La Bceao annonce un programme d’éducation financière

Dans le cadre de sa Stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF), la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) va mettre en place un programme d’éducation financière pour les populations de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a annoncé, mardi à Dakar, Mme Gisèle Kény Ndoye directrice de l’inclusion financière à la BCEAO.Elle s’exprimait lors d’une rencontre thématique de la BCEAO avec les journalistes économiques du Sénégal sur l’inclusion financière et le franc cfa.

« Il s’agit à travers ce programme de faire en sorte que les populations comprennent les services financiers auxquels elles ont accès », a laissé expliqué Mme Ndoye.

L’éducation financière est le processus par lequel des consommateurs et/ou investisseurs améliorent leur connaissance des produits, concepts et risques financiers, acquièrent au moyen d’une information, d’un enseignement ou d’un conseil objectif, les compétences et la confiance nécessaires pour devenir plus sensibles aux risques et opportunités en matière financière.

Ce processus va ainsi permettre, entre autres avantages, aux populations de faire des choix raisonnés, en toute connaissance de cause, de savoir où trouver une assistance financière ou encore de prendre d’autres initiatives efficaces pour améliorer leur bien-être financier.

De l’avis de la directrice de l’inclusion financière de la BCEAO, le programme d’éducation financière comportera plusieurs volets. Dans le volet par exemple de la communication, il s’agira d’adapter le message aux différents cibles (grand public, écoles, populations rurales, femmes etc.) dans les langues nationales et locales de l’UEMOA.

Mme Ndoye a par ailleurs décliné l’objectif global de la SRIF qui est d’assurer, sur un horizon de 5 ans, l’accès et l’utilisation d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés et à coûts abordables, à 75% de la population adulte de l’UEMOA contre 55% en 2017.

Une multinationale de gestion des risques veut révolutionner le secteur de l’assurance en Côte d’Ivoire

L’entreprise internationale de gestion des risques, de courtage en assurances et de conseil, « Willis Towers Watson » présente dans plus de 140 pays dans le monde dont la Côte d’Ivoire, a dit mardi à Abidjan, son ambition de révolutionner le secteur de l’assurance dans le pays.Ce challenge du groupe a été dévoilé par ses responsables lors d’une cérémonie de présentation de sa nouvelle marque. Ainsi ces trois anciennes entités, Gras Savoye, Willis et Towers forment désormais une seule entreprise dénommée « Willis Towers Watson».

« Cette  nouvelle marque nous permettra de bénéficier d’une identité globale. Nous sommes l’un des leaders du marché d’assurance et de courtage en Côte d’Ivoire et nous allons tirer ce marché vers le haut. Nous allons aider nos clients au niveau local à partir de notre expertise internationale », a expliqué à la presse, N’Gnineman Coulibaly, le directeur général de la filiale Côte d’Ivoire du groupe.

 « Nous allons accroître notre qualité de service. Nous allons accroître nos investissements en Afrique car l’Afrique de l’Ouest et du Centre représentent un moteur de croissance important  pour notre entreprise », a-t-il ajouté, soulignant  également que l’Afrique représente un « potentiel important » pour son entreprise avec  près de 25% des parts de marché.

Avant lui, Pamela Thomson-Hall, la directrice des opérations internationales du groupe, a assuré que ce changement de marque permettra d’offrir une panoplie de services aux clients.

 « Ce changement de nom va marquer notre présence en Afrique et améliorer la qualité de service que nous fournissons dans le monde », a assuré Mme Thomson.

Basé à Londres, ce groupe international, l’un des leaders mondiaux  de courtage en assurances, de la réassurrance et du conseil en gestion des risques, exerce dans plus de  140 pays dans le monde avec des filiales dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun et le Congo.

Nigéria : la banque Apex rapporte une baisse des importations alimentaires

Le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria (CBN), Godwin Emefiele a déclaré, mardi lundi soir à Lagos, que la facture mensuelle des importations alimentaires du pays est passée de 665,4 millions de dollars en janvier 2015 à 160,4 millions de dollars en octobre 2018, soit une baisse cumulative de 75,9 %.Il a déclaré que les réductions des importations alimentaires ont été enregistrées sur le riz, le poisson, le lait, le sucre et le blé, ajoutant que la politique serait maintenue.

« Les baisses cumulatives les plus significatives sont les importations mensuelles de riz (97,3%), du poisson (99,6 %), du lait (81,3%), du sucre (63,7 %) et du blé (60,5%). Nous sommes heureux des réalisations enregistrées jusqu’à présent. En conséquence, cette politique devrait se poursuivre avec vigueur jusqu’à ce que les déséquilibres sous-jacents au sein de l’économie nigériane aient été entièrement corrigés », a-t-il déclaré.

M. Emefiele, a noté lors du dîner des banquiers à Lagos, la reconnaissance du financement du développement en tant qu’agent de développement, va assurer l’autosuffisance afin de réduire la dépendance excessive du Nigeria vis-à-vis des importations.

« Nous avons maintenu un accent particulier sur le soutien aux agriculteurs, aux entrepreneurs ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises, par le biais de nos divers programmes d’intervention tels que le Anchor Borrowers Program(ABP), le Nigeria Incentive-Based Risk Sharing System for Agricultural Lending(NIRSAL) et le National Collateral Registry (NCR) », a-t-il ajouté.

Selon lui, le CBN a récemment mis en place le Real Sector Support fund, un fonds d’appui au secteur, une facilité destinée à fournir un financement abordable de 9 % au maximum pour de nouveaux projets dans les secteurs agricole et manufacturier, visant à stimuler la production et à créer des emplois.

Il a ajouté que le Anchor Borrowers Programme avait permis au Nigeria de passer du statut d’importateur net de riz à celui de producteur majeur de riz, fournissant des marchés clés dans les pays voisins.

En octobre 2018, a-t-il dit, un nombre total de 862 069 agriculteurs cultivant environ 835 239 hectares, sur 16 produits différents, avaient jusqu’ici bénéficié de ce programme, qui avait créé 2 502 675 emplois à travers le pays.

Le Mozambique s’attend à une croissance de 4,7% en 2019

Le Premier ministre du Mozambique, Carlos Agostinho do Rosario, a annoncé mardi une croissance économique de 4,7% pour ce pays d’Afrique du sud en 2019 grâce à l’agriculture et aux mines.« Le plan économique et social du gouvernement pour 2019 prévoit un taux de croissance de 4,7% tiré par l’agriculture et l’industrie extractive », a-t-il déclaré devant le parlement, où il présentait le plan économique et social du gouvernement pour l’année prochaine.

Les mines de graphite de la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays, où la production devrait augmenter de plus de 273%, les rubis de 92%, le tantalite de 91% et le charbon à coke de 18%, seront les principaux contributeurs à cette hausse.

Selon M. Rosario, l’agriculture devrait connaître une croissance de 5,5% en 2019, la production céréalière devrait augmenter de 12% pour atteindre 3,5 millions de tonnes, et celle des cultures racines, principalement le manioc, de 13% pour atteindre 16,9 millions de tonnes.

Par ailleurs, les Nations Unies ont abaissé les prévisions de croissance du Mozambique à 3,4% cette année et l’an prochain, contre 3,8% cette année et 3,9% en 2019, comme prévu précédemment.

« Au Mozambique, les faibles perspectives d’un règlement rapide du problème de la dette, ainsi que la persistance de l’instabilité politique entre les principaux partis, se traduisent par de faibles niveaux d’investissement et de demande intérieure, entraînant une détérioration des perspectives à court terme, de sorte que la croissance du PIB en 2018 et 2019 a été ramenée à 3,4 % », a déclaré à APA Helena Afonso, analyste aux affaires économiques africaines aux Nations Unies.

Hausse du droit de transit du pétrole tchadien au Cameroun (officiel)

Le droit de transit du pétrole tchadien via le Cameroun, a été porté de 1,30 à 1,32106 dollar par baril, aux termes d’un communiqué du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP) reçu mardi à APA.Ledit taux actualisé, précise le document, est appliqué sur les quantités de pétrole brut enlevées au terminal de Komé-Kribi depuis le 1er octobre, et ce jusqu’au 30 septembre 2023, date de sa prochaine actualisation.

Mis en service le 24 juillet 2003, l’oléoduc Tchad-Cameroun part des champs pétroliers de Doba et, après avoir couvert une distance de 1080 kilomètres, dont environ 900 au Cameroun, aboutit au golfe de Guinée (Sud).

Selon les données officielles, entre janvier et octobre 2018, ledit pipeline a généré des droits de transit de l’ordre de 24 milliards FCFA, en hausse par rapport aux 22,94 milliards FCFA enregistrés à la même période en 2017, pour un volume cumulé de 33,90 millions de barils contre 30,05 millions de barils un an auparavant.

98,4 milliards de la Bad pour les réformes économiques au Cameroun

La Banque africaine de développement (Bad) a mis à la disposition du Cameroun une enveloppe de 98,4 milliards de francs CFA en guise d’appui à ses réformes économiques, aux termes d’une convention signée mardi entre le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire et cette institution financière panafricaine, a constaté APA.Ce concours financier qui rentre dans le cadre de la deuxième phase du programme d’appui à la compétitivité et à la croissance économique couvre principalement trois secteurs de production que sont l’agriculture, l’énergie et les transports.

Dans le domaine agricole, il sera question de mener des réformes de la chaîne de production à la commercialisation en passant par la distribution notamment envers des populations vulnérables qui devront bénéficier d’un accompagnement dans la promotion des activités génératrices de revenus.

Pour ce qui est de l’énergie, l’appui de la Bad entre dans le processus de renforcement des infrastructures en vue d’améliorer l’offre électrique qui couvre actuellement 62% de la population du pays, selon un récent rapport de la Banque mondiale (BM).

Concernant le secteur des transports, le financement octroyé par la Bad va participer au renforcement et à la diversification des infrastructures dans le but de désenclaver des bassins de production.

La Bad représente actuellement l’un des principaux partenaires du Cameroun dans la réalisation du programme intégrateur en zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) qui vise la construction des infrastructures routières pour faciliter les échanges économiques et commerciaux entre les pays de la sous-région.

Filière coton: le changement climatique, un défi majeur soulevé à la 77è Réunion du CCIC à Abidjan

Les déficits hydriques occasionnés par les changements climatiques constituent l’un des défis majeurs de la filière coton, soulevés par les délégués des gouvernements lors de la 77è Réunion plénière du Comité consultatif international du Coton (CCIC), lundi, à Abidjan.Les changements climatiques affectent les productions de coton dans plusieurs pays à travers le monde. Cette situation qui crée des problèmes hydriques sévères, et une baisse des rendements, a été évoquée par des États membres du CCIC, au cours des assises.

Dans une déclaration des gouvernements membres, le Mozambique dont le coton représente 20% du Produit intérieur brut (PIB) et le Soudan, ont fait état de conditions climatiques défavorables qui influent sur leurs productions, affectant le prix du coton graine. 

Pour soutenir la production, l’Inde qui a enregistré une production record de 6,9 millions de tonnes en 2017-2018, irrigue environ 36% des surfaces allouées, ce qui permet au pays d’afficher un rendement moyen de 506 kilogrammes par hectare.

Le coton est une culture de rente qui occupe des millions de personnes dans les pays producteurs. Cependant le défi de la durabilité de cette spéculation se pose avec acuité. Une autre problématique de la filière est la volatilité des cours du coton qui ont récemment connu une chute de 15%.  

En outre, les acteurs de la filière font face aux problèmes liés à la qualité des semences, des pesticides et des engrais, la création d’usines de textile, les rongeurs, puis les fibres synthétiques, un facteur de pollution de l’environnement.  

La Taïwan, qui n’est pas un pays producteur de coton a su toutefois jouer sur la valeur ajoutée. Le pays importe 160.000 tonnes de coton, mais exporte pour plusieurs milliards de dollars des produits de textiles après transformation. La réunion a mis l’accent sur l’innovation dans la chaîne des valeurs du coton.

La Côte d’Ivoire, 4è pays producteur africain, accueille pour la première fois cette réunion. Près de 100.000 producteurs agricoles sont concernés par cette culture, sur des exploitations de 3 hectares en moyenne dont 70% en mode de culture attelée. Le pays dispose d’un tissu industriel composé de 15 usines d’engrenage d’une capacité de 630.000 tonnes de coton graine. 

Le CCIC, la plus grande organisation mondiale du secteur coton, a été créée en 1939 et est basée à Washington, aux États-Unis. Elle regroupe 29 pays et organisations internationales ayant un intérêt dans la production, la consommation et le négoce. 

L’organisation de la 77è Réunion plénière du CCIC, regroupe du 2 au 6 décembre 2018 à Abidjan plus de 400 participants des secteurs publics et privés issus d’une soixantaine de pays. Elle constitue une plate-forme pour l’ensemble des pays, permettant de partager leurs expériences et les bonnes pratiques. 

Côte d’Ivoire: expérimentation d’un système électronique de recouvrement des taxes municipales

Un système électronique de collecte et de recouvrement des taxes municipales dénommé « Net Collect-Services » en expérimentation en Côte d’Ivoire a été présenté, lundi, à Abidjan aux comptables publics auprès des collectivités territoriales, lors d’un atelier, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Bâti sur une plate-forme monétique avec une interface web, « Net Collect-Services » permet de suivre à temps réel toutes les opérations de collecte sur le terrain.

Ce système qui a pour mission de faciliter le recensement et l’identification de tous les contribuables de la collectivité territoriale est en phase d’expérimentation dans huit communes du pays, a expliqué le directeur général de BMI international consulting Côte d’Ivoire, Sékongo Clotcho, concepteur de cette solution technologique.

« C’est une solution efficace à la réduction efficiente de la déperdition, à l’optimisation de la des ressources des collectivités territoriales et à une meilleure gouvernance dans l’économie des communes », a-t-il expliqué.  

« Net Collect-Services »  a déjà permis de constituer une base de données fiable pour ces communes et contribué à maîtriser le potentiel fiscal desdites communes et d’améliorer significativement leur recouvrement par des moyens modernes de collecte.

Cet atelier présidé par Pierre Gnagnély Meless, Conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, et Boniface Oulaï de la Direction générale de la décentralisation et du développement local vise à sensibiliser et à préparer les comptables auprès des collectivités territoriales au déploiement du « Net Collect-Services » dans leur circonscription.

Des échanges entre les comptables publics et le promoteur du « Net Collect-Services », étaient au menu des travaux en vue d’une appropriation de cet outil d’une part, et d’autre part, de la définition de son champ de compétence conformément à la règlementation en matière de recouvrement.

Un atelier organisé en février dernier, a recommandé notamment l’amélioration de l’assiette des taxes par la détermination du véritable potentiel économique des collectivités, l’optimisation du recouvrement par l’utilisation des outils modernes (technologies de l’information et de la communication) et l’automatisation du processus de recouvrement des ressources propres.

La Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique est engagée dans l’encadrement de  ce projet de modernisation du recouvrement des recettes des collectivités territoriales initié par la Direction générale de la Décentralisation et du développement local.

Ce projet a été confié à l’entreprise BMI Côte d’Ivoire, une société ivoirienne de droit privé, spécialisée dans la conception, le financement et la mise en œuvre de projets intégrés de développement communautaire et de sécurité urbaine.

La Camair-Co suspendue pour un an par l’IATA (régulateur)

La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) a été suspendue pour an par l’Association internationale du transport aérien (IATA) pour plusieurs cas de non-conformité aux normes d’exploitation de l’aviation civile, selon une note du régulateur du transport aérien dont APA a reçu copie lundi soir.Plus clairement, avec le retrait de la certification IOSA, la compagnie camerounaise perd automatiquement sa qualité de membre de l’Association et est, également, suspendue du réseau des agences de voyages à travers le monde qui n’écouleront plus ses billets.

De même, Camair-Co cesse, le temps de ladite suspension, d’opérer sur l’espace européen et sur certaines destinations régionales, continentales et intercontinentales.

Lundi pourtant, le site de l’entreprise continuait de proposer ses tarifs «spécial fêtes de fin d’année» pour les vols domestiques, mais également ses «tarifs exceptionnels» vers Abidjan, Bangui, Lagos et Libreville.

La sonnette d’alarme contre «l’Étoile du Cameroun», note-t-on, a été tirée voici quelques jours à travers une note alarmiste, au président Paul Biya, d’un «Collectif des 53 employés Camair-Co abusivement mis à la retraite».

Dans ce document, que APA a pu consulter, les concernés affirment que le dernier audit de renouvellement de la certification IOSA de la Camair-Co «a relevé 76 écarts de sécurité, alors que celui relatif à la certification initiale, réalisé en décembre 2015, n’en avait relevé que 8».

Cet accroissement, selon les signataires du mémorandum, démontre un gros relâchement dans le suivi quotidien des questions de sécurité au sein de la compagnie, alors que les écarts auraient plutôt dû s’inscrire à la baisse au fur et à mesure des audits et non l’inverse.

Plus grave, indique le Collectif, subodorant de fausses déclarations dans les réponses aux mesures correctives des écarts relevés, l’IATA s’apprête, selon le document, «à dépêcher une mission pour reprendre l’audit et s’assurer de la véracité des justificatifs de Camair-Co, qu’elle suspecte d’avoir été fabriqués».

Pour les 53 employés «abusivement mis à la retraite», au regard des rapports de la première mission des inspecteurs de l’institution de certification, si le résultat du contre-audit relevait de fausses déclarations, une suspension supplémentaire, pouvant aller jusqu’à deux ans, pourrait être prononcée contre la compagnie aérienne nationale.

«Il n’est même pas exclu que le certificat de transporteur aérien (CTA) soit purement et simplement retiré si des dysfonctionnements majeurs étaient relevés», préviennent les désormais ex-employés de la Camair-Co à l’intention du président de la République.

Une banque marocaine finance l’intervention chirurgicale d’enfants malades au Togo

Une banque marocaine a annoncé, lundi, la signature d’une convention avec l’Association Noha portant sur le financement de la prise en charge chirurgicale complète de soixante enfants souffrant de malformations congénitales.La cérémonie de signature s’est déroulée a eu lieu, vendredi, entre MM. Daniel Abdou Galadima et Jean Pierre Gnassingbé, respectivement Directeur Général adjoint de la Banque Atlantique, filiale du groupe Banque Centrale Populaire du Maroc et Président de l’association Noha.

A travers ce partenariat, la banque apporte son soutien à un projet de soins d’enfants malades issus de familles défavorisées.  « Les soixante enfants concernés, atteint de pathologies graves et dont les familles manquent de moyens financiers, bénéficieront d’opérations coûteuses, impossibles à réaliser au Togo », explique une note d’information transmise à APA.

La location d’un bloc opératoire entièrement équipé, sous le contrôle de médecins chirurgiens spécialisés et d’anesthésistes venus de France, ainsi que l’ensemble des médicaments post-opératoires seront pris en charge par la banque.

Cet accompagnement permet d’une part d’amoindrir le lourd fardeau que représente cette charge financière, matérielle et psychologique pour les familles ayant des enfants handicapés et d’autre part le transfert de compétences aux équipes chirurgicales locales qui pourront à l’avenir réaliser ces interventions.

L’Association Noha a été créée en novembre 2016 pour faire bénéficier aux enfants dans le besoin, d’interventions chirurgicales pédiatriques lors de missions ponctuelles. Elle s’appuie sur la compétence de médecins Français et l’aide de donateurs pour organiser la prise en charge d’interventions chirurgicales pédiatriques d’enfants vivant avec un handicap congénital sélectionnés par ses soins.

Sénégal : Baisse de 4% l’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et du BTP

L’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et des bâtiments et travaux publics (BTP) a enregistré une baisse de 3,6% durant les neuf premiers mois de 2018 comparé à la même période de 2017, a appris lundi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).L’indice d’ensemble s’est établi à 143,9 points contre 149,2 points à fin septembre 2017. Cette situation est due à la fois aux sous-secteurs des BTP construction de l’industrie. Le premier a enregistré 3,8% de régression à 129,9 points contre 135 points  au terme des neuf premier mois de 2017.

Au niveau de l’industrie, on relève un repli de 3,5% avec un indice passant de 150,7 points à fin septembre 2017 à 145,4 points un an plus tard.

Près de 23 milliards de FCFA pour restructurer la CAMPOST

La restructuration de la Cameroon postal services (CAMPOST) nécessitera la mobilisation de 22,8 milliards de francs CFA pour la période triennale 2019-2021, a-t-on appris lundi auprès du ministère des Postes et Télécommunications.A cet effet, le Contrat-plan signé par le gouvernement et ladite entreprise prévoit que les pouvoirs publics vont mettre à disposition la CAMPOST une enveloppe de 18,3 milliards de francs CFA pendant la période indiquée, tandis que le reste de l’ardoise, soit la somme de 4,4 milliards de francs CFA seront la contrepartie de l’entreprise.

« Les fonds mobilisés par l’Etat constituent des dotations à la CAMPOST, afin de lui permettre de réaliser ses missions », précise-t-on au ministère des Postes et Télécommunications.

Le Contrat- Plan signé entre l’Etat et l’opérateur national du service postal devra permettre à terme à cette entreprise d’augmenter ses ressources propres, d’améliorer la qualité des produits et services, d’accroître sa notoriété au double plan national et international et de rationaliser les effectifs du personnel et maitriser la masse salariale.

Il devra également permettre d’augmenter des parts de marché et accroître le chiffre d’affaires de l’entreprise, d’améliorer et d’assainir sa situation financière, de contribuer à la création d’emplois et d’améliorer la participation du secteur postal à la croissance économique et au développement du pays.

De son côté, le plan de restructuration vise la restructuration organisationnelle, opérationnelle et technique de la CAMPOST dans l’optique de la mise en place d’une gouvernance saine et compétitive, la maitrise des charges d’exploitation pour les rendre compatibles avec l’activité de l’entreprise et l’assainissement du bilan et des états financiers.

Le secteur postal camerounais fait face à une conjoncture économique difficile, l’entreprise devant notamment affronter le défi de la numérisation des activités.

Une situation ayant provoqué une grève des personnels la semaine dernière à travers le pays, obligeant les pouvoirs publics à débloquer 200 millions de francs CFA pour payer les salaires des employés qui accusent près de dix mois d’arriérés.

Ouverture à Abidjan de la 77è Réunion plénière du Comité consultatif international du coton

La 77è Réunion plénière du Comité consultatif international du coton (CCIC) s’est ouverte lundi à Abidjan en présence de plus de 400 délégués issus d’une soixantaine de pays, autour du thème «Défis du coton : Solutions innovantes et durables ».Le choix de la Côte d’Ivoire, qui abrite pour la première fois  cette réunion, témoigne de ses performances enregistrées dans ce secteur  grâce à des réformes judicieuses, s’est félicité le ministre ivoirien  de l’Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, qui a  procédé à l’ouverture des assises. 

Le coton  représente la cinquième spéculation agricole d’exportation en Côte  d’Ivoire en termes de valeurs après le cacao, la noix de cajou, le  caoutchouc et l’huile de palme. Le pays compte aujourd’hui  près de  120.000 cotonculteurs et environ 3,5 millions des personnes dans le  secteur.  

Pour la campagne 2017-2018, la  production du coton graine s’est établie à 413.000 tonnes, positionnant  la Côte d’Ivoire au 4e rang des pays africains producteurs de coton,  avec un rendement de 1,27 tonne par hectare, considéré comme le meilleur  ratio en Afrique de l’Ouest. 

Et ce, après les  réformes engagées par le gouvernement ivoirien dans la filière en 2013.  La Côte d’Ivoire partagera son expérience et les bonnes pratiques dans  le secteur avec les autres pays producteurs. Les débats devraient  tourner autour du changement climatique et la biotechnologie.

Les  participants aborderont également la question de la mécanisation dans  les petites exploitations agricoles, la production de coton biologique,  les politiques en matière de semences cotons. Des sujets d’actualité qui  touchent notamment aux préoccupations des petits producteurs de coton.  

Le  CCIC, la plus grande organisation mondiale du secteur coton, a été  créée en 1939 et est basée à Washington, aux États-Unis. Elle regroupe  29 pays et organisations internationales ayant un intérêt dans la  production, la consommation et le négoce.  

Cette  plateforme sert de forum de discussions, fournit des informations  techniques sur les pratiques agricoles et d’industrialisation, publie  des statistiques sur le marché du coton, et conseille les États membres  dans leur approche de promotion du secteur.

Son  secrétaire exécutif, Kai Hughes (en poste depuis 2017), présent aux  assises d’Abidjan qui se déroulent du 2 au 6 décembre 2018, a souhaité  dès l’année prochaine, le lancement de la Journée mondiale du coton. Ce  qui devrait permettre de mettre en valeur toute la chaîne de production.    

Démarrage des activités de la Banque de l’habitat du Niger

La Banque de l’habitat du Niger (BHN) dont l’une des vocations premières est de financer les projets immobiliers du pays, a ouvert ses portes ce lundi à Niamey, permettant ainsi à ses éventuels clients d’ouvrir des comptes, en attendant son inauguration prévue le 15 décembre prochain sous la présence effective du président Issoufou Mahamadou.Lors d’une conférence de presse donnée samedi dernier, le Directeur général de la BHN, Rabiou Abdou, était longuement revenu sur l’ambition de l’institution financière d’aider à satisfaire les énormes besoins en logements des Nigériens.

Tous les Gouvernement qui se sont succédé au pouvoir, de 1960 à 2005, n’ont pu faire grand-chose face à ce défi, d’où, a-t-il souligné, la nécessité pour le régime actuel de mettre en place la Banque de l’habitat du Niger.

A en croire Rabiou Abdou citant l’Institut national de la statistique (INS), la construction annuelle de logements est estimée à 4275 à Niamey et 11 420 pour l’ensemble du pays. Pendant ce temps, la demande annuelle de logements est de 5000 à Niamey et 40 000 à l’échelle nationale.

Expliquant la mission de la BHN axée sur le « le financement immobilier dans toutes ses déclinaisons », il a précisé  que « notre mission n’est pas de construire des logements. Nous sommes des financiers et par conséquent, nous apportons des financements aux promoteurs immobiliers qui veulent construire des logements ».  Ensuite, a-t-il ajouté, « nous accordons des financements aux personnes à revenus réguliers, désireuses d’acquérir des logements auprès des promoteurs que nous avons financés ».

La création de la BHN s’inscrit ainsi en droite ligne de la politique nationale de l’habitat dont s’est doté le pays depuis 1998 et qui prévoyait déjà, outre la création de la banque, la création d’un Fonds national de l’habitat.

Pour ce faire, elle dispose d’un capital de 10 milliards de FCFA.

Près de 300 artisans exposent leur savoir-faire sur un marché à Abidjan

Quelque 300 artisans exposent leur savoir-faire à la troisième édition du Marché ivoirien de l’artisanat (MIVA 2018) qui se tient au stade de l’hôtel du Golf de la Riviera à Cocody, une commune huppée à l’eEst d’Abidjan, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise dimanche à APA,  six mille visiteurs sont attendus sur ce marché ouvert depuis jeudi dernier et ce, jusqu’au 09 décembre prochain.

« Le jour où nous allons admettre et prendre en compte le coiffeur du quartier, le mécanicien, le chauffeur de Gbaka, le petit tailleur, le bijoutier, le plombier, le menuisier, la vendeuse de poisson fumée, le boutiquier, le peintre, le calligraphe, le cordonnier, le vendeur de garba (semoule de manioc) , alors nous aurons compris le sens de l’émergence. Car, eux-aussi, créent de l’emploi et des richesses », indique la note citant Sidiki Konaté, le ministre ivoirien de l’artisanat.

De l’avis de M. Konaté, l’artisanat est un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire où ce secteur occupe 40% de la population et est le plus grand employeur après l’agriculture. En Côte d’Ivoire, le secteur de l’artisanat, c’est huit branches d’activités, quarante corps de métiers constitués de deux-cent quarante-cinq métiers.

Au total, cinq panels thématiques sont au menu du MIVA 2018. Il s’agit entre autres des thèmes portant sur « le dispositif de financement de l’artisanat en Côte d’Ivoire », «la fiscalité spécifique pour le monde de l’artisanat » et « l’accès des artisans à la couverture sociale ».

A l’ouverture de ce marché jeudi dernier, le ministre Konaté annonçait au titre des projets phares de son département ministériel, la construction prochaine à Abidjan sur un site de 80 hectares, de la  plus grande casse moderne de l’Afrique.

 Ce site, avait précisé M. Konaté, abritera 55.000 artisans. La construction de 10 marchés exclusivement dédiés à l’artisanat est également prévue dans le pays à court terme, avait-il également annoncé.

Le MIVA 2018 qui s’achèvera le 09 décembre prochain, a pour thème, « artisanat: un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire ».

Côte d’Ivoire : le prix de l’essence passe à 630 Fcfa/litre, en baisse de 10 Fcfa

Le prix à la pompe de l’essence super sans plomb est passé de 640 Fcfa le litre à 630 Fcfa, pour le mois de décembre 2018 en Côte d’Ivoire, soit une baisse de 10 Fcfa, selon une note de la direction générale des hydrocarbures.Le prix du gasoil, lui, beaucoup utilisé par les automobilistes dans le secteur du transport, est resté inchangé à 610 Fcfa. Quant au pétrole lampant, le litre, fixé à 555 Fcfa, reste également inchangé, selon cette note.

Le prix du carburant évolue en fonction du prix du baril de pétrole, mais aussi de la fiscalité des pays. En Côte d’Ivoire, l’Etat a décidé de procéder à des réajustements au regard du prix du baril sur le marché international. 

Côte d’Ivoire/Liquidation de Saf cacao : le repreneur «bientôt» connu

La Société Amer et Frères (Saf-Cacao), une entreprise ivoirienne déclarée en faillite en juillet 2018, est actuellement en liquidation, a confié à APA Mohammed Camara, représentant du syndic de la liquidation à San-Pedro (Sud-ouest), indiquant que le repreneur sera «bientôt» connu.Saf-cacao « sera liquidée et reprise bientôt par une nouvelle structure », a fait savoir M. Camara dans un entretien à APA, relevant qu’ « il y a eu plusieurs entreprises qui ont fait des propositions » sans citer les entités désireuses de racheter la société. 

Ces propositions devraient être analysées à travers certains paramètres, entre autres, la capacité économique et financière du repreneur, son expérience dans le domaine, le plan social du personnel et d’investissement à long terme, a-t-il ajouté.

« Ce qui bloque les opérations, c’est la décision judiciaire » qui devrait entériner le choix du repreneur,  a-t-il souligné, avant de mentionner que dans cette liquidation, « il y a les intérêts des banques, du Conseil café-cacao qui a une dette importante, et d’autres fournisseurs » qui doivent être pris en compte.   

En dépit des tractations pour le rachat, Saf-cacao a « maintenu le personnel ». En outre, les agents de l’usine Choco Ivoire qui est l’unité industrielle, ont été maintenus pour entretenir les stocks existants et les installations, permettant au syndic de « gérer de manière permanente la structure ».

Toutefois, dira-t-il, il n’y a « pas d’activité d’exploitation, mais non a fait que maintenir l’outil de production en place », renforcer la sécurité et sécuriser le patrimoine de l’entreprise, à la suite de la décision de liquidation prononcée le 18 juillet 2018.

Si la décision de reprise intervient « rapidement (au niveau du tribunal), je pense que l’unité de production est déjà en place et on aura au moins un mois avant la reprise, pour faire les révisions des installations avec les entreprises spécialisées », a-t-il poursuivi. 

Le chef du gouvernement ivoirien,  Amadou Gon Coulibaly, a assuré mi-septembre que « l’Etat travaille pour qu’il n’y ait pas une cessation d’activité, parce que Saf-cacao est importante pour l’économie de San-Pedro », ville abritant le premier port exportateur mondial de cacao. 

Sur une créance d’environ 160 milliards de Fcfa, « Saf-cacao doit environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (Droit unique de sortie), ect…», un manque à gagner que le gouvernement entend récupérer à travers la liquidation.  

Les agents de Saf-cacao et de Choco Ivoire, perçoivent leurs paies en dépit de la fermeture de ces deux entités situées en zone portuaire de San-Pedro. Le personnel permanent est estimé à une cinquantaine à Saf-cacao, tandis qu’a Choco Ivoire l’on dénombre « 110 à 115 » travailleurs,  selon M. Camara.  

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. En septembre 2018, le cumul des achats de cacao déclarés s’est établi à 1 938 436 tonnes contre 1 977 770 tonnes sur la même période en 2016-2017, soit une baisse de 1,99%. Les exportations ont été estimées à 1.858.101, en baisse de 0,21%.

Le Niger obtient 27,500 milliards FCFA des investisseurs de l’UEMOA

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Niger a obtenu 27,500 milliards FCFA (environ 46,750 millions de dollars) au niveau du marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois, lancée vendredi, selon l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Les responsables de l’agence UMOA-Titres expliquent que le montant global des soumissions s’est élevé à 33,297 milliards FCFA alors que l’émetteur recherchait 25 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions se situe ainsi à 133,19%.

Le taux d’absorption s’élève quant à lui à 82,59%. Le taux moyen pondéré s’est établi à 6,14% alors que le taux d’intérêt marginal s’est situé 6,55%.

L’Agence UMOA-Titres signale aux investisseurs que les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixé au premier décembre 2019.

Les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons établie à un million de FCFA.

Tous les pays de l’UEMOA ont participé à l’émission à l’exception de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau et du Mali.

Guinée : lancement de la réfection de la voirie urbaine de Conakry

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé a lancé, samedi, les travaux de réfection et d’aménagement de la voirie urbaine de Conakry, en présence du Premier ministre et du ministre des Travaux publics.Prenant la parole, le ministre des Travaux publics, Moustapha Naïté a expliqué que ces travaux consisteront à rendre la voirie de Conakry plus praticable.

« Notre souhait, est qu’à travers ce programme, la chaussée soit totalement réfectionnée. Au-delà de boucher des trous, une nouvelle couche de bitume sera posée pour permettre à ce que la route soit plus praticable. Nous allons aussi, au niveau des différents carrefours poser des balises pour permettre aux véhicules d’avoir des couloirs pour déposer les passagers », a déclaré Moustapha Naïté, ministre des Travaux publics.

Ce programme de réfection qui concerne l’autoroute Fidel Castro et la route Le Prince va s’étendre sur trois mois.

Côte d’Ivoire: 1500 ha de terrains industriels «encore disponibles» au Port de San-Pedro (PM)

Quelque 1 500 hectares (ha) de terrains industriels sont « encore disponibles » au Port autonome de San-Pedro (Sud-ouest), la deuxième plateforme portuaire du pays, a fait savoir vendredi le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, à l’ouverture de la 2è édition des Journées nationales des chefs d’entreprises (JNCE 2018), qui se tient dans cette ville balnéaire.« San-Pedro comprend un terminal à conteneurs et un terminal polyvalent de cinq hectares chacun, et trois terminaux spécialisés. Elle renferme en outre un domaine portuaire de 2 000 hectares exploités seulement à 25%, soit 1 500 ha encore disponibles », a dit M. Coulibaly dans un discours.

« Chers chefs d’entreprises, il y a de la place, des terrains industriels à San-Pedro, alors qu’à Abidjan, Dieu seul sait toutes les difficultés qu’il y a pour pouvoir satisfaire toute la demande de terrains industriels », a-t-il lancé.

Il a invité l’ensemble des acteurs du secteur privé et particulièrement les chefs d’entreprises en Côte d’Ivoire à  « saisir les nombreuses opportunités dans la région de San-Pedro pour initier des investissements porteurs ». 

« Venez investir à San-Pedro, les conditions y sont favorables et je puis vous assurer que le gouvernement contribuera à créer les conditions pour que l’activité économique puisse être compétitive », a -t-il poursuivi. 

Le Premier ministre ivoirien a annoncé pour « bientôt » la pose de la première pierre des travaux d’extension du Port de San-Pedro, qui s’affiche aujourd’hui comme le deuxième pôle économique de la Côte d’Ivoire après Abidjan. 

San-Pedro, ville située à 512 Km d’Abidjan,  abrite le premier port exportateur mondial de cacao. Dotée d’infrastructures denses dont un parc à bois de sept hectares, le port de San-Pedro exporte en outre le palmier à huile, le bois et l’hévéa.

A travers les JNCE, le gouvernement ivoirien veut mettre l’accent sur le développement des pôles économiques compétitifs pour stimuler l’industrialisation du pays par le secteur privé, tout en accroissant de manière significative la contribution du secteur industrielle dans la création de richesses et d’emplois.

Le taux d’investissement du pays est passé de 5,3% en 2012 à 13,20% en 2015, représentant 60% du financement du Programme national de développement pour la période 2012-2015. Ce taux a été projeté à environ 62% dans le cadre du PND 2016-2020, d’un montant global de 30 000 milliards Fcfa.

Pour l’année 2017, plus de 68% des investissements ont été réalisés par le secteur privé. Ce dynamisme du secteur privé a fortement contribué à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. L’Etat ivoirien envisage à travers le secteur privé de réduire les disparités régionales.  

Korhogo,  capitale de la Région du Poro, a accueilli les premières Journées des chefs d’entreprises en 2017. Cette deuxième édition qui se tient à San-Pedro se déroule du 30 novembre au 1er décembre 2018, en présence de plusieurs dizaines de chefs d’entreprises.

Sénégal : hausse de la production de ciment à fin septembre 2018

La production de ciment du Sénégal durant les neuf premiers mois de 2018 a connu une progression de 4,4% comparée à la même période de l’année 2017, selon les données établies par les sociétés de cimenterie.Le cumul de cette production s’est établi à 5.086.100 tonnes contre 4.873.500 tonnes au terme des neuf premiers mois de 2017, soit une augmentation de 212.600 tonnes en valeur absolue.

La hausse s’explique essentiellement par les ventes locales qui connaissent une progression de 26,2% à 3.551.300 tonnes contre 2.813.200 tonnes en 2017.

Quant aux ventes à l’exportation, elles ont enregistré une baisse de 27% à 1.523.800 tonnes contre 2.086.100 tonnes au terme des neufs premiers mois de 2016.

Célébration à Abidjan des 69 meilleurs investisseurs en Côte d’Ivoire

Les soixante-neuf meilleurs investisseurs en Côte d’Ivoire ont été célébrés dans la nuit de jeudi à vendredi au cours de la première édition de la « Soirée de l’investisseur» organisée à Abidjan par le ministère de l’économie et des finances à travers la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, a constaté APA sur place.Cette « Soirée de l’investisseur » qui vise à renforcer les relations de partenariat entre le Trésor public et les acteurs du marché, a permis aux autorités ivoiriennes d’exprimer leur « reconnaissance » à tous ceux qui ont accompagné le pays dans la « mobilisation des ressources sur le marché des capitaux de 2012 à 2018 ».

Ainsi, des établissements bancaires, des compagnies d’assurance, des sociétés de gestion et d’intermédiation, des régulateurs, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), l’Agence UMOA-Titres, le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) ont reçu des Prix spéciaux, d’excellence ou d’encouragement dans diverses catégories.

« La manifestation de ce soir s’inscrit dans une démarche bien africaine de reconnaissance à l’endroit de tous les acteurs qui depuis plusieurs années accompagnent l’Etat de Côte d’Ivoire dans la recherche de ressources nécessaires au financement de son développement », a expliqué le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré. 

En effet, a-t-il poursuivi, « depuis 2012, c’est environ 7057, 8 milliards de FCFA qui ont été mobilisés par notre pays sur le marché financier régional et international avec une moyenne annuelle qui oscille entre 1000 et 1500 milliards de FCFA ».

« En ce qui concerne l’exercice en cours, il convient de noter la réalisation de 91% de notre objectif annuel avec 1388,6 milliards de FCFA mobilisés au 31 octobre sur un objectif de 1526,2 milliards de FCFA », a ajouté M. Assahoré.

Le ministre de l’économie et des finances, Adama Koné a rappelé de son côté, les nombreuses opportunités d’investissements qu’offre la Côte d’Ivoire dans plusieurs secteurs d’activité tels que l’énergie, les mines, l’agriculture, l’agro-industrie, les infrastructures et les finances. Selon lui, ces secteurs constituent les axes prioritaires du gouvernement dans le PND 2016-2020.

« Dans le secteur financier en particulier, je sais pouvoir compter sur votre engagement constant pour le développement de notre pays et votre compréhension. J’en vœux pour preuve, les différents succès enregistrés par le gouvernement dans la mobilisation des ressources depuis 2012 jusqu’à ce jour. Ces succès, nous les devons en votre confiance notamment dans les potentialités de notre pays », a ajouté le ministre Adama Koné.

Dans le cadre du renforcement de la croissance économique, l’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré deux Plans nationaux de développement (PND) dont le PND 2016-2020. Pour le financement de ces investissements, le ministère de l’économie et des finances à travers la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a régulièrement mobilisé des ressources financières notamment sur le marché régional et international par émissions de titres publics.   

Plus de 400 mille clients de l’Electricité de Guinée en 2018 (Administrateur)

L’Administrateur général d’Électricité de Guinée (EDG), Abdenbi Attou a annoncé, vendredi à Conakry, que le nombre de clients de sa société a atteint plus de 400 mille en 2018.« De 238 469 clients en 2015, nous avons atteint 400 149 clients en 2018, soit une hausse de 68% », a dit Abdenbi Attou qui présentait le plan de redressement suivi du bilan d’EDG au cours de ces trois dernières années.

« La méthode du contrat de gestion a un plan de redressement qui est axé sur trois étapes essentielles, à savoir l’amélioration et la performance commerciale, l’amélioration et la performance technique, et la réorganisation et le renforcement des capacités », a indiqué Abdenbi Attou.

Selon lui, ce plan de redressement a permis le renforcement des moyens de production dans les villes de l’intérieur du pays, dont Pita, Dalaba et Mamou.

Le Niger à la recherche de 249 milliards FCFA pour l’un des ses projets phares « Kandadji »

Une table ronde visant la mobilisation de 249 milliards F CFA s’est ouverte, vendredi à Abidjan, dans le cadre de l’exécution du programme « Kandadji », vital pour le développement du Niger , a constaté APA sur place dans la capitale économique . « Ce projet (…) stratégique et multisectoriel,  constitue l’un des  projets phares du gouvernement du Niger pour accélérer la  transformation  économique du pays »,  a précisé le Vice-président de la  Banque africaine de développement (BAD), Charles Boamah.

 La  BAD, chef de file des  bailleurs de fonds, qui accueille cette table  ronde dans ses locaux à Abidjan, «  prendra toute sa part  de  responsabilité aux côtés des autres bailleurs pour le bouclage du  financement », a rassuré son Vice-Président.

 La ministre du  Niger en charge du Plan, Aïchatou Kané Boulama a  soutenu  à ce sujet qu’aucun « projet n’aura suscité tant d’intérêt que celui-ci » notant  qu’il s’agit  « d’une vieille idée qui date de 1970 ».

« Il  permettra  d’accroître l’accès à l’eau potable,  la capacité de  production nationale en énergie, la réduction de la pauvreté »,  a  indiqué la ministre,  invitant les partenaires au développement à se  mobiliser.

 « Kandadji » est un programme stratégique à buts  multiples et de portée nationale et transfrontalière. Il permettra de  renforcer l’intégration régionale et la concrétisation de la vision  partagée /Plan d’actions de développement durable du bassin du Niger  promu par l’Autorité du bassin du Niger pour le partage des ressources  du fleuve Niger et l’interconnexion du réseau électrique de la région de  l’Afrique de l’Ouest.

Par ailleurs, «Kandadji» permettra au  Niger de créer un réservoir d’une capacité suffisante de 1,443 milliards  de m3, d’accroître la capacité de production nationale d’énergie  hydroélectrique de 130MW, une production permettant d’améliorer le taux  de couverture des besoins en énergie.

Hausse de 11% des passagers à l’aéroport international Blaise Diagne

Le nombre de passagers enregistré à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a connu une progression de 10,8% au terme des neuf premiers mois de l’année 2018 comparé à la même période de l’année 2017, selon les données établies par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Le cumul des passagers enregistré durant cette période s’est établi à 1.828.025 contre 1.650.012 durant les neuf premiers mois de 2017, soit une augmentation de 178.013 passagers.

Cette progression est due à la fois aux passagers en transit et en arrivée. Les premiers voient leur nombre s’accroître de 14% à 135.241 contre 118.664 à fin septembre 2017.

Les passagers enregistrés à l’arrivée ont progressé de 13,6% à 813.631 contre 716.307 répertoriés au terme des neuf premiers mois de 2017. Quant aux passagers au départ, ils ont augmenté de 7,9%, passant de 815.041 à fin septembre 2017 à 879.027 un an plus tard.

Quant au fret enregistré, il est en baisse de 11,9%, passant de 28.084 tonnes en 2017 à 24.745 tonnes durant les neuf premiers mois de 2018.

Concernant le mouvement des aéronefs, il est en hausse de 6,5% avec 23.289 avions ayant touché le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne contre 24.920 à fin septembre 2017.

Cameroun : les producteurs d’alcool s’inquiètent «incalculables» du nouveau régime fiscal

L’Association camerounaise des producteurs d’alcool (CAPA) a mis en garde, vendredi à travers une «lettre ouverte» adressée au ministre des Finances, Louis Paul Motaze, contre les «conséquences sociales et économiques incalculables, compte tenu du niveau d’intégration de la filière» qui pourraient découler de la mise en application de trois mesures fiscales prévues dans le projet de Loi de finances 2019.Ce regroupement des 7 grandes industries locales du secteur juge néfastes la logique de création d’une accise sur les matières premières importée, couplée à la réduction de l’abattement sur les bières ainsi que le «changement inédit» de la base d’imposition du droit d’accises, toutes choses qui instaureraient une insécurité juridique au péril de leur activité.

Il en est de même du choix gouvernemental du détail comme base d’imposition, une méthode de détermination du prélèvement «mathématiquement impossible à appliquer», et qui «n’a jamais prospéré dans les pays comme le Kenya et l’Afrique du Sud où elle a immédiatement été abandonnée après son adoption».

Pour les industriels, les mesures fiscales envisagées par le gouvernement dégraderaient davantage le climat des affaires, fragilisant encore un peu plus la position du contribuable.

Les membres de la CAPA énumèrent d’autres incohérences contenues dans le projet de Loi de finances 2019, ainsi que les risques que de telles mesures feraient courir à la filière et aux consommateurs, la Loi devant également avoir un impact direct sur l’afflux des produits venant des pays voisins où l’industrie est plus compétitive, sans oublier l’aggravation du commerce illicite dans un contexte de porosité extrême des frontières.

L’Association, qui rappelle également avoir, en 2015, payé le lourd tribut d’un effort de fiscalisation supplémentaire, estime qu’elle «saurait à nouveau absorber un choc fiscal supplémentaire dans un contexte de fragilité extrême, tant sur le pouvoir d’achat de ses consommateurs que celui de la crise sécuritaire que le pays traverse depuis environ 2 ans, et dont le coût économique et social pèse lourdement sur les comptes de ses membres, avec une perte de 15% de chiffre d’affaires directement liée à cette crise dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest».

Il convient de noter que la sortie de ces industriels intervient juste à la veille du vote final, par le Parlement, du projet de Loi des finances 2019 controversé dont le montant s’élève à 4850,5 milliards FCFA.

Interrogé voici 4 jours par les médias locaux, quant à l’augmentation l’année prochaine des taxes de la friperie, des boissons gazeuses et autres véhicules d’occasion, Louis Paul Motaze a mis en avant les besoins de financement de plusieurs secteurs infrastructurels et sociaux avec de laisser tomber : «A mon avis, l’équation est simple et au niveau des impôts, on n’impose pas n’importe quoi. On impose surtout ce qui mériterait de l’être.»

Tchad : sept inspecteurs des finances suspendus pour «manquements graves»

Le ministre tchadien des Finances et du budget, Mahamat Allali Abakar, dans une note de service parvenue vendredi à APA, annonce avoir suspendu sept inspecteurs de son département pour«manquements graves».«C’est suite aux manquements professionnels graves dont se sont rendus coupables ces agents lors de leurs missions de contrôle des régies financières et services administratifs dans les régions du Logone Occidental et du Mandoul qu’ils sont suspendus de leurs missions et de leurs fonctions, en attendant d’autres mesures conséquentes », affirme le ministre des Finances dans sa note.

Des sources au sein du ministère informent que les « manquements » reprochés à ces agents sont des tentatives de corruption et malversations financières.

Parmi les hauts cadres suspendus, figure l’inspecteur général des Finances Dillah Koulamaye et les inspecteurs des finances Mogode Djimansgar et Ngaryanmal Morkenmagar.

Les quatre autres cadres sont des vérificateurs et des spécialistes des impôts.

Hausse des exportations et importations du Sénégal en septembre 2018 (ANSD)

Les exportations et importations du Sénégal ont connu, au mois de septembre, une hausse respective de 3,0% et de 39,4%, révèle le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité ce vendredi à APA.En septembre 2018, les exportations du Sénégal sont évaluées à 111,2 milliards de F CFA contre 108,0 milliards de F CFA au mois précédent, soit un relèvement de 3,0%, informe l’ANSD qui précise que cette hausse est essentiellement due par l’augmentation des expéditions de produits pétroliers (+85,8%), d’huile brute d’arachide (+75,9%), d’acide phosphorique (+32,8%) et de crustacés, mollusques et coquillages (+20,5%).

Cependant, signale l’agence, le repli des exportations d’engrais (-85,6%) et de titane (-60,7%) a atténué cette tendance à la hausse. Comparées au mois de septembre 2017, les exportations se sont relevées de 11,5%. Leur cumul à fin septembre 2018 s’est établi à 1213,2 milliards de F CFA contre 1162,8 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017, soit une hausse de 4,3%.

Les principaux produits exportés, au cours de la période passée sous revue par l’ANSD sont l’acide phosphorique (17,8 milliards de F CFA), les crustacés, mollusques, coquillages (14,0 milliards de F CFA), les produits pétroliers (11,2 milliards de F CFA), les poissons frais de mer (8,1 milliards de F CFA) et l’huile brute d’arachide (6,6 milliards de F CFA).

Les principaux clients du Sénégal sont l’Inde (16,3%), le Mali (11,9%), l’Espagne (7,6%), la Mauritanie (7,1) et l’Italie (5,4%).

S’agissant des importations du mois de septembre 2018, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie informe qu’elles sont passées de 243,0 milliards de F CFA au mois précédent à 338,7 milliards de F CFA, soit une hausse de 39,4%.

Cette hausse est imputable, d’après l’ANSD, à celle des achats à l’extérieur d’autres matériels de transport (35,5 milliards de F CFA contre 4,6 milliards de F CFA au mois précédent), d’huile brute de pétrole (45,8 milliards de F CFA contre 0,01 milliard de F CFA), de camions et camionnettes (8,2 milliards de F CFA contre 4,1 milliards de F CFA) et d’autres machines et appareils (+24,1%).

Toutefois, souligne l’institution, la contraction des importations de matières plastiques artificielles (-16,6%) et de produits pétroliers finis (-6,9%) a modéré ce relèvement. Comparées au mois de septembre 2017, les importations ont augmenté de 19,2%. Leur cumul à fin septembre 2018 s’est établi à 2869,0 milliards de F CFA contre 2595,5 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017, soit une hausse de 10,5%.

Les principaux produits importés, au cours du mois de septembre 2018, sont les huiles brutes de pétrole (45,8 milliards de F CFA), les autres matériels de transport (35,5 milliards de F CFA), les produits pétroliers finis (34,1 milliards de F CFA), les autres machines et appareils (18,0 milliards de F CFA) et les métaux communs (14,9 milliards de F CFA).

Les principaux fournisseurs du Sénégal sont la Chine (20,4%), le Nigéria (13,6%), la France (10,7%), les Pays-Bas (5,8%) et la Belgique (5,3%).

Le solde commercial s’est ainsi établi à -227,5 milliards de F CFA en septembre 2018, contre -134,9 milliards de F CFA au mois précédent. Cette détérioration du solde est expliquée par le renforcement du déficit vis-à-vis du Nigéria (-44,8 milliards de FCFA contre -0,5 milliard de F CFA au mois précédent), de la Chine (-66,7 milliards de F CFA contre -30,5 milliards de F CFA au mois précédent) et de la Belgique (-16,4 milliards de F CFA contre -5,1 milliards de F CFA au mois précédent).

Cependant, la réduction du déficit vis-à-vis de la Corée du Sud (-1,0 milliard de F CFA contre -5,2 milliards de F CFA au mois précédent) et de l’Ukraine (-7,1 milliards de F CFA contre -11,0 milliards de F CFA au mois précédent) a atténué le renforcement du déficit de la balance commerciale.

Le cumul du solde, à fin septembre 2018, s’est détérioré pour s’établir à -1655,7 milliards de F CFA contre -1432,8 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017.

OCP : Le chiffre d’affaires en hausse de 14% à fin septembre

Le groupe OCP a achevé le troisième trimestre sur une forte progression de son activité avec un chiffre d’affaires qui a atteint près de 1,35 milliard d’euros (14,5 milliards de DH) contre 1,2 milliard d’euros (12,8 milliards) un an auparavant, annonce ce jeudi le Groupe.Sur les neuf premiers mois de l’année, l’activité a dégagé un chiffre d’affaires global de 41,1 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH), marquant ainsi une progression de 14% par rapport à la même période de l’année dernière.

Cette évolution s’explique, entre autres, par une hausse de 23% des ventes d’engrais et de 15% de l’acide, et ce, grâce à un renchérissement des prix sur les deux segments, indique le groupe. Ainsi, les exportations vers la plupart des régions se sont améliorées, particulièrement vers les marchés asiatique et américain.

Sur les neuf premiers mois, la marge brute s’établit à 27,7 milliards de DH contre 23,5 milliards de DH un an auparavant. L’EBITDA atteint, de son côté, 12,8 milliards de DH, marquant ainsi une progression de 27%.

Pour rappel, l’OCP a consacré 7,2 milliards de DH en dépenses d’investissement à fin septembre. D’ailleurs, la 4e unité d’engrais du groupe à Jorf Lasfar est entrée en phase de production après son lancement en avril dernier.

L’UE adopte l’accord de pêche avec le Maroc

Le Conseil de l’Union européenne réuni ce jeudi à Bruxelles, a adopté l’accord de pêche avec le Maroc, rapportent les médias marocains.Après avoir été approuvé, mercredi, par le Comité des représentants permanents de l’UE (COREPER), l’accord de pêche signé le 24 juillet dernier à Rabat, a été adopté ce jeudi par les ministres représentant l’ensemble des États membres de l’Union.

L’accord devra être ensuite entériné par les Commissions compétentes du Parlement européen avant son adoption finale en plénière.

Le nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’UE précise, entre autres, les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40 millions d’euros à 52,2 millions d’euros (+30%).

Les deux parties s’étaient également entendues dans cet accord sur les dispositions visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées.

Par ailleurs, dans un objectif de préservation de la durabilité des ressources halieutiques et de la protection de l’environnement marin, des exigences techniques avaient été intégrées dans l’accord.

Plusieurs observateurs à Bruxelles estiment que l’adoption aujourd’hui de cet accord par les États membres de l’UE, constitue une réponse claire aux manœuvres et tentatives qui visent à perturber le partenariat de longue date avec le Maroc dans ce domaine.

Cette adoption répond également aux interrogations sur l’inclusion du Sahara marocain dans l’accord, dans la mesure où la zone de pêche s’étend du parallèle 35 jusqu’au parallèle 22, à savoir de Cap Spartel dans le nord du Maroc jusqu’au Cap Blanc dans le sud du Royaume.

L’accord répond également aux interrogations sur les retombées bénéfiques sur les populations, dans la mesure où il prévoit des dispositions qui garantissent à celles-ci des avantages socio-économiques, notamment en termes d’emplois, d’infrastructures, de services sociaux de base, de création d’entreprises, de formation professionnelle et de projets de développement et de modernisation du secteur de la pêche.

Une augmentation du nombre de marins marocains qui embarqueront à bord des navires européens est également prévue pour plusieurs catégories de navires.