Sénégal : un collectif dénonce la non baisse des tarifs de l’autoroute à péage

Le Collectif citoyen des usagers de l’autoroute à péage (CCUAP) a décrié, vendredi soir à Dakar, la non effectivité de la baisse des tarifs de l’autoroute à péage, telle que annoncée par les autorités sénégalaises, avant la date du 31 juillet dernier. »Le Collectif citoyen des usagers de l’autoroute à péage (CCUAP) a constaté qu’à la date du 1er Août 2018 que l’engagement pris par le Président de la République et réitéré à deux reprises par son ministre des infrastructures, M. Abdoulaye Daouda Diallo, quant à la baisse des tarifs du péage n’a pas été respecté », a soutenu le co-coordonnateur du collectif, Cheikh Tidiane Dièye en conférence de presse avec ses camarades.

Là où la « parole d’un président où d’un ministre (devait être) sacrée », M. Dièye considère que ces autorités ont tout bonnement « violé » la leur.

Pour lui, « rien ne justifie de payer 3000 FCFA » pour faire un aller simple à Diamniadio, localité desservie par l’autoroute et située à 30 km du centre ville de Dakar.  »C’est de la prédation ! », a-t-il coupé court, dénonçant « l’incapacité de l’Etat » à gérer les « dérives » du concessionnaire français Eiffage.

Poursuivant, Cheikh Tidiane Dièye a dénoncé également le coût déclaré de  »7 milliards FCFA » qui a servi à construire chaque kilomètre de cette autoroute, sans que le  »contrat » entre  »l’entreprise prédatrice Eiffage » et l’Etat du Sénégal ne soit toujours  »pas publié ».

 »Il y a anguille sous roche, du moment qu’on ait caché le contrat. Tant que le contrat n’est pas signé, il n’est pas du peuple sénégalais », a dit l’activiste, s’offusquant par ailleurs de la non réaction des députés pour  »interpeller le gouvernement » sur cette question.

La BM appuie le Cameroun pour une meilleure gouvernance du secteur minier

La Banque mondiale accompagne le Cameroun pour l’amélioration de la gouvernance dans l’exploitation minière à travers le lancement du nouveau Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (PRECASEM), a-t-on appris vendredi auprès du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique.Il s’agit de favoriser la transparence, le développement du secteur, le bien-être des artisans et de l’ensemble de la chaine des acteurs du secteur minier, domaines dans lesquels la Banque mondiale a décidé d’apporter son appui au Cameroun pour une meilleure organisation de ce secteur de production dont moins de 40 % de son potentiel minier est exploité.

Décomposé en plusieurs objectifs, le PRECASEM met un accent sur la formation et la sensibilisation des acteurs du secteur minier que sont les artisans, les collecteurs, les exploitants types semi mécanisés, afin d’améliorer la coordination, le niveau des techniques, de la formation professionnelle.

Il comprend aussi des actions en vue d’améliorer la connaissance et la gestion des opérations extractives en l’occurrence, l’appui aux projets de recherche géologique, de cartographie, de gestion des droits et opérations minières ainsi que la transparence et de la redevabilité dans le secteur minier.

D’après des études, l’exploitation minière industrielle est en cours de développement l’activité suscite de nombreuses attentes et engendre en même temps de nombreux conflits avec les activités de conservation au nom de la protection de la biodiversité et de l’environnement ou d’autres exploitations des terres notamment à des fins agricoles ou agroforestières.

Le Cameroun dispose d’un des plus gisements d’Afrique de nickel, de cobalt, de la deuxième réserve de la bauxite, du fer, du rutile, de l’or, du diamant, et de l’uranium.

 

Légère progression de l’activité économique du Sénégal

Après un bond de 10,3% en mai 2018, l’activité économique (hors agriculture et sylviculture) au Sénégal a légèrement progressé de 0,3%, en variation mensuelle au mois de juin 2018, selon les données par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) rendues publiques vendredi.Cette hausse est essentiellement tirée par le secteur tertiaire et l’administration publique qui ont respectivement enregistré des progressions de 1,7% et 0,2%.

Quant aux secteurs secondaire et primaire, ils se sont respectivement repliés de 10,1% et 5,2% sur la période.

Toutefois, la DPEE souligne que sur une base annuelle, une croissance de 6,9% de l’activité économique est notée durant la période sous revue, à la faveur d’une bonne évolution d’ensemble des secteurs tertiaire (plus 6,9%), secondaire (plus 6,0%), primaire (plus 10,8%) et de l’administration publique (plus 6,8%).

Le Sénégal table sur un déficit budgétaire de 3% en 2019 (Rapport)

Le déficit budgétaire du Sénégal estimé à 3,7% en 2017 devrait baisser à 3,5% en 2018 et 3% en 2019, conformément au critère de convergence de l’Union économique et monétaire de l’Ouest africain (UEMOA), selon le rapport diagnostic de la phase I du Plan Sénégal Emergent dont APA a obtenu copie vendredi.Selon le document, cet objectif devrait être atteint grâce aux importantes actions engagées par le gouvernement pour relever le défi de la mobilisation optimale des ressources internes qui ont progressé en moyenne de 10% par an.

La poursuite de la modernisation des régies financières, le renforcement de la politique fiscale et la rationalisation des dépenses fiscales, notamment la dématérialisation des procédures et la réforme des structures, la réduction des délais de traitement de contentieux fiscal et un contrôle fiscal plus adapté à la promotion du secteur privé sont aussi d’autres propositions que suggère le document pour atteindre les 3% de déficit.

Par ailleurs, le rapport diagnostic de la phase I du Plan Sénégal Emergent informe que, sur la période 2014-2018, l’inflation est restée en deçà de 3% conformément à la ligne de surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA. Ces faibles taux d’inflation, combinés à une création d’emplois grâce au regain de la croissance et à la baisse de la fiscalité sur les salaires ont contribué, d’après le document, à l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens.

S’agissant de la situation des échanges avec le reste du monde, le document souligne que celle est marquée par une réduction progressive du déficit du compte des transactions courantes à la faveur du développement des exportations, et cela malgré une forte augmentation des envois de fonds des migrants (11,7% du PIB en moyenne sur la période 2014-2018).

Dans ce même ordre d’idées, le rapport diagnostic de la phase I du Plan Sénégal Emergent souligne que le pays garde une « forte dépendance » en produits alimentaires et énergétiques vis-à-vis de l’extérieur puisque son solde est passé de -18,4% en moyenne sur la période 2009-2013 à -15,6% en 2014-2018.

Industrie automobile : Installation à Abidjan d’une unité d’assemblage de minibus Iveco

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a procédé vendredi à Koumassi, au sud d’Abidjan, à l’installation d’une unité d’assemblage de minibus Iveco à Sotra Industries, un centre de montage automobile et naval de la Société des transports abidjanais (Sotra, publique).« Le début de la production en série est fixé au premier trimestre 2019 », a dit M. Gon, soulignant que « l’investissement initial nouveau de Iveco est environ 500 millions de Fcfa pour la première phase et dotera l’unité industrielle d’une capacité de production de 500 véhicules par an ». 

A terme, ce partenariat devrait nécessiter un investissement de plus de 2 milliards de Fcfa et générer au démarrage 500 emplois directs. M. Gon s’est félicité de ce que cette source d’emplois pour les jeunes aura un impact social et économique très important.

Le 22 janvier 2017, à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris, la Sotra et Iveco ont signé un accord commercial pour la fourniture de 450 autobus parmi lesquels figurent 50 articulés fonctionnant au gaz naturel. Les premiers autobus sont attendus « la semaine prochaine » à Abidjan. 

Le PDG de Iveco, Pierre Lahue, s’est réjoui du montage de ces bus à haut niveau de services « BRT », qui va favoriser une transition énergétique et positionner le pays comme un hub logistique régional, faisant savoir qu’il s’agit du « développement d’un partenariat gagnant-gagnant ».

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné a expliqué que l’Etat qui accompagne la Sotra, a fait l’option de minibus après que le gouvernement a demandé aux fournisseurs de bus de penser au volet industrialisation et que les bus achetés soient montés à Abidjan.

En plus des minibus, Iveco va construire des véhicules dédiés au transport  froid (camions frigorifiques). Dès novembre déjà, la chaîne d’assemblage sera fonctionnelle, a précisé M. Amadou Koné, ajoutant que dans six mois, devraient être prêts les premiers prototypes des autobus. 

Ce projet intervient dans une stratégie globale visant la réforme du secteur des transports, entre autres, le lancement d’un vaste programme de renouvellement du parc automobile ivoirien. Il prend en compte le renforcement et la modernisation des capacités opérationnelles de la Sotra.  

En 2014, 1,7 million de véhicules neufs ont été vendus en Afrique, mais seulement un tiers étaient fabriqués sur le continent. Les chiffres de l’Organisation internationale des constructeurs automobiles révèlent que Le taux de motorisation a atteint 27% entre 2007 et 2013.

Le gouvernement ivoirien s’est inscrit dans la dynamique de doter la Sotra de 2000 autobus de 2016 à 2020 en raison de 500 véhicules par an. Après la première vague acquise en 2017, « 500 autres autobus neufs Iveco sont attendus d’ici à la fin de l’année 2018 ». M. Koné a annoncé par ailleurs un nouveau constructeur automobile qui devrait s’installer en Côte d’Ivoire. 

Sénégal : hausse de 2,5% des prix de production industrielle en juin

Les prix de production industrielle au Sénégal ont enregistré une hausse de 2,5% au terme du mois de juin 2018 comparé au mois précédent, a appris APA jeudi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon les données de l’ANSD, cette variation est imputable à l’augmentation des prix de production dans les industries chimiques (plus 8,8%), de production d’énergie (plus 5,7%), des matériaux de construction (plus 1,7%), mécaniques (plus 0,1%) et alimentaires (plus 0,1%).

Toutefois, cette hausse a été atténuée par la baisse des prix dans les industries textiles et du cuir (moins 16,8%). Les prix de production dans les industries extractives, du papier et du carton ainsi que ceux des autres industries manufacturières n’ont pas connu de variations sensibles sur la période.

Comparativement à leurs niveaux de la même période de l’année2017, les prix de production industrielle ont progressé de 2,8%. Quant aux prix moyens des six premiers mois de 2018, ils se sont accrus de 0,5% en comparaison à ceux de la période correspondante de 2017.

Maroc : Le gouvernement entame la réforme des Centres régionaux d’investissement

Le gouvernement marocain a approuvé, jeudi le projet de loi encadrant la réforme des Centres régionaux d’investissement (CRI) et donnant naissance aux commissions régionales unifiées d’investissement.Dans son discours du Trône, dimanche 29 juillet, le Roi Mohammed VI a appelé le gouvernement à agir avec célérité pour activer la réforme des CRI. Le dossier a été à l’ordre du jour de la réunion ce jeudi du Conseil de gouvernement. Ce dernier a finalement adopté le texte de loi relatif à cette grande réforme appelée à booster la machine de l’investissement au Maroc.

Le projet de réforme s’articule autour de trois axes stratégiques et interdépendants, à savoir la restructuration du statut, de l’organisation et de la gouvernance des CRI, la création des commissions régionales unifiées d’investissement et la simplification des procédures liées à l’investissement à l’échelle nationale et territoriale.

Le projet prévoit la transformation des CRI en établissements publics placés sous la présidence des walis des régions concernées et dotés d’une gouvernance participative avec des conseils d’administration ouverts sur les différents acteurs privés et publics régionaux, les instituant ainsi en espaces d’expression plurielle et fédérateur des efforts de promotion de l’investissement territorial.

Parmi les axes prévus par le texte de loi figure l’élargissement des prérogatives des CRI à l’accompagnement global des entreprises, en particulier les PME, à la participation à l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de promotion de l’investissement régional et des offres de développement territoriales intégrées en cohérence avec les stratégies nationales ainsi qu’à la participation à la planification et à la gestion de l’appui financier de l’Etat destiné aux investisseurs et à la conciliation entre les investisseurs et les administrations pour régler à l’amiable les éventuels différends.

Le  projet de loi érige les CRI en de véritables guichets uniques de l’investissement au niveau régional. A ce titre, ils sont en charge du traitement intégré et de bout en bout des dossiers d’investissement depuis le dépôt des demandes jusqu’à l’octroi des autorisations, et ce, en collaboration avec les administrations et organismes publics concernés.

Outre le rôle d’interface avec les administrations et organismes publics et de facilitateur pour l’obtention des autorisations et des actes administratifs nécessaires à la réalisation des projets d’investissement, les CRI doivent veiller à la simplification et à la digitalisation des procédures pour répondre aux impératifs de célérité, de transparence et d’efficience dans le traitement des dossiers d’investissement.

L’accompagnement et le suivi par les CRI des entreprises, en particulier les PME, visent notamment à mettre en place des plateformes dédiées à cet effet en collaboration avec les administrations et organismes publics concernés pour, d’une part, leur faciliter l’accès aux données relatives au foncier public, aux ressources humaines, aux possibilités de financement et aux opportunités de partenariat et, d’autre part, leur apporter conseil et assistance afin de faire face à d’éventuelles difficultés durant leur cycle de vie.

L’organisation des CRI va reposer sur deux pôles: «La Maison de l’investisseur» et «Impulsion économique et offre territoriale».

UEMOA : 7 institutions de microfinance sous administration provisoire

A la fin du mois de mars 2018, sept institutions de microfinance de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) étaient sous administration provisoire, a révélé jeudi la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Comparé à la même période de l’année 2017 où il s’élevait à 16, le nombre d’institutions de microfinance sous administration provisoire a fortement régressé de neuf unités.

Parmi ces institutions en difficulté, deux sont situées au Togo, deux au Bénin, une en Côte d’Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.

A fin mars 2018, le nombre d’institutions de microfinance répertorié par la BCEAO dans l’UEMOA s’est établi à 596 contre 649 à fin mars 2017, soit une baisse de 53 unités.

Antony Thompson, nouveau directeur de la BM pour l’Ouganda

La Banque mondiale a nommé Antony Thompson nouveau directeur national pour l’Ouganda.Selon un communiqué du bureau de la Banque mondiale à Kampala rendu public jeudi, Thompson remplacera Christina Malmberg Calvo dont la mission est arrivée à son terme le 31 juillet 2018.

« Sous son mandat (Antony Thompson), la Banque mondiale continuera à soutenir la croissance inclusive et la réduction de la pauvreté à travers une large gamme de produits financiers et l’assistance technique », lit-on dans le communiqué.

Thompson aura la charge de superviser 26 projets en Ouganda pour une valeur totale de trois milliards de dollars.

Certains des programmes de la Banque mondiale en Ouganda visent à accroître les revenus des populations rurales à travers l’augmentation et la commercialisation des produits agricoles et en réduisant la vulnérabilité aux chocs.

Thompson a été le directeur de l’institution financière pour la Bulgarie, la République tchèque et la Slovaquie depuis août 2014.

Il a rejoint le Groupe de la Banque mondiale en 1992 dans le cadre du programme de recrutement de jeunes professionnels, travaillant pour le développement humain pour les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique du nord.

Tout au long de sa carrière à la Banque mondiale, il a beaucoup travaillé dans le secteur financier, le développement du secteur privé et l’administration fiscale.

Les principaux domaines d’expertise de Thompson sont la santé, la prévention du VIH/sida et les réformes du secteur financier.

Thompson est titulaire d’une licence de l’université d’Ulster et d’une maîtrise en administration des affaires, spécialisation en finance de l’Université de Chicago.

Le Tchad veut lancer une compagnie aérienne nationale

Après l’échec de ses deux compagnies aériennes (Air Tchad et Toumaï air lines), le Tchad envisage lancer une nouvelle compagnie nationale.Dans cette perspective, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby a accordé jeudi une audience au directeur exécutif du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde Gebremariam.

A sa sortie d’audience, le directeur exécutif du groupe éthiopien a déclaré que sa compagnie a été choisie par le Tchad pour la concrétisation de son projet grâce à son expérience dans le domaine, ajoutant que les autorités tchadiennes tiennent à l’aboutissement rapide du projet dans lequel elles placent beaucoup d’espoir.

M. Tewolde a souligné que la nouvelle compagnie aérienne tchadienne en gestation « jouera un rôle stratégique de premier plan dans la région ».

Le Sénégal sur l’économie solidaire pour éradiquer le chômage

L’Etat du Sénégal, pour juguler le chômage parfois chronique des femmes et des jeunes, compte tirer pleinement profit de l’Economie solidaire afin de créer des emplois pour cette frange de la population, a annoncé jeudi à Dakar, Dr Arame Top Sène, Directrice de l’Encadrement économique, social et solidaire.Au Sénégal, le taux du chômage s’établit en 2016 à 20, 5 % dont 29, 9 % pour les femmes et 12, 6 % pour les hommes. Face à cette situation, Dr Arame Top Sène a annoncé la volonté du gouvernement de faire de l’Economie solidaire « un moteur de développement et un moyen de lutte contre la vulnérabilité des femmes et des jeunes ».

Elle s’exprimait lors d’un atelier de restitution de l’étude de réforme du cadre juridique des affaires favorable aux entreprises sociales du Sénégal auquel ont participé des entrepreneurs sociaux, des acteurs de la société civile, du secteur privé formel et des décideurs.

« L’étude démarrée en janvier dernier, a été réalisée dans quatre régions à savoir Dakar, Thiès, Fatick et Kaolack. Elle a montré que les femmes et les jeunes sont actifs dans des secteurs pouvant faire partie de l’Economie solidaire. Mais au Sénégal, il n’y a pas encore une définition officielle de ce concept. Nous pensons néanmoins que l’étude peut contribuer à mieux l’appréhender », a déclaré Elimane Kane, Président de Leadership, Ethique, Gouvernance et Stratégies pour l’Afrique (Legs Africa).

M. Kane a expliqué que « l’Economie solidaire est une pratique économique ayant un impact social réel et devant également intégrer le développement durable et l’éthique ».

A sa suite, Dr Arame Top Sène, Dr Arame Top Sène, Directrice de l’Encadrement économique, social et solidaire a rappelé qu’il y a déjà eu « des initiatives en Economie solidaire au Sénégal avec les politiques d’ajustement structurel » intervenues dans les années 70 et 90. Une période durant laquelle, la population a voulu « prendre en charge son développement à travers la mise en place de coopératives agricoles et artisanales », selon la Directrice de l’Encadrement économique, social et solidaire.

En collaboration avec le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (LARTES/IFAN), Legs Africa veut aussi, au terme du partage des résultats de l’étude, « proposer un cadre juridique prenant en compte les spécificités de l’entrepreneuriat social en s’inspirant de modèles ayant réussi dans le monde ».

Cameroun : 4 milliards f cfa recouvrés par le Tribunal criminel spécial

Le Tribunal criminel spécial (TCS) n’a pu recouvrer que 4 milliards de francs CFA représentant le corps de délit après cinq ans de fonctionnement pour plus d’une centaine de décisions, a appris APA mercredi de source médiatique.Une information confirmée par le ministère de la Justice qui souligne que « plusieurs dossiers sont actuellement en cours de recouvrement ».

Une « maigre moisson », d’après le quotidien Le Jour, d’autant que le « gouvernement donnait l’impression que la création de cette juridiction spéciale allait permettre de récupérer des fonds détournés par des gestionnaires de la fortune publique ».

Cinq ans après sa création, le TCS instruit plus d’une centaine d’affaires, dont notamment une quarantaine d’anciens ministres, directeurs généraux, magistrats municipaux et des commis d’administration déjà condamnés pour « détournements de deniers publics » généralement pour des peines d’emprisonnement ferme de plus de dix ans et de lourdes amendes.

La loi instituant le TCS stipule que cette juridiction d’exception nationale, traite des cas de détournements des fonds publics supérieurs ou égal à 50 millions de francs CFA.

L’une de ses missions étant de « mettre en place un dispositif de répression plus efficace et plus rapide pour donner plus de visibilité à l’action des pouvoirs publics ».

Un Mauritanien nommé représentant résident de la Banque mondiale en Guinée Bissau

Amadou Oumar Ba, un Mauritanien spécialiste de l’agriculture, a été nommé représentant résident de la Banque mondiale en Guinée-Bissau, annonce l’institution de Bretton Wood dans communiqué parvenu mercredi à APA.La nomination de M. Ba, titulaire d’une maîtrise en agriculture de l’Université de Kassel en Allemagne avant de rejoindre la Banque mondiale en 2001 à Nouakchott, capitale de son pays, est entrée en vigueur ce mercredi 1er août, informe la BM.

Amadou Oumar Ba a travaillé au bureau de la Banque en Mauritanie, puis dans différents pays d’Afrique de l’Ouest, avant de rejoindre le siège à Washington en 2006. Depuis 2009, il était basé à Kinshasa et Brazzaville, en charge du portefeuille « Agriculture pour la RDC, la République du Congo et la République centrafricaine, renseigne le communiqué.

Auparavant, M. Ba a occupé divers postes au sein de la GTZ, l’agence de coopération allemande devenue GIZ, le ministère mauritanien du développement rural où il a géré différents départements et programmes, rappelle la note, ajoutant qu’il a également été représentant résident de l’ONG internationale OXFAM GB en Mauritanie.

Maroc : L’impact de la réforme du régime de change reste « limité » (Banque Centrale)

L’impact à moyen terme de la réforme du régime de change, reste limité et l’effet sur l’inflation, même dans le cas extrême d’une dépréciation de 2,5% du dirham, ne devrait pas dépasser 0,4 point de pourcentage, selon les évaluations effectuées par la Banque centrale marocaine.A plus long terme, la mise en place d’un cadre de ciblage d’inflation, prévu à un stade avancé de cette transition, permettrait davantage d’efficacité de la politique monétaire, a relevé l’institution financière dans son rapport annuel au titre de l’exercice 2017, présenté, dimanche à Al-Hoceima, devant le Roi Mohammed VI, par le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri.

Entamée le 15 janvier 2018, la première étape de la flexibilisation du régime de change a consisté en l’élargissement de la bande de fluctuation du dirham de ± 0,3% à ± 2,5%, a précisé la même source, notant que cette réforme vise à renforcer la capacité de l’économie nationale à absorber les chocs externes et à soutenir sa compétitivité.

Avant cette réforme, les autorités avaient opté pour un régime de change fixe où la valeur du dirham est définie par référence à un panier de devises dont la structure reflète celle des règlements extérieurs. Depuis avril 2015, celui-ci est composé à hauteur de 60% de l’euro et de 40% du dollar américain.

Ce régime avait contribué à la modération de l’inflation à travers son ancrage à celle de la zone euro, principal partenaire commercial du Royaume. Sur la période 2008-2017, le taux d’inflation moyen au niveau national ressort à 1,4% globalement et à 1,5% pour les biens et services échangeables, niveaux proches de la moyenne de 1,4% enregistrée dans la zone euro sur la même période.

Bien que cette fixité du régime de change combinée aux restrictions sur le compte capital ait pu contribuer à prémunir le Maroc des effets directs émanant des turbulences financières durant la crise de 2008, celle-ci constitue une source de vulnérabilité en privant l’économie marocaine d’un amortisseur potentiel des chocs externes.

Maroc : Une firme américaine va construire un parc éolien de 900 MW à Dakhla pour plus de 300 millions de dollars

La firme américaine, Brookstone Partners, un fond de private equity basé à New York, va construire un parc éolien de 900 mégawatts (MW) à la ville de Dakhla au Sud du Maroc pour un coût de 317 millions de dollars (3 milliards DH).La société compte réaliser cette infrastructure pour produire de l’énergie à usage personnel mais aussi dédiée à la blockhain. En premier lieu, le fonds américain compte investir 100 millions de dollars pour réaliser une première phase du projet (36 MW) dès 2019. Brookstone a en effet fondé « Soluna », le site qui abritera le parc éolien proposé, après avoir acquis des droits sur le terrain.

D’après le fonds américain, ce parc éolien permettra d’alimenter ses activités de minage de crypto-monnaie et de blokchain avec l’énergie qui sera générée. Le minage désigne la validation d’une transaction réalisée en devise virtuelle.

Le fonds travaillera notamment avec son partenaire Soluna qui développe des centrales à énergie renouvelable dédiées à l’informatique haute densité sur site. Le site phare de Soluna à Dakhla est de classe 1, avec des vents atteignent plus de 35 km à l’heure, ce qui en fait l’un des sites de plus haute qualité au monde.

Entrepreneuriat: une fondation d’un groupe bancaire américain distingue sept jeunes Ivoiriens

La fondation Citigroup, un groupe bancaire américain, a distingué mardi à Abidjan sept jeunes entrepreneurs et demandeurs d’emplois Ivoiriens, à l’issue d’une formation et d’un coaching sur l’employabilité en vue d’une insertion professionnelle durable.Sur 1.878 inscrits (1.229 demandeurs d’emplois et 649 porteurs de projets), 85 jeunes en quête d’emplois et 134 entrepreneurs ont reçu une formation à la suite d’une sélection, soit 219 personnes dont 53% de femmes et 25,1% de jeunes de 18 à 25 ans.

Ces jeunes, formés à l’insertion professionnelle et à la mise en œuvre de leurs plans d’affaires, ont reçu à l’occasion d’une cérémonie à La Maison de l’entreprise, des attestations de participation. Au nombre de ces jeunes,  sept ont été primés pour avoir mis efficacement en exergue les acquis.  

Cet accompagnement intervient dans le cadre du Programme Global Pan African Youth Employment Development dénommé Citi Payed Côte d’Ivoire. Il est mis en œuvre par le Cabinet américain Technoserve sur financement de « Citigroup/Citi Foundation ».

Mme Edwige Folquet, représentant Khady Ndiaye Touré, directeur général de Citibank Côte d’Ivoire, a salué le courage des participants, en particulier des jeunes femmes dont trois ont reçu des prix de distinction pour leur mérite. 

La directrice générale régionale de Technoserve pour l’Afrique de l’Ouest, Katarina Kahlmann, a fait observer qu’ « il faut voir les PME comme une énorme opportunité ». En Côte d’Ivoire, celles-ci contribuent pour 20% au Produit intérieur brut (PIB), représentent 12% des investissements et 23% des emplois.

Le projet Citi Payed est mis en œuvre dans trois pays pilotes en Afrique : Côte d’Ivoire, Nigéria, Kenya. Il vise à accompagner les jeunes entrepreneurs, notamment les femmes sur le continent, où l’on enregistre « 60% de taux de chômage et 70% de jeunes africains qui vivent avec moins de 2 dollars (1.121 Fcfa) par jours ». 

Le programme est fondé sur trois approches, à savoir la promotion de l’entrepreneuriat, l’accès au financement et l’insertion socio-professionnelle. En outillant les jeunes, l’ONG Technoserve amène ces derniers à faire face à ces défis. Dans cette optique, ils ont reçu plusieurs mois de formation et de coaching.

Certains porteurs de projets ont été récompensés dans des compétitions, tandis que d’autres ont obtenu des emplois. Désirée Ky, ex-demandeur d’emploi, a quant à elle intégré une entreprise grâce à ce programme. Pour cette lauréate « l’excellence n’est pas un don, mais une culture ».

Deux prix de l’innovation ont été attribués, le premier décerné à M. Jean Boni Koffi pour son projet arrosage automatisé manipulable à distance par réseau mobile pour les terres cultivables et le second à Mme Djalia Ballo pour un projet d’entraide portant sur le financement participatif de microprojets.

Trois prix du mérite volet entrepreneuriat ont été décernés. Le Premier prix a été emporté par Nathanaël Yao Ngoran, vainqueur de l’édition du « Pitch days » Jokkolabs 2018, pour son projet Livraison de kits scolaires et encadrement à domicile sous forme d’assurance.

Le second a été arraché par Fabrice Serman Kra pour son projet culture hydroponique, alors que le troisième prix est revenu à Mme Madoué Diomandé pour son projet confection et vente de tenues traditionnelles et accessoires de mode.

Concernant les prix de mérite volet demandeurs d’emplois, la première palme a été attribuée à Désirée Claudette Ky, et le deuxième à Blanche Aurelie Tiagouri. 

La fondation de Citigroup « Citi foundation » a décidé à travers le programme Citi Payed de contribuer aux objectifs du développement durable (ODD) définis par les Nations unis en finançant sept des 17 axes de développement retenus. La formation devrait encore se poursuivre sur un mois en Côte d’Ivoire. 

Plus d’un milliard FCFA accordé aux femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire

Les crédits accordés aux femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire s’établit à 1,313 milliard FCFA sur un montant de financement de 5 milliards FCFA mis à la disposition de l’Etat ivoirien par le Groupe banque centrale populaire du Maroc (BCP).L’information est rapportée par un communiqué  transmis, lundi soir, à APA et relatif à 45 nouvelles bénéficiaires du Fonds pour la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’entreprenariat féminin.

La cérémonie de remise de chèques s’est déroulée en présence de MM. Souleymane Diarrassouba (Ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME), Habib Koné (Directeur général d’Atlantic Business international) et Arsène Coulibaly (Directeur général de Banque Atlantique). 

« Les nouveaux crédits accordés par Banque Atlantique pour appuyer la croissance des 45 entreprises dirigées par des femmes, s’élèvent à plus de 700 millions FCFA », précise le communiqué. 

Depuis son lancement au mois d’août 2017, ce dispositif de financement a permis à Banque Atlantique d’accompagner 80 femmes entrepreneures sélectionnées par le Ministère et répondant aux critères prédéfinis.

Les deux premières initiatives ayant occasionné l’octroi de prêts portent respectivement sur un volume d’accompagnement de 250 millions FCFA, distribués à 10 femmes et de plus de 350 millions FCFA mobilisés pour 25 autres.

Le Fonds pour la promotion des PME et de l’entreprenariat féminin vise à faciliter l’accès au crédit bancaire aux femmes chefs d’entreprise, y compris des start-ups et tout secteur d’activité confondu.

 L’initiative permet de stimuler concrètement le financement en faveur des femmes, faisant progresser l’inclusion financière, en ligne avec les ambitions d’un des accords signés dans le cadre de la visite en Côte d’Ivoire du Roi Mohammed VI, le 27 février 2017, par Monsieur le ministre, Souleymane Diarrassouba  et Monsieur Mohamed Benchaaboun, Président directeur général du Groupe BCP, en présence du président Ivoirien, Alassane Ouattara.

Uemoa : un taux de croissance de 6,7% en 2017 (conseil des ministres)

Envoyé spécial, Edouard Touré : Le ministre béninois de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a fait état, lundi soir à Lomé, d’un taux de croissance de 6,7% de l’union en 2017.« Avec un taux de croissance de 6,7% en 2017, la performance de notre économie s’est consolidée », a dit M. Wadagni à l’ouverture de 20ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Poursuivant, il a rappelé qu’en 2016, la croissance de l’économie dans l’espace Uemoa était de 6,5%, mais qu’en 2017, la croissance était portée par l’agriculture et les Btp.

« L’année 2017 a connu aussi la mise en œuvre de grands chantiers en matière d’intégration économique, d’intégration financière et de développement économique », a indiqué Romuald Wadagni, président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

A Lomé, les chefs d’Etat examinent, entre autres, le Rapport sur l’état de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, la Note sur l’état de convergence dans les Etats membres de l’Union ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de Haut niveau : Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED) ; paix et sécurité ; sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA.

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est l’organe suprême qui ‘’définit les grandes orientations de la politique de l’Union ».

La Conférence qui nomme les présidents et les membres des organes et institutions de l’Union, se réunit au moins une fois l’an, en session ordinaire.

UEMOA : plus de 1263 milliards FCFA de crédits accordés par la mirofinance

L’encours des crédits accordés par les systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est établi à 1262,2 milliards de FCFA (environ 2,147 milliards de dollars) à fin mars 2018, a appris lundi APA auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Par rapport à son niveau de la même période de l’année 2017, cet encours connait une augmentation de 15,3% en valeur relative. Selon la BCEAO, cette croissance a été constatée en Guinée-Bissau (plus 64,9%), en Côte d’Ivoire (plus 31,8%), au Burkina (plus 16,5%), au Bénin (plus 14,5%), au Mali (plus 13,5%), au Togo (plus 10,0%) et au Sénégal (plus 9,4%).

Toutefois, une baisse de 2,4% a été enregistrée au Niger.

L’encours moyen des financements par membre s’est accru, en ressortant à 84.835 FCFA à fin mars 2018 contre 83.263 FCFA une année auparavant.

Pour l’ensemble du secteur, l’encours des prêts représente 6,7% des créances accordées par les établissements de crédit de l’UEMOA contre 6,5% à fin mars 2017.

Hausse du prix de l’oignon au Cameroun

Le prix de l’oignon connaît depuis quelques jours un renchérissement au Cameroun où le sac de 50 kilogrammes se négocie actuellement à 25 000 francs CFA contre 18 000 francs CFA habituellement, a constaté lundi APA sur place.Cette hausse de 7000 francs CFA s’est répercutée sur le prix au détail puisque le tas de 100 francs CFA est passé à 200 francs CFA.

« Les oignons ont augmenté sur le marché. Nous sommes obligés d’augmenter le prix, parce que les livreurs nous vendent le produit cher. Le sac de 50 kilogramme se négocie entre 25 000 francs CFA et 27 000 francs CFA, contre 18 000 francs CFA le mois dernier », a déclaré un commerçant au marché d’oignon, situé non loin de la prison centrale, dans le deuxième arrondissement.

Sur place, des camions sont en train de décharger des oignons, montrant ainsi qu’on n’est loin d’une pénurie.

D’après des témoignages recueillis sur place, la hausse actuelle du prix de l’oignon serait consécutive au système d’approvisionnement, étant donné que l’essentiel de ce produit provient de la partie septentrionale du pays.

« Nous éprouvons des difficultés pour écouler nos produits des plantations vers les grands centres de consommation urbain à cause des difficultés de transports suite aux fortes pluies qui s’abattent dans notre région », a expliqué Ousmane Palai, commerçant-grossiste.

Ce dernier pense que « cette tendance haussière pourrait aller jusqu’à la fin de la saison des pluies » et que le sac de 50 kg pourrait se vendre à 30 000 francs CFA dans les prochaines semaines.

« Puisque nous achetons plus cher, nous devons également augmenter le prix, sinon nous n’allons pas rentrer dans nos frais », lance Marietou, une détaillante pour qui il n’est pas exagéré de céder le tas d’oignon à 250 francs CFA, au regard des « conditions d’achat » plutôt « difficiles ».

Sénégal : 4 209 milliards de crédits accordés au secteur privé en 2017 (rapport)

Le système bancaire du Sénégal a accordé des crédits au secteur privé pour un montant de 4 209,1 milliards de F CFA en 2017 contre 3 243,9 milliards de F CFA en 2016, soit une augmentation en valeur relative de 16,5 %, informe la Revue annuelle conjointe (RAC) du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, parvenue lundi à APA.Selon ce document qui relate l’état de mise en œuvre de la politique économique et sociale du Sénégal en 2017, ces crédits déclarés, estimés à 33,7 % du PIB contre 28,4 % en 2016, ont profité plus aux secteurs relatifs aux commerces, restaurants et hôtels ainsi qu’aux industries manufacturières et services aux collectivités. 

La même source indique que les taux débiteurs moyens (taux d’intérêt exprimé en pourcentage fixe ou variable appliqué au capital emprunté ou au montant de crédit utilisé sur une base annuelle) ont connu une hausse en s’établissant à 6,0 % en 2017 contre 5,7 % en 2016. Cependant, ces taux demeurent « les plus faibles » dans l’Union monétaire ouest africaine (UEMOA) qui enregistre un taux de 7,0 % en 2017. 

Par ailleurs, la RAC 2018 souligne que le Bureau d’information sur le crédit (BIC) a inscrit dans son dispositif 224 717 clients au 31 janvier 2018 contre 120 647 au 31 décembre 2016. Cela devrait permettre, d’après la RAC, de réduire l’asymétrie d’informations entre les banques et les demandeurs de crédit et d’assainir le portefeuille de la clientèle pour le renforcement de la solidarité du système bancaire. 

Enfin, la Revue annuelle conjointe (RAC) du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan informe qu’au 31 décembre 2017, le paysage bancaire du Sénégal était composé de 29 établissements de crédit (25 banques et 4 établissements financiers à caractère bancaire) contre 27 établissements de crédit en 2016. 

UEMOA: l’Ivoirien Niamkey Isidore élu président des sociétés de gestion et d’intermédiation

L’Ivoirien Isidore Niamkey Tanoé a été élu président de l’Association professionnelle des sociétés de gestion et d’intermédiation ( APSGI) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) pour un mandat de trois ans, a appris APA lundi de source officielle. « L’élection du nouveau président s’est déroulée le 18 juin dernier à Dakar au Sénégal lors d’une assemblée générale de l’APSGI», précise un communiqué transmis à APA. 

Directeur général d’Atlantique Finances depuis 2002, la société de gestion et d’intermédiation ( SGI) du groupe Banque centrale populaire ( BCP) en Afrique de l’ouest, M. Niamkey a une riche expérience professionnelle dans le domaine de la finance. 

Dans sa carrière professionnelle, il a travaillé dans plusieurs institutions de renom dont la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) et Citibank en Côte d’Ivoire.

 L’association professionnelle  des sociétés de gestion et d’intermédiation ( APSGI) de l’UEMOA, créée en décembre 1998,  est l’organisme sous-régional d’autoréglementation et de représentation du secteur des valeurs mobilières. 

Elle compte parmi ses membres toutes les sociétés de bourses ( SGI) à la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) de l’UEMOA. 

L’APSGI a entre autres, pour objectif, de proposer aux autorités compétentes toutes mesures susceptibles d’améliorer le fonctionnement du marché financier régional et de représenter les SGI auprès des autorités du marché financier régional, des pouvoirs publics et des organisations professionnelles.

Maroc : Le taux de croissance du PIB est de 4,1 pc en 2017

Le Produit intérieur brut (PIB) du Maroc a réalisé un taux de croissance de 4,1 pc en 2017 grâce notamment aux conditions climatiques favorables, a indiqué le gouverneur de la Banque Centrale, Abdellatif Jouahri.« Cette amélioration a permis la création d’un nombre important d’emplois, qui est resté toutefois insuffisant pour absorber les nouveaux demandeurs sur le marché du travail, entraînant ainsi une légère hausse du taux de chômage », a-t-il affirmé dans son rapport, présenté dimanche au Roi Mohammed VI, sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2017.

Au niveau des équilibres macroéconomiques, il a notamment précisé que le déficit budgétaire s’était allégé à 3,6 pc du PIB et que le déficit du compte courant était revenu à 3,6 pc du PIB, contribuant à maintenir les réserves internationales nettes à un niveau permettant de couvrir près de six mois d’importations.

L’exercice budgétaire de l’année 2017 a été marqué, au niveau des recettes, par un rebond des produits de l’IS et de la TVA ainsi que par d’importantes rentrées de dons des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui ont atteint 9,5 milliards DH (1 euro = 11 DH).

L‘année dernière, la masse salariale a connu un recul historique. Elle a baissé de -0,2%, une première depuis 1994, et son ratio au PIB est revenu ainsi à 9,8%, souligne le document de la banque centrale. La masse salariale s’est chiffrée à 104,6 milliards DH, résultat d’un repli de 35,9% des rappels et d’une augmentation de 1,1% de sa composante structurelle.

Par ministère, celui de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’est accaparé 40,3% de cette dépense, l’Administration de la défense nationale 22,1%, l’Intérieur 16,2% et celui de la Santé 7,3%.

Sur un autre registre, la charge de la compensation a augmenté pour la deuxième année de suite, se chiffrant ainsi à 15,3 milliards de DH. Cela s’explique par la montée des cours mondiaux des produits pétroliers.

Globalement, l’exercice s’est soldé par un déficit de 37,8 milliards de DH en hausse de 4,8 milliards par rapport aux prévisions de la Loi de finances 2017. Il s’agit toutefois d’une atténuation de 7,6 milliards de DH par rapport à 2016, ce qui s’explique par l’amélioration de 5,7% des recettes ordinaires et des augmentations de 2,7% des dépenses globales et de 1,6 milliard du solde des comptes spéciaux du Trésor.

Pour les dépenses globales, elles se sont chiffrées à 297 milliards, soit une hausse de 2,7%, quasiment la même progression qu’en 2016. Cette évolution reflète une hausse de 2% à 230,1 milliards des dépenses ordinaires et de 5,1% à 66,9 milliards de l’investissement. Les dépenses de biens et services se sont accrues de 1% à 163,4 milliards, soit 97,3% du montant programmé.

Pénurie de carburants à N’Djaména

Une rupture de carburant (essence et gasoil) sévit dans la capitale tchadienne, N’Djaména, ce samedi, à cause du refus des stations-services de s’approvisionner à la raffinerie de Djermaya.Les vendeurs à la sauvette profitent de la situation et se livrent à une forte spéculation.

La cause de cette situation est l’arrêté fixant des nouveaux prix des carburants (super, gasoil, jet A1 et pétrole lampant). L’Autorité de Régulation et Surveillance des produits pétroliers Aval du Tchad (ARSAT) a revu en baisse les prix de ces produits vendus dans les stations-services.

L’ARSAT ramène le prix de l’essence à 518 f cfa le litre à la pompe au lieu de 570 f cfa, le litre du gasoil sera désormais à 548 f cfa contre 590 f cfa, Jet A1 sera vendu au litre à 550 f cfa et le pétrole lampant à 392 f cfa.

Une source au sein du conseil national des pétroliers (CNP) contactée ce samedi par APA explique que les nouveaux prix sont décidés par le gouvernement sans les concerter en étudiant la marge des bénéfices pour les stations-services. Selon cette source, avec les nouveaux prix, le vendeur n’aura que 10 f cfa de bénéfice sur le litre alors qu’avant c’était 40 f cfa.

Cette marge de bénéfice ne permettra pas aux commerçants d’assurer les autres charges pour faire fonctionner leur station et autres points de vente, déclare ce membre du CNP, ajoutant que c’est le statuquo pour le moment.

Le gouvernement n’a pas encore réagi face à cette situation. Mais, un membre du bureau du syndicat des transporteurs ne comprend pas l’attitude des stations-services.

« Lors que le gouvernement avait augmenté les prix au début de l’année, personne n’a été informé. C’était pris en compte dans le budget de l’Etat et voté par l’assemblée nationale. Il ne faut pas que les pétroliers créent de situation de pénurie en tentant de vouloir intimider le gouvernement à revenir sur sa décision », déclare, déçu, un transporteur tchadien.

Pendant ce temps, dans les rues de N’Djaména, le litre vendu à la sauvette se négocie jusqu’à 1000 f fa. Les contrebandiers venant du Cameroun voisin qui vendaient le bidon d’un litre et demi à 750 f cfa, le vendent désormais à 1000 f cfa voire plus.

Le Botswana en quête de fonds chinois pour construire des infrastructures

Le Botswana profitera du prochain Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) pour demander des fonds pour le développement des infrastructures, a déclaré vendredi le président, Mokgweetsi Masisi.S’exprimant lors d’une réunion publique dans le village de Thamaga, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Gaborone, Masisi a déclaré que ce pays d’Afrique australe est actuellement confronté à des difficultés liées à la limitation des flux des recettes publiques et à l’augmentation des dépenses.

Il a dit qu’il demanderait un prêt concessionnel ou une subvention à la Chine pour développer le réseau routier du Botswana, entre autres.

Masisi conduira une délégation botswanaise au sommet du FOCAC prévu dans la capitale chinoise, Beijing, en septembre.

Cameroun : 265,4 % de taux de couverture de Bons de trésor assimilables

Le ministère des Finances a indiqué, vendredi, que l’émission de Bons de trésor assimilables (BTA) mercredi dernier où le Cameroun recherchait 7 milliards de francs CFA sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a connu un taux de couverture de 265,4%.D’une maturité de 26 semaines, les souscriptions de ces BTA se sont faites auprès de dix-huit banques et établissements financiers de la CEMAC agréés comme Spécialistes en valeurs du trésor (SVT) par le ministère camerounais des Finances.

Selon la Loi de finances 2018, l’Etat prévoit des emprunts concessionnels et non concessionnels de montants globaux respectivement de 245 milliards de francs CFA et 436 milliards de francs pour le financement des projets de développement.

La BEAC revoit à la hausse les perspectives économiques sous-régionales

Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEMAC) a été de 2,5% contre 2,1% initialement projeté, a-t-on appris au terme d’une session ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).Dans le même temps, et après une année 2017 caractérisée par une croissance nulle dans la zone, l’inflation devrait se situer sous le seuil communautaire (1,6%), contre 0,9% un an plus tôt alors que le déficit budgétaire (hors don) connaîtra une réduction de l’ordre de 0,3% du PIB, contre 4% en 2017.

Le CPM attribue ces différentes tendances à la remontée des cours et de la production du pétrole brut sur le marché international, à l’accélération de la mise en œuvre des réformes économiques, monétaires et financières relatives aux programmes conclus avec le Fonds monétaire international (FMI).

En dehors de la suppression des taux des avances aux Trésors nationaux, conformément aux nouvelles dispositions statutaires de la BEAC, le CPM a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt des appels d’offres à 2,95%, le taux de pénalité aux banques à 7%, et le taux de rémunération des réserves obligatoires à 0,05%.

Dans le cadre du pilotage du taux d’intérêt interbancaire moyen pondéré des opérations à 7 jours, il a également annoncé la mise en place d’un corridor autour du taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO), soit une facilité marginale de prêt à un taux de 4,70% en remplacement du taux des prises en pension, et une facilité de dépôts à un taux de 0,0% en remplacement du taux d’intérêt sur placement à 7 jours.

Les négociations entre Juba et Total dans l’impasse

Le gouvernement sud-soudanais a déclaré, vendredi, que les négociations avec le géant pétrolier français Total sont dans une impasse irrémédiable.Dans un communiqué publié vendredi, le ministère du Pétrole a déclaré qu’il s’est retiré des négociations avec Total en vue d’un nouvel accord de partage de l’exploration et de la production pour les blocs B1 et B2.

Il a déclaré que Total avait insisté sur une longue période d’exploration et des conditions économiques qui n’étaient pas favorables au gouvernement du Soudan du Sud.

Le ministre du pétrole, Ezekiel Lol Gatkuoth a déclaré que son ministère invitait d’autres investisseurs étrangers potentiels sur les blocs.

Il a déclaré que le pays doit agir rapidement pour apporter des investissements aux blocs B1 et B2 situés dans l’État de Jonglei, dans le nord-est du pays.

Le géant français Total, aux côtés de Tullow Oil et de la Kuwait Foreign Petroleum Exploration Company (KUFPEC), négocie avec le gouvernement un nouvel accord pour les blocs B1 et B2 depuis 2013.

Total détenait auparavant un accord d’exploration sur le bloc B, avant d’être divisé par la suite en blocs B1, B2 et B3.

Baisse de 63.100 tonnes des embarquements de marchandises au Port de Dakar

Les embarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) au terme du mois de mai 2018 ont connu une baisse de 63.100 tonnes comparés à la même période de l’année 2017, a appris APA vendredi auprès de l’entreprise portuaire.Ces embarquements se sont établis à 428.400 tonnes contre 491.500 tonnes en mai 2017, soit un repli de 12,8% en valeur relative. Toutefois, en variation mensuelle, une hausse de 4,9% est notée par rapport au mois d’avril 2018 où ils s’élevaient à 408.500 tonnes.

Quant aux débarquements de marchandises, une hausse de 24% est enregistrée, passant de 995.200 tonnes en mai 2017 à 1.233.900 tonnes un an plus tard. Cependant, en variation mensuelle, une baisse de 13,7% des débarquements est enregistrée comparé au mois d’avril 2018 où ils se situaient à 1.429.100 tonnes.

La Mauritanie aura 20% des recettes de son gaz (ministre)

Le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohamed Ould Abdel Vettah, a annoncé que la part de son pays dans les recettes de la production du gaz atteindrait 20% en vertu de l’accord conclu avec les sociétés chargées de l’exploitation de cette énergie.Le ministre qui s’exprimait lors d’un point de presse, jeudi soir à Nouakchott, a ajouté que la Mauritanie, conformément à l’accord, verra ses revenus s’accroitre progressivement contre un rétrécissement graduel de ceux des sociétés en charge de l’exploitation.

Découvert en 2015 à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal, le champ de gaz Grand Tortue/Ahmeyim dont les réserves sont estimées entre 15 et 20 billions de pieds cubes est exploité par un consortium mondial comprenant BP et Kosmos Energy. Sa première production est attendue en 2021.

L’accord conclu avec ces sociétés est l’un des meilleurs du genre dans le monde, a soutenu Ould Abdel Vettah avant de rappeler qu’il a été signé le 9 février 2018 entre la Mauritanie et le Sénégal sur la base d’un partage fifty-fifty des coûts de développement, de la production et même de la réhabilitation du champ pour chacun des deux pays.

L’accord prévoit également un plan d’action renouvelé chaque 2 ans dans le but de favoriser l’émergence de ressources nationales exploitables dans les deux Etats, de limiter le recours au personnel étranger et d’encourager la naissance de fournisseurs de prestations et de biens entre les deux Etats qui soient capables de satisfaire les exigences de l’industrie pétrolière, aussi bien en terme de qualité que de critères.

Au chapitre des retombées positives, le ministre mauritanien a aussi cité l’approvisionnement des marchés locaux en gaz naturel et la création par Nouakchott et Dakar d’une commission consultative pour faciliter la mise en œuvre du suivi de l’accord et traiter tous les aspects liés au développement du champ.