La société chinoise HW-LEPO suspendue d’activité en RCA

Le ministre centrafricain des Mines, Léopold Mboli Fatrane a, dans une décision rendue publique vendredi à Bangui, suspendu d’activités la société chinoise HW-LEPO qui opère à Yaloké, une sous-préfecture située à l’Ouest de la RCA pour non respect des textes d’exploitation minière.Le ministère des Mines reproche à cette entreprise chinoise l’exploitation de l’or et de diamant, alors qu’elle n’est que détentrice d’un permis de recherche de ces ressources. Pour le passage d’un permis de recherche à celui d’exploitation, la société aurait dû requérir l’autorisation préalable de l’administration minière.

La décision du ministre donne tout de même une chance à cette société chinoise de reprendre ses activités minières en RCA, mais à condition de satisfaire à toutes les formalités exigées par la législation minière du pays.

Cette décision est prise suite à une visite qu’ont effectuée le 21 juillet 2018 les ministres des mines Léopold Mboli Fatran et Henri Wanzet Linguissara de la Sécurité Publique dans la localité de Yaloké, après l’opposition des habitants de aux activités de HW-LEPO.

Ces habitants, devant l’exploitation à outrance de l’or et diamant avec des conséquences écologiques importantes sur leur habitude, ont manifesté pour demander au gouvernement de « voir clair » dans les activités minières de l’entreprise chinoise.

Cette décision va réjouir les artisans miniers centrafricains qui dénoncent souvent le non respect des textes juridiques qui régissent le secteur minier centrafricain par les étrangers qui se disent partenaires du Chef de l’Etat afin d’exercer en toute illégalité leurs activités.

Dans le sud-ouest de la RCA plus précisément à Nola, une autre société minière chinoise a été suspendue d’activités par le gouvernement pour le même motif de non respect de la législation minière en RCA.

Maroc : La grève coûte près de 1,8 million d’euro par jour à la RAM

La grève que subit actuellement la compagnie marocaine d’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) lui coûte près 1,8 million d’euro par jour, soit la conséquence de l’annulation de près de 80 vols en à peine une semaine.Dans son édition à paraitre vendredi, le journal +L’Economiste+ constate que la grève est «devenue insoutenable depuis quelques jours» au sein de la compagnie nationale qui «a été contrainte d’annuler des vols depuis pratiquement une semaine».

Le quotidien économique parle d’un total de 80 vols annulés depuis le 18 juillet, principalement pour des destinations européennes (France, Espagne et Italie notamment). Le journal rappelle que cette situation est la résultante «de profonds désaccords entre le management de la compagnie et la corporation des pilotes de ligne, représentée par l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL)» portant essentiellement sur les revalorisations des salaires des pilotes, l’amélioration des conditions de travail, le réaménagement des plans et des programmes de vols ou encore le nombre de jours de repos mensuel.

La publication rappelle que ce n’est pas le premier bras de fer entre la compagnie et ses pilotes puisqu’en février déjà, une première grève avait paralysé le transporteur aérien national.

«Aujourd’hui, la situation est encore plus compliquée, puisqu’elle risque, faute de compromis, de perdurer durant toute la période estivale, période de pic des voyages.» La RAM « redoute les conséquences en cette période de forte affluence, marquée par le retour des Marocains Résidents à l’Etranger, et les flux de départs pour le pèlerinage à La Mecque.» Quelque 32.000 pèlerins marocains pourraient être affectés par cette situation.

La grève des pilotes coûte énormément à la compagnie sur le plan financier. Le journal avance un montant d’une vingtaine de millions de dirhams de pertes sèches par jour causées par «les annulations de vols, les avions cloués au sol, la gestion des voyages en continuation, le transit, l’hébergement dans les hôtels, la restauration.» En effet, le quotidien assure que la compagnie propose le report ou le remboursement, avec une prise en charge à l’hôtel en cas de vol de nuit, pour les passagers dont les vols sont annulés. Dans ces conditions, la RAM a mis en place une cellule de crise pour « parer au plus urgent, réajuster les plans de vols, rassurer les passagers, procéder à des remboursements ou à des reports et  informer les clients ».

Entre temps, le management s’est remis autour de la table des négociations avec les pilotes pour débloquer la situation. «Une réunion a eu lieu mercredi dernier entre le management de la compagnie et les représentants des pilotes, en présence du PDG de la compagnie, Abdelhamid Addou».

Selon la publication, un arrangement pourrait être trouvé rapidement, ajoutant que que «si la compagnie abdique et accepte la revalorisation des salaires, une telle décision risque de compromettre le plan stratégique de doublement de la flotte ».

Présentation à Abidjan d’un ouvrage pour une «fiscalité juste et équitable»

L’universitaire ivoirien Célestin Amané, Dr en philosophie politique normative a présenté, jeudi à Abidjan, son premier ouvrage intitulé « La justice et la répartition fiscale dans l’économie politique de John Rawls: Actualisation d’une préoccupation en Afrique ».Dans ouvrage, Dr Amané, également administrateur principal des services financiers,  propose des recettes pour améliorer les performances des administrations fiscales en Afrique et en particulier en Côte d’Ivoire.

Inspiré par le célèbre philosophe américain John Rawls dont il a   « actualisé » la théorie de la justice fiscale au contexte africain,  Dr Amané entend par cette œuvre de près de 400 pages parue aux éditions Amalthée en France en novembre dernier, apporter sa contribution pour une fiscalité juste et équitable.

 « La philosophie peut accompagner aujourd’hui la fiscalité. Au-delà de la finalité éducative et pédagogique, nous voulons  à travers cet ouvrage, faire des propositions au plan législatif et réglementaire pour améliorer la fiscalité. Nous voulons que la Côte d’Ivoire se serve de cet outil pour relancer sa politique fiscale », a expliqué Dr Célestin Amané lors d’une conférence-dédicace de son ouvrage.

Pour lui, il « faut essayer de réorienter la fiscalité de façon verticale en élargissant l’assiette fiscale de sorte que beaucoup de contribuables payent l’impôt et moins ». Poursuivant, l’universitaire   dit assigner quatre objectifs à son livre.

Au nombre de ces objectifs, il a notamment cité le recensement des facteurs dominants qui constituent des entraves à l’adhésion spontanée du citoyen à l’impôt en vue d’améliorer le rapport du contribuable avec l’Etat. L’auteur fait également des propositions et des suggestions dans les domaines constitutionnel, législatif et réglementaire.

«La fiscalité en Afrique est difficile parce que la répartition fiscale dans nos Etats n’est pas toujours équitable», a par ailleurs fait remarquer Dr Amané, ajoutant que «nous avons voulu faire une proposition pour que les gouvernements africains ouvrent la question de la justice fiscale à d’autres champs autres que les questions de finances publiques».

Il a conclu en soulignant avec insistance que l’équité fiscale veut dire que dans la répartition des charges fiscales, «il faut faire en sorte que les moins riches payent moins d’impôt que  les riches».

La Banque mondiale prévoit 500 milliards Fcfa pour la Côte d’Ivoire en 2019

La Banque mondiale (BM) envisage d’appuyer dix nouveaux projets en Côte d’Ivoire pour un montant de 900 millions de dollars US, soit 505,48 milliards Fcfa au cours de l’année fiscale 2019, a dit jeudi à Abidjan son directeur des opérations pour le pays, Pierre Laporte.« Dix nouveaux projets sont prévus pour être approuvés en 2019, représentant un total de 900 millions de dollars américains (505,481 milliards de Fcfa ) », a indiqué Pierre Laporte, lors d’une conférence de presse dans les locaux de la Banque mondiale à Abidjan.

Il a fait savoir qu’au cours de l’année fiscale 2018, qui a débuté le 1er juillet 2017 pour s’achever le 30 juin 2018 « 11 nouveaux projets ont été approuvés pour un montant de 1,218 milliard de dollars Us soit 683 milliards Fcfa », ajoutant que le pays a franchi pour la première fois la barre de 1 milliard Us.

Le taux de décaissement réalisé par la Côte d’Ivoire s’est quant à lui établi à 15,4% en 2018 contre 37% l’année précédente. Selon M. Laporte les opérations de l’Etat ivoirien sont « satisfaisantes » cependant, « les objectifs de 20% fixés par la région pour chaque pays n’ont pas pu être atteints ».

Le montant net délaissé par les projets, y compris l’appui budgétaire, s’élève à 243,59 millions de dollars américains soit 136 milliards Fcfa, a-t-il poursuivi. L’Etat devrait davantage fournir d’efforts pour assurer son équilibre budgétaire. La dette du pays a atteint 47% du Produit intérieur brut (PIB), un « risque modéré » selon la BM.

Sénégal : la direction générale des impôts lance une plateforme d’échange

La Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) a procédé, jeudi à Dakar, au lancement de “ Mon espace perso ”, une plateforme d’échange permanent entre les contribuables ayant un chiffre d’affaires inférieur à 100 millions F CFA et leurs centres fiscaux.« Cette plateforme est le fruit d’un partenariat fécond entre l’Etat du Sénégal et le Fonds monétaire international (Fmi). Elle marque l’intérêt que la Direction Générale des Impôts et Domaines accorde aux besoins spécifiques de chaque catégorie de contribuable », a déclaré Birima Mangara, ministre délégué en charge du Budget.

Il présidait la cérémonie de lancement de “ Mon espace perso ”, une plateforme d’échange permanent entre le contribuable et son centre fiscal entrant dans le cadre du processus de généralisation progressive des télé-procédures fiscales.

Selon M. Mangara, « cette application vient consolider la mise en œuvre de la dématérialisation au profit de tous les contribuables et permet de rapprocher considérablement l’administration fiscale aux contribuables ».

Dans un souci d’efficience, le ministre délégué en charge du Budget a demandé aux autorités de la DGID « de prendre toutes les mesures d’accompagnement utiles pour veiller à la sécurité et à la fiabilité des systèmes d’informations afin de garantir une bonne protection des données des usagers ».

Birima Mangara n’a pas aussi manqué de relever que « l’Homme doit rester au début et à la fin de toutes ces innovations technologiques ».

Cheikh Ahmed Tidiane Bâ, Directeur général de la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) a souligné que “ Mon espace perso ” est « destinée au segment le plus important en termes de nombre à savoir les petites entreprises, les entrepreneurs individuels et les particuliers ».

D’après lui, cette application « simple d’utilisation, interactif et fiable », comporte un « compte en T consultable en ligne et affichant les déclarations en débit et les paiements en crédit ».

Poursuivant son argumentaire, M. Bâ a informé que la plateforme a des fonctionnalités permettant à l’usager « d’accéder à l’ensemble des informations de son dossier fiscal dématérialisé en toute transparence. En plus, dans la seconde phase, cette application permettra de télé-déclarer et de tété-payer ses impôts et taxes».

A en croire Cheikh Ahmed Tidiane Bâ, la Direction Générale des Impôts et des Domaines est, plus que jamais, consciente de l’impérieuse nécessité « d’améliorer la qualité des services rendus aux usagers pour développer le civisme fiscal ».

Pour sa part, le Représentant du département des Finances publiques du Fonds monétaire international (Fmi), a fait remarquer que « le Sénégal est le premier pays au monde à avoir accueilli un hackaton sur l’administration fiscale, le premier à réaliser avec succès un projet né d’un hackaton mais aussi le premier pays africain francophone à disposer d’une solution en compte T ».

Un hackaton est le rassemblement d’un groupe de développeurs volontaires en vue d’une programmation informatique et collaborative sur un temps donné. Celui du Sénégal s’était tenu en novembre 2016.

Outre la plateforme “ Mon espace perso ”, la Direction Générale des Impôts et des Domaines avait déjà lancé l’e-Tax qui permet à tous les contribuables ayant un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions F CFA de déclarer, de payer leurs impôts et taxes en ligne. Un autre projet, le m-Tax est en cours de développement.

La ZLECAF ne doit pas perturber le processus d’intégration de la CEDEAO (ONG)

La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ne doit pas constituer un frein au processus d’intégration « très avancé » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), mais elle doit plutôt consolider les acquis déjà obtenus, a indiqué, jeudi à Dakar, le directeur du Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (Enda CACID), Dr Cheikh Tidiane Dièye.« La CEDEAO est un acquis, c’est un instrument important pour nous tous. Elle a une union douanière qui est déjà établie et il faut que les Etats en prennent conscience et qu’ils formulent des positions communes », a-t-il soutenu à l’ouverture du dialogue régional multi-acteurs sur la ZLECAF.

Pour M. Dièye, « ce sont tous les Etats de la CEDEAO (16) qui doivent maintenant porter les mêmes positions dans la ZLECAF et les défendre ». Car cette plateforme doit permettre d’avoir des mesures appropriées qui soient au niveau des pays africains, c’est-à-dire, des mesures suffisamment protectrices pour certaines économies vulnérables, a-t-il poursuivi.

Dans cet ordre d’idée, il a soutenu qu’il y a des pays « relativement forts » comme l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Egypte… qui sont à des niveaux de développement où, si on ne met pas en place des mesures appropriées, des mesures correctives pour protéger certaines économies, il pourrait y avoir des difficultés à cause de la concurrence de ces grands pays africains.

« On ne veut pas que la ZLECAF soit un instrument pour certains et un grand défi pour d’autres. Il faut que les pays faibles trouvent aussi leur intérêt » a-t-il indiqué, soulignant que certaines mesures comme la défense des industries naissantes, l’antidumping et d’autres sujets portant sur des mesures correctives commerciales sont déjà en discussion.

Par ailleurs, il a informé que la contrainte majeure sur la libre circulation des biens et des personnes (dans l’espace CEDEA) reste la sécurité parce que, d’après Cheikh Tidiane Dièye, beaucoup de pays qui avaient dépassé l’étape de contrôle sur les frontières sont revenus sur cela pour des raisons sécuritaires.

Devant cette contrainte sécuritaire s’ajoute le défi infrastructurel auquel font face les pays africains, d’où la nécessité de bâtir des infrastructures d’appui au commerce comme les routes, les chemins de fer…, tout en levant les tracasseries sur les voies de déplacement pour favoriser le commerce intra-régional.

L’entrée en vigueur de la ZLECAF est prévue au courant de l’année 2019, une fois qu’un nombre de 22 pays aura fini de déposer les instruments de ratification.

Sénégal : Légère hausse des créances des institutions de dépôts en mars

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal s’est légèrement accru de 2,3% au terme du mois de mars 2018 comparé à la même période de l’année 2017, a indiqué jeudi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours s’est établi à 3791,40 milliards FCFA contre 3704,80 milliards de FCFA en mars 2017, soit un accroissement de 86,6 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollars).

Cette hausse est essentiellement due aux créances sur les autres secteurs qui ont évolué de 21,2% à 3985,2 milliards de FCFA contre 3287,1 milliards de FCFA à fin mars 2016.

De leur côté, les créances sur l’administration centrale se sont fortement repliées de 146,4%, passant de 417,7 milliards de FCFA en mars 2017 à moins 193,8 milliards de FCFA un an plus tard.

En glissement mensuel, l’encours des créances intérieures s’est replié de 15,8% par rapport au mois de février 2018 où il s’établissait à 4501,3 milliards de FCFA.

Les BRICS invités à resserrer leurs liens malgré la conjoncture mondiale

Le ministre sud-africain du Commerce et de l’Industrie, Rob Davies a exhorté les autres pays du BRICS à renforcer et à approfondir leurs relations à une époque où les systèmes commerciaux mondiaux sont confrontés à des turbulences économiques.S’exprimant lors de la session d’ouverture du Forum des entreprises des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Johannesburg, Davies a déclaré que l’environnement actuel constituait un énorme défi pour l’ordre économique mondial.

« Ce n’est pas un secret. Nous vivons une période de turbulences et de crises pour le système multilatéral mondial. Nous devons renforcer et approfondir nos relations », a déclaré Davies.

Il a ajouté : « Ce que nous avons vu, c’est un certain nombre d’économies plus fortes, en particulier une qui fait preuve d’un grand scepticisme envers le système commercial multilatéral, ce qui n’est bon pour personne d’entre nous.

« Nous sommes au milieu de guerres commerciales – l’Afrique du Sud n’est pas un protagoniste majeur, mais est frappée par des dommages collatéraux ».

Le ministre faisait allusion à la décision du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douane sur l’acier et l’aluminium à l’Afrique du Sud et à d’autres pays, tandis que Trump signait des concessions permanentes accordées à un certain nombre de pays et étendait les exonérations de droits tarifaires sur l’acier et l’aluminium pour d’autres.

Cette déclaration fait suite à celle faite le 8 mars et dans laquelle Trump a imposé un droit ad valorem de 10% sur les importations d’articles en aluminium et un droit ad valorem de 25% sur les importations d’articles en acier.

La mesure excluait certains pays, notamment le Canada, le Mexique, l’Union européenne, la Corée du Sud, l’Australie, l’Argentine et le Brésil. Davies a déclaré que l’Afrique du Sud ne bénéficiait pas de cette exemption des tarifs, et que cette décision américaine affectait son pays.

Investissements: la Côte d’Ivoire annonce une plateforme de dématérialisation des services

La Côte d’Ivoire qui ambitionne de figurer dans le Top 50 des meilleures économies dans le classement Doing Business de la Banque mondiale en 2020 et 2021, envisage de lancer en septembre des réformes visant la dématérialisation des services à travers un portail unique dédié aux investisseurs.« Les plates-formes de services dématérialisés du Programme Doing Business seront officiellement mises en service en septembre 2018 à travers l’institution et le fonctionnement du portail unique des services à l’investisseur », a dit  jeudi le directeur de Cabinet du ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly.

M. Coulibaly qui représentait le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, a procédé à l’ouverture du 6ème Atelier national d’identification des réformes et revue à mi-parcours de l’agenda des réformes 2017-2019, dans un hôtel à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan.

Ce Portail unique des services à l’investisseur (PUSI, www.225invest.ci), vise à offrir des servies dématérialisés concernant les formalités d’entreprises, la mutation en matière immobilière, le raccordement à l’électricité, l’enregistrement des actes et décisions de justice et les ventes aux enchères.

Cet atelier vise à adresser les questions relatives à l’amélioration de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire. Il  a permis à l’Etat d’engager des réformes sectorielles qui ont réduit des délais et coûts liés aux processus administratifs, et de renforcer les actions des institutions juridiques.

La Côte d’Ivoire, à travers ces efforts, a été classée successivement en 2014 et 2015 au rang des 10 pays les plus réformateurs au monde, ce qui a fait passer son classement général de la 177ème place en 2013 à la 139ème en 2018, enregistrant un gain de 38 places en cinq ans.

Le pays, aujourd’hui, ambitionne de figurer à l’horizon 2020 et 2021 parmi les 50 meilleures performances du classement Doing Business de la Banque mondiale, à travers le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), le Guichet unique de l’investissement, initiateur de cet atelier.

Sénégal : six ministères renforcés dans la structuration des dépenses publiques

Six nouveaux départements ministériels du Sénégal vont bénéficier, au cours de cette année, d’un encadrement rapproché du Centre en budgétisation en Autorisations d’engagements et des crédits de paiement (AE/CP) pour une bonne « structuration des dépenses » publiques « pluriannuelles », a annoncé jeudi à Dakar le ministre chargé du Budget, Birima Mangara.« En 2018, au vu des résultats concluants tirés du premier exercice (2017), six (06) autres ministères ont été choisis. Il s’agit des départements suivants : le Ministère de la Pêche et de l’Economie maritime, le Ministère du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, le Ministère du Pétrole et des Energies et le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation », a assuré M. Mangara, à l’ouverture d’un atelier sur le renforcement de la fonction financière ministérielle des services en charge de la budgétisation en AE/CP des dépenses d’investissement public et des projets en partenariat public-privé.

L’année dernière, cinq ministères (Justice, Santé, Education, Environnement, Economie et des Finances) avaient bénéficié de l’encadrement rapproché du Centre en budgétisation en AE/CP, a rappelé Birima Mangara, dont le ministère est délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.

Pour lui, en effet, la budgétisation en AE/CP présente plusieurs avantages parmi lesquels, « celui d’avoir une visibilité pour retracer les crédits de paiement sur plusieurs années d’une part, et l’analyse de la soutenabilité budgétaire à travers les autorisations d’engagement, d’autre part ».

Ainsi cet atelier de formation, organisé dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’activités 2018 du Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique de l’ouest (AFRITAC de l’ouest), permettra également « de renforcer le rôle des parlementaires en autorisant aussi bien l’engagement de la dépense que le paiement », a souligné le ministre du Budget.

Aussi, « toutes les activités qui seront déroulées par la mission devraient permettre au Sénégal, à l’instar des autres pays membres du Centre, d’être au diapason des bonnes pratiques en cours et de maîtriser les nouveaux outils de travail sur la budgétisation en AE/CP », a ajouté Birima Mangara, appelant surtout les représentants des ministères à bien saisir cette « opportunité » de formation.

« Vous avez le privilège d’avoir été choisis pour participer à cet important atelier de renforcement de capacités dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche novatrice de budgétisation en AE/CP. C’est aussi une responsabilité parce que vous êtes des acteurs clés du dispositif de mise en œuvre », a-t-il indiqué.

Ali Bongo en Afrique du Sud pour 10e sommet des BRICS

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba est attendu ce jeudi en Afrique du Sud où, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), il s’adressera au nom de ses pairs de l’organisation sous-régionale au 10ème sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui s’ouvre vendredi.Lors de cette rencontre prévue à Johannesburg et placée sous le thème : « Les BRICS en Afrique : collaboration pour une croissance inclusive et une prospérité partagée dans la 4e révolution industrielle », Ali Bongo Ondimba fera un exposé sur les opportunités d’investissement qu’offrent les pays de la CEEAC et plaidera pour un partenariat entre cette dernière et les BRICS.

Regroupement de pays émergents qui représentent 26 % de la superficie de la planète, 42 % de sa population et 28 % du PIB mondial, les BRICS attendant pour leur 10-ème sommet la participation des présidents russe, Vladimir Poutine, chinois, Xi Jinping, brésilien, Michel Temer, du Premier ministre indien Narendra Modi et de plusieurs autres chefs d’Etat et de gouvernement du continent.

La pénurie d’eau à Dakar est aléatoire (officiel)

Le problème d’approvisionnement de Dakar en eau potable est aléatoire, a affirmé mercredi à Dakar, Mouhamed Diatta, conseiller technique n°1 du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.« Le problème d’approvisionnement en eau potable de Dakar est aléatoire. Ce problème est lié au management du système, parce que nous sommes dans une phase de modernisation accrue du système d’approvisionnement en eau », a notamment dit Mouhamed Diatta.

Il répondait aux questions de la presse en marge d’un atelier de renforcement des capacités de dialogue sur les ODD organisé le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD).

Depuis plusieurs mois, beaucoup de quartiers de Dakar, la capitale, sont confrontés à une pénurie d’eau. Les autorités avaient promis que la situation reviendrait à la normale le 20 juillet dernier, mais la pénurie persiste.

 « Ce phénomènes que nous connaissons est passager et des solutions durables sont en train d’être trouvées pour que définitivement le problème d’accès à l’eau potable soit derrière nous », a poursuivi Mouhamed Diatta, conseiller technique n°1 du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Selon lui, cette pénurie d’eau ne remet pas fondamentalement en cause la politique hydraulique nationale, faisant dire au président du Congad,  Amacodou Diouf, que « le problème que nous avons au niveau de Dakar est lié à une restructuration du réseau, à sa modernisation et à l’amélioration d’un acquis ».

Baisse de plus de 10% de la production pétrolière au Gabon

La production pétrolière a enregistré une baisse de 10,7% pour s’établir à 2,4 millions de tonnes, soit 17,41 millions de baril à fin mars dernier, selon une publication du ministère gabonais de l’Economie dont APA a reçu copie.Le gouvernement explique cette baisse par le déclin naturel des champs mature, le maintien des quotas de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les arrêts pour travaux de maintenance des puits de pétrole sont à l’origine de la baisse de la production.

Toutefois, les exportations ont progressé de 3,2% à 2,39 millions de tonnes métriques.», assure le ministère de l’Economie dans sa note de conjoncture. Les principales destinations du brut gabonais restent l’Asie et le Pacifique, à hauteur de 82%.

S’agissant des cours, au cours du premier trimestre, on note que le prix du Brent a enregistré une forte progression de 24,1%, s’établissant à 66,76 dollars le baril.

Dans ce contexte, le prix moyen du panier des bruts gabonais s’est apprécié de 27,8% par rapport à 2017, pour se situer à 65,51 dollars le baril.

Pour ce qui est des recettes, elles sont en baisse de 24,7% en glissement annuel. Elles se situent à 95 milliards FCFA au 31 mars 2018 contre 126,2 milliards FCFA en 2017.

La baisse de la production pétrolière conjuguée à la dépréciation du taux de change du dollar par rapport au franc CFA qui a clôturé à 533 FCFA en fin mars, malgré l’accroissement des cours du baril du pétrole sur les marchés internationaux, expliquent ce repli des recettes.

Sur une prévision annuelle révisée à 698,3 milliards FCFA, 13,6% des recettes pétrolières ont été collectées au premier trimestre, indique le document.

Sénégal : 5,679 milliards f cfa de dettes à payer par l’Etat en fin juillet

L’Etat du Sénégal procédera le 29 juillet 2018 au paiement des intérêts semestriels et au remboursement partiel du capital de son emprunt obligataire dénommé Etat du Sénégal 6,50% 2013-2023 pour un montant de 5,679 milliards FCFA (environ 9,654 millions de dollars), a appris APA mercredi auprès du ministère de l’économie, des finances et du plan.Le gouvernement sénégalais avait lancé en juin 2013 un emprunt obligataire par appel public à l’épargne sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) pour un montant de 50 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

L’émetteur s’était engagé à verser aux souscripteurs un taux d’intérêt annuel de 6,50% sur une durée de 10 ans couvrant la période 2013-2023.

La somme collectée était destinée au financement d’un certains nombre de projets dans les secteurs de l’énergie, les infrastructures et le renforcement du programme de lutte contre les inondations.

L’émergence passe par une éducation de qualité (Officiel)

Le directeur général de la Planification des politiques économiques (DPPE), Pierre Ndiaye a indiqué, mercredi à Dakar, que pour gagner le pari de l’émergence, il faut une offre éducative de qualité.Selon M. Ndiaye qui s’exprimait à l’occasion de la troisième journée de la Concertation sur la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE), cette offre éducative doit être en adéquation avec les besoins socio-économiques et culturels du pays et en même temps faire la promotion de la recherche et de l’innovation au service du développement.

Le document de diagnostic de la phase I du PSE informe que des efforts de mise en adéquation entre l’offre et la demande restent à achever, particulièrement à destination des enfants opérant hors du système éducatif formel et des enfants déscolarisés. Cela, à travers notamment la diversification des offres et des parcours éducatifs.

Le même document souligne que les progrès enregistrés lors de ces dernières années restent en deçà de la cible du PSE et l’accès pour tous à l’éducation n’est pas toujours effectif. Une situation qui s’expliquerait par l’insuffisance des infrastructures et équipements pour une prise en charge gratuite de l’éducation ainsi que la présence massive d’abris provisoires.

La rencontre avec la société civile, prévue demain, jeudi 26 juillet 2018, va refermer ces rencontres de partages et d’échanges sur la deuxième phase du Plan Sénégal Emergent (PSE) ; rencontres qui ont débutées le lundi 23 juillet 2018.

ARD/te/APA

L’Afrique du Sud et la Russie veulent préserver la valeur du platine

L’Afrique du Sud et la Russie ont discuté de diverses options pour préserver la valeur du platine sur le marché mondial, a déclaré à Johannesburg, le ministre sud-africain des Ressources minérales, Gwede Mantashe. »Nous avons examiné diverses options qui peuvent être utilisées pour le platine, et différentes technologies qui sont développées pour la consommation de platine. Il s’agit d’interventions ayant trait à la demande de platine », a déclaré Mantashe.

Le ministre se confiait mardi aux médias après sa rencontre avec le ministre russe des Ressources naturelles et de l’environnement, Dmitry Kobylkin. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la troisième conférence sur les métaux du groupe Platinum (PGM) en Afrique du Sud et en Russie, qui s’est tenue au Mintek à Johannesburg.

L’Afrique du Sud représente près de 90% des réserves mondiales de platine.

La conférence a convenu de la nécessité d’augmenter la demande pour les métaux du groupe du platine (PGM) et de développer d’autres utilisations des PGM, notamment la technologie des piles à combustible, la fabrication de bijoux, ainsi que les applications d’investissement.

Les deux pays ont également partagé les innovations dans le traitement des minerais, en particulier la technologie sud-africaine dans les technologies de l’eau et de l’efficacité énergétique en cours d’élaboration au Mintek.

Mantashe a déclaré que le Mintek était en train de mener des recherches sur un certain nombre d’utilisations alternatives pour le platine.

La conférence a eu lieu dans la perspective de la tenue en Afrique du Sud du 10ème Sommet annuel dit des BRICS, qui s’ouvre mercredi.

Le Nigéria et le Niger s’entendent pour construire une raffinerie de pétrole

Le ministre d’Etat nigérian chargé des ressources pétrolières, Ibe Kachikwu a déclaré mercredi que la construction de la raffinerie de pétrole à Mashi, dans l’Etat de Katsina et approuvée par le secteur privé serait achevée en 2021.Kachikwu a indiqué qu’une fois achevée, la raffinerie aurait une capacité de production de 150.000 barils par jour.

Kachikwu et le ministre nigérien de l’Energie, Foumakaye Gado ont signé mardi à la villa présidentielle, un protocole d’accord sur la construction de la raffinerie.

« Cependant, à l’heure actuelle, nous avons envisagé une période de trois ans, afin de terminer les travaux sur la raffinerie, mais tout dépendra de ce que nous aurons trouvé lors des études techniques », a-t-il précisé.

Selon le ministre, il est également possible de créer une autre extension de la raffinerie dans l’Etat de Kaduna.

« Ce sera à Katsina, mais il y a une possibilité de faire une extension à Kaduna ; mais gardez à l’esprit que tout cela a commencé d’abord dans une perspective (Niger) de construire un oléoduc du Niger à la raffinerie de Kaduna ».

« Nous avons renoncé à cette option car que la qualité des actifs du brut nigérien n’était pas la même que la nôtre et que nous aurions dû prendre près de 90% de notre brut pour égaler leur 10% de brut ; ce qui n’avait aucun sens.

« Alors, à ce moment-là, nous avons décidé de faire une raffinerie ciblée sur leur brut », a-t-il expliqué.

Dans ses remarques au sujet de la raffinerie proposée, un investisseur nigérian, Alhaji Ibrahim Zakari a estimé qu’environ deux milliards de dollars étaient nécessaires pour la construction de cette raffinerie Mashi dand l’Etat de Katsina.

Il s’est alors engagé à mener le décollage de la première raffinerie 100% privée.

Zakari a annoncé que sa société, Blak Oil Energy Refinery avait mobilisé une bonne partie des deux milliards de dollars nécessaires à la construction de la raffinerie.

« Les fonds proviennent de l’étranger, des Etats-Unis, du Canada, de l’Inde et du Moyen-Orient.

« Il s’agira d’une raffinerie de 50.000 barils, puis nous passerons à 100.000 barils, avec le brut venant de la République du Niger », a déclaré Zakari.

Selon lui, il faudra environ cinq ans à l’entreprise pour mener à bien le projet.

Il a encore indiqué que le projet, une fois terminé, fournirait des opportunités d’emploi à plus de 2.500 Nigérians.

Grève des dockers du port de Nouakchott

Les dockers mauritaniens au Port autonome de Nouakchott ont entamé, mercredi, une grève destinée à protester contre ce qu’ils considèrent comme un non respect par le gouvernement d’un accord tripartite, a-t-on constaté.Des renforts sécuritaires ont été dépêchés sur les lieux pour prévenir tout débordement éventuel à l’intérieur ou dans l’entourage du port.

Selon les grévistes, l’accord tripartite conclu entre leurs délégués, le gouvernement et les hommes d’affaires prévoyait la réorganisation du travail des dockers de manière à garantir leurs droits.

Il avait été ainsi convenu, à en croire les mêmes sources, qu’un certain nombre de dockers jugés incapables physiquement d’accomplir le boulot bénéficient de leurs droits de retraite et que d’autres soient remerciés pour invalidité établie par des analyses médicales.

Mais les dockers affirment que ces clauses n’ont pas été respectées et que les présumés retraités n’ont pas reçu de droits.

Ils reprochent également une nouvelle mesure consistant à faire décharger les conteneurs en ville au lieu du port afin de confier cette tâche à des ressortissants étrangers moins coûteux.

Les grévistes accusent en outre les autorités d’engager une société de sous-traitance pour la gestion de leur dossier, ajoutant que cette société a déjà commencé à recruter les dockers sans respecter les critères d’ancienneté ni les clauses de l’accord tripartite.

Des milliers de manœuvres mauritaniens exercent le métier de docker au Port autonome de Nouakchott où ils organisent de temps en temps des grèves pour exiger l’amélioration de leur traitement.

Baisse des exportations de la banane camerounaise

Les exportations de la banane ont connu une chute de 27 000 tonnes en juin 2018, soit une cargaison de 113 600 tonnes contre 140 930 tonnes exportées au cours de la même période en 2017, selon les statistiques publiées mardi par l’Association bananière du Cameroun (ASSOBACAM).Au cours de la période sous revue, la Cameroon development corporation (CDC) a enregistré une production de 29 600 tonnes seulement, contre 50 563 tonnes un an auparavant, ce qui représente une baisse de 21 000 tonnes.

En dehors de la CDC dont la production a connu un net recul à cause des tensions sociales dans la zone anglophone du sud-ouest et du Nord-ouest, l’ASSOBCAM relève également que les exportations de la société des Plantations du Haut Penja (PHP), premier producteur national ont aussi régressé.

D’après des chiffres compilés, la filiale de la Compagnie fruitière de Marseille n’a exporté 78 000 tonnes de banane au premier semestre 2018, contre 84 167 tonnes au premier semestre 2017, soit une chute de 6 000 tonnes.

L’Erythrée rouvre son port à l’Ethiopie

L’Erythrée a annoncé la réouverture du port de Massawa pour assurer les importations et les exportations de l’Ethiopie voisine, pays enclavé qui n’avait plus accès à ce port depuis le déclenchement des hostilités entre les deux pays il y a 20 ans.Le chef de l’Administration du port de Massawa, Layne Asfahaley a déclaré mardi à l’Agence de presse éthiopienne que le port avait fait l’objet d’importants travaux de rénovation pour lui permettre de fournir des services à l’ancien ennemi de l’Erythrée, avec lequel les relations diplomatiques ont été rétablies depuis un mois.

L’utilisation de ce port érythréen par l’Ethiopie serait ainsi le premier acte de coopération économique historique depuis que les deux nations de la Corne de l’Afrique ont officiellement déclaré la fin de deux décennies d’inimitié, en raison d’un différend frontalier.

Fondé au XIXe siècle et initialement développé par les autorités coloniales italiennes et britanniques de la région, le port de Massawa est le principal port de trafic de biens et de services vers les marchés érythréens.

Le port était également une porte d’entrée majeure pour le commerce éthiopien jusqu’à la guerre des frontières qui a éclaté entre les deux pays en 1998.

Depuis lors, l’Ethiopie qui n’a pas d’accès direct à la mer a principalement utilisé le port de Djibouti pour accéder au marché international.

95% des importations et des exportations de l’Ethiopie ont été effectuées par le port de Djibouti au cours des vingt dernières années.

Cependant, le récent rapprochement entre Addis-Abeba et Asmara a ouvert la voie au rétablissement des liens entre les services portuaires et le transport, entre autres.

Le port est équipé des installations nécessaires et de la main-d’œuvre qualifiée et est prêt à reprendre sous peu, son service pour les importations et les exportations de l’Ethiopie, a déclaré le chef de l’Administration des ports d’Erythrée.

« Nous avons équipé et réaménagé les installations portuaires dans l’intérêt-même des produits d’importation et d’exportation de l’Ethiopie, et nous envisageons de poursuivre notre expansion à la suite de la forte demande dans la région », a-t-il ajouté.

Solomon Afewerk, ancien président de la Chambre de commerce et des associations sectorielles éthiopiennes (ECCSA) a déclaré que les deux pays avaient une énorme opportunité d’être économiquement interdépendants.

« L’utilisation du port de Massawa peut ouvrir la voie à une coopération plus poussée et à un bénéfice mutuel des deux pays voisins, mais suite à la demande de l’Ethiopie, il devrait y avoir une expansion et un développement du port pour faire face aux énormes flux d’import-export », a-t-il conclu.

La Sierra Leone traque des mineurs « illégaux » chinois

La police de la Sierra Leone a déclaré, mardi, avoir procédé à l’arrestation de 31 Chinois impliqués dans des activités minières illégales à travers le pays.Elle a également indiqué que les suspects avaient été repérés dans le district de Tonkolili (nord du pays), suite à leur découverte par une délégation gouvernementale dirigée par le ministre de la Jeunesse, Mohamed Orman Bangura.

M. Bangura était en tournée dans les communautés minières du district quand il a affirmé avoir découvert les ressortissants chinois au milieu de la brousse, aux alentours du célèbre fleuve Rokel.

« C’est un petit groupe de Chinois avec d’énormes excavatrices et des machines dans les buissons autour de la rivière », a-t-il déclaré dans une interview.

Selon le ministre, une quinzaine de camps ont été découverts dans la région, avec des occupants en possession de tentes militaires, entre autres équipements pour faciliter leurs activités illégales.

D’autres sources ont déclaré que les hommes exploitaient de l’or.

Les photos partagées sur les médias sociaux indiquent que ces hommes recherchaient l’or sous des tunnels.

Un porte-parole de la police a déclaré que les suspects étaient également accusés d’employer des enfants mineurs.

Il y a également des allégations selon lesquelles, ces mineurs sont soumis à l’esclavage sexuel.

M. Bangura a déclaré qu’il détenait des preuves sur vidéo sur les activités des accusés qui sont sous la garde du Département des enquêtes criminelles.

Cette évolution intervient à la suite d’informations faisant état d’une arrestation similaire de ressortissants chinois dans le district de Kono (est du pays) riche en diamants.

L’accès au financement, un défi majeur pour les start-ups sénégalaises

Des dirigeants de start-ups sénégalaises ont déclaré, mardi à Dakar, que les difficultés d’accès au financement constituent le principal obstacle au développement de leur entreprise.« Le financement est encore un frein au décollage des start-ups. Les banques classiques ne nous font pas trop confiance. Nous espérons bénéficier des fonds de structures étatiques comme la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) mais encore faudrait-il qu’on nous dise comment faire », a commenté Oumar Basse, cofondateur et directeur de Nano Air et Yobante express.

Ce jeune entrepreneur s’exprimait à la journée de réflexion portant sur le thème : « les start-ups au Sénégal : comment relever les défis structurels d’un écosystème à forte valeur économique ? » Une rencontre d’échanges d’expériences et de bons procédés organisée par WÀTU Digital Lab en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer.

Analysant les comportements de la société sénégalaise, M. Basse a, entre autres, développé Yobante express, une plateforme digitale proposant des services de livraison « sûrs et fiables » au Sénégal, non sans avoir de la suite dans les idées.

« Nos deux entreprises se portent bien. Nous visons d’abord le marché sénégalais avec l’ambition d’étendre nos tentacules dans les pays voisins. On veut se positionner comme le Wari de la livraison en Afrique », a-t-il confié.

L’équation du financement, Awa Caba, co-fondatrice et directrice de Sooretul, a pu la résoudre en « participant notamment à des compétitions nationales et internationales ». Elle s’est spécialisée dans la « promotion des produits agricoles consommés au Sénégal ».

Sooretul, sa plateforme digitale garantit « aux femmes transformatrices une plus grande visibilité pour commercialiser leurs produits » et aux consommateurs l’opportunité « de trouver, en quelques clics, plus de 400 produits référencés dans 10 catégories : céréales locales transformées, fruits et légumes transformés, produits halieutiques et cosmétiques… »

Revendiquant son statut de pionnière dans ce domaine, Awa révèle que des start-ups comme la sienne ont dû surmonter des difficultés d’ordre administratif pour survivre.

« Au Sénégal, la création d’entreprise est maintenant rendue facile par le guichet unique de l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (APIX) mais il n’y a pas de jonction entre cette structure et les entités chargées de la fiscalité. Cela rend trop compliqué le processus de formalisation des start-ups », a-t-elle regretté.

Le flair et l’audace en bandoulière, Awa Caba décline avec assurance ses ambitions : « nous livrons depuis 4 ans à Dakar et en fonction des évènements dans les régions. Notre objectif est de devenir la première plateforme panafricaine de distribution de produits agricoles transformés. A moyen terme, nous allons nous déployer dans toutes les régions du Sénégal. Nous ciblons, à long terme, le marché africain puisque le besoin existe ».

Pour inciter les Sénégalais à se lancer davantage dans l’entrepreneuriat, Teranga Capital a vu le jour en 2016. Le mode opératoire de ce fonds d’investissement privé consiste à accorder des financements aux Petites et moyennes entreprises (Pme) dont les start-ups avec en échange une acquisition de parts ou d’actions dans leurs capitaux. Mamadou Guèye, Responsable d’investissement à Teranga Capital, a précisé que « la rentabilité immédiate n’est trop recherchée ».

En outre, il a renseigné que Teranga Capital « préfère accompagner le développement de Pme dont les besoins en financement sont compris entre 50 et 200 millions F CFA.

Le fonds de retraite de la Sonatel atteint une valeur liquidative de 6614 f cfa

Le fonds commun de placement complémentaire retraite (FCPCR) de la Société nationale des télécommunications (Sonatel) a atteint une valeur liquidative de 6614 FCFA (environ 11,24 dollars) à la date du 17 juillet 2017, a appris APA mardi auprès de la société de gestion et d’intermédiation (SGI) CGF Bourse basée à Dakar.Par rapport à son lancement en 2004 où il se situait à 1.000 FCFA, la valeur liquidative (prix d’une part) de ce fonds connait une plus value de 5.614 FCFA, soit une performance cumulée de 561,48%.

Il faut cependant noter que la valeur liquidative de ce fonds a légèrement baissé de 0,71% par rapport à son niveau du 5 juillet 2018 où elle se situait à 6.662 FCFA.

Le Maroc et l’UE signent un nouvel accord de pêche

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé ce mardi 24 juillet à Rabat, le nouvel accord de pêche marquant la fin des négociations entamées il y a quelques mois.L’accord définit, entre autres, les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, à travers la définition précise de zones de pêche et de zones de gestions selon les catégories de flottes et d’espèces cibles.

Le protocole permet ainsi au Royaume de bénéficier d’une contrepartie financière plus importante que lors du précédent accord. Au total, l’UE versera plus de 570 millions de DH au Maroc (52,2 millions d’euros) contre près de 440 millions de DH (40 millions d’euros) durant le précédent accord.

Ainsi, selon les modalités prévues dans ce nouvel accord, le niveau des débarquements obligatoires et les catégories de pêche restent inchangés par rapport à l’ancien protocole avec un nombre de navires atteignant les 128.

Les deux parties se sont également mises d’accord sur des dispositions d’amélioration visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées. Ces dernières bénéficieront des avantages socioéconomiques découlant de l’accord, notamment en termes d’infrastructures, de services sociaux de base, de création d’entreprises, de formation professionnelle, de projets de développement et de modernisation du secteur de la pêche.

Une augmentation du nombre de marins marocains à embarquer dans les navires européens est également prévue pour plusieurs catégories de navires. Et pour maximiser les impacts socioéconomiques sur ces régions, l’accord maintient un volume de débarquement obligatoire avec une augmentation du niveau des pénalités à 15% au lieu de 5% en cas de non-respect de ces débarquements.

Par ailleurs, dans un objectif de préservation de la durabilité des ressources halieutiques et de la protection de l’environnement marin, plusieurs exigences techniques ont été intégrées. Il s’agit entre autres d’une révision des plafonnements de captures de petits pélagiques au Sud, en adéquation avec le cycle de vie de ces espèces. Par ailleurs, certaines espèces à préserver et dont la gestion fait l’objet de plans d’aménagement stricts ne sont pas incluses dans le nouvel accord, notamment le poulpe et la crevette.

Cet accord couvre la zone géographique de cap Spartel à cap Blanc tout en excluant la mer méditerranée de ce périmètre dans une fin de préservation de ses ressources qui souffrent à plusieurs endroits de surexploitation.

 Le système de suivi et de contrôle de la pêche a été renforcé également en rendant obligatoire la présence des observateurs dans certaines catégories qui n’étaient pas prévues dans l’ancien protocole.

La Compagnie fruitière de Marseille va densifier ses investissements au Cameroun (dirigeant)

La Compagnie fruitière de Marseille va mettre en place un plan d’investissement destiné à densifier ses opportunités de conquête de nouveaux marchés en Europe et en Afrique à partir du Cameroun, selon une annonce publiée sur le site de la présidence de la République à Yaoundé.Le coût de l’opération ainsi que les délais d’exécution dudit plan n’ont toutefois pas été révélés.

Cette annonce intervient au lendemain d’une audience accordée par le chef de l’État Paul Biya au président-directeur général de la multinationale, Robert Fabre, dont les affaires au Cameroun sont représentées depuis 25 ans par les Plantations du Haut Penja (PHP).

La Compagnie fruitière revendique 6000 employés et exploite 4500 hectares de banane dessert, du poivre, d’ananas et bien d’autres fruits dans les régions du Littoral et du Sud-Ouest.

Il y a une semaine, un incendie a ravagé son unité d’emballage situé dans la localité de Tiko, en proie depuis octobre 2016 à des revendications sécessionnistes anglophones, un sinistre pour lequel l’enquête ouverte n’a pas encore livré ses conclusions.

Selon les données disponibles, au premier trimestre de l’année en cours, PHP, en concurrence avec la Cameroon Development Corporation (CDC), a exporté 45.064 tonnes de bananes sur un total de 59.149 tonnes.

Congo : vers une hausse des ressources budgétaires en 2019 (gouvernement)

Les ressources budgétaires du Congo, boostées par la vente des produits pétroliers qui avoisinerait les 57,5% de la production, devraient s’établir en 2019 à 2 077 milliards 900 millions de FCFA, soit une hausse de 29,7% par rapport aux projections de 2018 estimées à 1602 milliards 600 millions de FCFA, a déclaré le ministre congolais des Finances et du Budget.Calixte Ganongo faisait une communication sur le cadre budgétaire à moyen terme 2019-2021, lors d’une réunion du gouvernement dont les conclusions ont a été rendues publiques mardi à Brazzaville.

Parlant des projections des ressources et des dépenses budgétaires pour la période 2019-2021, le ministre a souligné « Les ressources budgétaires évolueraient en dents de scie à un rythme annuel moyen de -2,7%. Elles s’établiraient à 2 077 milliards 900 millions de FCFA en 2019, en hausse de 29,7% par rapport aux réalisations de 2018. Cette projection repose sur la progression attendue des ventes des cargaisons (57,5%) ».

« En 2020, ces recettes se replieraient à 2 022 milliards 900 millions de FCFA et à 1 965 milliards 500 millions de FCFA en 2021», a expliqué M. Ganongo.

Faisant le point de l’exécution au premier trimestre du budget 2018 et de son estimation à fin décembre 2018, le ministre a rappelé que les ressources budgétaires prévues pour une enveloppe de 1 602 milliards 600 millions de francs FCFA ont été mobilisées à hauteur de 291 milliards de francs FCFA au 31 mars 2018, soit 18,2% des prévisions.

Avec la persistance de la mauvaise conjoncture économique dans le secteur non pétrolier, le taux de mobilisation des ressources budgétaires à fin décembre 2018 pourrait se situer à un niveau bas, c’est-à-dire autour de 1 164 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 72,6%.

Ces ressources seraient principalement tirées par les impôts et taxes pour 575 milliards 200 millions de FCFA, suivies des recettes pétrolières pour 448 milliards de FCFA.

Les dépenses du budget de l’Etat, par contre, se sont établies à 268 milliards de francs CFA au premier trimestre 2018 pour une prévision annuelle de 1 383 milliards 600 millions de FCFA, soit un taux de réalisation de 19,4%.

Au regard de la tendance d’exécution au 31 mars 2018, ces dépenses sont estimées à fin décembre à 1 072 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution probable de 77,5%.

En 2018, les ressources de trésorerie baisseraient de 68,5% à 200 milliards 200 millions de FCFA contre 635 milliards de FCFA en 2017. Tandis que les charges de trésorerie augmenteraient de 157,8% à 979 milliards 100 millions de FCFA en 2018 contre 379 milliards 800 millions de FCFA en 2017. Ainsi, il en résulterait un gap de financement à fin 2018 de 559 milliards 900 millions de FCFA.

Il a rappelé que le cadre budgétaire à moyen terme 2019-2021 s’inscrit dans le processus d’ajustement budgétaire à court et moyen termes amorcé en 2018 par le gouvernement et du vaste chantier de réformes de finances publiques entrepris par le ministère des Finances et du budget, visant à élaborer un document de stratégie et un plan d’action pour la période 2018-2022.

Nouakchott et Shell signent des contrats d’exploration production

Deux contrats d’exploration production (CEP) ont été signés, lundi à Nouakchott, entre le gouvernement mauritanien et la compagnie pétrolière Shell, a constaté APA.Les deux CEP qui portent sur l’offshore du bassin côtier mauritanien de l’Océan atlantique ont été signés par Mohamed Abdel Vetah, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines de Mauritanie, et Andrew Brown, directeur exécutif de Shell.

Cette signature s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique entre les deux parties, a indiqué Abdel Vetah dans un mot lors de la cérémonie de signature.

Le ministre a ajouté qu’avec l’entrée de ce géant énergétique, la Mauritanie se trouve ainsi liée avec 4 des plus grandes firmes mondiales dans ce domaine, les trois autres étant Exxon Mobil, BP et Total.

Il a considéré que son pays « confirme à nouveau sa position en tant que destination privilégiée pour les grands investissements dans les projets économiques de long terme ».

Cette position a été occupée grâce à un « cadre légal et attractif dans un environnement marqué par la sécurité et un climat d’affaires compétitif et stable », a souligné Abdel Vetah.

Pour sa part, le directeur exécutif de Shell a relevé que sa compagnie, en signant les deux CEP, fait son entrée dans le bassin d’exploration de la bordure atlantique de l’Afrique de l’Ouest.

Il a ajouté que sa firme ne manquera pas d’apporter son expertise et son savoir-faire technique pour aider au développement du secteur énergétique émergent en Mauritanie.

Après les visas du gouvernement mauritanien, Shell ouvrira un bureau à Nouakchott et lancera ses activités d’exploration.

Sénégal : 86,6 milliards f cfa générés par l’orpaillage en une année (Etude)

La production en valeur de l’or issue de l’activité d’orpaillage au Sénégal est de 86,6 milliards de FCFA (environ 147,220 millions de dollars) entre avril 2016 et avril 2017, selon le rapport de l’étude monographique sur l’orpaillage au Sénégal réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).L’ANSD a réparti cette valeur entre 80,18 milliards de FCFA pour l’extraction d’or et 6,42 milliards de FCFA pour l’or alluvionnaire (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

La production d’or durant cette période est estimée à 4,3 tonnes, dont 3,9 tonnes pour l’activité d’extraction du minerai d’or et 341 kilogrammes pour celle de l’alluvionnaire.

« S’agissant de la richesse générée, l’activité d’orpaillage a créé une valeur ajoutée de 73,9 milliards de FCFA et celle du broyage/concassage 3,7 milliards de FCFA, soit une valeur ajoutée globale de 77,6 milliards de FCFA », renseigne l’ANSD.

Les résultats de l’étude ont permis par ailleurs de disposer d’une mine d’informations portant sur le nombre d’unités évoluant dans l’activité d’extraction du minerai d’or qui est estimé à 6 272 et 1 216 unités (acteurs) de l’orpaillage alluvionnaire. L’ANSD a dénombré également 1 337 unités de production s’activant dans l’activité de broyage/concassage.

Au titre de l’emploi, l’étude a dénombré une main d’œuvre totale de 32 474 individus, dont 27 444 s’activant dans l’activité d’extraction du minerai d’or, 3 814 évoluant dans le broyage/concassage et 1 216 dans l’alluvionnaire.

« La main d’œuvre recensée dans l’activité d’extraction du minerai d’or et dans le broyage/concassage est composée de 28 746 hommes et de 2 512 femmes », précise l’ANSD. Cette structure signale par ailleurs que seul 0,5% de cette main d’œuvre est constituée d’enfants de moins de 15 ans.

Selon la nationalité, cette main d’œuvre provient au moins de dix pays, avec une forte représentation des Maliens, des Burkinabé et des Guinéens.

Cameroun : 447 milliards f cfa de la BM pour le barrage de Nachtigal

La Banque mondiale (BM) a approuvé un crédit de 447,17 milliards FCFA destinés au financement du barrage hydroélectrique camerounais de Nachtigal (Centre), a appris APA lundi auprès de cette institution de Bretton Woods.Il s’agit, pour le financier, «d’accompagner le Cameroun dans son objectif d’étendre l’accès à l’électricité pour 88% de sa population à l’horizon 2022», un investissement, explique-t-il, «dans une énergie propre est indispensable pour faire baisser le coût de l’électricité et assurer la compétitivité de l’économie» du pays.

Nachtigal bénéficiera également, dans le volet gestion des risques de change, du soutien de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et de la Société financière internationale (SFI).

Il s’agit, se félicite la BM, d’«un exemple formidable de l’efficacité du fonds Infra-Ventures pour concrétiser ce type de projet en Afrique, sur lequel la SFI a travaillé pendant 5 années comme co-promoteur.

En novembre 2016, rappelle-t-on, les autorités camerounaises et la Banque avaient engagé des discussions portant quant à la possibilité, pour l’institution financière, d’apporter une enveloppe de l’ordre de 150 milliards FCFA destinée à la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal, sur des besoins totaux alors estimés à 655 milliards FCFA.

La mobilisation des fonds destinés à cet ouvrage avec 420 mégawatts attendus, avait déjà été annoncée comme en bonne voie par le département de l’Eau et de l’Énergie, qui en début de la même année affirmait que 500 milliards FCFA étaient déjà disponibles, le début des travaux étant pour sa part fixé à fin 2016.

Seulement, apprenait-on alors, Électricité de France (EDF), actionnaire à 40% de l’infrastructure devant l’État du Cameroun (30%) et la SFI (30%), avait à l’époque vu ses bénéfices divisés par trois après l’entrée dans son capital du chinois Areva NP, se montrant du coup de moins en moins enthousiaste sur ses engagements.

Selon des sources introduites, les pourparlers entre le gouvernement et la BM portaient alors sur les hypothèses de l’apport financier de l’institution de Bretton Woods dans le chantier, objet de la mise en place en juillet 2017 de la société de projet dénommée Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), destinée à exploiter le barrage pendant 35 ans.

Selon le calendrier prévisionnel, le début des travaux du barrage devait intervenir en octobre 2017, pour une mise en service de la première machine au 1er semestre 2020 et une mise en service définitive un an plus tard.

Kenya Airways et Boeing signent un accord de services

La compagnie aérienne Kenya Airways est devenue le premier transporteur en Afrique à utiliser American Multinational Corporation, les services consommables de Boeing, qui permettront à la compagnie kényane d’améliorer la fiabilité de ses avions et les délais d’exécution.La compagnie aérienne a annoncé, lundi à Nairobi, avoir signé un accord pour utiliser les services consommables de Boeing à travers un réseau mondial de pièces détachées et de services à la demande.

Les services consommables fourniront des pièces et des services à la flotte Boeing de Kenya Airways composée de quatorze avions 737 et huit 787 Dreamliners, qui desserviront une nouvelle ligne sans escale entre Nairobi et New York à partir d’octobre 2018.

Le Directeur des opérations de Kenya Airways, Jan de Vegt a déclaré que le programme apporterait un soutien à la flotte tout en augmentant la fiabilité et en accélérant les délais d’exécution.

« Garder les avions prêts pour le vol de la journée exige un flux fiable de pièces, de matériaux et de connaissances cruciaux. Dans le cadre de cet accord, Boeing livrera du matériel, offrira des services innovants et comprendra les besoins pour que les opérations de maintenance fonctionnent de manière optimale », a déclaré M. Vegt dans un communiqué publié à Nairobi.

L’accord couvre plus de 18.700 pièces de rechange pour une période de mise en œuvre de cinq ans, avec des phases supplémentaires.

Ihssane Mounir, vice-président et directeur des ventes commerciales et du marketing de Boeing, a déclaré que ce programme constituait la solution la plus économique et la plus complète pour Kenya Airways, en exploitant les ressources de Boeing et sa présence dans le monde.