Cameroun : le port de Kribi doté d’une grue mobile

Le concessionnaire du terminal à conteneurs du Port de Kribi renforce ainsi ses capacités de manutention à quai.Réceptionné, hier mardi par Kribi Conteneurs Terminal (KCT), l’appareil est destiné aux opérations de manutention des navires.

De marque « Gottwald 8412 » sur pneus et d’une capacité de levage de 100 tonnes, cette grue est capable de manutentionner 02 conteneurs 20 pieds à la fois. Elle a une capacité de projection à la 20ème rangée des conteneurs à bord des navires où elle peut soulever 41 tonnes, rapporte un communiqué de Bolloré Transport et Logistics.

Cette grue mobile offre une productivité de +/- 25 mouvements de conteneurs. Elle va permettre de réduire de 30 à 35% le temps d’escale des navires en améliorant la qualité du service rendu aux armateurs et aux opérateurs économiques du Cameroun, du Tchad et de la Centrafrique.

L’acquisition de cette grue mobile participe du plan d’investissement de Kribi Conteneurs Terminal qui prévoit en outre l’arrivée en 2021 de cinq nouveaux portiques de parc (RTG).

« Malgré le contexte de la pandémie de Covid-19, KCT poursuit son programme d’investissements et continue à œuvrer aux côtés de l’autorité portuaire pour renforcer la compétitivité du Port Autonome de Kribi. Grâce à ce nouvel investissement, nous allons renforcer notre contribution à la compétitivité de l’économie et au dynamisme des échanges régionaux dans la région », a indiqué Eric Lavenu, Directeur général de Kribi Conteneurs Terminal.

Kribi Conteneurs Terminal participe ainsi à la fluidité de la chaîne d’approvisionnement du Cameroun et des pays de la sous-région. Au-delà de ses activités portuaires, l’entreprise qui emploie 300 camerounais, réalise chaque année des actions solidaires dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et la protection de l’environnement.

L’IFC accompagne l’OCP pour l’obtention de la certification de promotion de la diversité des genres

Le Groupe OCP, leader mondial sur le marché des engrais phosphatés, s’associe à la Société Financière Internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque Mondiale, pour l’accompagner dans l’obtention de cette certification visant à promouvoir la diversité des genres au profit de ses collaboratrices et collaborateurs.Dans le cadre de cet accord, IFC va accompagner le Groupe OCP pour obtenir la certification EDGE (Economic Dividends for Gender Equality), principale norme au monde évaluant la performance des entreprises en matière d’égalité des genres et de création d’opportunités de carrière égales entre les hommes et les femmes, indique mardi un communiqué de l’OCP.

OCP serait la première entreprise marocaine à obtenir cette certification, qui viendra appuyer son engagement visant à faire évoluer les pratiques et promouvoir l’égalité des chances et opportunités de carrière non seulement au sein de cette entreprise, mais aussi dans son écosystème et auprès de ses communautés, au Maroc et, plus largement, en Afrique.

Lancé en 2011 lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial, le programme EDGE travaille aujourd’hui avec 200 grandes organisations réparties dans 44 pays, représentant une trentaine d’industries différentes et plus de 2,4 millions d’employés.

Avec plus de 20.000 collaborateurs de plusieurs nationalités, et un chiffre

d’affaires de près de 6 milliards de dollars en 2020, le Groupe OCP se positionne à l’avant-garde en matière d’initiatives visant à renforcer son adhésion aux Objectifs de Développement Durable (ODD) mis en place par les Nations Unies, notamment pour contribuer à répondre aux défis mondiaux liés aux Droits Humains et à la prospérité.

« Ce projet confirme notre volonté de s’inscrire dans une démarche axée sur des résultats, il s’agit ici d’une première pierre qui va accélérer la performance du Groupe dans la promotion de l’inclusion des genres et la diversité en tant que leviers de notre transformation. Cette certification permettra de mesurer l’amélioration sensible de nos indicateurs sur cet axe. » déclare Nadia Fassi Fehri, Chief Transformation Officer du Groupe OCP, cité par le communiqué.

Le processus de certification EDGE du Groupe OCP, accompagné par IFC, vise plus largement à contribuer à renforcer la participation des femmes sur le marché du travail au Maroc, et en Afrique, ce qui sera d’autant plus essentiel dans un contexte de reprise économique post-COVID-19.

Il s’inscrit dans la dynamique mise en place par le Groupe depuis plusieurs années, qui pense la diversité comme un vecteur de croissance durable et un pilier pour son ambition stratégique, et dont les résultats se concrétisent : depuis 2013, la population des cadres femmes est passée de 23 % en 2013 à 34 % aujourd’hui.

Sénégal : lancement de trois projets d’électrification

Les projets ont été lancés ce mardi 13 avril 2021 à Dakar par la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).Ils concernent la réalisation d’installations électriques intérieures de 37.500 ménages à faible revenu, la sécurisation 20.000 cantines dans neuf (9) marchés et le branchement de 50.000 clients de quartiers difficiles.

« L’accès universel à l’électricité a fini de mobiliser la volonté du gouvernement sous l’impulsion d’un Chef de l’Etat déterminé à garantir à tout Sénégalais la possibilité d’avoir accès », a expliqué le Dg de la Senelec, Papa Mademba Bitèye.

 Dans son discours dont APA a obtenu copie, il a dit que la discrimination géographique ne peut être de mise surtout pour une denrée aussi vitale et primordiale que l’électricité. C’est d’ailleurs, à son avis, ce qui explique l’engagement sans précédent du Gouvernement du Sénégal qui a abouti à la mobilisation de plus de 1640 milliards de nos francs pour achever l’ambitieux programme d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025

« En assurant un accès à l’électricité sur tout le territoire, « nous ne vaincrons pas seulement la fracture énergétique pour en faire un mauvais souvenir national, nous donnons aussi contenu et substance à la promesse de la création de valeurs pour nos compatriotes avec la possibilité de mener des activités génératrices de revenus, prélude à la croissance et condition d’émergence », a dit M. Bitèye.

Cameroun : la Bid va injecter 750 millions de dollars

La Banque islamique de développement, dans le cadre d’un accord triennal, veut soutenir les secteurs clés de l’économie camerounaise grâce à un financement intégré.Le document entre la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre du Groupe de la Banque islamique de développement (Bid) et la République du Cameroun a été paraphé, hier lundi, lors d’une cérémonie virtuelle entre Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Gouverneur de la Bid) et le Directeur Général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol.

Avec l’Accord-cadre de 750 millions de dollars US, l’ITFC entend mettre à la disposition du Cameroun une enveloppe de 250 millions de dollars US par an sur une période de trois ans.

Objectif : faciliter les importations de produits de base dans les secteurs stratégiques de l’énergie, des mines, ainsi que la santé avec les fournitures médicales.

L’institution poursuivra également son soutien déjà notable au secteur prioritaire de l’agriculture avec les exportations de produits de base comme le coton et le soja.

Grâce à cet Accord-cadre, l’ITFC étendra aussi son soutien aux PME et au secteur privé à travers des lignes de financement aux banques locales et institutions financières.

Elle interviendra notamment dans le développement du commerce par le biais d’initiatives de renforcement des capacités visant à consolider les secteurs clés surtout celui de la santé.

En outre, cet accord consacre l’adhésion du Cameroun au programme phare de l’ITFC : celui des Ponts arabo-africains (Arab-Africa Trade Bridges – AATB) visant à booster les flux et investissements commerciaux entre les pays arabes et africains.

« Nous sommes très heureux des accords signés avec l’ITFC. Le renouvellement triennal de notre cadre de coopération est le signe d’une forte vitalité de l’état de la coopération entre la Cameroun et l’ITFC et de la volonté constante de mettre en œuvre une stratégie réussie de planification et de programmation au Cameroun », a expliqué Alamine Ousmane Mey.

Ce dernier a enfin souligné que « le financement de 750 millions de dollars US aidera le gouvernement camerounais à consolider ses efforts de redressement économique dans le contexte particulier de la lutte contre la Covid-19 ».

De son côté, le Directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol, a réitéré l’engagement de la société à accompagner le Cameroun pour la relance économique.

« Nous tenons à poursuivre notre collaboration fructueuse avec le gouvernement du Cameroun en apportant les solutions commerciales qui répondent le mieux aux besoins du pays, notamment au regard des impacts liés à la Covid-19 », a-t-il déclaré.

Concluant son propos, M. Sonbol a déclaré : « Nous nous engageons à travailler plus étroitement avec nos partenaires et soutenir le pays dans ses efforts pour développer les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, notamment le coton, qui est un produit d’exportation majeur, ainsi qu’aider les institutions financières du pays à stimuler le développement du secteur privé et la croissance des PME ».

Af’Sud : les TIC pour relancer l’économie (Ramaphosa)

Pour relancer l’économie sud-africaine durement touchée par la pandémie du coronavirus, Cyril Ramaphiosa compte sur le développement de l’industrie numérique.Les Sud-Africains devraient adopter le développement de l’industrie numérique par le biais des Technologies de l’information et de la communication (TIC) comme élément principal du plan de relance économique du pays après les effets négatifs de la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le Président Cyril Ramaphosa.

Adopter l’industrie numérique aiderait le pays à forger une nouvelle économie dans une nouvelle réalité mondiale, a déclaré le président à ses compatriotes dans son message hebdomadaire à la nation.

Il a déclaré que la pandémie avait montré le grand potentiel de l’industrie numérique, qui a créé 8.000 nouveaux emplois pendant le confinement, et « est en bonne voie pour atteindre son objectif de créer 100.000 nouveaux emplois d’ici la fin de 2023 et 500.000 nouveaux emplois d’ici fin 2030 ».

« Nous devons à la fois récupérer le terrain que nous avons perdu à cause de la pandémie de coronavirus, et en gagner de nouveau en plaçant notre économie sur une trajectoire de croissance fondamentalement différente », a déclaré M. Ramaphosa.

Le plan de relance économique du pays ne consistait pas à revenir aux anciennes méthodes, mais plutôt à les transformer, poursuit-il.

« L’une des façons concrètes d’y parvenir (pour l’économie) est d’exploiter le potentiel de création d’emplois de l’économie numérique, dont la croissance n’a été qu’accélérée par la pandémie de coronavirus », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a cité le récent prix qui a classé l’Afrique du Sud au premier rang mondial en tant que destination pour les services aux entreprises – également appelés externalisation des processus d’affaires – dans une enquête portant sur de nombreux marchés d’approvisionnement clés, notamment l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Il a déclaré que ce prix était un indicateur du grand potentiel des TIC en tant qu’industrie.

« En peu de temps, notre pays s’est propulsé d’une destination relativement inconnue pour la prestation de services à la clientèle offshore, dans l’ombre de grands concurrents comme l’Inde et les Philippines, à l’avant-garde de l’industrie mondiale », s’est félicité M. Ramaphosa

« L’histoire de cette réussite est riche d’enseignements sur ce que nous pouvons faire si nous travaillons sans relâche en tant que gouvernement et partenaires sociaux pour atteindre un objectif commun », a-t-il déclaré.

Il s’est félicité de « l’infrastructure numérique sophistiquée du pays, notamment les réseaux mobiles et le haut débit », qui est l’une des principales raisons de cette réussite.

M. Ramaphosa a également attribué le mérite de cette récompense à la « main-d’œuvre jeune, dynamique et qualifiée de l’Afrique du Sud, qui fournit une qualité de service de renommée mondiale, ainsi qu’une connaissance approfondie de la technologie et des services financiers ».

Ecobank nomme un directeur exécutif des Grandes Entreprises et d’Investissement

Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du Groupe, a annoncé la nomination d’Akin Dada comme nouveau directeur exécutif de la Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement.Il a rejoint Ecobank en 2017 en tant que directeur exécutif de la Banque des Grandes Entreprises au Nigeria, et avant sa nouvelle nomination, il était directeur de la Banque des Grandes Entreprises du Groupe Ecobank.

Akin Dada possède plus de 30 ans d’expérience bancaire dans les domaines de la couverture de la clientèle, du lancement de transactions stratégiques et de dialogues consultatifs sur divers segments de clientèle, notamment le secteur public, les télécommunications, les produits de grande consommation, le pétrole et le gaz.*

« L’expérience riche et variée de Akin Dada, acquise au cours de nombreuses années dans le domaine de la banque des grandes entreprises, ainsi que ses connaissan ces plus larges des services bancaires, du crédit et de la gestion des risques, en font la personne idéale pour diriger notre Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement » a souligné Ade Ayeyemi, directeur général du Groupe Ecobank

Avant de rejoindre Ecobank, ce banquier était le directeur général de Citigroup Cameroun. Il a travaillé pour Citigroup pendant 26 ans dans la Banque des Grandes Entreprises et d’Investissement en tant que Senior Transactor, Senior Relationship Banker et directeur du développement commercial. 

Chez Citi, il a traité un large éventail de transactions dans les domaines de la syndication de prêts, du financement de projets, du financement d’entreprises et du conseil. Akin Dada a également travaillé brièvement chez Access Bank Nigeria Plc en tant que directeur du service pétrole et gaz.

Alliance mondiale contre la cyberfraude

Deux entreprises technologiques européennes renforcent la sécurité des paiements sur facture mobile.La fraude mobile coûte cher au continent africain. Rien qu’en 2020, elle a été évaluée à plus de 4 milliards de dollars. Pour lutter contre ce fléau, Evina et Telecoming ont signé une alliance mondiale pour promouvoir les paiements sur facture mobile, ou Direct Carrier Billing en anglais (DCB). Celui-ci est actuellement considéré comme la méthode de paiement la plus sûre et la plus appropriée dans la nouvelle économie mobile et, en particulier, pour la lutte contre la fraude.

Selon les promoteurs de cette technologie, le DCB est la technologie de paiement la plus adaptée pour des millions d’Africains non bancarisés qui apprécient son accessibilité et sa commodité.

L’accord entre les deux sociétés, toutes deux présentes dans 15 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe, rend les transactions par téléphone mobile encore plus sûres, explique un communiqué des deux entreprises parvenu ce lundi à APA.

En outre, souligne la note, l’alliance vise à éduquer sur le vaste potentiel de la facturation directe par opérateur grâce au service DCBMaster. Ce dernier permet aux utilisateurs de mesurer leur exposition à la fraude, ainsi que leur connaissance du marché et des réglementations.

L’alliance permettra également le lancement du premier indicateur mondial du DCB. Cet indice mesurera la maturité du marché du DCB dans différentes régions, sur la base de l’analyse de quatre indicateurs : la protection contre la fraude, l’innovation, la pénétration dans l’industrie numérique et le potentiel de croissance.

« Avec cette alliance, nous voulons placer le DCB à l’avant-garde de l’industrie des paiements et renforcer notre engagement en faveur du développement d’une économie mobile transparente, sûre et stable », a déclaré Roberto Monge, directeur de l’exploitation de Telecoming.

« En protégeant l’écosystème des paiements mobiles, nous souhaitons soutenir la croissance du DCB et aider tous les acteurs à s’épanouir dans cet écosystème », a souligné de son côté David Lotfi, directeur général d’Evina.

Covid-19/vaccin : le Maroc salue l’appui de la BM

Le ministre marocain de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun, a salué l’appui apporté par le GBM à l’initiative relative aux vaccins destinés aux pays en développement.Lors de la 103ème réunion du Comité de développement conjoint du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI), tenue en mode virtuel du 9 au 11 avril, le ministre marocain a souligné la nécessité de déployer des efforts pour assurer un accès équitable, juste et abordable aux vaccins et encourager la production de vaccins dans les pays en développement.

A cette occasion, et en sa qualité de président du groupe de pays constitué du Maroc, de l’Afghanistan, de l’Algérie, du Ghana, de l’Iran, du Pakistan et de la Tunisie, il relevé l’ampleur des besoins de financement des pays en développement pour faire face aux impacts de la crise COVID-19 et qui se feront de plus en plus pressants au cours des prochaines années.

Compte tenu du rôle important que peut jouer le secteur privé dans la dynamique de développement, le ministre marocain a lancé un appel au groupe de la Banque mondiale en vue de créer davantage de synergies entre les institutions du groupe, notamment la Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).

Dans le même sillage, il a mis l’accent sur l’importance d’un renforcement de la coordination et de la coopération avec le FMI et la communauté des institutions internationales afin de relever le défi de la rareté des ressources financières pour le développement.

Pour rappel, le Comité de développement se réunit deux fois par an, à l’occasion des réunions de printemps en avril et des assemblées annuelles en octobre, pour débattre des problématiques fondamentales du développement, de la mobilisation des ressources financières pour les pays en développement, du commerce mondial et de l’environnement.

Afrique/Moyen-Orient : Le commerce progresse, malgré la Covid-19

En dépit de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu selon un rapport récent.C’est une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par la société de logistique mondiale DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit. Le document, rendu public récemment, montre que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu. Elle révèle que 38 % des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international et 32 % en Afrique.

Selon le document, la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie.

À l’échelle mondiale, 83 % des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. Mais d’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96 %) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84 % des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83 %.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. Sur ce point, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48 %) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48 %) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur la gestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32 % de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30 % de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32 %). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International (ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163 %. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23 % et 12 % respectivement.

Les personnes interrogées en Afrique soutiennent que la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées : Internet des objets (48 % des répondants), cloud computing (26 %), analyse de données (20 %).

Au Moyen-Orient, 56 % pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43 % pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32 % indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes », soutient Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World.

Selon lui, pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé.

« La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises », affirme M. Sulayem.

Paiements électroniques : Mastercard et Uber renforcent leur partenariat

Pour stimuler la numérisation des paiements et faire progresser l’inclusion financière au Moyen-Orient et en Afrique, Mastercard et Uber renforcent leur collaboration.Les relations à long terme entre Uber et Mastercard continuent de se développer. Une nouvelle initiative stratégique axée sur les paiements numériques et la promotion des inclusions financières qui sera facilitée par Mastercard au Moyen-Orient et en Afrique (MEA) a été adoptée entre la compagnie de paiement électronique et la société de transport urbain

Ce partenariat, premier dans la région entre les deux entreprises permettra à Uber de favoriser la numérisation dans l’ensemble de ses opérations commerciales, en tirant profit de l’infrastructure unique de Mastercard pour les paiements sur ses différents services proposés :  Uber Rides, Uber Eats, Uber Pass et Uber for Business.

Selon le rapport Economy 2021 publié par Mastercard, l’impact économique de la Covid-19 a introduit des modifications importantes dans les habitudes des consommateurs numériques, la croissance de la banque en ligne, la perturbation des technologies financières et les opportunités de stimuler l’inclusion financière.

Par ce partenariat, les deux entreprises pourraient combler l’écart d’inclusion financière à travers un large éventail d’efforts.

« Mastercard continue de s’associer à des acteurs numériques de toute la chaîne de valeur pour construire un monde plus connecté. Permettre un mouvement sécurisé et immédiat de l’argent pour les travailleurs et les clients de l’économie à la tâche, est particulièrement vital car nous soutenons les efforts de reprise économique. Grâce à notre partenariat croissant, nous permettons la croissance commerciale à long terme de l’entreprise grâce à une efficacité opérationnelle améliorée, favorisant une plus grande inclusion financière et l’innovation dans la région et, en fin de compte, stimulant la croissance de l’économie numérique dans la région MEA », explique Amnah Ajmal, vice-président exécutif du développement du marché, Mastercard, MEA.

L’année dernière en Afrique du Sud Uber a lancé un produit appelé Uber Pass, qui sera désormais disponible dans la plupart des villes du Moyen-Orient et de l’Afrique, Mastercard devenant un partenaire de distribution clé pour favoriser l’adoption.

« Il s’agit du plus grand partenariat pour nous au sein de la région MEA, et nous sommes fiers de travailler ensemble pour apporter des solutions financières clés aux partenaires pilotes de la MEA. Le bien-être des conducteurs est une priorité absolue et il est important pour nous de mettre à leur portée les opportunités qu’ils souhaitent », se justifie Tino Waked, directeur général régional, Moyen-Orient et Afrique.

Ce nouveau partenariat se base sur le travail déjà accompli ensemble par les deux sociétés. L’année dernière, Mastercard a engagé 120 000 voyages et repas gratuits pour les communautés de soutien à travers le Moyen-Orient et l’Afrique, ce qui a été facilité par Uber. Ce partenariat s’étend à toute la région et il a soutenu des villes, des hôpitaux, des travailleurs en première ligne et des communautés marginalisées avec des trajets et des repas gratuits.

Le travail entrepris avec Uber joue un rôle clé dans la promotion de l’engagement mondial de Mastercard en faveur de l’inclusion financière et de l’engagement de la société à faire entrer un total d’un milliard de personnes, 50 millions de micro et petites entreprises et 25 millions de femmes entrepreneurs dans l’économie numérique d’ici 2025.

Lancement à Abidjan d’un projet pour soutenir 300 femmes commerçantes

La Fondation African Women Initiatives ( AWI) a lancé jeudi à Abidjan l’édition 2021 de son programme dénommé CÊWA, un projet qui vise à soutenir à terme 300 femmes commerçantes à faibles revenus.

 Au cours de cette cérémonie de lancement, rapporte une note d’information transmise vendredi à APA, les bénéficiaires ont reçu chacune un kit d’une valeur de 100 000 FCFA composé d’une glacière, de sodas et de l’eau minérale.

 « Cette 1ère cohorte riche de 100 femmes comprend trois catégories de bénéficiaires que sont celles du kit glacière, du kit cosmétique et celles du kit marché composés de produits secs», précise la note.

Par ailleurs, pour cette année 2021, ce projet soutiendra à terme 300 femmes  issues du district d’Abidjan, notamment dans les communes d’Adjamé, Abobo, Port-Bouët, Yopougon, Treichville et Marcory afin de renforcer leurs capacités de résilience économique et sociale face à la Covid-19.

Au nom des bénéficiaires, Sompleï Marie Noëlle a remercié la Fondation AWI et ses partenaires pour cette initiative visant l’autonomisation économique de la femme. Le concept dénommé CÊWA destiné à soutenir les femmes commerçantes à faibles revenus, a été lancé officiellement le 29 mai 2019.

Les travaux de la première centrale solaire de Côte d’Ivoire seront lancés en 2021

Le nouveau ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara a officiellement pris fonction, jeudi à Abidjan, au cours d’une cérémonie de passation de charges avec son prédécesseur, Abdourahmane Cissé.

Au cours de cette cérémonie présidée par  Roger Charlemagne Dah du Secrétariat général du gouvernement, Abdourahmane Cissé,  a dressé le bilan et les perspectives de son passage à la tête de ce ministère, saluant dans la foulée la nomination de son successeur.

A propos des perspectives, le ministre Cissé a énuméré le lancement en 2021 des travaux de construction de la première centrale solaire de la Côte d’Ivoire, l’accélération du processus d’électrification des localités en vue d’atteindre un taux de couverture de 100% à fin 2025, un mix énergétique d’au moins 42% d’énergies renouvelables à fin 2030 et l’entrée de nouveaux acteurs dans le domaine des hydrocarbures.

Parlant de son bilan dans le domaine de l’énergie, le ministre Abdourahmane Cissé a rappelé que sur la période  2019-2020, 1 841 localités ont été électrifiées, soit en moyenne 900 localités par an contre 300 par an sur la période 2012-2018.

Le taux de couverture national est passé de 33,1% en 2011 à 58% en 2018 et 80% à fin 2020. A ce propos, les localités de plus de 500 habitants, seront électrifiées avant fin juin 2021, selon les prévisions.

Par ailleurs, il ressort de ce bilan que 1,4 million de familles à revenu modeste ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif social d’électricité, quand plus de 425 000 familles ont obtenu leur propre compteur à domicile à travers le Programme Electricité Pour Tous (PEPT) 2019-2020.

Il y a également le démarrage du projet de construction, à Aboisso (Sud-Est), de la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest, à base de palmier à huile  et d’une capacité de 46 MW.

Dans le domaine de la formation, il a cité la création de l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie avec des doubles diplômes de l’Ecole polytechnique de Paris et de l’Institut français du pétrole. Cette école est logée au sein de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.

Un prix de l’innovation dans l’énergie et les hydrocarbures doté d’une récompense de 10 millions FCFA a été également institué sous le ministre Cissé pour encourager les entrepreneurs des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures.

En outre, au niveau des hydrocarbures, un programme a été initié pour doubler la capacité de stockage national en butane.

Par ailleurs, une loi sur le contenu local dans les activités pétrolières et gazières en Côte d’Ivoire pour créer des champions nationaux et des emplois pour les  jeunes a été adoptée le 24 mars dernier, en Conseil des ministres.

«Je suis l’un des vôtres et je souhaite que la collaboration soit bonne », a lancé le nouveau ministre en direction de ses nouveaux collaborateurs, émettant le vœu que «nous puissions poursuivre les grands projets ».

« Que la confiance que le Président de la République a placée à la grande famille du pétrole et de l’Energie ne soit pas trahie », a conclu Thomas Camara qui assurait jusqu’à sa nomination le 06 avril dernier le poste de directeur général de la Société ivoirienne de raffinage (SIR).

Un nouveau gouvernement ivoirien de 41 membres dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi a été dévoilé le mardi 06 avril 2021. Auparavant, Abdourahmane Cissé a été nommé ministre-secrétaire général de la présidence de la République.

Côte d’Ivoire: lancement d’une formation visant les acteurs des assurances

Un programme de renforcement des capacités des acteurs du secteur des assurances en Côte d’Ivoire a démarré le 24 mars 2021 et devrait s’étendre dans la zone CIMA.

Ce programme est assuré par Jely Group, un Cabinet de conseil dédié aux PME. Ce Cabinet a dispensé le 24 mars 2021, une formation aux agents généraux de la compagnie d’assurances GNA Côte d’Ivoire sur le thème : « Comment développer et pérenniser son entreprise ? ».

Cette formation est le premier volet de la mise en œuvre d’un important programme de renforcement des capacités qui s’étendra à tous les acteurs du secteur des assurances en Côte d’Ivoire et dans la zone de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance (CIMA).

La séance s’est tenue au siège de l’Association des sociétés d’Assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI), et avait pour principal objectif de fournir aux bénéficiaires les outils nécessaires pour accroître significativement leur chiffre d’affaires et pérenniser leurs activités.

M. Mamadou Kouyaté, Managing Partner du groupe a instruit les agents sur la thématique retenue. Il a abordé lors de cette session des modules tels que les stratégies de développement commercial dans un environnement fortement concurrentiel.

 Il a également formé les agents sur la gestion de la satisfaction client, les politiques de communication B to C, la gestion du capital humain et la recherche de financement.

Selon lui, « les agents généraux sont le fer de lance de la stratégie commerciale d’une compagnie d’assurance qui veut s’inscrire dans la durée ».

A cet effet, il a invité les compagnies d’assurance à donner à leur personnel « les outils de gestion qui vont leur permettre de grandir et de laisser un capital solide aux générations futures ». 

Ce projet devrait par ailleurs permettre à la zone CIMA de disposer d' »agents généraux robustes à même de devenir des champions locaux et soutenant ainsi leurs compagnies respectives », a-t-il poursuivi.

GNA Assurances a réalisé, en 2020, plus de 10 millions de Dollars US de chiffre d’affaires selon les chiffres provisoires de l’ASA-CI, soit une progression de plus de 130% par rapport à l’année précédente.

Sénégal : la BM s’investit pour l’accès universel à l’électricité

La Banque mondiale va allouer 300 millions de dollars, soit plus de 165 milliards FCFA pour financer l’accès universel à l’électricité.Le Sénégal est sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’accès universel à l’électricité d’ici 2025. En effet, la Banque mondiale vient de lui accorder le tiers de la totalité du financement requis pour la réalisation de ce programme.

Dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, l’institution de Bretton Woods informe qu’elle prépare deux projets additionnels avec le gouvernement du Sénégal pour atteindre ce but. Tout d’abord un projet régional qui permettra de raccorder les localités situées dans le périmètre des postes construits dans le cadre du Projet OMVG (Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Gambie). Mais également un projet national, en cours d’identification.

« Ces nouvelles interventions permettront d’électrifier une portion significative des 24% des ménages actuellement sans accès à l’électricité et de les sortir de la pauvreté », a déclaré le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et Cabo Verde, Nathan Belete.

Pour ce dernier, le défi à relever pour la réalisation de cette grande ambition n’est pas seulement la mobilisation du financement, mais c’est surtout le défi de la mise en œuvre. A l’en croire, cela passera par un renforcement institutionnel en termes d’organisation, de coordination, de contrôle et de suivi.

Le responsable de la BM a en outre salué les efforts qui ont permis d’atteindre « un niveau d’électrification enviable de l’ordre de 76 %, là où les pays de l’Afrique sub-saharienne ont pu apporter l’électricité à seulement deux cinquièmes (2/5) de leur population ».

Rappelant le rôle essentiel de l’électricité dans le développement et la transformation économique, Nathan Betele a soutenu que l’accès universel est une opportunité historique pour le pays pour atteindre l’émergence à l’horizon 2035.

En effet, souligne-t-il, en plus d’améliorer la qualité de vie des ménages, l’électrification est une condition essentielle au développement d’activités productives génératrices de revenus et de création d’emplois, notamment pour les jeunes. Elle permet également l’amélioration et la résilience de certains services publics essentiels comme l’éducation et la santé.

C’est pourquoi, au-delà des projets précités, son organisation accompagne actuellement le Sénégal pour atteindre l’objectif d’accès universel à travers d’autres projets que sont : le Projet d’Appui au Secteur de l’Électricité (PASE) et le Projet d’interconnexion régionale OMVG sans oublier le Projet régional Manantali 2.

Les deux projets nommés totalisent un financement de 200 millions de dollars. Ils permettront d’améliorer la couverture électrique du pays et de raccorder au réseau de nouvelles localités à travers la construction de dorsales moyenne tension notamment dans le sud et de lignes haute tension reliant le pays à ses voisins et au Système d’Échanges d’Énergie Électrique Ouest Africain.

Fmi -Dette : des mesures en faveur de 22 pays africains

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire Financialafrik.com.(Financialafrik.com) Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 5 avril avoir approuvé le 1er avril, une troisième tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette de 28 pays membres dits pauvres dans le cadre du Catastrophe Containment and Relief Trust (CCRT). Parmi eux, 22 sont africains.

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, des Comores, de la RD Congo, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Haïti, du Libéria, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, du Népal, du Niger, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo. A eux s’ajoutent l’Afghanistan, Haïti, le Népal, les Îles Salomon, le Tadjikistan et le Yémen.

Selon le FMI, cette nouvelle approbation fait suite à deux tranches antérieures approuvées respectivement le 13 avril 2020 et le 2 octobre 2020. Elle permet le décaissement de dons du CCRT pour le paiement de tous les services de la dette éligibles dus au Fonds par ses membres les plus pauvres et les plus vulnérables du 14 avril 2021 au 15 octobre 2021, estimés à 238 millions USD.

« Cette tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette continuera à aider à libérer des ressources financières limitées pour un soutien sanitaire, social et économique d’urgence vital afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 », indique l’institution dans un communiqué. D’ailleurs, elle ajoute qu’un allégement du service de la dette pourrait être accordé pour la période restante allant du 16 octobre 2021 au 13 avril 2022.

Légère hausse des prix de l’essence et du gasoil en Côte d’Ivoire

Les prix à la pompe de l’essence super sans plomb et du gasoil, en Côte d’Ivoire, connaissent une légère hausse passant de 600 à 615 FCFA le litre sur la période du 6 au 30 avril 2021.

Le prix maxima de détail des produits pétroliers pour la période du 6 au 30 avril 2021 indique pour l’essence super sans plomb à l’ambiant un coût à 615 Fcfa/litre contre 600 Fcfa/litre les mois précédents, de même que celui du gasoil, selon une note de la direction générale des hydrocarbures reçue à APA, mardi.

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Et ce, depuis quelques années. Ce produit pétrolier est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages, où les populations n’ont pas accès à l’électricité.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B 6) reste également stable à 2.000 Fcfa. De même le coût de la bouteille de 12,5 Kg, une bonbonne très utilisée dans les ménages dans le pays, qui demeure inchangé à 5.200 Fcfa.

La bouteille de 15 Kg est fixée à 6 965 Fcfa et celle de 17,5 Kg à 8125 Fcfa. Quant à la bouteille de 25 Kg elle est cédée à 11 610 Fcfa et celle de 28 Kg à 13.000 Fcfa. 

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.  

Assurance: l’Ivoirien Karim Diarrassouba prend fonction à la tête de la CICA-RE

L’Ivoirien Karim Diarrassouba, nouveau directeur général de la Compagnie de réassurance des Etats membres de la Conférence Interafricaine des marchés d’assurances (CICA-RE), a officiellement pris fonction le 1er avril 2021 à Lomé, à l’issue d’une passation de charges avec son compatriote Jean Baptiste Kouamé.

Elu directeur général de la CICA-RE, lors de la 134è session du Conseil d’administration de cette compagnie, le 13 août 2020 pour un mandat de cinq ans, l’Ivoirien Karim Diarrassouba conduit désormais la destinée de l’organisation régionale basée à Lomé, au Togo.  

M. Diarrassouba succède à M. Jean Baptiste Kouamé qui est arrivé à la fin de son deuxième mandat à la tête de la CICA-RE. Sa prise de fonction intervient dans un contexte marqué par la crise sanitaire de Covid-19.  

« J’ai la ferme conviction que les qualités humaines de M. Diarrassouba et sa détermination à poursuivre le développement de la CICA-RE et seront des atouts majeurs pour le succès de la compagnie », a déclaré M. Jean-Baptiste Kouamé. 

M. Kouamé lui a ensuite réitéré ses « vives et chaleureuses félicitations pour la confiance que lui témoignent ainsi conjointement les autorités de tutelle de la Côte d’Ivoire et les dirigeants institutionnels de la compagnie». 

Le directeur général sortant, Jean-Baptiste Kouamé affiche des résultats probants en treize ans de service. De 06 milliards de FCFA en 2008, le capital de la CICA-RE est passé à 48,76 milliards de FCFA en 2020 avec un chiffre d’Affaires de 90 milliards contre 14 milliards en 2008, indique une note de l’organisation transmise à APA, lundi.  

Selon le bilan financier, « la trésorerie active est passée de 2,4 milliards Fcfa en 2008 à 52 milliards en 2020, avec un résultat net de 5 milliards en 2020 contre 526 millions en 2008 ».

Le nouveau directeur général, Karim Diarrassouba, s’est engagé à consolider les acquis tout en jouant sa partition pour relever des défis nouveaux auxquels fera face la CICA-RE. 

«Notre principal objectif est de hisser la CICA-RE au rang des plus grands réassureurs régionaux de l’Afrique à travers la consolidation des acquis de la compagnie et la mise en place d’un nouveau plan stratégique de développement», a déclaré M. Karim Diarrassouba, lors de la passation de service. 

Il entend décliner sa vision dans un Plan stratégique de développement autour des axes dont le respect de l’adéquation du ratio des fonds propres sur chiffre d’Affaires à travers une nouvelle augmentation du capital de 50 à 100 milliards de FCFA.

M. Diarrassouba veut également poursuivre la mise en œuvre de la cession légale au premier franc conformément au réaménagement négocié avec la FANAF, ainsi que la finalisation du processus de filialisation du bureau de contact de Nairobi.

L’amélioration continue de la notation financière de la Compagnie auprès des agences de renoms fait partie de ses objectifs,  de même que le renforcement du cadre de gestion des risques de la compagnie et l’amélioration du dispositif de contrôle interne. 

Avisé sur les questions de ce secteur, il envisage d’améliorer le système d’information et de reporting de la compagnie ; de renforcer les relations d’affaires avec les partenaires, ainsi que la situation financière de la CICA-RE, tout en optimisant les opérations à travers la distribution continue des dividendes aux actionnaires et la promotion de l’éthique et de la bonne gouvernance. 

La passation de service a été présidée par le Président du Conseil d’administration de la CICA-RE, Olivier Mebiame, lors d’une cérémonie qui a vue la participation de plusieurs personnalités dont l’actuel directeur des assurances, Issouf Traoré qui représentait le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances.

Le Maroc et le Sénégal signent trois accords de coopération

Par Hicham Alaoui — Le Maroc et le Sénégal ont signé, lundi à Dakhla, trois accords de coopération en marge de l’inauguration du Consulat général du Sénégal dans cette ville du sud marocain.Signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue sénégalaise, Mme Aissata Sall Tall, ces accords portent sur la coopération en matière de décentralisation, des Technologies de l’Information et de la Communication et l’Aviation Civile.

Le premier accord définit le cadre de coopération entre les deux pays dans le domaine de la décentralisation. Cette coopération va se concrétiser à travers la redynamisation entre les Collectivités territoriales marocaines et sénégalaises des relations de jumelage, la mise en œuvre effective des conventions de coopération et de partenariat, l’échange d’expériences et de connaissances en matière de gouvernance locale et de gestion de proximité des entités décentralisées.

Le deuxième accord a pour objectif de fixer le cadre d’échange et de collaboration dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication en vue d’un développement économique, social et culturel des deux pays.

Les deux parties conviennent de développer, de renforcer et d’approfondir une coopération mutuellement avantageuse en la matière et ce, à travers l’échange d’informations, de compétences et d’expertise notamment en ce qui concerne les stratégies nationales et la réglementation des TIC, le développement de l’industrie TI et du contenu numérique éducatif, le domaine de l’université numérique et d’enseignement à distance, le transfert des technologies et des meilleures pratiques dans le domaine de l’e-gouvernement.

Quant au troisième accord, il a pour objectif de renforcer la coopération technique entre les deux pays dans le domaine de l’aviation civile.

A travers ce mémorandum d’accord, les deux parties prennent les mesures nécessaires pour réaliser un programme d’actions de partenariat articulés autour de plusieurs axes afférents entre autres à l’assistance technique en matière de sécurité et de sureté de l’aviation civile ainsi que l’assistance en matière de développement du transport aérien.

Cette coopération sera concrétisée par l’échange d’expertises et d’informations en la matière, de visites d’études et de formations spécifiques.

Le groupe marocain Bank of Africa désigné meilleure banque en Afrique

Le Groupe Bank Of Africa (BOA) a été désigné meilleure banque en Afrique en 2020 en obtenant le prestigieux trophée « Golden Award » décerné lors du forum AIFA -Africa Investments Forum & Awards, par Leaders League.Ce prix a été octroyé par un organisme dédié aux opportunités commerciales qui rassembles un public de haut niveau de plus de 700 décideurs publics et privés pour ensuite, à travers un jury composé de 100 membres, récompenser les meilleurs projets et entreprises pour leurs performances en Afrique et leur innovation, indique BOA dans un communiqué, parvenu vendredi à APA.

Cette consécration de « Banque Africaine de l’année 2020 », remise pour la deuxième fois depuis 2018 au BOA, récompense une banque africaine avec un positionnement remarquable sur le continent, fait savoir la même source.

En effet, BOA est le groupe bancaire marocain le plus orienté vers l’international avec une présence dans une trentaine de pays en Afrique, en Europe et en Asie, employant plus de 15.000 collaborateurs à travers le monde, avec un réseau de 1.800 points de vente au service de plus de 6 millions de clients.

L’année 2020 a été pour le Groupe un accélérateur de changement dans un contexte exceptionnel, poursuit BOA qui note que la banque a poursuivi au courant de cette année son processus de transformation digitale à travers des plateformes de Banque à distance au service de ses clients et des mesures ont été mises en place pour soutenir l’économie nationale à travers le lancement de nouveaux produits pour accompagner les entreprises à l’échelle nationale et internationale.

Ainsi, les ambitions de développement continu de la Banque ont affirmé ses capacités d’innovation, notamment à travers des outils de communication à la pointe, tels que l’édition en 2020 du 1er rapport annuel intégré dans le paysage bancaire national, en différentes versions, notamment en digital et différentes langues et un site web regroupant l’ensemble de l’information financière et extra-financière du Groupe.

Maroc : maintien des aides financières aux salariés en arrêt temporaire du travail

Le Comité de veille économique (CVE), réuni vendredi, a décidé de prolonger jusqu’au 30 juin 2021, plusieurs mesures d’appui en faveur de certains secteurs d’activité impactés par la pandémie.Il s’agit, en l’occurrence, des indemnités, des allocations familiales, ainsi que l’AMO au profit des salariés relevant du secteur du tourisme, de la restauration, des activités des traiteurs et prestataires évènementiels, celles des parcs d’attraction et de jeux, des crèches, des salles de sport privées au même titre que ceux des secteurs de la presse et des industries culturelles et créatives, indique un communiqué du ministère de l’Economie et des finances.

L’ensemble de ces mesures qui concernent environ 102.000 salariés, est financé par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Coronavirus.

Le CVE a également noté avec satisfaction les résultats positifs obtenus grâce aux différents produits de garantie mis en place pour couvrir les besoins de financement des entreprises affectées par la crise du Covid-19.

Au 31 mars 2021, ces produits de garantie ont couvert 93.419 crédits bancaires pour un montant global de 61,5 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) en faveur des entreprises, ce qui est en ligne avec les objectifs fixés au niveau du Plan de relance initié par le Souverain.

Par ailleurs, et tenant compte de l’évolution inquiétante de la situation sanitaire chez les principaux partenaires européens du Maroc et des mesures de restrictions qui ont été mises en place pour endiguer son aggravation, le CVE continuera de suivre de près l’évolution de la situation, notamment celle des secteurs économiques les plus impactés et ce, en concertation avec les départements ministériels concernés, conclut le communiqué.

D’un déficit chronique, Talon propulse le Bénin vers l’autosuffisance énergétique

Le chef de l’Etat Patrice Talon, candidat à l’élection présidentielle béninoise du 11 avril 2021, affiche sa détermination à pérenniser ses acquis économiques, dont le secteur de l’énergie, où il a réussi à propulser le pays vers l’autosuffisance énergétique.

Le secteur énergétique figure parmi ceux dont les progrès illustrent le mieux sa performance de gouvernance. Déficit chronique d’électricité, délestages à répétition, dettes massives vis-à-vis des fournisseurs voisins : en 2016, à lui seul, il était un indicateur du mal-être du Bénin. 

Cinq ans plus tard, ces dettes ont été considérablement réduites et le pays est passé d’une dépendance absolue de « 90% en 2016 » à une amorce d’autonomisation énergétique avec une puissance installée propre de 181,5 MW, couvrant environ 60% des besoins actuels du Bénin. 

La campagne pour l’élection présidentielle du 11 avril 2021, officiellement lancée le 26 mars à minuit, est engagée. Au cours de son premier meeting Patrice Talon, a devant ses partisans, au Palais des Congrès de Cotonou, le 27 mars, étalé sa vision pour ce secteur.  

« Il fallait préalablement à toute chose engager une réforme de tout le pays, dans tous les domaines, dans tous les secteurs », a déclaré M. Talon lors de son premier « show » officiel de campagne, faisant état de l’ampleur de la tâche qui l’attendait en 2016. 

Cinq ans plus tard, il peut se targuer d’un bilan économique solide, comme le reflètent notamment les marqueurs macro-économiques, le taux de croissance record réalisé au sein de la zone UEMOA (7% en 2019) et les avancées dans le secteur de l’énergie.  

En 2020, malgré la pandémie de Covid-19 et les conséquences de la fermeture de la frontière avec le Nigeria, l’un des principaux partenaires au plan commercial et économique, le pays a été l’un des rares à maintenir une croissance positive.

Diversification et renforcement des capacités

Cette reprise en main de la situation a d’abord été permise grâce à l’apurement des dettes envers la Communauté électrique du Bénin (CEB) et les pays voisins fournisseurs (Nigeria et Ghana), soit plus de 73 M USD.

Il a engagé la révision de l’accord contraignant le pays à partager son réseau énergétique avec son voisin, le Togo, au profit du développement national. En outre, prise le 27 novembre 2018 à Lomé, la décision de dissoudre la CEB a pris effet le 25 mars dernier, mettant fin à ses privilèges d’acheteur unique en tant que structure commune au Bénin et au Togo.

L’embellie résulte aussi du renforcement des capacités nationales de production et de distribution et de la modernisation des infrastructures avec la construction en 2019 de la centrale thermique dual fuel de Maria-Gléta 2 pour 127 MW, la réhabilitation et la remise en service des trois petites centrales thermiques existantes pour 30 MW. 

Ce résultat a été obtenu grâce à l’adoption d’un nouveau Code de l’électricité et la mise en place d’un cadre réglementaire particulièrement incitatif pour le développement des énergies renouvelables, par la mise en gestion déléguée de la Société béninoise d’Energie électrique (SBEE). 

En outre, le gouvernement a permis la création de la Société béninoise de Production d’Électricité (SBPE), chargée de produire l’énergie électrique à partir des centrales publiques avant de la céder à la SBEE, qui aura alors une mission de distribution électrique.

2021, année de grands travaux 

Pour pousser plus loin cette dynamique, le chef de l’Etat, Patrice Talon, s’engage à poursuivre et achever les actions visant à l’autonomisation énergétique du pays. Cela passera notamment par l’amélioration du réseau de distribution d’énergie électrique.

Il favorise la construction d’une nouvelle centrale de 143 MW à Maria Gléta (qui devrait être achevée début 2022) ainsi que des centrales solaires pour une capacité totale de 95 MW +déjà en cours d’exécution+ la poursuite des négociations et des actions en vue de la réalisation du barrage hydroélectrique multifonctions de 128 MW dit Dogo-bis, sur le fleuve Ouémé. 

Dans son programme présidentiel, Patrice Talon prévoit d’y ajouter la réalisation de deux centres de contrôle de la distribution (l’un national et l’autre régional), la construction du terminal de stockage et de regazéification flottant dans le port de Cotonou afin de fournir du gaz pour le fonctionnement des centrales thermiques de Maria-Gléta et la poursuite de l’amélioration de la gestion de la SBEE. 

Ce projets prioritaires ont justifié pour 2021 un budget en forte augmentation (+30% par rapport à 2020), soit plus de 108 M USD pour un total de 25 grands projets. Objectif : permettre au Bénin d’être autonome dès 2022 et de devenir exportateur d’énergie électrique vers d’autres pays de la sous-région.

Afrique: 2,3 à 3,4 % de croissance en 2021 (BM)

Les prévisions de croissance en Afrique subsaharienne tablent sur une progression comprise entre 2,3 et 3,4 % en 2021, selon le dernier rapport d’Africa’s Pulse de la Banque mondiale.L’économie d’Afrique noire va renaître de ses cendres malgré la récession causée par la Covid-19. C’est en tout cas ce que laisse croire la dernière édition d’Africa’s Pulse, le rapport semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine. Il indique dans un communiqué reçu vendredi à APA que la croissance va progresser de l’ordre de 2,3 à 3,4 % cette année. Mais que cela dépendra « des politiques adoptées par les pays et la communauté internationale ».

Avec un taux d’infection d’environ 40 % supérieur à celui de la première vague, la deuxième vague de coronavirus risque de tirer ces prévisions vers la fourchette basse. A ce jour, le continent a enregistré plus de 4,3 millions de cas et près de 120.000 décès. La BM constate que certains pays sont parvenus à faire reculer significativement la propagation du virus grâce aux mesures de confinement, alors que d’autres sont confrontés à une hausse des contaminations.

Grâce à la « conjonction de plusieurs facteurs », comme la progression lente du virus et un faible taux de létalité, de nombreuses économies d’Afrique « ont pu résister à la tourmente » provoquée par la pandémie, note Africa’s Pulse. « Cela tient aussi à la bonne tenue de la production agricole et au redressement plus rapide qu’attendu des cours des matières premières ».

Réformes

Le rapport souligne en outre que « la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées par les pays pour soutenir la création d’emplois, encourager les investissements et accroître la compétitivité ».

«
L’an dernier, les pays africains ont consenti des investissements considérables pour maintenir leurs économies à flot et préserver la vie et les moyens de subsistance de leurs populations. Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des
réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a recommandé le Camerounais Albert G. Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique

Par ailleurs, précise Pulse, les pays d’Afrique subsaharienne ne bénéficieront pas tous de la même dynamique de reprise cette année. Les économies pauvres en ressources naturelles, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, et dans les économies dépendantes de l’extraction minière, comme le Botswana et la Guinée, devraient enregistrer un rebond solide en 2021, à la faveur d’une reprise de la consommation et des investissements privés portée par le retour de la confiance et d’une hausse des exportations.

En Afrique de l’Est et australe, la croissance devrait reculer à -3 % en 2020, plombée en particulier par les performances modestes de l’Afrique du Sud et de l’Angola, les deux locomotives de la sous-région. En dehors de ces deux pays, l’activité économique devrait rebondir de 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

2022, une autre année

En Afrique de l’Ouest et centrale, la croissance s’est contractée de 1,1 % en 2020, un résultat supérieur aux prévisions d’octobre 2020, grâce à un fléchissement moins prononcé que prévu de l’activité au second semestre au Nigéria, la première économie de la sous-région. Le PIB réel en Afrique de l’Ouest et centrale devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022.

Ainsi, fait remarquer l’institution de Breton Wood, la croissance du PIB réel pour 2022 est estimée à 3,1 %. Dans la plupart des pays de la région, le niveau d’activité à la fin de l’année 2021 sera bien inférieur aux prévisions établies avant la survenue de la pandémie. Cette situation « risque d’aggraver les conséquences négatives durables de la crise sanitaire sur le niveau de vie des habitants ».

En dehors des investissements en faveur du capital humain et des réformes encourageant une hausse d’une productivité inclusive et de la compétitivité, le rapport note que l’allégement du fardeau de la dette permettra aux pays africains « de dégager des ressources publiques pour investir notamment dans l’éducation, la santé et les infrastructures ».

Selon Africa’s Pulse, les douze prochains mois « seront décisifs » pour permettre à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) de jouer pleinement son rôle pour accélérer l’intégration des pays d’Afrique dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Le privé sénégalais va construire une centrale à gaz

Des chefs d’entreprise sénégalais ont décidé de mettre en place une centrale à gaz de 300 mégawatts, d’un coût global de 227 milliards FCFA.Le privé national se lance enfin. Le consortium West Africa Energy (WAE), composé d’hommes d’affaires sénégalais, s’est engagé à réaliser cette infrastructure énergétique au Cap des Biches de Rufisque, à l’est de Dakar. Elle sera opérationnelle en 2022.

Dirigée par l’ancien ministre de l’Energie sous Wade, Samuel Ameth Sarr, la société WAE est composée également de Harouna Dia et Abdoulaye Dia, connus dans le milieu agroalimentaire, ainsi que de Khadim Ba, actif dans le secteur pétrolier.

Présente à la cérémonie de pose de première pierre, tel que rapporté par plusieurs médias locaux comme Sud Quotidien, le ministre du Pétrole et des Énergies, Sophie Gladima, a déclaré que la réalisation de ce projet marquera la « plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest ».

Se félicitant de l’initiative, elle note que « cette cérémonie intervient dans un contexte où l’énergie, moteur principal du PAP 2, avec l’électricité produite à partir du gaz, dans le cadre de la stratégie Gas to Power, est élevée au rang de priorité nationale pour un accès universel dès 2025 ». Le PAP 2 ou plan d’actions prioritaires constitue la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), la politique de gouvernance du président Macky Sall, et s’étire sur la période 2019-2023.

« Nous sommes donc en train de réaliser un grand saut qualitatif pour notre pays en relation avec le secteur privé national dans son rôle de moteur de croissance », a souligné Mme Gladima.

« Ce projet permettra de conforter nos capacités de production tout en réduisant les consommations de combustibles grâce aux performances attendues du fonctionnement des unités de production au gaz. Il jouera également un grand rôle dans notre empreinte carbone. C’est donc notre façon pour nous d’apporter notre contribution, au-delà du mix énergétique réalisé dans le secteur, à la lutte contre le réchauffement climatique », a ajouté le ministre

De son côté, le directeur Samuel Ameth Sarr a magnifié l’attitude de ses partenaires et compatriotes de West Africa Energy qui « ont mobilisé 27 milliards de FCFA avec Coris Bank international ».

Le consortium sénégalais a aussi « pu obtenir un financement avec son partenaire financier Africa finance corporation à hauteur de 200 milliards de FCFA dont 85 milliards FCFA et le reste par une syndication avec deux autres partenaires financiers dont la prestigieuse Afrixim Bank », a-t-il précisé.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 30 avril 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise mercredi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Maroc : China Road and Bridge Corporation veut lancer un projet d’énergie éolienne à Tanger

Le Directeur général de China Road and Bridge Corporation (CRBC), filiale de la China Communications Construction Company (CCCC), Shen Jie, a annoncé sa volonté de lancer un projet d’investissement dans le domaine de l’énergie éolienne à Tanger, au nord du Maroc, afin de soutenir le dynamisme économique de la région et de contribuer à la création d’emplois.Lors d’une rencontre mardi avec la présidente du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, le Directeur Général de CRBC a affirmé la position du Maroc en tant que destination privilégiée des investisseurs étrangers compte tenu de sa position attractive, de ses bonnes infrastructures et de sa situation géostratégique, notamment sa proximité avec l’Europe et l’Afrique.

De son côté, le vice-Président du Groupe CCCC/CRBC, Ping Xiaojun, a évoqué les étapes les plus importantes par lesquelles le partenariat avec le gouvernement marocain est passé, dans le cadre de l’ouverture de l’entreprise au marché africain, exprimant son espoir que les investissements du Groupe chinois bénéficieront de plus de facilités fiscales et immobilières pour y consacrer leur existence.

Il a exprimé son intérêt pour les opportunités offertes par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, considérée comme un catalyseur pour renforcer la présence du Groupe dans le domaine de l’investissement dans la région.

M. Xiaojun a rappelé que CCCC/CRBC a fait son entrée, en novembre 2020, dans le capital de la société de développement de la ville industrielle « Mohammed VI Tanger Tech », à hauteur de 35%.

Pour sa part, la Présidente du Conseil de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mme Fatima Hassani, a souligné que le Maroc et la Chine forment de grands espoirs que le projet « Mohammed VI-Tanger Tech » puisse constituer un modèle de réussite pour le partenariat entre les deux pays en Afrique et dans le bassin méditerranéen.

Elle a également passé en revue les différentes potentialités économiques, industrielles et naturelles que possède la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, en plus de sa position géostratégique comme un pont reliant l’Europe à l’Afrique.

Ces atouts, a-t-elle dit, ont été renforcés par de nombreux projets mis en place dans la région notamment le port de Tanger Med, devenu le premier port de la Méditerranée et même parmi les plus importants au monde, ainsi que la ligne à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca, outre le projet « Mohammed VI, Tanger Tech », considéré comme une « ville industrielle moderne, futuriste et environnementale ».

Mme Hassani a indiqué que le conseil de la région salue tous les projets d’investissement qui souhaitent être implantés sur le territoire de la région, et est prêt à plaider auprès des autorités compétentes afin de faciliter le processus de leur installation dans la région, notamment dans ce contexte marqué par la crise du COVID-19, le but étant de surmonter les effets négatifs de la pandémie sur le domaine économique.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre des consultations régulières menées par les parties partenaires dans le cadre de l’aménagement du projet « Mohammed VI -Tanger Tech.

Pour rappel, CCCC- China Communications Construction Company- est classée dans le top 5 des entreprises publiques chinoises d’ingénierie et de développement, et sa filiale CRBC – China Road and Bridge Corporation, est spécialisée dans les grands projets d’infrastructure en Chine et à l’international.

Lancé en mars 2017, le projet Cité Mohammed VI Tanger Tech est une smart city qui s’étendra sur 200 hectares. Conçue comme le fer de lance de la future plateforme économique de la région de Tanger, aux portes de l’Europe, la Cité Mohammed VI devrait accueillir plus de 200 entreprises chinoises et employer, dans le secteur industriel, de l’habitat, de la santé et de l’éducation, plus de 200.000 personnes dans les 10 années à venir.

Cacao ivoirien: le prix fixé à 750 Fcfa/Kg pour la campagne intermédiaire

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a fixé mercredi le prix minimum garanti bord champ des fèves de cacao à 750 Fcfa le Kg pour la campagne intermédiaire 2020-2021 contre 1.000 Fcfa lors de la campagne principale.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait annoncé en octobre 2020 le prix du Kg pour la campagne principale, fixé à 1000 Fcfa, en hausse de 175 Fcfa, à l’occasion de la 7e édition de la Journée nationale du chocolat, à Yamoussoukro.

Il avait assuré que le gouvernement avait décidé de « ne pas baisser les prix aux producteurs ». Mais, au regard de la crise sanitaire de Covid-19 qui a freiné la commercialisation du cacao et des contraintes budgétaires, l’Etat de Côte d’Ivoire a dû revoir le prix à ce niveau.

Le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board, les organes de régulation de la filière, ont mis en œuvre un concept de prix plancher, instituant un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US par tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès des deux pays pour la campagne 2020-2021.

Après les négociations sur le Différentiel de revenu décent fixé à 400 dollars (236.471 Fcfa) la tonne de cacao, la Côte d’Ivoire et le Ghana n’ont pas réussi à convaincre tous les chocolatiers et les industriels à conclure leurs premières ventes de la récolte 2020/2021. 

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent près de 65% de la production mondiale de cacao, veulent via ce mécanisme influencer les cours mondiaux au profit des paysans. Cependant, dans le contexte de Covid-19, leurs efforts semblent émoussés.  

Le cacao, principal produit commercial de la Côte d’Ivoire, représente « plus de 50% du PIB des exportations du pays et 15% du Produit intérieur brut (PIB). Il  fournit de l’emploi à 7 millions d’Ivoiriens, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD). 

Banque Atlantique désignée meilleure banque du Mali

Banque Atlantique, filiale du groupe Banque Centrale Populaire (Maroc), a été désignée meilleure Banque du Mali à l’issue de la 28e édition des Best Bank Awards.

Banque Atlantique, dans sa démarche de transformation, a suscité l’intérêt du jury dans le cadre de l’attribution de ce prix d’excellence, répondant à tous les critères de positionnement fort sur son marché, de notoriété, de compétitivité technologique, de professionnalisme et d’attractivité, rapporte  un communiqué transmis à APA.

 « Nous nous réjouissons de cette distinction que nous accueillons comme une reconnaissance de notre engagement permanent au service de l’économie du pays, à travers notamment les nombreuses initiatives de financement de Banque Atlantique Mali à destination de ses clients qu’ils soient institutionnels, grandes entreprises, PME, particuliers, femmes entrepreneurs ou encore jeunes travailleurs », a déclaré M. Habib Blédou, Directeur général de Banque Atlantique Mali.

Selon lui, ce prix conforte également le management du groupe BCP dans ses choix de développement à l’international, et vient confirmer le rang de Banque Atlantique Mali et ses performances en termes d’amélioration des indicateurs économiques à savoir la hausse des crédits et des ressources, la baisse de son coût net du risque et la progression continue de ses résultats.

Organisés par le prestigieux magazine américain Global Finance, les Best Bank Awards récompensent, chaque année, les meilleurs acteurs financiers qui se distinguent en termes de croissance des actifs, de rentabilité, de portée géographique, de relations stratégiques, de développement de nouvelles affaires et d’innovation.

Sahel : la BM octroie 375 millions de dollars à un projet pastoral

Des éleveurs et agropasteurs du Sahel vont bénéficier d’un financement de 375 millions de dollars, soit près de 210 milliards FCFA, de la Banque mondiale pour améliorer leurs activités.Les efforts pour renforcer la productivité et la résilience des systèmes pastoraux au Sahel vont bénéficier d’un nouveau financement de 375 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale. Il a été approuvé mardi 30 mars par le Conseil des administrateurs afin d’accompagner le déploiement de la phase 2 du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS-2).

« Véritables moteurs de la croissance, les systèmes pastoraux font vivre plus de 20 millions de personnes au Sahel. La nouvelle phase du projet, qui concerne le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, permettra d’améliorer la résilience des éleveurs et des agropasteurs dans des zones ciblées », a fait savoir l’institution de Breton Wood dans un communiqué reçu mercredi à APA.

Elle souligne que le nombre des bénéficiaires directs du PRAPS-2 devrait s’élever à 13 millions de personnes environ, y compris des jeunes, dont au moins 30% de femmes.

La première phase du PRAPS, lancée en 2015, a bénéficié à pas moins de 2,2 millions de personnes vivant principalement de l’élevage nomade. Selon la banque, il avait entre autres permis de construire plus de 65 marchés aux bestiaux, 12 abattoirs et près de 300 parcs à vaccination.

Fort du  succès de la première phase du projet, le PRAPS-2 poursuivra les investissements destinés à renforcer les systèmes de santé animale, améliorer l’accès aux ressources naturelles et leur gouvernance (y compris à travers la création de nouvelles zones de pâture et de points d’eau). Il va favoriser aussi des déplacements pacifiques locaux et transnationaux le long des axes de transhumance et accroître les revenus. En outre, il confortera les capacités de gouvernance du secteur dans les institutions nationales et régionales et chez les principales parties prenantes.

Selon la Banque mondiale, les restrictions imposées par la pandémie de COVID-19 ont rejailli sur les activités pastorales, induisant une forte hausse des prix du bétail tout en pénalisant les éleveurs par la fermeture des marchés et les limitations de circulation. Ainsi, le nouveau projet contribuera aux réponses ciblées pour faire face à ces difficultés : amélioration des chaînes de valeur de l’élevage, facilitation du commerce de bétail, soutien à l’intégration des marchés régionaux et poursuite du développement des infrastructures de marché stratégiques le long des axes commerciaux.

« L’inclusion socioéconomique des femmes et des jeunes dans tous les programmes de développement destinés à la région du Sahel est cruciale. Le projet PRAPS-2 va y contribuer en renforçant les interventions destinées aux femmes et aux jeunes vulnérables dans les ménages vivant du pastoralisme, en améliorant leur accès à des formations, y compris pour assurer leur alphabétisation fonctionnelle, numérique et financière et renforcer leurs compétences commerciales », Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.

Par ailleurs, indique la BM, le PRAPS-2 travaillera en concertation avec les institutions régionales pour contribuer à l’intégration des politiques, l’harmonisation des réglementations et le renforcement de la coordination entre pays afin de permettre au pastoralisme de contribuer pleinement à la réduction de la pauvreté dans les pays du Sahel.

L’OCP passe une transaction de 400 millions de dollars avec l’Ethiopie via la technologie blockchain

La Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe (Trade and Development Bank – TDB) et le Groupe OCP, premier producteur de phosphate au monde et leader mondial sur le marché des engrais phosphatés, annoncent la réalisation de 400 millions de dollars en transactions commerciales menées via la technologie blockchain, 270 millions de dollars ayant déjà été exécutés, avec le reste prévu durant les prochains mois.Le Groupe OCP devient ainsi la première entreprise africaine à exécuter une transaction commerciale intra-africaine utilisant la technologie blockchain, indique mardi un communiqué du Groupe.

Cette transaction, qui a permis de financer l’expédition d’engrais phosphatés du Maroc vers l’Ethiopie, s’inscrit dans la stratégie de digitalisation du Groupe visant à contribuer notamment à la réduction du déficit de financement du commerce en Afrique et à stimuler le commerce intra-africain, en particulier dans le secteur des engrais, grâce à l’inclusion digitale, explique le Groupe.

La technologie blockchain permet à toutes les parties prenantes de réaliser la transaction numériquement et de compléter l’opération d’import-export en moins de deux heures. Les transactions « papier » équivalentes sont généralement conclues en trois semaines ou plus, en raison du délai nécessaire aux fournisseurs pour le transfert de documents physiques à l’acheteur via le système bancaire traditionnel.

« Avec le ralentissement actuel de la logistique mondiale et des chaînes d’approvisionnement, les transactions de financement du commerce peuvent prendre jusqu’à six semaines, en raison de la fermeture des frontières et des aéroports qui continue d’engendrer des retards supplémentaires », souligne OCP.

Dans le cas de cette opération, les parties peuvent télécharger, afficher, modifier et valider la documentation dans une blockchain privée, simultanément et en temps réel. Par ailleurs, la technologie blockchain présente de nombreux avantages : une empreinte carbone plus faible, des opérations plus sécurisées grâce aux technologies de cryptage et de vérification, plus de transparence et de traçabilité, et la réduction de risques grâce à l’élimination d’éventuelles erreurs et ambiguïtés dans l’échange et la modification des documents.

Plusieurs milliers de tonnes d’engrais expédiés du Maroc vers l’Éthiopie dans le cadre de ces transactions pionnières de près de 400 millions de dollars.

Ces transactions sont réalisées alors que le commerce global s’est contracté de 5 à 10% en 2020, vis-à-vis de l’année précédente, parallèlement à la baisse en demande de financement commercial.

TDB a facilité plus d’un demi-milliard de dollars en financement du commerce en Éthiopie en 2020, et soutenu près d’un milliard de dollars en importations d’engrais du Groupe OCP vers l’Éthiopie au cours des trois dernières années.

TDB facilite le financement du commerce en Éthiopie en fournissant des solutions qui aident à répondre aux besoins en devises et permettent l’importation de produits agricoles et énergétiques vitaux, notamment les engrais, le blé ou encore le sucre.

L’agriculture joue un rôle essentiel dans l’économie éthiopienne, représentant 31 % du PIB du pays et 66 % de son marché du travail. Les engrais sont fondamentaux pour le secteur, dans la mesure où environ la moitié de ces produits sont importés auprès du Groupe OCP depuis le Maroc, rappelle la même source.

SODECO, premier égreneur de coton africain, lève 45,91 milliards Fcfa

La Société pour le développement du coton (SODECO) du Bénin, premier égreneur de coton africain, vient de lever un financement structuré de pré-exportation de plus de 70 millions d’euros, soit 45,91 milliards Fcfa, auprès d’un pool de banques internationales, selon une note transmise mardi à APA.

Dans le cadre de « la campagne 2020-2021, SODECO, accompagnée par OBARA Capital, premier Hedge Fund Africain, a mobilisé plus de 70 M€ (45,91 milliards Fcfa) auprès d’un pool de banques internationales emmené par Natixis », précise la note. 

SODECO a souhaité, dans un contexte de croissance significative de la production cotonnière béninoise et de ses activités, diversifier ses sources de financement et en optimiser le coût, en levant pour la troisième année consécutive un financement structuré pré-export en euros. 

« Le succès de cette troisième levée de fonds offshore dans l’environnement incertain actuel a été possible grâce à la rigueur de SODECO et à la qualité des relations commerciales qu’elle a su développer, au fil du temps, avec les traders internationaux de premier plan », a déclaré Serge Aderomou, directeur général de SODECO. 

 Au cours de la campagne cotonnière 2019-2020, SODECO a respecté l’ensemble de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires commerciaux et financiers et a été l’une des seules sociétés cotonnières africaines à ne pas faire défaut, même au plus fort de la crise, a ajouté M. Aderomou. 

La production nationale de coton graine pour la campagne 2019/2020 s’est établie à 714 714 tonnes contre 678 000 tonnes lors de la précédente campagne cotonnière. 

Cette performance permet au Bénin de conserver son titre de premier producteur africain de coton devant le Mali et le Burkina Faso. Ce niveau de performance a été rendu possible par l’amélioration des facteurs de rendement.

En outre, le pays a favorisé une gestion participative et de valorisation des producteurs qui ont bénéficié d’intrants de qualité et de l’un des prix d’achat du coton graine les plus incitatifs de la région.

Pour la mise en œuvre de ce financement structuré complexe, SODECO a été accompagnée par les équipes d’OBARA Capital. Entre 2019 et 2021, OBARA Capital a réussi à lever près de 200 M€ (131,19 milliards Fcfa) en euros auprès de banques internationales de premier plan pour le compte de SODECO.

Bernard Ayitée, CEO d’OBARA Capital, s’est félicité du « succès de cette levée de fonds dans un contexte particulier marqué par la volatilité des cours du coton et un ralentissement mondial », toute chose qui marque la « confiance des banques internationales quant à la qualité de la signature SODECO et la résilience de son modèle économique ».  

Cette transaction illustre par ailleurs la capacité d’OBARA Capital à proposer des solutions de financement innovantes et sur-mesure qui répondent aux besoins de ses clients tout en leur permettant d’optimiser leur coût du capital et leur agilité.

Elle est « cohérente avec l’ambition d’OBARA Capital de doter les champions africains de ressources financières à des conditions leur permettant de rivaliser avec leur pairs internationaux», a soutenu M. Ayitée.  

Créée en 2008 dans le cadre de la privatisation du secteur cotonnier béninois, la SODECO est le premier égreneur de coton africain. Elle dispose de 17 usines réparties sur l’ensemble du territoire béninois.

Au plus proche des principales zones de production cotonnière, la Société pour le développement du coton (SODECO) dispose d’une capacité d’égrenage de 672 500 tonnes.