir de leçon pour le Bénin.

Cet avis est partagé par le Directeur de Cabinet du ministre en charge du Plan, Ruffino d’Almeida, qui estime qu’il est question de faire le diagnostic des échecs de lutte contre la pauvreté en général durant ce colloque.

Il sera prévu également la présentation de l’expérience béninoise de réduction de la pauvreté, l’exposé du cas de la Chine en matière d’éradication de la pauvreté et le recentrement de la coopération sino-béninoise en mettant en lumière les actions déterminantes des pouvoirs publics.

A terme, les propositions de ce colloque vont servir de socle pour asseoir le développement du Bénin axé sur l’éradication de la pauvreté.

Un chocolatier ivoirien condamne le fléau des « enfants esclaves » dans les champs de cacao

L’artisan chocolatier ivoirien, Axel Emmanuel Gbaou, a condamné lundi à Abidjan le fléau des « enfants esclaves » dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, à la suite d’un reportage-enquête sur cette pratique diffusé sur des chaînes de télévisions européennes.« Le travail des enfants dans la cacaoculture est un fléau qu’il  faut véritablement condamner parce que la place des enfants est à  l’école (obligatoire jusqu’à 16 ans) », a dit lors d’une conférence de  presse M. Gbaou, ajoutant que c’est un phénomène qui « jette du  discrédit sur le cacao de la Côte d’Ivoire ».  

Un  reportage-enquête diffusé sur des chaînes de télévisions européennes sur les « enfants esclaves » dans  les plantations de cacao dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, une zone  cacaoyère, présentait des adolescents dans des champs, ceux-ci notamment  issus pour la plupart de pays de la sous-région.  

Selon  Axel Gbaou, « si les paysans sont payés de façon équitable » à travers  un prix rémunérateur, ils auront inéluctablement « le choix que de  mettre leurs enfants à l’école ». C’est pourquoi les acteurs des zones  rurales devraient sortir de la misère grâce à un relèvement des cours du  marché mondial. 

Dans cette optique,  dira-t-il, le secteur rural qui constitue « la vache à lait de la  filière et des grands industriels du chocolat » pourrait bénéficier des  retombées de ses labeurs. Et par, conséquent les paysans, nantis de  leurs efforts, pourraient employer une main d’œuvre. 

 « Tout le cacao de Côte d’Ivoire ( estimé à 40% de la production mondiale  soit 2 millions de tonnes de fèves) ne peut pas être produit par des  enfants », a fait observer Axel Gbaou, pour qui ce nombre « marginal »  de ces enfants dû aux « flux migratoires » ne peut cesser que par la  répression.   

Le cacao ivoirien aujourd’hui  indexé avec ce reportage, a « sali l’image du pays, ensuite, nous qui  transformons les fèves de cacao ; et qui essayons de trouver des  débouchés, cela crée un peu quelques inquiétudes au niveau des acheteurs  », a-t-il poursuivi.  

Depuis deux ans, Axel  Gbaou, dit travailler sur cette problématique pour adresser la question  de la traite des enfants. Il a formé 1.000 femmes de la filière,  capables d’apporter une valeur ajoutée primaire aux fèves de cacao,  qu’il achète entre 3.000 et 5.000 le Kg, contre 750 Fcfa le prix bord  champ.

Selon lui, ce projet qui vise à terme  25.000 femmes, a permis de valoriser les produits de ces femmes, qui  s’occupent de leurs enfants, car ayant les ressources financières  nécessaires pour assurer la scolarité de leurs progénitures, et mieux  faire face aux dépenses du foyer.  

Avec cette  initiative, le jeune artisan chocolatier ivoirien, Axel Emmanuel Gbaou,  veut rassurer les acteurs sur le circuit commercial et le secteur de la  cacaoculture sur la nécessité de promouvoir un cacao durable et la  traçabilité des fèves.  

« Aujourd’hui, si les  enfants sont exploités dans les plantations, c’est parce que le prix  n’est pas suffisant », a-t-il soutenu, soulignant avoir mis en place ce «  schéma » qui se veut une alternative en vue de la transformation des  fèves de cacao dans le pays, détenu par des firmes étrangères.  

Le  secteur du cacao fait vivre quelque 6 millions de personnes en Côte  d’Ivoire. Il représente près de 40% des recettes d’exportation du pays.  Un autre défi pour l’Etat ivoirien reste la déforestation liée à la  cacaoculture dans les aires protégées.   

Sénégal : Baisse de 12,1 milliards FCFA des importations en novembre

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois de novembre 2018 ont connu une baisse de 12,1 milliards FCFA (environ 20,570 millions de dollars) comparées au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations se sont situées à 328,3 milliards FCFA contre 340,4 milliards FCFA au mois d’octobre 2018, soit un repli de 3,5% en variation mensuelle (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). « Cette situation s’explique, notamment, par la diminution des achats à l’étranger de produits pétroliers (moins 36,7 milliards) et de machines, appareils et moteurs (moins 12,3 milliards) », avance la DPEE.

Concernant spécifiquement la baisse des importations de produits pétroliers, cette structure avance qu’elle est imputable aux huiles brutes de pétrole (moins 45,5 milliards). Elle est, toutefois, atténuée par le renforcement des importations de produits pétroliers raffinés (plus 8,8 milliards).

Au titre des importations de produits alimentaires, une légère hausse de 0,8 milliard FCFA est enregistrée malgré, les diminutions respectives des achats de riz, de froment et méteil et de fruits et légumes comestibles de 3,3 milliards FCFA, 1,5 milliard FCFA et 1,3 milliard FCFA, en rythme mensuel.

Concernant les importations de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles une progression de 3,6 milliards FCFA est notée sur la période.

En glissement annuel, les importations de biens se sont inscrites en hausse de 28,8 milliards FCFA durant la période sous revue. Cette orientation est portée, essentiellement, par la hausse des achats de produits pétroliers (plus 7 milliards) et, dans une moindre mesure, de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (plus 0,5 milliard).

En revanche, les importations de machines, appareils et moteurs et de produits alimentaires ont enregistré des baisses respectives de 10,7 milliards FCFA et 3 milliards FCFA sur la période.

Vers un nouveau dispositif pour faciliter le dédouanement des marchandises au Cameroun

Un nouveau procédé de dédouanement des marchandises sera opérationnel au Cameroun en février prochain en vue de renforcer facilitation numérique des opérations du commerce extérieur (e-Force), la finalité étant de réduire les coûts et les délais de passage des marchandises, a annoncé le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE) à l’ouverture, lundi à Douala, d’un atelier sur la consolidation des acquis de la dématérialisation.Organisé dans le cadre de l’application du plan d’action 2019, cet atelier intervient « dans un contexte particulier où plusieurs réformes envisagées par le GUCE et certaines administrations interpellent notre capacité d’adaptation aux changements », ont expliqué les organisateurs.

Il est question entre autres pour les participants, d’échanger sur la mise en œuvre d’un nouveau système douanier dénommé (CAMCIS) qui va impacter les interactions du GUCE avec les consignataires, les banques, les commissionnaires en douane agrées et les transitaires.

Dans cette optique, ont relevé des experts, la mise en œuvre d’un nouveau Système d’information portuaire à Kribi aura un impact surs les activités au port de Douala à travers les nouveaux canaux de paiements électroniques des redevances droits et taxes sans oublier l’ouverture des services aux autres villes et pays de l’hinterland que sont la Centrafrique et le Tchad dont plus de 80 % du volume des importations et des exportations passent par le port de Douala.

Pour le directeur général du GUCE Isidore Biyiha, « le GUCE se devra non seulement stabiliser toutes les procédures déjà opérationnelles sur la plateforme en consolidant leur intégration avec l’outil désormais central de la facilitation numérique des opérations du commerce extérieur (e-Force), mais aussi s’assurer de mettre en place une organisation de gestion de services numériques conforme aux meilleures pratiques en la matière ».

Pour illustrer les raisons de cette mutation de fonctionnement enjeux majeurs, tous les intervenants du GUCE physique sont désormais arrimés à la plateforme, en dehors du Phytosanitaire dont une phase pilote a été engagée en fin d’année 2018, a-t-il souligné.

L’objectif principal de l’atelier étant d’adopter une stratégie de déroulement du plan d’action de manière à consolider les acquis de la dématérialisation et améliorer la qualité de nos services.

De manière spécifique, il s’agit de comprendre les enjeux de l’année 2019 pour le GUCE, s’approprier le plan d’action validé par le conseil d’administration en décembre dernier, réfléchir sur l’organisation optimale centrée sur la gestion des services numériques, s’accorder sur les grandes priorités de la communication, tout ceci, afin d’adopter les indicateurs de performance opérationnelles utiles au monitoring optimal de la qualité des services numériques offerts par le GUCE.

Macky Sall a réceptionné le Train Express Régional

Le président Macky Sall a réceptionné, lundi après-midi, le Train Express régional (TER)devant relier Dakar à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), soit une distance de 55 km (36 km d’aménagement d’une infrastructure existante et 19 km de ligne nouvelle).En compagnie de plusieurs autorités gouvernementales et d’invités dont le président de la BAD, le président Sall a pris départ à la gare de Diamniadio à bord du Train express régional (TER) pour rejoindre la gare de Dakar rénovée où il a coupé le ruban.

 En train omnibus, le TER fera le trajet en 45 minutes. Un train prendra le départ chaque quart d’heure.

Au total, 14 stations dont Dakar, Rufisque, Diamniadio et AIBD seront desservies. Alstom est le concepteur des 15 trains Coradia commandés par le Sénégal et qui rouleront sur une ligne électrifiée à 25 KV. Selon l’entreprise française, le nombre de passagers devraient être de 115 000 par jour.

Circulant à une vitesse de 160 km/h, le train Coradia polyvalent est un train grandes lignes bimode (diesel et électrique 25 kV). D’une longueur totale de 72 mètres, ce train de quatre voitures peut accueillir jusqu’à 531 passagers répartis entre la première classe et la seconde.

Selon Alstom, les trains ont été fabriqués et validés sur le site de Reichshoffen. Cinq autres sites en France sont impliqués dans le projet, à savoir Saint-Ouen pour le design, Le Creusot pour les bogies, Ornans pour les moteurs et alternateurs, Tarbes pour le système de traction et Villeurbanne pour les systèmes IT embarqués et l’information voyageurs.

Le lancement des travaux du TER a été effectué le 14 décembre 2016 par le président de la République Macky Sall. Par rapport au financement du TER, Abdou Ndéné Sall, le ministre chargé du Développement du réseau ferroviaire, a déclaré lundi sur les ondes de Rewmi FM (radio privée) que le coût est de 656 milliards F CFA, en plus de 88 milliards F CFA en travaux supplémentaires.

25 millions de dollars des Emirats arabes unis pour la Mauritanie

Les Emirats arabes unis ont accordé à la Mauritanie un financement de 25 millions de dollars américains destinés à ses projets de développement, a-t-on appris de source officielle lundi à Nouakchott.Cette subvention va notamment permettre le renforcement des capacités de la Caisse mauritanienne de développement et de dépôt (CDD) en matière de développement des micros, petits et moyens projets, a précisé la même source.

Celle-ci a ajouté que les projets bénéficiaires profiteront de manière prioritaire à des franges données de la société comme les jeunes et les femmes.

Il s’agira de stimuler la croissance et le développement dans les zones rurales du pays à travers le soutien aux initiatives porteuses, la création d’opportunités d’emploi et la réalisation d’un développement inclusif aboutissant à la réduction de la pauvreté.

La convention portant sur ce financement a été signée dimanche à Abu Dhabi par des représentants de la CDD et du fonds Khalifa pour le développement des projets.

Sa signature a eu lieu dans le cadre de la visite qu’effectue actuellement le président mauritanien, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz aux EAU pour assister à la Semaine d’Abu Dhabi pour la durabilité.

La Guinée est devenue « le porte-flambeau » de la vision minière africaine (ministre)

Le ministre guinéen des Mines, Abdoulaye Magassouba a fait, lundi, le bilan de son départ qu’il dirige depuis 2011.S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Abdoulaye Magassouba a indiqué que la Guinée a été classée par la Banque Mondiale, en 2017, parmi les cinq (5) pays les plus réformateurs au monde.

« Le pays est devenu le porte flambeau de la vision minière Africaine grâce à son choix pour abriter le siège du Centre Africain de Développement Minier (CADM) en 2018 », a-t-il indiqué.

Depuis 2011, la Guinée a adopté une nouvelle politique minière dont les réformes ont porté sur le cadre législatif et règlementaire, les capacités institutionnelles, la gouvernance et l’équilibre de partage des bénéfices entre les parties prenantes, a ajouté Abdoulaye Magassouba.

Il a aussi rappelé les réformes considérables qui ont été réalisées pour favoriser l’adoption d’un Code minier incitatif en 2011 et amendé en 2013. Ce code minier intègre des innovations importantes inspirées des meilleures pratiques internationales pour la promotion de la transformation locale, la promotion de la main-d’œuvre et des PME locales, la protection de l’environnement, la transparence et la lutte contre la corruption, la promotion du développement local.

Le conseil des bureaux de la carte rose CEMAC en conclave à N’Djaména

La 22è session du conseil de bureau de la carte rose Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a démarré, lundi, dans la capitale tchadienne, N’Djaména, en présence des représentants des six pays membres de l’institution.Cinq jours durant, les experts venus des pays membres de la CEMAC examineront le projet de budget de l’organisme de la CEMAC en charge de la carte rose et décideront de la tenue de la commission d’arbitraire à travers laquelle, sera effectué le payement des sinistres transfrontaliers.

Le président du conseil des bureaux, Claver Olandzobo a déclaré que, « face à la croissance démographique de nos populations, à la diminution et à la rareté des ressources minières, le monde doit opérer un choix vers une économie essentiellement productive basée sur l’intégration et un mouvement libre des personnes, des capitaux et des biens ».

Cette approche, a dit M. Claver, exige que « les opérateurs économiques, précisément, nos automobilistes aient un accès libre à tous nos corridors disponibles reliant les différents Etats de la zone CEMAC ».

M. Ahmed Al-Khoudar Ali Fadel, secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget, a rappelé aux experts que, lors des réunions antérieures, ils avaient mis en place les différents organes du conseil des bureaux et défini leurs attributions respectives afin qu’elles puissent remplir efficacement leur mission et parvenir à des bons résultats, toutes ces structures ont besoin des moyens conséquents, verser régulièrement les contributions.

De ce fait, M. Al-Khoudar Ali Fadel a affirmé que la création de la carte rose CEMAC en 1996 est de « permettre à tout automobiliste se rendant dans un autre pays membre de la CEMAC d’être convenablement assuré contre les risques de responsabilité civile qu’il encoure du fait des dommages qu’il peut causer à un tiers en raison d’accidents de circulation routière susceptible de survenir dans le pays de destination ».

61 milliards FCFA de la BID pour des programmes de développement du Sénégal

Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba a procédé, lundi à Dakar, avec le Président du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), Dr. Bandar Hajjar, à la signature de quatre accords de financement d’un montant de 61 milliards de FCFA pour accompagner des projets de développement, dont le programme régional de la chaine de valeur du riz.Ce programme, dont le montant de financement est estimé à 28,2 millions d’euros, soit 16 milliards de F CFA rentre dans le cadre du Programme Régional Développement de la Chaine de Valeur du Riz de la BID. Son objectif au Sénégal est de contribuer à la réduction des importations de riz et à la consolidation de la croissance économique en améliorant la production, la transformation et la commercialisation, renforçant la participation du secteur privé sénégalais.

Il couvrira les principales zones de production de riz, notamment la vallée du fleuve Sénégal et les régions de Kolda, Sédhiou, Ziguinchor, Thiès, Kaolack et Fatick et ambitionne à terme de créer 20.000 emplois décents et durables d’ici 2025.

« Plus spécifiquement, ce projet permettra d’obtenir une production supplémentaire de 400 000 tonnes dans les régions ciblées de Thiès, Diourbel et Kaolack », a informé le ministre des Finances.

Le second accord d’un montant de 17 millions d’euros, soit plus de 11 milliards de FCFA porte sur la réalisation des routes rurales (PROBASES). Il vise à tester la technologie de stabilisation des sols de l’entreprise malaisienne PROBASE afin de doter le Sénégal d’infrastructures de transports en milieu rural de bonne qualité et avec meilleure durabilité.

De manière plus spécifique, le projet permettra la construction de 52 km de routes rurales dans les régions de Thiès, Diourbel et Kaolack, contribuant ainsi non seulement à une meilleure connectivité, mais également à la création de nouveaux emplois dans les zones du projet.

Le projet devrait, par ailleurs, permettre aux populations d’avoir un accès permanent aux services sociaux de base et aux marchés pour la population rurale mais aussi d’augmenter les opportunités d’emploi dans la construction de routes.

Le troisième accord, avec un portefeuille de 34 milliards de F CFA, vise à accompagner la mise en œuvre du Programme National de Microfinance Islamique dont l’objectif est d’apporter un soutien à près de 50 000 micro-entrepreneurs et de créer 25 000 nouveaux emplois. Plus spécifiquement, le projet devrait augmenter de 3 points de pourcentage le taux d’inclusion financière des populations défavorisées.

Le quatrième et dernier accord porte sur une subvention d’un montant de 156 millions de F CFA pour appuyer la Haute Autorité du Waqf (instrument finance islamique sociale et solidaire). L’objectif de cette assistance technique est de contribuer au renforcement de la capacité opérationnelle de la Haute Autorité du Waqf (HAW), créée pour administrer le Waqf public et superviser les activités d’intérêt général relatives au Waqf privés, mixtes et familiaux.

L’assistance technique de la BID qui est une subvention au Gouvernement du Sénégal servira au financement des activités suivantes : l’Elaboration des manuels de procédures, d’opérationnalisation et d’investissement de la HAW ; la Formation du personnel de la HAW et des parties prenantes ; le Recensement des Waqf existants et l’Acquisition d’un Système d’Information de Gestion (SIG) et son adaptation aux besoins de la HAW.

Cameroun : La CDC veut échapper à l’asphyxie de la crise anglophone

Le conseil d’administration de la Cameroon Development Corporation (CDC), premier employeur du pays après la fonction publique a annoncé, lundi par voie de communiqué, avoir voté un budget de plus de 93,6 milliards FCFA pour 2019 dans un contexte marqué par un «impact très négatif» sur ses sites des régions anglophones, en proie depuis octobre 2016 à une violente crise sécessionniste.Évoquant «des énormes pertes financières résultant de l’insécurité» dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, l’agro-industriel indique que les emplois de 90% de ses personnels, en majorité originaires des zones sous conflit et dont la masse salariale mensuelle s’élève à plus de 2 milliards FCFA, «sont aujourd’hui menacés à cause de la violence».

Et de citer pêle-mêle les bureaux et unités de transformation vandalisés et pillés, entraînant la cessation d’activités dans la plupart des cas, ainsi que les pertes financières énormes qui en découlent sans oublier les assassinats et mutilations d’ouvriers «dans l’intention principale de paralyser et de réduire à néant, les capacités et le potentiel de production et de commercialisation de la CDC».

L’entreprise, qui voudrait échapper à l’asphyxie de la crise anglophone, a ainsi lancé un appel à ses employés à surmonter la peur, à collaborer avec leur hiérarchie, les forces de sécurité et de regagner leur poste de travail afin de sauver la seule source de leur survie, «d’une éventuelle liquidation».

Les plantations de banane, d’hévéa et de palmier à huile de ce mastodonte, rappelle-t-on, couvrent une surface totale de 42,027 hectares pour 22,036 employés, dont 18,989 permanents.

En fin novembre dernier, la CDC avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur les pertes abyssales subies du fait du conflit sécessionniste : seuls 4 domaines en caoutchouc, sur 11, fonctionnaient à environ 50% de leurs capacités ; 2 domaines de palmier à huile, sur 7, restaient en activité.

Le secteur de la banane, le plus sérieusement touché, indiquait alors la société, était complètement fermé depuis fin août et les 600 hectares, nouvellement replantés dans le Sud-Ouest, étaient entièrement détruits.

«Il est urgent de rétablir la sécurité dans les plantations afin d’empêcher toute détérioration supplémentaire, susceptible d’entraîner des destructions irréversibles à grande échelle. Un somme d’environ 15 milliards FCFA est nécessaire pour réhabiliter les plantations de banane récupérables de 2005 et pour replanter 500 hectares. Pour les secteurs de l’hévéa et du palmier, les montants de 7,7 et 6,47 milliards FCFA seront nécessaires pour la réhabilitation des plantations.»

L’an dernier, et alors que le gouvernement venait d’y injecter une avance de subvention de l’ordre de 1,7 milliard FCFA, la CDC, dont la restructuration est évaluée à quelque 90 milliards FCFA, signait, avec le français Thyllium SAS, l’égyptien Timac Agro et le canadien Innovation Trailer Design, des conventions destinés au rajeunissement des plantations, à l’acquisition des équipements, la construction d’usines clé en main et à la fertilisation des bananeraies.

L’État camerounais augmente le capital de la Banque des PME

Le conseil d’administration de la Banque nationale des petites et moyennes entreprises (BC-PME) a annoncé, lundi par voie de communiqué, l’augmentation du capital de cet établissement de 10 à 20 milliards FCFA.Cette opération se fera à travers l’émission d’un million d’actions nouvelles de 10.000 FCFA chacune, par apports en numéraires de l’État, actionnaire unique, dont 5 milliards FCFA libérés.

La situation de la BC-PME préoccupe jusqu’au Fonds monétaire international (FMI), qui dans un rapport rendu public en mi-janvier 2018 a requis du gouvernement camerounais la réorientation du plan d’affaires de cette structure en mal de ressources financières.

Face aux difficultés croissantes, l’État avait décidé de sa recapitalisation à travers un nouveau modèle économique s’appuyant sur le financement indirect et le cofinancement auprès d’autres établissements commerciaux, avec un abandon progressif du financement direct des PME au guichet.

Ouvert en juillet 2015, l’établissement, qui ambitionne d’appuyer les investissements privés dans le domaine des PME, mais aussi de l’artisanat, s’appuiera par ailleurs sur l’expertise d’organismes privés pour la gestion des risques.

Marché financier au Cameroun : forte augmentation du volume d’émissions en 2018 (régulateur)

Le volume d’émissions sur le marché financier du Cameroun a connu, en 2018, un accroissement 25 fois supérieur à l’année d’avant, passant de 10 milliards à 256 milliards FCFA, selon une note de conjoncture publiée lundi par la Commission des marchés financiers (CMF).L’espace financier local a également connu, en 2018, lʼarrivée de deux nouveaux intermédiaires en son sein, passant ainsi de 13 à 15 prestataires de services dʼinvestissement. Pour sa part, le compartiment obligataire enregistre lʼintroduction en bourse de deux nouvelles obligations : lʼemprunt obligataire de l’État du Cameroun («ECMR 5,60% net 2018-2023»), d’un montant de 200 milliards FCFA et lʼemprunt obligataire privé dénommé «Alios 5,75% 2018-2023» de 8 milliards FCFA.

La deuxième opération citée, portée par la société Alios Finance, considéré comme le leader du crédit-bail au Cameroun, s’était finalement conclue avec la levée totale de 8,730 milliards FCFA alors que ECMR 5,60% net 2018-2023 enregistrait un taux de souscription de l’ordre de 138%, soit des propositions de 207 milliards FCFA dans lesquelles l’État a de nouveau sollicité et obtenu une allocation de 50 milliards FCFA.

UEMOA : le climat des affaires renoue avec la tendance favorable en novembre

Le climat des affaires dans les pays de l ‘Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), après un léger repli en octobre 2018, a renoué avec la tendance favorable au terme du mois de novembre 2018, a appris lundi APA auprès de la. Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).L’indicateur synthétique de ce climat s’est établi à 100,3 points en novembre 2018 contre 99,9 points en octobre 2018, soit 0,4 points au-dessus de sa tendance de long terme qui est de 100 points. Selon l’institut d’émission, cela traduit une opinion globalement favorable des chefs d’entreprises sur l’orientation de la conjoncture dans l’UEMOA.

Cette bonne orientation est imprimée par trois pays : Mali (103,4 points), Côte d’Ivoire (102,8 points) et Burkina (102,6 points).

Les autres pays ont un indicateur synthétique en-dessous de la moyenne de long terme. La Guinée-Bissau (99,4 points) est la mieux positionnée, suivie du Bénin (97,1 points), du Sénégal (96,8 points), du Togo (94 points) et du Niger (93,5 points).

Simo Njonou nommé DG de la Société de raffinage du Cameroun (officiel)

Jean-Paul Simo Njonou a été nommé directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (Sonara) du Cameroun à l’issue d’une session extraordinaire de l’entreprise publique, tenue lundi dans la capitale Yaoundé, a appris APA de source officielle.Jusqu’ici membre du conseil d’administration d’Electricity Development Corporation (EDC), il remplace Ibrahim Talba Malla, nommé ministre des Marchés publics lors du réaménagement gouvernemental du 4 janvier dernier.

M. Simo Njonou était aussi président du conseil d’administration du Port autonome de Kribi (PAK, Sud), et surtout chargé de missions à la présidence de la République, dont il était par ailleurs le représentant au conseil d’administration de la société dont il a désormais la charge.

Lors de la même session extraordinaire, Mme Ndo Bertha née Bakata a été portée à la présidence du conseil d’administration de la Sonara, une entreprise créée en 1973 et qui, en 2018, déclare avoir mis sur le marché national un volume de produits pétroliers de 221.286 mètres cubes.

Inclusion financière: le gouvernement annonce plus d’implémentation de la finance islamique

Le gouvernement ivoirien compte accélérer les efforts pour plus d’implémentation de la finance islamique en Côte d’Ivoire, en vue de garantir l’inclusion financière, a appris APA, samedi de source officielle sur place.L’information a été donnée  par le Conseiller du ministre en charge de l’économie et des finances , Siaka Fanny par ailleurs, Secrétaire général  du Programme de développement du secteur financier (PDESFI) au lancement de deux produits que sont le Plan épargne pèlerinage (PEP)  et  le Fonds commun de placement  « Al Baraka » initiés par la micro finance  islamique, Raouda finance.

Selon Siaka Fanny, «les besoins conformément à la charia  au sein de note Union monétaire ouest africaine (UEMOA) sont bien loin d’être satisfait».

«Je voudrais à ce sujet vous rassurer de la détermination du président de la République, de son  gouvernement  et le  département  à accélérer les efforts pour plus d’implémentations de la finance islamique  pour une véritable inclusion financière prenant en compte toutes les composantes de notre société». «Pour le gouvernement, la finance islamique enrichit l’environnement déjà composé par les banques et établissements», a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général  du PDESFI a saisi cette occasion pour exhorter les responsables de micro-finances « à la bonne gouvernance, à la transparence  et au respect scrupuleux de la réglementation  et surtout  beaucoup de prudence». «Ce métier requiert  la collecte et la gestion de fonds. Il requiert la vigilance  à toute épreuve», a averti M. Fanny.

Présentant les nouveaux produits, la gérante de la microfinance, Mamina Dosso a fait savoir que le Plan épargne pèlerinage (PEP)  et un compte d’épargne destiné  à planifier et  financer son hadj (5ème pilier) de l’Islam.

«Il tire son fondement de la difficulté pour certains aspirant de mobiliser dans les délais les ressources financières », a- t-elle justifié. Quant au Fonds commun de placement (FCP), il est le premier fonds de l’espace UEMOA, qui garantit la conformité des placements aux règles de la finance islamique.  Le secteur de la micro-finance en Côte d’Ivoire enregistre un taux de bancarisation de près de 6% sur un taux global d’environ 20%.

Hausse de 169,2 milliards f cfa des soumissions sur le marché des adjudications de la BCEAO

Le montant moyen des soumissions hebdomadaires sur le marché des adjudications de la. Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a connu une hausse de 169,2 milliards de FCFA (environ 287,640 millions de dollars) au terme du mois de novembre 2018, a appris APA samedi auprès de cet institut d’émission.Ces soumissions sont passées de 3.181,1 milliards de FCFA en octobre 2018 à 3.350,3 milliards de FCFA durant la période sous revue, soit une hausse de 5,3% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

S’agissant du montant moyen retenu au terme des adjudications, il est ressorti à 3.239,7 milliards de FCFA en novembre 2018 contre 3.087,4 milliards de FCFA le mois précédent, soit une augmentation de 152,3 milliards de FCFA.

Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 4,09% en novembre 2018 contre 3,51% le mois précédent, soit une hausse de 0,58 point de pourcentage.

Marché des titres publics UMOA: 2 723 milliards Fcfa d’émissions attendues en 2019, en baisse de 10%

Le calendrier des émissions de 2019 sur le marché des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) prévoit un montant total de 2 723 milliards Fcfa, en baisse de 10%, a annoncé vendredi à Abidjan Oulimata Ndiaye, responsable des opérations de l’Agence UMOA-Titres. « Lorsque nous regardons le calendrier consolidé des émissions de 2019, nous partons sur un montant global de 2 723 milliards Fcfa soit une baisse de 10% par rapport à 2018 », a dit Mme Oulimata Ndiaye, lors d’une rencontre de l’Agence UMOA-Titres avec les émetteurs du marché des titres publics de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). 

Ce fléchissement des émissions s’explique notamment par une baisse des montants à émettre par la Côte d’Ivoire et par le Mali qui prévoient beaucoup moins que ce qu’ils avaient annoncé en 2018. En contrepartie, des émetteurs comme le Togo devraient solliciter davantage le marché en 2019. 

Le calendrier des émissions de 2018 affichait un montant prévisionnel de 3 026 milliards Fcfa comprenant 1 204 milliards Fcfa de Bons assimilables du Trésor (BAT) et 1 822 milliards Fcfa d’Obligations assimilables du Trésor (OAT), un montant en baisse d’à peu près 11%.   

Cent trente et un titres devraient être émis en 2019, a fait savoir Mme Oulimata Ndiaye, faisant observer qu’ « il y aura un tout petit peu moins de 131 émissions dans la mesure où il y aura des émissions simultanées pour un montant total de 2 723 milliards Fcfa ».

En outre, a-t-elle dit, des Etats ont exprimé leur volonté d’être sur des montants moyens qui seraient contenus. Selon le calendrier prévisionnel, l’Agence enregistre un montant moyen prévisionnel par émission qui ressort à 21 milliards et une durée moyenne de deux ans et six mois. 

 « Par types d’instruments, l’on a 55 titres qui devraient être émis sous la forme de Bons assimilables du Trésor (BAT) pour un montant de 1 242 milliards Fcfa avec un montant moyen de 22,5 milliards Fcfa par titres et une durée moyenne de dix mois sur ces instruments », a-t-elle mentionné.    

Concernant les Obligations assimilables du Trésor (OAT), les émetteurs souhaitent une rallonge de la durée résiduelle de l’encourt de la dette, ce qui devrait permettre d’avoir 75 titres sous la forme d’OAT pour un montant total de 1 481 milliards Fcfa et un montant moyen légèrement inférieur à celui des bons qui s’élève à 19 milliards Fcfa par émission.   

La majorité des émissions sont prévues sur « une maturité de un an et de trois ans avec à peu près 750 milliards Fcfa qui devraient être demandés sur la maturité de un an, 800 milliards Fcfa sur une maturité de trois ans. Et ce, avec une forte velléïté sur les durées de vie des encours », a-t-elle poursuivi.  

Sur le marché par adjudication, les États membres de l’UEMOA lèvent « en moyenne entre 2 500 et 3 000 milliards Fcfa chaque année » sous la forme de Bons ou Obligations du Trésor, a souligné Adrien Diouf, directeur de l’Agence UMOA-Titres.

« Le marché n’est pas assez profond et les États n’arrivent pas à trouver l’ensemble des ressources dont ils ont besoin sur ce marché » a-t-il noté, faisant remarquer que « le but est d’avoir des Etats qui ont un mixte de financement où ils pourront faire appel à des ressources ». 

Abordant la courbe des taux, une initiative prise par l’Agence pour créer des points de référence dans le cadre de la formation des prix, du financement et de la rémunération de l’argent, le directeur de l’Agence UMOA-Titres, a mentionné qu’elle permet par exemple à l’emprunteur, de savoir à chaque maturité à quel taux il emprunte.

Elle s’avère « un instrument essentiel dans la structuration d’un marché financier ». C’est pourquoi, « absent du marché depuis sa création, nous essayons de le créer aujourd’hui en mettant à la disposition de l’ensemble des acteurs une courbe pour chacun des pays», a-t-il poursuivi.

« Cette courbe des taux sera disponible en début de semaine prochaine sur le site de l’Agence UMOA-Titres », a annoncé M. Diouf, estimant que le plus important n’est pas de publier des chiffres, mais que les acteurs du marché s’approprient ces chiffres.

La rencontre a permis aux parties prenantes d’avoir un cadre d’échanges sur les enjeux et défis du marché régional de la dette souveraine au titre de l’année 2019. Dans le cadre des émissions de Bons ou d’obligations du trésor sur le marché des titres publics, les États de l’Uemoa utilisent l’adjudication.  

L’UMOA-Titres a été créée sur l’initiative de la BCEAO par le Conseil des ministres de l’UEMOA afin d’aider l’ensemble des pays de l’Union à lever des ressources nécessaires sur les marchés des capitaux pour financer leur plan de développement, dans l’optique de combler leur déficit budgétaire annuel. 

La fusion des bourses de Douala et de Libreville accuse un retard

La fusion entre la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) basée à Libreville, au Gabon et la Bourse nationale des valeurs mobilières du Cameroun, la Douala stock exchange (DSX) accuse un retard, a-t-on appris samedi de source médiatique.Conformément à la décision des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) lors de leur sommet le 31 octobre 2017 à Ndjamena, au Tchad, la fusion « physique » des deux places boursières aurait pu intervenir en 2018.

S’il est vrai que la CMF du Cameroun se dit optimiste que cette fusion pourrait intervenir en juin 2019, certains analystes rapportés par le journal Intégration pensent que cette date pourrait être rallongée.

D’après la presse camerounaises, et notamment le journal évoqué en sus, « c’est surtout le Pricewaterhouse Coopers qui retarde la fusion des deux bourses ».

« Prévue pour novembre 2018, revue et annoncée la fusion physique et institutionnelle des deux bourses (DSX et BVMAC) cette phase constitue la première étape reste attendue »explique-t-on.

Selon toute vraisemblance, « dans la démarche stratégique de construction d’une nouvelle infrastructure financière en Afrique centrale, la dynamique se bute aux résultats de l’évaluation indépendante des deux bourses ».

Les propositions encore inconnues du cabinet Pricewaterhouse Coopers devront préalablement être validées par les organes délibérants des deux institutions.

La décision des dirigeants de la sous-région de fusionner les deux bourses s’explique par l’étroitesse du marché en zone CEMAC, et rentre en droite ligne des recommandations de certaines institutions à l’instar de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD).

Baisse du prix de kilogramme de cacao au Cameroun

Le kilogramme de fèves de cacao tourne autour de 900 francs CFA actuellement dans les principaux bassins de production à travers le pays, contre une moyenne de 1100 francs CFA entre les mois de novembre et d’octobre derniers, d’après les chiffres obtenus samedi auprès du Système d’information des filières (SIF).Dans certains bassins de production à l’instar des régions du Centre eu Littoral, le kilogramme de cacao oscille depuis mi-décembre 2018 entre 900 et 975 francs CFA, tandis que ces pris sont encore plus bas dans la région du Sud-ouest, où le kilogramme se négocierait autour de 800 francs CFA.

« Nous sortons peu à peu de la haute saison entre les mois d’octobre, novembre et décembre où les prix de cacao bord champs sont généralement élevés. A partir du mois de janvier c’est la décote, où les prix sont souvent au même niveau comme en août et septembre lors du lancement de la saison cacaoyère », a expliqué un responsable de l’Office national du cacao et du café (ONCC).

D’après des témoignages concordants, comparativement à la campagne cacaoyère de l’année dernière où le prix de kilogramme a atteint des pics de 1500 francs CFA à certaines périodes, cette année, très peu de producteurs ont pu vendre leurs produits à plus de 1200 francs CFA le kilogramme.

Une décote qui s’explique non seulement par le « mauvais jeu » des rabatteurs, mais par le fait notamment de l’inorganisation des producteurs qui ont du mal à se regrouper en coopératives afin d’écouler leur production.

Sénégal : hausse de 68 milliards f cfa des exportations

Les exportations de biens du Sénégal au terme du mois de novembre 2018 ont connu une augmentation de 67,8 milliards de FCFA (environ 115,260 millions de dollars) comparées au mois précédent, selon les données rendues publiques vendredi de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations sont évaluées à 172,6 milliards FCFA contre 104,8 milliards de FCFA au mois d’octobre 2018, soit une progression de 64,7% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, « cette performance est, essentiellement, attribuable à l’or non monétaire (plus 61,6 milliards), aux produits pétroliers (plus 12,4 milliards), aux produits alimentaires (plus 3,9 milliards) et aux engrais minéraux et chimiques (plus 3,1 milliards) ».

Concernant spécifiquement l’augmentation des ventes à l’étranger de produits alimentaires, la DPEE souligne qu’elle est, principalement, liée aux produits arachidiers avec plus 3 milliards de FCFA.

En revanche, les exportations d’acide phosphorique et de titane se sont, respectivement, inscrites en baisse de 10,9 milliards de FCFA et 2,7 milliards de FCFA sur la période.

En glissement annuel, les exportations de biens se sont accrues de 62,5 milliards de FCFA en novembre 2018, du fait, principalement, des ventes d’or non monétaire (plus 43,2 milliards), de produits alimentaires (plus 6,4 milliards), notamment halieutiques (plus 2,8 milliards) et arachidiers (plus 2,7 milliards), d’acide phosphorique (plus 3,4 milliards), de produits pétroliers (plus 2,5 milliards) et de zircon (plus 1,7 milliard).

Par contre, les exportations de ciment poursuivent leur tendance baissière avec un recul de 1,4% comparativement à la même période de l’année 2017.

UEMOA : baisse de 39,4 milliards f cfa des transactions interbancaires

Le volume moyen hebdomadaire des transactions sur le marché interbancaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a enregistré une baisse de 39,4 milliards de FCFA (environ 66,980 millions de dollars au cours du mois de novembre 2018 comparé au mois précédent, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces transactions, toutes maturités confondues, se sont établies à 298,7 milliards de FCFA durant la période sous revue, contre 338,1 milliards de FCFA en octobre 2018, soit un repli de 11,7% en valeur relative.

Selon l’institut d’émission, le taux moyen pondéré de ces opérations est ressorti à 5,10%, contre une réalisation de 4,92% un mois plus tôt, soit une hausse de 0,18 point de pourcentage.

Sur le marché à une semaine, le volume moyen des opérations a baissé de 20,0% pour s’établir à 199,7 milliards de FCFA avec une orientation à la hausse du taux d’intérêt moyen sur ce guichet qui est ressorti à 5,14%, contre 4,94% le mois précédent, soit 0,2 point de pourcentage.

Afrique: Qui sont les 20 milliardaires africains du dernier classement Forbes

De 23 l’an dernier, le nombre de milliardaire africain est passé à 20 cette année pour une fortune globale de 68,7 milliards de dollars, selon le dernier classement de Forbes publié, mercredi 9 janvier 2019.Le Nigerian Aliko Dangote garde la première place, mais il est désormais talonné de près par son compatriote Mike Adenuga dont la fortune a presque doublé en une année. Adenuga est même passé à la deuxième place devant le Sud-africain Nicky Oppenheimer.

Aliko Dangote semble indétrônable. C’est la huitième année consécutive qu’il se retrouve au sommet de ce classement de la personnalité la plus riche avec une fortune en baisse, estimée à 10,3 milliards de dollars. L’ an dernier, la fortune du géant nigerian était estimé par le magazine Forbes à 12 milliards de dollars.

L ‘homme le plus riche du Continent perd ainsi près de 2 milliards de dollars en un an, « principalement, en raison d’une chute d’environ 20% de l’action de Dangote Cement, son actif le plus précieux », explique le magazine américain.

Le top cinq du classement est bouclé par l’Égyptien Nassef Sawiris et le magnat sud-africain du luxe Johann Rupert dont les fortunes se chiffrent respectivement à 6,3 milliards de dollars et 5,3 milliards de dollars

Cette année, l’industriel nigérian Abdulsamad Rabiu fait son retour dans la petite famille des milliardaires, trois ans après sa sortie. En 2018, il a vu sa fortune s’apprécier à 1,6 milliard de dollars. Sa compatriote, Folorunsho Alakija (1,1 milliard de dollars) et Isabel dos Santos restent les seules femmes de ce classement.

Outre Onsi Sawiris, trois hommes d’affaires sud-africain ont quitté le navire des richissimes africains : Stephen Saad d’Aspen Pharmacare, Desmond Sacco, d’Assore Group et Christoffel Wiese qui a récemment démissionné de la président de Steinhoff International.

1,5 million de dollars d’amendes aux opérateurs de téléphonie mobile en Mauritanie

L’Autorité de régulation des télécommunications a infligé une amende de plus d’un million de dollars aux trois opérateurs de téléphonie mobile en Mauritanie pour défaillance du service, selon un communiqué publié vendredi par le régulateur des Télécom.La part du lion de ces amendes est allée à Mauritel, filiale du groupe marocain Maroc Telecom, avec un montant de 37,7 millions d’Ouguiyas MRU (1million de dollars US), précise le communiqué.

Les deux autres opérateurs, à savoir Mattel, filiale du groupe tunisien Tunisie Telecom, et Chinguitel, filiale du soudanais Sudatel, ont écopé respectivement de 12 millions d’Ouguiyas MRU (330.000 dollars US) et 10,7 millions d’Ouguiyas MRU (294.000 dollars US).

Les sanctions infligées font suite à une mission de contrôle de la qualité de service Voix et Data offerte par les trois opérateurs de télécommunications électroniques, du 20 octobre au 25 novembre 2018.

Les résultats de cette mission ont démontré que des manquements persistent à Nouakchott, la capitale, et dans plusieurs autres villes et axes routiers pour ce qui est des obligations prescrites dans le cahier des charges des différents opérateurs.

Ces derniers avaient reçu de nombreuses mises en demeure sur la mauvaise qualité de service, notifiées à chacun d’entre eux depuis 2016.

Pénurie devises étrangères au Zimbabwe

Il reste moins d’un mois de réserve de matières premières aux entreprises zimbabwéennes en raison d’une pénurie de devises étrangères, paralysant ainsi les activités industrielles et commerciales.Selon Sifelani Jabangwe, le président de la Confédération des industries du Zimbabwe (CZI), cité par le journal privé « NewsDay » paru vendredi, la majorité des entreprises zimbabwéennes ne disposent pas de suffisamment de réserves de matières premières importées.

L’industrie zimbabwéenne est fortement tributaire des matières premières importées, principalement de l’Afrique du Sud voisine.

«Nous sommes donc dans une situation où le pays est au point mort. Il nous reste moins de 10 jours pour prendre des décisions », a déclaré Jabangwe, ajoutant que la plupart des entreprises seraient contraintes de fermer si elles ne venaient pas à obtenir des devises de la part de la « Reserve Bank of Zimbabwe. »

La banque centrale s’est efforcée de fournir des devises aux secteurs économiques stratégiques tels que les secteurs manufacturier et l’énergie.

Cette situation a provoqué une pénurie de produits de base et de carburant, poussant les automobilistes zimbabwéens à passer de longues heures à faire la queue pour acheter de l’essence et du diesel.

Selon certains observateurs économiques cette crise est à mettre sur le compte des mauvaises décisions du gouvernement zimbabwéen, qui favorise notamment l’importation de véhicules haut de gamme destinés aux dirigeants et aux chefs traditionnels de la ZANU PF, alors qu’aucune devise n’est allouée aux secteurs productifs du pays.