Aéroports du Maroc : Plus de 2 millions de passagers en juillet 2018

Les aéroports du Maroc ont enregistré, en juillet dernier, un volume de trafic aérien de plus de 2,089 millions de passagers contre 1,972 million le même mois de l’année dernière, affichant une hausse de l’ordre de 5,92%.Avec 981.589 passagers accueillis en juillet 2018, l’aéroport Mohammed V a enregistré une hausse de 2,89% par rapport à la même période de 2017 au moment où les aéroports Marrakech Menara (374.176 passagers) et Agadir Al Massira (178.650 passagers) poursuivent leur croissance à deux chiffres avec des taux d’évolution respectifs de 15,93% et 29,91%, indique un communiqué de l’office national des aéroports (ONDA).

En outre, le trafic cumulé des passagers a atteint, durant les sept premiers mois de l’année en cours, plus de 12,554 millions contre 11,227 millions, marquant une croissance de 11,82%.

Avec 208.037 passagers, le trafic domestique a enregistré une progression de +8,72% alors que celui international a réalisé une hausse de +5,62% à plus de 1,881 million de passagers contre 1,781 million en juillet 2017, représentant ainsi 90% du trafic global.

Cette hausse du trafic aérien international s’explique principalement par la croissance enregistrée par le segment Europe (+6,59%). C’est le cas également pour les deux Amériques, en croissance de +18,14% pour l’Amérique du Nord et de +17,10% pour l’Amérique du Sud au moment où le segment de l’Afrique a enregistré une légère hausse de +1,76%.

Par contre, les marchés du Moyen et Extrême Orient et celui des Pays du Maghreb ont connu une baisse respective de -2,8% et -0,06%.

Durant le même mois en considération, il y a eu 17.414 mouvements d’avions, soit une hausse de +3,13% par rapport à juillet 2017. La part de l’aéroport Mohammed V a été de 47,39% de ce trafic, Marrakech Menara de 15,25% et Agadir Al Massira de 8,54%.

Quant au fret aérien, il a enregistré durant le mois de juillet dernier une hausse de +26,68% pour atteindre 8.034 tonnes contre 6.342 tonnes par rapport à la même période de l’année précédente.

Les échanges commerciaux entre le Nigéria et l’Inde atteignent 12 milliards de dollars

Le volume des échanges commerciaux entre l’Inde et le Nigeria a atteint 12 milliards de dollars entre avril 2017 et mars 2018, a déclaré vendredi à Abuja, le Haut-commissaire de l’Inde au Nigéria, Nagabhushana Reddy.Reddy a dévoilé l’interaction commerciale entre les pays lors d’une cérémonie de hissage du drapeau pour marquer le 72e anniversaire de l’indépendance de l’Inde.

En janvier 2018, les échanges commerciaux entre les deux pays s’élevaient à 10 milliards de dollars.

En 2015, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s’élevait à 17 milliards de dollars et est tombé à 12 dollars en 2016.

Le Haut-commissaire a toutefois déclaré que les chiffres actuels représentaient une augmentation de 26 % par rapport à l’exercice précédent.

« En ce qui concerne les relations bilatérales, notre exercice financier va d’avril de l’année dernière à mars de cette année. Nous avons été en mesure d’enregistrer 12 milliards de dollars de commerce bilatéral, ce qui marque une augmentation de 26% par rapport à l’année précédente », a-t-il déclaré.

Il a réaffirmé que le Nigéria demeurait l’un des principaux exportateurs de pétrole brut de l’Inde, ajoutant que les deux pays exploraient d’autres domaines de relations bilatérales.

« Nous envisageons d’amener plus d’entreprises indiennes ici et d’envisager non seulement un arrangement acheteur-vendeur, mais aussi de faire plus d’investissements.

« Aujourd’hui, les entreprises indiennes ont investi environ 10 milliards de dollars et je pense qu’il y a environ 135 entreprises indiennes au Nigeria.

« Je peux mentionner que les investissements indiens sont dans le domaine des produits pharmaceutiques, de la fabrication électrique, des chaînes d’assemblage d’automobiles, en particulier dans le domaine agricole », a-t-il dit.

L’envoyé a déclaré que 2018 marquait également 60 ans de relations diplomatiques entre les deux pays, ajoutant que plusieurs programmes étaient organisés pour exploiter divers domaines de coopération.

Malgré les mesures du gouvernement ivoirien, les prix des moutons jugés élevés à Abidjan

A 72 heures de la fête de la Tabaski qui sera célébrée mardi en Côte d’Ivoire, les prix des moutons sont jugés élevés malgré les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour faciliter l’acheminement du bétail dans le pays, ont confié vendredi à APA, des acheteurs rencontrés à l’abattoir de Port-Bouët, le plus grand marché de bétail d’Abidjan suffisamment ravitaillé à l’occasion de cette fête. « Nous sommes venus acheter des moutons et on nous parle de 280.000 FCFA, 300.000 FCFA, voire 400.000 FCFA, or la route pour l’acheminement du bétail dans le pays n’est pas taxée. Les moutons que nous venons acheter, ce n’est pas pour faire un baptême, mais un sacrifice», s’est offusqué Mohamed Bouaré interrogé par APA à l’abattoir de Port-Bouët (Sud d’Abidjan) cherchant désespérément un bélier équivalent à sa bourse.

Selon lui,  ces prix exorbitants des ovins sont imputables aux multiples intermédiaires dans la vente des moutons. « Ce ne sont pas toujours les propriétaires des moutons qui sont en contact avec les acheteurs. Généralement, ce sont des intermédiaires qui ajoutent souvent des commissions de 25.000 FCFA sur un mouton avant d’accepter de le vendre», a dénoncé M. Bouaré.

Comme lui, plusieurs autres acheteurs rencontrés dans ce marché de bétail, ont déploré les prix des moutons qu’ils jugent excessifs en dépit  des efforts des autorités supprimant de nombreux frais de route.

 « Nous avions prévu 100 à 150.000 FCFA pour acheter notre mouton. Mais ici, on se rend compte que les moutons à ce prix sont trop maigres. Ceux de 200.000, 300.000 et 400.000 FCFA qu’on nous propose sont hors de notre portée », a regretté Abdoul Karim estimant que l’an dernier, les prix étaient « plus abordables » que cette année.

De son côté, Sambou Ouédraogo, un marchand de mouton venu du Burkina Faso,  a fait savoir que les prix de ses bêtes oscillent entre 125.000 FCFA et  400.000 FCFA.

« Les acheteurs disent pour la plupart que c’est trop cher», reconnaît-il, justifiant cependant que les véhicules de convoyage des moutons du Burkina Faso à Abidjan, coûtent près de 2 millions FCFA.

« Ça marche relativement bien cette année. Mais, le problème est que, les gens veulent de gros moutons et moins chers, d’où la difficulté », a expliqué M. Ouédraogo.

Avant lui, Souhaibou Diallo, un autre vendeur de moutons, expliquant les prix exorbitants des bêtes, a indiqué que hormis le transport, « les enclos nous reviennent également chers. Tout cela se répercute sur le prix des moutons». Aussi, a-t-il ajouté, que « ici, nous avons également un problème de sécurité, car certains volent nos bêtes ».

Mardi dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé dans un communiqué des mesures visant à lutter contre la cherté du mouton et garantir l’approvisionnement du marché local.

«Pour l’acheminement du bétail en Côte d’Ivoire, seuls les frais liés au contrôle sanitaire des animaux aux postes frontaliers sont autorisés, soit 150 FCFA par tête d’ovin ou de caprin et 250 FCFA par tête de bovin», indique le communiqué soulignant que « ce contrôle donne droit à la délivrance d’un laissez-passer sanitaire par les services vétérinaires ».

Gabon : 5177 emplois créés au 1er semestre 2018 (Ali Bongo Ondimba)

La courbe de l’emploi repart à la hausse a annoncé récemment, le président Ali Bongo Ondimba, précisant que 5177 emplois ont été créés au premier semestre de cette année. « Au premier semestre 2018, 5177 emplois ont été créés suivant les déclarations adressées par les entreprises à la Caisse nationale sécurité sociale (CNSS). Cela nous laisse penser que notre objectif de créer 10 000 emplois par an sur une période de trois ans est à portée de main, si nous poursuivons nos efforts », a vanté Ali Bongo Ondimba, jeudi dernier lors de son discours à la nation à l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du pays.

Il a par ailleurs indiqué que le Gabon s’est imposé comme le premier exportateur africain de feuilles de placage, de contreplaqués et de bois sciés.

« Notre filière industrie du bois crée en moyenne 1000 emplois par an, dont de nombreux emplois qualifiés dans les nouvelles usines qui ouvrent leur porte, notamment dans la zone industrielle de Nkok », a soutenu Ali Bongo Ondimba.

Cette zone industrielle située à 27 km au sud de Libreville a été primée comme l’un des meilleurs exemples africains d’industrialisation réalisé ces dernières années, souligné le président gabonais sans indiqué l’organe ayant primé la zone industrielle.

Petit pays d’Afrique centrale et producteur de pétrole, le Gabon peine à relancer son économie sinistrée depuis 2014 suite à la chute du prix du baril de pétrole sur le marché international.

UEMOA : augmentation de 2.799 milliards f cfa des ressources des banques en 2017

Les ressources des établissements de crédit de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont connu une augmentation de 2.798,5 milliards de FCFA (environ 4,757 milliards de dollars) au terme de l’année 2017, a appris APA vendredi auprès de la banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces ressources sont passées de 24.385 milliards de FCFA à fin décembre 2016 à 27.183,5 milliards de FCFA à fin décembre 2017, soit une progression de 11,5% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la BCEAO, cette évolution résulte essentiellement de la progression des dépôts et emprunts (plus 10,1% à 2.073,9 milliards FCFA), des fonds propres nets (plus 21,7% à 474,7 milliards) et des diverses ressources (plus 15,4% à 249,9 milliards). L’institut d’émission signale par ailleurs que l’augmentation des dépôts et emprunts a été impulsée par les comptes ordinaires à hauteur de 10,3% et par les comptes à terme à hauteur de 8,9%.

La Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique de commercialisation du cacao et du café (Expert)

Pour faire face à la mévente du café et du cacao, la Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique commerciale en fonction de la situation actuelle de la baisse du niveau des cours d’échanges, a indiqué, jeudi, à Bouaké (Centre-Nord), le conseiller technique du Président du conseil d’administration (PCA) du Conseil café, cacao, Lambert N’guessan.L’expert et homme politique ivoirien, candidat aux prochaines élections municipales sous la bannière du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) à Bouaké, s’exprimait en tant que premier invité de l’année 2018 du « Café de l’UJB », une tribune d’échanges initiée par l’Union des journalistes de Bouaké pour donner la parole aux décideurs de l’ancienne vallée du Bandaman, regroupant les régions actuelles du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), Hambol (Katiola, Centre-Nord) et une partie de l’Iffou (Daoukro, Centre-Est) sur les questions de développement local et d’actualité.

« Jusqu’en 2016, le marché du cacao a connu une grande embellie et depuis ce temps, on a assisté à une baisse brutale des cours donc il faut réadapter notre politique commerciale à la situation actuelle », a fait remarquer M. N’Guessan, indiquant que le binôme cacao-café est un produit à bourse dont la commercialisation est organisée depuis ces structures de cotation.

En réalité, a-t-il fait savoir, « il ne manque jamais d’acheteurs, ce sont les conditions de vente qui peuvent mettre un pays en difficulté parce que vous avez garanti un prix aux planteurs et si les cours baissent vous êtes tenus de vous abstenir des ventes jusqu’à ce qu’il ait une amélioration ».

Ce qui a fait dire à M. Lambert N’guessan que la mévente actuelle « ce n’est pas des problèmes graves, c’est juste des problèmes de prix qui peuvent pousser un pays à s’abstenir de vente pendant quelques temps ».

« Ce ne sont pas des difficultés insurmontables ce sont des problèmes de niveaux de cours », a conclu M. N’Guessan.

Lancement de la sélection des entreprises pour le Programme Elite BRVM Lounge

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a lancé un avis à manifestation d’intérêt pour la sélection des entreprises de l’Union économique et monétaire (UEMOA) désireuses d’intégrer les cohortes de formation en vue de leur admission à la cote via le Programme Élite BRVM Lounge.Le dépôt des dossiers de candidature est prévu « au plus tard le 31 août 2018 à 17 heures (GMT) », indique une note transmise jeudi à APA, précisant que l’enveloppe devra porter la mention « Candidature entreprise Programme Elite BRVM Lounge».

Le Programme Elite Brvm Lounge, développé par le London Stock Exchange Group (LSEG) depuis en 2012, vise à « aider les Petites et Moyennes Entreprises (PME) à préparer et à structurer la prochaine étape de leur croissance à travers l’accès à des opportunités de financement à long terme ». 

Il concerne notamment les PME des Etats de l’UEMOA, qui seront sélectionnées sur la base des critères objectifs. Pour y adhérer,  la PME devra disposer d’un chiffre d’Affaires annuel supérieur à 500 millions de F Cfa et en augmentation par rapport à l’année précédant la demande.

La PME doit en outre avoir un ratio résultat d’exploitation sur chiffre d’Affaires qui soit supérieur à 5% ou un ratio excédent brut d’exploitation sur chiffre d’Affaires qui soit supérieur à 10%, ainsi  qu’un ratio dettes nettes sur excédent brut d’exploitation qui soit inférieur à 4.

Ce programme de formation se veut un accompagnement soutenu par des « mentors ». Il permet un accès direct à la communauté financière par le biais d’une plateforme communautaire dédiée. Cette session intervient après la sélection de la première promotion lancée le 9 novembre 2017 à Abidjan.

Financé par la BRVM et le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le programme est également soutenu par le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) à travers le Projet d’appui au développement du marché financier régional (PADMAFIR).

« Le Programme Elite BRVM Lounge a pour objectif principal la mise à niveau des entreprises les plus ambitieuses, ayant un business model solide, une stratégie de croissance claire et un leadership dans leur domaine, afin qu’elles aient les capacités requises pour lever les fonds nécessaires à leur développement », souligne la note.

A travers cette formation, les dirigeants des entreprises sélectionnées sont outillés afin de les amener à engager une introduction au Troisième Compartiment de la BRVM, notamment dédiée aux Petites et moyennes entreprises, avec une maîtrise de l’environnement boursier et des risques.  

Les PME intéressées par ledit Programme devront déposer auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie de leur pays ou des Antennes nationales de Bourse (ANB), un dossier de candidature, poursuit le texte.

Le formulaire de candidature Elite Brvm Lounge doit être dûment rempli, signé par le dirigeant habilité et comporter les états financiers des trois exercices précédant l’année de la demande d’admission au Programme, ainsi qu’une présentation de l’entreprise selon un modèle établi, conclut la note.

Une première cohorte de dix entreprises opérant dans l’espace UEMOA a été sélectionnée en mars dans le cadre du Programme « Elite BRVM Lounge ». Ces PME ont été préparées sur le plan de la gouvernance, de l’information financière, de la diffusion et du processus d’admission en bourse, dans l’optique  de lever des capitaux sur le marché régional.

Une levée de fonds entre 3,5 et 5 milliards de Fcfa minimum est prévue en septembre 2018 pour ces dix premières PME sélectionnées dans le cadre du Programme « Elite BRVM Lounge », a indiqué en mai Philippe Brizoua, directeur de l’antenne régionale de la BRVM, à Abidjan. 

Maroc : Le déficit commercial s’est accentué de 8% à fin juillet 2018

Le déficit commercial s’est aggravé de 8% à plus de 11 milliards d’euros (118,3 milliards de dirhams) à fin juillet 2018 contre près de 10,2 milliards d’euros (109,5 milliards de dirhams) durant la même période un an auparavant, selon l’Office des changes.Cette aggravation s’explique par une augmentation des importations (+24,8 milliards DH, plus importante que celle des exportations (+16 milliards DH), fait savoir l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs préliminaires des échanges extérieurs du mois de juillet 2018, ajoutant que le taux de couverture est passé de 56,8% à 57,5%.

L’accroissement des importations de 9,8% à environ 278,3 milliards DH est attribuable à l’augmentation des acquisitions de la totalité des groupes de produits, notamment les achats de biens d’équipement (+7,4 milliards DH), de produits énergétiques (+6,5 milliards DH) et de produits finis de consommation (+4,2 milliards DH), précise la même source, notant que la hausse des achats de ces trois groupes de produits constitue 72,8% de la hausse totale des importations.

S’agissant des exportations, celles-ci enregistrent une progression de 11,2% à près de 160 milliards DH, relève l’Office des changes qui explique ce résultat par l’augmentation des exportations de tous les secteurs, essentiellement celles du secteur automobile (+5,6 milliards DH), soit l’équivalent de 34,7% de la hausse totale des exportations, des phosphates et dérivés (+3,8 milliards DH), de l’agriculture et agro-alimentaire (+1,6 milliards DH) et de l’aéronautique (+1,2 milliards DH).

L’inflation ghanéenne chute à 9,6% en juillet

Le taux d’inflation au Ghana pour le mois de juillet 2018 a connu une baisse marginale de 9,6%, apprend APA jeudi.Le statisticien du gouvernement, M. Baah Wadie a déclaré aux médias à Accra que ce chiffre est inférieur aux 10% enregistré au mois de juin. La réduction est, selon Wadie, due à la baisse du taux d’inflation des matières premières non alimentaires.

 

« La tendance à la baisse est due au fait que pour le groupe non alimentaire, l’inflation a chuté de 0,5%, passant de 11,2 à 10,7 %, ce qui est en fait responsable de la baisse de l’inflation observée », a-t-il dit.

 

M. Wadie a noté que les importations constituaient une partie de la composante non alimentaire de l’inflation, de sorte que la baisse a eu un effet significatif sur la réduction du taux d’inflation.

 

UEMOA : Plus de 12.889 milliards f cfa de crédits alloués par les banques en 2017

Le cumul annuel des crédits mis en place par les banques dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est établi à 12.889,10 milliards de FCFA (environ 21,911 milliards de dollars) en 2017, a appris APA jeudi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Par rapport à l’année 2016 où il s’élevait à 12.376,80 milliards de FCFA en 2016, ces crédits connaissent une hausse de 4,1%. Selon l’institut d’émission, « cette augmentation est principalement imputable aux octrois de crédits de trésorerie (plus 23,2%), d’exportation (plus 10,1%) et d’habitation (plus 10,1%) ».

En revanche, une baisse est observée pour les crédits destinées à la consommation et aux autres crédits de 34,9% et 19,9% respectivement.

Par pays, les crédits mis en place ont augmenté en Guinée-Bissau (plus 14,3%), au Burkina (plus 17,3%) au Mali (plus 12,5%), au Sénégal (plus 11,35%) et en Côte d’Ivoire (plus 2,92%).

Par contre, il est observé une baisse du montant des crédits octroyés au Bénin (moins 25,44%), au Niger (moins 10,22%) et au Mali (moins 4,25%).

Cameroun : gel des appels de fonds sur ressources extérieures

Le ministre camerounais en charge des Finances (MINFI), Louis Paul Motaze a annoncé, par voie de courrier à son collègue de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), Alamine Ousmane Mey, que «tous les appels de fonds, à l’exception de ceux liés aux projets de la CAN (Coupe d’Afrique des nations de football 2019), ont été gelés avec effet immédiat».Dans cette correspondance, datée du 9 août dernier et à laquelle APA a pu avoir accès, l’argentier du pays constate, s’agissant des appels de fonds sur ressources extérieures que sur le plafond de 596 milliards FCFA, inscrit le cadrage de la Loi de finances 2018, environ 404 milliards FCFA ont effectivement été décaissés à ce jour.

A côté de ceci, note le MINFI, des appels de fonds, émis par la Caisse autonome d’amortissement (CAA) et le MINEPAT, en attente d’exécution au niveau des bailleurs de fonds, se chiffrent à quelque 294,1 milliards FCFA, soit un total de décaissements extérieurs potentiels de l’ordre de 698,1 milliards FCFA, une enveloppe largement supérieure au plafond de 102,1 fixé dans le cadre du programme économique et financier souscrit auprès du Fonds monétaire international (FMI), avec lequel le Cameroun est engagé dans un programme économique et financier extrêmement contraignant.

Pour Paul Motaze, il est urgent d’examiner, avec cette institution, les possibilités de revue à la hausse du plafond des appels de fonds sur ressources extérieures, «tout en envisageant des prévisions plus réalistes pour le cadrage budgétaire au titre de l’exercice 2019».

Pour le MINFI, il serait souhaitable, pour son collègue, de sensibiliser ses collaborateurs sur la nécessité de voir à l’avenir le montant des décaissements sur ressources extérieures «refléter les capacités d’absorption des projets».

Le 6 juillet dernier, les administrateurs du FMI, au titre de l’article IV des consultations avec le Cameroun, se sont inquiétés de la hausse rapide de la dette publique du pays, soulignant «qu’il importe de respecter le plafond fixé pour les emprunts non concessionnels et de recourir davantage à des prêts concessionnels».

Encourageant aussi les autorités à redoubler d’efforts pour réduire l’encours de prêts contractés mais non décaissés, ils demandaient à Yaoundé de limiter «strictement» les nouveaux emprunts et de recourir davantage à des emprunts concessionnels afin de préserver la viabilité de la dette, estimant par ailleurs que «l’encours de la dette contractée mais non décaissée doit également être réduit».

Création à Nouakchott de l’Union des chambres de commerce du G-5 Sahel

Une convention de partenariat portant sur la création d’une nouvelle zone appelée « Union des chambres de commerce du G-5 Sahel » a été signée mercredi soir à Nouakchott, a-t-on appris de source officielle jeudi dans la capitale mauritanienne.La convention a été signée par les présidents des chambres de commerce et d’industrie du G-5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad), lors d’une réunion organisée sous le thème « les relations économiques de la zone Sahel : opportunités, défis et perspectives ».

Cette réunion a pour but d’explorer les perspectives et opportunités de coopération et de consolider le partenariat et l’intégration économique entre les 5 pays.

Les membres du G5 Sahel font face aux mêmes défis de sécurité et de développement, a rappelé le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohamed Ould Abdel Fattah, à l’ouverture de la rencontre.

Il a expliqué que ces défis sont matérialisés par le terrorisme transfrontalier, le crime organisé et l’immigration illégale, appelant à une coopération et une coordination des efforts aussi bien dans le domaine sécuritaire que dans les différents autres domaines afin de restaurer la sécurité et la stabilité dans la région.

Abondant dans le même sens, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie (CCIAM), Ahmed Baba Ould Eleya, a estimé que l’intégration économique est tout aussi importante que les approches sécuritaires, surtout dans leur dimension stratégique.

Cette dimension, a-t-il souligné, consiste à lutter contre les fléaux en question et qui ont connu une prolifération rapide dans la région.

Ould Eleya a insisté sur l’assèchement des sources comme étant un véritable pari régional.

Quinze millions de dollars de la BM pour des routes en Guinée-Bissau

La Banque mondiale va octroyer un prêt de quinze millions de dollars à la Guinée-Bissau pour la réhabilitation des voies routières des provinces du nord et de l’est du pays, a annoncé jeudi à la presse le nouveau représentant résident de l’institution financière.Le Mauritanien Amadou Oumar Ba qui sortait d’une audience avec le ministre bissau-guinéen des Travaux publics, Antonio Oscar Barbosa Cancan, a précisé que les quinze millions de dollars vont être investis dans le secteur des transports, en particulier les principales voies de communication des régions de Biombo, Oio et Bafata.

Selon le ministre bissau-guinéen des Travaux publics, l’objectif principal de ces futurs chantiers est de « désenclaver » ces provinces qui sont quasi impraticables durant la saison des pluies.

Interrogé sur la date exacte du début des travaux, Vincent Vesin, spécialiste des transports auprès de la Banque mondiale, a admis qu’il ne pouvait donner aucune précision, au motif que les études techniques sont encore en cours.

Il s’est toujours borné à dire que les travaux pourraient probablement démarrer l’année prochaine.

Vers la création de 8000 emplois dans une zone économique au Gabon

Huit mille emplois seront créés dans la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok, grâce au Projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (PADEG), financé par la Banque africaine de développement (BAD), annonce un communiqué du ministère de l’Economie dont APA a obtenu copie jeudi.Selon le communiqué, ces emplois seront créés dans une centaine de Petites et moyennes entreprises (PME) gabonaises en cours d’installation dans la ZERP, située à 27 km au sud de Libreville.

Créée en 2012 sur une superficie de 1390 hectares, la ZERP compte déjà 26 entreprises en activité employant 1600 personnes. Elle est le fruit d’un Partenariat public-privé (PPP) entre l’Etat gabonais et le groupe agro-industriel singapourien Olam.

Vingt milliards de la Banque mondiale pour former de jeunes entrepreneurs

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a procédé mercredi dans la localité de Mbébé (Sud) au lancement du Programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral jeunes (PEA) financé à hauteur de 20 milliards de francs CFA par la Banque mondiale.D’une durée de dix ans, ce programme dont l’un des objectifs est d’améliorer la productivité dans le secteur agropastoral, prévoit des financements de 2 milliards de francs CFA par an. D’où la mobilisation des centaines de jeunes en provenance dans diverses régions du pays lors du lancement de ce centre pilote d’incubation.

Pendant trois mois, des jeunes entrepreneurs agropastoraux recevront des formations sur l’élevage des porcs, des poulets de chair, des lapins, des escargots, la culture à vaste échelle du maïs, de la tomate et des tubercules, entre autres.

Des modules tels que l’ingénierie financière, l’informatique et la mécanisation agricole sont aussi au programme dont l’objectif est de faire de ses participants des entrepreneurs agropastoraux.

Au terme des formations trimestrielles, ces jeunes bénéficieront de prêts directs, compris entre deux à trois millions de francs CFA, destinés à leur permettre de monter leur propre entreprise.

La pêche fait baisser le secteur primaire au Sénégal

Le sous secteur de la pêche a largement contribué à la baisse de 5,2% en juin 2018 du secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) au Sénégal, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue mercredi à APA.Ce sous secteur a en effet réalisé de faibles résultats de moins 14,4% au terme du mois de juin 2018 contre une progression de 36,3% au terme du mois de mai 2018. Le sous secteur de l’élevage avec un repli de 1,7%, a également contribué, bien que faiblement, aux contreperformances du secteur d’ensemble hors agriculture et sylviculture.

Cependant, sur un an, les données de la DPEE laissent apparaître que ce secteur s’est consolidé de 10,8%, durant la période sous revue, principalement soutenu par l’élevage qui progresse de 13,7%.

La pêche s’est également confortée de 2,7% sur la période.

168 milliards de FCFA recouvrés par la Caisse de sécurité sociale au Cameroun

La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) a recouvré 168 milliards de francs CFA en 2017 au titre des cotisations salariales, a-t-on appris mercredi de source interne à cette entreprise publique.En hausse de 7,5% par rapport à l’exercice précédent, ce montant provient des cotisations de 38 722 assurés.

Dans une note de conjoncture dont APA a obtenu copie, la direction générale de la CNPS explique cette performance est le résultat d’une série de réformes engagées ayant trait à la revalorisation des taux de cotisations sociales de 7 à 8,4% et à l’ouverture de l’affiliation aux particuliers, y compris ceux ne disposant pas d’une rémunération mensuelle fixe.

A ces réformes s’ajoute le relèvement du plafond des salaires pour les cotisations qui est passé de 300 000 francs CFA à 750 000 francs CFA.

La CNPS compte améliorer ses bons résultats en sollicitant ses débiteurs dont « l’Etat qui  doit (lui) payer prés de 160 milliards de FCFA ».

L’enveloppe destinée au fonctionnement de la CNPS pour l’exercice 2018 s’élève à 200 milliards de francs CFA.

Avec cette dotation la CNPS devrait poursuivre sa mutation à travers non seulement l’intensification de la numérisation des procédés, mais également l’amélioration dans la couverture sociale des personnes affiliées.

Le Niger collecte 27,500 milliards f cfa sur le marché de l’UEMOA

La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Niger a obtenu ce mardi 27,500 milliards FCFA (environ 46,750 millions de dollars) au niveau du marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission simultanée par adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à un an et d’obligations assimilables du trésor (OAT) à trois ans, a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Selon les responsables de l’agence UMOA-Titres, le montant qui était mis en adjudication était de 25 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). A l’issue de l’opération, le montant global des soumissions s’est élevé à 38,282 milliards FCFA. Le taux de couverture du montant mis en adjudication se situe ainsi à 153,13%.

Tous les pays de l’UEMOA ont pris part à cette émission à l’exception de la Guinée Bissau.

Le montant des soumissions retenu par le trésor public nigérien varie en fonction du type et de la maturité des titres émis. Sur les BAT à 1 an, il a retenu 16,870 milliards FCFA sur des propositions de 27,652 milliards FCFA avec un prix moyen pondéré de 6,04% et un taux d’intérêt marginal de 6,19%.

Concernant les OAT à 3 ans, le trésor public nigérien a retenu l’intégralité des soumissions soit 10,630 milliards FCFA avec un prix moyen pondéré de 9574 et un prix marginal de 9500.

MS/te/APA

Le Cameroun se dote d’un nouveau régime financier

La 7ème session du Comité interministériel d’examen des programmes (CIEP) s’est ouverte, mardi à Yaoundé, avec pour ambition la mise en œuvre d’un nouveau régime financier assorti aux normes communautaires, a constaté APA sur place.Pendant 4 jours, les secrétaires généraux de ministères ainsi que les présidents des commissions des finances et du budget du Parlement, sont, sous la houlette du ministère des Finances, confrontés aux réalités des nouvelles orientations stratégiques globales et sectorielles de conformité des nouvelles lois liées au code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques.

Intervenant à la veille du 3ème triennat (2019-2021) de mise en œuvre de l’approche budget-programme, et au terme de l’implémentation du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), présenté par les autorités comme «le principal document de planification et d’orientation des stratégies sectorielles depuis 2010, le CIEP 2018 inaugurera la logique du contrôle parlementaire, consistant à faire examiner la pertinence et la sincérité du cadrage macroéconomique et budgétaire au cours d’une session, qui se tiendra désormais 6 mois avant celle consacrée au budget proprement dit.

Le nouveau régime financier du Cameroun lève le verrou de la limitation des autorisations d’engagement, jusque-là scellées à 3 ans, de manière à favoriser une meilleure budgétisation et réalisation des projets d’envergure à l’instar des contrats de partenariats publics-privés.

Dans la même veine, alors que le régime financier de 2007 avait institué la limitation de la fongibilité à 15% au sein d’un programme, la loi du 2 juillet 2018 consacre, désormais, le principe de fongibilité totale et asymétrique des crédits d’un programme afin d’apporter plus de souplesse dans la gestion des moyens accordés au responsable d’un programme et de préserver les objectifs de développement à travers le maintien de l’investissement.

Par ailleurs, chaque département ministériel disposera désormais d’un responsable de programme disposant d’un statut d’ordonnateur, et d’un contrôleur financier chargé de veiller à la sincérité de la dépense publique tout en l’adaptant en fonction du niveau de risques budgétaires.

S’agissant de l’arrimage à la directive de contrôle juridictionnel des comptes de l’État aux normes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), appelée à intervenir au plus tard en janvier 2019, le gouvernement camerounais a rejeté l’idée de création d’une Cour des comptes émise par les dirigeants de la sous-région.

Il a, par contre, renforcé et élargi les pouvoirs et compétences de la juridiction actuelle, la Chambre des comptes de la Cour suprême, désormais en charge de juger les ordonnateurs, les contrôleurs financiers et les comptables publics, de contrôler la légalité financière et la conformité budgétaire de toutes les opérations de dépenses et de recettes de l’État et d’évaluer l’économie, l’efficacité et l’efficience de l’emploi des fonds publics.

Par ailleurs, s’agissant des fonds issus des partenaires au développement, le ministère des Finances a annoncé qu’ils intègreront désormais le budget de l’État afin de «donner plus d’exhaustivité à la Loi de finances».

Hausse de 555 milliards f cfa de la masse monétaire sénégalaise

La masse monétaire du Sénégal a enregistré une augmentation de 554,90 milliards de FCFA (environ 943,330 millions de dollars) au terme du mois de mai 2018 comparée à la même période de l’année 2017, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette masse monétaire s’est établie à 4839,40 milliards de FCFA contre 4284,50 milliards de FCFA en mai 2017, soit une progression de 13% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Cette hausse est occasionnée à la fois par les autres dépôts inclus dans la masse monétaire, les dépôts transférables et la circulation fiduciaire (billets et pièces de monnaie hors banques).

Les autres dépôts inclus dans la masse monétaire enregistrent ainsi une hausse de 15,4% à 1535,70 milliards de FCFA contre 1331,30 milliards de FCFA en mai 2017. Quant à la circulation fiduciaire, elle enregistre aussi la même évolution de 15,4% à 1131,60 milliards de FCFA alors qu’elle s’établissait à 980,40 milliards FCFA un an auparavant.

De leur coté, les dépôts transférables se sont élevés à 2.172,10 milliards de FCFA contre 1.972,9 milliards de FCFA en mai 2017 (plus 10,1%).

En glissement mensuel, la masse monétaire du Sénégal a enregistre 2,5% de progression, passant de 4.720,20 milliards de FCFA en avril 2018 à 4839,40 milliards de FCFA un mois plus tard. Cette évolution est entrainée principalement par les dépôts transférables (plus 3,7%) et la circulation fiduciaire (plus 3,5%), là où et les autres dépôts inclus dans la masse monétaire n’ont progressés que de 0,2%.

Sénégal : baisse des exportations au premier semestre 2018

Les exportations de biens du Sénégal au terme du premier semestre 2018 ont connu une baisse de 21,774 milliards de FCFA (environ 37,015 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2017, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Le cumul de ces exportations s’est établi à 816,941 milliards de FCFA contre 838,715 milliards de FCFA durant les six premiers mois de l’année 2017, soit un repli de 2,6% en valeur relative. Selon la DPEE, cette situation est en rapport, principalement, avec le ciment (moins 26,8 milliards FCFA) et les produits pétroliers (moins 7 milliards FCFA).

Par contre, les exportations d’or brut, d’acide phosphorique et de produits alimentaires se sont respectivement consolidées de 36,8 milliards FCFA, 22,2 milliards FCFA et 17 milliards FCFA. « L’augmentation des exportations de produits alimentaires est attribuable aux produits arachidiers (plus 19,4 milliards) et aux produits halieutiques (plus 3,1 milliards) », souligne la DPEE.

En variation mensuelle, une baisse de 8,4% est relevée, ces exportations s’élevant à 149,7 milliards FCFA en juin 2018 contre 163,3 milliards FCFA au mois précédent. Cette situation est principalement attribuable aux produits pétroliers (moins 15,4 milliards), à l’acide phosphorique (moins 5,9 milliards), aux produits alimentaires (moins 3,4 milliards) et au zircon (moins 1,7 milliard). En revanche, les exportations d’or brut et de titane ont respectivement progressé de 3,4 milliards et 1,9 milliard.

En glissement annuel, les exportations de biens du Sénégal ont progressé de 13,7%, passant à 31,630 milliards FCFA en juin 2017 à 149,689 milliards FCFA en juin 2018. Cette situation a été par l’or brut (plus 16 ,7 milliards), le titane (plus 4,7 milliards), l’acide phosphorique (plus 2,8 milliards) et le zircon (plus 2 milliards). A l’inverse, les ventes à l’étranger de produits pétroliers, de ciment et de produits alimentaires ont respectivement baissé de 5,9 milliards, 2,6 milliards et de 1,9 milliard durant la période sous revue.

Un consortium belgo-franco-marocain pour construire le plus important barrage du Cameroun

L’entreprise belge Besix Group, dans un communiqué publié mardi, annonce avoir été chargée de la construction de la centrale hydroélectrique camerounaise de Nachtigal (Centre), présentée comme la plus importante du pays et dont les travaux dureront 57 mois.Prévu pour démarrer avant fin 2018, le chantier, d’un coût de quelque 656 milliards FCFA, sera mené en partenariat avec l’entreprise française Nouvelles générations d’entrepreneurs (NGE) et la Société générale des travaux du Maroc.

En juillet dernier, la Banque mondiale (BM) avait approuvé un crédit, d’un montant de 447,17 milliards FCFA destinés au financement dudit barrage, l’institution financière expliquant cet appui par le souci «d’accompagner le Cameroun dans son objectif d’étendre l’accès à l’électricité pour 88% de sa population à l’horizon 2022», un investissement «dans une énergie propre est indispensable pour faire baisser le coût de l’électricité et assurer la compétitivité de l’économie» du pays.

Nachtigal bénéficiera aussi, dans son volet gestion des risques de change, du soutien de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et de la Société financière internationale (SFI, Groupe BM).

Pour la BM, ce projet constitue un exemple formidable de l’efficacité du fonds Infra-Ventures pour concrétiser ce type de projet en Afrique, sur lequel la SFI a travaillé pendant 5 années comme co-promoteur.

En novembre 2016, les autorités camerounaises et la Banque avaient engagé des discussions sur la possibilité, pour l’institution financière, d’apporter une enveloppe de l’ordre de 150 milliards FCFA destinée à la construction du barrage de Nachtigal.

La mobilisation des fonds destinés à cet ouvrage, avec 420 mégawatts attendus, avait déjà été annoncée comme en bonne voie par le département camerounais de l’Eau et de l’Énergie, qui en début de la même année affirmait que 500 milliards FCFA étaient déjà disponibles, le début des travaux étant à l’époque fixé à fin 2016.

Seulement, apprenait-on alors, Électricité de France (EDF), actionnaire à 40% de l’infrastructure devant l’État du Cameroun (30%) et la SFI (30%), avait vu ses bénéfices divisés par trois après l’entrée dans son capital du chinois Areva NP, se montrant du coup de moins en moins enthousiaste sur ses engagements.

Selon des sources introduites, les pourparlers entre le gouvernement et la BM portaient alors sur les hypothèses de l’apport financier de l’institution de Bretton Woods dans le chantier, objet de la mise en place, en juillet 2017, de la société de projet dénommée Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), destinée à exploiter le barrage pendant 35 ans.

Le Cameroun cherche 10 milliards de FCFA sur le marché de la CEMAC

Le Cameroun veut mobiliser 10 milliards de francs CFA sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à travers une émission demain mercredi de Bons du trésor assimilable (BTA) d’après le chronogramme d’émission publié mardi par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).Les principales caractéristiques de cette émission par voie d’adjudication des Bons du trésor assimilables disposent que ces titres qui sont d’une maturité de trois mois s’adressent aux investisseurs des six pays de la zone : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

Dans ce cadre, rappelle la Banque centrales, les personnes physiques ou morales souhaitant acquérir ces titres doivent s’adresser aux seize établissements de crédit agréés comme Spécialistes en valeurs du trésor (SVT) par le ministre en charge des Finances de la République du Cameroun.

Cette émission des BTA est la seconde pour ce mois, après celle de la semaine dernière de 10 milliards de francs CFA qui a connu un taux de souscription de 128,24% où le pays entend mobiliser près de 40 milliards de francs CFA pour la réalisation de certains projets de développement.

La Banque Atlantique déploie sa nouvelle identité visuelle au Mali

Après la Côte d’Ivoire en avril dernier, la Banque Atlantique, filiale du groupe Banque Centrale Populaire (BCP, Maroc) annonce le déploiement de sa nouvelle identité visuelle au Mali, rapporte un communiqué transmis à APA, lundi.Ce changement s’inscrit dans le cadre du projet de refonte de l’identité visuelle, amorcé par le Groupe BCP au sein de sa holding Atlantic Business International (ABI) et ses 16 filiales réparties dans 10 pays de la sous-région.

 Le cheval, lié depuis toujours à l’image de BCP en tant que patrimoine immatériel, devient ainsi l’emblème unique pour la maison mère et l’ensemble des filiales afin de garantir une visibilité cohérente et une communication homogène.

Le choix de changer l’image de marque des filiales subsahariennes en les dotant d’une charte graphique unique, exprime un tournant stratégique, cohérent avec les ambitions et les engagements du groupe BCP, consolide son leadership reconnu, tout en véhiculant les valeurs auxquelles il est attaché, explique le texte.

La nouvelle identité visuelle traduit cette nouvelle vision et se veut le porte-étendard des ambitions continentales du Groupe, notamment « Construire le premier groupe bancaire panafricain, solidaire et ancré localement ».

Ce processus est bien engagé puisque la holding ABI est solidement installée dans le trio de tête des groupes financiers de l’espace UEMOA (Union économique et monétaire et ouest-africaine), grâce aux performances soutenues de ses filiales qui opèrent dans les domaines de la banque, de l’assurance, du corporate banking et de la gestion d’actifs.

362 milliards f cfa de recettes douanières au Cameroun

L’administration douanière a collecté 362 milliards de francs CFA au premier semestre 2018, selon les chiffres publiés lundi par la Direction générale des douanes (DGD), des chiffres en hausse par rapport 337,6 milliards de francs CFA mobilisés pendant la même période en 2017.Ces recettes représentent une hausse de 24,4 milliards de francs CFA en valeur relative et une augmentation de 7,2 % en valeur absolue pendant la période considérée.

Selon la Douane, cette performance « record » est conséquente à la hausse des importations de plusieurs produits, notamment les carburants et lubrifiants, les véhicules de tourisme, les grumes, le clinker, les appareils électriques pour la téléphonie mobile, les niveleuses et les carreaux.

En guise d’exemple, la DGD a expliqué que le nombre de conteneurs ayant fait l’objet d’une déclaration est passé de 5.618 conteneurs déclarés pour le compte des marchés publics contre 3.991 au 1er semestre 2017, soit une hausse de 1626 conteneurs.

Une augmentation d’après l’institution qui résulte des projets d’infrastructures lancés dans le pays, aux importations des entreprises du secteur métallurgique qui ont connu une hausse de 38 % qui bénéficient des facilités reprises dans les cahiers de charge.

La hausse des importations est notamment liée aux projets de construction des infrastructures de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) et au pétrole brut dont les importations n’avaient pas été effectuées en début 2017 du fait de l’arrêt momentané de la production de la Société nationale de raffinage (SONARA).

La contribution attendue de la douane dans le budget de l’Etat conformément à la loi de finance 2018 est de 800 milliards de francs CFA.

Poursuite des gains de compétitivité de l’économie sénégalaise

La série de gains de compétitivité-prix de l’économie sénégalaise entamée depuis le mois de mars 2018, s’est poursuivie au terme du mois de juin 2018 avec 1,2%, en variation mensuelle, selon les données établies par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Ce résultat traduit l’effet favorable du différentiel d’inflation (moins 1,3%), dans un contexte de légère appréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des pays partenaires (plus 0,1%)», explique la DPEE.

Face aux pays membres de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) et de la zone euro, des gains de compétitivité respectivement évalués à 1,3% et 1,1% sont enregistrés, en rapport avec le différentiel d’inflation favorable.

Sur un an, la compétitivité de l’économie sénégalaise s’est également améliorée de 0,1% en juin 2018, malgré la forte appréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux (plus 4,0%). Le différentiel d’inflation est ainsi ressorti fortement favorable avec moins 4,1%.

Cependant, la DPEE note qu’en cumul sur le premier semestre 2018, des pertes de compétitivité de 2,9% sont enregistrées par l’économie sénégalaise, en liaison avec l’appréciation du franc CFA (plus 5,7%), partiellement contrebalancée par le différentiel d’inflation favorable (moins 2,8%).

 

Le gouvernement ghanéen se passer du soutien du FMI

Le président Nana Akufo-Addo a annoncé que le gouvernement travaille très dur pour faire sortir le Ghana du programme de soutien du Fonds monétaire international (FMI) d’ici à la fin de l’année, a appris APA.Il a noté que, bien que son administration ait hérité le programme du gouvernement précédent, elle s’efforçait de sortir le Ghana de cet accord.

Le Daily Graphic rapporte lundi que le président a déclaré que son administration met en place des fondamentaux économiques solides pour s’assurer que le soutien de l’institution Bretton Woods ne serait plus pertinent.

Il s’exprimait dans la région Ashanti, où il est actuellement en tournée de trois jours.

Le Ghana a sollicité l’appui du FMI en 2015 pour soutenir son programme de réforme économique à moyen terme.

Dans le cadre de ce programme triennal, le Ghana devait rétablir la viabilité de la dette, reconstruire les réserves extérieures et éliminer la domination fiscale de la politique monétaire et sauvegarder la viabilité du secteur financier.

Le FMI a approuvé une facilité de prêt de 918 millions de dollars pour le Ghana afin de soutenir les réformes visant à créer des emplois et à protéger les dépenses sociales.

Le président Akufo-Addo a alors dit : « Toutes les initiatives de mon gouvernement visent à rendre le Ghana plus stable, plus pacifique et plus sûr ».

Aide de 12 milliards de l’UE à la Centrafrique

L’Union européenne a mis à la disposition de la Centrafrique une enveloppe de 11,9 milliards de FCFA, soit la deuxième tranche de financement d’un programme d’appui à la consolidation de l’Etat centrafricain qui va de 2017 à 2019, pour un coût global de 41,9 milliards de FCFA.Accordée samedi dernier, cette deuxième tranche d’aide budgétaire est destinée à la promotion de l’éducation là où la première tranche, estimée à 2,5 milliards de FCFA, avait pour but de faciliter la réforme des finances publiques.

L’objectif principal du programme d’appui à la consolidation de l’Etat est de restaurer, à travers une aide directe,  la paix et la stabilité en RCA.

Décès de l’économiste franco-égyptien, Samir Amin

L’économiste franco-égyptien, Samir Amin, est décédé dimanche après-midi à Paris (France) des suites d’un cancer du poumon à l’âge de 86 ans, a appris APA de sources concordantes.« Samir a été évacué de Dakar pour Paris le 31 juillet 2018 pour y être hospitalisé. Samedi il a pu quitter l’hôpital pour revenir dans sa maison où il est resté une heure durant laquelle il a discuté un bout avec son épouse et des amis ! Il est ensuite reparti à l’hôpital où il est décédé ce dimanche 12 août à 16h18 minutes », a écrit sur sa page Facebook l’économiste sénégalais, Cherif Salif Sy,  selon qui un « baobab est tombé ».

Tard dans la soirée, le président du Sénégal, Macky Sall, a dans un communiqué indiqué que « la pensée économique contemporaine perd une de ses illustres figures » à travers la disparition de Samir Amin. Il a de ce fait présenté à la famille du défunt les « condoléances émues » toute la nation sénégalaise.

Amin est né au Caire d’une mère française et d’un père égyptien, tous deux médecins. Il a passé son enfance et son adolescence à Port-Saïd où il a suivi les cours d’une école française et obtenu son baccalauréat (de type français) en 1947.

De 1947 à 1957, il étudie à Paris et décroche un diplôme de sciences politiques à Sciences Po Paris (1952), suivi deux autres diplômes en statistique (1956) et en économie (1957).

Professeur agrégé en sciences économiques, il est l’auteur de plusieurs ouvrages et publications.

Le 3 mars dernier, il avait profité de l’inauguration à Dakar d’une Bibliothèque populaire centrée sur les questions de développement économique, social et environnemental de l’Afrique, pour faire à la nouvelle structure don de sa bibliographie personnelle constituée de quelque 50 livres et de centaines d’articles et documents d’archives.

Depuis longtemps, le fondateur du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) vivait dans la capitale sénégalaise où il donnait fréquemment des conférences sur la mondialisation.

Lors de cette conférence où il a fait don de sa bibliothèque, il déclarait avec d’optimisme, que le changement en Afrique sera enclenché par « l’économie du savoir » parce qu’aujourd’hui « les hégémonies sont remises en cause ».

N’Ddjaména décidé à finir avec l’orpaillage dans le nord

Le ministre tchadien de la Sécurité publique a, dans une déclaration faite dimanche, donné 24 heures aux orpailleurs qui écument le nord du pays à quitter les lieux.Le ministère de la Sécurité publique « ordonne tous les orpailleurs de KouriBougoudi de quitter les lieux dans un délai de rigueur de 24 heures à compter du 12 août 2018. Passé ce délai, les forces de défense et de sécurité sont instruites, à l’effet d’évacuer par la force toute personne se trouvant dans cette zone », a déclaré le ministre tchadien de la Sécurité publique, Ahmat Bachir.

La localité de KouriBougoudi, une zone aurifère à la frontière entre le Tchad et la Libye, a été attaquée par les forces rebelles du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR) dans la journée du samedi ayant fait, selon les rebelles, plusieurs morts et du matériel militaire détruit du côté de l’armée tchadienne.