Le Maroc est élu pour la première fois meilleur émetteur africain sur le marché financier international pour l’année 2021

Après avoir occupé la seconde place en 2020 dans le classement de Global capital, le Maroc est élu pour la première fois meilleur émetteur africain sur le marché financier international pour l’année 2021, indique vendredi un communiqué du ministère de l’Economie et des finances.Le Maroc a décroché trois distinctions dans le classement « Global Capital Bonds Awards 2021 » : meilleur émetteur des obligations à l’international en Afrique, 2ème meilleur émetteur dans la catégorie « Marchés émergents » et meilleur responsable du marché financier international dans la région Afrique.

Global Capital, société basée à Londres, jouit d’une réputation internationale, notamment pour l’analyse des transactions financières sur les marchés financiers internationaux. Elle procède à des classements annuels, sur la base de sondages de marché, des différents acteurs selon leurs secteurs d’activités leur permettant ainsi de suivre leurs performances par rapport à leurs pairs.

Ces distinctions consacrent la réussite remarquable de l’emprunt obligataire émis par le Maroc le 8 décembre 2020 et qui a marqué le retour de notre pays sur le compartiment du dollar après une absence de 7 ans, rappelle le ministère.

Cette émission, qui avait porté sur un volume de 3 milliards de dollars, avait connu un franc succès auprès des investisseurs internationaux avec un livre d’ordre qui a dépassé les 13,5 milliards de dollars enregistrant ainsi un taux de sursouscription de plus de 4 fois, ce qui a permis de sortir avec des conditions de financement très favorables.

Ce couronnement témoigne aussi de la confiance de la communauté des investisseurs internationaux en notre pays et des atouts dont il dispose. Ces atouts avaient été mis en exergue dans le cadre du NetRoadshow mené auprès de cette communauté d’investisseurs par le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration avec la participation de responsables de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures, se réjouit le communiqué.

Via ce NetRoadshow, ont ainsi été mises en lumière la stabilité politique dont jouit le Royaume, la résilience de son cadre macroéconomique ainsi que la portée des réformes. Ce NetRoadshow a constitué également l’occasion pour les investisseurs de s’enquérir des mesures économiques et sociales prises par notre pays pour limiter l’impact des effets de la crise sanitaire de la Covid-19 et impulser la relance de l’économie marocaine, fait savoir la même source.

Vivrier: la BM et la Côte d’Ivoire signent un accord de 125 milliards FCFA

La Banque mondiale et le gouvernement ivoirien ont signé, vendredi, un accord de financement pour soutenir un projet de développement du secteur vivrier et la création de milliers d’emplois en milieu rural en Côte d’Ivoire.

D’un montant total de 250 millions de dollars des Fonds IDA (Association internationale de développement), soit 125 milliards FCFA, le Projet de développement des chaînes de valeur vivrières (PDC2V) vise d’une part, à lever les contraintes majeures à la croissance du secteur agro-alimentaire et d’autre part, à stimuler le développement de chaînes de valeurs vivrières plus inclusives, résilientes et compétitives, explique la Banque mondiale dans un communiqué transmis à APA.

Le PDC2V offrira de réelles opportunités de partenariats privés entre les acteurs des chaînes de valeur ciblées, notamment le manioc, l’horticulture, l’aquaculture, etc. et renforcera ainsi les investissements pour améliorer et moderniser les segments les plus faibles du secteur.

Pour cela, il devrait contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires du secteur agroalimentaire et à une meilleure coordination des chaînes de valeur vivrières par la structuration de leurs acteurs, tout en facilitant leur accès aux technologies modernes adaptées aux besoins des agriculteurs et des entrepreneurs agricoles, aux marchés, et leur résilience au changement climatique.

« Selon des prévisions scientifiques, avec l’urbanisation croissante en Afrique, un agriculteur devra nourrir au moins deux consommateurs non agricoles d’ici 2030 et probablement plus de quatre en 2050. Parallèlement, les contraintes foncières et les problèmes climatiques vont augmenter. », a déclaré Coralie Gevers, Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Benin, la Guinée et le Togo.

« Avec ce financement, la Banque mondiale vient soutenir les efforts envisagés par les autorités ivoiriennes en vue de relever ces défis importants, à travers notamment l’augmentation des investissements dans la recherche agricole, la commercialisation et la transformation agro-industrielle pour stimuler le développement d’un secteur agroalimentaire compétitif et inclusif », a-t-elle ajouté.

Aux côtés de la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC) jouera un rôle clé dans l’engagement du secteur privé à travers l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l’investissement privé dans le secteur agro-alimentaire en Côte d’Ivoire.

Et permettre ainsi au PDC2V d’appuyer environ 600 000 petits exploitants agricoles, dont la moitié seront des femmes, 150 PME et au moins 400 microentreprises impliquées dans la production, la commercialisation et la transformation de produits agro-alimentaires.

Enfin, le projet favorisera l’accès au financement des PME et petits exploitants agricoles à travers la mise en place d’un instrument de fonds à coûts partagés et la création d’un guichet agricole auprès du Fonds de Garantie des PME (FGPME), dédié aux opérateurs désireux d’investir dans le secteur agro-alimentaire.

 Il soutiendra la formation spécifique des femmes leaders d’organisations de producteurs pour favoriser leur inclusion dans la prise de décision, l’accès au financement ainsi que leur autonomisation économique et sociale.

Le Nigeria est-il capable d’imprimer le dalasi gambien ?

La Gambie a récemment demandé l’aide du Nigeria pour imprimer sa monnaie, le dalasi, mais dans quelle mesure le géant économique ouest-africain est-il fiable pour mener à bien cette opération ?Le gouverneur de la Banque centrale de Gambie, Buah Saidy, a sollicité un partenariat avec son homologue nigérian afin de remédier à la grave pénurie de devises et aux autres problèmes de gestion monétaire auxquels son pays est actuellement confronté.

La banque centrale de Gambie dépend de son imprimeur actuel, De La Rue de Londres, pour ses besoins en devises, ce qui, selon M. Saidy, a un coût prohibitif et est non viable à long terme.

Selon lui, cette opération coûte à sa banque environ 70.000 (livres) à chaque fois pour transporter des devises imprimées du Sri Lanka vers la Gambie.

De nombreux billets de banque gambiens sont de qualité douteuse, notamment les nouvelles coupures D20 et D10.

Les problèmes monétaires sont si difficiles à résoudre que les banques gambiennes n’hésitent pas à émettre des billets de banque mous à leurs clients, car elles sont rapidement à court de billets neufs.

Les nouvelles coupures introduites en 2019 ont déjà pris des rides irréversibles à cause de leur surutilisation et de leur mauvaise utilisation par un public gambien peu sensibilisé à la manipulation des billets de banque, en particulier ceux de type fragile, actuellement en circulation.

Le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, Godwin Emefiele, a promis d’aider la Gambie, mais certains experts ont remarqué un fait gênant.

Malgré l’existence d’un hôtel des monnaies au Nigeria depuis les années 1960, la nation la plus peuplée d’Afrique imprime sa propre monnaie, le naira, à l’étranger depuis des décennies.

Critiquant cette anomalie, le professeur Lanre Olaniyan, économiste nigérian à l’université d’Ibadan, estime que la CBN devrait d’abord mettre de l’ordre dans ses affaires avant de proposer son aide à un autre pays.

Il a déclaré que la capacité de la société Nigeria Security Printing and Minting, longtemps négligée, devrait être augmentée pour imprimer le naira dans le pays, avant de faire des affaires avec ses voisins ouest-africains.

« Je suis conscient du fait que nous imprimons le naira à l’extérieur…La proposition de la Gambie montre que nous avons la capacité d’imprimer notre propre monnaie de manière indépendante et d’économiser des devises étrangères », a-t-il déclaré, cité par la News Agency of Nigeria (NAN).

Selon l’économiste, tout dépendra de la capacité du Nigeria à mener à bien cet accord de frappe de monnaie avec la Gambie, qui servira de lever de rideau à d’autres projets commerciaux de ce type, avec d’autres pays.

« Si nous sommes en mesure d’honorer cette proposition, d’autres pays feront des propositions similaires. C’est une situation de gagnant-gagnant pour le Nigeria et cela devrait nous encourager à gagner des revenus supplémentaires », a-t-il déclaré.

Le gouverneur de la CBN, M. Emefiele, s’est montré très confiant et optimiste quant au fait que le Nigeria tiendra sa promesse d’aider la Gambie à faire face à ses problèmes de devises.

« Et je puis vous assurer que nous pouvons être extrêmement compétitifs, ne serait-ce que du point de vue de la logistique et du fret en provenance d’Europe, mais ici, il ne faudra que quelques heures d’ici à la Gambie et aux autres pays », a-t-il déclaré à son homologue gambien Saidy.

Il a ajouté que les responsables libériens qui ont visité les installations de frappe de monnaie du Nigeria en avril ont été fascinés par celles-ci.

« Nous avons beaucoup de capacités inutilisées pour faire en sorte qu’au lieu d’aller en Europe ou dans d’autres pays, vous puissiez bénéficier de nos idées », a-t-il poursuivi.

La Gambie mordra-t-elle à l’hameçon ?

Des voix contraires s’élèvent dans les médias sociaux, notamment de la part de Gambiens ordinaires à cause de de la réputation de corruption du Nigeria.

Réagissant à la nouvelle, Mahmud Nyassi a écrit : « Oh…où dans le monde le gouvernement de la Gambie a-t-il vu cela ?… Un pays corrompu comme le Nigeria imprimant notre argent… Parfois, je me demande si nous aimons vraiment notre pays ».

En attendant, un certain Maxwell Charles du Nigeria, a déclaré : « J’espère que les Nigérians n’auront pas à payer pour une telle impression, au nom de je ne sais quoi ? »

Conakry Terminal lance le paiement électronique

Conakry Terminal, filiale de Bolloré Ports et opérateur du terminal à conteneurs du Port Autonome de Conakry, vient de lancer de nouvelles solutions de paiement en ligne destinées à ses clients.« Grâce au paiement dématérialisé, pilier du label Green Terminal, Conakry terminal va limiter les déplacements de ses clients et réduire les émissions de CO2 liées aux opérations de traitement et de paiement des factures de l’opérateur portuaire », rapporte un communiqué parvenu ce vendredi à APA.

Le texte explique que ces solutions de paiement électronique vont en effet faciliter le processus de paiement et améliorer la durée de traitement des dossiers de la clientèle. Elles ont été déployées au sein de Conakry Terminal en partenariat avec divers organismes notamment Intouch, Orange Money, MTN-MoMo et YUP Money.

L’option de paiement électronique est proposée via la plateforme électronique « IES » de Bolloré Ports déjà opérationnelle depuis plus de deux ans. Son déploiement permet aux clients de Conakry Terminal de générer un gain de temps considérable et de traiter plusieurs dossiers à la fois tout en sécurisant les transactions.

« Cette initiative est un vrai pas en avant. Grâce au paiement électronique, je n’ai plus besoin de me déplacer pour régler mes factures. Depuis notre bureau, j’effectue cette démarche en quelques clics et en toute sécurité. Je recommande cette solution et invite mes confrères à y recourir, ils pourront constater par eux-mêmes les nombreux avantages offerts par le paiement électronique », a confié Mamadou Saliou Diallo, transitaire, cité par le communiqué.

« Avec la mise en place du paiement électronique, nous proposons à nos clients de bénéficier de nos dernières innovations en matière de digitalisation et d’expérimenter une nouvelle approche avec l’objectif de faciliter le règlement des factures, améliorer nos services et fluidifier le parcours clients à Conakry Terminal. Cette action rentre dans le cadre des activités inspirées par le Label Green Terminal lancé par Bolloré Ports et qui vise la réduction de notre empreinte carbone », a déclaré Djénaba Barry, responsable du Service clients de Conakry Terminal.

Conakry Terminal, filiale de Bolloré Ports, est opérateur du terminal à conteneurs du Port de Conakry depuis 2011. L’entreprise a investi plus de 1 500 milliards de francs guinéens (145 millions d’euros) pour moderniser les infrastructures et les systèmes d’information, renouveler le matériel de manutention des navires ainsi que les conteneurs.

Certifiée ISO 9001 : 2015, Conakry Terminal participe également aux objectifs de Bolloré Transport & Logistics en Guinée pour contribuer au développement économique du pays à travers ses activités mais aussi via la formation de ses collaborateurs. Conakry Terminal mène par ailleurs une politique sociétale au bénéfice des populations guinéennes qui se traduit chaque année par la mise en place de nombreuses actions solidaires.

La BAD débourse 83 millions d’euros pour soutenir le secteur d’électricité en Egypte

Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé un prêt de 83 millions d’euros pour financer la deuxième phase du programme égyptien de soutien à l’électricité et à la croissance verte (EGGSP II). Le financement fait partie de l’appui budgétaire de la Banque au gouvernement égyptien pour renforcer son infrastructure électrique, ce qui devrait renforcer le secteur privé et accélérer la reprise après la crise de Covid-19, indique mercredi un communiqué de la BAD.L’EGGSP vise à améliorer la viabilité financière, la gouvernance et les opérations du secteur de l’électricité. Il fera également progresser la fourniture d’énergie propre et fiable pour stimuler la croissance verte. Les réformes réussies de l’Égypte dans le secteur ont conduit à une augmentation des investissements privés dans des projets d’énergie renouvelable à grande échelle.

« La Vision 2030 de l’Égypte inculque l’éthique de la durabilité dans tous les secteurs. L’énergie et l’électricité sont parmi les principaux secteurs du portefeuille de la Coopération internationale pour le développement de l’Égypte, poussant vers une réforme verte », a déclaré la ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania Al Mashat. « 2021 étant l’année de l’engagement du secteur privé, l’EGGSP contribuera à une croissance durable et à la création d’emplois et catalysera le développement des entités privées égyptiennes », a-t-elle ajouté.

Pour sa part,  directrice générale adjointe de la Banque pour la région Afrique du Nord, Malinne Blomberg, a souligné que la Banque africaine de développement continue de s’engager activement avec le gouvernement égyptien et les entreprises du secteur privé pour soutenir le plan de développement à moyen terme et les réformes économiques du pays, en mettant particulièrement l’accent sur les infrastructures telles que l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, ainsi que l’industrialisation.

Outre la Banque africaine de développement, l’Agence française de développement et l’Agence japonaise de coopération internationale ont également apporté un soutien financier à l’EGGSP.

Café ivoirien: chute de la production de 180 000 à 70 000 tonnes en 10 ans

La Côte d’Ivoire veut relancer sa production de café qui est passée en dix ans de 180 000 à 70 000 tonnes, aujourd’hui, a dit mercredi le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi.

M. Adjoumani s’exprimait après une visite à l’usine de Nestlé à Marcory Zone 4, dans le Sud d’Abidjan. Une visite qui intervient à la suite d’un échange à son Cabinet avec le directeur général de la filiale suisse, qui lui a traduit que la production caféillière locale est « menacée ».

« Il y a dix ans, nous produisions 180.000 tonnes de café, or aujourd’hui nous en sommes à pratiquement à 60 à 70.000 tonnes et c’est une menace grave », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural à la presse.

Cette usine de fabrique de Nescafé, soulignera-t-il, « est obligée de s’adresser à l’extérieur pour avoir de la matière première dans la perspective de la transformation », ce qui « est une véritable menace ».

Toutefois, « ce qui est impressionnant à savoir, c’est qu’aucune matière ajoutée n’a été constatée dans le processus de transformation », s’est-il félicité, faisant savoir « qu’ on y met des grains de café (dans la machine), mais à la sortie, c’est du café pur qui sort de cette transformation ».

L’objectif en étant ici, c’est de « relancer la production de la culture du café sinon les industries locales ne trouveront plus de matière première dans le cadre de la transformation, et nous allons recenser des planteurs » afin de les accompagner, a-t-il indiqué. 

« Malheureusement, ce que nous constatons, c’est que ces dix dernières années, on peut même dire douze, le rendement par année de café est en train de baisser, or les ventes de café du groupe sont en train de croître », a dit M. Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

« Mathématiquement, nous constatons qu’il y a un problème, il y a un souci, parce que si nous on croit très vite et que la filière est en train décroître, il va falloir absolument que nous trouvions une solution pour permettre de continuer notre modèle 100% ivoirien », a-t-il poursuivi. 

L’entreprise agroalimentaire veut « garder l’élan que nous sommes en train de poursuivre en termes de ventes », a-t-il assuré, faisant savoir qu’il  est « difficile » de s’approvisionner à temps, aujourd’hui ».

« Je vois mathématiquement que ça va être nécessaire d’importer et ce n’est pas du tout ce que nous voudrions faire », a dit M. Caso dont l’entreprise travaille avec le Centre national de recherche agronomique (CNRA) pour trouver une solution, en développant de nouvelles variétés de café. 

Le Nigeria propose d’aider la Gambie à imprimer sa monnaie

Le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria (CBN), Godwin Emefiele, a déclaré être disposé à s’associer à son homologue gambien pour faire face aux graves pénuries de devises et à d’autres problèmes de gestion monétaire dans ce pays.Recevant la délégation de la Banque centrale de Gambie (CBG), conduite par son gouverneur, Buah Saidy, mardi à Abuja, Emefiele a déclaré que la CBN était prête à aider la Banque centrale de Gambie à imprimer sa monnaie.

Il a assuré à ses invités que la banque centrale nigériane disposait d’un avantage concurrentiel pour entreprendre l’impression de la monnaie pour la Gambie et que la Nigerian Security Printing and Minting a beaucoup de capacités inutilisées pour satisfaire la demande de la CBG.

« Je prends note de votre remarque sur la gestion de la monnaie. La monnaie nigériane a été créée au début des années 1960 et nous produisons notre monnaie depuis le début des années 1960. Nous avons aussi beaucoup de capacités inutilisées pour dire qu’au lieu d’aller en Europe ou dans d’autres pays, vous pourrez bénéficier de nos idées. Nos collègues vous emmèneront à l’imprimerie de sécurité. Nos collègues qui sont venus du Liberia il y a deux mois ont été fascinés par le type d’installations dont nous disposons dans notre centre d’impression de sécurité et de frappe de monnaie et je suis sûr que vous pourrez en profiterer également », a-t-il dit à la presse locale.

Il a ajouté: « En outre, je suis sûr qu’ils vous suivront en Gambie pour voir comment ils peuvent vous aider à structurer vos quantités de commandes économiques afin que nous puissions également vous aider à imprimer votre monnaie. Et je peux vous assurer que nous pouvons être extrêmement compétitifs, ne serait-ce que du point de vue de la logistique et du fret depuis l’Europe, mais il ne faudra que quelques heures d’ici à la Gambie et aux autres pays ».

 Auparavant, le gouverneur de la CBG avait sollicité un éventuel partenariat pour faire face aux graves pénuries de devises et à d’autres problèmes de gestion monétaire en Gambie.

M. Saidy a déclaré que la banque centrale gambienne dépendait de son imprimeur actuel, De La Rue de Londres, pour ses besoins en devises et que cette solution était coûteuse et non viable. Selon lui, il en coûte à la banque environ 70.000 £ pour transporter des devises imprimées du Sri Lanka vers la Gambie.

RDC-Ouganda : inauguration de routes transfrontalières

Le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue ougandais Yoweri Museveni procèdent ce mercredi à la mise en service d’un important réseau routier censé faciliter les échanges entre les deux pays.Poste frontière Mpondwe (Ouganda) – Kasindi (République démocratique du Congo). C’est précisément à cet endroit que les deux chefs de l’Etat se sont donnés rendez-vous pour fêter la fin des travaux du « grand chantier de rénovation et construction ».

A travers une convention, les gouvernements congolais et ougandais avaient convenu du bitumage de trois axes routiers pour un coût global estimé à 334,5 millions de dollars US. Pour sa part, l’Ouganda devait fournir 20 % du budget.

APE: un fonds pour la compétitivité des PME « opérationnel » en Côte d’Ivoire

Les Accords de partenariat économique (APE) signés entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE) permettent aux PME ivoiriennes de bénéficier d’un fonds d’accompagnement sur la compétitivité, actuellement « opérationnel ».

« Nous avons trouvé un cadre d’accompagnement pour que ces entreprises puissent être mises à niveau pour rentrer sur les différents marchés » de l’UE, a dit M. Golé Bi, directeur des politiques macro-économiques et financières, chargé des APE au ministère ivoirien de l’Intégration africaine, en marge d’un Forum sur les APE à Abidjan. 

L’accompagnement, soulignera-t-il, se situe à deux niveaux, notamment l’accompagnement institutionnel et les appuis financiers et techniques pour mieux amener les entreprises à tirer les avantages de cet accord.

« La partie européenne nous appuie dans ce sens », et sur deux fonds prévus, « il y a un qui est opérationnel actuellement qui tourne autour de 9 millions d’euros (5,9 milliards Fcfa) pour les entreprises, sur la compétitivité », a-t-il relevé.

Le second fonds, lui, estimé à 5 millions d’euros (3,27 milliards Fcfa), « est prévu pour la mise en œuvre de l’APE, notamment pour l’amorçage de la stratégie qui doit amener les parties prenantes, notamment les entreprises ivoiriennes, à pouvoir tirer les avantages de cet accord’, a-t-il ajouté.

En outre, s’agira-t-il, de « prendre en main les diligences et accompagner les PME sur les marchés de l’UE », selon cet accord qui permet aux entreprises locales de bénéficier de règles d’origine. 

La Côte d’Ivoire a signé un APE Intérimaire en attendant l’APE régional. Les textes permettent à ses PME de rentrer sur le marché européen « via des règles souples ».

L’APE amène l’État ivoirien à renoncer à un certain nombre de droits sur les intrants, les matières premières et les matières d’équipement au profit des PME. 

« Une PME qui importe un tracteur, par exemple, ce sera sans droit de douane »  ce qui est avantageux pour les PME, a fait observer Dr Golé Bi, qui s’exprimait en marge de ce Forum sur les APE organisé par la société civile. 

Le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, Mahamadou Kouma, a indiqué que ce forum vise à contribuer à l’amélioration de la compétitivité des PME dans le cadre de l’APE Intérimaire (APEI) signé par l’État de Côte d’Ivoire.

L’action de la Convention de la société civile, expliquera-t-il, intervient dans le cadre du contrôle de l’action publique, et le plaidoyer pour  des retombées au bénéfice des PME, de l’État et des contribuables. 

Le représentant de la Fédération ivoirienne des PME, Sylvain Kopoin, s’est félicité de ce forum qui permettra de renforcer les capacités de entreprises locales face à la concurrence sur les marchés internationaux.

Pour lui, cela se justifie, dans la mesure où les PME doivent être compétitives et structurées avec des produits et services de qualité et certifiés pour opérer sur les marchés à travers la planète.

A ce jour, 15 États sur 16 dans la région, ont signé l’Accord de partenariat économique en attendant une signature globale.  

Seulement le Nigéria n’a pas encore signé cet accord de partenariat économique. Ce géant africain suggère que « les produits finis ne soient pas mis à la libéralisation ».  

Sénégal/Mobile money: pour la protection du consommateur

À la suite de la publication des nouveaux barèmes des frais de services pour les opérations de monnaie électronique par Orange Money, les intermédiaires et prestataires de ce service ont décidé de facturer les opérations de dépôts et de retraits d’argent directement dans leurs points de service.La guerre des prix qui fait rage entre Orange Money et la fintech Wave au Sénégal menace la survie de milliers de personnes qui s’activent dans le transfert d’argent électronique. En effet, pour s’aligner sur les tarifs bas de son concurrent Wave, la compagnie téléphonique Orange a largement revu à la baisse les tarifs de transfert d’argent via Orange Money. Pour un retrait de 5.000 francs, les frais sont maintenant de 25 francs contre 350 auparavant. Soit une chute drastique de 80 %.

Sauf que dans sa quête de compétitivité, Orange Sénégal a également baissé la rémunération destinée aux revendeurs d’Orange Money. Face à cette situation qui réduit pratiquement à néant leurs revenus provenant de ce service, les prestataires ont décidé de facturer ces transactions indépendamment des tarifs fixés par les deux opérateurs. Objectif : pouvoir vivre de cette activité refuge de plusieurs jeunes diplômés et sans emploi.

Si le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), Momar Ndaw, dit « partager leur préoccupation », il rappelle cependant que « ce n’est pas aux consommateurs qu’ils doivent faire subir une guerre interne à leur système. »

Et face au tollé provoqué par ces nouvelles tarifications, le Cadre Permanent de Concertation des Prestataires du Transfert d’Argent regroupant le Réseau national des prestataires du transfert d’argent (Renapta) et l’Association sénégalaise des acteurs du transfert d’argent (Asata) a saisi, à travers un mémorandum, l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) pour se faire entendre.

À ce titre, une réunion d’harmonisation et d’échanges s’est tenue ce mardi dans les locaux de l’OQSF, en vue d’étudier les voies et moyens devant permettre de renforcer l’attractivité de l’activité de monnaie électronique au bénéfice de toutes les parties prenante.

Au sortir de cette rencontre, aucune décision majeure n’a été annoncée, mais le directeur exécutif de l’OQSF, Habib Ndao, a indiqué que les discussions vont se poursuivre pour trouver une issue favorable à cette crise.

« L’ensemble des préoccupations des consommateurs et de tous les autres acteurs seront recensées dans un mémorandum qui sera remis au ministère des Finances et du Budget et aux autorités monétaires, notamment la Banque centrale. Cela, pour trouver une aide à la décision qui prend en compte l’ensemble des préoccupations des uns et des autres », a-t-il dit.

« De par les discussions, ce qui a été retenu est que chaque opérateur impliqué rencontre les acteurs du secteur pour discuter de manière détaillée sur les possibilités de trouver un terrain d’entente qui leur permettrait de revenir, lors d’une deuxième rencontre en plénière, pour partager les résultats de ces discussions et finaliser un accord qui permettrait de préserver à la fois les intérêts des consommateurs, la santé et l’existence du marché et l’intérêt des distributeurs », a fait savoir Momar Ndao.

La Fintech Wave va ainsi recevoir les prestataires du service de transfert d’argent cette semaine, « à condition qu’ils suspendent les frais supplémentaires qu’ils ont augmentés », a soutenu la directrice générale de Wave au Sénégal, Coura Tine. Orange Finance Mobile recevra quant à lui les détaillants du transfert d’argent la semaine prochaine.

En attendant le résultat de ces rencontres, les acteurs du transfert d’argent vont retrouver leur base pour essayer de trouver une solution de faire dépérir les barèmes qu’ils ont imposés à la suite des modifications des tarifs des opérateurs.

« On a déroulé une stratégie de provocation pour arriver à un but et on l’a atteint. À travers cette augmentation, nous voulions tout simplement assurer la survie d’un secteur qui emploie des milliers de Sénégalais. Nous avons obtenu cette discussion et sommes confiants quant à l’issue heureuse de ces négociations », s’est réjoui le président du Renapta, Khalil Ndiaye.

Une seconde rencontre dont la date n’est pas encore fixée est donc prévue pour régler ce différend qui pourrait entraîner un surcoût financier pour les usagers finaux des services de transfert d’argent.

Une entreprise chinoise rachète une cimenterie en Zambie

La société chinoise Huaxin Cement a déclaré qu’elle va dépenser 160 millions de dollars américains pour acquérir des cimenteries en Zambie et au Malawi.Elle déboursera 150 millions de dollars pour l’acquisition de 75% du capital de Lafarge Cement Zambia, ainsi que 10 millions de dollars pour le rachat de Pan African Cement au Malawi.

Lafarge est l’un des plus grands producteurs de ciment en Zambie, où il exploite deux cimenteries intégrées, avec une capacité de production combinée de 1,5 million de tonnes par an.

Pan African Cement exploite une usine de broyage à Blantyre, la capitale commerciale du Malawi.

Si elles sont approuvées, ces transactions permettront à Huaxin d’accroître sa présence en Afrique, après la récente acquisition de Maweni Limestone Limited en Tanzanie.

Maroc : L’ONDA met en place un plan de relance pour assurer aux voyageurs un parcours sain et fluide

L’Office national des aéroports (ONDA) a mis en place un plan de relance qui a comme principal objectif de protéger l’ensemble des usagers et personnels des aéroports et d’assurer aux voyageurs un parcours sain et fluide, a assuré lundi, la directrice générale de l’Office, Mme Habiba Laklalech.Ce dispositif consiste en une coordination extrêmement étroite avec tous les partenaires au niveau des aéroports pour assurer un effectif suffisant au niveau de l’ensemble des points de contrôle (frontaliers, sanitaires, inspection/filtrage..) permettant d’appliquer la distanciation sociale et d’éviter les encombrements dans les différentes zones de contrôle, a-t-elle expliqué lors d’une nouvelle édition des “Tourism Marketing Days” (TMD), “Sky-Restart“, organisée en mode hybride par l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT).

Elle a de même mis l’accent sur le lancement par l’Office du “Airport Health Accreditation”, un programme, initié par le Conseil international des aéroports (ACI), qui mesure la conformité des mesures sanitaires mises en place au niveau des aéroports par rapport aux recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Mme Laklalech s’est réjouie, par ailleurs, de la décision des autorités marocaines d’autoriser les vols de et vers le Maroc, notant que la maîtrise de la pandémie et l’accélération de la compagne de vaccination au Royaume ont rendu cela possible.

De son côté, le président directeur général de la Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou, a invité l’ensemble des opérateurs du secteur à déployer les ressources nécessaires et mettre en place toutes les mesures de nature à donner un vrai confort aux voyageurs.

Il a également a mis l’accent sur l’importance de l’expérience client, qui démarre aussi bien dans le digital (lorsqu’il réserve son billet d’avion) jusqu’à l’aéroport, soulignant l’impératif de développer des outils digitaux innovants de plus en plus efficaces permettant d’attirer encore plus de clients.

Côte d’Ivoire: le mot d’ordre de grève des gérants de stations-service suspendu

L’Organisation des gérants de stations-service de Côte d’Ivoire (OGSCI) a annoncé dimanche la suspension de son mot d’ordre de grève prévu du 14 au 16 juin 2020, à la suite d’un échange avec le ministre de tutelle.

« Suite au mot d’ordre de grève lancé par l’OGSCI le 31 mai 2021, le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a reçu en audience le bureau pour une séance de travail, le vendredi 11 juin 2021 », indique l’organisation dans un communiqué. 

Selon le communiqué signé par M. Fofana Kolodjo, président de l’organisation syndicale, « à la suite des échanges, l’OGSCI a décidé de la suspension de son mot d’ordre de grève  initialement prévu du lundi 14 au mercredi 16 juin 2021 ». 

« L’OGSCI invite par conséquent tous les gérants de station-service de Côte d’Ivoire à lever le mot d’ordre de grève et à maintenir les points de vente ouverts jusqu’à nouvel ordre », poursuit le communiqué. 

L’organisation qui « tient déjà à remercier » le ministre de tutelle qui a « décidé de prêter une oreille attentive à leur situation », note que « les discussions sont toujours en cours avec la tutelle en vue de trouver une issue favorable et définitive à leurs préoccupations ».         

Le mécontentement des gérants de stations-service de Côte d’Ivoire intervient dans un contexte où le pays fait face à un déficit énergétique qui a entraîné un rationnement de l’électricité sur tout le territoire national. 

La BM accorde 300 millions de dollars pour aider le Maroc à faire face aux répercussions des catastrophes naturelles

La Banque mondiale vient d’approuver un financement de 300 millions de dollars pour aider le Maroc à mieux faire face aux répercussions des catastrophes naturelles, indique un communiqué de la Banque.Le financement servira à renforcer un programme existant de 200 millions de dollars et axé sur la résilience et la gestion intégrée des risques de catastrophe, en améliorant les capacités des institutions marocaines en matière de gestion des risques de catastrophe et en investissant dans la réduction des risques, précise le communiqué.

« En protégeant sa population et son économie contre les aléas naturels, le Maroc pourrait économiser plus de 800 millions de dollars par an, indique Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, cité par le communiqué.

Compte tenu de sa vulnérabilité aux menaces climatiques, il est essentiel que le Maroc investisse dans l’amélioration de sa résilience face aux risques de catastrophe naturelle. Ce financement permettra de poursuivre le programme de gestion des risques de catastrophe, qui est axé sur les résultats, avec l’objectif de protéger les populations les plus vulnérables du pays. »

Au cours de la dernière décennie, le Maroc a amélioré son cadre institutionnel, politique et d’investissement pour mieux gérer les risques de catastrophe. Afin d’améliorer également sa résilience financière, le pays a créé un fonds de solidarité visant à atténuer l’impact financier des catastrophes naturelles sur les ménages et les entreprises et à concevoir une palette d’instruments pour réduire sa vulnérabilité financière aux risques.

« L’objectif de cette nouvelle opération est de renforcer l’impact des investissements dans la réduction des risques, ainsi que le suivi et l’évaluation de ces investissements, explique Philipp Petermann, spécialiste de la gestion des risques de catastrophe et chef d’équipe du projet.

Selon lui, le programme accélérera les résultats sur le terrain en s’appuyant sur les réformes déjà mises en œuvre par le Royaume avec l’appui de la Banque mondiale. Il s’attachera également à promouvoir une gestion des risques de catastrophe qui tient compte des enjeux en matière de genre et d’égalité hommes-femmes.

Le programme initial a déjà contribué à renforcer la résilience du pays aux catastrophes naturelles. Il a notamment permis de transformer un fonds d’intervention d’urgence en cas de catastrophe en un fonds national de résilience qui cofinance actuellement plus de 150 investissements stratégiques visant à réduire les risques climatiques, allant des infrastructures de protection contre les inondations aux systèmes d’alerte précoce, en passant par la cartographie des risques et le renforcement des capacités.

Le programme initial a également soutenu une stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, autre pas en avant dans le renforcement du cadre institutionnel marocain régissant la gestion des risques de catastrophe.

Au cours des dernières années, la Banque mondiale a renforcé son appui au Maroc en matière de gestion des risques de catastrophe, notamment sous la forme d’une aide financière et de conseils techniques spécialisés. Une ligne de crédit conditionnelle en cas de catastrophe, approuvée en 2019, a été intégralement décaissée en avril 2020 pour aider le gouvernement marocain à faire face à la crise de la Covid-19.

Maroc : L’OCP lève avec succès 1,5 milliard de dollars sur les marchés internationaux

Le Groupe marocain Office Chérifien des Phosphates (OCP) a procédé avec succès à une émission obligataire sur les marchés internationaux pour un montant total de 1,5 milliard de dollars, annonce un communiqué du Groupe. »Conformément à l’autorisation de son Conseil d’Administration ainsi que de l’Assemblée Générale datée du 4 Juin 2021, OCP S.A. a annoncé avoir procédé avec succès à une émission obligataire sur les marchés internationaux pour un montant total de 1,5 milliard USD », indique le communiqué.

Selon l’OCP, cette nouvelle émission est composée de deux tranches de maturités de 10 et 30 ans, assorties de coupons respectifs de 3,750% et 5,125%.

Ces fonds seront utilisés pour le financement de la seconde phase de son programme d’investissement ainsi que pour le rachat partiel de ses obligation internationales existantes arrivant à maturité en 2024 et 2025, afin d’allonger le profil de maturité de sa dette.

« Le succès de cette émission obligataire internationale témoigne de la qualité de la signature du Groupe OCP auprès des investisseurs internationaux. Par ailleurs, l’objectif de cette démarche proactive d’OCP est d’optimiser notre structure financière en tirant profit de l’évolution des conditions de marché », poursuit la même source, citant le Président-directeur général d’OCP, Mostafa Terrab.

Les résultats définitifs de l’opération font état d’une sursouscription à plus de 4,7 fois le montant recherché, soit un total d’environ 7 milliards de dollars pour les deux tranches, permettant un resserement significatif des taux pour les deux maturités.

Le succès de l’opération est illustré également par une prime de nouvelle émission négative de -10 points de base pour les deux tranches avec les plus bas niveaux de taux réalisés par le groupe sur ces maturités. En plus du plus grand carnet d’ordre réalisé en Afrique, tous secteurs confondus, cette année.

La plus grande tranche de 30 ans jamais réalisée par une société du secteur dans la région MENA.

Et de noter que les obligations sont cotées à l’Euronext Dublin et sont notées (BB+/ stable) par Fitch Ratings et (BB+/stable) par Standard & Poors. Les banques co-chefs de files mandatées pour l’émission et la mise en œuvre de l’opération de gestion de passifs sont Barclay’s, BNP Paribas et J.P.Morgan.

Dans cette opération, le groupe OCP a été conseillé par Rothschild & Co, fait savoir le communiqué.

Ces obligations ont été placées auprès d’investisseurs institutionnels qualifiés, gestionnaires de fonds, banques et banques privées dans divers pays incluant le Maroc, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, ainsi que plus largement en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, souligne-t-on.

Côte d’Ivoire: démarrage de l’implémentation de la vision stratégique 2030

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé vendredi le processus d’implémentation de la Stratégie Côte d’Ivoire 2030 et du Programme Côte d’Ivoire Solidaire 2021-2025.

Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette vision stratégique, l’Etat de Côte d’Ivoire a fait appel à des experts en matière de développement de la Malaisie et de la Thaïlande, qui avaient engagé les réflexions avec le gouvernement ivoirien. 

Le gouvernement de Côte d’Ivoire a mandaté le Cabinet d’Experts Afriq Nexus pour mener des études approfondies de certains secteurs stratégiques clés qui sont notamment l’aquaculture, le palmier à huile, l’hévéa, l’horticulture.

« Il m’a semblé opportun que l’équipe qui avait travaillé dans cette réflexion au niveau de la Malaisie et de la Thaïlande viennent sur place en contact du terrain en Côte d’Ivoire ». Ces deux pays qui étaient derrière la Côte d’Ivoire dans les années 70 connaissent aujourd’hui un développement fulgurant. 

Les ressources concernées comprennent également les filières mangue, ananas et légumes, l’économie numérique et les « Delivery Units ». Pour ce faire, plusieurs départements ministériels ont pris part aux travaux de lancement du Projet. 

Ces travaux ont débuté le 31 mai et prendront fin le 30 juin 2021, avec une première phase de deux semaines sur le terrain en Côte d’Ivoire. Ils ont permis d’élaborer les plans de transformation opérationnelle en vue d’aboutir à des résultats tangibles et significatifs.

Après cette première restitution, la mission se poursuivra de façon virtuelle avec des échanges continus entre les deux parties. Et ce, jusqu’à la finalisation du rapport de mission comprenant notamment les principaux plans de transformations sectoriels opérationnalisables immédiatement, avec l’indication des premiers résultats tangibles.

Afrique de l’Ouest : la BM soutient l’accès à l’énergie

La Banque mondiale vient d’octroyer un financement de 465 millions de dollars pour accroître l’accès à l’énergie et intégrer les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest.Les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) vont étendre l’accès au réseau électrique à plus d’un million de personnes, en améliorer la stabilité pour 3,5 autres millions d’habitants et accroître l’intégration des énergies renouvelables dans le système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA).

Le nouveau projet régional d’accès à l’électricité et de stockage de l’énergie par batteries, approuvé ce vendredi 21 juin 2021 par le Groupe de la Banque mondiale, permettra d’augmenter les raccordements au réseau dans les zones fragiles du Sahel, renforcer les capacités de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la CEDEAO (ARREC) et améliorer l’exploitation du réseau de l’EEEOA grâce à une infrastructure de stockage de l’énergie par batteries.

Cette initiative novatrice ouvre la voie à l’échelle de la région, à l’augmentation des capacités de production et de transport des énergies renouvelables, ainsi qu’à une hausse des investissements dans ce domaine, informe le communiqué de la BM parvenu vendredi à APA.

« Le raccordement au réseau d’un nombre accru de ménages et d’entreprises, l’amélioration de sa fiabilité et la mise en valeur des importantes ressources en énergie renouvelable de la région — de jour comme de nuit — contribueront à accélérer la transformation économique et sociale de l’Afrique de l’Ouest », a indiqué le chef de service au pôle mondial d’expertise en énergie de la Banque mondiale, Charles Cormier, cité par la note.

Ce nouveau projet s’appuie sur les progrès déjà réalisés et financera des travaux de génie civil pour accélérer l’accès en Mauritanie, au Niger et au Sénégal, informe le document.

En Mauritanie, l’électrification rurale sera étendue grâce à la densification du réseau des sous-stations existantes, ce qui permettra d’électrifier les villes de Boghé, Kaédi et Selibaby, ainsi que les villages voisins le long de la frontière sud avec le Sénégal.

Les populations situées le long du fleuve Niger et dans les régions du centre-est du pays, vivant non loin de l’interconnexion entre le Niger et le Nigéria bénéficieront également d’un accès au réseau, tout comme celles à proximité des sous-stations en Casamance (Sénégal). Les tarifs de raccordement au réseau seront partiellement subventionnés, limitant ainsi les coûts pour le million de personnes qui devraient en bénéficier.

En Côte d’Ivoire, au Niger et, à terme au Mali, le projet financera des équipements de stockage de l’énergie par batteries pour améliorer la stabilité du réseau électrique régional en augmentant la réserve d’énergie dans ces pays et en facilitant l’intégration de sources d’énergies renouvelables intermittentes.

Les technologies de stockage de l’énergie par batteries permettront aux opérateurs de l’EEEOA de stocker l’énergie renouvelable produite en dehors des heures de pointe. Ils pourront la distribuer pendant les périodes de forte demande, au lieu de recourir à des systèmes de production électrique à forte intensité de carbone lorsque la demande est élevée en l’absence de soleil ou de vent. L’adoption de ces technologies devrait stimuler la participation du secteur privé dans la région en soutenant le marché des énergies renouvelables.

La capacité de stockage de l’énergie par batteries installée dans le cadre du projet sera en mesure d’emmagasiner les 793 mégawatts d’énergie solaire supplémentaires que l’EEEOA prévoit de mettre en place dans les trois pays.

« Ces ambitieux résultats seront atteints grâce à une approche régionale. En collaborant, ces pays peuvent optimiser les investissements et les économies d’échelle ainsi qu’harmoniser les équipements et les normes. Ils peuvent aussi synchroniser les réseaux pour partager plus largement le pouvoir transformateur de l’électricité et accéder à une nouvelle ère d’échanges d’énergie décarbonée », explique la directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale, Deborah Wetzel.

Sommet du G7 : qu’est-ce que l’Afrique y gagne ?

Alors que les dirigeants du G7 se réunissent dans la station balnéaire de Cornwall en Grande Bretagne pour discuter de questions d’intérêt commun, l’Afrique y trouvera-t-elle son compte ?Cette rencontre des dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Canada, des États-Unis et du Japon est le premier sous format présentiel depuis que la pandémie de coronavirus a frappé le monde en 2020.

Se déroulant du 11 au 13 juin 2021, le sommet a pour ordre du jour déclaré le renforcement du commerce libre et équitable, l’établissement de relations économiques et le partage des nouvelles technologies.

Comme les précédents sommets du G7 tenus depuis les années 1970, celui-ci verra également un groupe restreint de dirigeants, dont l’Afrique, invités à forger des partenariats commerciaux et d’aide avec ces nations prospères.

Les précédents sommets du G7 s’étaient engagés à améliorer le commerce avec l’Afrique, à enrayer le Sida, à lutter contre la famine, à inverser le changement climatique et à aider à instaurer la paix et la stabilité dans les zones de conflits du continent.

Bien que ces questions soient toujours d’actualité dans certaines régions du continent, le groupe des nations industrialisées du G7 a une préoccupation apparemment plus urgente.

Le sommet de cette année se déroule dans le contexte d’une campagne mondiale visant à garantir l’égalité d’accès aux vaccins contre le Covid-19 pour tout le monde.

Plus de la moitié des pays pauvres du monde ayant besoin de vaccins se trouvent en Afrique, c’est pourquoi le sommet présente un intérêt majeur pour le continent.

Le président de la plus grande économie du continent, Cyril Ramaphosa est parmi les invités des nations non membres.

« L’Afrique occuperait certainement une place importante dans sommet qui permettra sans nul doute de se pencher sur le Covcid-19 », déclare un observateur local sud-africain.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a préparé le terrain pour l’ordre du jour du sommet en promettant un don de 100 millions de vaccins à l’Afrique et à d’autres pays pauvres d’ici 2022.

Ce geste a été suivi par le président américain, Joe Biden, qui a déclaré que son pays fournirait 500 millions de doses de vaccins Pfizer à 92 pays à revenu faible ou intermédiaire.

Tous ces pays utiliseraient le programme Covax, qui est un effort mondial visant à fournir un accès équitable aux vaccins contre le Covid-19 aux nations pauvres du monde.

Selon le bruit qui court autour du G7, ces pays riches pourraient se mettre au défi de se fixer un objectif d’au moins un milliard de doses de vaccin anti Covid-19 d’ici à 2022 comme contribution aux efforts visant à lutter contre la pandémie.

Cependant, le commerce serait également un élément important de la conversation et l’influence croissante de l’Afrique en tant que région commerciale.

Elle possède certaines des ressources les plus convoitées de la planète et la population la plus jeune du monde, ce qui rend son implication impérative.

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est l’un des plus grands blocs commerciaux du monde avec une population de 1,3 milliard d’habitants.

Un guichet unique transfrontalier Ethiopie/Kenya

Les responsables de la réglementation des frontières du Kenya et de l’Ethiopie ont lancé les activités du guichet unique de Moyale (OSBP).Ce poste-frontière s’occupera du dédouanement du trafic, des marchandises et des personnes en provenance d’Ethiopie et du Kenya.

Les autorités des deux pays ont effectué, mercredi dernier, des visites d’inspection des installations frontalières, dans le cadre du processus de démarrage des opérations du poste, rapporte African Business Communities.

Cette décision fait suite au lancement officiel de Moyale OSBP en décembre 2020, par le président kenyan, Uhuru Kenyatta et le Premier ministre d’Ethiopie, Abiy Ahmed.

Moyale est le seul point de passage frontalier officiel entre l’Ethiopie et le Kenya.

Une fois entièrement fonctionnel, ce poste devrait réduire le temps de passage des frontières d’au moins 30%, pour permettre un mouvement plus rapide des marchandises et des personnes.

Une enquête de référence réalisée par TradeMark East Africa (TMEA) en 2017 indiquait qu’il faut en moyenne près de 22 heures de temps (Kenya-Ethiopie) et 12,5 heures (Ethiopie-Kenya) pour qu’un camion de fret traverse la frontière.

Le Malawi signe un accord commercial avec le Soudan du Sud

L’accord, signé hier jeudi, vise à renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.Le ministre du Commerce du Malawi, Sosten Gwengwe, a déclaré que le Soudan du Sud « porte beaucoup de nos espoirs pour une croissance rapide des relations commerciales et d’investissement dans un large éventail de domaines ».

Il a révélé que le Malawi exporte au moins 1,2 million de tonnes de maïs au Soudan du Sud, tandis qu’il importe du pétrole de ce pays d’Afrique orientale.

« La réunion conjointe d’aujourd’hui est la première étape de la réalisation de notre vision commune visant à apporter la prospérité à nos peuples par le biais du commerce », a dit M. Gwengwe.

Il a ajouté que les deux pays n’importeraient ou n’exporteraient que ce que l’un ou l’autre ne produit pas.

Le secteur privé ivoirien présente un recueil RSE au gouvernement

Le secteur privé ivoirien a présenté jeudi à des représentants du gouvernement un recueil de bonnes pratiques de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Ce projet porté par la Chambre de commerce européenne de Côte d’Ivoire (Eurocham), associe plusieurs entreprises locales qui se sont engagées à travers ce recueil intitulé « Cap sur la RSE », qui invite toutes les personnes morales pour « une économie plus responsable ».

M. Marc Alberola, président de Eurocham, a exhorté l’Etat ivoirien à accompagner les entreprises dans cet élan. Trois membres du gouvernement étaient présents: le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, le ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi.

Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, chargé de l’Intégration africaine, Alcide Djédjé, a également pris part au lancement du recueil RSE, qui prend progressivement place dans la stratégie des entreprises. 

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a dit être convaincu que la RSE « va devenir la norme dans l’avenir »; et la Côte d’Ivoire qui exporte 40% de ses produits vers l’UE, doit motiver les entreprises vers la RSE.

M. Alcide Djédjé a fait observer qu’en réalité cela est une déclinaison des ODD (Objectifs de développement durable), révélant que cette norme à l’avenir sera exigée pour opérer sur le marché européen, c’est pourquoi les entreprises devraient s’en « approprier ».

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie,  Souleymane Diarrassouba, a rappelé que cette conception n’est pas nouvelle, toutefois elle ouvre la voie de la compétitivité à travers la traçabilité et « les entreprises n’ont d’autres choix que de s’engager dans cela ».

« Ca devient une obligation », a-t-il lancé, avant d’ajouter que « ce sont des sujets importants que nous avons intégré dans la Conception de la stratégie de développement industriel durable et inclusive ». 

La RSE peut à première vue sembler générer un coût, mais cela est « un facteur de création de valeurs et le gouvernement va accompagner cela », a rassuré le ministre du Commerce et de l’industrie devant les dirigeants d’entreprises.

Outre les questions d’environnement et de durabilité, les enjeux liés à la santé et au bien-être sont pris en compte par la RSE. Cependant, elle résulte d’une prise de conscience du secteur privé: plus de 55 entreprises et associations ont pris part à ce recueil. 

A travers ce recueil de près de 160 pages, Eurocham veut mettre en valeur les actions RSE en entreprise en Côte d’Ivoire et inciter celles qui n’ont pas encore adopté cette démarche à s’engager.  

Sénégal : centralisation des informations financières pour les PME

Le ministère du Commerce et des PME, en collaboration avec ses partenaires, met actuellement en place un guichet unique d’informations pour les PME/PMI.Après la mise en place d’un guichet unique pour la création d’une entreprise au Sénégal, place désormais au guichet unique de financement. Plusieurs petites et moyennes entreprises pointent du doigt en effet l’absence de financement pour booster leur envol. Mais ce qui est présenté comme une absence de liquidité n’est en réalité qu’un manque d’informations. Nombre de PME/PMI ignorent la pléthore d’organismes et de mécanismes de financement mise en place par l’Etat.

Et c’est pour pallier ce problème que le ministère du Commerce et des PME met en place un guichet unique d’informations au profit de ces jeunes entreprises. « La manne d’informations sur le financement des entreprises a besoin d’être centralisée autour d’un guichet unique. Le ministère a ainsi entrepris la réalisation, au profit des PME, d’un guide de financement », a déclaré la ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta.

« Les initiatives sont nombreuses, mais parfois méconnues. Et ce nouveau guichet unique permettra aux chefs d’entreprises d’avoir à tout instant des éléments de base sur le financement et les opportunités d’investissement », a fait savoir Mme Diatta.

Elle s’exprimait à l’occasion de la première édition des « RENDEZ-VOUS DE L’ENTREPRISE : ACTIONS PME », une série de rencontres bimensuelles publiques inscrites dans le plan de travail annuel (PTA 2021), entre le ministre en charge des PME, les structures d’appui et d’encadrement des entreprises, les ministères sectoriels concernés et les micros, petites et moyennes entreprises (MPME), dans tous les secteurs d’activités économiques.

Cette première rencontre entre les entrepreneurs et la ministre du Commerce était axée sur la problématique de financement. A ce propos, Aminata Assome Diatta a indiqué que l’Etat du Sénégal a récemment adopté une loi d’orientation relative aux PME. Celle-ci vise à améliorer le cadre réglementaire et institutionnel des PME avec l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) comme agence d’exécution.

Par ailleurs, a informé la ministre, la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a également mis en place un dispositif de financement des PME/PMI pour inciter les banques commerciales, à travers l’accompagnement des structures d’appui aux entreprises, à financer davantage ces petites pousses de l’économie.

« Tous ces efforts de l’Etat visent à combler les dysfonctionnements du système bancaire qui ne répondent pas toujours aux besoins des PME. En dépit de leur nombre important, soit 99,8% de notre tissu économique, les PME n’ont pu capter en 2020 que 10,5% du total des crédits accordés aux entreprises », a indiqué Aminata Assome Diatta.

Revenant sur la rencontre de ce matin, elle a indiqué que son objectif global est de créer un cadre dynamique et transversal qui va servir de lieu d’expression et d’échanges sur les besoins et problèmes quotidiens auxquels font face les PME sur toute l’étendue du territoire national. Cela, afin de permettre au gouvernement d’y apporter des solutions efficaces et diligentes.

De façon plus spécifique, ce rendez-vous bimensuel vise à permettre aux entreprenants de s’exprimer sur le quotidien et leurs difficultés ; offrir un cadre aux services de l’Etat d’avoir à temps réel les informations sur les problèmes des PME ; mettre en place un dispositif de suivi-évaluation qui va assurer le portage, le suivi des problèmes identifiés et des réponses proposées par l’Etat.

Les difficultés auxquelles sont confrontées les PME seront ainsi répertoriées à deux niveaux : les difficultés internes et les difficultés externes.

En ce qui concerne les relations extérieures, le focus sera mis sur les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Il s’agira, pour chaque « Rendez-vous des PME » d’inviter un pays partenaire et de mettre en œuvre une stratégie d’accès au marché dudit pays. Pour cette première édition, c’est le Burkina Faso qui est le pays invité d’honneur.

Le premier « RENDEZ-VOUS DE L’ENTREPRISE : ACTIONS PME » a été l’occasion pour les entrepreneurs d’exposer les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Plusieurs d’entre eux ont ainsi plaidé pour un financement plus approprié aux différents secteurs, le suivi après formation, l’équipement en unités de transformation, des facilitations pour l’écoulement des produits transformés…

Nigeria: un train à large écartement pour relier Lagos-Ibadan

Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a lancé ce jeudi le projet Lagos-Ibadan de voie ferrée à écartement standard.Au cours de la cérémonie tenue à Lagos, le chef de l’Etat nigérian a décrit le projet comme une autre étape importante dans la volonté de son administration de revitaliser le système ferroviaire et d’en faire un mode de transport de choix pour les passagers et le fret.

Il a promis que son administration continuerait à donner la priorité au système ferroviaire en tant qu’épine dorsale du transport, capable de transformer l’activité industrielle et économique au Nigeria.

« Cette ligne vitale établit une chaîne d’approvisionnement logistique de bout en bout dans le transport ferroviaire entre Lagos et Ibadan, car les marchandises destinées à l’arrière-pays seront désormais transportées par train directement du quai du port d’Apapa jusqu’au dépôt de conteneurs intérieurs situé à Ibadan, d’où elles pourront être distribuées dans d’autres parties du pays », a-t-il déclaré.

« Nous avons dans le secteur ferroviaire, en plus d’autres projets d’infrastructure ferroviaire en cours, entrepris l’achèvement de la portion restante Ibadan-Kano de la voie ferrée Lagos-Kano », a indiqué Buhari.

Il a assuré que le projet ferroviaire Lagos-Kano, une fois achevé, reliera la ligne Kano-Maradi (en République du Niger) et qu’une liaison ferroviaire entre Lagos, le port du sud du Nigeria et Maradi, sera réalisée.

L’Afrique invitée à satisfaire les besoins en sevrage tabagique

Le président de la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (Listab), Amadou Moustapha Gaye, a plaidé ce jeudi à Dakar, pour des politiques de sevrage tabagique efficaces.Sur le continent africain, les besoins de sevrage tabagique sont toujours insatisfaits. Pour inverser la tendance, les pays africains doivent améliorer leurs politiques publiques en la matière.

« Les politiques et possibilités de sevrage tabagique doivent être améliorées (…) particulièrement en Afrique », a notamment dit le président de la Listab, Amadou Moustapha Gaye.

Il prenait part à un panel marquant la célébration de la Journée mondiale sans tabac, célébrée le 31 mai, mais dont les activités ont été décalées au Sénégal. Cette année, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) retenu ce thème : « S’engager à arrêter ».

De l’avis de M. Gaye, « de toutes les mesures de réduction de la demande proposées dans la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, les politiques de sevrage restent les moins appliquées ». Suffisant pour qu’il demande aux autorités publiques de prendre conscience de de ce besoin insatisfait et d’agir en conséquence, dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre le tabagisme.

« Des interventions d’un bon rapport coût-efficacité en faveur du sevrage tabagique au sein de la population doivent être une priorité pour les pays. Il convient d’encourager l’innovation et de tirer pleinement profit des technologies mobiles pour mieux entrer en contact avec des populations nombreuses et difficiles à atteindre », a poursuivi le président de la Listab.

Il a souligné que sur 1,4 milliard de fumeurs dans le monde, 780 millions d’entre eux disent vouloir arrêter de fumer, mais seulement 30% ont accès aux outils qui peuvent les aider à surmonter leur dépendance physique et mentale au tabac.

Pour le cas spécifique du Sénégal, Dr Mame Mbayang Dione du Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) a révélé le manque de médicaments pouvant aider au sevrage tabagique. « Pour la disponibilité de ces produits, nous nous battons pour que la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) les inscrive sur la liste des médicaments essentiels. Au Sénégal, seules quelques pharmacies disposent de ces médicaments, ce qui fait que leur prix n’est pas accessible à tous », a dit Dr Mame Mbayang Dione.

De son côté, Dr Fatoumata Bintou Rassoul Mbaye Guèye du service de pneumologie de l’hôpital de Fann, a invité ses collègues médecins à se spécialiser davantage en tabacologie, déplorant le fait que le Sénégal ne compte que cinq tabacologues.

Le Système ouest africain d’accréditation s’allie à l’AFAO

Le Système ouest africain d’accréditation (SOAC) et l’Association des femmes de l’Afrique de l’ouest (AFAO) ont signé, mercredi à Dakar, une convention de partenariat.« Cette activité se tient à une date particulière, celle de la célébration de la journée mondiale de l’accréditation, le 9 juin de chaque année et dont le thème pour 2021 est +l’accréditation appuie la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD)+ », a indiqué d’emblée Aboubacry Baro, président du conseil d’administration du SOAC.

Selon lui, ce partenariat est motivé par le constat selon lequel « très peu de femmes ont accès au métier d’accréditation ».

« Or le SOAC, fruit de la coopération entre l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa) et la Communauté économique de Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’inscrit naturellement dans la politique genre de la Cedeao. Cette dernière vise à offrir une égalité des chances à tous, comme prescrit par l’Objectif de Développement Durable n°5 relatif à l’égalité des sexes », a dit M. Baro.

Il a ajouté que grâce à ce partenariat, il est attendu que plus de femmes, qui s’inscrivent à l’AFAO, puissent soumettre leurs candidatures lorsque le SOAC forme ou recrute une expertise en accréditation. « La mise en commun de nos efforts permettra sans nul doute de mobiliser des partenaires intéressés à soutenir l’atteinte de notre but : offrir les mêmes conditions d’accès à tous aux métiers du SOAC », a-t-il souligné.

Prenant la parole, Khady Fall Tall, présidente de l’AFAO, a dit que sa structure dispose d’une organisation de production alimentaire d’une semi-usine de transformation.

« En même temps, nous dispensons de la formation en matière de transformation des produits agricoles, forestiers, entre autres, du lait. Nous avons fort besoin de nous rapprocher du Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) pour essayer de nous mettre aux normes, davantage qu’on ne l’a été avec la supervision de l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) », a soutenu Mme Tall.

Elle a poursuivi : « Notre objectif, c’est d’encadrer toutes les femmes sénégalaises ou venant de l’Afrique de l’ouest, du continent, qui viennent recevoir des formations à ce niveau, de bénéficier de l’expertise du SOAC ».

Bénin : le président de la Commission de l’Uemoa reçu par Patrice Talon

Le président béninois a accordé, ce jeudi, une audience à Abdoulaye Diop porté le 10 avril dernier à la tête de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).La relance économique post-Covid-19 est l’un des points majeurs de l’entretien entre les deux hommes. Patrice Talon et Abdoulaye Diop ont réfléchi ensemble sur les moyens à déployer pour accompagner ce nouvel élan.

Selon le président de la Commission de l’Uemoa, un travail sera effectué afin de permettre aux économies des pays membres « de repartir le plus rapidement » possible.

Pour M. Diop, le Bénin peut notamment s’appuyer sur un socle solide car ayant été « l’un des pays les plus résilients » face aux effets du nouveau coronavirus.

Son « taux de croissance a baissé (mais est) resté positif », a souligné l’ancien ministre sénégalais du Budget. Pour sa part, Patrice Talon a particulièrement insisté sur « le financement des économies, le développement du secteur privé et les Investissements Directs Etrangers ».

Lors de cette visite de travail, le président de la Commission de l’UA et le chef de l’Etat béninois ont également discuté des problèmes sécuritaires en Afrique de l’Ouest. « Nous savons tous ce qui se passe dans la sous-région. Tous les pays sont concernés (par la menace jihadiste). Aucun d’entre eux n’est potentiellement à l’abri », a déclaré le Sénégalais.

Abdoulaye Diop, devant le ministre béninois de l’Economie et des Finances, a réitéré à Patrice Talon « la disponibilité de la Commission de l’UA (à) prendre en charge les orientations » de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.

Ethiopie : libéralisation du marché des télécoms

L’autorité éthiopienne de régulation des communications et Global Partnership for Ethiopia ont signé mercredi un accord historique d’octroi de licences de télécommunications, marquant la fin du monopole de l’Etat dans ce domaine.Global Partnership for Ethiopia, un consortium comprenant Vodafone, Vodacom, Safaricom, Sumitomo Corporation et le groupe CDC, a remporté l’appel d’offres de 850 millions de dollars.

L’accord s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement à libéraliser le secteur des télécommunications en l’ouvrant aux investissements nationaux et étrangers.

Le Premier ministre Abiy Ahmed, qui a assisté à la signature de l’accord de licence avec le président kenyan Uhuru Kenyatta, l’a décrit comme « un changement de politique majeur en Éthiopie ».

Cette initiative permettra de créer des emplois pour 1,5 million de citoyens et d’activer plus de 8 milliards de dollars d’investissements nationaux, selon un communiqué.

Il y a deux semaines, le gouvernement éthiopien a également décidé à l’unanimité d’accélérer les tâches qui permettraient la délivrance de la deuxième licence de télécommunications par l’intermédiaire de l’autorité éthiopienne de régulation des communications.

À la mi-2018, l’Éthiopie a lancé la privatisation partielle du géant des télécommunications du pays par la vente de deux licences à des opérateurs internationaux potentiels.

Avec un investissement total de plus de 8 milliards de dollars, il s’agira du plus important investissement direct étranger en Éthiopie à ce jour.

Covid-19 : les profils les plus demandés au 1er trimestre 2021 pour la relance économique

Les effets de la crise de la Covid-19 s’estompant au fil du temps, plusieurs entreprises de tous secteurs d’activités confondus cherchent de plus en plus à relancer leurs ventes, et à offrir un nouveau souffle à leur développement commercial au travers du recrutement d’une force de vente « agressive ».

Selon le cabinet Jely Group qui a enregistré près de 50% de demandes de profils commerciaux de la part de ses clients (responsables commerciaux, chargés/conseillers clientèle, attachés commerciaux, etc.), ces profils ont été parmi les plus recherchés au premier trimestre 2021, notamment en Côte d’Ivoire.

Ils sont suivis par les profils en gestion financière (responsables administratifs et financiers, chefs comptables, etc.), et dans le domaine des technologies de l’information (développeurs, responsable informatiques, etc.).

Jely Group qui présente dans une note transmise à APA, quelques conseils aux candidats à ces postes et fournit quelques pistes aux entreprises, en vue de les aider à attirer et à conserver les meilleurs du marché, souligne que « le marché devenant de plus en plus exigeant, seuls les commerciaux sérieux, capables de délivrer, et surtout dotés de qualités humaines et relationnelles tireront leur épingle du jeu ».

« Il s’avère donc important pour ces offreurs de compétences commerciales, de procéder à une remise en question de leurs candidatures au plus vite, afin de s’aligner sur les standards de ce marché », estime le cabinet.

Enfin, conclut Jely Group, les entreprises de leur côté devront, grâce à des packages compétitifs et des conditions de travail optimales faire leur maximum en vue d’attirer et de fidéliser cette main d’œuvre indispensable au développement de leur chiffre d’affaires.

Jely Group est un cabinet dédié au financement et à la restructuration des PME. Depuis sa création, il a accompagné des PME dans les secteurs industriel, médical (pharmacies, cliniques), immobilier et des services en général. 

Il dispose également d’une branche dédiée aux ressources humaines qui offre des prestations de recrutement, en matière de renforcement de la gouvernance et de formation.

Maroc: Casablanca abrite le symposium Smart City

La ville de Casablanca abrite les 9 et 10 juin le Symposium Smart City sur le thème : « Smart City au service de la résilience et la régénération territoriale ».Espace de réflexion sur les nouvelles technologies au service des citoyens et des entreprises, ce symposium débattra de plusieurs thématiques notamment « la planification et la gestion territoriale », « l’innovation sociale », « la transformation numérique » et « les pratiques innovantes ».

Smart City Casablanca Symposium intervient cette année dans un contexte particulier. Avec des villes confinées pendant de longues périodes de la pandémie un peu partout dans le monde, la crise sanitaire a mis en avant la nécessité d’avoir des villes connectées.

Enseignement à distance, télétravail, mobilité intelligente, e-santé ou encore e-sécurité… les villes connectées se sont mieux adaptées au changement des habitudes imposées par la pandémie, alors que d’autres ont eu du mal à suivre.

Les avantages de la Smart City ont été mis en évidence de manière significative lors de cette période inédite de crise sanitaire. Des infrastructures intelligentes, des technologies de pointe et des services numériques de nouvelle génération sont aujourd’hui indispensables.

Entreprises privées, autorités locales et citadins doivent travailler ensemble pour l’établissement d’une Smart City. Si les entreprises privées proposent des solutions intelligentes, les autorités locales doivent mettre en place les outils nécessaires pour interconnecter les plateformes, explique un communiqué.

« Un défi qui implique un partenariat public-privé. Plusieurs projets sont en cours de développement dans la métropole faisant appel aux nouvelles technologies de l’information. », ajoute-t-on.

Le transport urbain est l’un des premiers secteurs à Casablanca à intégrer les outils d’une ville intelligente dans la perspective de moderniser le service proposé aux citoyens.

Casablanca est dotée aujourd’hui de bus nouvelle génération intégrant les dernières technologies en matière de sécurité et de géolocalisation.

Le Maroc adhère à l’Africa Finance Corporation

Le Maroc a adhéré à l’Africa Finance Corporation (AFC), qui a pour objectif de stimuler les investissements du secteur privé dans les infrastructures à travers l’Afrique.« Le Royaume du Maroc est heureux d’adhérer à l’AFC à un moment aussi critique ». « Nous sommes impatients d’achever les procédures de ratification juridiques dès que possible, afin que nous puissions tirer parti des nombreux avantages de l’adhésion à l’AFC, y compris son solide réseau, alors que nous poursuivons notre programme de recherche de partenariats plus stratégiques en Afrique subsaharienne », a commenté le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun.

L’AFC compte désormais plus de 30 membres avec l’adhésion au premier trimestre 2021 de trois nouveaux pays (Maroc, RDC et Burkina Faso).

« Dans une étape importante pour la réalisation de sa mission panafricaine, Africa Finance Corporation, l’un des plus grands investisseurs dans le développement d’infrastructure en Afrique, annonce aujourd’hui avoir dépassé les 30 États membres, soit plus de la moitié des états africains », indique la deuxième institution financière multilatérale la mieux notée en Afrique. L’AFC réunit désormais 31 Etats membres contre 26 il y a un an.

L’AFC entend combler le déficit d’infrastructure en Afrique. Elle a ainsi investi plus de 8,4 milliards de dollars dans 35 pays d’Afrique, utilisant son accès unique aux marchés financiers mondiaux pour stimuler le développement, intégrer les économies du continent et améliorer les conditions de vie des populations africaines.

Parmi les exemples récents de réalisation de l’AFC, figure investissement d’un montant de 130 millions d’euros dans l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), qui fournit des services de gestion du trafic aérien; un financement d’un montant de 62,2 millions de dollars américains pour le projet d’énergie éolienne de la mer Rouge de 60 MW situé à Djibouti; et un investissement d’un montant de 150 millions de dollars américains dans les actifs de la Zone Economique Spéciale « ARISE » au Bénin et au Togo.