Tchad : des braqueurs emportent 35 millions fcfa de la trésorerie de Faya

La trésorerie de Faya, chef-lieu de la province de Borkou, à plus de 900 kilomètres de N’Djaména (nord) a été braquée dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé mardi le chef du trésor public de ladite localité.Selon le trésorier public qui a requis l’anonymat, mais en déplacement dans la capitale tchadienne, le montant qu’il a laissé dans la caisse braquée par de ces malfrats est de 35 millions f cfa.

Intervenant dans les médias d’Etat, le vigile en poste cette nuit, a déclaré qu’ils sont cinq braqueurs vêtus tous d’uniforme militaire. « Ils sont arrivés à bord d’une voiture Toyota tout terrain. Ils ont garé le véhicule militaire à environ 100 mètres de la trésorerie avant de faire irruption au sein du bureau du trésorier et du fondé. Ils ont emporté le coffre fort du fondé et la caisse du trésorier », décrit le vigile.

Après une descente à la trésorerie braquée, le gouverneur de la province du Borkou, Daoud Ahmat Bachir a instruit les forces de l’ordre à renforcer la sécurité.

Le procureur de Faya, Idriss Ibet Ibrahim a décidé d’ouvrir une enquête pour mettre la main sur les présumés malfrats  afin qu’ils répondent de leur acte devant la justice.

La dette du Gabon évalue à près de 5000 milliards f cfa

La dette globale du Gabon représentait près de 5000 milliards de FCFA en fin septembre 2018, rapporte mardi la presse locale.Selon le nouveau Gabon, un journal en ligne, 823,7 milliards FCFA, est la somme de la progression de la dette entre janvier et septembre 2018. Elle est ainsi partie de 4153,2 milliards FCFA en début d’exercice, à 4976,9 milliards FCFA au cours des neuf premiers mois de l’année, soit une évolution de 19,8%.

Cette dette est constituée d’un stock de 3195,8 milliards FCFA de dette extérieure contractée auprès des marchés financiers internationaux, des partenaires multilatéraux et bilatéraux de la dette commerciale.

La dette multilatérale représente une progression de près de 80% de cette enveloppe avec un montant qui est parti de 543 milliards FCFA à 965 milliards FCFA.

La dette envers les marchés financiers internationaux est de 1234,4 milliards FCFA, en repli de 6,7% en glissement annuel.

Quant à la dette intérieure, elle connaît une évolution de plus de 30% sur les trois premiers trimestres de l’année, passant ainsi de 957 milliards FCFA à 1531 milliards FCFA.

Les établissements bancaires et le marché financier sous régional sont les plus grands créanciers de l’Etat avec, respectivement, 792 milliards FCFA et 365 milliards FCFA.

Mozambique : vers la construction d’une centrale solaire de 40 MW

Le gouvernement mozambicain et la société solaire française Neoen ont signé un accord de concession pour la construction d’une centrale solaire d’un coût de 50 millions de dollars.L’accord a été formalisé lundi par le ministre mozambicain des Ressources minérales et de l’Énergie, Max Tonela, le représentant de l’entreprise publique d’électricité Electricidade de Mozambique (EDM), Carlos Yum, et le représentant de Neoen, Cyril Perrin.

La centrale de 40 MW destinée à alimenter le réseau électrique national et à produire de l’énergie pour quelque 175 000 foyers sera construite dans le poste administratif de Metoro, district d’Ancuabe, dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays.

La centrale solaire va améliorer la qualité et la disponibilité de l’électricité dans la région nord du pays.

Tonela a déclaré après la signature du contrat que le projet est aligné sur les projets du gouvernement qui visent à accélérer l’électrification du pays.

« Il s’agit d’une liste de projets prioritaires récemment approuvés dans le cadre du plan directeur de la EDM », a ajouté Mme Tonela.

Le représentant de Neoen a déclaré que le projet « contribuera à l’amélioration de l’approvisionnement en électricité dans le nord du pays et qu’il est également exemplaire car, il utilisera des technologies qui combinent le besoin de développement et les objectifs internationaux de réduction des gaz à effet de serre ».

Cemac : 1579 milliards de solde pour les comptes courants des pays membres

Le solde des comptes courants des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) auprès de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) s’élève à 1597,082 milliards F CFA, annonce la Beac dans une note de conjoncture dont APA a reçu copie mardi.Il s’agit des liquidités disponibles actuellement à la banque centrale et couvrant l’ensemble des Etats de la sous-région. Le Cameroun dispose de la plus importante réserve avec 675,092 milliards F CFA. Le Gabon, qui pointe au second rang, a un crédit de 389,8 milliards F CFA, alors que la Guinée équatoriale, avec 250,38 milliards F CFA, complète le tableau de tête.

Les avoirs du Congo sont estimés à 197,28 milliards F CFA, ceux du Tchad 48,75 milliards F CFA et de la Centrafrique 35,78 milliards F CFA.

Ces résultats contrastent avec la tendance de ces dernières années. Car le boom pétrolier avait fait exploser les réserves de la Guinée équatoriale, du Gabon, du Congo et du Tchad auprès de la Banque centrale.

Il y a dix ans seulement, la Guinée équatoriale détenait, à elle seule, le quart du solde des comptes de la Cemac auprès de la Beac.

Mauritanie : le taux d’inflation en hausse de 0,2% en novembre

Le taux d’inflation en Mauritanie a enregistré une hausse de 0,2% comparé à celui du mois précédent, rapporte l’Office nationale de la statistique (ONS) dans sa note mensuelle reçue mardi à APA..Cette hausse résulterait des variations constatées chez certaines fonctions entre octobre et novembre, explique la note, précisant que lesdites fonctions seraient, compte tenu de leurs poids respectifs, les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, les transports et la communication.

S’agissant des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, l’accroissement des prix est imputable à la hausse enregistrée au niveau des légumes, du sucre, de la confiture, du miel, du chocolat et confiserie, du pain et céréales, des huiles et graisses.

Toutefois, souligne l’ONS, des produits comme les poissons et fruits de mer, la viande, le lait, le fromage et les œufs ont connu des baisses de leurs prix pendant le mois de novembre.

Concernant les transports, la hausse a été constatée au niveau des transports routiers et aériens des passagers.

Quant à la communication, la hausse résulte du renchérissement des prix au niveau du téléphone, télécopie et connexion internet ainsi que du matériel de téléphonie et de télécopie.

La note a par ailleurs révélé que l’indice harmonisé des prix à la consommation de la capitale Nouakchott a connu une hausse de 0,5% en novembre par rapport au mois précédent.

Elle a souligné que cette progression tire ses origines essentiellement des fonctions transports, logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles.

Le FMI promet un décaissement de 76,3 millions de dollars au Cameroun (officiel)

Le Cameroun va recevoir un décaissement de l’ordre de 76,3 millions de dollars de la part du Fonds monétaire internationale (FMI) au titre de la facilité élargie de crédit (FEC), a indiqué lundi le conseil d’administration de l’institution financière, au terme de la 3ème revue de l’accord triennal conclu par les parties en fin juin dernier.Ce déblocage porte le total des décaissements au titre de l’accord à environ 438,9 millions de dollars, sur un total de 667,8 millions de dollars représentant 175% de la quote-part du pays.

Dans le même temps, le conseil d’administration de l’institution financière a approuvé la demande des autorités locales d’une dérogation pour le non-respect du critère de réalisation relatif au plafond du financement net de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), ainsi que leur demande de modification de deux critères de réalisation relatifs au plafond des emprunts nets de l’administration centrale auprès de l’Institut d’émission, hors financement du FMI, et du critère de réalisation continu relatif aux nouveaux emprunts extérieurs non concessionnels contractés ou garantis par l’État.

Analysant les engagements pris par le Cameroun, le Fonds estime «globalement satisfaisante» sa performance dans le cadre de son programme appuyé par la FEC, la plupart des objectifs, à fin juin 2018, ayant été atteints et les réformes structurelles ayant progressé, avec leur achèvement dans les domaines clés du secteur financier qui avaient été retardées.

Au plan des marges de manœuvre budgétaires et extérieures de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le Fonds exhorte le gouvernement à s’attaquer à l’insuffisance des recettes et à maîtriser les dépenses d’investissement afin d’atteindre l’objectif de déficit fixé pour 2018.

Il sera essentiel, insiste-t-il, de mettre en œuvre de manière résolue le budget 2019, y compris les mesures visant à mobiliser des recettes non pétrolières, tout en éliminant progressivement les exemptions et en rationalisant d’avantage les dépenses, dans le but d’atténuer les risques liés à la situation sécuritaire difficile, à la volatilité croissante des prix des matières premières et à d’autres chocs sur la croissance.

Dans le même temps, les réformes du secteur financier doivent continuer à progresser, y compris une résolution effective des banques en difficulté et une réduction des créances en souffrance, et «d’autres réformes structurelles devraient porter sur les questions de gouvernance et l’amélioration du climat des affaires afin de soutenir l’investissement privé et accroître la compétitivité».

Le FMI s’inquiète néanmoins de l’augmentation rapide de la dette extérieure publique en 2018, du fait principalement de décaissements plus rapides que prévu de prêts projets étrangers. «Pour maintenir la viabilité de la dette, il est essentiel de limiter strictement les nouveaux emprunts non concessionnels et de s’attaquer à l’encours des prêts contractés mais non décaissés», préconise l’institution financière.

Le programme triennal du FMI vise à appuyer les efforts déployés par le Cameroun pour rétablir sa viabilité extérieure et budgétaire afin de jeter les bases d’une croissance durable, inclusive et tirée par le secteur privé.

Tenue à Nouakchott du Forum économique Mauritanie-Maroc

Le Forum économique Mauritanie-Maroc s’est tenu lundi 17 décembre 2018 à Nouakchott en présence d’un important parterre de patrons Mauritaniens, de plusieurs membres du gouvernement et d’institutionnels ainsi qu’une délégation composée d’une centaine d’hommes d’affaires marocains.Lors de ce Forum, co-organisée par l’Union Nationale du Patronat Mauritanien (UNPM) et la Confédération  Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), le Président de la CGEM, Salaheddine Mezouar a mis en avant la nécessité de renforcer les opérations de co-investissement entre les deux pays liés par une communauté de destins et offrant des synergies dans plusieurs domaines tels que l’agriculture, la pêche, les mines…

Il a ajouté que la tenue de ce Forum traduit la ferme volonté de Rabat et de Nouakchott d’aller de l’avant sur la voie de renforcement de leurs relations et leur partenariat économiques.

Dans le même ordre d’idées, il a insisté sur l’impératif de tirer profit des opportunités offertes pour traduire dans les faits cette volonté en projets et investissements communs.

M. Mezouar a relevé que les fortes relations historiques existant entre les deux pays impliquent l’adoption d’une action tous azimut permettant la consolidation des liens de coopération dans le domaine économique et la levée des obstacles entravant leur développement.

Pour le président de la CGEM, il est nécessaire d’œuvrer à réunir les conditions de relance de la coopération économique et commerciale entre ces deux pays maghrébins et de restructuration de leur action commune.

Dans ce sens, il a souligné l’impératif de faire de l’axe « Rabat-Nouakchott » une plate-forme économique forte en Afrique de l’ouest et un levier stratégique dans la dynamique de développement, à travers des investissements communs de nature à contribuer à la stabilité et à la sécurité de la région.

Pour sa part, le président de l’Union Nationale du Patronat Mauritanien (UNPM), Mohamed Zine Abidine Ould Cheikh Ahmed, a souligné l’importance de ce forum réunissant des opérateurs économiques et chefs d’entreprises, et qui aura un impact positif sur l’avenir de la coopération maroco-mauritanienne dans le domaine économique.

Il a ajouté que cette rencontre est l’occasion de promouvoir le niveau des échanges commerciaux entre les hommes d’affaires des deux pays, de développer les investissements et d’établir des partenariats économiques fructueux.

Pour sa part, la ministre mauritanienne du Commerce, de l’industrie et du tourisme, Khadija Mbareck Fall, s’est félicitée de l’excellence du niveau des relations fraternelles entre les deux pays.

Elle a ajouté que le Forum des hommes d’affaires mauritano-marocains reflète l’excellence de ces liens historiques et du niveau de coopération et d’intégration entre la République islamique de Mauritanie et le Royaume frère du Maroc.

La ministre a souligné que ces relations ont été renforcées grâce à des visites mutuelles, à des concertations continues entre les gouvernements des deux pays et à la régularité des réunions de la commission mixte de coopération mauritano-marocaine.

La Mauritanie tient à créer un environnement propice aux investissements, à promouvoir les échanges économiques et à faciliter la circulation des marchandises, notamment avec son environnement immédiat en Afrique et au Maghreb, vu le rôle des échanges économiques dans la promotion du développement, a-t-elle soutenu.

Dans ce contexte, elle a noté que la Mauritanie avait conclu plusieurs accords importants, tels que l’accord de partenariat avec la CEDEAO et un accord avec l’Union européenne, ainsi que l’accord sur la grande zone franche d’Afrique, qui permettront à la Mauritanie de jouer un rôle important dans le développement économique de cette région et d’élargir les échanges commerciaux.

Ce forum, qui comprend des rencontres B to B et la visite de la Zone franche de Nouadhibou, permettra d’explorer les opportunités d’affaires et d’investissements et de dynamiser les liens commerciaux entre les secteurs privés des deux pays dans divers secteurs notamment l’industrie, la pêche, le commerce et les services, l’énergie, les mines, l’agriculture, l’agroalimentaire, les BTP, l’immobilier, les banques et la finance, l’assurance, le textile, le tourisme et l’industrie pharmaceutique.

Maroc : Le déficit commercial poursuit son aggravation à fin 2018

Le déficit commercial au Maroc s’est aggravé de 7,7% à environ 17,4 milliards d’euros (186,36 milliards de dirhams) à fin novembre 2018 contre 16,1 milliards d’euros (173,08 milliards DH) durant la même période un an auparavant, selon l’Office des changes.Cette aggravation s’explique par une nette augmentation des importations de 35,36 milliards DH, plus importante que celle des exportations (+22,08 milliards DH), fait savoir l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs préliminaires des échanges extérieurs du mois de novembre 2018, ajoutant que le taux de couverture s’est établi à 57,2% entre janvier et novembre 2018 au lieu de 56,7% un an auparavant.

La hausse des importations de 8,8% à environ 435,41 milliards DH à fin novembre 2018 est attribuable à l’augmentation des acquisitions de la totalité des groupes de produits, notamment des produits énergétiques (+18,4% à 11,61 milliards DH), des achats de biens d’équipement (+7,8% à 7,8 milliards DH), et de produits finis de consommation (+7,1% à 6,5 milliards DH), relève l’Office, notant que la hausse des achats de ces trois groupes de produits représente 73,3% de la hausse totale des importations.

S’agissant des exportations, celles-ci enregistrent également une progression de 9,7% à près de 249,04 milliards DH durant les onze premiers mois de 2018, fait savoir la même source qui explique ce résultat par la progression des exportations de la totalité des secteurs, essentiellement celles du secteur automobile (+5,72 milliards DH), des phosphates et dérivés (+5, 30 milliards DH), et de l’agriculture et agro-alimentaire (+3,06 milliards DH).

Ces trois secteurs contribuent à hauteur de 63,8% dans la hausse totale des exportations, précise la même source, avant d’ajouter que les secteurs de l’aéronautique et du textile et cuir augmentent respectivement de +1,46 milliard DH et de +1,36 milliard DH.

Côte d’Ivoire: les députés adoptent en commission le budget 2019 évalué à 7 334 milliards FCFA

Le projet de budget 2019 de l’Etat ivoirien qui s’équilibre en ressources et charges à plus de 7334 milliards de FCFA a été adopté, lundi à Abidjan, par les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.En Côte d’Ivoire, les activités économiques bénéficieraient en 2019 de l’embellie mondiale et feraient ressortir une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 7,8%, tirée par l’ensemble des secteurs d’activités, en particulier les secteurs tertiaire et secondaire dont les contributions à la croissance sont estimées respectivement à 3,9% et 1,9%.

« Le projet de budget 2019 s’équilibre en ressources et en charges à 7334 343 007 906 FCFA, en hausse de 8,6% par rapport au budget 2018, d’un montant de 6756 256 616 332 FCFA », a déclaré le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo dans son exposé des motifs.

Selon l’ex-ministre, Mamadou Sanogo, par ailleurs président de la Commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, ce projet de budget 2019 qui sera soumis en plénière vendredi, a été adopté par la majorité des membres de la commission présents.

Les prévisions des recettes fiscales, fixées à 3669 088 661 629 FCFA, a expliqué le Secrétaire d’Etat, « reposent sur la poursuite des réformes en matière fiscale et douanière, la modernisation de l’administration financière, le renforcement du contrôle fiscal et les efforts continus de productivité des services de recouvrement ».

Les prévisions de mobilisation sur les marchés monétaire et financier régional et international s’élèvent à 1428 992 695 130 FCFA. Les concours des partenaires extérieurs, attendus à 1319 897 162 090 FCFA sont constitués de 379 649 355 080 FCFA d’appuis budgétaires, 780 400 400 000 FCFA d’emprunts-projets et 159 847 407 010 de dons-projets.

« Les dépenses du projet de budget 2019 reflètent les priorités du gouvernement traduites dans le Plan national de développement (PND) 2016-2020 », a ajouté le Commissaire du gouvernement, Moussa Sanogo.

Selon lui, les principaux axes stratégiques de ces priorités sont notamment le renforcement de la qualité des institutions, l’accélération du développement du capital humain et du bien-être social, l’accélération de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation, le développement des infrastructures, et le renforcement de l’intégration régionale et la coopération internationale.

Les échéances prévues en 2019 au titre de la dette publique s’élèvent à 1 821 447 101 310 FCFA. Elles concernent la dette intérieure pour 1 062 354 217 808 FCFA et la dette extérieure à hauteur de 759 092 883 502 FCFA.

Les charges de personnel, d’un niveau de 1 720 822 735 241 FCFA, augmentent de 85 458 273 421 FCFA par rapport au budget 2018. « Cette augmentation est liée notamment à la prise en compte de l’impact financier des recrutements 17 226 agents, des avancements et des promotions ainsi que de la deuxième tranche du stock des arriérés d’avancement des fonctionnaires », a-t-il encore expliqué.

Les dépenses d’investissements financées sur ressources intérieures comprennent notamment les dépenses au titre du Fonds d’investissements en milieu rural (FIMR), du Fonds d’entretien routier (FER) et les dépenses sur les recettes de la parafiscalité dans le secteur de l’anacarde sont prévues pour un montrant de 1 154 953 096 092 FCFA.

Les projets d’investissement sur financements extérieurs s’élèvent à 940 247 807 010 FCFA avec 780 400 400 000 FCFA financés sur des emprunts et 159 847 407 010 FCFA financés sur des dons.

« L’atteinte des objectifs poursuivis à travers ce projet de budget requiert la mise en œuvre de mesures cohérentes pour encadrer sa bonne exécution, ainsi que des réformes nécessaires pour améliorer le recouvrement des ressources et l’efficacité des dépenses », a souligné le Secrétaire d’Etat. 

Dans le même élan, il a promis qu’un « accent particulier sera mis sur le respect de la discipline budgétaire, le renforcement du contrôle a priori et le suivi de la capacité d’absorption des crédits liés à l’investissement ».  

UEMOA : Accroissement de 6,7% du PIB au 3ème trimestre 2018

Le produit intérieur brut (PIB) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est accru de 6,7%, en glissement annuel, a appris APA lundi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Comparé au deuxième trimestre 2018 où il s’établissait à 6,5%, le PIB de la zone UEMOA connait un accroissement de 0,2 point de pourcentage. Selon l’institut d’émission, « la croissance de l’activité économique dans l’Union a été tirée par le secteur tertiaire, dont la contribution s’est établie à 4,0 points de pourcentage, en hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent ».

La contribution du secteur secondaire est ressortie, quant à elle, à 1,5 point de pourcentage, stable par rapport aux réalisations notées le trimestre précédent. L’apport du secteur primaire à la croissance a été de 1,2 point de pourcentage, soit 0,1 point de pourcentage de plus par rapport aux réalisations du deuxième trimestre 2018.

Groupe consultatif de Paris : le Sénégal lève 7356 milliards f cfa

Le gouvernement sénégalais a levé, lundi, 7356 milliards f cfa pour un besoin de financement exprimé de 2850 milliards au Groupe consultatif de Paris (France) pour la 2ème phase du Plan Sénégal Emergent (PSE, 2019-2023), a appris APA de source officielle.« Pour un besoin de financement exprimé de 2850 milliards de Francs CFA », les partenaires au développement satisfaits par les réalisations de la première phase du PSE ont pris des engagements de financement de 14 milliards de Dollars, soit plus de 7356 milliards de Francs CFA, compte non tenu des conventions de financement signées en marge de la cérémonie, renseigne un communiqué du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP).

« Au regard de cette mobilisation et des engagements, cette huitième édition du Groupe Consultatif a été considérée comme un succès jamais égalé. Ces résultats obtenus traduisent la confiance accordée au Sénégal par la communauté internationale qui a salué la pertinence des choix de politiques socio-économiques », poursuit le texte.

Le Groupe consultatif se tient les 17 et 18 décembre à Paris, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall dont le PSE est le programme de développement phare. Cette deuxième phase du PSE sera prioritairement axée sur sept secteurs prioritaires, à savoir l’agriculture (horticulture et agro-industrie), les infrastructures (Btp et construction), l’énergie (pétrole, gaz et mines), les industries, l’économie numérique, le tourisme et la finance.

Le 8ème Groupe consultatif du Sénégal a été l’occasion de partager le contenu des nouveaux défis et les perspectives à l’horizon 2023 en vue d’un renforcement des acquis de la première phase du Plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal Emergent sur la période 2014-2018.

Groupe consultatif de Paris :104 milliards de la BM dans l’escarcelle du Sénégal

La Banque mondiale salue les réformes accomplies par le Sénégal dans les secteurs stratégiques comme l’énergie et a décidé, du coup, d’appuyer cette démarche par un financement budgétaire de 180 millions de dollars (plus de 104 milliards FCFA), a annoncé, lundi à Paris, le vice-président de cette institution en Afrique, Hafez M. H. Ghanem.« Nous sommes heureux d’annoncer que les réformes accomplies ces dernières années dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications et de l’économie numérique ont permis de débloquer un financement budgétaire d’appui aux réformes de 180 millions de dollars, approuvé vendredi dernier, le 14 décembre, par notre conseil d’administration, et qui constitue le plus important appui budgétaire de la Banque mondiale au Sénégal », a déclaré M. Ghanem, dont copie du discours est parvenu à APA. 

Il s’exprimait, au siège de la Banque mondiale à Paris, à l’ouverture du Groupe consultatif, un rendez-vous sollicité par le Sénégal pour obtenir de ses partenaires techniques et financiers le financement de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), programme de développement phare du président Macky Sall.

Cette deuxième phase du PSE est résumée à travers son Plan d’actions prioritaires (PAP) 2019-2023, mettant un accent particulier sur le « capital humain », et qui demande un financement de 4.684 milliards FCFA.

« Nous nous réjouissons que, dans cette démarche (de renforcement du capital humain), le gouvernement (sénégalais) se lance dans une approche de partenariat public-privé », a souligné M. Ghanem, trouvant normal que  « l’Etat (qui) se concentre sur l’infrastructure purement publique et dans la fixation des règles du jeu, sollicite le maximum d’investissements privés dans les segments où le marché offre des solutions de financements favorables ».

 Saluant la collaboration entre la Banque mondiale et le Sénégal, il a déclaré :

« Nous avons, aujourd’hui, l’occasion de renforcer ce partenariat, car le deuxième Programme d’Actions Prioritaires 2019-2023 du PSE, le PAP 2, va coïncider avec le nouveau Cadre Stratégique de partenariat (CPF) de notre institution avec votre pays que nous allons finaliser dans les prochains mois ».

Pour les besoins du Groupe consultatif de Paris, la forte délégation sénégalaise est conduite par  Macky Sall, ayant à ses côtés plusieurs membres de son gouvernement, notamment celui chargé de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

Lors du premier Groupe consultatif sous l’ère le président Macky Sall tenu à Paris en février 2014, les partenaires du Sénégal dont le Groupe de la Banque mondiale avaient annoncé des engagements financiers de l’ordre de 3.729 milliards de FCFA, a rappelé M. Ghanem, avant de se féliciter de ce que Dakar comme ses partenaires ont tous tenu « leurs promesses ».

« Rares » sont les pays qui ont pu afficher des taux de croissance de plus de 6 % pendant 4 années consécutives comme le Sénégal, a-t-il ajouté, estimant que cette croissance est « beaucoup »  due  « aux importants objectifs atteints par le PSE dans l’agriculture, l’amélioration du climat d’investissement et les infrastructures ».

« Cette croissance a également permis d’atteindre d’importants objectifs sociaux, notamment dans l’accès aux services de base, la lutte contre la malnutrition, la protection sociale et l’assurance maladie universelle, entre autres », a affirmé le vice-président de la Banque mondiale en Afrique.

Sénégal : regain de la production industrielle en octobre (ANSD)

L’activité industrielle au Sénégal a été marquée, au mois d’octobre 2018, par un regain de 3,8% de la production industrielle par rapport au mois précédent, informe le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie visité ce lundi à APA.Cet accroissement est imputable à une bonne tenue de l’activité des industries mécaniques, des matériaux de construction, extractives et de production d’énergie, informe l’ANSD.

Plus en détails, l’ANSD précise que la production des industries mécaniques a ainsi connu une progression de 40,8% par rapport au mois précédent. Cette croissance est principalement attribuable à une hausse de l’activité de fabrication des autres ouvrages en métaux (+86,4%) et de la production sidérurgique (+22,9%).

Comparée au mois précédent, l’activité de production des industries des matériaux de construction a, quant à elle, progressé de 18,6%. Cette évolution est essentiellement due à une hausse de la production de ciment sur la période sous revue.

Par ailleurs, l’activité de production des industries extractives s’est accrue de 18,0% par rapport au mois précédent. Ce résultat est notamment lié à un bon comportement de l’activité d’extraction de phosphate (+24,8%) et de production de sel ou natron (+11,9%). Toutefois, il est noté une baisse de l’activité d’extraction de pierre, sables et d’argiles (-5,2%) au cours de la période sous revue.

En octobre 2018, il est noté une croissance de 6,4% de l’activité des industries de production d’énergie en rythme mensuel. Ce résultat découle conjointement d’une bonne tenue de l’activité de production et distribution d’électricité (+7,8%) et de captage, traitement et distribution d’eau (+3,8%).

Cette croissance est, néanmoins, amoindrie par une baisse de l’activité des industries du papier et du carton, chimiques et alimentaires.

En effet, note l’ANSD, l’activité des industries du papier et du carton a enregistré une chute de 39,0% par rapport au mois précédent. Cette réduction est relativement imputable à celle de l’activité de fabrication de sacs en papier sur la période sous revue.

Au courant du mois d’octobre 2018, l’activité des industries chimiques a baissé de 7,7%, comparée au mois précédent. Cette réduction découle d’une contre-performance de l’activité de fabrication de produits pharmaceutiques (-69,0%) ainsi que de savons, détergents et produits d’entretien (-51,3%). Cette baisse est, tout de même, jugulée par une hausse de l’activité du raffinage pétrolier (+18,0%) et de fabrication de peinture et vernis (+10,8%).

L’activité de production des industries alimentaires est marquée, en octobre 2018, par un repli de 1,0% par rapport au mois précédent. Cette réduction est essentiellement attribuable à une contre-performance des activités de fabrication de produits alimentaires à base de céréales (-30,9%), de boissons (-24,2%) et de travail de grains, fabrication d’aliments pour animaux (-15,1%). Cette baisse est, toutefois, atténuée par une intensification de l’activité de fabrication de corps gras, de transformation et conservation de fruits et légumes (+31,1%) et de poissons, crustacés et mollusques (+9,7%).

En octobre 2018, il est noté une stabilité de l’activité de production des autres industries manufacturières par rapport au mois précédent.

L’activité de production des industries de textiles et du cuir est marquée, en octobre 2018, par un arrêt principalement lié au cycle de production.

En outre, la production totale durant les dix premiers mois de 2018 a baissé de 33,1% en référence à celle de la période correspondante de l’année 2017.

L’économie camerounaise «a perdu sa dynamique de performance» (Patronat)

L’économie nationale «a perdu de son élan passé, sa dynamique de performance s’estompe progressivement», selon le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), Célestin Tawamba.Dans une déclaration, faite jeudi dernier à Douala, la métropole économique, à l’occasion de l’assemblée générale mixte de l’instance et que APA a pu consulter dimanche soir, le secteur local est présenté comme à la croisée des chemins, nourrissant «au niveau des membres et des entreprises des craintes, des peurs, ou des espoirs, des attentes».

Se fondant sur les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), prévoyant un taux de croissance de 3,8% en 2018 contre 3,5% un an auparavant, le patronat constate qu’il se situe bien en deçà de la prévision de 5,5% en moyenne annuelle sur la période 2010-2020 fixée dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), qui, du coup, a perdu de sa pertinence et doit être revisité.

Les piliers de la croissance du Cameroun mettent une fois de plus en exergue la fragilité de son modèle économique, affirme le président du Gicam, décrivant par ailleurs un moral en berne des chefs d’entreprises au cours du premier semestre 2018 «du fait de la pression fiscale toujours aussi pesante et répressive, l’asthénie de la demande solvable, la concurrence déloyale du fait de certains délinquants fiscaux ainsi que de la contrebande».

Célestin Tawamba déplore également le climat d’insécurité dans certaines régions du pays, l’insuffisance de l’offre d’énergie, les difficultés de recouvrement de créances sur l’État ainsi que les impasses de trésorerie nées de l’accumulation des crédits de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) non remboursés.

Selon lui, la Loi de finances 2019, tout en donnant quelques motifs de satisfaction, suscite de fortes inquiétudes liées à la hausse de la pression fiscale, du fait de l’instauration de multiples autres taxes, notamment dans les secteurs brassicoles, des tabacs et sur toutes les importations, à quoi s’ajoutent d’autres mesures qui ne garantissent pas les droits des contribuables, à l’instar des modalités de délivrance de l’attestation de non-redevance.

Commentant le retrait au pays, par la Confédération africaine de football (CAF), de l’organisation en 2019 de la Coupe continentale de la discipline (CAN), Célestin Tawamba affirme qu’il rend potentiellement vains les nombreux efforts d’innovation et investissements, annihile les espoirs de retombées positives, tant des pouvoirs publics que du secteur privé et même des ménages, et porte un coup au moral des investisseurs et des ménages, qui pourrait s’avérer dévastateur.

Les secteurs les plus négativement impactés par cette mesure sont le bâtiment et les travaux publics (BTP), le tourisme et les secteurs connexes à l’industrie touristique.

Au-delà des conséquences économiques et financières, le président du Gicam estime que ce retrait pourrait contribuer à détériorer le climat des affaires et saper la confiance que les investisseurs auraient pu placer sur le Cameroun, avec une aggravation du risque-pays qui s’ensuivrait, se traduisant par ailleurs par un relèvement du taux des d’emprunts du Cameroun sur les marchés financiers.

Le patronat lance ainsi «un appel pressant» au gouvernement pour la prise urgente de mesures fortes, permettant de tirer toutes les conséquences de l’ensemble des dysfonctionnements à l’origine de ce regrettable échec.

Entre autres axes d’action préconisés, le Gicam demande de donner plus de lisibilité et de cohérence à l’action gouvernementale, d’engager une baisse drastique du train de vie de l’État, notamment par la formation d’un gouvernement plus resserré et une meilleure rationalisation des dépenses publiques, préalables à la baisse de la pression fiscale, mais aussi de «mettre l’entreprise au cœur des politiques économiques».

Une Ivoirienne, développeur à Google, lance en juin 2019 à Abidjan un programme dédié aux startups

L’Ivoirienne Odomitchi Anikpo, développeur à Google, aux États-Unis, et présidente de ADEI Institute of technology, a annoncé samedi le lancement en juin 2019 à Abidjan d’un programme dédié aux startups, assorti d’un laboratoire d’innovation technologique.La jeune développeur, Odomitchi Anikpo, s’exprimait par visio-conférence à l’occasion d’une remise de certificats de formation à Abidjan à quatre startups et six développeurs. Et ce, après un mois d’intenses travaux pratiques dans le cadre de la phase pilote de ce programme.

En vue du lancement officiel en 2019, l’Institut a conduit cette phase pilote dénommée ADEI – Elevate, durant laquelle des startups et des développeurs ont été encadrés et formés à la maîtrise de leurs projets ainsi qu’à l’apprentissage à un niveau professionnel du « coding ».  

Selon Yaya Bamba, coordinateur des projets à ADEI Institute of technology, interrogé par APA, le programme commence en juin 2019 par une session pratique après cette phase pilote, aux fins de montrer l’intérêt du projet avant qu’il ne soit déployé.     

« On va sûrement commencer par les programmes de formation, ensuite les programmes d’encadrement avant d’arriver au laboratoire technique », qui devrait permettre de faire des prototypes de projets des startups sélectionnées, a-t-il indiqué. 

Ce programme vise à former des jeunes aux techniques nouvelles de développement et à permettre aux jeunes et aux entreprises détenant des projets à fort potentiel de développement de pouvoir avoir accès aux nouvelles technologies, a-t-il fait savoir.

Après le lancement de ce programme, dira-t-il, les jeunes startups pourront y participer. A travers ce laboratoire, l’organisation veut stimuler l’innovation, contribuer à développer des produits qui seront mis sur le marché, mais aussi amener les investisseurs à accompagner les startups. 

ADEI Institute of Technology ambitionne de stimuler le développement socio-économique à travers la technologie, en renforçant l’écosystème entrepreneurial, à partir d’un programme d’encadrement des entrepreneurs, un programme de formation des jeunes et un laboratoire d’innovation. 

L’écosystème entrepreneurial en Côte d’Ivoire connaît une croissance. Le pays qui compte « environ 500 startups numériques sur 20.000 PME (Petites et moyennes entreprises) », a mis sur pied une structure de coaching et d’accompagnement dénommée Agence Côte d’Ivoire PME. 

Le pays compte encore peu de startups à taille critique. Selon des études, les entrepreneurs axent notamment leurs projets sur le court terme, dans l’optique de générer assez de revenus pour leurs familles. En outre, ces entreprises naissantes font face à un problème de financement.

L’on dénombre sur le continent africain, pour l’année 2018, quelque 442 tech hubs. Les pays francophones comme la RDC, la Côte d’Ivoire et le Togo, enregistrent une forte croissance de tech hubs. Sur le continent, sont en pôle position, l’Afrique du Sud, le Maroc, le Kenya et le Nigeria.  

La présidente de ADEI Institute of technology, Odomitchi Anikpo, appartient à un groupe très restreint de grands développeurs aux États-Unis. A travers cet institut, cette jeune ivoirienne qui a fait ses classes en Côte d’Ivoire avant d’aller aux USA, veut redonner à son pays ce qu’elle a reçu. 

La Côte d’Ivoire s’apprête à mettre en place un budget-programme

La Côte d’Ivoire s’apprête à « mettre en place rapidement un budget-programme » basé sur des résultats précis à atteindre au bout d’une période donnée, a annoncé vendredi à Abidjan, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.« Nous allons poursuivre au niveau budgétaire pour mettre en place rapidement un budget-programme », a déclaré M. Sanogo au cours d’une rencontre avec la presse.

« Dans un budget-programme, on vous dit par exemple, sur trois ans vous avez telle niveau de ressource pour réaliser telle activité et vous en rendez compte de façon régulièrement », a-t-il expliqué.

Selon lui, des démarches sont en cours avec la Société nationale de développement informatique (SNDI) pour l’informatisation. « Ca s’accompagne d’un gros programme d’informatisation », a-t-il insisté, ajoutant que l’objectif est d’arriver à une « politique d’allocation optimale des ressources ».

 Le budget-programme est un budget basé sur les résultats précis à atteindre au bout d’une période donnée. C’est un outil de gestion et de planification qui privilégie la performance. Il combine des actions prioritaires à réaliser sous des contraintes de ressources matérielles, financières et humaines.

Il vise à accroitre l’utilisation efficace et équitable de toutes les ressources publiques dans le but de promouvoir la croissance, d’améliorer le niveau des revenus et par conséquent de réduire la pauvreté.

Le budget-programme est également défini comme « un mode de présentation des crédits budgétaires consistant à regrouper les actions d’un même ministère par programme en rapprochant pour chacun d’eux les crédits de toutes natures et les résultats physiques ou financiers attendus, le tout étant complété par une projection indicative portant sur plusieurs années ».

Côte d’Ivoire: la 3è édition du Forum femme et développement prévue du 3 au 5 octobre 2019

La 3è édition du Forum femme et développement (FOFED) est prévue du 3 au 5 octobre 2019, a annoncé vendredi à Abidjan Mariam Fadiga, la présidente de la Fondation African Women Initiative (AWI), initiatrice de cette plateforme, lors d’une réunion-bilan des activités de l’année précédente.« Rendez-vous donc pour le FOFED 2019, les 3, 4 et 5 octobre », a  dit Mme Mariam Fadiga Fofana, présidente de la Fondation AWI, qui s’est  félicitée des expositions ventes à l’édition précédente, l’une des  grandes innovations, qui a permis aux femmes entrepreneurs d’écouler  leurs produits. 

Selon elle, « la vraie  problématique (pour les opératrices économiques) est l’accès au marché  », c’est pourquoi à la suite des formations, l’organisation va, pour  l’année 2019, accompagner les femmes entrepreneurs vers la quête de  marché,  un facteur déterminant pour le financement. 

Toutefois,  dira-t-elle, des formations en lien avec des thématiques relatifs à la  compétitivité et aux contingences du marché seront traitées par des  spécialistes « une fois chaque mois ». En outre, ces femmes  entrepreneurs seront mises en relation d’affaires avec des partenaires.      

 « Le marché vient avant le financement,  parce que si vous avez le marché, le financement va venir », a-t-elle  soutenu, avant d’ajouter cette année  « nous allons beaucoup travailler  sur l’accès au marché » en vue du financement des projets.  

La  Fondation envisage également de mettre l’accent sur les Awards aux fins  de distinguer les lauréats des différents prix qui pourront ainsi  bénéficier d’un accompagnement institutionnel. Et ce, dans l’optique de  créer des championnes nationales. 

Le FOFED se  veut un réseau d’opportunités pour les femmes d’Afrique. Mme Mariam  Fadiga, secrétaire exécutive du Comité secteur privé/secteur public, a  invité les artisans équipementiers à intégrer le programme du FOFED qui  favorisera davantage la transformation des produits agricoles. 

La  deuxième édition du FOFED, tenue en 2018, a eu lieu les 27, 28 et 29  septembre autour du thème « Agro-transformation, source d’autonomisation  de la femme : enjeux et perspectives ». Elle a été marquée des  rencontres BtoB, des partages d’expériences et des formations.  

Côte d’Ivoire: une vingtaine d’entreprises récompensées pour la qualité de leur service d’accueil en 2018

Une vingtaine d’entreprises issues de vingt-cinq secteurs d’activités, ont été distinguées, vendredi soir à Abidjan, lors de la deuxième édition des « pépites de l’accueil ou des trophées de la qualité et de l’accueil », un concours qui récompense annuellement les meilleures administrations publiques et privées du pays pour la qualité de leur accueil, a constaté APA sur place.Cette compétition se veut un baromètre de la qualité de l’accueil en Côte d’Ivoire et vise la promotion de l’excellence. « La culture client représente un changement de mentalité en matière de qualité d’accueil », a affirmé Dr Tahirou Koné, le  représentant de  la ministre ivoirienne du plan et du développement, Nialé Kaba, par ailleurs, marraine de la  deuxième édition des « trophées de la qualité de l’accueil».

Selon M. Koné qui a assuré de la disponibilité  de la ministre à accompagner les efforts visant à améliorer l’accueil dans les administrations, la  « qualité de service viendra simplifier la vie des ivoiriens ». 

Avant lui, Annick Koné, la commissaire générale de ce concours, a expliqué  que « les trophées de la qualité de l’accueil» ont notamment pour objectif de définir le standard de la qualité de l’accueil.

« Nous avons travaillé avec éthique et responsabilité et aujourd’hui nous célébrons ces hommes pour la qualité de service au quotidien », a ajouté Mme Koné.

Quelque 200 entreprises étaient nominées pour ce concours à travers 25 secteurs d’activités (Banque, assurance, immobilier…) et deux  grilles d’évaluation ont été retenues, a entre autres, fait savoir, le «cabinet Spirit», le jury de ce concours.

Ainsi, sur les vingt-cinq catégories primées, l’on retiendra entre autres, que dans le secteur des   assurances, les  deux entreprises les plus accueillantes de l’année sont le Groupe Allianz ( 1er) et Sunu Assurance (2è).

 Dans la catégorie des banques, la Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI)  a remporté le premier prix de l’institution bancaire la plus accueillante en 2018 suivie de « N’Sia Banque» désignée 2è.

Dans la catégorie « Courrier express»,  le prix de la pépite de l’accueil 2018 ( un seul prix pour ce secteur) a été décerné à la « société DHL». Quant au secteur des régies de l’État, l’unique prix a été attribué aux Douanes ivoiriennes dont le directeur général Da Pierre Alphonse a été également désigné dans l’attribution des trophées d’honneur comme le Directeur général de l’année 2018 dans le secteur public.

Quant au trophée du meilleur Directeur général du  secteur privé, il a été décerné à Ouattara Ben Hassan de la société « Vivo Energy». La ministre ivoirienne du plan et du développement, Nialé Kaba a elle aussi obtenu un trophée d’honneur pour son soutien à la qualité de service dans les entreprises.

Economie ivoirienne: le besoin de financement pour 2019 estimé à plus de 2 400 milliards Fcfa

Le besoin de financement global de l’économie ivoirienne pour l’année 2019 s’élève à « 2.416,9 milliards FCFA dont 729 milliards FCFA à rechercher sur le marché financier local », a indiqué vendredi le directeur général adjoint du trésor public, Lassina Fofana, lors d’une cérémonie de cotation d’emprunts.« Au titre de l’année 2019, le besoin de financement global s’élève à 2 416,9 milliards FCFA dont 729 milliards FCFA à rechercher sur le marché financier local »,  a dit M. Fofana , à une cérémonie de cotation des emprunts TPCI 6,00% 2017-2025 et TPCI 6,00% 2018-2026.  

La poursuite du financement des ambitions de développement du gouvernement nécessite encore beaucoup de ressources, a-t-il noté, soulignant que conformément à sa stratégie d’endettement, l’Etat ivoirien privilégie les financements qui visent à réduire le risque de refinancement de la dette intérieure et le risque de change. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de mobilisation de ressources, le Trésor public ivoirien a lancé, du 19 au 26 décembre 2017 et du 16 au 26 juillet 2018, deux emprunts obligataires sur le marché financier régional dénommés TPCI 6,00% 2017-2025 et TPCI 6,00% 2018-2026.

Les montants indicatifs de ces emprunts obligataires sont de 60 milliards pour celui du TPCI 6,00% 2017-2025 et 100 milliards FCFA pour le TPCI 6,00% 2018-2026. Ils s’étendent sur des maturités de huit ans avec deux ans de différé. 

Ces deux opérations ont permis de mobiliser un montant total de 230,2 milliards FCFA, à raison de 65,6 milliards pour l’emprunt obligataire de décembre 2017 et 164,6 milliards FCFA pour celui de juillet 2018. Les taux de réalisation se situent respectivement à 109,33% et 164,6%, a-t-il fait savoir. 

Ces résultats jugés « fort encourageants ont été acquis grâce à la participation massive de tous nos partenaires tant au plan national que sous régional », a ajouté Lassina Fofana , remerciant tous les investisseurs qui ont effectué des placements en souscrivant à ces opérations.

La présente cérémonie, dira-t-il, répond à l’application effective de la disposition de la réglementation du marché financier régional, qui prescrit l’admissibilité des obligations émises par voie de syndication à la négociation sur la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) trois mois après la clôture de l’opération. 

Dans le cadre du financement du budget 2018, l’Etat de Côte d’Ivoire a mobilisé, au 31 octobre 2018, un montant cash de 1 388,6 milliards FCFA sur un objectif annuel de mobilisation base TOFE de 1 526,2 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 90,98%.

 Il a souligné que sur la base du solde de 137,6 milliards FCFA à mobiliser de novembre à décembre, un emprunt obligataire a été émis et les résultats devraient être connus dans les prochains jours.

Les mobilisations de ressources de l’année en cours ont été marquées par la forte performance enregistrée sur l’émission de l’Eurobond réalisée en mars 2018 sur les marchés financiers internationaux pour un montant de 1 115,1 milliards FCFA, a -t-il fait remarquer. 

L’exercice 2018 a été aussi caractérisé par la mise en place d’une couverture de change portant sur le service de la dette publique libellée en US-dollars, pour un montant total de 1,4 milliard USD, soit 802 milliards FCFA, a relevé le directeur général adjoint du Trésor public ivoirien.

Avec un taux de croissance économique estimé à 7,7% en 2017, la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa), fait partie des pays à forte croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel dans le monde.

UMOA : plus de 17.000 milliards f cfa de transactions de monnaie électronique en 2017

Les transactions effectuées par les établissements de monnaie électronique (EME) de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à travers la téléphonie mobile se sont établies à un montant total de 17 419,8 milliards de francs CFA (environ 29,613 milliards de dollars) à la fin de l’année 2017, a appris APA vendredi auprès du secrétariat de la Commission bancaire de l’UMOA basé à Abidjan.Selon cette structure, ces transactions ont porté sur un volume de 1 287 142 207 opérations.

« La supervision des établissements émetteurs de monnaie électronique concourt à l’atteinte de l’objectif global de préservation de la stabilité du système financier, de la protection des fonds de la clientèle et de la promotion de l’inclusion financière », soulignent les responsables de la Commission bancaire.

Au 31 décembre 2017, 38 déploiements de services financiers via la téléphonie mobile sont dénombrés dans l’UMOA, contre 33 un an plus tôt, à travers 28 partenariats entre des banques et des opérateurs de télécommunications, 8 établissements de monnaie électronique (EME) et 2 institutions de microfinance.

« Ensemble, note la Commission bancaire, ces émetteurs de monnaie électronique enregistrent 55 190 098 comptes de monnaie électronique ouverts au 31 décembre 2017, dont 36,12% de comptes actifs ».

800 000 touristes attendus au Mozambique pendant les fêtes de fin d’année

Le Service national des migrations du Mozambique (SENAMI) s’attend à 803900 touristes pendant la période des fêtes de fin d’année, contre 730828 pendant la même période de l’année dernière.Le porte-parole du SENAMI, Celestino Matsinhe a fait l’annonce vendredi à Ressano Garcia, province de Maputo, en marge du lancement d’une opération baptisée « Opération Bwerane » ou « Opération Bienvenue » qui vise à coordonner les activités aux frontières du pays.

L’opération, qui concerne la police, les douanes, les transports et les services de l’immigration, a été mise en place pour répondre à la demande qui caractérise cette période.

Dans le cadre de cet exercice, les heures d’ouverture des postes frontaliers seront prolongées.

« Le point de passage de Ressano Garcia va commencer à fonctionner 24 heures à partir de vendredi, tandis que le point de passage de Ponta D’Ouro entre le Mozambique et l’Afrique du Sud fonctionnera de 6 heures à 18 heures et les points de passage de Zobwe et Calome à Tete seront également opérationnels de 6 heures à 18 heures pour desservir le Malawi et la Zambie voisins, » a déclaré Matsinhe.

Selon le responsable du SENAMI, les points de passage où le trafic est plus dense seront renforcés en termes de personnel et d’autres ressources.

« Afin d’assurer la sécurité des services aux passagers, le SENAMI fait appel à tous les voyageurs, à leur arrivée aux points de passage, de s’adresser aux agents des migrations et éviter de recourir à des intermédiaires « , a-t-il déclaré.

La frontière à Ressano Garcia dans la province de Maputo entre le Mozambique et l’Afrique du Sud enregistre normalement le plus grand trafic pendant la période des fêtes, avec quelque 500.000 voyageurs cette année, contre 300.000 l’année dernière, soit une augmentation de 67%.

Baisse des nouveaux prêts bancaires en zone Cemac au 1er semestre 2018 (rapport)

Le montant total des nouveaux prêts mis en place au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale s’est (Cemac) s’est élevé à 4500,22 milliards FCFA au cours du 1er semestre 2018, soit une baisse de 11,91% par rapport aux 6 derniers mois de 2017, selon le dernier rapport de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) portant sur l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les établissements de crédit sous-régionaux.Par type de bénéficiaire, les nouveaux crédits mis en place pendant les 6 premiers mois de l’année finissante sont essentiellement destinés aux grandes entreprises et aux petites et moyennes entreprises (PME), qui concentrent respectivement près de 71,88% et 12,97% des prêts accordés, les crédits aux particuliers représentant pour leur part 5,31% du total des nouveaux financements accordés au cours de la période de référence.

L’essentiel de ces nouveaux crédits, pendant ladite période, ont été accordés par les banques, qui concentrent près de 99,37% de parts de marché représentant un montant de 4471,97 milliards de FCFA.

Dans le même temps, l’activité des établissements financiers est demeurée résiduelle, avec seulement 0,63% de parts de marché (28,25 milliards FCFA) de nouveaux prêts accordés par les 7 institutions du secteur en activité dans la sous-région.

S’agissant des montants des prêts par pays, ils présentent une forte disparité, les établissements de crédit implantés au Cameroun et au Gabon concentrant près de 89,31% des nouveaux prêts octroyés sur la période.

Les nouveaux crédits distribués au 1er semestre 2018 sont essentiellement à court terme, soit près de 73,53% d’une maturité n’excédant pas 24 mois, suivis des crédits à moyen terme dont la maturité est comprise entre 24 et 60 mois, et qui représentent 11,02%.

Pour les crédits à long terme, d’une maturité supérieure à 60 mois, ils ne représentent que 5,07% du total des prêts sur la période étudiée, au cours de laquelle l’activité de crédit-bail est pour sa part restée marginale avec seulement 0,67% du total des crédits accordés.

Au sein de la Cemac, et selon le rapport, les taux débiteurs pratiqués dans le système bancaire ont globalement baissé au 1er semestre 2018, s’établissant à 6,88% contre 8,25% en moyenne au semestre précédent, une baisse principalement attribuée à l’activité des banques, puisque les taux pratiqués par les établissements financiers sont plutôt passés de 13,19% à 14,28%.

Sur les trois derniers semestres, les taux pratiqués par les établissements financiers ressortent ainsi en moyenne deux fois plus élevés que ceux des banques, des écarts s’expliquant principalement par la structure des ressources de ces différentes entités : contrairement aux banques, les établissements financiers ne sont pas autorisés à collecter des dépôts de la clientèle, et disposent d’un volant de trésorerie limité.

Les données de la BEAC mettent également en exergue une forte disparité des taux selon la nature de l’emprunteur : dans tous les pays membres, et au niveau sous-régional, les prêts aux particuliers, aux PME, sont globalement les plus onéreux (14,54% et 9,08% respectivement), les grandes entreprises, qui concentrent la majorité des prêts au cours de la période (environ 3 234,97 milliards FCFA), bénéficiant par contre des taux débiteurs les plus faibles, situés en moyenne à 5,99%.

Cette distribution des taux entre les contreparties traduit, selon l’Institut d’émission, «la perception des profils de risque que les établissements de crédit ont sur chaque segment de leur clientèle», les particuliers et les PME étant, en l’occurrence, généralement perçus comme des signatures à fort potentiel de risque en raison notamment du faible volume des informations financières que les établissements de crédit possèdent sur eux.

En revanche, la faiblesse des taux appliqués aux grandes entreprises est justifiée par la disponibilité et la qualité des informations financières existantes.

La disparité des taux effectifs globaux (TEG) s’observe aussi entre les pays, ceux pratiqués au Cameroun, au Tchad et au Gabon ayant été en moyenne les plus faibles au 1er semestre 2018, tandis que ceux pratiqués par les banques implantées au Congo, en Centrafrique et en Guinée Équatoriale sont plus élevés.

L’élevage contribue pour 24% au PIB mauritanien (officiel)

L’élevage contribue à hauteur de 24% au PIB en Mauritanie et y assure également 14,6% de l’offre d’emploi, a déclaré le ministre mauritanien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication.Selon Sidi Ould Salem qui s’exprimait à l’ouverture, jeudi à Nouakchott, de la 47ème session du Conseil d’Administration de l’École inter-États des sciences et médecine vétérinaires de Dakar (EISMV),  son pays dispose d’importants cheptels évalués à 16 millions d’ovins et caprins, 1,6 million de bovins et 1,4 million de camelins.

Il a par ailleurs souligné que l’EISMV est aujourd’hui l’une des institutions universitaires sous-régionales qui forcent l’admiration et le respect en dépit de quelques difficultés rencontrées liées à l’environnement économique et financier de plus en plus contraignant.

C’est « un outil précieux pour nos Etats et nous devons ensemble œuvrer pour la rendre davantage visible et la faire mieux connaitre », a plaidé Ould Salem, ajoutant que le gouvernement mauritanien est bien conscient du rôle que peut jouer cette école.

C’est pourquoi, a-t-il dit, le département de l’enseignement, en coordination avec celui en charge de l’élevage, a commencé récemment à encourager les étudiants à la formation au sein de l’EISMV dans le but de combler, à court et à moyen termes, le déficit constaté en ressources humaines dans ce domaine.

Outre le Sénégal et la Mauritanie, l’EISMV, créée en 1968, regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République du Congo, le Gabon, le Mali, le Niger, la République centrafricaine, le Rwanda, le Tchad et le Togo.

Le FMI invite l’Etat ivoirien à « mobiliser davantage de recettes budgétaires » (rapport)

L’Etat ivoirien devrait « mobiliser davantage de recettes budgétaires » pour faire face aux ambitions de développement du pays, a soutenu jeudi à Abidjan, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) en Côte d’Ivoire, Jose Gijon.M. Gijon s’exprimait à l’occasion de la présentation d’un rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques régionales et la situation de la Côte d’Ivoire, à l’auditorium de la Primature, au Cabinet du Premier ministre ivoirien.

Dans ce rapport d’octobre 2018 intitulé « Reprise et risques croissants », le FMI déballe les défis actuels de la Côte d’Ivoire dans son ambition d’émergence. Pour l’institution, le pays devra « mobiliser davantage de recettes budgétaires » pour financer les politiques de développement.

La courbe des recettes budgétaires du pays, dira-t-il, montre que entre 1995 et 2016, la Côte d’Ivoire se retrouve à un niveau de recette budgétaire d’environ 15 à 16%, ce qui traduit qu‘ « il n’y a pas eu d’évolution » en termes de mobilisation de ressources domestiques.

« Tout pays qui veut être émergent doit atteindre au moins un minimum de 20% du PIB (Produit intérieur brut) de recettes budgétaires afin de financer les politiques de développement ambitieux »,  a fait savoir M. Gijon, relevant que des efforts restent encore à faire.

Il a en outre évoqué la qualité des recettes, entre autre l’impôt sur le commerce extérieur, qui dépend en grande partie des prix des denrées exportées sur le plan international telles que le cacao, qui a d’ailleurs subi une chute des cours, a-t-il fait remarquer.

Le pays tire également ses recettes de la taxation de l’activité économique interne qui se fait à travers l’imposition directe et indirecte. Le représentant résident du FMI en Côte d’Ivoire a toutefois précisé que « les recommandations du fonds se basent toujours sur l’élargissement de l’assiette fiscale ».

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné, représentant le Premier ministre, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, a salué ce rapport, assurant que le gouvernement s’emploiera à accroître ses recettes fiscales.

Pour éviter les déperditions, le gouvernement ivoirien a institué pour certains opérateurs économiques le paiement des impôts sur une plate-forme électronique, qui devrait s’étendre en 2019 à l’ensemble des contribuables.

La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa), poursuit sa dynamique de croissance entamée depuis 2011. En 2017, le pays a enregistré un taux de croissance de 7,7%, une inflation maîtrisée de 0,7% et un déficit budgétaire de 4,2%.

Lancement à Abidjan, fin janvier 2019, d’un Certificat des administrateurs de sociétés de la zone Uemoa

La présidente de l’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (INAD-CI), Viviane Zunon-Kipré, a annoncé mercredi à Abidjan le lancement, à fin janvier 2019, d’un Certificat des administrateurs de sociétés de la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), en marge d’une table ronde sur la gouvernance d’entreprise.« L’objectif de l’INAD-CI, c’est de professionnaliser la fonction d’administrateur » vu le « déficit en matière de ressources humaines dans le management des entreprises », a soutenu Mme Viviane Zunon-Kipré, face aux caméras.

M. Bakary Traoré, vice-président de l’INAD-CI, juriste-fiscaliste et expert en gouvernance d’entreprise, a précisé que les critères d’éligibilité ciblent notamment les administrateurs d’un niveau minimum de BAC+4 et siégeant ou ayant siégé dans un Conseil d’administration.

Les administrateurs, avant la sélection, devront démontrer une expérience professionnelle de plus de cinq ans au niveau du comité technique de direction et détenir une entreprise en forte croissance, une fondation, une coopération ou une ONG d’une certaine dimension, a-t-il ajouté.  

Un maximum de 25 personnes devrait constituer la première promotion, qui selon le calendrier de formation de professionnalisation, débute le 30 janvier 2019 à Abidjan, par un module portant sur « la gouvernance d’entreprise, rôle et responsabilité des mandataires sociaux ».

Les administrateurs subiront des formations à Abidjan, au Maroc et au Canada. Ils seront instruits sur six modules de janvier à juillet 2019, portant entre autres sur : finance, risque et gouvernance ; comité d’audit, environnement de contrôle et analyse décisionnelle ; stratégie et gestion des risques. 

« En mai 2019, nous allons avoir une pré-session en élaboration d’une stratégie compétitive », a fait observer M. Traoré, insistant que ce certificat des administrateurs prend en compte les standards internationaux. 

L’INAD-CI qui se veut une organisation de référence, spécialisée dans la professionnalisation du métier d’administrateur, met en œuvre depuis sa création en avril 2013, un programme de formation de haut niveau adapté au contexte de la Zone Uemoa et animé par des praticiens émérites.

L’institut a initié à ce jour une centaine de formations qui a ciblé un millier de personnes. Ce projet devrait permettre d’avoir un vivier d’administrateurs, capables d’optimiser leur présence au sein des conseils d’administration, d’œuvrer à la performance et la pérennité des entreprises privées et publiques.

Le programme est destiné aux administrateurs, aux hauts dirigeants et cadres détenant des mandats d’administrateurs dans le secteur privé et public. Il cible également les dirigeants et cadres exécutifs susceptibles d’exercer dans le futur un mandat d’administrateur.

La CAE veut rendre le commerce régional plus dynamique

Le Burundi, le Kenya, le Rwanda, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda et l’Ouganda, tous membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ont convenu, jeudi, de rendre le commerce régional plus dynamique afin de faciliter l’intégration économique de la région.Réunis à Nairobi, la capitale kenyane, les représentants de ces pays, membres de l’Union douanière et du marché commun de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ont promis de mettre en œuvre des réformes de facilitation du commerce, notamment en réduisant les « barrières non tarifaires » telle que la réglementation des produits lourds et incompatibles.

« Je suis très fier parce que c’est l’occasion pour les pays de la CAE, dont beaucoup sont enclavés, de vendre leurs produits dans la région, en Afrique et dans le monde », a déclaré Frederick Ngobi Gume, ministre ougandais des Coopératives, dont le pays préside actuellement la CAE.

Les pays ont pris cet engagement lors de la première Semaine africaine du commerce électronique de la CNUCED qui s’est tenue à Nairobi du 10 au 14 décembre.

« La CAE est une force motrice en Afrique, faisant preuve de bonnes pratiques dans la mise en œuvre des réformes de la facilitation du commerce », a déclaré le Secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi.

La décision de la CAE intervient après que la plupart des pays africains ont signé l’Accord de la Zone de libre-échange continental africain (ZLECA) en mars 2018.

L’accord envisage d’établir une zone de libre-échange à l’échelle africain en s’appuyant sur des blocs régionaux tels que la CAE.

La déclaration de la CAE s’aligne également sur l’Accord sur la facilitation du commerce de l’Organisation mondiale du commerce qui est entré en vigueur en février 2017.

Le commerce intra-CEA, bien que faible, est le plus élevé parmi les communautés économiques régionales (CER) d’Afrique, avec 19,35% des exportations.

L’Afrique de l’est a le plus élevé PIB en Afrique (Rapport)

L’Afrique de l’est continue d’afficher la plus forte croissance du PIB en Afrique, même si sa croissance économique devrait se ralentir légèrement, passant de 6,8% en 2017 à 6,3% en 2018, selon le dernier rapport publié jeudi par l’Institut des comptables agréés en Angleterre et au Pays de Galles.Au sein de la région, l’Éthiopie (7,8%), le Rwanda (7,1%) et la Tanzanie (6,7%) affichent tous des résultats supérieurs à la moyenne, tandis que le Burundi (0,1%) et le Soudan du Sud (-3,8%) qui est déchiré par la guerre sont les principaux obstacles à la croissance.

« Ces derniers pays illustrent l’ampleur de l’effet que l’instabilité politique peut avoir sur les perspectives économiques », note le rapport.

Le Kenya, sortant de l’incertitude politique après les élections de l’année dernière, devrait voir sa croissance rebondir à 5,4% cette année après que la croissance du PIB a chuté à 4,9% en 2017.

Ethiopie : la construction du plus grand barrage d’Afrique achevée en 2022 (Officiel)

Le Barrage de la Renaissance éthiopien (GERD), en construction sur le Nil, sera achevé en 2022, a annoncé jeudi le directeur du projet, Kifle Horo.Le barrage, dont la construction a été lancée en avril 2011, devait initialement être achevé en 2017.

Le directeur du projet, Kifle Horo a déclaré lors d’un atelier que les travaux de construction du barrage de 4,8 millions de dollars sont en cours sans interruption et ont besoin de quatre années supplémentaires pour être terminés.

Cependant, la construction a été retardée en raison d’un changement de conception, ce qui a entraîné une augmentation de sa capacité de production et un retard dans les travaux électromécaniques.

Le barrage en construction dans la région de Benishangul-Gumuz en Ethiopie, à environ 15 km à l’est de la frontière avec le Soudan, a consommé à ce jour environ 98 milliards de birr.

D’une puissance de 6,45 gigawatts, le barrage sera la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique et le 7è plus grand au monde, une fois achevé.

Ouverture à Abidjan d’un forum des investisseurs dans les secteurs du cacao et du palmier à huile

Un forum des investisseurs dans les secteurs du cacao et du palmier à huile s’est ouvert jeudi à Abidjan autour du thème, « Les modèles de fourniture de services et les risques liés au financement des secteurs cacao et palmier à huile en Côte d’Ivoire », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Organisé par l’Organisation non gouvernementale (ONG)   « Solidaridad»,  une organisation internationale de la société civile,  cette rencontre qui réunit les producteurs de ces deux filières (Cacao et palmier à huile) et les acteurs du secteur bancaire, a pour objectif de faciliter les échanges entre les petits producteurs ainsi que les porteurs de projets (exportateurs, coopératives) et les investisseurs composés de banques commerciales, fonds d’investissement et des micro-finances.

« Nous avons organisé ce forum pour mettre autour d’une table les acteurs des chaînes de valeurs du cacao et du palmier à huile avec les acteurs du monde bancaire. Les financements destinés au secteur agricole, notamment au cacao et au palmier à huile, sont assez faibles », a expliqué à APA, Amadou Cissé, le représentant de  l’ONG « Solidaridad» en Côte d’Ivoire.

Selon, lui, la particularité de cette conférence, « c’est que nous allons réaliser des business plans au niveau de certaines PME que nous allons présenter aux différents investisseurs ». Des projets concrets, a-t-il ajouté, « ont été modélisés par des équipes de notre organisation et des consultants pour que ces business plans répondent aux exigences du secteur financier ».

Poursuivant, M. Cissé a souligné que dans les deux filières, « ce sont les petits producteurs qu’on cible». Avant lui,  Zakaré Tonon, le directeur des programmes cacao de « Solidaridad Côte d’Ivoire», a dit l’ambition de son institution à créer des chaînes de valeurs durables en Afrique de l’Ouest.

« Ces deux programmes viennent pour résoudre dans les secteurs du cacao et du palmier à huile, les problèmes de la productivité et le manque d’accès au financement», a indiqué M. Tonon, ajoutant que « toute la zone cacaoyère en Côte d’Ivoire est concernée par ce projet ».

La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur et exportateur mondial de cacao et est le 9è pays producteur d’huile de palme dans le monde. Malgré ces performances, le secteur agricole reste confronté à de nombreux défis en Côte d’Ivoire où seulement 5% du financement bancaire est destiné aux petits producteurs.

La sécurité est au cœur du développement touristique (ministre)

La sécurité doit être au cœur de toute stratégie d’investissement, de développement et de promotion touristique, a déclaré, jeudi à Dakar, le ministre sénégalais du Tourisme, Mame Mbaye Niang, selon qui il est vain de promouvoir une destination en proie à une crise sécuritaire.« Sans la sécurité, aucune offre touristique n’est consommable et aucune destination touristique n’est fréquentable », a notamment dit M. Niang qui s’exprimait à l’ouverture d’un atelier régional sur le tourisme et la sécurité axé sur le thème : « Comment les pays de l’espace Uemoa (Union économique et monétaire de l’Ouest africain) et de l’Afrique en général peuvent-ils mieux gérer les questions liées à la sécurité et à la protection des touristes ? »

Plaidant pour une meilleure gestion de l’information en temps de crise, le ministre a donné l’exemple de son pays qui, a-t-il souligné, « a payé le prix fort avec l’épidémie d’Ebola parce que tout simplement nous n’avions pas pris l’information comme allié mais, l’information a été utilisée comme ennemi ».

Pour sa part, le Commissaire chargé du département du développement humain à la Commission de l’Uemoa, le professeur Filiga Michel Sawadogo, a informé que des programmes communautaires « fédérateurs et inclusifs » sont mis en œuvre pour contribuer à la stabilisation et à la sécurisation des zones à risque.

Ces mesures sont rendues nécessaires par le fait  que l’espace Uemoa n’a accueilli, en 2017, que 4 millions 244 mille touristes contre un objectif de huit millions de touristes visé pour l’année 2020, dans le cadre du Programme régional de développement du Tourisme au sein l’espace communautaire, a-t-il indiqué.

Cette faible affluence de touristes est due, d’après M. Sawadogo, aux différentes menaces identifiées dans la zone Uemoa tels que le terrorisme, la criminalité transfrontalière, les trafics en tous genres et la circulation anarchique des armes.

Autant de menaces qui à en croire le Commissaire ont fait de l’espace sous-régional « l’épicentre des crises qui secouent toute la région » de l’Afrique de l’Ouest.