Une plateforme de la société civile sénégalaise pour l’accès universel à l’eau

Au Sénégal, une Plateforme nationale des organisations de la société civile (Posceas) est mise en place pour aider les pouvoirs publics et impliquer toutes les parties prenantes à l’accès universel à l’eau et à l’assainissement, a affirmé, jeudi à Dakar, Fodé Camara, Secrétaire générale de l’ONG Eau Vive, l’une des structures membres.« La création de la Posceas résulte d’un constat préoccupant de la situation de l’accès à l’eau et à l’assainissement au Sénégal. Ce constat fait apparaitre des taux d’accès faibles, poussant la société civile active dans ces secteurs à s’organiser et à se regrouper dans un cadre de concertation, d’harmonisation, de plaidoyer et de capitalisation pour l’amélioration de la mise en œuvre des politiques publiques », a expliqué Fodé Camara dans un entretien avec des journalistes.

Poursuivant, il a rappelé que la Posceas est mise sur pied pour « l’accès universel à l’eau et à l’assainissement au Sénégal ». A son avis, la structure doit favoriser le dialogue et la collaboration entre la société et l’Etat.

« Pour ce faire, a dit M. Camara, nous voulons, compte tenu de l’expertise existant dans cette plateforme, arriver à renforcer la collaboration avec l’Etat dans la définition de politiques d’eau et d’assainissement, mais également dans leur mise en œuvre ».

Selon lui, pour l’accès universel à l’eau et à l’assainissement qui est « un droit fondamental, chacun doit jouer sa partition pour faire respecter ce droit ».

Trésor Public: les avantages de la plateforme numérique « Baobab » présentés à Abidjan

La plateforme d’échanges et de suivi des dossiers en ligne du Trésor et de la Comptabilité Publique dénommée « Baobab » a été présentée, jeudi à Abidjan, aux fournisseurs de l’État et au public.Selon une note transmise à APA, citant  le Directeur Général Adjoint,  Arthur Ahoussi , qui a fait cette présentation en collaboration avec la  Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, cette plateforme   vise à  « mettre en place un outil numérique moderne et dynamique pour  une meilleure gestion de la relation client » .

« La  simplification des procédures d’accès à l’information, la digitalisation  des informations, la contribution à l’amélioration de l’environnement  des affaires, l’amélioration du taux de satisfaction des usagers clients  de l’administration », constituent des avantages de Baobab, à en croire  M. Ahoussi .

Le client avec ce nouvel outil a  «  un accès en  temps réel et en tout lieu aux informations du Trésor Public , un suivi  en temps réel du traitement des dossiers ou paiements dans les services  du Trésor Public , une possibilité d’exprimer, en ligne, ses  préoccupations, plaintes et réclamations , un dialogue en ligne en temps  réel avec les services du Trésor Public ».

Quant au Trésor  public, poursuit de Directeur général adjoint, « Baobab » permet entre  autres «  d’accroître la capacité d’écoute des usagers/clients par une  meilleure connaissance de leurs besoins et attentes, de suivre en temps  réel le niveau de satisfaction des usagers/clients pour l’amélioration  des indicateurs y afférents, de centraliser et suivre les traitements  apportés aux préoccupations, plaintes et réclamations des  usagers/clients ».

La  plateforme numérique de gestion de la  relation avec les usagers dénommée « Baobab», a été lancée le 26 octobre  dernier à Abidjan.

Ce système de gestion de la relation-client  est un espace interactif de traitement « en temps réel » des  préoccupations des usagers et clients de cette institution. Son  utilisation est soumise à une souscription gratuite préalable de  l’usager au service.

Manifestation à Ouagadougou contre la hausse du prix du carburant

Des milliers de Burkinabè, à l’appel du Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), ont mardi, jeudi dans les rues de Ouagadougou, pour dire «Non» à la hausse du prix des hydrocarbures, a constaté APA.«Nous disons NON à cette augmentation des prix des hydrocarbures qui, immanquablement, aura des conséquences terriblement dommageables sur nos populations et surtout sur les couches les plus vulnérables», a expliqué Chrysogone Zougmoré, premier vice-président de la CCVC.

M. Zougmoré, qui s’exprimait lors du meeting tenu au terme de la marche, a rappelé aux autorités du pays que «le peuple burkinabè est déjà en guerre contre la faim, le chômage, l’impunité, la corruption » et que «c’est sur ces différents fronts que le peuple attend du gouvernement un effort de guerre».

Il a évoqué, en termes de mesures que devait prendre le gouvernement, «la réduction des salaires des ministres, l’annulation de leurs privilèges (eau, électricité, véhicules de luxe, etc.), l’arrestation et le jugement de tous les pilleurs de deniers publics et autres voleurs de la République».

Pour la CCVC, «le gouvernement préfère assommer les Burkinabè par une multitude de taxes et impôts, alors que de grosses entreprises privées, notamment les compagnies d’exploitation minières pillent les richesses du pays et bénéficient en plus de largesses fiscales scandaleuses, injustifiables et injustifiées».

Cette journée nationale de protestation soutenue par une grève dite « d’avertissement de 24 heures », a connu la participation de plusieurs responsables d’Organisations de la société civile (OSC), de syndicats et de partis politiques.

Les manifestants durant leur itinéraire d’environ trois kilomètres, ont brandi des pancartes et des banderoles exhibant des messages et  slogans hostiles au pouvoir en place au Burkina Faso.

A l’instar de la capitale Ouagadougou, d’autres villes du pays ont connu, ce jeudi, des manifestations similaires.

Au Burkina Faso, le prix du litre d’essence et de gasoil au a connu une hausse de 75 francs CFA depuis le 9 novembre 2018.

Artisanat : ouverture prochaine à Abidjan de la plus grande casse moderne d’Afrique

La plus grande casse moderne de l’Afrique sera bientôt bâtie à Abidjan, sur un site de 80 hectares, a révélé, jeudi, le ministre ivoirien de l’artisanat, Sidiki Konaté.« Le ministère de la construction a reçu des instructions (du gouvernement)  pour nous trouver rapidement un site de 80 hectares dans la zone industrielle », a annoncé le ministre Sidiki Konaté, à l’ouverture de la 3è édition du Marché ivoirien  de l’artisanat (MIVA) précisant que ce site va accueillir quelque   55 000 artisans.

Poursuivant, M. Konaté a rappelé que « nous avions un site (N’Dotré-Abobo) qui n’existe plus (….). Il nous fallait un autre site pour construire la plus grande casse moderne de l’Afrique à Abidjan ».

Dans ce même élan, le ministère avec la chambre des métiers de Côte d’Ivoire prévoit la construction de 10 marchés exclusivement dédiés à l’artisanat.  « Cela va commencer par Grand Bassam », a-t-il précisé.

 A son tour, le président de la Chambre nationale de Métiers de Côte d’Ivoire, Kassoum  Bamba a salué cet engagement des autorités étatiques  « en dotant le secteur avec des textes de loi ».

 «L’artisanat demeure une solution aux problèmes d’emplois et au chômage », se convainc M. Bamba.

 Selon le ministère, en Côte d’Ivoire, le monde de l’artisanat touche 40% de la population active, soit environ 5 millions de personnes réparties sur 8 branches d’activités, 40 corps de métiers », a révélé le ministre ivoirien de l’artisanat, Sidiki Konaté qui présentait la 3ème édition du marché ivoirien de l’artisanat (MIVA).

Ce marché qui se poursuit jusqu’au 9 décembre prochain a pour thème  « artisanat, un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire».

L’exportation du pétrole brut tchadien a rapporté 24 milliards f cfa au Cameroun

La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a annoncé, jeudi par voie de communiqué, que 24,36 milliards de francs CFA représentant le droit de transit du pétrole tchadien à partir du pipeline Tchad-Cameroun ont été reversés dans les caisses de l’Etat pour les dix premiers mois de l’année.Pour ce qui est des enlèvements du pétrole brut, l’on a enregistré un volume cumulé de 33,90 millions de barils de pétrole brut, contre 30,052 millions de barils au cours de la même période en 2017.

Des quantités en hausse qui ont entrainé un droit de transit de 24,36 milliards francs CFA contre 22,94 milliards francs CFA pour la même période, l’an dernier.

A en croire l’administrateur directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki, par ailleurs président du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP) ces activités qui ont porté sur la surveillance des enlèvements de pétrole brut au terminal Komé-Kribi (KK1) couvrent la période entre le 1er janvier et le 31 octobre 2018.

« Les revenus au titre de droit de transit connaissent ainsi une hausse significative, en raison essentiellement de l’augmentation des quantités de pétrole brut transportées sur la période considérée », précise le communiqué.

En application des dispositions de l’avenant numéro deux de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO), opérateur du pipeline Tchad-Cameroun, le taux du droit de transit a été actualisé le 30 septembre 2018, passant de 1,30 dollar US à 1,32 dollar US par baril, a indiqué le président du CPSP.

50 millions de dollars pour un projet hydraulique dans l’est mauritanien

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a lancé, jeudi dans la ville de Timbedra (extrême est), un projet hydraulique destiné à couvrir les besoins en eau potable d’une vaste zone dans cette région reculée du pays.Ce projet a été rendu possible grâce à un financement de 50 millions de dollars US débloqués conjointement par l’Etat mauritanien et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES).

Ses composantes comprennent les installations de transport de l’eau à l’aide de 250 km de tuyaux de fer entre 200 et 400 mm de diamètre et deux stations de pompage de 5000 m3/jour et 1000 m3/jour de capacité, en plus de châteaux d’eau pour la distribution et le stockage de l’eau.

Le projet comprend aussi des installations de distribution dont quelque 150 km de conduites allant de 63 à 400 mm de diamètre et la réalisation de 5.000 branchements domestiques.

Selon le ministre mauritanien de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Isselmou Ould Sidi’El Moctar Ould Lehbib, la réalisation du projet s’étendra sur 30 mois et permettra de couvrir les besoins des populations ciblées jusqu’à l’horizon 2030.

Ould Abdel Aziz a inauguré et lancé d’autres projets dans des domaines différents mercredi et jeudi dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance mauritanienne qui coïncide avec le 28 novembre de chaque année.

La BCEAO veut accompagner les Etats dans leurs stratégies de digitalisation

La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) va accompagner sur la période 2019-2021les Etats de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) dans la mise en œuvre de leurs stratégies de digitalisation nationale, a affirmé Mme Akuwa Azoma Dogbé, Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO.Elle animait un panel sur la digitalisation des Etats de l’UEMOA, entrant dans le cadre de la semaine de l’inclusion financière, initiée depuis lundi par la BCEAO.

Selon Mme Dogbé, l’institut d’émission procédera à l’élaboration d’un guide méthodologique sur la conception et la mise en œuvre des politiques de digitalisation. « La vision de la BCEAO est de doter l’UEMOA de systèmes de paiement sûrs, efficients et accessibles sur la base de critères transparents et mettre à la disposition des agents économiques des moyens de paiement modernes et de faibles coûts », a-t-elle indiqué.

En attendant un état des lieux qui est en cours, la Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO a mis en exergue quelques initiatives des Etats en matière de digitalisation des paiements publics. C’est ainsi qu’au Bénin, il y a eu la bancarisation des salaires et pensions en 2017, le paiement des allocations universitaires sans compter l’accès du trésor public au système de paiement. Quant au Burkina Faso, il y a la télé-déclaration des impôts et le lancement en septembre 2018 d’un programme de paiement des frais d’inscription universitaire via la téléphonie mobile.

Une initiative similaire est notée en Côte d’Ivoire avec la digitalisation du paiement des inscriptions dans les écoles secondaires ainsi que celle des prélèvements fiscaux pour les entreprises (déclaration, paiement). La Guinée-Bissau n’est pas en reste avec l’adoption de la loi sur les transactions électroniques, la digitalisation des pensions, des bourses et des allocations sociales.

Au Mali, Mme Dogbé signale la participation directe aux systèmes de paiement et la mise en œuvre du compte unique du Trésor. Il en est de même du Niger avec ce compte dont le processus est en cours.

Concernant le Sénégal, la Directrice des systèmes et moyens de paiement de la BCEAO a signalé l’adoption jeudi de la loi sur les transactions électroniques et la digitalisation des pensions, bourses et allocations sociales.

Le processus de digitalisation des paiements publics est également en cours au Togo avec la création de l’Office Togolais des recettes (centralisation des circuits de paiement des services de douane et des impôts).

Cameroun : le budget 2019 adopté par l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale, réunie jeudi en séance plénière, a adopté la loi de finances 2019 relative au nouveau budget du Cameroun qui s’élève, en recettes et en dépenses, à la somme de 4850,5 milliards de francs CFA, a constaté APA.L’enveloppe connaît une augmentation de 161 milliards de francs CFA en valeur relative et un accroissement de 4,3% en valeur absolue par rapport à l’exercice 2018.

Avec cette loi de finances, de nouvelles taxes seront appliquées l’année prochaine sur les boissons gazeuses importées, les cosmétiques, les articles de friperie, les pneumatiques, les véhicules d’occasion, les logiciels et applications téléchargés par des téléphones ou tablettes.

La nouvelle loi met également l’accent sur certains secteurs prioritaires à l’instar de la décentralisation, les services sociaux de base, la construction des infrastructures et l’organisation de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, prévue du 15 juin au 13 juillet au Cameroun.

Pour nombre d’analystes, ce budget démontre que « l’économie camerounaise est sous ajustement du FMI (Fonds monétaire international) qui a prescrit à ce pays l’amélioration de la gouvernance interne ». Les deux parties ont signé, en juin 2017, la Facilité élargie du crédit (FEC) qui devrait permettre au Cameroun de bénéficier d’un prêt de près de 400 milliards de francs CFA entre 2017 et 2019.

« Nous avons l’obligation d’observer une bonne corrélation entre les potentialités de l’Etat en matière de recettes d’une part et les engagements du gouvernement traduits dans les programmes budgétaires portés par les administrations d’autre part avec pour leitmotiv une plus grande efficience de la dépense publique », a soutenu le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé.

Par ailleurs dans ce nouveau budget du Cameroun, le secteur de l’éducation s’octroie la part du lion, avec une enveloppe de 675 milliards de francs CFA

11, 7 milliards FCFA de la Bad pour un projet routier au Cameroun

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé un prêt de 11,7 milliards de FCFA au Cameroun pour la construction de la route « Ring Road», appelée à relier les régions du nord-ouest et du sud-ouest au Nigeria, a appris APA jeudi auprès du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.Selon la Bad, ce financement permettra de valoriser le potentiel économique de cette région, dans le domaine notamment de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme et du commerce.

« Le projet inclura aussi le support institutionnel pour le secteur des transports et les activités connexes comme le développement de routes rurales, la réadaptation d’infrastructures socio-économiques pour améliorer les conditions de vie des jeunes et des femmes », a précisé la Bad.

Plusieurs partenaires appuient le Cameroun dans la réalisation de cette infrastructure, à savoir l’Agence française de développement (AFD), la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), la Banque mondiale (BM) et l’Union européenne (UE).

A terme, elle permettra de doper les échanges commerciaux et économiques avec le Nigeria.

Cameroun : le patron de la Société sucrière poussé vers la retraite

Le Président-directeur général (PDG) de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), Louis Yinda, quittera ses fonctions en décembre prochain après 18 ans à ce poste, a appris APA à l’issue d’une session du conseil d’administration de l’entreprise tenue mercredi à Yaoundé.Aujourd’hui âgé de 70 ans, il cèdera la place au Français Alexandre Vilgrain en posture cette fois de directeur général, qui sera secondé par son compatriote Gilles Drouin et le local Samuel Libock.

De sources informées, cette décision est l’application stricte d’une résolution prise depuis le 14 novembre dernier par le groupe français Somdiaa, qui détient 72% du capital de la Sosucam.

Créée en 1964, la Sosucam, qui cultive 18.700 hectares de plantations de canne à sucre dans les localités voisines de Mbandjock et Nkoteng (Centre), produit 130.000 tonnes annuels de sucre et quelque 8000 emplois directs et indirects.

Près de 55 milliards FCFA d’une entreprise allemande pour 5000 points d’eau potable en Côte d’Ivoire

Une entreprise allemande a fait don, mardi, de 80 millions d’euros (près 55 milliards FCFA) pour la réalisation de 5000 points d’eau potable en Côte d’Ivoire.Ce don a fait l’objet d’une signature de convention entre le Directeur de l’entreprise allemande Eco Innovation Group, Asaad Farag et l’Administrateur général de holding ivoirienne Verte Vallée, Alexis Kouamé Assouman en présence du ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné.

«Avoir un partenariat de plus en plus renforcé avec l’Allemagne est une très bonne chose. C’est une opération  qui procède de ce que les pays du G20 ont mis en place depuis quelques années, le compact avec l’Afrique », a expliqué le ministre Adama Koné, présentant la Côte d’Ivoire dans «toute sa beauté» avec ses niches d’investissements.

Dans ce cadre, l’Allemagne a signé un compact bilatéral avec un certain nombre de pays dont la Côte d’Ivoire.

 « Aujourd’hui si vous regardez le classement de la Côte d’Ivoire dans le Doing Business, c’est dire que  nous avons un environnement des affaires très attractif. Lorsqu’un état s’engage dans le processus Doing Business, il essaie de mettre en place des réformes pour attirer le secteur privé », a-t-il poursuivi.

La Côte d’Ivoire, qui figure parmi les 10 pays les plus réformateurs dans le Doing Business 2019 de la Banque mondiale, est classée 122è mondial sur 190 économies de la planète, avec une progression de 17 rangs, selon le rapport 2019.

« Aujourd’hui avec notre positionnement, le cadre est vraiment adapté pour les entreprises qui veulent faire les affaires avec la Côte d’Ivoire », a conclu le ministre Adama Koné.

Le Secrétaire d’Etat ivoirien chargé des Petites et moyennes entreprises (PME) Félix Anoblé ainsi que l’Ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, Michael Grau ont également assisté à cette signature de convention.

Le projet commencera par une phase pilote au cours de laquelle 1000 pompes hydrauliques à motricité solaire seront réalisées à travers le pays.

Une délégation allemande de l’industrie et du commerce séjourne en Côte d’Ivoire dans le cadre des Journées économiques de l’Allemagne à Abidjan, organisées en collaboration avec la GIZ, la KFW (banque allemande de développement) et le ministère ivoirien de l’Économie et des finances.

Marylis BTP et Hanan Guoji signent une convention pour la construction de 10 000 logements

L’entreprise ivoirienne Marylis, une filiale du groupe SNEDAI spécialisée dans le BTP (bâtiment et travaux publics) et l’entreprise chinoise Hanan Guoji ont signé, mercredi à Abidjan, une convention pour la construction de 10 000 logements en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.Cette convention qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet de construction et de commercialisation de 30 000 logements sur sept ans, a été paraphée par le Directeur général de Marylis BTP, Adama Soumahoro et son homologue de Hanan Guoji, Xu Mingzheneng.  

« Nous avons un projet de construction de 30 000 logements citoyens (sociaux), économiques et moyens standing  sur sept ans », a expliqué le Directeur général de Marylis BTP, Adama Soumahoro, précisant que «cette convention que nous venons de signer concerne une première tranche de 10 000 logements».

Hanan Guoji qui va « accompagner techniquement et stratégiquement »  Marylis BTP, est partenaire «dynamique»  ayant a déjà fait ses preuves  en Sierra Leone et en Zambie, s’est félicité Adama Soumahoro.

Le démarrage des travaux de cette première tranche est prévu dans le premier trimestre 2019 à Songon (Banlieue ouest d’Abidjan) où 3 000 logements seront bâtis sur un «terrain de 30 hectares déjà acquis», a poursuivi M. Soumahoro, soulignant que les travaux de ces «3000 logements dureront 18 mois » pour un coût de 50 milliards FCFA.

En 2013, un vaste programme présidentiel de construction de logements sociaux et économiques a été lancé dans le pays. Il visait à construire 60.000 logements en cinq ans. Dans cette optique, l’Etat ivoirien a fait le choix stratégique d’avoir recours à des opérateurs privés pour stimuler l’investissement privé.

 On estime aujourd’hui en Côte d’Ivoire à environ 400.000 unités, le déficit annuel en logements. Pour résorber ce déficit, le gouvernement a réajusté son programme de logement en 2015 avec un nouvel objectif de 150.000 logements en cinq ans.

Le volume d’échanges entre la Côte d’Ivoire et l’Allemagne estimé à 656 milliards FCFA

Le volume d’échanges entre la Côte d’Ivoire et l’Allemagne est actuellement estimé à 1 milliard d’euros, soit 656 milliards de Fcfa, a indiqué mercredi à Abidjan, l’Ambassadeur de l’Allemagne, Michael Grau, lors d’une conférence de presse à sa résidence.Le volume d’échanges entre les deux pays  « est de 1 milliard d’euros (656 milliards Fcfa) », a dit Michael Grau à la presse, à l’occasion des Journées économiques de l’Allemagne à Abidjan, qui se déroulent du 20 au 30 novembre 2018.

« La Côte d’Ivoire achète pour 200 millions d’euros (131,19 milliards Fcfa) et nous achetons pour 800 millions d’euros (524,76 milliards Fcfa) », a précisé le diplomate allemand, qui s’est félicité pour cet «excédent positif » réalisé par l’Etat ivoirien. 

Les relations commerciales entre la Côte d’Ivoire et l’Allemagne se sont davantage renforcées depuis l’arrivée de la Chancelière allemande, Angela Merkel, à la présidence du G20, en 2017. A travers le G20-Compact avec l’Afrique, Berlin s’est engagé à soutenir les pays en développement.

Avec près de 25 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire est le 5è marché pour l’Allemagne en Afrique subsaharienne. L’Allemagne envisage, début 2019, d’accroître son partenariat économique avec le pays à travers des entités de financement et l’implantation d’entreprises.

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est un marché important pour l’Allemagne, où 60% du cacao acheté dans le pays provient du sol ivoirien. L’Allemagne est d’ailleurs le deuxième pays consommateur de chocolat au monde après les États-Unis.

Une délégation allemande de l’industrie et du commerce séjourne en Côte d’Ivoire dans le cadre des Journées économiques de l’Allemagne à Abidjan, organisées en collaboration avec la GIZ, la KFW (banque allemande de développement) et le ministère ivoirien de l’Économie et des finances.

La BAD a investi plus de 2 milliards de dollars au Mozambique

La Banque africaine de développement (BAD) a déclaré avoir financé plus de 100 projets d’une valeur de plus de 2 milliards de dollars américains au Mozambique au cours des 40 dernières années et prévoit d’investir davantage dans le pays, principalement dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et des infrastructures.Dans un résumé de ses activités au Mozambique, la BAD déclare avoir financé, entre autres projets, la construction de plus de 800 kilomètres de routes au Mozambique au cours des 10 dernières années, fourni de l’eau potable à près de deux millions de personnes et aidé plus de 8 000 familles paysannes à améliorer leurs revenus.

Elle a également contribué à la création d’environ 1 500 emplois grâce au projet ferroviaire de Nacala (nord).

Selon cette institution financière, jusqu’en décembre 2017, son portefeuille total au Mozambique se composait de 20 opérations de prêts d’une valeur de 623 millions de dollars américains.

62 % des Camerounais ont accès à l’électricité (Banque mondiale)

Soixante-deux pour cent de la population camerounaise ont accès à l’électricité, selon une étude la Banque mondiale (BM) contenue dans le rapport d’activité 2017 de la société Energy of Cameroon (Eneo), concessionnaire de l’électricité du pays.« L’offre en énergie électrique a connu une légère évolution au cours de ces trois dernières années avec 58,1 % en 2015, 60,1 % en 2016 et 62 % en 2017 », renseigne le rapport dont APA a reçu copie mercredi.

Le nombre d’abonnés se situe à 1 184 372 clients à la fin de l’année 2017 avec à la clé, 99 431 nouvelles familles et entreprises branchées au réseau électrique au cours de la période considérée.

Avec une capacité de 1360 Mégawatts (MW) dont 998 pour Eneo et 362 pour les autres producteurs, des spécialistes estiment que l’objectif des pouvoirs publics de permettre à tous les Camerounais d’avoir accès à l’électricité à l’horizon 2035, constitue un grand défi à relever.

Dans ce rapport annuel intitulé « pas à pas », Joël Nana Kontchou, le Directeur général d’Eneo a souligné que « la qualité du service électrique s’est améliorée avec un niveau considérable d’investissements, une baisse globale des énergies non distribuées et une meilleure disponibilité des ouvrages de production ».

Toutefois, a-t-il regretté, « des perturbations dans le Septentrion n’ont pas permis d’atteindre le niveau de service visé ». Au total, plus de 35 milliards F CFA ont été investis pour améliorer l’offre en énergie électrique partout au Cameroun.

Avec une croissance de la demande de 4,8 % par an, Eneo a l’ambition de fournir à ses clients une énergie à prix abordable et une qualité de service fiable, tout en étant un modèle de gouvernance en Afrique.

Filiale du groupe d’investissement britannique Actis, Eneo a réalisé un chiffre d’affaires de 291,6 milliards F CFA pour un excédent brut d’exploitation de 43 483,6 milliards F CFA.

La BCEAO note une amélioration de l’accès des populations aux services financiers

Dans le cadre de la semaine de l’inclusion financière, initiée depuis lundi dernier par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la directrice de l’inclusion financière de cet institut d’émission s’est félicitée, mercredi à Dakar, de l’amélioration de l’accès des populations de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) aux services financiers. »L’analyse de la situation de l’inclusion financière, à partir des indicateurs d’accès, d’utilisation et d’accessibilité-prix, laisse apparaître, globalement, une amélioration de l’accès des populations aux services financiers, un accroissement de l’utilisation de ces services et une évolution contrastée des conditions de banque », a laissé entendre Mme Gisèle Kény Ndiaye, directrice de l’inclusion financière à la BCEAO.

Selon elle, le taux global de pénétration démographique (qui mesure le nombre de points de services pour 10.000 habitants) est ressorti à 35 points pour 10.000 adultes en 2017, contre 0,9 point en 2007.

Quant au taux global de pénétration géographique (qui exprime le nombre total de points de services financiers sur une superficie totale de 1000 km2), Mme Ndiaye a dit qu’il s’est établi à 70 points en 2017 contre 1,2 point en 2007.

Evoquant l’utilisation des services financiers dans l’espace UEMOA, la directrice de l’inclusion financière a soutenu que le taux de bancarisation strict (pourcentage de la population adulte détenant un compte dans les banques) est passé de 7,6% en 2007 à 17,2% dix ans plu tard.

Durant cette même période, le taux de bancarisation élargi (pourcentage des populations détenant un compte bancaire dans les banques et les institutions de microfinance) est passé de 16,7% à 36,2%. Ce pourcentage est beaucoup plus élevé dans le cadre du taux global d’utilisation des services financiers ou taux d’inclusion financière (cumul du taux de bancarisation élargi et du pourcentage de la population adulte titulaire d’un compte dans les établissements de monnaie électronique). Il est ressorti à 55,2% en 2017 contre 14,3% en 2007.

Concernant en revanche l’accessibilité-prix des services financiers dans l’UEMOA, elle a révélé des données contrastées des conditions de banque. « Le taux d’intérêt réel pratiqué par les banques sur les dépôts de la clientèle et le taux d’intérêt réel des crédits octroyés par ces mêmes établissements bancaires sont passés respectivement de 2,3% et 5,3% à 4,4% et 6,1% entre 2007 et 2017 », souligne Mme Ndiaye.

De l’analyse des trois indicateurs, elle en conclut que le secteur de la microfinance et les services financiers via la téléphonie mobile contribuent fortement au relèvement du taux d’inclusion financière dans l’UEMOA au cours de la dernière décennie.

« Cette situation permet d’entrevoir les efforts restant à fournir pour améliorer l’accès et l’utilisation effectifs des produits et services par les populations où une frange importante demeure encore exclue des services financiers de base tels que l’épargne, le crédit et l’assurance », a affirmé Gisèle Kény Ndiaye, directrice de l’inclusion financière à la BCEAO.

Congo : relance du trafic sur le chemin de fer Congo-Océan

Après deux ans d’interruption, le trafic sur le chemin de fer Congo-Océan (CFCO) a repris, mercredi, avec l’arrivée à Brazzaville d’un train de marchandises en provenance de la ville de Pointe-Noire.Le train a été accueilli par le ministre des Transports et de l’Aviation civile, Fidèle Dimou qui a salué la reprise du trafic sur le CFCO qui se déroule le jour de la proclamation de la République du Congo.

« Je suis très enthousiaste, les mots me manquent. Nous avons peiné, peiné et nous nous sommes battus pour arriver là aujourd’hui », a déclaré David Kindou, agent du CFCO.

« Le CFCO a toujours desservi Pointe-Noire et Brazzaville, mais le Congo est un pays de transit en Afrique centrale », a poursuivi David Kindou.

« La reprise de ce trafic vient me redonner espoir, je vais reprendre mon commerce de bananas plantain que j’ai interrompu depuis bientôt deux ans à cause de l’arrêt du trafic du CFCO. Je ne pouvais plus m’approvisionner », s’est réjouie Jacqueline Dzabi, venue de l’arrondissement jusqu’à la gare centrale du CFCO située au centre ville de Brazzaville pour se rendre compte de l’effectivité de la reprise du trafic du CFCO.

Le trafic sur le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), poumon économique du pays, a été interrompu en avril 2016 suite aux sabotages des ponts et rails sur cette voie par la milice Ninja nsiloulou de l’ex rebelle Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle du 20 mars 2016 qui donnaient Denis Sassou N’Guesso pour vainqueur avec un peu plus de 60% des suffrages.

Ethiopian Airlines sacrée meilleure compagnie en Afrique en 2018

Ethiopian Airlines, dans un communiqué parvenu mercredi à APA, annonce, avoir reçu, pour la 7e année consécutive, le prix de la meilleure compagnie aérienne en Afrique pour l’année 2018.Ce prix qui reconnait les « performances financières exceptionnelles » de la compagnie aérienne a été décerné le 27 novembre 2018 à l’occasion de la 50ème Assemblée générale annuelle de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA +abréviation anglaise+) qui s’est tenue à Rabat au Maroc, informe le document.

« Ce prix souligne les efforts continus et le travail acharné des employés d’Ethiopian qui sont très engagés pour le succès extraordinaire de notre compagnie aérienne. La récompense témoigne également de la solidité de notre plan de croissance rapide, rentable et durable, Vision 2025, et du modèle commercial associé », a déclaré le Directeur général du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde Gebremariam, cité par le communiqué.

Remerciant l’AFRAA et les compagnies sœurs d’Afrique pour le choix porté sur son entreprise, Tewolde Gebremariam a appelé ses collègues, partenaires de l’industrie, les gouvernements et toutes les parties prenantes du secteur à définir des stratégies pour travailler ensemble afin de tirer parti des opportunités découlant du boom des affaires et des investissements sur le continent et de faire passer le rôle de la connectivité aérienne à un niveau supérieur.

« Surtout, nous devons tous mettre en synergie nos forces pour réaliser la vision de créer un marché unique et unifié du transport aérien en Afrique », a-t-il conclu.

Sénégal : l’inclusion financière n’est pas pour les riches (responsable)

L’inclusion financière n’est pas pour les riches car ces derniers n’ont pas « besoin d’être inclus », a déclaré, mercredi à Dakar, le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Ahmadou Al Aminou Lo.« Ceux qui ont besoin d’être inclus c’est ceux qui ont une épargne aussi modeste que ce soit mais qui ont besoin de faire progresser un commerce, de commencer un commerce ou de faire un projet de vie », a expliqué M. Lo qui s’exprimait à l’occasion de l’ouverture d’un atelier d’échanges avec les émetteurs de monnaie électronique et les sociétés de paiement en ligne.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Semaine de l’inclusion financière dans l’Union monétaire ouest-africaine que la Banque centrale va désormais organiser annuellement. L’inclusion financière suppose l’accès à un point de service (banque, mutuelle d’épargne crédit ou un point de service de monnaie électronique) et la capacité de les utiliser à un coût abordable.

De l’avis du directeur national de la BCEAO, les services financiers digitaux notamment le mobile money (la monnaie qui passe par les téléphones portables) constitue, aujourd’hui, le meilleur moyen d’inclure les personnes exclues du service financier.

Il appelle ainsi les personnes concernées à utiliser cet outil pour épargner de l’argent et permettre aux institutions financières de connaitre leur capacité d’épargne et pouvoir éventuellement leur prêter de l’argent.

« Avec la monnaie électronique, vous avez désormais la possibilité de faire connaitre votre chiffre d’affaire quotidien que ça soit 1000 f ou 2000 f et à partir de là si vous venez vous leur dites je veux que tu me prêtes 50 000 f, il sait déjà à partir de votre compte de monnaie électronique ce que vous gagnez », a encore ditAhmadou Al Aminou Lo.

Évoquant le problème d’échec de transfert ou de réception d’argent, le directeur national de la BCEAO a indiqué que le public a le droit de réclamer ses droits en s’adressant d’abord à l’établissement de monnaie électronique et au cas où il ne réagirait pas, la victime doit immédiatement écrire à la Banque centrale ou à l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan pour réclamer son dû.

Une fois la Banque centrale informée, elle s’adressera à l’établissement de monnaie électronique et donnera un délai pour répondre à la requête du client après examen de la réponse fournie par le point de service, a précisé M. Lo.

S’agissant de la protection des données personnelles des clients, Ahmadou Al Aminou Lo a invité les citoyens à avoir confiance au système réglementaire mis en place par l’Etat et qui punit toute institution ou personne qui outrepasse les lois régissant le secteur.

Cameroun : la crise anglophone fait perdre 270 milliards FCFA et 6500 emplois (patronat)

Le Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM) a indiqué, mercredi, dans un rapport que la crise sociopolitique qui secoue les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest depuis deux ans a déjà fait perdre 270 milliards de francs CFA à l’économie camerounaise et 6500 emplois.Intitulé « Insécurité dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest : conséquences économiques et impacts sur l’activité des entreprises », ce rapport dont APA a obtenu une copie montre les aspects négatifs de cette crise sociopolitique sur l’économie nationale.

Une situation difficile qui fait en sorte que le mastodonte agro-industriel, la Cameroon development corporation (CDC) situé dans le Sud-ouest qui constitue le plus gros employeur du pays après la fonction publique avec 22 000 salariés, ne fonctionne qu’à peine à 20% de ses potentialités indiquait récemment son directeur général Franklin Njie dans une note aux personnels et aux administrateurs.

Conséquence, la production de l’huile de palme, du caoutchouc, de la banane et des autres produits qui sont la spécialité de cette entreprise publique connaît une forte décote cette année.

Une situation selon le patronat à l’origine de la baisse drastique des exportations de la banane par exemple, qui ont connu une forte baisse au cours des deux derniers mois avec seulement 29 747 tonnes commercialisées contre 43 141 tonnes l’année dernière sur la même période.

Dans le même ordre d’idée, l’entreprise PAMOL spécialisée dans la production de l’huile de palme située à Ekondo-Titi dans le Nord-ouest a fait pratiquement faillite, poussant des centaines d’employés à la porte.

Plusieurs entreprises ont dû fermer ou réduire au strict minimum leurs activités dans cette partie du pays, où la barre de 300 milliards de francs CFA de pertes pour l’économie nationale pourrait être très vite franchie.

Abuja réfléchit sur l’adoption rapide d’une loi sur le pétrole

Le vice-président, Yemi Osinbajo a déclaré que la présidence de la république travaille en étroite collaboration avec l’Assemblée nationale pour l’adoption rapide du projet de loi sur la gouvernance de l’industrie pétrolière (PIGB).Il s’exprimait mardi dans son discours d’ouverture de la 18e conférence internationale biennale sur la sécurité sanitaire et l’environnement (HSE), organisée par le ministère des Ressources pétrolières (DPR) à Lagos.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec l’Assemblée nationale pour assurer son adoption en temps opportun », a-t-il dit.

Il a affirmé que les réformes proposées dans le PIGB « reflètent notre volonté collective de pérenniser la transparence et la durabilité des opérations pétrolières et gazières au Nigeria pour permettre au pays de d’atteindre enfin le plein potentiel de ses ressources en hydrocarbures ».

« En tant qu’acteurs de l’industrie pétrolière et gazière, je suis convaincu que vos délibérations déboucheront sur des politiques et des idées importantes qui guideront le gouvernement dans la formulation de politiques visant au développement durable de nos ressources pétrolières et gazières », a déclaré le vice-président, Yemi Osinbajo.

Plus de 25 milliards FCFA de la France à la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire et la France ont signé, mardi à Abidjan, deux conventions dont un appui budgétaire de 25 milliards de FCFA au titre de l’année 2018, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La première convention, signée entre le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson concerne l’avenant au 2ème C2D avec « pour objectif de réaménager les enveloppes budgétaires des projets de certains secteurs afin de mettre à disposition les fonds nécessaires au financement de l’appui global 2018 ».

Quant à la deuxième signature a eu pour acteurs les ministres ivoiriens Adama Koné (économie et finances), Moussa Sanogo (Secrétaire d’Etat  chargé du budget et du portefeuille de l’Etat), pour la partie ivoirienne d’une part et d’autre part pour la France, l’Ambassadeur   Gilles Huberson,  le Directeur général de l’Agence française de développement (AFD) Rémy Rioux.

 C’est une « convention de financement de l’appui budgétaire global du C2D, au titre de l’année 2018, d’un montant de 38 millions d’euros, soit 25 milliards de FCFA en plus des appuis d’autres bailleurs de fonds. Elle permettra de combler le gap budgétaire de la Côte d’Ivoire ».

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly,  s’est « dit satisfait de l’appui(…),  de l’accompagnement de qualité apporté au pays dans la mise en œuvre de son programme de développement  qui vise à améliorer les conditions de vie des populations ».

« Nous sommes impressionnés par le chemin parcouru, les résultats obtenus », a souligné à son tour, le Directeur général de l’AFD, M. Rioux, ajoutant que la  Côte d’Ivoire est le premier pays d’intervention dans le cadre du C2D. Selon lui, « ce sont 400 millions d’euros  par an en moyenne depuis 7 ans» qui sont dégagés.

Le Contrat de désendettement et de développement constitue une initiative originale pour l’allègement de la dette contractée au titre de l’aide publique au développement (APD). Ce volet est additionnel à l’initiative multilatérale d’allègement de la dette des pays pauvres (initiative PPTE – Pays pauvres très endettés).

Rabat : Appel à l’inclusion de l’approche genre et l’intégration de la jeunesse dans le secteur d’aviation en Afrique

L’Assemblée générale annuelle de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), qui a clos les travaux de sa 50ème session à Rabat, a appelé à l’inclusion de l’approche genre et l’intégration de la jeunesse dans le secteur d’aviation en Afrique.Cette session, qui a réuni 463 délégués représentant 61 pays sur le thème « Renforcer l’aviation africaine dans un contexte libéralisée », a mis l’accent sur l’importance de partager les meilleures pratiques et élaborer des programmes et initiatives, financés par des institutions financières africaines, en vue de surmonter les obstacles entravant l’intégration de ces deux composantes sociales, à savoir les femmes et les jeunes.

L’AFRAA a exhorté les gouvernements, ainsi que les décideurs africains dans l’industrie de l’aéronautique, à impliquer les jeunes professionnels, femmes et hommes, dans le développement du secteur à travers des formations accessibles garantissant la sécurité et la qualité des services d’aviation en Afrique.

Pour ce qui est du marché unique du transport aérien africain (MUTAA), un projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, l’AFRAA a appelé l’ensemble des acteurs concernés, notamment la commission africaine de l’aviation civile et les communautés économiques régionales, à œuvrer de concert pour résoudre toutes les difficultés et harmoniser les règlements économiques des pays membres pour faire aboutir ce projet d’envergure, en vertu de la Décision de Yamoussoukro. Elle a aussi appelé à mobiliser les ressources nécessaires pour une concrétisation rapide du MUTAA.

S’agissant du volet frais et taxation, l’Association des compagnies aériennes africaines a plaidé pour une réduction des taxes imposables aux passagers, appelant aussi les gouvernements africains et les autorités aéroportuaires à encourager la concurrence en relation avec la livraison des services du transport aérien.

Initié par Royal Air Maroc (RAM) en partenariat avec l’AFRAA, ce rassemblement international a permis à différents acteurs du transport aérien d’aborder les questions relatives au développement du secteur en Afrique, ainsi que les opportunités de croissance pour les compagnies aériennes africaines.

Côte d’Ivoire: un projet de formation des acteurs du secteur du tourisme lancé

Le directeur de Cabinet du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, Germain Aphing Kouassi, a procédé mardi à Abidjan au lancement du Projet d’appui au renforcement de la compétitivité des opérateurs du secteur hôtelier et du tourisme, lors d’une cérémonie.Ce projet, initié par la Fédération nationale de l’industrie hôtelière de Côte d’Ivoire (FNIH-CI), connaîtra une phase pilote avant d’être étendu à l’ensemble des établissements, a dit le président de la FNIH-CI, Lolo Diby, lors du lancement à la Chambre de commerce et d’industrie, à Abidjan. 

Il vise dans sa phase pilote, le renforcement de la capacité de 100 salariés provenant de 20 établissements d’hébergement et de restauration. Et ce, en vue de l’amélioration de la  compétitivité du secteur du tourisme par le renforcement des capacités des acteurs.

La formation est notamment financée par le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP). Selon Mme Espoir Assemian, représentant la structure, la formation concerne les techniciens du secteur, les comptables, les commerciaux et les personnels d’accueil.

Elle devrait permettre d’outiller les dirigeants à une meilleure gestion de leur établissement tenant compte de l’environnement économique, et les techniciens métiers à l’amélioration des services à la clientèle, et à une maîtrise des éléments clés de la gestion comptable et de commerce.  

La phase pilote de ce projet coûtera 25,92 millions de Fcfa. La formation, à en croire les organisateurs, permettra outre la qualification des différents acteurs du secteur du tourisme et des loisirs, de contribuer à améliorer la qualité des prestations dans les hôtels et restaurants.

Pour M. Aphing Kouassi, « il faut assainir ce secteur », en proie aux activités informelles, et « cela suppose que les acteurs doivent acquérir la connaissance et le savoir, (car)  on ne vient pas dans le tourisme parce qu’on a échoué ailleurs ».

« On doit prendre notre avenir en main », a-t-il exhorté les acteurs du secteur du tourisme, rappelant qu’en 2017, il a été mis en place la stratégie sublime Côte d’Ivoire pour l’horizon 2020-2025. Par conséquent, les opérateurs devraient se professionnaliser pour créer la richesse.       

La formation, étalée quasiment sur trois semaines, devrait prendre fin le 20 décembre 2018. Quant au suivi post-formation il se déroulera au cours du premier trimestre 2019, a fait savoir Maurice Koué, directeur général de CCDE, structure spécialisée dans la formation, associée au projet.

« Pour y bénéficier, il suffit d’être membre de la faîtière. Quand on est membre on envoie son personnel se former gratuitement », a souligné M. Lolo Diby,  qui encourage les dirigeants des réceptifs hôteliers à se hisser aux standards internationaux pour booster la chaîne touristique ivoirienne. 

Ghana : Le taux directeur se stabilise à 17%

Le taux directeur du Ghana est resté stable à 17% pour la troisième fois en trois mois, selon les derniers chiffres publiés par la Banque du Ghana (Bog).Malgré les efforts déployés pour réduire encore le taux directeur, qui sert de référence pour les emprunts des banques, la Bog a dû maintenir sa politique pour la troisième fois en raison de facteurs externes dominants.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Accra, mardi, le gouverneur de la Banque centrale et président du Comité de planification monétaire, M. Ernest Addison a déclaré : « Bien que l’inflation devrait rester dans la fourchette cible à moyen terme, l’évaluation la plus récente montre qu’il existe des pressions sous-jacentes, notamment des risques liés à l’escalade continue des tensions mondiales, à la hausse constante de l’inflation mondiale, à de nouvelles hausses des taux d’intérêt américains et à un dollar US plus fort ».

Le taux d’inflation au Ghana s’élève actuellement à 9,5% en octobre, selon le Service de statistiques du Ghana.

Cameroun : plus de 5 milliards de FCFA de bénéfice pour la BGFIBank

Le Produit net bancaire (PNB) de la filiale camerounaise du holding financier gabonais BGFIBank s’établit à 5,1 milliards de francs CFA pour l’exercice 2017, en progression de 13% grâce notamment à la hausse des encours moyens de crédit sur l’année », rapporte l’entreprise dans un communiqué reçu mardi à APA.Le PNB connaît une hausse de plus de 500 millions de francs CFA par rapport à l’exercice précédent où il était de 4,6 milliards de francs CFA, précise la BGFIBank.

Il s’agit là d’«une belle performance malgré un environnement économique contrasté », se réjouissent, dans le communiqué, les responsables de cette banque après le constat de la tendance haussière.

« Sur le plan de l’activité, le total bilan progresse de 12% en 2017, pour dépasser la barre symbolique des 300 milliards de francs CFA », note le communiqué qui explique que cette évolution est « le fruit d’une croissance soutenue du portefeuille de crédits, en hausse de 19% sur l’année ».

Au cours des deux dernières années, rappelle le communiqué, BGFIBank Cameroun s’est lancé dans le financement des projets de développement, dont ceux liés aux chantiers de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 prévue dans le pays.

Les dépôts, précise l’entreprise, ont connu une progression de 9% « dans un marché où l’innovation technologique renforce la compétitivité des acteurs » à travers la banque digitale et des services spécialisés.

Le tourisme d’affaires estimé à 60% des activités touristiques en Côte d’Ivoire

Le tourisme d’affaires représente 60% des activités touristiques en Côte d’Ivoire, a indiqué lundi soir, à Abidjan, le directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, Jean-Marie Somet, lors d’un panel à la première journée de la conférence annuelle Ease of Doing Business Initiative (EDBI 2018).« Notre tourisme est basé sur le tourisme d’affaires à 60% », a dit M. Somet, qui s’exprimait au cours d’un panel sur « Le rôle de la promotion de l’investissement et du programme de compétitivité dans le processus de réformes du climat des affaires ».    

L’écosystème du tourisme a changé aujourd’hui, selon M. Somet qui compte présenter la Côte d’Ivoire sous un autre regard avec ses 60 ethnies et son fort potentiel culturel emprunt du « capital sympathie » qui a touché le cœur des étrangers.  

« On vient (dans un pays) pour découvrir l’autre » et c’est cette approche mêlée aux valeurs culturelles, à l’eco-tourisme, à la découverte du cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial que Côte d’Ivoire Tourisme veut valoriser, a-t-il soutenu.  

Il s’agit de « faire découvrir son pays et donner l’occasion aux gens d’investir », a-t-il relevé, avant d’ajouter « aujourd’hui, nous avons favorisé Abidjan par le tourisme d’affaires, maintenant il faut aller à l’intérieur du pays ».

Favoriser « le tourisme à visage humain », telle est la vision de Côte d’Ivoire Tourisme. «Et, c’est ce que nous recherchons,  l’Akwaba, l’accueil en Côte d’Ivoire, qui est une source de richesse », a-t-il poursuivi.   

La Côte d’Ivoire qui ambitionne de faire du secteur touristique un levier de croissance économique, compte aujourd’hui 2.384 réceptifs hôteliers, selon les données officielles du ministère du Tourisme et des loisirs.   

UEMOA : le manque d’innovation, un des freins à l’utilisation de la carte bancaire (responsable)

Le manque d’innovation est un des freins à l’utilisation de la carte bancaire dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a déclaré, mardi à Dakar, le Directeur général du Groupement interbancaire monétique de l’UEMOA (GIM-UEMOA).Selon Blaise Ahouantchédé qui s’exprimait à l’occasion d’un panel sur le développement des services financiers innovants entrant dans le cadre des panels de la semaine de l’inclusion financière organisée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), « la faible utilisation des cartes bancaires est liée aussi au manque de maturité du marché ».

Il a aussi évoqué l’agressivité de certains opérateurs de téléphonie mobile avec une cinquantaine de millions de mobile money. Sur ce point, M. Ahouantchédé a justifié la faible utilisation des cartes bancaires par le fait que la zone UEMOA totalise 45% de populations jeunes. Or celles-ci sont friandes de technologies et utilisent beaucoup plus leurs tablettes et Smartphones en lieu et place de la carte bancaire pour faire des transactions.

Sur un autre registre, le Directeur général du GIM-UEMOA a déploré la non acceptation par les commerçants des terminaux TPE. « Il revient aux Etats de jouer leur partition à ce niveau », a-t-il souligné.

Pour encourager l’usage de la carte bancaire dans la zone UEMOA, M. Ahouantchédé a recommandé de mettre l’accent sur la qualité de services et de rassurer les populations à travers l’éducation financière. « On sent aujourd’hui une évolution vers la convergence digitale. C’est cette convergence qui sera demain le catalyseur », a affirmé M. Ahouantchédé.

Quant à Ousmane Thiongane Directeur général de l’Union des Institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (U-IMCEC), il a exhorté les banques à aller vers les populations en faisant de la collecte digitale.

Dans la même mouvance, il estime nécessaire de travailler avec la diaspora, soulignant la nécessité de «voir comment digitaliser les transferts d’argent et réfléchir sur les voies et moyens d’utiliser ces fonds à des fins autres que la consommation ».

Des conventions de 43 milliards de FCFA signées entre Paris et Brazzaville

La France et la République du Congo ont signé, lundi à Brazzaville, une série de conventions de financement d’un montant total de 43 milliards de FCFA, rapporte un communiqué du ministère congolais des Finances et Budget parvenu mardi à APA.Calixte Nganongo, ministre congolais des Finances et du Budget, Bertrand Cochery, ambassadeur de la France au Congo et Lionel Cafférini, directeur de l’Agence française de développement (AFD), ont  signé les conventions dont la première, estimée à 6,5 Milliards de FCFA, vise à appuyer la politique d’action sociale du Congo (projet TELEMA), notamment la prise en charge des populations vulnérables.

Le deuxième convention, axée sur un projet intitulé « paysage forestier Nord Congo », est financée à hauteur de 4 milliards de FCFA par le Cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), souligne le communiqué.

Ce projet vise à assurer le maintien du continuum écologique et la préservation de la diversité biologique dans les territoires du nord Congo.

Le troisième projet vise la relance de l’agriculture pour un montant de 5,2 milliards FCFA là où le quatrième concerne la gestion des inondations et de l’assainissement dans la ville de Pointe-Noire pour un montant de 26,2 milliards de FCFA.

Ces signatures, souligne le communiqué, sont intervenues à la suite d’une réunion du Comité d’orientation Stratégique mis en place entre le Congo et la France pour assurer le suivi conjoint des projets financés dans le Cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D).

Par ailleurs, rappelle le communiqué, ces conventions sont un complément à l’annulation de la dette accordée par les créanciers du Club de Paris suite à l’atteinte en 2010 par le Congo du point d’achèvement de l’initiative renforcée Pays pauvres très endettés (PPTE).

En effet, la France a consenti un effort bilatéral additionnel sous la forme de deux Contrats de désendettement et de développement.

Outre ces conventions, une vingtaine de projets structurants sont actuellement financés par l’AFD au Congo pour un montant d’environ 300 milliards de FCFA, indique le communiqué.

Hausse des importations de gaz au Cameroun

Les importations de gaz au Cameroun ont augmenté de 11,8% au cours des trois premiers trimestres de l’année 2018, soit 79.428 tonnes métriques (TM) de gaz domestique liquéfié (GPL) contre 71.068 TM au cours de la même période en 2017, rapporte un communiqué de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) reçu mardi à APA.Cette augmentation de la consommation du gaz prouve que « le marché du GPL est loin d’être saturé », a soutenu la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH).

Depuis le début de l’année, la CSPH a déjà dépensé plus de 32 milliards de francs CFA pour soutenir la consommation du gaz domestique dont la bouteille de 12 kg coûte 6500 au lieu de 8000 francs CFA.

Ces données contredisent certaines informations véhiculées depuis quelque temps et tendant à démontrer l’atonie de ce secteur d’activité.

L’un des exemples qui confirme le dynamisme du marché est la hausse des capacités de stockage qui sont passées de 6488 TM l’année dernière à 7488 TM en 2018.

Cela découle de la construction de deux nouvelles sphères d’une capacité de 500 TM chacune par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) à Bipaga, dans la région du Sud où la quantité du gaz domestique consommée est de 84.164 TM au cours des neuf premiers mois de l’année contre 76.121 TM au cours de la même période en 2017, soit une croissance de 10,6%.