Côte d’Ivoire: 1,3 milliard FCFA de la Banque Atlantique pour l’entreprenariat féminin

La Banque Atlantique annonce la remise de chèques d’un montant global d’environ 1, 300 milliard FCFA à 100 nouvelles bénéficiaires, dans le cadre du Fonds pour la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’entreprenariat féminin, doté d’une enveloppe globale de 5 milliards de FCFA, mis à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire par le groupe Banque centrale populaire du Maroc.Selon une note d’information transmise à APA,  cette remise s’est déroulée  le jeudi 6 décembre dernier, en présence du Secrétaire d’Etat ivoirien auprès du Ministre du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, chargé de la Promotion des PME,  Félix Miézan Anoblé et du Directeur général adjoint de Banque Atlantique,  Abdelmoumen Najoua.

Cette banque poursuit ainsi, « son engagement consistant à œuvrer sans cesse pour la promotion de l’entreprenariat féminin, convaincue qu’il constitue un levier pour le développement, la croissance et l’innovation », explique le communiqué.

 « Nous sommes satisfaits de contribuer au développement de l’économie nationale, à travers ce dispositif d’accompagnement qui appuie de manière concrète et efficace, la croissance des entreprises issues de l’entreprenariat féminin (…) » a déclaré M. Najoué.

Selon lui, la nouvelle enveloppe de crédits de 1,267 milliard FCFA, confirme l’engagement de la banque dans la promotion accélérée de l’entreprenariat féminin, en tant que moteur de la croissance économique.

Depuis le lancement du Fonds pour la promotion des PME et de l’entreprenariat féminin en 2017, l’enveloppe de crédits accordés, par le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME et Banque Atlantique, s’établit à 2,578 milliards FCFA et couvre désormais les besoins en financement de 180 entreprises dirigées par des femmes.

Pour rappel, les 3 premières initiatives consécutives au déploiement du projet, portent respectivement sur un montant de 254 millions FCFA accordés à 10 femmes, de 354 millions F CFA distribués à 25 femmes, et de 703 millions F CFA alloués à 45 femmes.

La Banque allemande alloue 9,8 milliards f cfa au Cameroun

La Banque allemande de développement (KFW) a accordé un prêt de 9,8 milliards de francs CFA au Cameroun pour la première phase de modernisation du système d’information, en l’occurrence, la digitalisation des systèmes de paiement de la Direction générale des impôts (DGI), rapporte jeudi le Journal officiel (JO).A travers ce financement de la Banque allemande de développement, la DGI devrait notamment poursuivre à travers le pays, son programme de la télé déclaration dans les Centres des impôts des moyennes entreprises (CIME).

L’administration fiscale par le biais de cet appui financier, poursuivra également le développement du système «Mobile Tax», une digitalisation des systèmes de paiement devant prendre le relais des règlements en espèces qui indique-t-on, occasionne un manque à gagner pour le trésor public à cause des tripatouillages des agents du fisc.

Au bout du compte, la DGI s’attend à une amélioration substantielle des recettes fiscales, cette administration publique ayant instauré depuis quelque temps la numérisation des systèmes de paiement, ce qui lui a permis de mobiliser pour la première fois en 2017 au cours d’un même exercice budgétaire, plus de 2000 milliards de francs CFA de recettes.

Partenariat de paiement numérique entre Ecobank et MFS Africa

Ecobank, la banque panafricaine, a conclu un partenariat avec MFS Africa, le plus grand hub de paiement mobile d’Afrique subsaharienne, permettant à ses clients d’effectuer des transactions avec plus de 170 millions d’utilisateurs de mobile money en Afrique, ont annoncé mercredi les dirigeants de ce groupe bancaire.« Le service propose à la fois des transferts nationaux et transfrontaliers (au sein du continent) en s’appuyant sur Rapidtransfer, un produit de transfert de fonds instantané exclusif d’Ecobank », ajoutent les responsables d’Ecobank.

Selon eux, conformément à la stratégie numérique de la banque, l’intégration de ses produits avec le Hub MFS Africa constitue la première grande initiative d’interopérabilité sur le continent entre client ayant un compte bancaire et client mobile money.

Cela apporte une plus grande valeur aux clients mobile money qui peuvent désormais envoyer de l’argent directement depuis leur mobile vers n’importe quel compte bancaire Ecobank sans entraves ni complication. Inversement, les clients Ecobank peuvent faire de même.

« Le partenariat entre Ecobank et MFS Africa représente une étape importante dans la construction de liens panafricains entre les services de mobile money et les services bancaires traditionnels », a laissé entendre Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe Ecobank.

Il poursuit, estimant qu’en général, les banques et autres prestataires de services financiers qui cherchent à s’intégrer aux systèmes de portefeuille mobile sont confinés aux marchés intérieurs et n’ont pratiquement aucune interopérabilité entre les réseaux d’un même pays, encore moins au-delà des frontières. Ce qui réduit sévèrement leur utilité, leur efficacité et l’expérience client.

Aux yeux de M. Ayeyemi, la collaboration entre le groupe bancaire Ecobank et MFS Africa élimine cet obstacle et accélère l’écosystème, favorisant l’inclusion financière et en offrant un plus grand éventail d’options aux Africains.

S’exprimant sur le partenariat, Dare Okoudjou, fondateur et PDG de MFS Africa, estime que le paysage de l’inclusion financière en Afrique offre des opportunités d’innovation et de collaboration entre les banques, les autres institutions financières, les opérateurs de mobile money et les fintech.

Les gbaka paient 11 000 FCFA de «faux frais» par jour à Abidjan (Ministre)

Les mini-cars de transport en commun communément «gbaka» à Abidjan, paient en moyenne 11 000 FCFA de «faux frais» par jour, a révélé mercredi le ministre ivoirien des transports, Amadou Koné.« Le secteur du transport urbain souffre de l’existence de faux frais de tout genre contre lesquels il faut lutter. En moyenne, les gbaka paient 11 000 FCFA de faux frais par jour», a-t-il déclaré, annonçant la création d’une autorité de régulation des transports «au plus tard» en janvier 2019.

Cette autorité, a souligné, le ministre, sera « quasiment indépendante ».  M. Koné s’exprimait lors d’une cérémonie de restitution des travaux  du Comité scientifique de la rencontre sectorielle dédiée au secteur des transports autour du thème, «contribution du dialogue public-privé pour la performance du secteur des transports ». 

Cette rencontre initiée par le Comité de concertation Etat-secteur privé ( CCESP), a notamment pour objectif de renforcer le dialogue public-privé autour de la politique et des initiatives de développement du secteur des transports.

 Poursuivant, le ministre des transports qui a déploré le phénomène des «gnambros» (syndicats percevant des taxes indus aux transporteurs) a soutenu que ces derniers « vont disparaître plus facilement quand on aura achevé les réformes». 

De l’avis de M. Koné, pour venir à bout du phénomène des « gnambros», soit « on discute avec eux pour les démanteler, soit on utilise la force publique ».

Selon lui, il faut aller à la professionnalisation pour régler les problèmes du transport urbain. « Pour régler le phénomène des gnambros, le ministère de l’intérieur et de la sécurité a un plan. En ce qui nous concerne, c’est l’organisation du secteur. Chacun créé une gare là où il veut. Il faut qu’on s’accorde sur la procédure de création des gares et des lignes ».

Auparavant, les acteurs du transport routier, ont exposé au ministre, les problèmes qui entravent le développement de leur secteur. Au nombre des problèmes de ce secteur, Ibrahim Diaby, leur porte-parole,  a énuméré entre autres, l’insuffisance de la réglementation du transport des hydrocarbures, les divergences sur l’appréciation de l’excès de vitesse et l’insuffisance des infrastructures de stationnement.

Avant M. Diaby, les acteurs des transports aérien, lagunaire et maritime, ont successivement présenté à la tutelle, lors de cette rencontre, les problèmes auxquels ils sont confrontés, suggérant dans la foulée des solutions.

Les défis et mécanismes de la gouvernance d’entreprise débattus à une table ronde à Abidjan

Les dirigeants d’entreprises et des organismes spécialisés dans l’appui au secteur privé et au développement ont débattu mercredi des défis et des mécanismes de la bonne gouvernance, comme facteur d’accélération de la croissance, lors d’une table ronde.Cette table ronde, organisée par Proparco, institution française  d’aide au développement, s’est déroulée autour du thème « la gouvernance  d’entreprise, accélérateur de croissance ». Elle a regroupé des chefs  d’entreprises et des organisations patronales. 

Dans  un mot d’ouverture des échanges, le directeur général du Portefeuille  de l’Etat, Bamba Seydou, représentant le Secrétaire d’Etat auprès du  Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa  Sanogo, a salué ce « think tanks » sur la gouvernance d’entreprise.

L’amélioration  continue de la gouvernance d’entreprise, dira-t-il,  demeure un enjeu  majeur, c’est pourquoi l’Etat ivoirien a dans sa  nouvelle stratégie de  gestion du portefeuille, mis en œuvre le contrôle  contractuel à travers  la signature d’un contrat de performance avec  les entreprises publiques.

Exposant  sur le lien entre la gouvernance d’entreprise et la performance,  le  directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), Edoh Kossi Amenounve, a fait observer les  conflits d’intérêt existant entre les principaux acteurs d’une société, à  savoir les actionnaires et les dirigeants.

Il a  relevé que selon la théorie de l’agence, « l’actionnaire de  l’entreprise cherche à maximiser sa richesse, alors que le gestionnaire  cherche à maximiser sa satisfaction personnelle ». Et, dans cet élan, il  faut « concilier ces intérêts divergents ». 

M.  Amenounve a relevé que dans un tel contexte d’asymétrie de  l’information, le gestionnaire a plus d’informations que l’actionnaire  et peut tenter de les utiliser à son profit à l’absence de mécanismes de  contrôle de gouvernance d’entreprise appropriés.

Pour  ce faire, les entreprises devraient mettre en place un ensemble de  mécanismes afin d’assurer l’équilibre des pouvoirs entre les organes de  contrôle et de direction dans le but de garantir aux actionnaires un  retour sur investissement adéquat tout en évitant une destruction des  valeurs par les dirigeants dans leur seul intérêt, a-t-il poursuivi.  

Le  directeur général de BRVM, a souligné l’importance de la mise en place  de procédures rigoureuses de désignation des administrateurs, des  comités spécialisés d’audit interne et de gestion de risques, de  gouvernance, de recrutement et de rémunération ainsi que de la  stratégie. 

Selon M. Bakary Traoré, consultant  en gouvernance d’entreprise, « la gouvernance, c’est la confiance ».  Elle permet aux sociétés d’avoir accès à des financements auprès des  banques et institutions financières, et d’afficher ainsi une très bonne  réputation. 

Les intervenants issus de divers  domaines ont soutenu que la gouvernance est l’essence du développement  d’une entité commerciale, et un élément fondamental permettant la  gestion des risques financiers, sociaux et environnementaux. 

Intégrer  les bonnes pratiques de la gouvernance d’entreprise n’est plus un  choix, mais cela s’impose désormais aux entreprises et institutions dans  le cadre des relations d’affaires. Et ce, pour pouvoir bénéficier  d’appuis extérieurs grâce à une organisation structurée. 

La  question de répartition de pouvoir a été également abordée par les  participants, qui ont évoqué la concentration de pouvoirs dans les mains  d’une seule personne, notamment au niveau des PME où les dirigeants  craignent de perdre certains leviers.  

Les  bonnes pratiques de gouvernement d’entreprise ont inéluctablement un  impact direct sur les performances et la valeur des sociétés. Elles  s’avèrent une composante essentielle de l’éthique des affaires et sont  partie intégrante du développement durable. 

Sénégal : stabilité des prix de la production industrielle en octobre

L’activité industrielle est marquée, en octobre 2018, par une stabilité des prix de production, comparée au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces prix avaient chuté de 0,2% en rythme mensuel au mois de septembre à cause de la diminution 4,8% des prix dans les industries de production d’énergie.

Relativement à ceux du mois d’octobre 2017, les prix de production industrielle ont progressé de 4,1%. Les prix moyens des dix premiers mois de 2018 ont augmenté de 1,9% en comparaison à ceux de la période correspondante de l’année 2017.

Sénégal : la Sénélec lance un vaste programme d’infrastructures de distribution énergétique

La Société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec) en partenariat avec Vinci Energies a procédé, mardi à Kounoune (périphérie de Dakar), au lancement d’un vaste programme d’infrastructures de distribution énergétique, a constaté APA.D’un montant total de 197 millions d’euros, soit un peu plus de 129 milliards de F CFA, ce projet dénommé « Pôles 2020 » s’inscrit dans le cadre du Programme de développement, de renforcement et de fiabilisation du réseau de transport et de distribution d’énergie.

Ainsi, il est prévu, avant 2020, la livraison du Poste de distribution de Diamniadio (Dakar) d’une capacité de 225/30 KV ; du poste de Kounoune 225/90/30 KV ; de la ligne 225 KV Diass-Thiès-Tobène ; de la ligne 90 KV Soccocim-Thiès-Tobène et la ligne de distribution de Tambacounda.

Selon le directeur général de la Sénélec, ces ouvrages pourront toucher directement une population de près de 3 millions d’habitants à Dakar, 2 millions d’habitants à Thiès et environ et quelque 800 000 à Tambacounda, soit une population totale de 6 millions d’habitants.

A travers ce projet, la Sénélec ambitionne aussi d’améliorer la qualité du service du réseau national avec le renouvellement et le renforcement des équipements.

Sénélec va ainsi renforcer et moderniser son réseau informatique et télécom ne mettant en place : un Datacenter Tier-III certifié pour héberger son infrastructure Informatique et télécom, un centre de conduite national pour les réseaux de distribution avec la supervision et l’autonomisation des organes de manœuvres via son réseau Télécom et le renforcement des réseaux Radio Tetra et à fibre optique conduit à l’échelle nationale.

Les Travaux publics se taillent la part du lion dans le budget 2019 du Cameroun

Le ministère camerounais en charge des Travaux publics, avec plus de 435 milliards FCFA, figure en tête dans la répartition du budget de l’État en 2019 promulgué et publié mercredi.En hausse de quelque 73,7 milliards FCFA par rapport à l’exercice finissant, cette enveloppe ambitionne notamment de densifier le réseau routier bitumé pour 1000 habitants, ainsi que les grands projets de construction des autres infrastructures respectant l’itinéraire technique, de réhabiliter le linéaire du réseau bitumé.

Il s’agira aussi de réaliser les projets d’études dans les délais avec moins de 10% d’avenants et dans le respect de l’itinéraire technique.

Par ordre d’importance, l’enveloppe des Travaux publics est suivie par celles des Enseignements secondaires (394,3 milliards FCFA), de la Défense (249,7 milliards FCFA), de l’Éducation de base (225,9 milliards FCFA), de l’Eau et de l’Énergie (207,6 milliards FCFA) et de la Santé publique (206,3 milliards FCFA).

Globalement, le budget du Cameroun pour 2019 se chiffre en recettes et en dépenses à 4850,5 milliards FCFA en augmentation de 161 milliards FCFA par rapport à l’année finissante pour 2465,5 milliards FCFA de dépenses courantes, 1327,6 milliards FCFA de dépenses en capital et 1057,4 milliards FCFA consacrés au service de la dette.

S’agissant des rentrées, l’État table sur des recettes non pétrolières de 3079,5 milliards FCFA, des recettes pétrolières et de gaz de 450 milliards FCFA, des prêts de 588 milliards FCFA et des émissions de titres publics d’un montant de 260 milliards FCFA.

Quant aux financements bancaires, ils sont estimés à 65 milliards FCFA, en plus des appuis budgétaires de partenaires au développement de 329 milliards FCFA ainsi que des dons, d’un montant de 79 milliards FCFA.

Cameroun : grosses perturbations dans le secteur de la téléphonie mobile

Des perturbations sont enregistrées depuis quelque temps dans les communications téléphoniques mobiles au Cameroun avec entre autres, l’interruption des appels, l’accès limité aux réseaux sociaux, la disparition du crédit de communications ont rapporté, mercredi à APA, des témoignages concordants.Une affaire qui fait des « gorges chaudes » parmi les usagers, qui ne décolèrent pas contre les quatre opérateurs de téléphonie mobile en activité dans le pays, certains accusant de « complaisance » le régulateur qui semble avoir épousé la cause des opérateurs au détriment des consommateurs.

La plupart d’entre eux se plaignent du fait que « les communications sont interrompues de manière intempestive, quand il n’est pas simplement impossible de joindre son correspondant ou de se connecter aux réseaux sociaux via son smartphone ».

Par ailleurs, de nombreuses complaintes fusent par rapport à la disparition du crédit de communication sans qu’on en sache la raison.

« J’ai effectué une recharge de 2000 francs CFA. Quelques minutes plus tard, alors que je n’avais passé aucun appel, l’opérateur me signale par message que j’ai 1200 francs CFA de crédit », a indiqué Pierrette Ndengué rencontrée mercredi dans une agence d’un opérateur au quartier Akwa, à Douala.

Parfois, le problème se situe au niveau des forfaits, une sorte de mécanismes que les opérateurs proposent à leurs abonnés pour leur permettre d’utiliser leur crédit sur une longue durée à des tarifs revus à la baisse.

« Certains forfaits ne sont plus disponibles chez certains opérateurs. Ce qui nous oblige à investir plus d’argent pour avoir accès aux appels et à internet », estime Alain Naha.

Les opérateurs évoquent des « incidents techniques » pour expliquer ces manquements, sans pourtant que les abonnés soient remis dans leurs droits une fois que ces perturbations sont résolues.

Le malaise est grandissant d’autant que l’on s’attend à ce que l’Agence de Régulation des télécommunications (ART) tape la main sur la table.

« De nos échanges avec les opérateurs, il ressort que la dégradation des communications est liée aux travaux de génie civil qui causent des incidents sur la fibre optique à partir de laquelle les opérateurs sont interconnectés», a expliqué Philémon Zoo Zame, le directeur général de l’ART.

En tant que garant de l’accès aux réseaux, l’agence affirme avoir suggéré aux opérateurs de créer des voies secondaires.

« Nous avons par ailleurs recommandé un renforcement des équipes de maintenances de la fibre optique. A long terme, il est question de poser la fibre sur la voie aérienne pour la protéger de l’action humaine », a-t-il poursuivi.

En attendant, ce sont des usagers qui payent le lourd tribut de ces communications exécrables, les opérateurs, au plus, se permettant de vous envoyer un message pour « s’excuser » de ces services de piètre qualité.

Sénégal : L’emploi salarié boosté en octobre

L’emploi salarié du secteur moderne au Sénégal a été boosté au terme du mois d’octobre 2018, enregistrant un accroissement de 4,3% contre 0,3% au mois de septembre 2018, selon les données rendues publiques mardi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Selon cette structure, ce renforcement a été principalement tiré par le secteur secondaire (plus 6,1%) notamment l’industrie qui a progressé de 7,1%. « En outre, poursuit la DPEE, une hausse d’effectifs de 2,2% est enregistrée dans le tertiaire, essentiellement portée par des créations nettes d’emplois de 2,4% dans les services ».

En glissement annuel, l’emploi salarié du secteur moderne s’est, également, accru de 9,9% durant la période sous revue, particulièrement soutenu par le secteur secondaire (plus 13,8%). Dans ce secteur des augmentations nettes d’effectifs de 15,6% et 5,3% sont respectivement relevées dans l’industrie et les bâtiments et travaux publics (BTP).

Le nombre de salariés du secteur tertiaire s’est également renforcé de 5,4% sur la période, suite aux bonnes orientations notées dans les services (plus 5,3%) et le commerce (plus 5,6%).

Un économiste présente à Abidjan l’impact des IDE sur la croissance inclusive en Afrique

L’économiste et chercheur ivoirien, Issouf Soumaré, professeur à l’Université Laval du Québec, au Canada, a présenté mardi au siège de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) à Abidjan, l’impact des Investissements directes étrangers (IDE) sur la croissance inclusive en Afrique.M. Soumaré s’exprimait à l’occasion d’une dédicace de son livre intitulé « Foreign direct investment and economic development in Africa (Investissement direct étranger et le développement économique en Afrique) ».

Selon lui, les IDE ont un impact sur le bien-être des populations. Dans son ouvrage, l’enseignant-chercheur en sciences économiques, qui a travaillé depuis plusieurs années sur ce sujet, montre la corrélation entre les investissements directs étrangers et les retombées sur les administrés.

Ce qui attire les investisseurs étrangers, dira-t-il, est le dispositif réglementaire, et surtout l’assainissement de l’environnement des affaires dans le pays. Toutefois, ceux-ci viennent pour faire du profit et accroître leur portefeuille d’investissement.

Concernant le lien entre les IDE et le bien-être des populations, il a fait savoir sans ambages que « le secteur privé est là pour se faire de l’argent, il ne faut pas que les gens essayent de se dérober (et penser que) le secteur privé est là pour s’occuper de savoir qui va sortir de la pauvreté ».

« Ce n’est même pas le rôle du secteur privé de le faire. Par contre, c’est de s’assurer que les bonnes politiques sont mises en place de telle sorte que pendant que le secteur privé se fait de l’argent, le pays en tire aussi pour pouvoir améliorer le bien-être des populations », a-t-il dit. 

Les investisseurs étrangers viennent chercher la rentabilité, mais quand ils investissent cela crée de l’emploi, un certain dynamisme dans l’économie, et l’industrie locale se développe dans la chaîne des valeurs, ce qui permet au gouvernement de prélever des impôts », a-t-il poursuivi.

Surtout la création d’emplois induit que « les gens ont des salaires, ils vont pouvoir se nourrir, s’occuper de leurs familles », a-t-il souligné, indiquant que « c’est cette dynamique qu’on attend des Investissements directs étrangers ». 

Les dirigeants doivent en outre chercher à savoir l’effet que les IDE ont eu sur le bien-être des populations. Ce qui devrait permettre d’orienter les capitaux dans les secteurs structurants. Et ce, aux fins de favoriser une diversification de l’économie, a souligné l’expert en finances.  

Il a évoqué différentes typologies d’Investissements directs étrangers, exhortant les pays africains à explorer par exemple les eurobonds de la diaspora tels l’Inde et le Nigéria, qui ont permis d’investir dans certains secteurs de l’économie.

Les IDE sont aussi possibles grâce au code des investissements, a-t-il fait remarquer, exhortant les dirigeants africains à ne pas léser les entrepreneurs locaux, qui parfois sont obligés de payer à 100% des taxes, alors que les firmes étrangères bénéficient de fortes exonérations.

Depuis les indépendances, plusieurs pays africains reçoivent des volumes importants d’Investissements directs étrangers. Cependant, les gains en termes de développement humain et le bien-être des populations n’ont pas nécessairement suivi la cadence des flux de capitaux étrangers.

Dans cet ouvrage de 16 chapitres, l’auteur passe en revue les différentes politiques de soutien aux secteurs d’activités et formule des recommandations de politiques pour les pays africains. Il étudie en outre les relations entre les flux de capitaux et le développement du secteur financier.

Deux nouveaux contrats d’exploration-production signés entre la Mauritanie et Total

Le gouvernement mauritanien et le groupe français Total ont signé, mardi à Nouakchott, deux contrats d’exploration production dans deux nouveaux blocs en offshore, a constaté APA.Ces deux contrats, signés en marge de la conférence « Mauritanides » sur les mines ouverte le même jour à Nouakchott, portent désormais à cinq le nombre de blocs détenus par Total en Mauritanie.

Ils ont été signés par Mohamed Abdel Vetah, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines de Mauritanie, et Guy Maurice, Directeur de Total pour l’Afrique.

Les deux responsables ont par ailleurs signé un mémorandum par lequel le groupe français crée un fonds doté de 5 millions de dollars US dédié à l’appui aux projets d’énergie en Mauritanie.

Dans un mot lors de la cérémonie de signatures, M. Maurice a loué le climat de sécurité régnant en Mauritanie et le code d’investissement incitatif et transparent en vigueur dans ce pays.

Il a ajouté que la signature des deux nouveaux contrats d’exploration production récompense deux années d’intenses efforts et échanges entre les deux parties.

Plus de 1.500 délégués de grandes sociétés minières, pétrolières, investisseurs et représentants d’opérateurs du secteur industriel et extractif prennent part à la présente édition de la conférence « Mauritanides », en plus de 100 exposants et 70 conférenciers venus d’une trentaine de pays.

Treize milliards f cfa pour des réformes économiques au Bénin

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi) a décidé de décaisser 22 millions de dollars Us, soit environ 13 milliards de Fcfa en faveur du Bénin au terme de la troisième revue de l’accord triennal au titre de la facilité élargie de crédit (Fec), rapporte un communiqué reçu mardi à APA.Cet appui financier a pour objectif de soutenir le programme de réformes économiques et financières du pays et vise principalement à relever le niveau de vie et à préserver la stabilité macroéconomique. Selon le communiqué final du conseil d’administration du Fonds monétaire international, il est essentiel de maintenir le déficit budgétaire en dessous de 3% du PIB en 2019.

Aussi, précise le document, le Conseil d’administration a également approuvé la demande présentée par le Bénin d’établir la conditionnalité du programme pour 2019 et a accordé une dérogation pour non-respect du critère de réalisation continu relatif à la non-accumulation de nouveaux arriérés de paiement relatifs à la dette intérieure.

« La performance du Bénin dans le cadre du programme appuyé par la Fec reste solide. La position budgétaire s’est améliorée significativement, principalement en raison de la maîtrise des dépenses. La dynamique de croissance continue et les perspectives économiques à moyen terme sont favorables, portées par la hausse de la demande émanant du Nigeria et un meilleur climat pour l’investissement privé », note Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du Fmi et président par intérim dudit conseil.

Toutefois, le Conseil d’administration invite les autorités béninoises, à poursuivre leurs efforts d’allongement de la maturité moyenne de la dette et de réduction des charges d’intérêts. Cela, en améliorant le climat des affaires avec l’implication du secteur privé et en opérant des réformes qui facilitent l’accès à l’électricité et au crédit, ainsi qu’en renforçant le dispositif de lutte contre la corruption.

La pénurie de gaz butane au menu d’une réunion officielle à N’Djaména

La pénurie de gaz butane dans la capitale tchadienne, N’Djaména, a fait mardi l’objet d’une rencontre à la présidence de la République, entre le cabinet présidentiel, le ministre du pétrole et les responsables de la raffinerie de Djarmaya.Le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, Kalzeubet Pahimi Déubet a demandé des explications au ministre du Pétrole et les responsables de la raffinerie sur cette situation.

Le ministre du Pétrole Boukar Michel, après l’audience, a déclaré que le problème de cette pénurie est lié, d’une part, à la forte demande en gaz butane par les ménages, et, d’autre part, aux travaux de maintenance générale de la raffinerie.

De ce fait, a rassuré le ministre Boukar Michel, un projet d’importation de plus de 100 citernes de gaz pour combler le gabe est prévu. « Les instructions ont été données au ministre des Finances de mettre à temps à l’ARSAT les montants afin de couvrir les moments de rupture. Il sera mis sur pied un comité de contrôle pour le suivi de la vente du gaz chez les distributeurs aux marqueteurs », a déclaré le ministre du Pétrole.

Entre temps, dans la capitale tchadienne, les ménages sont confrontés à une dure réalité. Le bois de chauffe est strictement interdit et les bouteilles de gaz se font rares dans les points de vente.

Le transport aérien a injecté 0,4 % au PIB du Kénya en 2017 (Président)

Le transport aérien et les services d’appui contribuent à hauteur de 0,4 % au Produit intérieur brut (PIB) du Kénya, soit un chiffre d’affaires de 232,79 millions de dollars en 2017, selon le président Uhuru Kenyatta.« L’aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) emploie 17 000 Kényans et génère 600 000 emplois indirects supplémentaires, ce qui en fait le centre névralgique de l’économie nationale », a indiqué, lundi,  le président Uhuru à l’ouverture officielle du 11ème forum de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sur la négociation des services aériens à Nairobi.

« Sur l’ensemble du spectre, nos aéroports ont traité plus de 10,1 millions de passagers et plus de 290 000 tonnes de frets internationaux en 2017, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à l’année précédente », a poursuivi le président kényan, soulignant que cette croissance positive est le résultat d’une gestion et d’investissements sains et résistants.

Kenyatta a affirmé l’engagement du Kenya à améliorer l’aviation civile, ajoutant que cette industrie joue un rôle vital dans la croissance économique et le développement national.

Sénégal : baisse de 0,7% des prix à la consommation

Les prix à la consommation au Sénégal ont connu un repli de 0,7% au mois de novembre 2018 comparé au mois précédent, a appris APA mardi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Cette structure explique essentiellement la situation par une diminution des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées.

Ces derniers ont ainsi reculé de 1,7% en rythme mensuel, en raison du repli des prix des poissons frais (moins 11,6%), des agrumes (moins 11,1%), des farines, semoules et gruaux (moins 8,1%), et des tubercules et plantains (moins 7,2%).

« L’amélioration de l’offre et le retour progressif au niveau des marchés de certains produits saisonniers expliquent cette tendance baissière », note l’ANSD.

En variation annuelle, les prix de la fonction ont été toutefois majorés de 1,0%.

De leur coté, les prix des services de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles se sont repliés de 0,1%, en liaison avec la baisse de ceux des produits pour l’entretien et réparation courante (moins 0,9%). En variation annuelle, ils ont progressé de 0,5%.

Les prix des services de santé ont diminué modérément de 0,1%, sous l’effet d’une baisse de ceux des médicaments traditionnels (moins 1,4%). En variation annuelle, ils ont évolué de plus 0,1%.

Quant aux prix des biens et services de loisirs et culture, ils ont régressé de 0,1% en novembre 2018, suite à la contraction de ceux des livres scolaires et autres livres (moins 1,1%). Comparés à la période correspondante en 2017, ils se sont néanmoins accrus de 3,0%.

Une stabilité est notée au niveau des prix des services de l’enseignement et de transports au cours de la période sous revue, même si, en variation annuelle, ils ont augmenté respectivement de 2,3% et 0,3%.

Les prix des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer, des articles d’habillement et chaussures et des services de restaurants et hôtels sont également demeurés stables en rythme mensuel. Comparés à la période correspondante en 2017, ils se sont repliés respectivement de 0,1%, 0,9% et 0,1%.

Concernant les prix des biens et services divers, l’ANSD signale qu’ils sont relevés de 0,1% en novembre 2018 avec l’augmentation du même ordre de ceux des produits pour soins corporels (plus 0,1%). En variation annuelle, ils ont progressé de 0,5%.

Il en est de même des prix des services de communication qui ont rebondi de 0,5%, en raison d’un accroissement de ceux de la communication téléphonique (plus 0,5%). En comparaison à leur niveau de novembre 2017, les prix ont chuté de 4,4%.

Un renchérissement de plus 4,4% des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants a été constaté du fait particulièrement de celui des tabacs et stupéfiants (plus 5,6%). « La hausse de la taxation applicable aux tabacs continue d’impacter sur les prix », précise l’ANSD. En variation annuelle, un accroissement de 11,3% a été relevé.

L’inflation sous jacente a augmenté de 0,2% en rythme mensuel et de 0,3% en variation annuelle. Les prix des produits locaux se sont réduits de 0,9%, au moment où ceux des produits importés sont restés inchangés. En variation annuelle, les prix des produits locaux se sont appréciés de 0,6%, tandis que ceux des produits importés se sont repliés de 0,2%.

En variation annuelle, les prix à la consommation au Sénégal ont augmenté de 0,5%. Le taux d’inflation annuel moyen s’est, quant à lui établi à plus 0,3%.

Ouverture à Nouakchott d’une grande conférence minière

La 5éme édition du Salon international sur l’exploitation minière et pétrolière en Mauritanie, connu sous le nom de « Mauritanides», a été lancée mardi à Nouakchott, a-t-on constaté sur place.Ouvert par le premier ministre, M. Mohamed Salem Ould Bechir, l’évènement organisé tous les deux ans porte sur une exposition axée essentiellement sur les équipements et outils de travail miniers et industriels.

Plus de 1.500 délégués de grandes sociétés minières, pétrolières, investisseurs et représentants d’opérateurs du secteur industriel et extractif prennent part au forum, en plus de 100 exposants et 70 conférenciers venus d’une trentaine de pays, a déclaré le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohamed Abdel Vetah.

Cette conférence a pour but de présenter le potentiel gazier, pétrolier et minier de la Mauritanie, d’attirer de nouveaux investisseurs, de renforcer les liens de confiance avec les opérateurs miniers et pétroliers déjà présents et de confirmer davantage la position du pays en tant que destination privilégiée de l’investissement à moyen et au long terme, a-t-il expliqué dans un discours à l’ouverture des travaux.

Selon le ministre, la Mauritanie qui regorge de ressources naturelles présente des opportunités d’investissement prometteuses et bénéficie de la sécurité et de la stabilité, d’un climat d’affaires encourageant et d’un cadre d’investissement aussi bien attractif que compétitif.

De son côté, Hassene Ould Ely, administrateur directeur générale de la Société nationale industrielle et minière (Snim, exploitation du fer), a indiqué que celle-ci est un opérateur minier de classe mondiale qui contribue au développement économique et social du pays avec plus de 6.400 emplois directs et une contribution significative au PIB.

Outre les minerais de fer, la Mauritanie dispose de riches gisements d’or et de cuivre ainsi que de gigantesques réserves de gaz en offshore qu’elle partage avec le Sénégal et dont la production sera lancée en 2021.

Ces réserves sont estimées à 15 milliards pieds cubes, soit le double de la production de gaz de l’Afrique en 2017.

Dix nouvelles entreprises de l’espace Uemoa intègrent le Programme Elite BRVM Lounge

Dix nouvelles entreprises de l’espace Uemoa (Union économique monétaire ouest-africaine) ont intégré lundi, à Abidjan, le Programme Elite Lounge de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), portant à 20 le nombre de Petites et moyennes entreprises (PME) admises à ce programme.Ces dix entreprises, dont trois issues du Bénin, trois du Burkina Faso, une de la Côte d’Ivoire, une du Mali et deux du Sénégal, sélectionnées selon des critères financiers rigoureux d’un Comité d’admission, comprenant entre autres la Bourse de Londres et de Casablanca, ont été officiellement présentées, lors d’une cérémonie. 

Il s’agit de ATC-IB (Bénin, secteur de l’industrie du bois), Bénin Petro, Isocel Télécoms (Bénin, télécommunications-Internet), ASI BF (Burkina Faso), Général des assurances (Burkina Faso), Sodigaz APC (Burkina), ENSBTP (Côte d’Ivoire), Sodigaz Mali, Neurotech (Sénégal, intégration de solutions informatiques) et Technologies Services (Sénégal, distribution de dispositifs médicaux).

Le directeur général de la BRVM, Dr Edoh Kossi Amenounve, s’est félicité de ces nouvelles entreprises qui rejoignent la communauté mondiale Elite, indiquant que cette cohorte de dix sociétés représente un chiffre d’affaires global de 82 milliards de Fcfa et un résultat net total de 4,35 milliards de Fcfa au 31 décembre 2017.

« La mission de la BRVM, c’est de porter à 50 très rapidement la communauté des PME de l’Uemoa qui va intégrer ce programme » en vue de leur admission au troisième Compartiment de la BRVM dédiée aux PME et d’accéder à des ressources longues, a fait savoir M.  Edoh Kossi Amenounve.

L’institution boursière régionale veut à travers le Programme Elite BRVM Lounge « aider les PME à renforcer leur notoriété » régionale, continentale et internationale pour accroître leurs possibilités et les préparer à lever des capitaux sur le marché financier. La première cohorte, formée de dix entreprises et admise en mars 2018, poursuit sa formation. 

La BRVM envisage également de faire de ces PME des « modèles de réussite régionale, de réussite dans leur domaine d’activité et surtout les préparer à être des champions nationaux qui vont transformer le continent et les économies africaines », a-t-il poursuivi. 

Le Programme Elite BRVM Lounge a pour objectif principal la mise à niveau des entreprises les plus ambitieuses, ayant un business model solide, une stratégie de croissance claire et un leadership dans leur domaine. Et ce, en vue de leur donner les capacités requises pour lever, à terme, les fonds nécessaires à leur développement.  

A travers un « smart » coaching, les dirigeants des entreprises sélectionnées sont outillés afin de les amener à engager une introduction au Troisième Compartiment de la BRVM, notamment dédiée aux Petites et moyennes entreprises (PME), avec une maîtrise de l’environnement boursier et des risques. 

La communauté Elite s’est fortement développée au cours de ces six dernières années sur le plan mondial. Aujourd’hui,  elle compte 1.000 entreprises issues de 40 pays répartis sur les cinq continents , générant un chiffre d’affaires cumulé de plus de 36 milliards d’euros et employant 400.000 personnes.

 Grâce à ce programme, Elite Maroc, entamé depuis avril 2016, compte à ce jour six cohortes représentant 72 entreprises dont 20 certifiées capables de répondre aux besoins des investisseurs internationaux, a indiqué le directeur du développement de la Bourse de Casablanca,  Badr Benyoussef.   

Ce projet concerne notamment les PME des Etats de l’UEMOA. Pour y adhérer,  la PME désireuse de s’y inscrire devra disposer d’un chiffre d’Affaires annuel supérieur à 500 millions de FCfa et en augmentation par rapport à l’année précédant la demande.

La PME devrait en outre avoir un ratio résultat d’exploitation sur chiffre d’Affaires qui soit supérieur à 5% ou un ratio excédent brut d’exploitation sur chiffre d’Affaires qui soit supérieur à 10%, ainsi  qu’un ratio dettes nettes sur excédent brut d’exploitation qui soit inférieur à 4.

 Financé par la BRVM et le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le programme est soutenu par le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) à travers le Projet d’appui au développement du marché financier régional (PADMAFIR). Les formations pour cette deuxième cohorte débutent dès ce 11 décembre 2018.

Côte d’Ivoire : la production industrielle d’or passe de 7 tonnes en 2009 à 25,395 tonnes à fin 2017

La production industrielle d’or en Côte d’Ivoire est passée de 7 tonnes en 2009 à 25,395 tonnes à fin 2017, soit une hausse de 262%, a révélé lundi à Abidjan, le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.« La production industrielle d’or en Côte d’Ivoire était de 25,395 tonnes à fin 2017 contre seulement 7 tonnes d’or en 2009. Soit une hausse de 262% et les choses ne sont pas terminées puisque l’objectif, c’est d’atteindre entre 2020 et 2025, 50 tonnes d’or» a fait savoir M. Duncan qui s’exprimait dans un discours d’ouverture de la deuxième édition du forum  et exposition de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur les mines et le pétrole.

 « Quant à la production de manganèse, elle a été de 510.000 tonnes à fin 2017 contre 207.000 tonnes en 2016, soit une hausse de 146%.  Au titre du secteur des hydrocarbures, une nouvelle politique de promotion d’exploration  en Côte d’Ivoire a été mise en œuvre depuis 2011», a-t-il ajouté.

La deuxième édition du  forum des mines et du pétrole  de la CEDEAO dénommé « ECOMOF », s’est ouverte lundi à Abidjan autour du thème, «stratégies pour promouvoir le développement des ressources minières et pétrolières en Afrique de l’ouest ».

Ce forum qui réunira jusqu’à mercredi, des délégations venues des quinze pays de la CEDEAO, se veut une plateforme de réflexion pour la promotion du potentiel minier et pétrolier de l’Afrique de l’ouest.

MCC : signature du second compact entre Dakar et Washington

Les gouvernements sénégalais et américain ont signé, lundi à Washington, le second Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) portant sur 600 millions de dollars, soit un peu plus de 346 milliards de FCFA, à consacrer à l’énergie, annonce un communiqué de l’ambassade américaine de Dakar reçu à APA.Selon la note, « le Compact comprend un financement de 550 millions de dollars des États-Unis et un engagement du gouvernement du Sénégal à hauteur de 50 millions, portant l’investissement total pour le programme à 600 millions de dollars ».

L’accord a été paraphé au département d’État entre le chef des opérations et directeur de l’agence du MCC, Jonathan Nash, qui s’est joint au secrétaire d’État américain, Michael Pompeo, au Premier ministre sénégalais, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et au ministre sénégalais de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.

« Au nom des États-Unis, je félicite le Sénégal pour la signature de son Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC) », a déclaré M. Pompeo, notant que « les efforts soutenus du Sénégal pour respecter les critères d’éligibilité stricts du MCC portent leurs fruits sous la forme d’un rare second Compact du MCC ».

« Les partenariats américains – vus à travers des projets d’assistance comme celui-ci – constituent un élément essentiel de notre diplomatie », a-t-il ajouté.

Le Compact est conçu pour accroître la fiabilité et l’accès à l’électricité, soutenir la croissance économique et réduire la pauvreté, a précisé le communiqué.

C’est ainsi que les États-Unis et le Sénégal « ont élaboré le Compact visant à renforcer le secteur de l’énergie et à répondre à la demande croissante d’électricité dans l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique et un pays partenaire stratégique important des États-Unis en Afrique de l’Ouest ».

Par ailleurs, souligne le communiqué, ce Compact pour l’énergie du Sénégal « devrait bénéficier à plus de 12 millions de personnes » et consiste en trois projets.

Le premier porte sur la modernisation et le renforcement du réseau de transport de la SENELEC, la société nationale d’électricité, le deuxième sur l’élargissement de l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines et le dernier sur l’environnement porteur et le développement des capacités du secteur de l’électricité.

Conférence G7++: après la co-présidence par Abidjan et Ottawa, Paris assure la session 2019

La France assure la présidence de la session 2019 de la Conférence du G7++, le Groupe des Amis du Golfe de Guinée, après la co-présidence de l’organisation tenue par Abidjan et Ottawa (Canada), du 6 au 7 décembre 2018, dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée par le directeur adjoint de la direction générale des relations et de la stratégie de France, Hervé De Bonaventure, en marge de la clôture de la session 2018 de la Conférence du G7++, groupe des amis du Golfe de Guinée.

« C’est la France qui prendra la présidence du G7++ pour l’année 2019 », a annoncé M. Bonaventure qui a félicité la co-présidence de la Côte d’Ivoire et du Canada qui a permis pendant ces deux jours de mener « des travaux très intéressants pour essayer de dynamiser » les actions futures.

La conférence d’Abidjan, dira-t-il, a notamment permis de constater les progrès qui ont été déjà faits en matière de sécurité du Golfe de Guinée et l’architecture des projets pour assurer l’économie bleue des États qui bordent cette façade maritime.

« Nous nous inscrivons dans la continuité de la présidence précédente », a fait savoir M. Hervé De Bonaventure, tout en soulignant que « ce qui est important, c’est que l’ensemble des pays du Golfe de Guinée soit impliqué dans cette architecture » de la déclaration de Yaoundé.

Une partie de l’économie du G7++, notamment des pays européens, transite par le Golfe de Guinée, d’une part et d’autre part, l’Europe est impacté par le phénomène migratoire, a-t-il relevé, avant d’ajouter « on mettra le focus sur le trafic maritime et la pêche illégale ».

 La conférence du G7++ a pour but d’accompagner les pays membres du Golfe de Guinée à améliorer la sécurisation de leurs espaces maritimes, à harmoniser les différents cadres législatifs relatifs à la lutte contre la piraterie maritime, à renforcer la coopération inter-Etat et à promouvoir l’économie bleue.

Elle vise surtout à soutenir les Etats du Golfe de Guinée dans la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et dans l’implémentation de l’architecture de Yaoundé validée lors du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de juin 2013.

UMOA : plus de 1670 milliards f c fa de total bilan de la microfinance en 2017

Au 31 décembre 2017, les 146 systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union monétaire ouest africaine (UEMOA) dont le niveau d’activités atteint un seuil de deux milliards de FCFA (environ 3,400 millions de dollars) d’encours de dépôts ou de crédits ont affiché un total bilan de 1670,9 milliards de FCFA (environ 2,840 milliards de dollars), selon les données du secrétariat général de la Commission bancaire de l’UMOA basé à Abidjan.Comparé à l’exercice 2016, ce total bilan est en augmentation de 12,2%. Selon la Commission bancaire, cette hausse provient de l’évolution des actifs en Côte d’Ivoire (plus 34,4%), au Sénégal (plus 11,8%), au Burkina (plus 8,8%), au Mali (plus 6,3%), au Bénin (plus 3,7%) et au Togo (plus 2,9%).

Concernant les crédits consentis par ces 146 SFD à leur clientèle, ils ont augmenté de 15,4%, en rythme annuel, pour s’établir à 789,7 milliards de FCFA durant la période sous revue (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ils sont composés des crédits à court terme, des crédits à moyen et long termes et des opérations d’engagement par signature.

Les crédits à court terme s’élèvent à 351,5 milliards de FCFA et représentent 44,5% du total des crédits. Ils ont enregistré un accroissement annuel de 17,7%.

Quant aux crédits à moyen et long terme, ils se sont établis à 418,6 milliards de FCFA à fin 2017 et ont représenté 53,0% du total des crédits. Ils ont affiché une progression annuelle de 13,9% par rapport à l’exercice 2016.

Les créances en souffrance se sont établies, en termes nets, à 19,5 milliards de FCFA, soit une variation annuelle, de 9,0%.

Concernant les opérations d’engagement par signature, elles ont enregistré une baisse de 29,7% à fin décembre 2017, s’établissant à 168 millions de FCFA.

Les titres de placement ont été comptabilisés à 5,9 milliards à fin 2017, en baisse de 22,9% par rapport à l’exercice précédent.

Inauguration d’un nouveau port de pêche artisanale en Mauritanie

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a inauguré, lundi, le nouveau port de pêche artisanale dans le pays.Ce port dénommé « Port de Tanit » se trouve à 60 kilomètres au nord-ouest de Nouakchott et permettra de délocaliser une partie de la pêche artisanale de la zone sud, concentrée essentiellement sur le littoral de Nouakchott.

Il dispose d’une capacité permettant l’accostage de 400 pirogues de petite et moyenne taille.

La nouvelle infrastructure a mobilisé un financement de 28 milliards d’Ouguiyas MRO (76,7 millions de dollars US) entièrement supporté par le budget de l’Etat mauritanien.

Ses installations comprennent des quais pour chargement et déchargement et des chambres de froid et de stockage, en plus d’un marché de poisson établi sur une superficie de 1740 m2.

Le Port de Tanit dispose aussi d’une citée pour l’hébergement des pêcheurs artisanaux, avec des réseaux d’eau et d’assainissement et une centrale de production d’électricité d’une capacité de 3.000 kilowatts.

Il est en outre doté d’une station pour le dessalement des eaux de mer d’une capacité de 1.000 m3.

La pêche artisanale en Mauritanie implique plus de 6.600 pirogues et offre environ 46.600 emplois directs représentant plus que 85% des effectifs du secteur de la pêche dans sa globalité.

Elle offre, en plus de cela, plus que 250.000 emplois indirects dans les métiers en amont et en aval de la filière du poisson et donne lieu à une production embarquée d’environ 300.000 tonnes par an, soit 37,5% de la production totale du pays en poissons.

Ouverture à Abidjan d’un forum régional sur les ressources minières et pétrolières de l’Afrique de l’Ouest

La deuxième édition du Forum des mines et du pétrole de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) dénommée «ECOMOF», la plus grande conférence du secteur pétrolier et gazier de l’Afrique de l’ouest, s’est ouverte lundi à Abidjan en présence du vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Plus 500 participants en provenance des pays de la sous-région et même au-delà  ainsi qu’une centaine d’exposants prennent part à ce  forum-exposition qui se veut une plateforme de réflexion pour la promotion et le développement du potentiel minier et pétrolier de l’Afrique de l’ouest.

«Les industries extractives jouent un rôle de plus en plus important dans le développement de nos pays et l’Afrique de l’ouest bénéficie d’un environnement naturel prometteur», a fait remarquer le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan  dans un discours d’ouverture de cette conférence, se félicitant de ce que la région ouest-africaine fournit  au niveau mondial, 10% du manganèse, 8% de la bauxite et 7% de l’uranium.

 Poursuivant, M. Duncan a  rappelé les réformes engagées par le gouvernement ivoirien dans le secteur minier et pétrolier passant en revue dans la foulée, les atouts de son pays dans le secteur extractif.

«Le secteur minier ivoirien a enregistré fin 2017, 164 permis de recherche minière et 15 permis d’exploitation minière industrielle. Il y a eu un accroissement de prospection de notre bassin sédimentaire tant onshore qu’offshore », a expliqué le Vice-président ivoirien.  

Ainsi depuis 2017, ce sont près de 23 nouveaux blocs qui ont été attribués à des grandes entreprises du secteur spécialisé dans l’exploration », a-t-il poursuivi,  ajoutant qu’il y a «une exploration réelle sur l’onshore ivoirien. Il y a un accroissement de notre production de près de 32% passant donc de 32.000 barils jour à bientôt 42.000 barils avec un objectif de 100.000 barils jour ».

Malgré ces performances, M. Duncan déplore que la contribution du secteur extractif dans le Produit intérieur brut (PIB) et sa capacité à générer des emplois décents et massifs reste en deçà de leur potentiel dans la plupart des pays de la sous-région.

A cet effet, quatre défis restent à relever selon lui dans ce secteur. A ce propos, il a cité, la réalisation d’infrastructures géologiques et géophysiques ainsi que l’optimisation des revenus de l’État dans le secteur de l’industrie extractive.

 « Il est urgent pour notre sous-région d’entreprendre des réformes vigoureuses en vue de lever toutes les entraves au développement du secteur extractif. Ce forum devrait permettre de faire du secteur extractif, le 2è pilier de développement après l’agriculture », a-t-il conclu.

Avant lui, le ministre ivoirien des mines et de la géologie, Jean-Claude Kouassi,  s’est satisfait à, son tour du potentiel minier et pétrolier de l’Afrique de l’ouest. « La part du secteur des mines et du pétrole dans la création d’emplois et dans les recettes fiscales est en nette progression en Côte d’Ivoire», a-t-il révélé, soulignant cependant que ces performances « sont loin» de répondre aux attentes du gouvernement et des populations. C’est pourquoi, il a appelé les États de la CEDEAO à « redoubler d’efforts » pour relever les défis du secteur extractif.

Cette deuxième édition du forum et exposition de la CEDEAO sur les mines et le pétrole a pour thème, «stratégies pour promouvoir le développement des ressources minières et pétrolières en Afrique de l’ouest ».

Des conférences thématiques et des ateliers animés par des experts des secteurs minier, pétrolier et gazier, meubleront entre autres, ce forum qui s’achèvera mercredi.

2066 milliards f cfa de recettes fiscales au Cameroun

Les recettes fiscales au titre de l’exercice budgétaire 2017 s’élèvent à 2066 milliards de francs CFA, selon les chiffres publiés lundi par la Direction générale des impôts (DGI).Dans une note de conjoncture dont APA a obtenu une copie, malgré la tension sociale dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et en dépit des menaces de la secte Boko Haram dans la région de l’Extrême-nord, l’administration fiscale précise que c’est pour la première fois que les recettes fiscales franchissent la barre de 2000 milliards de francs CFA.

« Les réformes du dispositif de mobilisation des impôts et taxes intérieurs mises en place depuis quelques années ont permis à l’administration fiscale de rester sur une dynamique haussière en 2017, renforçant ainsi son rang de premier poste de mobilisation des ressources publiques », précise le rapport.

Dans les détails, les recettes issues des ressources budgétaires propres c’est-à-dire hors emprunts et dons s’élèvent à 1 856,9 milliards de francs CFA contre 1 724,6 milliards de francs CFA en 2016, soit une hausse de 132,3 milliards de francs CFA en valeur absolue et de 7,7% en valeur relative.

Sa contribution se situe à 60,7% des ressources propres de l’Etat, pour l’exercice 2017.

« Comme par le passé, les principaux impôts de notre système fiscal, du fait de leur forte contribution, sont restés la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée), l’impôt sur les sociétés non pétrolières (ISP), les Droits d’accises (DA), l’Impôt sur les traitements et salaires (ITS) et la Taxe spéciale sur les produits pétroliers (TSPP) », indique le rapport.

En outre, le rendement de la TVA en 2017 est de 731,8 milliards de francs CFA, soit un taux de contribution de 40,9%.

A moins d’un mois de la fin de l’exercice budgétaire 2018, la DGI table sur une « tendance haussière » ce qui laisse croire qu’on devrait dépasser les 2066 milliards de francs CFA collectés l’exercice écoulé.

Le budget du Niger dépasse les 2000 milliards f cfa

L’Assemblée nationale du Niger a voté, samedi, la Loi de finance 2019, qui s’élève en recettes et en dépenses à 2050,76 milliards, dépassant pour la première fois la barre des 2000 milliards f cfa.Votée par 129 voix pour, contre 33 voix et 2 abstentions, la Loi de finance 2019 connait une hausse de 78,79 milliards f cfa par rapport à celui de 2018, qui était de 1971,97 milliards, soit augmentation en valeur relative de 4%.

Ainsi, le budget 2019 dont la discussion a occupé les députés nationaux toute la journée de ce 8 décembre, prévoit des recettes budgétaires qui se chiffrent à quelque 1 581,8 milliards f cfa pour des dépenses correspondant à 1 834,3 milliards f cfa.

Le point qui a suscité le plus de débats au cours de ces discussions est lié au rétablissement de la Taxe sur le transit international entrant (TATIE). Une exigence forte de la société civile et de l’opposition politique qui,  tout le long de l’année, n’ont cessé de manifester contre sa suppression et contre la Loi de finance 2018, estimant qu’elle lèse les secteurs sociaux de base.

Avec le budget 2018, le Niger est passé du « budget de moyen » au « Budget programme », un budget qui fait la part belle à la mobilisation des ressources internes et qui procède des différentes réformes dans lesquelles le pays s’est engagé en vue de se conformer aux Directives de l’UEMOA.

Le budget 2019 procède aussi de la même logique tablant pour sa mise en œuvre, sur une croissance d’au moins de 6,5%, selon les prévisions du FMI, contre 5,2% pour l’année 2018.

Forum économique Maroc-Mauritanie du 16 au 18 décembre à Nouakchott

Le forum économique Maroc-Mauritanie se tiendra du 16 au 18 décembre à Nouakchott avec comme objectif d’explorer les opportunités d’affaires et d’investissements et de dynamiser les liens commerciaux entre les secteurs privés des deux pays, indique un communiqué de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).Co-organisé par la CGEM et la Confédération et l’Union nationale du patronat mauritanien, ce Forum économique comprendra également des rencontres BtoB et la visite de la Zone franche de Nouadhibou.

Le Maroc sera représenté lors de ce Forum d’affaires par le président de la CGEM, Salaheddine Mezouar, qui sera à la tête d’une importante délégation d’opérateurs.*

Parmi les secteurs qui seront au centre des échanges, le communiqué cite, notamment, l’industrie, la pêche, le commerce et les services, l’énergie, les mines, l’agriculture, l’agroalimentaire, les BTP, l’immobilier, les banques et la finance, l’assurance, le textile, le tourisme et l’industrie pharmaceutique.

Filière café cacao: lauréat au Maroc, Moussa Sawadogo présente son prix à Abidjan

Lauréat du Prix africain du développement (PADEV) au Maroc, le désignant comme meilleur acteur africain des filières agricoles, Moussa Sawadogo a présenté son prix au directeur général du Conseil café cacao (CCC), vendredi, à son arrivée à Abidjan.C’est à Casablanca, au Maroc que Moussa Sawadogo, Président du conseil d’administration de la Société ivoirienne de négoce des produits agricoles (SCIMPA) à Agboville (71 km au Nord-Est) a été distingué par le jury du PADEV à l’initiative de la Fondation 225 du Maroc.

«C’est avec un sentiment de gratitude à l’égard du Chef de l’Etat qui lutte pour le bien-être des producteurs à travers le CCC que je vous remets M. le directeur général ce prix qui, au-delà de ma modeste personne, consacre l’ensemble des producteurs et coopératives du pays», a déclaré M. Sawadogo.

Selon lui, sa consécration est le fruit des « conseils que vous nous aviez prodigués pour mettre l’accent sur la qualité de nos produits que sont le cacao et le café. Je suis heureux de déposer ce trophée sur votre bureau» a ajouté le lauréat en s’adressant à Yves Ibrahim Koné, DG du Conseil cacao café.

Prenant la parole, M. Koné a magnifié «le travail qu’abat chaque jour» le jeune producteur de quarante-trois ans.

«C’est ce travail qui est reconnu à travers l’Afrique. C’est parce que vous faites un travail de qualité que vous êtes reconnus parmi des milliers de producteurs africains par une Fondation basée au Maroc qui donne ce type de récompenses aux producteurs», a apprécié Yves Ibrahim Koné, invitant «l’ensemble des producteurs ivoiriens à la qualité du cacao et du café».

Regroupant plusieurs coopératives agricoles, la SCIMPA, créée en 2003, sous l’impulsion du président Sawadogo a à son actif des centres de santé et établissements scolaires construits au bénéfice des populations de la région d’Agboville.

 «Non seulement vous êtes un producteur de premier plan mais vous partagez avec les populations par ces actes de générosité (…)», a loué le DG du CCC.

Sénégal : légère augmentation des importations de biens en octobre

Les importations de biens du Sénégal au mois d’octobre 2018 ont connu une légère augmentation de 1,7 milliard FCFA (environ 2,890 millions de dollars) comparé au mois précédent, selon les données la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) rendues publiques samedi.Ces importations de biens se sont établies à 340,390 milliards de FCFA contre 338,721 milliards de FCFA au mois de septembre 2018 (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Selon la DPEE, cette situation est, notamment, imputable aux machines, appareils et moteurs (plus 17,6 milliards), aux produits alimentaires (plus 10,7 milliards) et aux produits pharmaceutiques (plus 3,4 milliards).

En glissement annuel, les importations de biens se sont accrues de 11,1 milliards de FCFA  durant la période sous revue, portées par les produits pétroliers (plus 19,6 milliards) et pharmaceutiques (plus 2,6 milliards). 

En revanche, les importations de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles  (moins 4,6 milliards), produits alimentaires (moins 4,5 milliards) et  machines, appareils et moteurs  (moins 3,0 milliards) se sont respectivement repliées de 4,6 milliards, 4,5 milliards et 3,0 milliards sur la période. 

Sénégal : les bureaux des Douanes de Keur-Ayib et Karang érigés en bureaux de plein exercice (Officiel)

Les bureaux des Douanes de Keur-Ayib (Kaolack) et Karang (Fatick), tous installés au du centre du Sénégal à la frontière avec la Gambie, sont érigés en bureaux de plein exercice, selon Oumar Diallo, Directeur général des Douanes sénégalaises.« Il me plait de vous informer que les Bureaux des Douanes de Karang et de Keur-Ayib sont désormais érigés en bureau de plein exercice, compétents pour le dédouanement de toutes les marchandises, ainsi que l’accomplissement de toutes les formalités douanières », a informé Oumar Diallo.

Il s’exprimait vendredi à Dakar lors de la clôture de la 9ème rencontre bilatérale entre les administrations des Douanes du Sénégal et de la Gambie, en présence de Yankhoba Dabo, Dg des Douanes gambiennes. Cette rencontre tenue du 5 au 7 décembre constitue un cadre de travail et d’échanges entre les deux administrations, mais aussi une occasion pour elles de discuter des éventuels axes de collaboration.

Oumar Diallo a expliqué que l’érection des Bureaux de Karang et Keur-Ayib en bureaux de plein exercice vise à rendre opérationnel, dans les meilleurs délais, le mécanisme de contrôle et de suivi des exportations et réexportations de marchandes entre Banjul et Dakar.

« Ces réformes, a indiqué le Dg des Douanes sénégalaises, sont accompagnées par la connexion au Système informatique douanier et la mise à disposition de ressources humaines adéquates et d’équipements de contrôle modernes tels que les scanners ».

A son avis, les administrations douanières doivent toujours faire preuve de pragmatisme et d’innovation pour faciliter et sécuriser le commerce. Pour ce faire, « nous devons nous employer à appuyer davantage la réalisation des projets de postes de contrôle juxtaposés entre les deux pays et nous accorder sur les procédures douanières communes applicables », a dit le patron des Douanes du Sénégal, Oumar Diallo.