Partenariat entre Banque Atlantique et un projet agricole et d’élevage au Niger

Banque Atlantique, filiale du groupe marocain BCP, et le Projet intégré de modernisation de l’élevage et de l’agriculture au Niger (PIMELAN), ont signé une convention portant sur le modèle de Financement à coûts partagés (FCP) des acteurs des chaînes de valeur liées à ces deux filières au Niger.La signature du partenariat s’est tenue notamment le 10 novembre 2020 en présence de M. Ali Gonki, le ministre délégué chargé de l’Elevage, de Mme Joëlle Dehasse, la représentante résidente de la Banque mondiale au Niger.  

M. Issaka Hassane Karanta, le gouverneur de Niamey, était également présent ainsi que M. N’gan Coulibali, le directeur général de Banque Atlantique Niger, et M. Ali Moha, le coordonnateur du Projet Intégré de modernisation de l’élevage et de l’agriculture au Niger.

Le budget du projet est estimé à 134.9 milliards de FCFA auxquels contribueront la Société Financière Internationale (SFI), à hauteur de 6 millions USD, les bénéficiaires pour 5,9 millions USD (3,15 milliards Fcfa) et les institutions financières partenaires, dont Banque Atlantique, pour un montant total de 23 millions USD (12,29 milliards Fcfa), indique une note transmise à APA. 

L’établissement bancaire, acteur de référence du secteur financier au Niger, a été désigné comme la banque principale du projet, et devrait recevoir dans ses livres 100 millions USD (53,46 milliards Fcfa), représentant la contribution de la Banque mondiale sur la durée de ce programme. 

Cette banque soutient le projet dont l’objectif est de renforcer la productivité agricole et l’accès aux marchés pour les petits et moyens agriculteurs ainsi que les PME opérant dans l’agro-alimentaire dans les régions participant au projet.  

Le programme comporte quatre composantes à savoir, l’amélioration de la qualité des services et des politiques de soutien à l’agriculture, l’accroissement des investissements dans la production agricole, la transformation, l’accès aux marchés, l’appui à la coordination nationale (UCN) et l’intervention d’urgence contingente.

Le partenariat décrit également le mécanisme de Financement à coûts partagés de sous-projets dédiés aux activités de production, de transformation, de stockage et de commercialisation des chaînes de valeur ciblées par le programme, poursuit la note. 

Partenaire financier privilégié des politiques publiques et sectorielles, la filiale marocaine apporte son expertise en matière de financement des chaînes de valeur agricoles, à travers une offre innovante et inclusive pour l’ensemble des acteurs des filières, ainsi qu’à travers une assistance technique au profit des populations issues des zones cibles.

Rwanda : la Sénégalaise Aissa Touré nommée Cheffe du Bureau-pays de la Bad

L’économiste et spécialiste du développement était jusque-là directrice-pays du Fonds international de développement agricole (Fida) pour le Burundi.Aissa Touré c’est avant tout une expérience de plus de 25 ans acquise sur trois continents, dans 12 pays et pour le compte de cinq organisations internationales. Son parcours professionnel couvre le développement rural, en particulier l’agriculture, l’économie rurale, l’adaptation et l’atténuation du climat.

Avant cette nomination, Aissa a occupé les fonctions de représentante de WaterAid (2003-2007) et de directrice adjointe pour l’Afrique de l’Ouest d’Oxfam America (2007-2009). Elle a également travaillé à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) en tant que coordinatrice du programme de recherche pour le développement, de 2009 à 2010. De 2009 à 2011, elle a aussi travaillé sur les thématiques du changement climatique et du financement, ainsi que sur le suivi et l’évaluation des projets en qualité de consultante.

En 2011, l’économiste sénégalaise a rejoint le Fonds international de développement agricole en tant que responsable de programme pour le Togo, la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale, puis a été nommée responsable de programme pour l’Inde et le Népal au sein de la même organisation (2016-2018). Avant sa récente nomination par la Banque, elle était directrice-pays du Fida pour le Burundi depuis juillet 2018.

Aissa Touré est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) en secteur rural, développement d’entreprises et gestion de projets de transformation alimentaire (1993), d’un Master en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1992), d’une licence en Economie et Ingénierie du Financement de Projets (1991) et d’une licence en Economie Rurale (1990), tous obtenus à l’université de Montpellier I, en France.

A la Banque africaine de développement, Aissa apporte des compétences solides en matière de gestion stratégique, de représentation institutionnelle et de gestion des partenariats aux niveaux national, régional et mondial, souligne le communiqué annonçant sa nomination.

Le Nigeria rouvre ses frontières avec le Bénin, le Cameroun et le Niger

Presque seize (16) mois après avoir fermé ses frontières terrestres avec le Benin, le Cameroun et le Niger pour stopper la contrebande et encourager la production locale, le Nigeria a décidé de rouvrir celles-ci en imposant certaines restrictions.L’annonce de la réouverture des frontières entre le Nigeria et certains de ses voisins a été annoncée par la ministre des Affaires étrangères Zainab Ahmed, mercredi dans l’après-midi « avec effet immédiat ».

Le poste-frontière de Sèmè-Kraké, entre le Nigeria et le Bénin, considéré comme le plus important du pays est ouvert dans la foulée de cette décision. C’est le cas aussi de Mfun, à la frontière avec le Cameroun, et au nord de Maigatari et Illela, deux entrées vers le Niger. Une réouverture qui a entrainé dans la foulée la reprise du trafic à la frontière béninoise, où les riverains ne cachaient pas leur joie.

Pour John Igué, Economiste, qui s’était exprimé dans un entretien avec APA en août 2019, « le Benin est un pays qui a des relations extrêmement profondes sur le plan économique et des relations de voisinage avec le Nigéria ». Il soulignait qu’à chaque fois que « le Bénin bénéficie de l’ouverture sur le Nigéria, sa croissance augmente de 2,6% ».

Même si les importations entre le Nigeria et ses voisins vont reprendre, les autorités locales ont imposé une interdiction sur certains produits comme le riz et la volaille. Une réouverture progressive qui devrait permettre au Nigeria de contrôler un peu l’inflation, alors que la production agricole reste toujours désespérément faible en raison notamment de l’insécurité.

Cette mesure de fermeture unilatérale, décidée il y a un peu plus d’un an par le président nigérian Muhammadu Buhari, visait à stopper la contrebande et encourager la production locale. Mais, elle avait été vivement critiquée par certains chefs d’État de la région qui dénonçaient « une décision brutale et un manque de concertation ».

Cette réouverture est un clin d’œil du Nigeria en direction de ses voisins un mois après que le gouvernement a ratifié son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Après ces quatre points d’entrée, quatre autres devraient être ouverts ultérieurement, d’ici la fin de l’année (31 décembre 2020), selon les services de la ministre nigériane des Finances.

Ethiopian Airlines reprend ses vols à destination du Tigré

Ethiopian Airlines a annoncé mercredi avoir repris la desserte de la ville de Mekele après des semaines de suspension en raison d’une opération de maintien de l’ordre menée contre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, rebelle) dans l’Etat régional du Tigré.Pour rappel, l’Autorité éthiopienne de l’aviation civile a révélé lundi le rétablissement de la route aérienne dans l’Etat régional du Tigré, confirmant que la force rebelle ne constitue plus une menace pour la sécurité dans la région.

L’Autorité a également annoncé l’ouverture des aéroports de Mekele, Shire et Humera à compter de mardi. L’aéroport d’Aksoum, situé au cœur des sites touristiques de la province du Tigré, est en cours de réparation après avoir subi de graves dégâts de la part des insurgés tigréens.

En conséquence, tous les aviateurs ont été informés de l’ouverture de la destination par le canal de communication approprié via un avis aux aviateurs, NOTAM, a ajouté l’Autorité.

Un avion éthiopien a atterri mercredi à l’aéroport international Mekelle Alula Aba Nega transportant des passagers en provenance d’Addis-Abeba.

Tout le personnel de la compagnie aérienne est maintenant en service, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est prévu deux vols par jour en destination de Mekele.

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Maroc : la banque centrale maintient inchangé son taux directeur

La banque centrale marocaine a décidé, mardi, de maintenir inchangé le taux directeur à 1,5%, estimant que l’orientation de la politique monétaire reste largement « accommodante », ce qui assure un financement adéquat de l’économie, indique mardi un communiqué de la banque.Analysant l’évolution de la conjoncture aussi bien internationale que nationale et les projections macroéconomiques à moyen terme de la Banque actualisées sur la base des dernières données disponibles, des développements récents liés à l’évolution de la pandémie et à la réponse des autorités, ainsi que des orientations de la loi de finances de 2021, l’institution monétaire prévoit ainsi que l’économie marocaine devrait se contracter de 6,6% pour l’ensemble de cette année, avant de rebondir de 4,7% en 2021 et de 3,5% en 2022.

« Pour l’ensemble de l’année 2020, l’économie nationale accuserait une contraction de 6,6%, avec un repli de 5,3% de la valeur ajoutée agricole et de 6,6% de celle non agricole », précise la même source, notant qu’après une forte baisse de l’activité au deuxième trimestre, la reprise post-déconfinement reste lente et partielle en lien notamment avec les restrictions locales et sectorielles instaurées pour endiguer la recrudescence des contaminations ainsi que les incertitudes entourant l’évolution de la pandémie aux niveaux national et international.

Pour la banque centrale, les perspectives d’évolution durant 2021 et 2022 restent entourées d’un degré élevé d’incertitudes, mais les développements récents dont essentiellement l’initiative de la vaccination anti-COVID-19 à grande échelle au niveau national et dans plusieurs pays partenaires, ainsi que la mise en place d’un fonds stratégique dédié à l’investissement suggèrent que la balance des risques serait orientée à la hausse.

Quant à l’inflation, elle devrait terminer cette année avec une moyenne de 0,7% et rester quasi stable en 2021 avant d’atteindre 1,3% en 2022, révèle l’institution financière, soulignant que cette évolution est en lien notamment avec l’amélioration prévue de la demande intérieure. 

Le Conseil de la Banque du Maroc a également noté qu’après s’être affaiblie au deuxième trimestre, l’inflation a connu une nette accélération à partir du mois d’août, tirée principalement par l’augmentation des prix des produits alimentaires à prix volatils. 

Pour ce qui est des comptes extérieurs, les données à fin octobre montrent un repli quasi généralisé des échanges de biens. Les exportations ressortent en recul de 10,1%, tirées notamment par des baisses des ventes du secteur automobile et du textile, et les importations de 16,6%, en lien particulièrement avec la contraction des achats de biens d’équipement, des produits finis de consommation ainsi que de la facture énergétique.

Côte d’Ivoire : Michel Noufé désigné meilleur administrateur des services financiers de l’Etat

Michel Noufé, le directeur des moyens généraux du Trésor public ivoirien a été désigné grand lauréat du prix de l’interafricaine de Communication et de Sondage ( ICS) du Meilleur administrateur des services financiers des structures de l’Etat de Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information transmise mardi à APA.

Selon cette note, M. Noufé a retenu l’attention du jury par ses qualités managériales et sa gestion rigoureuse et transparente  des deniers publics. 

 « Il ( le lauréat) a toujours su inculquer à ses collaborateurs les vertus du travail bien fait et la gestion  transparente des deniers publics », a soutenu Charles Sandé, le directeur Général de l’Interafricaine de Communication et de Sondage.

 Égrenant les qualités qui ont milité à la désignation du directeur des moyens généraux du Trésor public ivoirien, le jury a estimé qu’il est féru de travail et allie technicité, efficacité  et  humanisme  dans la conduite quotidienne de l’action administrative.  

Pour sa part, M. Noufé a dit sa gratitude à Jacques Konan Assahoré, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique  « qui a su impulser, à la suite de ses prédécesseurs,  un nouveau style de management au sein de notre institution, le Trésor public ». 

Concertation à Abidjan de 15 faîtières de la société civile de la Cedeao sur les enjeux de l’APE

Un atelier de concertation sur les enjeux de l’Accord de partenariat économique (APE), regroupant 15 plateformes de la société civile issues de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouvert mardi à Abidjan.Ce premier atelier des Organisations de la société civile (OSC) notamment membres du Réseau des plateformes d’ONG d’Afrique de l’Ouest (Repaoc), se tient sur trois jours. Entamé la veille, il a été ouvert officiellement ce mardi et devrait s’achever mercredi.  

  

Il est organisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) avec l’appui de ses partenaires, le Repaoc et le Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET), des organisations qui accompagnent le projet sur le suivi citoyen de l’APE Intérimaire en Côte d’Ivoire.

Coordonnée par le Repaoc, la rencontre a  regroupé 20 participants dont 15 leaders de plateformes d’OSC issues de la Cedeao autour du thème : « Accord de partenariat économique UE/Afrique: analyses et observations des OSC d’Afrique de l’Ouest ». 

M. Guillaume Golebi, représentant le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieurs, qui a ouvert l’atelier, a relevé que l’un des défis majeurs demeure l’harmonisation des différents régimes commerciaux en Afrique de l’Ouest en vue d’un régime unique.

La Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE) ont conclu un APE Intérimaire en attendant la mise en place de l’APE régional entre l’Afrique de l’Ouest et l’UE. Et ce, après que les négociations de l’APE régional n’ont pas abouti à une conclusion en fin 2017.

L’UE s’est en outre engagée à négocier des accords d’étape sur le bloc commerce des marchandises avec des sous-groupes ou des pays de la région ouest-africaine. La Côte d’Ivoire et le Ghana vont ainsi signer un APE Intérimaire (APEI) avec l’UE.

L’APEI de la Côte d’Ivoire est un accord de commerce et de développement. Depuis le 1er janvier 2008, cet APE donne libre accès à tout produit transformé ou non, originaire de la Côte d’Ivoire, au marché européen et britannique sans droit de douane.

En retour, la Côte d’Ivoire se devait de démanteler progressivement ses tarifs douaniers assortis d’une possibilité de suspension dès que l’APE régional, adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao en juin 2014, est officiellement conclu.

M. Golebi a souligné que le démantèlement tarifaire prévu par l’Etat ivoirien pour le 1er janvier 2019 est entré en vigueur depuis le 6 décembre 2019 avec l’adoption de circulaires douanières portant sur une liste de 1.155 produits pour la première phase.

La deuxième phase du démantèlement tarifaire portant sur 1.150 produits, et prévue pour le 1er janvier 2021, a été également acté par le ministère chargé du Budget à travers une ordonnance du gouvernement ivoirien.

Le représentant du ministre a annoncé qu’un observatoire de l’APE sera mis en place au sein de la Commission nationale, invitant les acteurs à répondre favorablement aux convocations de ce groupe qui sera co-présidé par le secteur privé et l’administration ivoirienne. 

Le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, Mahamadou Kouma, a fait savoir que cet atelier a pour but de favoriser la concertation entre les OSC membres du Repaoc sur les politiques d’intégration régionales en vue d’une synergie d’actions. 

Cet atelier vise par ailleurs à analyser les opportunités et les contraintes de l’APE, et à partager les expériences de la Côte d’Ivoire et du Ghana sur les outils et les moyens de suivi des APE. 

Un atelier prévu mercredi à Bassam sur le suivi-comptable des biens de l’Etat de Côte d’Ivoire

La direction du patrimoine de L’Etat de Côte d’Ivoire ( DPE) organise mercredi prochain à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, un atelier sur la directive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) portant mise en œuvre de la comptabilité-matières et dont l’un des objectifs est de dresser le suivi comptable de tous les biens meubles et immeubles de l’État , indique une note d’information transmise mardi à APA.

« Cet atelier porte sur le processus de mise en œuvre de la Comptabilité-matières en Côte d’Ivoire. Cette Directive de l’UEMOA a pour objet le recensement et le suivi comptable de tout bien meuble et immeuble, propriété ou possession de l’Etat, des Institutions, des collectivités décentralisées et des établissements publics nationaux », rapporte la note de la direction  du patrimoine de l’Etat, dirigée par Ali Sissoko.

Par ailleurs, elle permet, à tout moment, de disposer des informations sur les biens existants et leurs mouvements sous le double aspect de la quantité et de la valeur et permet le contrôle de l’utilisation qui en est faite. 

Ce séminaire qui concerne les gestionnaires du patrimoine et des membres du Comité de la comptabilité des matières, a précisé le texte, permettra de faire le point sur le processus de mise en œuvre de la comptabilité des matières qui se décline en quatre phases. 

 Au terme de cet atelier, il s’agira de disposer de toutes les informations relatives au processus de mise en œuvre de la comptabilité-matières.

Dakar veut être le hub africain des multinationales japonaises (ministre)

Le Sénégal veut servir de plaque tournante en Afrique des multinationales japonaises, a affirmé, mardi à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.« La volonté du Sénégal est de se positionner comme une plaque tournante en Afrique pour les multinationales japonaises desservant les marchés régionaux », a notamment le ministre Hott, à l’ouverture de la deuxième édition du Comité économique pour la promotion de l’investissement des entreprises japonaises au Sénégal.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Amadou Hott a indiqué que Dakar veut accueillir les entreprises japonaises et/ou leurs fournisseurs basés dans d’autres régions et qui souhaitent se délocaliser.

« Je plaide pour un partenariat économique et commercial plus fort entre le Japon et le Sénégal, basé notamment sur l’investissement privé et sur des flux commerciaux plus importants », a poursuivi M. Hott, rappelant que les deux pays entretiennent des relations de coopération de très longue date comme en atteste la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre le Japon et le Sénégal.

Pour l’ambassadeur du Japon, Arai Tatsuo, « le milieu des affaires japonais continue de s’intéresser de plus en plus au Sénégal, qui est l’un des pays africains les plus stables politiquement, et qui a enregistré une croissance continue au cours de la période du fait de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent ».

« (…) plus les investissements privés japonais au Sénégal évolueront, plus il y aura de créations d’emplois et plus de transferts de technologies au Sénégal. C’est ainsi que notre coopération contribuera aux efforts du Sénégal dans la réalisation des objectifs de développement durable », a dit le diplomate nippon.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Afrique : plus de 32 milliards de FCfa de la BM pour renforcer la résilience de l’agriculture

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale, dans un communiqué parvenu ce samedi à APA, annonce avoir approuvé un don de l’Association Internationale de Développement (IDA) de 60 millions de dollars, soit plus de 32 milliards de FCfa, pour aider les pays d’Afrique à renforcer la résilience de l’agriculture locale face aux menaces liées au changement climatique.Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations Unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire, informe la note.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique, poursuit le document. 

Ainsi, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain, rappelle le communiqué.

Ce dernier signale que ce nouveau projet répond à l’appel de l’AFSLD pour une action conjointe contre l’insécurité alimentaire, conséquence du changement climatique, au moment où la pandémie de COVID-19 est venue fragiliser encore plus le quotidien de millions de ménages.

Résilience agricole: 60 millions de dollars de la BM à l’Afrique

La Banque mondiale (BM) a approuvé, ce vendredi, un don de 60 millions de dollars à l’Afrique pour renforcer la résilience de l’agriculture.Pour ce faire, l’accent sera mis sur la recherche sur le changement climatique. « Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire », explique un communiqué de la BM.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique.

Pour la BM, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

« La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain », justifie-t-elle.

Les interventions du projet AICCRA se concentreront sur six pays (Sénégal, Ghana, Mali, Éthiopie, Kenya et Zambie), mais ses bénéfices concerneront l’ensemble de la région.

« L’appui régional de l’Association internationale de développement  (IDA) est justifié dans la mesure où les bénéfices d’activités visant à produire des savoirs et transférer des technologies ne s’arrêtent pas aux frontières et ne peuvent de ce fait être soutenues par les seuls gouvernements », a souligné Deborah Wetzel, directrice de l’intégration régionale pour l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Banque mondiale.

Le projet AICCRA sera administré par le Centre international d’agriculture tropicale, responsable du programme du CGIAR pour le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Covid-19 : une politique de visas plus ouverte peut favoriser la relance de l’économie africaine (rapport)

L’assouplissement des conditions de déplacements intra-africains pourrait favoriser la relance de l’économie du continent plombée par la pandémie de la Covid-19, souligne le rapport 2020 de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique, publié ce jeudi.Le rapport conjoint de la Commission de l’Union africaine et la Banque africaine de développement est catégorique. Il faut aller vers plus d’ouverture. En effet, constatent les auteurs du document, « malgré les gains réalisés, les résultats montrent que les Africains ont encore besoin de visas pour voyager dans 46 % des pays du continent ».

Partant de ce constat, ils estiment qu’il est essentiel de soutenir les progrès et la dynamique favorables à des déplacements plus faciles en Afrique, si nous voulons atténuer l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur nos économies.

La Covid-19 menacerait, selon les experts, les gains économiques du continent au cours des dernières années autant dans le tourisme que dans le secteur des investissements productifs.

« Comme le montre l’évolution des répercussions de la pandémie de Covid-19, les pays doivent de plus en plus regarder au-delà de leurs frontières nationales pour améliorer leurs perspectives économiques », a déclaré le vice-président de la Banque africaine de développement, chargé du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, Khaled Sherif, cité dans le document. Et d’ajouter: « L’ouverture sur les visas aidera l’Afrique à repositionner sa croissance à venir », a-t-il dit.

« Comme le moment est venu de rouvrir et de relancer en toute sécurité les économies en Afrique, il est impératif de mettre en place des mesures qui propulsent le continent et l’ensemble de ses citoyens vers l’avenir. La libéralisation des conditions d’attribution des visas d’un pays est un outil politique qui peut être rapidement adopté pour parvenir à cela », a déclaré, de son côté, le vice-président de la Commission de l’Union africaine, l’ambassadeur Kwesi Quartey.

Les conclusions, qui découlent de l’Indice, font ressortir la nécessité de donner la priorité à des réponses en matière d’ouverture sur les visas dans les grandes et les petites économies, les gains les plus importants allant aux entreprises, aux investissements, à l’innovation et au tourisme.

Faciliter davantage la libre circulation des personnes, des biens et des services va devenir encore plus important à partir du 1er janvier 2021, date du démarrage des échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), conclut le document.

Le Maroc émet un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un montant de 3 milliards de dollars

Le Maroc émis le 8 décembre 2020, un emprunt obligataire sur le marché financier international d’un montant global de 3 milliards de dollars en trois tranches, indique un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances parvenu à APA.Selon le ministère, la première tranche d’une maturité de 7 ans, portant sur un montant de 750 millions de dollars, a été émise à un spread de 175 pb et un prix de 99,763% offrant ainsi un taux de rendement de 2,412% et servant un coupon de 2,375%.

Quant à la 2ème tranche d’une maturité de 12 ans, elle porte sur un montant de 1 milliard de dollars. Elle a été émise à un spread de 200 pb et un prix de 99,570% offrant ainsi un taux de rendement de 3,043% et servant un coupon de 3%, précise le ministère.

Pour ce qui est de la 3ème tranche d’une maturité de 30 ans et portant sur un montant de 1,25 milliard de dollars, elle a été émise à un spread de 261 pb et portant sur un prix de 100%, offrant ainsi un taux de rendement de 4% et servant un coupon de 4%, souligne-t-on.

Cette émission, qui a marqué le retour du Maroc sur le compartiment du dollar après une absence de 7 ans, a connu un franc succès auprès d’investisseurs internationaux dont 478 ont été servis. Le livre d’ordre a dépassé les 13 milliards de dollars et l’émission a été ainsi sursouscrite à plus de 4 fois.

Elle a permis de renouer le contact avec les investisseurs américains, diversifier nos sources de financement et établir de nouvelles références sur la courbe du crédit du Maroc. Cette émission qui a été placée auprès des investisseurs de qualité notamment les gestionnaires de fonds, les compagnies d’assurance et les fonds de pension, a reçu un accueil favorable traduit notamment par une large distribution géographique notamment les Etats Unis, le Royaume Uni, l’Europe, l’Asie et le Moyen Orient.

Un investisseur annonce 10 milliards FCFA pour la construction de logements à Abidjan

L’opérateur économique malien et président-directeur-général du Groupe Elohim international , Mamadou Dramé dit Mama, a annoncé mercredi à Abidjan, l’extension des activités de son Groupe à Abidjan où il prévoit un investissement de 10 milliards FCFA pour construire des logements.« Nous avons décidé de nous installer ici pour contribuer au développement de ce pays. Nous allons commencer par le bâtiment travaux public (BTP) et l’immobilier avec un investissement de 10 milliards FCFA pour construire des logements à Abidjan», a indiqué M. Dramé dans une conférence de presse.

Justifiant le choix d’Abidjan pour étendre les activités de son groupe, M. Dramé a estimé que c’est parce que la Côte d’Ivoire est aujourd’hui un pays émergent et une plateforme d’investissement et d’opportunités. 

 «Nous investissons ici parce que nous croyons en ce pays qui a de l’avenir », a-t-il expliqué. 

Le Groupe Elohim international comprend  plusieurs sociétés qui interviennent dans différents secteurs d’activités, notamment l’énergie, le transport, les mines et le BTP.

Selon le Affordable Housing Institute, le déficit de logement en Côte d’Ivoire est estimé à 600 000 unités avec un besoin annuel estimé à 50 000 unités. Les besoins de logement neufs sont plus prononcés dans les villes avec un besoin annuel de 200 000 unités pour la seule ville d’Abidjan. 

La Zambie demande l’aide du FMI pour la gestion de sa dette

Le Fonds monétaire international examine une demande d’aide financière du gouvernement zambien pour soutenir le programme de réforme du pays d’Afrique australe, a annoncé mercredi l’institution de Bretton Woods.Le FMI a déclaré dans un bref communiqué que le gouvernement du président Edgar Lungu a « officiellement sollicité un accord de financement avec le FMI pour soutenir ses efforts de réforme ».

« Le Fonds évalue actuellement cette demande », indique le communiqué.

Cette demande fait suite à un défaut de la Zambie sur ses engagements de remboursement de dette il y a deux mois.

Le pays a manqué le paiement d’un coupon de 42,5 millions de dollars US sur l’une de ses obligations souveraines libellées en dollars en octobre, ce qui a incité le gouvernement à demander aux détenteurs d’obligations de lui accorder un report des paiements d’intérêts jusqu’en avril 2021, à un moment où il lutte contre le double fardeau de la lutte contre la pandémie de Covid-19 et une économie fragile.

La demande de report a été rejetée, ouvrant la voie à une longue bataille juridique entre les autorités zambiennes et les obligataires, ce qui pourrait aboutir à la saisie par les créanciers, de certains des actifs du gouvernement, notamment les mines.

L’annonce du FMI fait suite à une réunion avec Lungu en début de semaine, une rencontre au cours de laquelle il avait plaidé pour le soutien du Fonds.

Afrique: une relance économique modérée en 2022 (panélistes)

L’Afrique peut connaître une relance économique modérée en 2021, mais n’atteindra probablement pas les niveaux de croissance de 2019 avant 2022, selon différents analystes dont David Rogovic, vice-président et analyste principal du Groupe Risque Souverain de Moody’s Investors Service.« Le FMI estime qu’il faudra nécessairement mobiliser 345 milliards dollars US au cours des trois prochaines années pour aider les pays à se rétablir complètement des effets économiques de la Covid-19, alors que l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) du G20 ne permettra de fournir aux pays éligibles que 6,5 milliards US$ jusqu’en juin 2021 », rapporte un communiqué de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA).

Il rend compte d’une table ronde virtuelle tenue à Nairobi (Kenya), au cours de laquelle, Manuel Moses, le nouveau Directeur général de l’ACA, a insisté sur l’importance des partenariats pour aider les économies africaines à se relancer suite à cette pandémie sans précédent.

Ce qui pousse les analystes à faire remarquer que les prévisions ne sont pas vraiment surprenantes étant donné que les pays africains susceptibles d’être les plus solides sont ceux qui, comme le Sénégal et l’Ouganda, implémentaient déjà avant la pandémie, des politiques fiscales et monétaires saines, tandis que les pays qui étaient déjà vulnérables avant la pandémie devraient connaître une aggravation de leur situation avec un degré d’endettement atteignant 60 % du PIB en 2020 contre 40 % en 2015.

Comme l’a mentionné Khalifa Sarr, Conseiller auprès du ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal est classé deuxième sur 36 pays au niveau mondial pour sa riposte à Covid. Selon lui, cela n’aurait pas été possible, si le gouvernement n’avait pas mis en œuvre un programme de résilience économique et sociale de 1,7 milliard de dollars US au début du mois d’avril 2020, ce qui représente 7% de leur PIB.

M. Sarr a également fait remarquer que la communauté internationale devrait reconnaître que toutes les dettes ne sont pas égales. Ce programme socio-économique du Sénégal, a-t-il ajouté, a le mérite d’avoir sauvé des milliers de vies et renforcé les infrastructures sociales qui protégeront contre de futures pandémies, tout en s’ajoutant à la prochaine phase de leur programme de relance visant à attirer le secteur privé, grâce à un nouveau cadre de Partenariat Public-Privé et à des politiques qui allégeront la bureaucratie pour les investisseurs.

L’Ouganda a aussi, de son côté, adopté une position proactive. Bien qu’il soit en pleine période d’élection présidentielle, Moses Kaggwa, Directeur des Affaires économiques au ministère des Finances, a fait remarquer que le pays devrait connaître une croissance de 2,9% cette année et de 3,5 à 4% en 2021, ce qui fait de lui l’une des meilleures performances africaines.

De plus, en mettant l’accent sur la création d’emplois dans le secteur agricole, qui emploie 70% de la population, l’Ouganda est en train de renforcer la valeur ajoutée de certaines de ces exportations, outre le tourisme intérieur, tandis que la Banque de Développement de l’Ouganda (Uganda Development Bank) comble le déficit de financement actuel dans les secteurs manufacturier et agroalimentaire.

S’agissant du Ghana, il a mis en place un programme de liquidités qui devrait stabiliser l’économie à court terme et revitaliser tous les secteurs lorsque le pays sortira de la pandémie, selon Samuel Arkhurst, Directeur de l’Economie et Directeur du Trésor et de la Division de la gestion de la dette.

En outre, ce pays d’Afrique de l’Ouest a mis en place un programme de liquidités qui devrait stabiliser l’économie à court terme et revitaliser tous les secteurs lorsqu’il sortira de la pandémie.

Af’Sud: une reprise économique durable est possible (Ramaphosa)

Une forte reprise économique est possible en Afrique du Sud, même si l’économie est restée en dessous de ses niveaux précédant la pandémie de coronavirus, a déclaré mercredi le président Cyril Ramaphosa.Il commentait un rapport du Bureau de la statistique (Statistics South Africa, public) qui a révélé que le pays a connu un rebond de 13,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) au cours du troisième trimestre de 2020.

« Le fort rebond de la croissance du PIB pour le troisième trimestre confirme l’approche que nous avons adoptée à la fois pour faire face à la pandémie et pour protéger l’économie », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « Notre tâche est maintenant de veiller à ce que cette dynamique soit maintenue pour permettre une reprise complète de l’économie ».

Selon le rapport de StatsSA, le rebond du troisième trimestre a été soutenu par les effets de relance des plans de secours d’urgence annoncés par le président en avril 2020, qui comprenaient des paiements directs à plus de 22 millions de Sud-Africains par le biais de subventions supplémentaires, de subvention spéciale Covid-19 et du Programme de secours temporaire aux employeurs /employés impactés par la Covid-19.

« En outre, une forte reprise de l’activité économique a été rendue possible par le succès du pays à maîtriser le virus », note le rapport.

Ramaphosa a cependant exprimé son inquiétude face à la résurgence actuelle du virus en tant que menace la plus grave pour la reprise économique en cours.

« Alors que nous nous apprêtons à célébrer la saison des fêtes et à passer du temps avec nos familles, nous devons rester vigilants pour éviter une deuxième vague », a-t-il déclaré.

Le président a appelé tous les Sud-Africains à porter un masque, à se tenir à distance des autres, à éviter les espaces encombrés ou mal ventilés et à se laver les mains régulièrement pour arrêter la deuxième vague du virus.

« Ces mesures simples sont nécessaires, non seulement pour nous protéger et protéger les autres, mais pour la reprise soutenue de l’économie », a conclu Ramaphosa, à un moment où le pays porte le deuil de 22.000 personnes décédées du virus depuis mars dernier.

Af’Sud: croissance annualisée de 66,1% du PIB

Les secteurs des mines, de la manufacture, du commerce et de la construction se sont associés pour diriger la reprise post-coronavirus en Afrique du Sud, qui enregistré une croissance de 13,5% au troisième trimestre de 2020, a déclaré mardi le statisticien général, Risenga Maluleke.«Toutes les industries ont enregistré une augmentation de l’activité économique par rapport au deuxième trimestre, la fabrication, le commerce, les mines et la construction étant en tête. Les entreprises ont également été soutenues par une augmentation des exportations et des dépenses des ménages », a-t-il déclaré, ajoutant qu’au troisième trimestre, le PIB a augmenté d’environ 13,5%, ce qui donne à l’économie un taux de croissance annualisé de 66,1%.

Cette reprise est en réponse à une croissance négative de 51% enregistrée au deuxième trimestre de 2020 dans un contexte de confinement brutal, a confié Maluleke aux journalistes à Pretoria.

Il a déclaré que la plus grande contribution du pays à cette augmentation provient de la production des secteurs minier, manufacturier, commercial et de la construction.

A l’en croire, les quatre secteurs ont lancé l’économie sud-africaine sur son chemin actuel vers la reprise au cours du troisième trimestre de 2020 après un confinement national de sept mois imposé dans le but de freiner la propagation de la pandémie mortelle de Covid-19 qui a fait 22.000 morts depuis mars dernier.

Maluleke a attribué le rebond de l’économie à l’assouplissement des restrictions de confinement dû à la pandémie de Covid-19, qui a libéré les activités économiques à l’échelle nationale.

« Les industries sud-africaines ont encore un long chemin à parcourir avant d’atteindre les niveaux de production observés avant la pandémie. Malgré le rebond, l’économie est toujours en récession de 5,8%, comparée à ce qu’elle était à la fin de 2019
 », a déclaré le responsable.

Serge Ekué, le nouveau président de la BOAD «aborde sa feuille de route» avec Ouattara

Le nouveau président de la Banque ouest-africaine de développement ( BOAD), Serge Ekué a été reçu lundi en audience au palais d’Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara avec qui il dit avoir « abordé sa feuille de route ».« (…) J’ai  pu échanger également avec le chef de l’Etat sur des sujets plus personnels. Il s’agit pour moi de bien cadrer la feuille de route. Il s’agit de faire en sorte que la BOAD et la République de Côte d’Ivoire, nous soyons parfaitement synchronisés. Donc, c’est cett feuille de route que j’ai souhaité aborder avec le président Ouattara », a déclaré M. Ekué à la presse à l’issue de cette rencontre. 

Par ailleurs, le nouveau patron de la BOAD dit avoir félicité M. Ouattara pour sa réélection à la présidentielle du 31 octobre dernier et a indiqué avoir abordé aussi avec ce dernier,  plusieurs autres sujets de développement dans les secteurs des infrastructures, de la santé, de l’agriculture , etc.  

« J’ai également remercié le chef de l’Etat d’avoir soutenu ma candidature à la présidence de la BOAD. Je ressors de cette audience heureux et  confiant du soutien que le président Ouattara a bien voulu m’accorder », a conclu M. Ekué. gé de 54 ans, M. Serge Ekué a été nommé à la présidence de la BOAD le 18 août dernier et a officiellement pris fonction au siège de l’institution à Lomé au Togo le 28 août dernier. 

Revue annuelle des politiques de l’Uemoa en Côte d’Ivoire

La 6e revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa) en Côte d’Ivoire s’est ouverte lundi à Abidjan et devrait permettre d’examiner 116 réformes dont trois nouveaux textes.« L’édition 2020 de la revue annuelle portera sur un ensemble de 116 réformes contre 113 en 2019, soit trois nouveaux textes », a indiqué M. N’Galadjo Bamba, conseiller technique, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, dans un discours d’ouverture de la session.

Ces nouveaux textes concernent la directive sur l’harmonisation des législations des Etats membres en matière de droits d’accise applicables aux tabacs, et la décision déterminant les caractéristiques et les règles d’établissement du certificat d’origine des produits originaires de l’Uemoa.

Il a été en outre introduit le texte sur règlement portant adoption des règles visant à éviter la double imposition au sein de l’Uemoa et des règles d’assistance en matière fiscale, a fait savoir le représentant du ministre de l’Economie et des finances.

M. N’Galadjo a indiqué que « concernant les programmes et projets, les 16 projets ayant fait l’objet de la revue annuelle en 2019 ont été reconduits pour l’édition 2020 », invitant les experts à fournir à la Commission de l’Uemoa toutes les informations requises pour une évaluation juste et crédible.

Le représentant du ministre ivoirien de l’Economie a relevé que l’examen des 16 projets en exécution en Côte d’Ivoire, d’un montant total de 63,9 milliards Fcfa, a révélé un taux moyen d’exécution physique de 66% contre 61% en 2018, soit un accroissement de 5%. 

Quant à l’indice de performance, il est passé de 58% en 2018 à 49% en 2019, une contre-performance qui s’explique, globalement, à en croire M. N’Galadjo, par « les retards relevés dans l’exécution de la plupart des projets et programmes communautaires ».  

Instituée en octobre 2013 par un acte additionnel de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa, la revue annuelle consiste à faire le point sur l’état de mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets de l’Uemoa au plan national.

Cinq revues annuelles ont été déjà organisées par la Commission de l’Uemoa respectivement en 2014 ; 2015 ; 2017 ; 2018 et 2019. Selon Gustave Diasso, représentant résident de l’Uemoa en Côte d’Ivoire, elles ont permis la transposition des textes communautaires sur le plan national.   

Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Uemoa, les résultats indiquent pour l’année 2019, que sur un total de 113 réformes examinées, l’on enregistre un taux moyen de mise en œuvre de 80% contre 69% en 2018, soit une hausse de 11%. 

« Dans la dynamique de pérennisation des acquis et du maintien, à tout le moins, du niveau d’engagement actuel des Etats membres, l’exercice de la revue mérite d’être poursuivi malgré les contingentements qu’impose la pandémie de Covid-19 », a soutenu M. Gustave Diasso.

Concernant la mise en œuvre des actes communautaires, l’Union est passée d’un taux de 47% en 2011 à 74% en 2019, soit un bond qualitatif de 27 points de pourcentage. Un résultat qui montre toutefois la volonté d’une intégration régionale des Etats membres.

La Commission de l’Uemoa passe en revue le processus d’intégration dans les Etats membres du 9 novembre au 18 décembre 2020. Pour la Côte d’Ivoire, les travaux, ouverts le lundi 7 décembre dans un hôtel de la place, devraient s’achever le vendredi 11 décembre 2020.

Bourse: pour une synergie d’actions entre la BOAD et la BRVM

Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Edoh Kossi Amenounve a souhaité lundi à Abidjan, une synergie d’actions entre son institution et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), estimant que cela sera utile pour les États.«La BOAD est un acteur incontournable et majeur. Je pense qu’aujourd’hui une bonne synergie entre les actions de la BOAD et la BRVM serait quelque chose de fortement utile pour nos États », a estimé M. Kossi à l’issue d’une visite de Serge Ekué, le nouveau président de la BOAD au siège de la BRVM à Abidjan.

 Selon lui, cette visite de M. Ekué est un  «signal fort» dans l’accompagnement des États et du secteur privé de l’UEMOA.

 Avant lui, le nouveau patron de la BOAD a soutenu qu’il était  « absolument utile que je me rende ici à la BRVM pour me rendre compte de la façon avec laquelle notre région traite des sujets  d’actions et d’obligations ».

 De son avis, la BRVM est un  « outil essentiel  » de développement des Etats de la sous-région.  « La bourse est   un instrument au service des Etats et du secteur  privé.  C’est un instrument de fluidification de la dette. C’est un instrument de renforcement de nos  entreprises, voire des Etats au travers des émissions des trésors de nos États et la BOAD en tant qu’instrument et banque de financement, doit s’intégrer dans cet écosystème », a soutenu M. Ekué. 

Au cours de cette visite, M. Ekue à qui la BRVM a été présentée, a sonné à 09h45 (Heure locale et GMT), la cloche, marquant l’ouverture du marché du jour de cette institution. 

gé de 54 ans, Serge Ekue qui est de nationalité béninoise, a été nommé président de la BOAD le 18 août dernier et a officiellement pris fonction le 28 août dernier.

Covid-19: la BAD œuvre pour l’énergie durable en Afrique

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un investissement concessionnel de 20 millions de dollars américains en faveur du Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), a appris APA, lundi.Ces fonds, vont favoriser la mise en place de la Plateforme de reconstruction des infrastructures hors réseau (PRC), dotée d’un financement mixte de 50 millions de dollars américains, après les effets néfastes de la pandémie de la Covid-19.

Cette initiative vise à fournir des capitaux d’assistance et de récupération aux entreprises d’accès à l’énergie, en les accompagnant pendant et après la pandémie, souligne le communiqué de l’institution financière dont APA a obtenu copie.

L’enveloppe concessionnelle de 20 millions de dollars sera augmentée de leurs propres capitaux et instruments, ce qui permettra d’obtenir 30 à 40 millions de dollars de financement commercial additionnel et d’offrir des produits d’emprunt plus abordables, souligne le document.

Ce dernier ajoute que grâce à ses partenaires, la plateforme de relance soutiendra les entreprises d’accès à l’énergie qui commercialisent et déploient des systèmes solaires domestiques, des mini-réseaux verts, des systèmes de cuisson propre et d’autres solutions décentralisées d’énergie renouvelable.

« Cette plateforme nous permettra de gagner du temps en fournissant des solutions financières adaptées en tirant parti des ressources, de l’expertise et des infrastructures existantes dans le secteur », a affirmé le directeur de la division des énergies renouvelables à la Banque, Joao Duarte Cunha, cité dans la note.

La plateforme permettra de fournir une aide immédiate ainsi qu’un soutien au redressement et posera les bases d’une reprise économique verte et inclusive après la pandémie.

UA/Maroc : La ZLECAF constitue un nouveau palier sur le chemin de l’unité et de l’intégration du continent

Le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli, a souligné que le lancement effectif des échanges commerciaux dans le cadre de la la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), prévu le 1er janvier prochain « constituera un nouveau palier sur le chemin de l’unité et de l’intégration du continent ».Dans un discours prononcé à l’ouverture du 13ème sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) dédié à la ZLECAF, le responsable gouvernemental affirmé que « ce nouvel espace (ZLECAF) que nous créons ensemble, nous offre la possibilité de transformer sur place les matières premières dont regorge l’Afrique et d’accélérer la mise en œuvre d’une base industrielle africaine pour répondre à nos besoins ».

Il a ainsi fait savoir que la ZLECAf est « d’abord et avant tout un espace de complémentarité » de par la création de « pôles de croissance régionaux interconnectés ». « C’est également un espace propice aux avantages comparatifs », a-t-il ajouté.

« Si elle est un risque à prendre pour certains, la ZLECAf c’est avant tout des opportunités d’emploi pour les 12 millions de personnes qui rejoignent chaque année le marché du travail », a fait valoir M. Jazouli, en soulignant que cette zone « libérera le génie créatif africain et créera des ponts entre les régions ».

Il a d’ailleurs relevé que la ZLECAf « facilitera le commerce intrarégional et accélérera l’intégration des communautés économiques régionales », surtout que les CER ont été expressément reconnues par l’Accord de la ZLECAf comme piliers indicatif.

Pour rappel, la ZLECAf vise à créer un marché africain de 1,27 milliard de consommateurs avec un PIB cumulé d’environ 2,3 à 3,4 billions de dollars.

Côte d’Ivoire : la foire internationale de Treichville prévue du 22 au 31 décembre prochain

La Foire internationale de Treichville ( FIT), une activité commerciale de grande envergure organisée par l’Association des fiers artisans et bijoutiers de Côte d’Ivoire ( AFABCI) de concert avec la mairie de Treichville ( Sud d’Abidjan), se tiendra du 22 au 31 décembre prochain, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne .

«Les commerçants sont visés, les artisans sont visés, les opérateurs économiques, toute personne qui recherche un espace pour pouvoir s’exprimer. C’est-à-dire faire des ventes, des expositions ou montrer ce qu’il sait faire au public. Donc, tout le monde est visé », a expliqué à APA Stéphanie Para, la commissaire générale de la FIT en marge d’une conférence de lancement de cet événement. 

Poursuivant, elle a insisté que cette foire ne concerne pas uniquement les artisans, mais qu’elle est ouverte à tous les opérateurs économiques.  

« C’est une opportunité à saisir. C’est une foire internationale, ce ne sont pas seulement les produits de la Côte d’Ivoire que vous allez voir. Vous verrez également des produits internationaux », a fait savoir Mme Para, soulignant que le pays invité d’honneur de la FIT est Madagascar.  « J’invite toute la population de Treichville, d’Abidjan et même de l’intérieur du pays à venir participer à la foire », a exhorté la commissaire générale de la FIT.

Ouganda: 71 millions $ de la Bad pour des infrastructures routières

Le Conseil du Fonds africain de développement (Fad) a approuvé un prêt de 71,5 millions de dollars pour paver des tronçons de deux routes dans le sud-ouest de l’Ouganda, a appris APA ce vendredi.Ce projet devrait stimuler les moyens de subsistance, la fréquentation scolaire et la connectivité rurale dans les zones concernées, rapporte un communiqué de la Bad.

Le financement proviendra du Fad-15, la dernière reconstitution du Fonds, qui est le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement. Il représente environ 86% des coûts totaux du projet et le gouvernement ougandais financera les 11,9 millions de dollars restants.

L’élément central du projet consiste à moderniser et à paver 34 km du circuit Kabale-lac Bunyonyi-Kabeho et la route Kisoro-Mgahinga Park Gates, ainsi que la construction de deux marchés en bordure de route, des installations de stockage de produits agricoles et quatre sites de débarquement des ferries sur Lac Bunyonyi, détaille la note.

Les fonds couvriront également la fourniture de deux ferries avec des aides à la navigation et la fourniture d’une assistance technique au gouvernement pour renforcer la réglementation en matière de sécurité routière et soutenir la mise en œuvre des aspects du transport fluvial du projet. Le projet prévoit aussi la réinstallation et l’indemnisation des personnes touchées.

L’approche complémentaire de l’intervention, alliant investissement dans la rénovation des routes et investissement dans l’agriculture et d’autres infrastructures, vise à accroître l’accès au marché pour les produits agricoles, à augmenter la productivité dans une partie rurale du pays et à renforcer le bien-être social, souligne le communiqué.

A terme, le projet devrait permettre l’amélioration des revenus du tourisme, une hausse des prix à la ferme des produits de base, une augmentation des inscriptions à l’école et une plus forte fréquentation des hôpitaux dans la zone du projet.

Le prêt s’aligne sur le troisième plan de développement national de l’Ouganda 2020 / 21-2024 / 25 dans le cadre de sa Vision 2040. Il est également conforme à la stratégie décennale 2013-22 du Groupe de la Banque africaine de développement, pilier I des priorités stratégiques du FAD-15 ainsi que deux des priorités opérationnelles des High-5: nourrir l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

«Ce projet de développement d’infrastructure innovant et intégré est sur le point d’augmenter le développement du marché, d’élargir les opportunités commerciales et d’augmenter la productivité alimentaire, améliorant ainsi les niveaux de revenu dans le sud-ouest de l’Ouganda», a déclaré Amadou Oumarou, directeur de la Banque des infrastructures et du développement urbain.

Un incubateur de projets veut œuvrer à la transformation du cacao en Côte d’Ivoire

Incub’Ivoire, un incubateur de projets en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi à Abidjan, qu’il entend œuvrer à accompagner les cacaoculteurs ivoiriens dans la transformation de leurs produits à travers son projet dénommé « Mon cacao autrement».Cette ambition a été affichée par Hermann Kouassi, le président de Incub’Ivoire lors d’une cérémonie dite de restitution de la première phase du projet  « Mon cacao autrement». 

« C’est  un projet d’appui aux initiatives du développement du cacao et permettre aux agriculteurs de pouvoir transformer leurs produits et d’avoir un esprit entrepreneurial dans leur démarche.  Donc, dans sa phase initiale, c’était de pouvoir déboucher sur une structure entrepreneuriale et de pouvoir mettre en place un incubateur accélérateur pour accompagner les acteurs de la chaîne des valeurs», a expliqué M. Kouassi dans une adresse, lors de cette rencontre.

Poursuivant, il a regretté que la condition de vie des agriculteurs ivoiriens ne s’est pas améliorée depuis 60 ans. 

«  Les agriculteurs du cacao restent toujours pauvres. Ils restent toujours déficitaires  lorsqu’ils vendent leur cacao. Aujourd’hui nous on veut véritablement accompagner les agriculteurs à créer de la valeur parce que produire son cacao et l’exporter, ce n’est pas créer de la valeur», a-t-il estimé.

« On veut pouvoir accompagner nos bénéficiaires à entrer dans ce processus de création de valeurs », a insisté M. Kouassi.

De son côté, Benjamin Laag, le représentant du ministère fédéral allemand de la coopération économique a assuré que son pays  « reste mobilisé dans les initiatives pour l’émergence d’un monde agricole ivoirien dynamique  ». 

Créé en avril 2016, Incub’Ivoire est  « un incubateur de projets innovants ». Il accompagne les individus dans leur volonté d’entreprendre et les aide à matérialiser leur idée de projet en un projet d’entreprise structurée et viable. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao.

Cacao: les producteurs ivoiriens menacent de « boycotter » le programme de durabilité de certains industriels

Les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire, qui reprochent à des industriels de « contourner » le Différentiel de revenu décent (DRD) visant à accroître les gains des paysans, menacent de « boycotter » leur programme de durabilité et de certification.Cette décision a été prise, jeudi, à la mairie de Yamoussoukro, à la  suite d’une session d’explication du mécanisme du Différentiel de revenu décent (DRD) par le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière. 

Selon le président du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, il y a des industriels, des chocolatiers et des négociants qui ont « commencé à faire un jeu » et user de « stratégies » pour ne pas payer le Différentiel de revenu décent.   

Les producteurs invitent de façon « pressante » les industriels, les chocolatiers et les négociants « au respect de leur engagement à payer le DRD », a déclaré leur porte-parole Dinard Yao N’Zi qui a lu le communiqué final de la session.  

Au cours de cette session « on a parlé du boycott du programme de durabilité des exportateurs au cas où ils n’arrivent pas à appliquer le paiement du DRD », a dit M. Dinard Yao à APA, en marge de la rencontre. 

« On se réserve le droit de boycotter toutes leurs actions sur le terrain allant jusqu’à interdire certains exportateurs d’exercer », a-t-il poursuivi. 

Ensuite, lancera-t-il, « nous suspendons notre collaboration autour des programmes de durabilité et de certification avec les industriels, les chocolatiers et les négociants qui s’opposeront au paiement du DRD ».

Pour les faîtières de la filière cacao « le Différentiel de revenu décent touche 100% des producteurs ivoiriens et ghanéen contrairement au programme de durabilité et de certification » auquel s’accrochent les industriels.  

« Aujourd’hui, le salut des producteurs de cacao se trouve dans l’application du Différentiel de revenu décent qui permet à ceux-ci de gagner 400 dollars sur chaque tonne de cacao vendue », a soutenu M. Dinard Yao.  

Cette mesure intervient, surtout, après une « réticence de certains chocolatiers, industriels et négociants de mettre en oeuvre le Différentiel de revenu décent », soutenus par la Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays voisins qui cumulent plus de 60% de la production mondiale de cacao.

Ils estiment en outre que les moins payés de la chaîne d’approvisionnement mondial du cacao, sont les producteurs. Et, sur 100 milliards de dollars que génère la filière, seul 6% revient aux producteurs. Pire, un producteur de cacao vit aujourd’hui avec 0,78 dollars par jour.

Quatre faîtières ont pris part à cette décision notamment le FOPCC (Fédération des organisations des producteurs de café-cacao) et l’ANACACI  (Association nationale des Coopératives agricoles de Côte d’Ivoire). 

 L’Association des producteurs et organisations professionnelles agricoles de l’Ouest (APROPAM ) et la Fédération nationale des femmes producteurs de café-cacao  (FNFPCC) ont aussi participé à la session.

Toutes ces organisations de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec près de 2 millions de tonnes, demandent  « la mise en place dans les prochaines semaines d’un Comité de suivi du DRD pour les producteurs ivoiriens et ghanéens ». 

La Belgique alloue 30 milliards f cfa au Sénégal

Sur la période 2019-2023, le Royaume de Belgique prévoit d’investir près de 30 milliards f cfa au Sénégal.L’annonce a été faite, ce jeudi à Dakar, par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, à l’ouverture des travaux de la réunion du Comité mixte paritaire de concertation sur la mise en œuvre du programme de coopération bilatérale 2019-2023 entre les deux pays.

« Le programme de coopération 2019-2023 a été adopté par nos deux gouvernements lors de la 13ème réunion technique mixte de coopération tenue le 23 juin 2018. Son exécution a été rendue effective par la signature, en juillet 2019, de la convention spécifique. Ce programme porte sur un montant de 45 millions d’euros, soit environ 29,5 milliards de FCFA, sous forme de dons. Il couvre les régions du centre du Sénégal que sont Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel », a notamment indiqué le ministre Hott.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération a souligné que cette aide belge vise à contribuer au développement socio-économique durable et à la création d’emplois décents dans ces régions à travers quatre domaines d’intervention, en parfaite cohérence avec le Plan d’Actions Prioritaires accéléré et ajusté (PAP2A) pour la relance de l’économie.

« Le PAP 2A, a-t-il poursuivi,  accorde une place importante aux agropoles qui doivent jouer un rôle majeur dans la transformation industrielle et l’émergence des chaines de valeur agricoles locales et régionales. C’est pourquoi, je me réjouis de la forte implication d’ENABEL (Agence de coopération belge) dans la maturation de l’Agropole Centre ». 

Il a encouragé les acteurs impliqués dans la réalisation du programme de coopération 2019-2023 entre le Sénégal et le Royaume de Belgique « à ne ménager aucun effort pour mener à terme les activités avec une implication des bénéficiaires nationaux dans tout le processus en vue d’une pérennisation des acquis ».

« J’en profite pour féliciter tous les acteurs qui œuvrent de manière constante à l’amélioration de la qualité de cette coopération. Leurs efforts n’ont pas été vains vu le montant de l’aide publique au développement reçue de la Belgique s’élevant sur la période 1990-2019, à 333 millions d’euros, soit 218 milliards f cfa », a indiqué Amadou Hott.

De son côté, Meryame Kitir, ministre de la Coopération au développement du Royaume de Belgique, a rappelé que « depuis 1968, nos pays collaborent pour rendre le monde plus juste, et pour donner à la population sénégalaise les opportunités d’un développement social et économique équitable ». 

« La lutte contre les inégalités sociales et l’extrême pauvreté occupe une place centrale dans le cadre de la solidarité internationale que nous défendons à travers nos partenariats. Je l’ai encore clairement confirmé il y a deux semaines à notre Parlement lors de la présentation de ma note de politique générale. S’assurer que les populations les plus vulnérables, dans nos pays, ne soient pas laissées pour compte est un objectif qu’on partage », a dit Mme Kitir.