Tanger se dotera de la plus grande roue touristique en Afrique

La ville de Tanger devrait abriter prochainement un projet touristique composé d’une roue géante, d’espaces d’amusement et de plusieurs autres attractions touristiques, a indiqué vendredi la Commune de la ville.Ce projet, qui comprendra la plus grande roue géante en Europe du sud et en Afrique, est de nature à stimuler davantage la création d’emplois à Tanger, et à donner un nouvel élan à l’offre touristique de la ville du Détroit.

Baptisé « Grande Roue de Tanger », le projet porté par deux jeunes Marocains résidant à l’étranger devra coûter près de 5,5 millions d’euros (60 millions DH) et proposera également des activités aquatiques, a précisé la commune sur son site web.

Située au confluent de deux mers et à l’orée de deux continents, la ville de Tanger dispose d’une position géographique qui lui confère des atouts touristiques potentiels. Grâce à ses sites pittoresques et son caractère cosmopolite, Tanger se caractérise par un développement touristique ambitieux et diversifié. Le secteur touristique constitue l’un des secteurs porteurs de l’économie régionale.

La ville du Détroit dispose de quelque 105 établissements d’hébergement hôtelier et touristique, totalisant une capacité de 12.300 lits. La destination se distingue aussi par ses multiples atouts et un important arrière-pays qui lui permet de diversifier son offre autour du tourisme culturel, d’affaires, balnéaire, de croisière et de tourisme sportif.

Mauritanie : des ONG condamnent la saisie des biens de deux hommes d’affaires

Quatre ONG des droits de l’homme ont condamné la saisie et le gel de biens de deux hommes d’affaires et opposants au régime en éxil, une décision récemment confirmée par le Parquet de la République.« Nous condamnons avec la plus grande énergie » la « décision illégale irrespectueuse des normes » consistant à saisir et geler les biens des hommes d’affaires Mohamed Ould Bouamatou et de son adjoint Mohamed Debagh, ont indiqué ces ONG dans un communiqué conjoint, dont APA a obtenu une copie.

Le ministère public mauritanien avait confirmé et justifié, le 23 août 2018, la saisie et le gel « d’avoirs appartenant à des personnes ou entités accusées de corruption », une référence à Bouamatou et Debagh.

Les 4 ONG protestataires sont l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF), la Coordination des Organisations des Victimes de la Répression (COVIRE), l’Organisation pour le Développement International, Social, Solidaire et Intégrée (ODISSI) et les Veuves, Orphelins contre l’Impunité et la Xénophobie (VOIX des martyrs).

Elles ont appelé la justice mauritanienne à user de son droit constitutionnel d’indépendance du pouvoir exécutif et à annuler cette décision qui menace la paix et la stabilité du pays.

Elles ont également appelé les experts de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et ceux des Nations Unies à demander au gouvernement mauritanien d’« arrêter les poursuites illégales et emprisonnements des opposants, à organiser des procès équitables, à lever toutes les entraves à la liberté d’expression, de réunion, de manifestation, de circulation et à la reconnaissance du droit à la propriété, à la jouissance et protection entière des biens des citoyens ».

Le communiqué a considéré que « la justice en Mauritanie opère en deux poids deux mesures en exécutant les instructions du pouvoir exécutif  sans hésitation et rejetant les plaintes documentées des victimes vulnérables et sans recours ».

Côte d’Ivoire: le « prochain Palais des congrès » sera installé à Grand-Bassam (Duncan)

Le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan a annoncé samedi la construction du « prochain Palais des congrès » à Grand-Bassam, à 40 Km au sud-est d‘Abidjan, lors d’un concert pour la célébration de la Tabaski, dans cette cité balnéaire.« Le président de la République a décidé il n’y a pas longtemps, une semaine avant de partir en vacance que le prochain Palais des congrès, décidé par le gouvernement indien, sera installé à Grand-Bassam », a dit M. Duncan.

Le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, député de Grand-Bassam, s’exprimait à l’occasion d’un concert qu’il a offert aux populations de cette cité balnéaire, à l’occasion de la célébration de la fête de Tabaski. 

Il s’est félicité de ce que les «amis tunisiens ayant entendu cela ont décidé de construire sur le site du VITIB (zone franche), à côté de ce Palais des congrès un grand réceptif hôtelier de 4 ou 5 étoiles et qui va coûter 84 milliards Fcfa ». 

Principale salle du Sofitel Hôtel Ivoire, l’actuel Palais des congrès abrite des évènements majeurs en côte d’ivoire. D’une capacité de près de 2.000 places assises, il est situé à  Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.  

M. Duncan a par ailleurs fait savoir que « dès la fin de l’année (2018), devraient commencer les travaux de l’embouchure de Grand-Bassam ». Et ce, pour un coût de 20 milliards de Fcfa. 

« Il va aussi avoir la création du port de pêche, pour permettre à la fois la pêche et le tourisme de manière à ce que les algues disparaissent de la lagune », a-t-il indiqué, soulignant que ce projet sera réalisé « grâce à l’appui du Maroc ».  

Outre ces projets, « le quartier France, patrimoine mondial de l’Unesco devrait voir aussi ses travaux démarrer assez tôt » avec la construction en cours et l’équipement du lycée d’excellence de Grand-Bassam, financé par la Chine pour un coût de 13 milliards Fcfa, a-t-il poursuivi.    

Aux jeunes, le vice-président a fait savoir qu’ils sont le « socle » du développement de la Côte d’Ivoire, avant d‘ajouter « on compte sur vous pour booster la Côte d’Ivoire dans tous les domaines et singulièrement dans le domaine musical et culturel ». 

Le concert pour la célébration de la Tabaski a réuni des milliers de personnes, au Stade de Grand-Bassam, où ont presté plusieurs artistes dont la star malienne Sidiki Diabaté, prince de la kora, Affou Kéïta, Betika, Ismaël Isaac, Force One, Tour de Garde et Kiff no Beat.   

Une mission de supervision de la BM au Congo en septembre

Une mission de supervision du projet sur le développement urbain et de la restructuration des quartiers précaires (DURQUAP) de la Banque Mondiale (BM) est attendue du 1er au 8 septembre 2018 à Brazzaville, a appris APA samedi auprès de cette institution de Bretton Woods.Cette mission, don l’objectif est de faire le suivi des recommandations adoptées lors de la dernière supervision en février 2017 sur la bonne exécution du DURQUAP, sera conduite par la chargée de ce projet Mme Dina Ranarifidy

Au cours de son séjour congolais, Mme Dina Ranarifidy va, en dehors du suivi des recommandations, veiller sur la mise en œuvre des aspects environnementaux et sociaux, la gestion, la coordination et le suivi-évaluation de ce projet.

Elle se penchera aussi sur le plan d’action pour les trois prochains mois, les aspects relatifs à la passation des marchés et la gestion financière dudit projet.

Ce projet a pour but de faciliter l’accès aux infrastructures et services de base dans les quartiers précaires de Brazzaville et de Pointe-Noire. Il est encore à l’étape des études de faisabilité.

Le DURQUAP, placé sou la tutelle du ministère congolais de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux est co-financé respectivement par la Banque Mondiale et le gouvernement congolais à hauteur de 48 milliards et de 24 milliards de FCFA.

En raison de la crise financière qui secoue l’Etat congolais, durant les trois premières années de la mise en œuvre de ce projet, les activités vont être financées entièrement par la Banque mondiale.

67 milliards de dollars d’échanges entre l’Ouganda et le Kenya

Le ministre d’État ougandais chargé des Affaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est, Julius Maganda a annoncé vendredi que les échanges commerciaux entre son pays et l’Ouganda ont atteint les 67 milliards de dollars.S’exprimant lors du lancement officiel du guichet unique entre le Kenya et l’Ouganda installé  à Busia (Ouganda), le ministre a déclaré que le Kenya fournit le plus grand marché pour l’Ouganda, ajoutant que plus de 70% des exportations ougandaises sont destinées au Kenya.

« Nous échangeons plus de 160 billions de shillings kenyans (160 milliards de dollars) dans la région, mais 6,7 billions de shillings kenyans (67 milliards de dollars) sont exportés au Kenya qui constitue le plus grand marché pour l’Ouganda », a-t-il souligné.

Le guichet unique de Busia entre le Kenya et l’Ouganda a pour but d’accélérer la libre circulation des marchandises et des services à travers la frontière.

La contrebande menace la production rizicole du Nigeria

La contrebande menace la production rizicole au Nigéria, a déclaré vendredi à Lagos, Tunji Owoeye, ancien président des Meuniers et distributeurs de riz du Nigéria (RIMIDAN).M. Owoeye a affirmé que l’utilisation de la compétitivité des prix par les contrebandiers décourage les Nigérians d’acheter du riz local bien qu’il soit frais et de valeur plus nutritive que le riz importé.

« Nous parlons de compétitivité des prix et le riz local que nous avons est meilleur et plus nourrissant que le riz importé. La plupart des riz introduits en contrebande dans ce pays sont des riz paddy qui ont été stockés pendant plus de cinq à dix ans dans leur pays d’origine. Alors que notre propre riz est fraîchement récolté », a-t-il dit.

Il a ajouté : « En tant que producteurs et meuniers locaux, nous ne pouvons pas concurrencer les marchandises importées sur lesquelles ils ne paient aucun droit. Ce qu’ils font, c’est examiner votre coût au Nigéria et ils se situent entre 1.000 et 3.000 naira par sac ».

Selon lui, les Nigérians ne peuvent pas livrer ce genre de bataille, sauf s’ils ont l’appui du gouvernement.

Il a noté que le gouvernement nigérian a tant fait en termes de production et de transformation alors que la Banque centrale du Nigeria a été incroyable en termes de fonds d’intervention.

M. Owoeye a déclaré que la production locale de riz était de niveau international et de meilleure qualité en termes de valeur nutritionnelle et que le problème était la fixation des prix, qui est le résultat des défis infrastructurels auxquels le pays est confronté.

Une grève des postiers empêche le paiement des salaires au Gabon

Les employés de la Poste SA ont décidé de corser leur mouvement de grève, vendredi, privant ainsi des milliers des fonctionnaires ayant des comptes bancaires à la Poste Bank (filiale de la Poste SA) de percevoir leurs salaires de ce mois d’août.Le personnel qui observait un service minimum a simplement fermé tous les guichets sur l’ensemble du territoire national. Les agents réclament le paiement immédiat de trois mois d’arriérés de salaire.

« Nous avons décidé de durcir le mouvement le jour de la paie des fonctionnaires pour contraindre notre employeur de payer nos salaires », a déclaré le porte-parole du syndicat des postiers.

Les postiers percevaient leur solde le 20 de chaque mois. Depuis plusieurs mois, la situation a radicalement changé. Le jour de la paie n’est plus respecté en raison des tensions de trésorerie que connait l’entreprise en restructuration depuis plus de deux ans.

La Poste Bank est l’unique établissement bancaire présent dans les neuf provinces du pays. Elle compte 70 agences et gère un portefeuille de 40 000 clients.

Sénégal : baisse des prix des matériaux de construction en juillet

Les prix des matériaux de construction au Sénégal ont connu une légère diminution de 0,3% au mois de juillet 2018, a renseigné vendredi l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette baisse résulte de celle des prix des matériaux de base et de ceux pour le revêtement des murs et sols », explique l’ANSD.

Les prix des matériaux de base se sont en effet repliés de 0,7% durant la période sous revue, en raison de la baisse de 2,1% des prix du ciment. Toutefois, la hausse de 0,5% des prix du sable à amoindri cette tendance baissière. En variation annuelle, les prix des matériaux de base se sont majorés de 5,0%.

Quant aux prix des matériaux pour le revêtement des murs et du sol se sont réduits de 0,4% comparés au mois de juin 2018. Cette diminution est due à celle des prix des carreaux mur (moins 0,2%) et des carreaux sol (moins 0,6%). Par rapport au mois de juillet 2017, ils ont baissé de 2,2%.

Concernant les prix des matériaux pour travaux d’électricité, de même que ceux de plomberie et sanitaire, ils n’ont pas connu de variations sensibles en juillet 2018. Mais en comparaison à la période correspondante en 2017, ils ont respectivement augmenté de 2,3% et 0,1%.

Les prix de la peinture sont également restés inchangés en rythme mensuel. En variation annuelle, ils se sont contractés de 1,4%.

De leur coté, les prix des matériaux de menuiserie se sont inscrits en hausse de 0,5% par rapport au mois de juin 2018, sous l’impulsion des prix des articles de menuiserie métallique (plus 0,9%) et des articles en bois (plus 0,6%). En variation annuelle, ils se sont appréciés de 4,3%.

Un renchérissement de 1,1% des matériaux d’étanchéité est relevé par l’ANSD. Il est lié à celui des prix des pax alu (plus 2,9%).

Par rapport à la période correspondante en 2017, ils se sont raffermis de 1,1%.

En variation annuelle, les prix des matériaux de construction au Sénégal se sont accrus de 3,5%. « Le rapport des prix moyen des sept premiers mois de 2018 sur ceux de 2017 laisse apparaitre une progression de 2,0% », renseigne l’ANSD.

La Chine exempte le Botswana du paiement de sa dette

Le Botswana et la Chine ont signé un protocole en vertu duquel le gouvernement chinois a exempté Gaborone du paiement de trois prêts sans intérêt, pour un montant total de 8 millions de dollars américains.Le protocole d’accord a été signé par le ministre des Finances et du Développement économique, Kenneth O. Matambo, et l’ambassadeur de Chine au Botswana, Zhao Yanbo.

S’exprimant vendredi lors de la cérémonie de signature, M. Matambo a déclaré que cette remise de dette est conforme à l’engagement pris par la Chine lors du Sommet sur la coopération sino-africaine (FOCAC) tenu à Johannesburg en décembre 2015.

Il a indiqué que ce montant couvre les prêts qui ont été accordés au Botswana pour financer le projet de réhabilitation des chemins de fer, et deux prêts qui ont financé un centre polyvalent pour la jeunesse.

Selon M. Matambo, l’exemption de paiement allégera le fardeau de la dette du Botswana et permettra au gouvernement d’entreprendre d’autres projets de développement prioritaires dans le cadre du Plan national de développement.

L’UE finance une centrale solaire à l’aéroport de Douala

L’Union européenne (EU) assure le financement de la construction d’un parc solaire couvrant une superficie de 13 000 m2 destiné à alimenter l’aéroport international de Douala, a-t-on appris vendredi auprès de la direction générale des Aéroports du Cameroun (ADC).D’après les mêmes informations, la réalisation de ce parc solaire rentre dans le cadre d’un programme de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sur la réduction de l’empreinte carbone.

Bien que le montant du financement n’ait pas été révélé, il ressort que cette centrale d’une capacité de production d’un mégawatt sera construite par la société française Sagemcom.

Selon des sources internes, en plus de l’aéroport international de Douala, quatre autres aéroports ont été sélectionnés par l’OACI dans le cadre de ce programme de réduction de l’empreinte carbone, qui est encore à sa phase pilote.

Il s’agit des aéroports de Kingston et de Montego en Jamaïque, Mombasa au Kenya et de Port d’Espagne à Trinidad et Tobago.

Une vingtaine de Sénégalais détenus en Mauritanie pour pêche illégale

Une vingtaine de pêcheurs sénégalais se trouvent actuellement en détention dans un commissariat de police de Nouakchott pour pêche illégale, a-t-on appris de source sécuritaire jeudi dans la capitale mauritanienne.Ils avaient été appréhendés, il y a une semaine, dans la capitale économique Nouadhibou alors qu’ils pêchaient illégalement dans les eaux mauritaniennes. Ensuite ils ont été transférés à Nouakchott.

Les membres de ce groupe seront expulsés vers le Sénégal suivant la réglementation en vigueur en Mauritanie dans ce domaine.

Nouakchott et Dakar sont liés par un accord de pêche qui réglemente l’activité des pêcheurs sénégalais dans les eaux mauritaniennes de l’Océan atlantique.

Cet accord ne prévoit qu’une compensation financière symbolique, mais exige que les pirogues sénégalaises débarquent leurs captures dans un port mauritanien avant de l’amener dans leur pays, ce qui n’est pas du goût des pêcheurs qui redoutent le pourrissement de leurs captures avant de parvenir à destination.

Face à cette inquiétude, les Mauritaniens ont concédé une période de grâce dans l’attente de la construction d’un port à proximité de la frontière avec le Sénégal.

278 milliards f cfa tirées de l’or au Cameroun

Le trésor public camerounais a encaissé 278,9 milliards de francs CFA de recettes provenant de la vente de l’or entre 2015 et 2017, d’après des chiffres obtenus jeudi auprès des services compétents du ministère de l’Industrie, des Mines, de du Développement technologique.Ces fonds reversés dans les caisses de l’Etat devraient connaître une augmentation substantielle dès cette année, à travers des actions menées sur le terrain par le Cadre d’appui et de promotion de l’artisanat minier (CAPAM).

Rien que pour l’année 2017, le CAPAM a fait trois récession d’or au ministère des Finances, la première de 150,759 kg a eu lieu  le 11 janvier, la deuxième de 45,553 kg le 25 juillet et la dernière de 58,694 kg le 13 décembre 2017.

Ces résultats ne s’adossent sur aucune projection, à en croire le coordonnateur du CAPAM, Aristide Mimbang, puisqu’elles  ont été obtenues « dans un environnement marqué par une tension de trésorerie de la structure et un départ massif des sociétés minières vers la République centrafricaine (RCA) qui présente de meilleures garanties fiscales pour elles ».

Entre autres raisons évoquées par ces sociétés minières, la forte présence dans les sites miniers de collecteurs clandestins dont l’activité influe les coûts, l’insuffisance du personnel de contrôle et les limites dans les attributions des sites d’exploitation.

 

 

Visas des états financiers: le barème pour les PME ivoiriennes fixé de 60.000 à 2.100.000 Fcfa

Les nouveaux barèmes des honoraires des visas des états financiers pour les PME ivoiriennes ont été fixés de 60.000 à 2.100.000 Fcfa, selon une présentation de l’Ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire.Ce barème, pour l’année fiscale 2018, a été présenté jeudi à l’occasion d’une Journée d’information sur le visa des états financiers et le e-liasse (dépôt en ligne des états financiers), au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, en présence de fédérations de PME et de commerçants. 

Le plus bas niveau des honoraires (hors TVA), fixé à 60.000 Fcfa, concerne les PME ayant un chiffre d’affaires compris entre 5 millions et 10 millions Fcfa, tandis que pour celles dont le  chiffre d’affaires est compris entre 750 millions et 1 milliard Fcfa, l’expert-comptable perçoit 2.100.000 Fcfa.

Pour les tranches de chiffres d’affaires (CA) supérieurs à 10 millions et inférieur ou égal à 20 millions, les honoraires hors TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) sont de 100.000 Fcfa, de plus de 20 millions et supérieur ou égal à 30 millions, la PME paie 150.000 Fcfa.

L’honoraire pour tout CA supérieur à 30 millions à 40 millions, est de 200.000 Fcfa, supérieur à 40 millions à 50 millions (250.000 Fcfa), supérieur à 50 millions jusqu’à 80 millions (375.000 Fcfa), supérieur à 80 millions et inférieur à 150 millions (750.000 Fcfa), supérieur à 150 millions et inférieur à 250 millions (1.150.000 Fcfa), supérieur à 250 millions et inférieur à 500 millions (1.400.000 Fcfa), supérieur à 500 millions et inférieur à 750 millions (1.650.000 Fcfa) et supérieur à 750 millions et inférieur à 1 milliard (2.100.000 Fcfa).

Selon le sous-directeur du Guichet unique des états financiers, Mathurin Bezy, les contribuables qui sont déjà dans les Centres de gestion agréés ou déjà accompagnés par des Cabinets d’expertise comptable « ne paient plus rien (car) pour eux la délivrance des visas est gratuite ».

Quant aux contribuables dont les chiffres d’affaires sont en dessous de 5 millions Fcfa, ceux-ci paient leurs impôts auprès des communes, a fait savoir la directrice générale adjointe des impôts, Maferima M’Bahia, rappelant que de 5 à 50 millions FCFA, l’usager paie l’impôt synthétique.

La Fédération ivoirienne des Petites et moyennes entreprises (FIPME) a dénoncé en janvier un arrêté sur la mission de délivrance du visa des états financiers annuels de synthèse, estimant que cette disposition engendrait des « charges supplémentaires ». Le niveau minimum d’honoraire hors TVA avait été fixé à 250.000 F Cfa pour les chiffres d’affaires compris entre 0 et 50 millions F Cfa.

« L’Ordre des experts-comptables a été fortement soupçonné d’être au service des impôts pour faciliter la collecte des impôts et aujourd’hui  (les messages des faîtières des PME) montrent que loin sans faux, bien au contraire, c’est le défi de la modernisation de l’économie qui est en jeu » car « sans comptabilité il n’y a pas d’informations financières », a dit son président, Drissa Koné.

La procédure de visa s’applique à toutes les entités soumises à l’obligation de produire des états financiers de synthèse à l’exception de celles ayant un commissaire aux comptes. Il s’agit des entreprises soumises au régime du réel normal d’imposition, au régime réel simplifié et au régime de l’impôt synthétique.

La mission de visa est effectuée exclusivement par un expert-comptable membre de l’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire. Celui-ci émet une attestation frappée d’un sticker individualisé et sécurisé contrairement aux commissaires aux comptes (grandes entreprises) qui produisent une attestation d’exécution.

Le barème honoraire d’un expert-comptable en Côte d’Ivoire est de 100.000 Fcfa par heure. Ce tarif a été revu dans le cadre du visa sur les états financiers. Pour les entreprises au-delà de 1 milliard Fcfa de chiffres d’affaires, il est donné libre cours au Cabinet d’expertise de mener des « négociations avec le client ».

Le taux de bancarisation passe à plus de 19% en Côte d’Ivoire (Officiel)

Le taux de bancarisation au sens strict en Côte d’Ivoire est passé de 7,1% en 2007 à 19,7% en 2016, a appris APA, jeudi, de sources officielles à Abidjan où une campagne de sensibilisation des populations sur la promotion de la bancarisation a été lancée autour du thème, «Qualité des services financiers au profit de la population».« A travers les thématiques qui seront abordées, je reste convaincu que les réticences et appréhensions des populations vis-à-vis du secteur bancaire seront levées et que cette action aura un impact positif sur le taux  de bancarisation qui est à l’heure actuelle de 19,7% », a déclaré dans son allocution, le Directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique, Arthur Ahoussi. 

Bien au-delà des enjeux macroéconomiques, a-t-il expliqué, « un accès plus important des populations aux services bancaires de base contribue à un meilleur contrôle de la circulation monétaire et à une meilleure application des mesures anti blanchiment ».

En 2016, le territoire ivoirien était couvert par 666 guichets et 934 distributeurs automatiques de billets (DAB) ou guichets automatiques de billets (GAB). « Cette tendance s’inscrit à la hausse au vue des prévisions qui nous ont été communiquées par le système bancaire au titre de l’année 2018 » a conclu M. Ahoussi.

Auparavant, le Sous-directeur des services financiers extérieurs du Trésor public, Mory Savané, soulignant que « le taux de bancarisation au sens strict en Côte d’Ivoire est passé de 7,1% en 2007 à 19,7%  en 2016»,  a relevé que le « taux global d’utilisation des services financiers a enregistré une évolution remarquable passant de 13,6% en 2007 à plus de 48% en 2016 ».

 « Malgré les progrès réalisés en termes d’implantation des établissements de crédit et systèmes financiers décentralisés sur l’étendue du territoire ivoirien, ce taux demeure encore faible », a poursuivi M. Savané.

Conscient de ce faible niveau de bancarisation, le Trésor public organise depuis 2015 des campagnes de sensibilisation sur la promotion de la bancarisation des populations surtout en milieu rural.

Pour cette édition, la caravane de sensibilisation sillonnera jusqu’en octobre prochain les régions d’Abengourou (Est), de Gagnoa (Centre-Ouest), de Man (Ouest) et de San-Pédro (Sud-Ouest).

Des raffineurs africains à Ouagadougou pour discuter de gaz butane

L’Association des raffineurs et distributeurs africains (ARA) tient à Ouagadougou un atelier sur la chaîne logistique du gaz butane, a appris APA jeudi auprès de de la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY).Au cours de la rencontre la rencontre de trois jours (du 22 au 24 août 2018), les participants vont «mener une large réflexion sur la chaîne de mise à la disposition du consommateur de ce produit de grande consommation».

Les 80 participants, de diverses nationalités vont partager les expériences en matière de raffinage et de l’importation du gaz butane, de son transport.

Ils vont aussi évoquer la mise en bouteille du gaz butane, les autres modes de consommation de ce produit, sans oublier la fiscalité et la tarification y relatives.

La rencontre de Ouagadougou enregistre également la présence d’acteurs nationaux du gaz butane (acteurs institutionnels, distributeurs, transporteurs).

Pour le Directeur général de la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY), Hilaire Kaboré «au regard de la qualité des participants à cet atelier, que de nos travaux émergeront des axes d’actions pour l’essor et l’optimisation des activités de cette chaîne, au profit des consommateurs de gaz butane de notre continent».

M. Kaboré, par ailleurs, président du comité exécutif de l’ARA depuis mars 2018, remercie les membres de l’ARA pour «la bienveillante attention portée à la SONABHY et au Burkina Faso».

Le gaz butane est de plus en plus un produit de grande consommation. Il se veut une alternative pour freiner l’utilisation du bois de chauffe dans les ménages.

Au Burkina Faso, les consommateurs de ce produit se trouvent en majorité dans les zones urbaines.

Malgré la subvention de l’Etat pour le rendre accessible, l’écrasante majorité de la population rurale trouve que le coût du gaz butane (environ 2000 CFA pour recharger la bouteille de 6 kg et 5 000 CFA pour la bouteille de 12 Kg) est très élevé.

Décès de l’industriel camerounais Kadji Defosso

L’une des plus grosses fortunes du Cameroun, Joseph Kadji Defosso, 95 ans, est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi dans un hôpital sud-africain des suites de maladie, a appris APA auprès de sa famille.Né vers 1923 dans la région de l’Ouest, il débute ses activités commerciales dans le tabac et l’import-export avant de créer, en 1972, l’Union camerounaise de brasseries (UCB).

Propriétaire d’une académie de football éponyme, ayant formé plusieurs internationaux camerounais, il était également à la tête de la Société des céréales du Cameroun (SCC, minoterie), des Assurances générales du Cameroun (AGC), de Polyplast (production de matériels en plastique), et, dans l’immobilier, de Baobab, Cautis, Hibiscus et Kadji Square.

Un récent numéro du magazine spécialisé Forbes a classé Joseph Kadji Defosso, avec une fortune estimée quelque 205 millions de dollars, au 10ème rang des plus grosses fortunes du Cameroun.

Bénin : le prix du kg de l’amande de karité fixé à 100 f cfa

Le prix du kilogramme de l’amande de karité est fixé à 100 f cfa pour la campagne de commercialisation 2018-2019, a appris APA jeudi de source officielle.La décision a été prise, mercredi, en Conseil des ministres avant le lancement de la campagne de commercialisation 2018-2019 des amandes de karité qui démarre le 6 septembre prochain pour prendre fin le 31 mai 2019.

Le gouvernement béninois encourage les collecteurs d’amandes de karité à continuer d’observer les meilleurs conditions de traitement et de stockage de la production afin d’améliorer sensiblement la qualité des produits.

Aussi, le gouvernement met-il en garde les communes à cesser les prélèvements illégaux de taxes effectués lors de la commercialisation, en dehors de la Taxe de Développement Local.

16 milliards f cfa de la BM pour des infrastructures urbaines au Togo

La banque mondiale a signé, mercredi, avec le Togo, un accord de prêt de 30 millions de dollars (environ 16 milliards de F CFA) pour le Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU), a constaté APA.« Le PIDU est entièrement dédié au développement urbain. Il va aider à améliorer l’accès des populations à des infrastructures urbaines et aux services de base dans des quartiers mal desservis des villes de Lomé, Kara et Dapaong », a expliqué Hawa Cissé Wagué, représentante-résidente de la Banque mondiale au Togo.

Elle signait l’accord avec Sani Yaya, le ministre togolais de l’Economie et des Finances.

Selon elle, le PIDU contribuera à renforcer les capacités institutionnelles en matière de planification et de gestion urbaines des municipalités d’Atakpamé, Dapaong, Lomé, Kara, Kpalimé, Sokodé et Tsévié.

 « Le choix du secteur urbain s’explique par le rôle de plus en plus important que les villes jouent dans le développement du pays, mais aussi par les nombreux défis auxquels elles sont confrontées », a-t-elle poursuivi.

Le Togo connait un accroissement rapide de sa population urbaine, avec un taux de 4 % de croissance annuel. Si 60 % de la population togolaise vivent encore dans des zones rurales, on estime qu’en 2030, plus de la moitié résiderait dans les villes, et Lomé, la capitale, abriterait près de la moitié de cette population urbaine.

Elaboré avec le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, le Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU) s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement (PND) adopté en juillet 2018 par le gouvernement, en remplacement de la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi.

8% de contribution de l’agriculture à l’économie camerounaise

La contribution de l’agriculture à la croissance économique du Cameroun s’élevait à 76,38 % en 2017, contre 68% en 2016, soit une hausse de 8,36% en valeur absolue, a-t-on appris jeudi auprès des services compétents du ministère e de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER).Dans une note de conjoncture dont APA a obtenu copie jeudi, le MINADER table sur des perspectives haussières en 2018 dans la plupart des filières stratégiques que sont le cacao, le café, le coton, le caoutchouc, la banane.

En guise d’exemple, l’on cite le cacao dont le taux d’accroissement est passé de 9 % en 2017 à 18% cette année.

La banane dont les projections montrent qu’elle devrait passer de 1% à 5% cette année, le café qui a enregistré une hausse de 4% ou encore le coton, dont la production devrait connaître une hausse de plus de 8%.

Selon le MINADER, l’une des conséquences de cette amélioration du secteur agricole dans la croissance économique du pays résulte de la modernisation des techniques culturales et de l’accroissement des moyens de production.

Il en est par exemple des semences améliorées dans plusieurs secteurs de production, et de la vulgarisation du matériel végétal de qualité mis à la disposition des producteurs pour permettre d’accroître les rendements agricoles.

Par ailleurs, la mise en place des exploitations agricoles à l’échelle nationale avec l’introduction de « l’agriculture de seconde génération » a permis d’augmenter aussi bien les superficies cultivées et les rendements agricoles.

Le MINADER note que la plupart des produits de rente observent une tendance haussière cette année par rapport à l’année précédente.

Fabien Asengiyumva, nouveau représentant résident du FMI au Cameroun

Le Rwandais Fabien Asengiyumva a été désigné nouveau représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Cameroun en remplacement du Congolais Kadima Kalonji, annonce le ministère des Finances.Jusque-là économiste principal sur la République démocratique du Congo (RDC) au département Afrique de l’institution financière à New York, il fut déjà, 6 ans auparavant (2010-2012), en poste au bureau de la même entité à Yaoundé, la capitale camerounaise.

 

Comme priorité, Fabien Asengiyumva aura à assurer le suivi du programme économique et financier, appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), conclu le 26 juin 2017 entre le Cameroun et le FMI pour un montant total de près de 400 milliards FCFA, et qui devrait permettre de stabiliser le cadre macroéconomique du pays à moyen terme, en même temps que l’investissement public est prévu pour descendre d’environ 8% du produit intérieur brut (PIB) en 2016, à 6,7% en 2017 et à 6,6% en 2019.

En début juin dernier, l’institution financière de Bretton Woods jugeait «mitigées sur fond de ralentissement de l’activité économique et de sécurité», les performances du pays, dans le cadre dudit programme.

Selon le directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa, les dépassements de dépenses, en fin d’année 2017, ont compensé la forte collecte de recettes non pétrolières, toute chose qui se traduit par un déficit budgétaire plus élevé que prévu et, bien que la mise en œuvre des réformes structurelles ait été globalement satisfaisante et les avoirs extérieurs nets accumulés plus rapidement que prévu en raison d’un resserrement du déficit du compte courant.

Le Fonds a souhaité que tout revenu pétrolier supplémentaire soit économisé en tenant compte des fortes pressions sur les dépenses associées aux élections de 2018, mais également de la détérioration des conditions de sécurité et de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019.

Les autorités camerounaises ayant réitéré leur engagement envers le programme, et mis en œuvre des mesures correctives afin de remettre l’ajustement budgétaire sur les rails en 2018, notamment en préparant un budget révisé pour l’année en cours et en resserrant les contrôles des dépenses, le FMI a estimé que «la mise en œuvre stricte des objectifs budgétaires révisés de 2018 sera essentielle pour soutenir la constitution de coussins budgétaires et extérieurs pour le Cameroun et la région».

La dette publique ayant augmenté en 2017 en raison de l’exécution plus rapide que prévu des projets d’investissement, le Cameroun a aussi été invité à «limiter strictement les nouveaux emprunts et faire pencher sa composition en faveur des emprunts concessionnels», une démarche qui serait essentielle pour maintenir la viabilité de la dette publique.

Vers un sommet extraordinaire sur la crise économique en zone CEMAC

Les présidents équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et gabonais, Ali Bongo Ondimba ont annoncé, mercredi à Malabo, l’organisation d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) afin de traiter les questions liées à la crise économique qui secoue de plein fouet cette sous-région.L’annonce a été faite au cours d’une visite d’amitié et de travail de quelques heures que le chef de l’Etat gabonais a effectué en Guinée Equatoriale.

 Les deux chefs d’Etat ont reconnu l’urgence de diversifier leurs économies afin de redynamiser le développement dans la zone CEMAC.

 Abordant les questions de stabilité, le président gabonais et son hôte se sont accordés sur le besoin de renforcer les mécanismes existants afin de promouvoir la paix et la sécurité dans leur espace géographique.

Au terme de leur entrevue, Ali Bongo Ondimba et Obiang Nguema Mbasogo se sont félicités de l’excellence des relations entre ces deux Républiques sœurs et se sont réjouis de l’effectivité du traité d’amitié et de bon voisinage signé entre le Gabon et la Guinée équatoriale le 13 juin 2013 à Libreville.

 

235 milliards FCFA de la BM pour le Burkina

La Banque Mondiale et le Burkina Faso ont signé à Ouagadougou, trois accords pour le financement de trois projets à hauteur de 235 milliards de FCFA, a annoncé mercredi le Service d’information du gouvernement (SIG).Le premier accord est relatif au financement du Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES) par un don d’un montant de 70 millions USD, soit environ 35 milliards de FCFA. Cela, pour renforcer les institutions d’enseignement supérieur, améliorer l’accès et fournir une éducation de qualité.

Prévu pour durer cinq ans, le projet sera exécuté jusqu’en septembre 2023, sous la tutelle technique du ministère burkinabè de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

Le deuxième accord est relatif au financement du programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement d’un montant de 300 millions USD, soit environ 150 milliards de FCFA. Il est composé d’un don IDA de 50 millions USD (25 milliards de FCFA) et d’un crédit « Scale up Facility » d’un montant de 250 millions USD (125 milliards de FCFA).

L’objectif de ce programme est d’améliorer l’accès au service d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans les zones ciblées. Il sera mis en œuvre jusqu’en décembre 2023 sous la tutelle technique du ministère de l’eau et de l’assainissement.

Le 3e accord est relatif au financement du projet de renforcement des services de santé (PRSS) par des dons d’un montant de 100 millions USD soit environ 50 milliards de FCFA, composés d’un don IDA de 80 millions USD (40 milliards de FCFA) et d’un don du Global Financing Facility (GFF) d’un montant de 20 millions USD (10 milliards de FCFA).

Ce projet vise à améliorer la qualité et l’utilisation des services de santé en accordant une attention particulière à la santé des mères, des enfants et des adolescents, à la nutrition et à la surveillance des maladies.

La signature de ces accords s’est effectuée dans le cadre de la visite du vice-président Afrique de la Banque Mondiale Hafez Ghanem au Burkina. Ces accords font passer le nombre d’opérations à une quarantaine au profit d’une trentaine de projets pour un volume total de 2339,52 millions USD.

8396 milliards FCFA de dépôts dans les banques de l’Uemoa en 2017

Le cumul annuel des dépôts à terme effectués à l’ouverture de nouveaux comptes dans les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est ressorti à 8.396 milliards de FCFA (environ 14,273 milliards de dollars) en 2017, a révélé mardi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Comparés en 2016 où ils s’élevaient à 8.059 milliards FCFA en 2016, ces dépôts connaissent une hausse de 4,2% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Selon la BCEAO, cette progression est  en lien notamment avec « la hausse des dépôts à terme effectués par les entreprises publiques (plus 17,6%), les ménages (plus 10,0%), et les entreprises privées du secteur productif (plus 5,0%) ».

 

Par pays, le montant des nouveaux dépôts à terme s’est inscrit en hausse au Sénégal (+42,9%), en Côte d’Ivoire (plus 17,1%), au Mali (plus 14,6%) et au Bénin (plus 7,1%). Par contre, des baisses sont enregistrées en Guinée-Bissau (moins 54,0%), au Togo (moins 28,0%), au Burkina (moins 13,8%) et au Niger (moins 7,2%).

 

L’examen de la structure des dépôts suivant leur durée révèle qu’en 2017, 81,4% des dépôts effectués par les agents économiques sont de court terme (inférieur ou égal à 2 ans), 21,6% sont de moyen terme (entre 2 ans et 5 ans) et 5,8% sont de long terme (16,4%).

Selon la BCEAO, la prépondérance des dépôts de court terme traduit le fait que les agents économiques constituent des ressources pour satisfaire des besoins plus ou moins immédiats. « Cette structure des dépôts peut constituer un obstacle dans le processus d’octroi des crédits et de financement de l’économie, car elle limite la capacité des banques à accorder des crédits à long terme », souligne la Banque centrale.

L’institut d’émission est d’avis en effet que la mobilisation de ressources en vue du financement de l’économie de l’UEMOA nécessite la disponibilité d’une épargne adaptée au besoin de ce financement.

Sénégal : Légère hausse du secteur tertiaire en juin

Le secteur tertiaire au Sénégal a enregistré une légère progression de 1,7% au mois de juin 2018 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Ce résultat reflète, particulièrement, la bonne tenue des  transports et télécommunications  (plus 12,9%), des activités immobilières (plus 14,6%) et des services financiers (plus 16,7%) », souligne la DPEE dans sa note de conjoncture.

A l’inverse, le commerce a enregistré des contreperformances de moins 7,1% sur la période.

En variation glissante sur un an, le secteur tertiaire a cependant progressé de 6,9% durant la période sous revue, principalement porté par les transports et télécommunications  (plus 15,0%) et le commerce (plus 4,2%).

UEMOA : les entreprises privées absorbent 60,3% des crédits des banques

Les entreprises privées ont absorbé 60,3% des crédits mis en place par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) au cours de l’année 2017, a annoncé lundi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).En dehors de ces structures, les principaux bénéficiaires de ces crédits sont les particuliers (15,1%) et les entreprises individuelles (11,9%). Par rapport à l’année 2016, la BCEAO a relevé une hausse du montant des crédits octroyés aux sociétés d’Etat (plus 19,2%), aux entreprises individuelles (plus 9,4%) et aux entreprises privées du secteur moderne (plus 3,5%).

En revanche, les crédits mis en place au profit de la clientèle financière et des particuliers sont en baisse respectivement de 12,7% et 2,6% en 2017.

Quant à la durée des crédits, la part des crédits à court terme demeure prépondérante. Le poids des crédits dont l’échéance est inférieure ou égale à 2 ans est ainsi passé de 73,6% en 2016 à 74,9% en 2017.

Les crédits à moyen terme (entre 2 ans et 5 ans) et ceux de long terme (supérieure à 5 ans et inférieure ou égal à 10 ans) représentent respectivement 13,8% et 10,0% en 2017 contre 15,8% et 9,3% en 2016.

Au terme de l’année 2017, les banques de l’UEMOA ont alloué 12.889,10 milliards de FCFA de crédits contre 12.376,80 milliards de FCFA en 2016, soit une progression de 4,1%.

L’agence Bloomfield rehausse la note de la CRRH-UEMOA à AA+

L’Agence Bloomfield Investment Corporation a rehaussé la note à long terme de la Caisse régionale de refinancement hypothécaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (CRRH-UEMOA) qui passe de AA à AA+ avec une perspective stable, a appris samedi APA auprès de cette agence de notation basée à Abidjan.Quant à la notation de court terme, elle demeure A1+ avec une perspective stable. Les responsables de Bloomfield justifient la notation de long terme par « la qualité de crédit très élevée » de la CRRH-UEMOA. Ils estiment que les facteurs de protection sont très forts, soulignant au passage que les changements néfastes au niveau des affaires, des conditions économiques ou financières vont accroitre les risques d’investissements, quoique de manière très peu significative.

Sur le court terme, Bloomfield note la certitude de remboursement en temps opportun la plus élevée de la CRRH. « Les liquidités à court terme, dont les facteurs internes d’exploitation et/ou l’accès aux sources alternatives de financement sont assurés, et la sécurité est tout juste en dessous de celle des bons du trésor sans risque », relèvent les dirigeants de Bloomfield.

Cette structure avance par ailleurs que la notation de la CRRH est basée sur un certain nombre de facteurs de performance. C’est le cas notamment de son excellente capacité à mobiliser les ressources concessionnelles, la bonne capacité du management à atteindre les objectifs, une trésorerie importante, soutenue par l’évolution de l’activité, une maitrise des risques et une qualité du portefeuille conservées ou encore une amélioration du taux de couverture des engagements.

Toutefois, les dirigeants de Bloomfield ont relevé quelques facteurs de fragilité de la qualité de crédit de la CRRH. Ils signalent dans ce sens « un cadre juridique encadrant le secteur de l’habitat, à améliorer, un contexte sécuritaire sous-régional toujours fragile , une difficulté des banques bénéficiaires à satisfaire les conditions de la CRRH-UEMOA en termes de garantie hypothécaire ».

La CRRH-UEMOA a été créée en juillet 2010 à Cotonou au Bénin sous l’initiative de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) et du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF). Parmi ses objectifs, il y a le refinancement des prêts au logement des établissements bancaires de l’UEMOA dont une cinquantaine est actionnaire.

Sénégal : forte augmentation des importations au premier semestre 2018

Les importations de biens du Sénégal durant le premier semestre 2018 se sont fortement accrues de 183,6 milliards de FCFA (environ 312,120 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2017, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations sont passées de 1714,270 milliards de FCFA durant les six premiers mois de 2017 à 1897,896 milliards de FCFA un an plus tard. Selon la DPEE, cette progression est principalement portée par les véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles (plus 32,9 milliards), les produits pétroliers (plus 23,4 milliards), les produits pharmaceutiques (plus 12,4 milliards) et les produits alimentaires (plus 4,7 milliards).

Concernant la hausse des importations de produits pétroliers, la DPEE note qu’elle « reflète celle de leur composante raffinée (plus 46,4 milliards), les achats d’huiles brutes de pétrole ayant diminué de 23 milliards ». Quant aux importations de machine, appareils et moteurs, elles se sont contractées de 10,7 milliards FCFA sur la période.

En glissement annuel, les importations de biens ont légèrement diminué de 0,2 %, s’établissant à 335,154 milliards FCFA en juin 2018 contre 335,945 milliards FCFA en juin 2017 en liaison avec les produits pétroliers (moins 24,8 milliards), notamment les huiles brutes de pétrole (moins 18,7 milliards) et les produits alimentaires (moins 1,4 milliard).

Toutefois, avance la DPEE, cette évolution est, partiellement, contrebalancée par les importations de véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles (plus 10 milliards), de produits pharmaceutiques (plus 3,5 milliards) et de machines, appareils et moteurs (plus 1,4 milliard).

Comparativement au mois de mai 2018 où elles s’établissaient à 350,636 milliards FCFA, les importations de biens ont reculé de 15,5 milliards en variation mensuelle. « Cette orientation reflète, essentiellement, la contraction des achats de produits pétroliers (moins 7,8 milliards), notamment raffinés (moins 10,7 milliards) et de produits alimentaires (moins 6,5 milliards).

La Chine va construire une autoroute de 15 km en Guinée-Bissau

La Chine s’est engagée à construire en Guinée-Bissau une autoroute de trois voies qui reliera sur une distance de 15 km Bissau, la capitale, à Salim, ville au nord du pays, annonce un communiqué du ministère des Travaux publics dont APA a obtenu copie ce samedi.La construction de l’ouvrage a fait vendredi à Bissau l’objet d’une réunion entre le ministre bissau-guinéen des Travaux publics et de l’Urbanisme, Antonio Oscar Barbosa, et l’ambassadeur de Chine en Guinée-Bissau, Jin Hong Jung, indique le communiqué, ajoutant qu’à cette occasion les discussions ont porté sur les travaux préliminaires à effectuer, notamment l’identification des propriétés et des résidences qui seront impactées par la future autoroute et les dommages à payer.

D’un coût de 16,5 millions de dollars, les travaux seront réalisés par des entreprises chinoises qui emploieront une main-d’œuvre locale, indique le communiqué.

« Le Sénégal n’est pas en situation d’insécurité alimentaire » (officiel)

Le Sénégal ne peut pas être présenté comme un pays en situation d’insécurité alimentaire parce que cela voudrait dire qu’au moins 20% de sa population est incapable de satisfaire ses besoins alimentaires de base, alors que tel n’est pas le cas, a indiqué, vendredi soir à Dakar, le Secrétaire exécutif du Secrétariat exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (SECNSA), Jean Pierre Senghor.S’exprimant à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, M. Senghor a toutefois reconnu que quatre départements du nord (Matam, Podor, Kanel et Ranérou) et deux de l’est (Tambacounda et Goudiry) du pays sont concernés par cette situation d’insécurité alimentaire.

Selon Jean Pierre Senghor, c’est au total 47 000 ménages, soit quelque 350 000 personnes qui sont frappées par l’insécurité alimentaire dans les six départements précités. Cela est notamment dû au déficit de la pluviométrie enregistré l’année dernière.

A ces 350 000 personnes, précise M. Senghor, s’ajoutent celles présentes dans des localités où 20% de la population n’est pas touché. Et au total, d’après lui, ce sont 750 000 personnes qui se retrouvent en difficulté alimentaire sur l’ensemble du territoire national.

Poursuivant, il a indiqué qu’un plan d’urgence de 11 milliards à déjà été validé par le gouvernement du Sénégal pour apporter de l’aide à ces 47 000 ménages mais également assister 380 000 unités de bétail. « On doit accompagner par des bons alimentaires, par de la distribution de vivres, par du transfert de cash pour permettre aux ménages-là de ne pas tomber en situation de crise » a-t-il ajouté.

Le Secrétaire exécutif du SECNSA a profité de la même occasion pour annoncer que l’État du Sénégal a mis en place un Programme national d’appui à la sécurité alimentaire et à la résilience (PNASAR) « pour sortir progressivement des plans d’urgence répétitifs et aider ces populations à pouvoir construire leur propre résilience ».

Le PNASAR devrait ainsi permettre, d’après M. Senghor, de renforcer la disponibilité des produits agro-alimentaire, faciliter leur accessibilité et promouvoir une utilisation saine de ces produits pour éviter « de fabriquer des malades de demain ».

En effet, le PNASAR, à travers les territoires résilients, va aider, dans sa première phase, 60 000 ménages à sortir de la vulnérabilité et d’ici cinq ans ce sont 90 000 ménages qui seront mis à l’abri de la vulnérabilité; des ménages qui seront capables de produire en quantité, de diversifier leur production et construire ainsi leur propre résilience.

Marketing de Réseau: « Qnet n’est pas une opportunité d’affaires où on se fait l’argent indûment » (Biram Fall)

Le Directeur régional pour l’Afrique subsaharienne de la multinationale Qnet, une société de vente en ligne directe par réseau, Biram Fall, a soutenu à Abidjan que ce système de vente « n’est pas une opportunité d’affaires où on se fait l’argent indûment ».« Qnet qui est loin d’un schéma pyramidal, n’est nullement une opportunité d’affaires où on se fait l’argent indûment», a dit M. Fall lors d’une exposition de son institution au palais de la culture d’Abidjan, rapporte une note d’information transmise vendredi à  APA.

 Poursuivant, M. Fall qui dit reconnaître l’existence de « brebis galeuses » au sein de son institution, a assuré que ces derniers encourent des sanctions allant « de l’avertissement à la radiation ». 

 Cette exposition baptisée « la vie absolue »,  qui s’est tenue sur deux jours dans la capitale économique ivoirienne, explique la note, avait pour objectif de rapprocher la société des utilisateurs de ses produits,  mais aussi et surtout pour conquérir de nouveaux « adeptes ». 

« Se voulant comme une porte ouverte sur l’univers Qnet, l’exposition a permis de découvrir l’ensemble des produits et des services, des solutions d’études en ligne, des packages de vacance et des produits d’énergie », a ajouté le document. Créée il y a une vingtaine d’années, la société Qnet est présente dans plus de 120 pays dans le monde avec près de 8 millions de distributeurs.