Cameroun : 3,9 de taux de croissance au 2ème trimestre

Le taux de croissance pour le second semestre 2018 au Cameroun se situe à 3,9 % contre 3,2% au premier semestre, soit une hausse de 0,7%, selon les chiffres publiés mercredi par l’Institut national de statistique (INS).Dans son rapport, l’INS souligne que « du côté de l’offre, toutes les branches d’activité du secteur primaire se sont bien comportées, à l’exception de l’agriculture industrielle et d’exportation».

Selon toute vraisemblance, le secteur secondaire est celui qui aura le plus contribué à ce regain de l’économie nationale, en l’occurrence, des activités de construction (BTP) et des autres industries manufacturières, en particulier la transformation du bois, la fabrication de boissons, le raffinage du pétrole brut et la production de caoutchouc.

Il est évident que les travaux liés à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 auront contribué à booster cette croissance.

Par contre, le repli des activités « d’extraction de pétrole brut » et « agroalimentaires » ont freiné la croissance dans ce secteur.

Par ailleurs,  le secteur tertiaire enregistre de manière générale des retombées positives sous l’impulsion des activités de commerce et de réparation, les services professionnels mais aussi les entreprises et le transport.

Selon l’INS, l’amélioration de la croissance économique est essentiellement soutenue par la consommation finale et l’investissement privé bien que cette tendance est ralentie par un repli en volume de 10,8% des exportations et une hausse en volume de 8,3% des importations.

OiLibya se rebaptise OLA Energy (officiel)

La marque OiLibya, spécialisée dans la distribution et la commercialisation de produits pétroliers (carburants et lubrifiants) a annoncé, par voie de communiqué, avoir changé de dénomination et d’identité visuelle des stations-service de son réseau de distribution panafricain pour devenir OLA Energy.La nouvelle approche, apprend-on, mettra l’accent sur l’excellence du service client, tout en proposant une offre de produits et services élargie pour mieux répondre à l’évolution des besoins des automobilistes.

La nouvelle identité visuelle (logo) des stations-service du groupe se présente sous une représentation stylisée de l’Afrique, avec les couleurs bleu et orange symbolisant respectivement la force et le dynamisme.

Elle reflète la vision du groupe Libya Oil Holdings Ltd., à savoir «d’être l’un des acteurs incontournables de la distribution des produits pétroliers en Afrique, tout en redessinant le secteur de l’énergie et valorisant l’auto-prospérité du continent».

Pour l’entreprise libyenne, cette nouvelle marque résume, surtout, l’esprit d’une entreprise purement africaine, dont les produits et services répondent aux plus hautes exigences de qualité et aux normes internationales de sécurité.

OiLibya, qui opère dans 18 pays du continent, revendique plus de 1500 collaborateurs d’origines diverses générant environ 20.000 emplois indirects.

Recettes douanières du Cameroun : 262 milliards de FCFA attendus au quatrième trimestre

L’administration douanière du Cameroun a prévu de collecter 262 milliards de FCFA durant le quatrième et dernier trimestre de l’année en cours, a appris APA mercredi auprès de la Direction générale des douanes (DGD).Sur le tableau des prévisions dont APA a obtenu copie, les deux secteurs douaniers du Littoral I et II, dans la ville de Douala, capitale économique, doivent à eux seuls mobiliser un montant total de 238,5 milliards de FCFA, soit la plus grande part.

Pour les neuf autres zones de recouvrement, le montant à mobiliser varie entre 1,6 milliard de FCFA et 30 millions de FCFA.

Dans les détails, l’administration douanière prévoit de collecter 85 milliards de FCFA au mois d’octobre. En novembre, elle compte mobiliser plus de 87.5 milliards de FCFA et pour décembre 89 milliards de FCFA.

A en croire la DGD, la hausse des importations de plusieurs produits devrait permettre  d’atteindre cette performance.

Parmi ces produits, on cite notamment les carburants et lubrifiants, les véhicules de tourisme, les grumes, le clinker, les appareils électriques pour la téléphonie mobile, les niveleuses et les carreaux.

La hausse des importations s’explique aussi bien par la construction des infrastructures liée à la préparation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 que le Cameroun va accueillir, mais également par le pétrole brut dont les importations avaient cessé avec l’arrêt momentané des activités de la Société nationale de raffinage (SONARA).

Toutefois pour la DGD, « si les chiffres à fin septembre ne sont pas encore consolidés, il est probable que la douane atteigne les objectifs de 800 milliards de francs CFA assignés pour cet exercice, ceci grâce notamment à la prise en charge des marchandises par les unités commerciales pour tenir compte des enjeux au regard du contexte sécuritaire actuel et de la mobilisation des recettes ».

Au 31 juillet 2018, le total des recouvrements était de 419 milliards de FCFA.

La BRVM envisage de mettre en place un Compartiment des matières premières

La Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) envisage de mettre en place un Compartiment des matières premières, a annoncé mardi à Abidjan le Président du Conseil d’administration de l’institution financière, Pierre Atépa Goudiaby, en marge d’un séminaire des administrateurs relatif aux défis du secteur.« Nous sommes en train de réfléchir sur le Compartiment des  matières premières, à cet effet, la Côte d’Ivoire nous a engagé dans une  réflexion, voire un programme pour voir comment travailler sur la  bourse des matières premières », a indiqué M. Goudiaby face à des  journalistes. 

La bourse des matières premières  devrait permettre d’afficher les cotations et les cours des matières  premières dont les filières sont structurées, permettant leur  commercialisation sur un marché financier étendu qui ouvre ainsi une   fenêtre sur le monde.  

Il a en outre relevé  que la Brvm a « entamé les obligations de la diaspora », un chantier en  exploration. Et dans cet élan, « le directeur général était à New-York  il y a deux semaines avec le directeur de la banque de l’habitat du  Sénégal pour voir comment lancer ce programme qui est très important ». 

Selon  M. Goudiaby, la diaspora africaine et plus particulièrement celle de  l’Afrique de l’Ouest injecte beaucoup d’argent dans les économies des  pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), mais «  malheureusement cela n’est pas bien structuré ». 

«  Nous réjouissons donc de ce que ce Compartiment va aider la diaspora à  mieux participer au développement de nos économies », a-t-il poursuivi,  espérant que cela attire davantage de capitaux sur le marché financier  ouest-africaine, renforçant ainsi la culture boursière.  

Ce  séminaire intervient au lendemain d’une réunion du Conseil  d’administration. Il s’inscrit dans une dynamique entamée depuis trois  ans et vise à permettre aux membres du Conseil de réfléchir sur des  sujets d’actualité et de dégager des orientations stratégiques selon les  standards internationaux. 

Au cours de ce  séminaire, les administrateurs ont planché sur des thématiques ayant  trait à la gouvernance d’entreprise, l’évolution technologique et  opérationnelle ainsi que la gestion des risques sur le marché financier.  Et ce, aux fins de développer les flux financiers au niveau de la  bourse régionale.

M. Goudiaby s’est félicité de  que les administrateurs de la Brvm ont une parfaite maîtrise des outils  de gestion, les sujets relatifs aux nouvelles technologies, la  culture  du numérique et du digital,  tout en leur demandant de « s’équiper pour  être aux standards internationaux et anticiper sur les mutations ». 

Il  a fait savoir que le digital a apporté une révolution réelle dans le  système bancaire et dans celui des marchés financier. Et en étant au  diapason de ces technologies, les risques pourraient bien être contenus  afin de stabiliser le marché boursier régional. 

La  Brvm a déjà lancé le 3eme Compartiment dédié aux PME. Il vise à  apporter une solution alternative à la problématique de financement des  PME et des entreprises à fort potentiel de croissance, tout en les  préparant sur le plan de la gouvernance, du processus d’admission en  bourse, dans l’optique  de lever des capitaux sur le marché régional.  

Sénégal : hausse de 2,374 milliards FCFA des exportations de zircon

Les exportations de zircon du Sénégal au terme du mois d’août 2018 ont enregistré une hausse de 2,374 milliards FCFA (environ 4,035 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2017, a annoncé mardi l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces exportations se sont établies à 6,041 milliards FCFA contre 3,667 milliards FCFA en août 2017, soit une progression de 64,70% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

En glissement mensuel, les exportations de zircon se sont également accrues de 1,60%, passant de 5,943 milliards FCFA en juillet 2018 à 6,041 milliards FCFA un mois plus tard.

Le zircon est une pierre précieuse avec une diversité de couleurs. Il est ainsi un produit de substitution du diamant et utilisé dans la joaillerie et l’industrie nucléaire. Selon certains spécialistes, il peut également  aider à la construction d’enceintes de confinement pour les déchets nucléaires.

Grève de trois jours des transporteurs bissau-guinéens

La Fédération nationale des associations de conducteurs et de transporteurs de la Guinée-Bissau a décrété ce mardi une grève de trois jours qui a totalement paralysé le trafic routier habituellement effectué par les « taxis » et les cars urbains « toca-toca » dans la capitale bissau-guinéenne, a constaté APA.La paralysie susmentionnée « est une réalité », avec les services publics et le secteur privé qui fonctionnent à un rythme ralenti à cause du déficit de moyens de transport en commun, déclare Mamoudou Diallo, professeur dans une école de Bissau, interrogé par APA.

Pour lui, cette grève des transporteurs a une incidence importante sur l’accès aux principaux sites abritant les services publics du pays, à savoir le marché « Bandim » et le centre-ville « Praça » ainsi que le « Palais du Gouvernement » d’où sont logés la plupart des ministères et secrétaires d’État.

Ces édifices se trouvent, en effet, à une dizaine de kilomètres des habitations de certains fonctionnaires, dont les plus chanceux possèdent une voiture qui leur permet de rallier sans encombre leur lieu de travail.

La grève de la « Fédération des associations de conducteurs et de transporteurs de Guinée-Bissau » vise à contraindre le gouvernement à réduire les opérations STOP et les taxes qui sont imposées à leurs membres dans les rues, sans compter la demande de réhabilitation des routes du pays.

Selon nos sources contactées au niveau de toutes les régions du pays, les transporteurs ont suivi le mot d’ordre de la Fédération nationale des associations de conducteurs et de transporteurs de la Guinée-Bissau, vu qu’aucune voiture n’est sortie de la gare routière.

Parallèlement, ce ralentissement du réseau routier bissau-guinéen a impacté sur les flux vers la sous-région, vers le Sénégal notamment, la Gambie ou la Guinée-Conakry.

Par ailleurs, cette fédération des transporteurs bissau-guinéens a promis de soumettre dès vendredi prochain un nouveau préavis de grève de cinq jours au cas où le gouvernement ne satisfait pas ses revendications.

Urbanisation africaine : le Maroc fait sienne cette problématique (ministre)

Le Royaume du Maroc s’approprie depuis belle lurette de la problématique de la « croissance de (ses) villes » après avoir réussi à mener des « transformations profondes » dans « plus de 200 villes sur les 250 », a déclaré, mardi à Dakar, son ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Abdelahad Fassi Fehri.La voie pour une bonne urbanisation de l’Afrique passe par l’engagement de « la croissance de nos villes dans des processus qui garantissent la durabilité et qui supposent donc : intégration et cohésion sociale, croissance économique et création de richesse. Mon pays, le Maroc, a fait et continue de faire (sienne) cette problématique », a dit M. Fassi Fehri, s’exprimant à l’ouverture du 2e Forum ministériel africain sur l’habitat et le développement urbain (FOMAHDU2) qui s’achève ce 17 octobre à Dakar.

Pour le ministre marocain, « le défi majeur (de l’Afrique) est de conjuguer la nécessaire amélioration des conditions de vie et l’accueil des populations dans des conditions décentes, notamment celles qui continuent d’arriver en masse des milieux ruraux ».

A cet égard, le Maroc a « connu du succès dont nous sommes fiers, une fierté que nous partageons avec toute l’Afrique. Parce que c’est en pays africain que nous nous présentons », a dit Abdelahad Fassi Fehri, venu avec une forte délégation de son pays.

Ainsi, « plus de 200 villes sur les 250 ont connu des transformations profondes » dans le royaume chérifien, a souligné le ministre marocain.

Conjointement organisé par le Sénégal et le Maroc, le FOMAHDU2 est tout naturellement donc placé « sous le signe de l’action, celui de +que faire et comment faire+ » pour sauver la population africaine résidant dans les villes qui, selon M. Fassi Fehri, est passée de 35 millions à 500 millions d’habitants, entre 1950 et 2016.

Présidé ce matin par le président sénégalais Macky Sall et en présence de son ministre de l’Urbanisme Diène Farba Sarr, le FOMAHDU2 (16-17 octobre) se poursuit jusqu’à demain mercredi avec plusieurs panels au programme.

Cameroun : l’opérateur Nexttel revendique «4,5 millions de clients»

L’opérateur de téléphonie mobile Nexttel revendique un portefeuille de «4,5 millions de clients» qui lui «auront fait confiance» au Cameroun au 2ème trimestre 2018.Cette filiale du groupe vietnamien Viettel affirme, dans un communiqué reçu mardi à APA, que depuis son entrée sur le marché télécoms national en septembre 2014, être «aujourd’hui le premier opérateur téléphonique au Cameroun, comparé aux autres opérateurs télécoms qui ont investi et commencé sur le marché sur de longues périodes» et d’avoir bâti une solide infrastructure «couvrant jusqu’à 90% de la population, dont 99,2% en zone urbaine».

En 4 ans d’existence, Nexttel affirme avoir créé des emplois pour près de 100.000 Cameroun et employer 1000 personnes, dont 94% sont des nationaux.

Ce tableau reluisant, synonyme d’opération marketing auprès du public, intervient, note-t-on, alors qu’une guerre de leadership fait actuellement rage entre les actionnaires camerounais et vietnamiens pour le contrôle de la société.

Cette bataille oppose en effet le milliardaire local Baba Danpullo, promoteur de Bestinver Cameroon SA et actionnaire à hauteur de 30% de Nexttel, et l’actionnaire majoritaire Viettel Global Investment SA, le premier cité accusant, entre autres, ses adversaires de gestion unilatérale, de refus du principe de la double signature ainsi que d’importation massive de la main-d’œuvre du Vietnam.

Cette belligérance, de plus en plus entretenue par les médias locaux, a fini par faire sortir de ses gonds le représentant de Viettel Global Investment au Cameroun, Do Manh Hung, qui dans un communiqué a dénoncé des «informations mensongères», véhiculées par Baba Danpullo.

Pour le Vietnamien, le groupe n’a cessé de s’engager pour les intérêts du pays d’accueil, «en apportant au pays des technologies de pointe et une expertise certaine en matière de gestion des télécommunications, en créant des emplois, tout en respectant les lois et règlements camerounais».

La preuve, selon Do Manh Hung est que, «parmi les 1000 employés travaillant chez Viettel Cameroun SA, les Camerounais représentent 94% de l’effectif et l’équipe dirigeante est composée à 85% de Camerounais», de même que «les employés vietnamiens travaillent côte à côte avec leurs collègues locaux et essaient de former et de transférer des technologies aux collaborateurs locaux».

Jusqu’à fin décembre 2017, argue-t-il, Viettel Global Investment SA a investi avec succès 201 milliards FCFA dans sa filiale camerounaise sous forme de capital d’investissement et autres types de supports commerciaux, se hissant désormais au 3ème rang des opérateurs locaux avec près de 5 millions d’abonnés à fin juin 2018, derrière le sud-africain Mobile Telecommunications Network (MTN) et le français Orange.

En fin de semaine dernière le tribunal de première instance de Yaoundé, la capitale du pays, a rendu une ordonnance instaurant la notion de la double signature chez les gestionnaires de Nexttel.

FOMAHDU2 : Macky Sall pour la révision des politiques africaines d’habitat

Le président sénégalais, Macky Sall a plaidé, mardi à Dakar, pour une révision des politiques de l’Habitat en Afrique afin de faire face à l’urbanisation fulgurante et aux déséquilibres (économiques, sociaux, écologiques, …) engendrés par ce phénomène qui menace la sécurité et la stabilité sociale des citoyens africains.« Face à ces bouleversements, repenser notre façon de planifier, de construire, de gérer et de vivre nos espaces urbains n’est plus une option, mais un impératif », a notamment déclaré le chef de l’Etat sénégalais, qui présidait l’ouverture du 2ème Forum ministériel africain sur l’habitat et le développement urbain (FOMAHDU2) qui se tient du 16 au 17 octobre 2018 à Dakar.

A ce titre, le président Sall a estimé que l’Afrique doit apporter des réponses appropriées aux défis majeurs des villes que sont entre autres la sécurité, l’emploi, la mobilité, la connectivité, la résilience au changement climatique, l’équité territoriale et l’accès à un logement décent.

Le chef d’Etat a également souligné la nécessité de préserver les espèces et espaces naturels rares et fragiles, notamment la mangrove dans les îles du Saloum du Sénégal (centre).

Dans ce même ordre d’idées, Macky Sall a insisté sur le besoin de renforcer la mobilisation des moyens humains, techniques et financiers.

Par ailleurs, il a invité les villes africaines à adopter un modèle de gouvernance multisectorielle et multi-niveaux, pouvant favoriser la pleine implication des citoyens ainsi que les différents acteurs du développement des villes.

Le président Sall s’est, par la même occasion, réjoui de l’organisation conjointe de ce forum par le Sénégal et le Royaume du Maroc, dont la délégation est conduite par le ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Abdelahad Fassi Fehri.

Pour le dirigeant sénégalais ainsi, « cela témoigne, s’il en était besoin, de l’excellence des relations séculaires d’amitiés, fraternelles et de coopération entre le Sénégal et le Royaume du Maroc », deux pays dont la coopération bilatérale constitue « un exemple de coopération sud-sud » et devrait être cité partout dans le monde.

Reprise des vols d’Ethiopian Airlines vers la Somalie

La compagnie aérienne Ethiopian Airlines a annoncé, mardi, la reprise de ses vols à destination de Mogadiscio (Somalie) à compter du 2 novembre 2018.La reprise des vols à destination de la Somalie intervient 41 ans après qu’Ethiopian Airlines Group a arrêté son vol vers Mogadiscio dans les années 70, précise un communiqué de la compagnie aérienne dont APA a obtenu copie mardi.

Selon Tewolde Gebremariam, PDG du groupe Ethiopian Airlines « c’est un grand plaisir pour nous de reprendre les vols vers Mogadiscio, la capitale de la Somalie, après avoir interrompu ce service il y a plus de quarante ans ».

« Je tiens à exprimer ma gratitude aux gouvernements éthiopien et somalien pour avoir rendu possible la reprise de ces vols », a-t-il ajouté.

Ces vols joueront un rôle important dans le renforcement des liens économiques entre les deux pays voisins.

« Ils permettront également à la diaspora somalienne d’Amérique, d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique de se rendre dans leur pays d’origine via Addis-Abeba en utilisant le réseau mondial des compagnies aériennes qui compte plus de 116 destinations internationales », a déclaré M. Gebremariam.

Il a ajouté : « Nos vols se transformeront rapidement en vols quotidiens multiples compte tenu de l’énorme volume de trafic entre les deux pays frères et le trafic important entre la Somalie et le reste du monde ».

MG/abj/lb/APA

Urbanisation africaine : Le Maroc attend du FOMAHDU2 « une feuille de route »

Le ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville du Maroc, Abdelahad Fassi Fehri a déclaré que le 2e Forum ministériel africain sur l’habitat et le développement urbain (FOMAHDU2), ouvert mardi à Dakar, sera l’occasion de présenter « une feuille de route » dans le but « d’agir » rapidement pour le développement de l’urbanisation africaine.« Il n’y aura pas une Déclaration de Dakar, il y aura une feuille de route de Dakar qui nous engagera tous à mener des actions concrètes et réalisables », a déclaré le ministre marocain, accompagné d’une forte délégation à l’ouverture du FOMAHDU2 dans la capitale sénégalaise.

« Financement, gouvernement, décentralisation, foncier logements, intégration de politiques sociales, … sont autant de domaines sur lesquels nous devons agir ensemble », a indiqué M. Fassi Fehri, en présence de son homologue sénégalais Diène Farba Sarr et du président sénégalais, Macky Sall.

Ainsi, il a précisé que « c’est à ce niveau que nous devons démontrer, prouver que l’unité africaine n’est pas un slogan mais une réalité ». Concomitamment, il a souligné que les défis auxquels l’Afrique fait face « n’ont d’égal » qu’à ses « potentialités humaines » qui peuvent ainsi les surmonter.

Face aux « bidonvilles » qui pullulent et la « surconsommation du foncier », les « besoins sont immenses » et doivent passer dans leur résolution par « une nécessaire amélioration de la vie urbaine » et par la réduction de « notre déficit en logements », a préconisé le ministre de l’Urbanisme du Royaume chérifien, appelant en outre à plus d’humanisme dans ce chantier.

« Telle une famille, nous devons dans tous les domaines soutenir celui qui souffre, accompagner celui qui fait des efforts, encourager celui qui doute, aider celui qui agit », a indiqué Abdelahad Fassi Fehri, ajoutant au passage que ces « solutions » qu’il préconise doivent « se nourrir de nos réalités sociales ».

Forum partenariat public-privé Afrique : la 2e édition prévue en novembre à Casablanca

La deuxième édition du Forum partenariat public-privé Afrique aura lieu les 12 et 13 novembre 2018 à Casablanca (Maroc), annonce dans un communiqué reçu mardi à APA la société Trainis, active dans la formation professionnelle continue.« Ce forum de haut niveau fait suite à celui tenu en 2017 à Paris (France), qui a rassemblé plus de 300 cadres et décideurs africains et européens avec des intervenants de marque, parmi lesquels Moussa Mara, ancien Premier ministre du Mali, Bernard Kouchner, ancien ministre français des Affaires étrangères et Charles Paradis, directeur général de Bouygues Concessions », renseigne le communiqué.

« Promouvoir l’agriculture et les technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique grâce aux Partenariats Public-Privé (PPP) », c’est le thème l’édition 2018 du Forum PPP Afrique. Selon Trainis, la société initiatrice, « cet événement s’inscrit aussi dans une démarche de capitalisation de bonnes pratiques, dont les plus remarquables recevront une distinction (Awards) à l’occasion d’un dîner de gala ».

L’objectif du forum est de « créer un environnement favorisant un dialogue productif entre décideurs et acteurs clés des secteurs publics et privés ».

Pour les investisseurs et les entreprises internationales, cette rencontre d’échanges constitue « une opportunité exceptionnelle pour mieux s’imprégner des possibilités de partenariats et représente également un cadre unique pour les États de présenter leurs projets de PPP et les opportunités d’investissement afférentes ».

Durant les deux jours de travaux, les panelistes et intervenants, à travers des exposés et échanges, vont analyser « le rôle des PPP dans la transformation numérique en Afrique, aussi bien en termes d’infrastructures (fibre optique, réseaux mobiles…) qu’en termes d’usages (services publics numériques, e-gouvernement…) ».

Cameroun : imbroglio dans le projet de reprise de la BICEC par le marocain BCP

Le tribunal de première instance de Douala, la métropole économique du Cameroun, statuera jeudi sur le recours en annulation, introduit par un groupe de nationaux, de la reprise de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) par la Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, a appris APA de source judiciaire.A cette occasion, le juge des référés d’heure à heure devra recevoir la conclusion et les répliques de la Banque populaire caisse d’épargne (BPCE) de France, détentrice à hauteur de 61,22% du capital de la BICEC, de cette dernière elle-même, mais aussi de la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun.

Dans leur requête, les opposants à la reprise de la banque par le groupe marocain et représentés par deux avocats, qualifient le processus d’«anticoncurrentiel», estimant qu’il «viole le principe de la liberté de commerce et d’industrie».

Affirmant que «toutes les autorités de contrôle de concurrence, y compris la juridiction de céans, ont été royalement méconnues par les parties cocontractantes», ils dénoncent une entrée en «négociations exclusives» avec BCP, «l’exclusion des nationaux», tant personnes physiques que morales, du processus de la cession de la BICEC, qui constitue «une violation grave de principes constitutionnels et de droit public et privé en vigueur au Cameroun».

Pour ces contradicteurs, s’appuyant notamment sur la loi relative à la concurrence, «cet ostracisme est particulièrement proscrit par les règles de droit applicables aux multinationales».

Cette levée de boucliers, rappelle-t-on, fait suite à un communiqué, publié le 25 septembre 2018 par BPCE, faisant état de « négociations exclusives » engagées avec BPC pour la reprise du capital détenue par le premier établissement cité dans la BICEC où, en 2016, fut découvert un vaste réseau de détournements ayant sévi pendant 12 ans.

Les pertes engendrées par cette distraction de fonds étaient alors estimées, selon des sources introduites, à plus de 50 milliards FCFA en 2015, se soldant par ailleurs par un résultat net avant impôt en baisse de -50.8% par rapport à celui de 2014, et par un fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) ayant décru de -63.4% par rapport à décembre de l’année d’avant.

BPCE a débuté, cette année, son processus de désengagement dans ses filiales africaines avec la cession, à BCP, de ses représentations à Maurice et à Madagascar.

Gabon : un budget 2806,9 milliards de FCFA prévu pour 2019

Le gouvernement gabonais prévoit pour l’exercice 2019 un budget d’un montant de 2806,9 milliards de FCFA, contre 2918,5 milliards de FCFA pour l’année en cours, soit une baisse de 3,8 pour cent, représentant 111,7 milliards de FCFA, a-t-on appris de source officielle.Cette contraction est imputable au recul des ressources de financement (-219,8 milliards de FCFA) en dépit d’une hausse des recettes budgétaires (108,1 milliards de FCFA).

Les recettes du budget de l’Etat s’établiraient à 2 150,3 milliards de FCFA, soit une augmentation de 108,1 milliards de FCFA, par rapport à la loi de finances 2018. La hausse proviendrait des effets attendus des nouvelles mesures de mobilisation des recettes fiscales et douanières.

Les ressources de financements et de Trésorerie, quant à elles, se situeraient à 656,6 milliards de FCFA, laissant apparaître un solde déficitaire des opérations de trésorerie et de financement de 68,1 milliards de FCFA.

Les dépenses budgétaires se chiffreraient à 2082,2 milliards de FCFA, contre 1969,1 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative (LFR) 2018, soit une hausse de 113,1 milliards de FCFA, essentiellement due aux efforts d’investissement et à la prise en compte de la part patronale de l’Etat employeur.

Les charges de trésorerie et de financement sont évaluées à 724, 7 milliards de FCFA contre 949,8 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative 2018, soit une diminution de 224,8 milliards de FCFA.

Les dépenses de fonctionnement y compris celles affichées dans les comptes d’affectation spéciale, se chiffreraient à 1 293,7 milliards de FCFA contre 1284,8 milliards de FCFA. Elles augmenteraient ainsi de 8,9 milliards de FCFA du fait d’une meilleure maitrise des dépenses supportées par les recettes affectées.

Les dépenses de personnel, initialement évaluées à 640,9 milliards de FCFA, augmenteraient de 5% environ pour se chiffrer à 672,8 milliards de FCFA. Cette hausse s’explique essentiellement par le retard pris dans la mise en œuvre de certaines mesures relatives à la baisse de la masse salariale qui ont été prises en 2018.

Les dépenses de biens et services, les dépenses de transferts et les autres dépenses, sont toutes en baisse, respectivement de 21,8 milliards de FCFA, de 20,3 milliards de FCFA et de 19,6 milliards de FCFA.

Quant aux dépenses d’investissement, elles s’établiraient à 423,9 milliards de FCFA contre 352,9 milliards de FCFA dans la LFR 2018. L’ensemble de ces ressources serait principalement orienté vers la relance des chantiers à l’arrêt, l’amélioration du système éducatif, de l’offre de santé ainsi que la lutte contre la précarité et les inégalités.

Forte baisse des importations du Sénégal en août

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois d’août 2018 ont connu une forte baisse de 146,4 milliards (environ 248,880 millions de dollars) par rapport à leur niveau du mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations se sont établies à 243 milliards FCFA contre 389,4 milliards FCFA en juillet 2018, soit un repli de 37,6%, en variation mensuelle (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Selon la DPEE, cette évolution est essentiellement imputable aux produits pétroliers (moins 57,6 milliards), en particulier le pétrole brut (moins 44,8 milliards).

De leur coté, les achats à l’extérieur de machines, appareils et moteurs, de véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles ainsi que de produits alimentaires ont respectivement fléchi de 24,6 milliards FCFA, 9 milliards FCFA et 2,3 milliards FCFA, en rythme mensuel.

En glissement annuel, les importations de biens ont également diminué de 89,3 milliards FCFA en valeur absolue et 26,9% en valeur relative, durant le mois d’août 2018, pour se situer à 243 milliards FCFA.

La DPEE explique cette contraction par le retrait des achats à l’extérieur de machines, appareils et moteurs (moins 30,7 milliards), de produits alimentaires (moins 22,1 milliards), de produits pétroliers (moins 21,7 milliards) et de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (moins 4,1 milliards).

Ouverture à Abidjan de la 27è Assemblée générale des aéroports africains

La 27ème Assemblée générale annuelle de la section Afrique du Conseil international des aéroports (ACI), une organisation fédérant des sociétés aéroportuaires mondiales, s’est ouverte lundi à Abidjan autour du thème du défi de la sécurité et de la sûreté dans les aéroports africains, a constaté APA sur place.Près de 400 professionnels  du transport aérien en provenance des cinq continents prennent part à ces assises qui dureront deux jours.

« Le secteur du transport aérien, facteur déterminant de la croissance économique d’un pays occupe une place primordiale. Il est donc aux yeux du gouvernement ivoirien, nécessaire de dynamiser  ce secteur afin de booster l’économie nationale. Cette conférence a pour objectif de dresser le bilan  de la sécurité et de la sûreté des aéroports africains », a expliqué Benjamin Bakary Soro, le directeur de cabinet du ministre ivoirien des transports dans une allocution d’ouverture de cette rencontre internationale.

Poursuivant, il s’est félicité de la construction de plusieurs infrastructures à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par la société AERIA ( Aéroport international d’Abidjan) qui  en a la gestion, estimant que ces investissements ont permis de faire de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, « la vitrine de notre économie et  une référence en Afrique de l’ouest».

Selon le représentant du ministre Amadou Koné, les aéroports africains sont condamnés à travailler ensemble pour se conformer aux standards internationaux.

Avant lui, le président du conseil d’administration de la société Aéroport international d’Abidjan (AERIA), concessionnaire de  l’aéroport d’Abidjan, le général Abdoulaye Coulibaly, a  relevé le bien-fondé du thème de cette rencontre internationale, soulignant dans la foulée que « l’avion reste de nos jours le moyen de transport le plus sûr».

Cette conférence, a pour sa part fait savoir Ali Tounsi,  le secrétaire général de ACI Afrique, devrait permettre « d’identifier les problèmes de sécurité et de sûreté et de discuter de la nécessité de la collaboration pour réduire les écarts, améliorer la supervision et faciliter l’implémentation des systèmes de gestion de la sécurité et de la sûreté».

 Par ailleurs, a ajouté M. Tounsi, cette rencontre, mettra l’accent sur les nouvelles menaces, l’importance de l’innovation et des nouvelles technologies pour garantir la sécurité et la sûreté des aéroports. Il a conclu en  faisant remarquer que le secteur du transport aérien africain fait face à de nombreux défis au nombre desquels, « on note la faiblesse de la sécurité et de la sûreté avec un niveau en dessous de la moyenne mondiale».

La première journée de cette conférence sera meublée par des discussions et des échanges autour des défis de la sécurité dans les aéroports africains. Quant à la deuxième journée, pendant laquelle, se tiendra l’Assemblée générale annuelle proprement dite, il s’agira entre autres, de débattre de l’état de la sécurité en Afrique et la certification des aérodromes.

Cameroun : 3000 milliards FCFA reversés par la Société des hydrocarbures

La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a reversé 3000 milliards de francs CFA dans les caisses de l’Etat camerounais au titre des recettes pétrolières au cours des six dernières années, a-t-on appris lundi auprès de cette entreprise publique, bras séculier de l’Etat dans les transactions pétrolières.Une enveloppe qui représente une moyenne annuelle de 500 milliards de francs FCFA entre 2011 et 2017 pour cette entreprise chargée de la production et de la commercialisation des hydrocarbures.

Selon des sources internes, les transferts après déduction des charges de production n’ont pas échappé à la chute des prix sur le marché international notamment ces deux dernières années.

Ainsi, si en 2011, on a enregistré la contribution record de 572,67 milliards de francs CFA, puis 553,04 milliards de francs CFA en 2013, ces performances ont connu une décote dès 2014 année où l’on a enregistré une forte baisse avec 444,73 milliards de francs reversés au trésor public.

Du point de vue de la production pétrolière, l’on est passé de 21,61 millions de barils en

2011, à 35 millions de barils en 2015 alors que la production de gaz naturel a été inconstante atteignant son niveau le plus élevé sur les cinq dernières années, à savoir 13 866,2 millions de SCF.

Dissolution du secrétariat de coordination de l’ITIE en zone CEMAC

Le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) a décidé de la dissolution du Secrétariat permanent de coordination et de traitement de l’information sur les industries extractives de la Communauté économique et monétaire sous-régionale (SCTIE-CEMAC), a appris APA lundi auprès de la Banque centrale (BEAC).Bien que les raisons de cette mesure n’aient pas été explicitées, l’instance informe dans un communiqué de presse du maintien en fonctionnement, «à titre consultatif», du Comité sous-régional de suivi de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).

Mis en œuvre en 2008 avec un budget triennal de plus de 1,104 milliard FCFA, constitué de l’apport des États et des partenaires internationaux, le SCTIE-CEMAC avait pour missions le suivi de la mise en œuvre de l’ITIE à travers la collecte de l’information et sa diffusion dans les publications, sur internet et dans les ateliers de formation et d’information, le renforcement des capacités des pays ayant adhéré à l’Initiative à travers des séminaires, ateliers et forums.

Il était également chargé du développement et l’entretien des relations avec les partenaires internationaux et le secrétariat international ITIE, et plus globalement de la coordination efficace de la mise en œuvre de l’Initiative dans la sous-région au bout de 3 ans, ainsi que de la convergence de tous les pays vers un processus régulier de production, diffusion et organisation des rapports à moyen terme.

Par ailleurs, le Comité ministériel de l’UMAC, évoquant l’évolution récente de la conjoncture des États membres que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad, table sur une accélération des activités, avec un taux de croissance de 1,9% en 2018, contre 0,2% l’année dernière.

Il prévoit également une progression du niveau général des prix autour de 1,5% en moyenne annuelle, contre 0,9% en 2017, un accroissement de l’excédent du solde budgétaire base engagements, dons compris à 1,4% du produit intérieur brut (PIB) contre -3,1% précédemment, alors que le déficit du compte courant se contracterait à -1,8% du PIB contre 4,3% en 2017 en glissement annuel, et un accroissement de la masse monétaire de 7,4%, pour un taux de couverture extérieure de la monnaie de l’ordre de 63,5%.

S’agissant des réserves de change de la BEAC, le Comité ministériel de l’UMAC note une amélioration de la situation, mais s’empresse de relever la nécessité de maintenir les mesures visant à reconstituer lesdites réserves.

Sénégal : hausse de la masse salariale dans la Fonction publique

Conformément à la Loi de finances rectificative 2018, la masse salariale annuelle de l’Etat du Sénégal va passer, entre 2018 et 2019, à 743, 4 milliards F CFA, soit une augmentation de 60, 4 milliards F CFA en valeur absolue et 8, 8 % en valeur relative, a appris APA lundi de source médiatique.Pour expliquer cette hausse, le quotidien national Le Soleil informe que « ces dix-huit dernières années, 69 113 agents de l’Etat ont été recrutés, entraînant l’augmentation de la masse salariale de 510 milliards F CFA ».

Ce renforcement des ressources humaines de la Fonction publique fait « qu’aujourd’hui, 135 000 agents de l’Etat émargent sur le titre II d’un montant de 683 milliards F CFA dans la Loi de finances rectificative 2018. C’est une rémunération moyenne annuelle de 5 059 259 F CFA », ajoute le quotidien national.

Les enseignants, représentant 51 % des effectifs de la Fonction publique, ont vu le taux de l’indemnité d’enseignement passer de 35 % en septembre 2004 à 50 % actuellement. Cette décision de l’exécutif a eu une incidence budgétaire car le montant alloué à ce régime indemnitaire est passé de 7, 3 milliards F CFA en 2002 à 65, 1 milliards F CFA en 2017.

En outre, pour certains agents de l’Etat, les indemnités de logement ont été revalorisées, les heures supplémentaires mieux rétribuées et les primes de rendement payées en vue d’une amélioration de leur productivité.

Le Maroc abritera les assemblées annuelles de la BM et du FM en 2021

Le Maroc va abriter les assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (BM-FMI) de 2021, annonce-t-on dimanche à Bali en Indonésie, rapportent les médias marocains.L’attribution de cette manifestation de grande envergure au Maroc a été officialisée, dimanche à Bali, lors d’une cérémonie de signature organisée au terme des assemblées annuelles des deux institutions internationales.

L’accord a été paraphé par le président du groupe de la BM, Jim Yong Kim, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun.

L’édition 2021 constituera ainsi une vitrine et une opportunité pour exposer les réformes structurelles engagées par le Maroc, ainsi que les différentes avancées réalisées par le Royaume.  Elle contribuera également à enrichir les débats et les échanges avec les décideurs et experts internationaux sur les moyens susceptibles de promouvoir la coopération internationale et régionale.

Le Royaume est le deuxième pays africain à abriter ces assemblées après une première en 1973 à Nairobi, au Kenya.

Le Bénin préside le Réseau des ministres de l’économie numérique d’Afrique francophone

A la faveur du 17ème sommet de la francophonie tenue à Erevan (Arménie) les 11 et 12 octobre 2018, le Bénin a été désigné président du nouveau Réseau des ministres de l’économie numérique de l’Afrique francophone, une présidence confiée à la ministre de l’Economie Numérique, Aurélie Adam Soulé Zoumarou.Ce projet, porté par le gouvernement du Bénin depuis mars 2017 et présenté lors de la conférence ministérielle du sommet de la francophonie, vise à créer un creuset de rencontres et d’échanges entre les responsables des départements ministériels en charge de l’Economie numérique en vue d’accompagner les pays membres de l’espace francophone et à mutualiser leurs efforts en vue de rendre performant le secteur du numérique dans l’espace Francophone.

Sur les enjeux socio-économiques et les avantages du numérique, la ministre de l’Economie Numérique du Bénin, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, explique qu’il y a aujourd’hui l’émergence de nouveaux services avec un nouvel ordre économique qui fait que le numérique apparaît comme un espace de liberté.

« C’est donc une opportunité d’échanges de meilleures pratiques puisque le réseau couvre l’ensemble des activités relatives au numérique », précise-t-elle.

Par ailleurs, la conférence ministérielle du 17ème sommet de l’OIF a décidé que le secrétariat permanent du Réseau des ministres de l’économie numérique de l’Afrique francophone sera érigé au Bénin, dont le gouvernement est décidé à en faire la plateforme de services numériques de l’Afrique de l’Ouest pour l’accélération de la croissance et de l’inclusion sociale.

Hausse de 4,9% de la consommation d’électricité du Sénégal

La consommation d’électricité du Sénégal a connu une hausse de 4,9% durant des huit premiers mois de l’année 2018 comparée à la même période de l’année 2017, a appris APA samedi auprès de la Société nationale d’électricité (Senelec).Cette consommation s’est établie à  2.076.000 millions de kwh contre 1.978,900 millions de kwh durant les huit premiers mois de 2017, soit une augmentation de 97.100 kwh. Cette hausse est occasionnée principalement par la haute tension qui a connu un important accroissement  26,6% à 132.300 kwh contre 104.500 kwh en 2017.

Quant à la moyenne et basse tension, elles ont enregistré des progressions plus modestes. La première se retrouve avec 6,3% de hausse à 650.400 kwh contre 612 Kwh en 2017. De son coté la basse tension connait une hausse de 2,4% à 1.293.300 Kwh contre 1.622.400 Kwh en 2017.

Le Togo mobilise plus de 25 milliards F CFA sur le marché régional

Le Togo a mobilisé 25, 534 milliards F CFA sur le marché de régional, au terme d’émissions de bons assimilables du trésor lancé vendredi.Selon les résultats publiés par l’agence Umoa-Titres, coorganisatrice, l’opération a connu un taux de couverture de 102,14%, puisque le pays a sollicité 25 milliards sollicités.

D’un taux d’intérêt de 6,5%, les bons du Togo ont enregistré 24 soumissions de personnes physiques et morales issues des pays de l’Uemoa.

15 milliards de FCFA de résultat net pour la BGFIBank

La BGFIBank a réalisé un résultat net de 15 milliards de francs CFA au cours du premier semestre 2018, soit une progression de 6% en valeur absolue par rapport à l’année dernière, a appris APA samedi auprès de l’établissement bancaire au terme de son conseil d’administration tenu à Sao Tomé et Principe.Dans un communiqué de presse, la BGFIBank précise que ce résultat intervient dans un contexte « d’innovation et de transformation de son offre de services », confirmant ainsi « sa solidité financière et la pertinence de sa stratégie de développement ».

Sur le même sillage, cette banque qui fait état des performances en hausse, précise que le total de bilan est passé de moins de 3 000 milliards de francs CFA à 3 175 milliards de francs CFA alors que les dépôts à la clientèle sont de 2 261 milliards de francs CFA pour 2 086 milliards de FCFA de crédits.

Le produit net bancaire s’élève à 102 milliards de francs CFA pour un résultat d’exploitation de 39 milliards de francs CFA.

« Le Groupe BGFIBank démontre une nouvelle fois sa capacité à maintenir un niveau de performance qui va lui permettre de poursuivre sa trajectoire de croissance, continuer d’innover afin de développer l’offre produits au bénéfice de ses clients, accélérer sa transformation pour atteindre les objectifs de son projet d’entreprise ‘Excellence 2020’», a déclaré le président du conseil d’administration Henri Claude Oyima.

Saluant l’engagement et l’implication du personnel, des administrateurs et des actionnaires pour la réussite du travail abattu, le top management a insisté sur le renforcement des compétences pour améliorer les résultats de l’entreprise.

D’où l’accent mis sur les enjeux et priorités de 2019, la déclinaison opérationnelle du nouveau dispositif prudentiel, l’amélioration de l’efficacité opérationnelle ainsi que le renforcement de la performance commerciale de la BGFIBank.

Lancement au Sénégal d’un programme d’accélération de Start-up

Kosmos Innovation Center a lancé, vendredi soir à Dakar, son concours national d’accélération de Start-up dénommé « Le Sénégal Start-Up Accelerator » qui se propose de soutenir des jeunes entrepreneurs qui ont des idées de projets innovants dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.Selon ses initiateurs, Le Sénégal Start-Up Accelerator récompensera « cinq jeunes innovateurs qui participeront à l’Accélérateur, où ils seront soutenus par un programme intensif de 26 semaines, qui les aidera à transformer leurs idées innovantes en projets à fort potentiel social ».

« C’est pourquoi, participer à ce concours vous offre la possibilité de transformer votre rêve d’entreprise en réalité. Si vous avez une idée d’entreprise dans les secteurs de l’agriculture ou de la pêche, et que votre idée, basée sur une innovation ou une technologie, vise à résoudre un problème récurent dans ces deux secteurs, vous êtes concernés », a indiqué Guillaume Defaux, vice-président de Kosmos Energy Sénégal.

Les cinq lauréats recevront également une subvention initiale de 2.000 dollars US, avec la possibilité d’obtenir un financement supplémentaire à la fin du programme.

Maroc/Nouveau modèle de développement : Le Roi Mohammed VI décide de créer une commission ad hoc

Le Roi Mohammed VI a décidé de créer une commission ad hoc chargée de collecter, d’agencer et de structurer les contributions des différentes intervenants pour la conception d’un nouveau modèle de développement.« A cet égard, nous avons décidé de confier à une commission ad hoc la responsabilité de collecter, d’agencer et de structurer les contributions et d’en élaborer les conclusions et ce, dans le cadre d’une vision à portée stratégique, globale et intégrée », a annoncé le Souverain un discours prononcé vendredi devant les membres des deux chambres du parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1-ère session de la 3-ème année législative de la 10-ème législature.

 Cette devra soumettre au Souverain  le projet du nouveau modèle de développement, en spécifiant « les objectifs fixés, les leviers de changement proposés et les mécanismes de mise en œuvre retenus », a-t-il indiqué.

Et d’estimer que cet « important » chantier a atteint un stade de maturité tel qu’il convient d’activer la présentation des différentes contributions dans le courant des trois prochains mois.

Pour rappel, le Souverain avait appelé l’année dernière à une réévaluation du modèle de développement national et à l’élaboration d’une nouvelle approche, centrée sur la satisfaction des besoins des citoyens, apte à réduire les disparités et les inégalités existantes, à instaurer la justice sociale et territoriale à suivre, en les intégrant, les évolutions de l’environnement national et international.

« Dans le prolongement de cet appel, certaines institutions et instances concernées, ainsi qu’un nombre d’acteurs et de compétences au niveau national, ont pris la louable initiative de préparer des contributions et d’élaborer des études en la matière », s’est-il félicité.

Le Roi a rappelé avoir mis l’accent sur les questions d’extrême urgence et, qui plus est, jouissent d’un consensus national, comme l’éducation et la formation, l’emploi et les problématiques de la jeunesse, ainsi que les programmes de soutien et de protection sociale.

« Il est dans l’ordre des choses qu’un temps suffisant soit consacré à la réflexion et au dialogue autour de cette question, au reste, cruciale pour le devenir du Maroc », a-t-il dit.

Le « challenge Startuper » lancé au Tchad pour les jeunes entrepreneurs

Le challenge Startuper, une initiative visant à dénicher et accompagner les meilleurs projets de développement des jeunes entrepreneurs au Tchad, a été lancé vendredi à N’Djaména par le parrain Total Marketing du géant pétrolier français, Total.Pendant cinq semaines, tous les projets seront examinés dans les détails près par un jury exclusivement composé d’éminentes personnalités du monde des affaires du Tchad.

Les trois meilleurs projets qui seront retenus par le jury vont être financés par Total Marketing Tchad.

Pour le directeur général de Total Marketing Tchad, Raphael Bouteiller, cette compétition est un moment important qui marque l’engagement de Total dans la redynamisation du tissu socioéconomique du Tchad.

« Avec ce challenge, on ne révolutionne pas l’environnement économique mais on pose une brique pour qu’ensemble nous puissions construire le mur », a-t-il déclaré.

Un projet de Facebook veut accompagner 1000 PME sénégalaises

La phase pilote pour l’Afrique francophone du projet « Boostez votre businesse avec Facebook » a été lancé, jeudi soir à Dakar, avec comme objectif d’accompagner 1000 petites et moyennes entreprises (PME) dans les régions de Dakar (ouest, capitale), Thiès (ouest), Saint-Louis (nord) et Ziguinchor (sud).« Le Sénégal est le premier pays d’Afrique francophone à bénéficier du projet « Boostez votre business avec Facebook qui va profiter à 1000 PME. Dans d’autres pays africains anglophones dont le Kénya, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, ce projet a permis d’encadrer 30.000 PME depuis son lancement il ya de cela deux ans », a expliqué Sherry Dzinovera, membre de l’équipe de Facebook pour l’Afrique subsaharienne, au cours du lancement dudit projet.

« Facebook s’engage à aider le Sénégal et l’Afrique à développer les PME. Avec Facebook, les PME peuvent devenir facilement de très grandes entreprises », a dit pour sa part, Aïda Ndiaye, chargée des relations publiques de Facebook pour l’Afrique francophone.

Sénégal : un taux de performance de 90 % pour la phase 1 du PUDC (ministre)

Souleymane Jules Diop, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du suivi du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) a affirmé, mercredi soir à Dakar, que 90 % des objectifs dudit programme ont été atteints depuis son lancement en juillet 2015.« L’objectif initial était d’impacter 2, 8 millions de Sénégalais. Nous n’avons pas tout fait mais nous sommes à un taux de performance proche de 90 %. En plus de l’enveloppe de départ qui était de 113 milliards F CFA portée finalement à 129 milliards F CFA, nous avons reçu de la Chine 100 milliards F CFA pour construire 271 forages dans l’ensemble du pays. Nous avons réalisé 1000 kms de pistes rurales dont près de 700 kms sont ouverts à la circulation », a informé Souleymane Jules Diop qui était l’invité de l’émission Le Point de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique).

M. Diop a expliqué ce léger manquement par le fait que le Sénégal ait une « économie faible avec des tensions de trésorerie parce qu’il y a des besoins illimités ».

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du suivi du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) a ainsi rappelé qu’il voulait recevoir « 26 milliards F CFA au mois de juin dernier pour résorber le gap mais il y a eu des revendications des enseignants, des médecins et des étudiants » qui ont changé la donne.

« Le Président de la République Macky Sall a été très sensible au sort des étudiants et a pris des mesures qui ont eu un impact financier immédiat. Je l’ai accepté avec philosophie mais mon bonheur est qu’au mois de juin, tous les décomptes dus pour tout ce qui a été réalisé et certifié, ont été payés », a assuré Souleymane Jules Diop.

En outre, il reconnaît que l’Etat du Sénégal doit à des entreprises « 9 milliards F CFA de décompte » sur une enveloppe totale de 129 milliards F CFA. Concluant, l’ancien journaliste pense « que c’est normal pour un pays comme le nôtre d’avoir une dette qui sera épongée. Il n’y a pas de problème de planification. Le rythme de travail est tellement rapide que les procédures financières en cours peuvent parfois prendre un petit retard ».

La phase 1 du PUDC tournée, la deuxième sera lancée le 19 octobre 2018 à Bignona (sud).

« L’Etat sénégalais davantage engagé dans la phase 2 du PUDC » (officiel)

Souleymane Jules Diop, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du suivi du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) a déclaré, mercredi soir à Dakar, que l’Etat du Sénégal sera davantage engagé dans la mise en œuvre de la phase 2 dudit programme dont le lancement est prévu le 19 octobre 2018 à Bignona (sud).« Pour la phase 2 du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), nous avons trouvé un modèle plus allégé parce qu’il faut que nous gardions l’initiative en matière d’orientation et d’exécution. Nous avons appris comment faire et par conséquent l’Etat du Sénégal jouera un plus grand rôle », a indiqué Souleymane Jules Diop qui était l’invité de l’émission Le Point de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique).

A en croire le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du suivi du PUDC, le soutien du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) était nécessaire car « il fallait aller vite dans les deux premières années de la phase d’urgence ». Poursuivant, M. Diop a souligné qu’« une procédure classique aurait pris 2 ans car une entreprise mécontente peut faire un recours qui prend un an et à cela il faut ajouter la phase de conception, de lancement des appels d’offre et de contestation ».

Partant de constat, il fait savoir que « les procédures du PNUD sont rigoureuses », tout en précisant que même si « cette institution est le maître d’ouvrage délégué du PUDC, ce programme n’échappe pas au contrôle gouvernemental puisque la Primature en est le responsable financier ».

Lancé à Fatick le 7 juillet 2015, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire, va se déployer dans sa phase 2 dans des localités non encore impactées. « Quand on parle d’équité territoriale, il faut se lancer partout. En plus de la Casamance, il y a des départements comme Mbacké (centre), Tivaouane (80 kms de Dakar), Kébémer (centre) où nous allons insister », a informé Souleymane Jules Diop.

Dans cette lancée, il a renseigné que « 300 cases de santé » seront construites en plus de « 1000 périmètres agricoles » qui pourront chacun employer entre 10 et 15 personnes. Cette initiative, de l’avis du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du suivi du PUDC, va « aider les femmes et les jeunes à rester dans leur localité ».