Côte d’Ivoire: Ouattara pose la première pierre de 2 usines de transformation de cacao d’un coût de 216 milliards Fcfa

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé mardi à la pose de la première pierre pour la construction de deux usines de transformation de cacao à la zone industrielle PK 24, au Nord d’Abidjan, pour un investissement global de 216 milliards Fcfa.Ces deux unités de transformation de fèves de cacao initiées par le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière, devraient être bâties sur deux terrains d’une superficie de 21 hectares chacun, acquis à Abidjan PK 24 et dans la zone industrielle de San-Pedro, dans le Sud-Ouest ivoirien.

Cette pose de la première pierre, marque le lancement et le démarrage des travaux de construction de ces infrastructures prévus durer sur une période de 24 mois. Il sera réalisé grâce à l’appui de la Chine. 

Selon le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, ce projet porte sur trois axes, à savoir la réalisation de deux usines de transformation de cacao de 50.000 tonnes chacune dont l’une à Abidjan (zone industrielle PK 24) et l’autre à San-Pedro. 

En outre, le projet prévoit la construction de deux entrepôts de stockage de 300.000 tonnes en vue de la gestion des stocks de cacao du pays, et d’un centre de formation aux métiers du cacao visant à développer un capital humain en adéquation avec le développement de la filière. 

L’unité de transformation de cacao du complexe industriel de PK 24 devrait permettre le stockage de 140.000 tonnes de fèves de cacao, tandis que l’usine de San-Pedro, ville abritant un port, classé premier exportateur mondial de cacao, devrait lui avoir une capacité de stockage de 160.000 tonnes de fèves de cacao. 

Le projet comprend également la construction d’un laboratoire de biologie pour des recherches dans le secteur de la cacaoculture. Il est par ailleurs prévu des bureaux administratifs d’une holding ( Transcao Industrie Holding et Transcao Négoce), ainsi qu’une résidence d’étudiants.  

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi, a indiqué que 40% de la production de ces unités de transformation de fèves de cacao « sera destiné au marché chinois ».   

La CNDC, une société chinoise est en charge de la réalisation de ces infrastructures, a fait savoir le ministre ivoirien de l’Agriculture, avant d’ajouter qu' »au terme de la construction, le capital sera ouvert au secteur privé ».

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est félicité de cet investissement « important » qui devrait booster la capacité de transformation des fèves de cacao en Côte d’Ivoire. Le pays vise à court terme transformer 50% de sa production et 100% en 2025. 

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes de fèves, veut à travers ce projet, accroître la capacité de transformation au niveau local, rendre le secteur performant et apte à répondre à la demande interne, tout en créant des emplois et de la richesse. 

Le gouvernement ivoirien, qui a prévu cet investissement à travers le Plan national de développement (PND), ambitionne de renforcer la base de l’industrie cacaoyère, en s’appuyant sur la compétitivité du secteur privé pour impulser sa capacité de transformation de cacao.   

Expo 2020 : à Dubaï, un bouquet d’hôtels réservés aux visiteurs de l’Afrique et du Moyen-Orient

Un accord conclu entre deux entreprises prévoit la construction et la sécurisation d’une chaîne d’hôtels pour les visiteurs provenant de l’Afrique et du Moyen-Orient.L’offre est « exclusivement » destinée aux hôtes de ces deux zones, dont la population est estimée à 1,6 milliards d’habitants. AS World Group et son partenaire « IMAR pour l’hospitalité » ont retenu, au terme de la signature de leur accord, la construction et la sécurisation d’un bouquet d’hôtels.

AS World Group, présente au Centre financier international à Dubaï, s’occupe de la distribution des billets pour l’exposition. Pour sa part, « IMAR pour l’hospitalité », filiale de « IMAR pour l’immobilier », est spécialisée dans l’accueil et le divertissement. Les visiteurs d’Afrique et du Moyen Orient se verront ainsi offrir des promotions de qualité dans 18 hôtels doubaïotes.

La première ville des Émirats arabes unis va accueillir cette exposition universelle du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, soit sur une durée de six mois. Initialement prévue du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, elle avait vu la pandémie de Covid-19 imposer son report aux organisateurs. Avant la survenue de cette crise, l’Expo 2020 Dubaï disait attendre pas moins de 25 millions de visiteurs du monde entier.

Toutefois, la société AS World Group entreprendra une campagne de promotion de « IMAR pour l’hospitalité » durant la période préparatoire. Des propositions seront ainsi faites aux gouvernements fédéraux, aux fédérations, aux missions commerciales, aux chambres de commerce et d’industrie, aux sociétés des secteurs publics et privés mais aussi aux particuliers.

Expo 2020 Dubaï: des exposants promettent un accueil de qualité à leurs hôtes

Deux entreprises, qui prendront part à l’Exposition universelle 2020 de Dubaï, ont décidé de nouer leurs forces pour accueillir des visiteurs d’Afrique et du Moyen Orient dans leur chaîne d’hôtels.C’est une offre destinée « exclusivement » aux hôtes provenant de ces deux zones, dont la population est estimée à 1,6 milliards d’habitants. C’est ainsi qu’AS World Group et son partenaire « IMAR pour l’hospitalité » ont retenu, au terme de la signature de leur accord, la construction et la sécurisation d’un bouquet d’hôtels pour cette cible, informe l’agence de presse mauritanienne Sahara Media.

AS World Group, présente au Centre financier international à Dubaï, s’occupe en effet de la distribution des billets pour l’exposition. Pour sa part, « IMAR pour l’hospitalité », filiale de « IMAR pour l’immobilier », est spécialisée dans l’accueil et le divertissement. Les visiteurs d’Afrique et du Moyen Orient se verront ainsi offrir des promotions de qualité dans 18 hôtels doubaïotes.

La première ville des Émirats arabes unis va accueillir cette exposition universelle du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, soit sur une durée de six mois. Initialement prévue du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, elle avait vu la pandémie de Covid-19 imposer son report aux organisateurs. Avant la survenue de cette crise, l’Expo 2020 Dubaï disait attendre pas moins de 25 millions visiteurs du monde.

Toutefois, la société AS World Group entreprendra une campagne de promotion de « IMAR pour l’hospitalité » durant la période préparatoire. Des propositions seront ainsi faites aux gouvernements fédéraux, aux fédérations, aux missions commerciales, aux chambres de commerce et d’industrie, aux sociétés des secteurs publics et privés mais aussi aux particuliers.

La société civile ivoirienne outillée pour le plaidoyer sur l’APE intérimaire Côte d’Ivoire-UE

Un atelier de formation visant à renforcer les capacités de la société civile ivoirienne sur le contrôle citoyen et le plaidoyer relativement à l’Accord de partenariat économique intérimaire (APEI) s’est ouvert lundi à Dabou, à l’Ouest d’Abidjan.Cette session, organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), est prévue pour durer cinq jours et regroupe des organes du projet, le Comité de pilotage de la CSCI et des partenaires techniques.

« Il s’agit pour nous d’évaluer cet accord de partenariat économique intérimaire », a indiqué à la presse le président de la Convention de la société civile ivoirienne, Mahamadou Kouma, qui se félicite de ce que ce projet ait ouvert les produits ivoiriens au marché européen.

A ce niveau, il existe toutefois des débats. Si « d’autres estiment que cela crée une forme de servitude, ce n’est pas notre façon de voir », a dit M. Kouma qui note que depuis l’ex-président Laurent Gbagbo, l’APE est adopté par l’Etat ivoirien.

L’Accord de partenariat économique intérimaire, explique-t-il, « permet à la Côte d’Ivoire d’accéder au marché européen, notamment à un certain nombre et vice-versa, sans taxe ». Toute chose qui rend les entreprises locales compétitives.

Laurent Levard de l’ONG française GRET (Groupe de recherche et d’échanges technologiques), dont la structure est partenaire à cet atelier, a fait savoir qu’il s’agit de donner des outils aux acteurs de la société civile pour mieux défendre auprès du gouvernement des politiques qui répondent aux intérêts des secteurs économiques et des populations vulnérables. 

Pour sa part, Rachel Gogoua, présidente du groupe thématique développement durable au niveau du Comité national de suivi de l’APEI, a salué cette initiative qui vient combler les insuffisances des acteurs de la société civile en matière de suivi citoyen de l’action publique.

Critiquer, c’est important, mais la société civile ivoirienne veut davantage être « une force de proposition » afin d’apporter des pistes de solutions aux dirigeants, a déclaré Mme Rachel Gogoua, une actrice de la société civile très engagée sur les sujets relatifs au genre.

La Convention de la société civile ivoirienne fait déjà le suivi citoyen sur plusieurs projets impliquant l’Etat ivoirien, entre autres la dette espagnole, le Contrat de développement et de désendettement (C2D) entre Paris et Abidjan.

Le suivi citoyen de l’action publique est un exercice de la société civile visant à apprécier les risques et les opportunités des projets engagés par le gouvernement. A terme, la CSCI formule des recommandations en vue de changements qualitatifs des projets au profit des populations.

Il est temps que le Fonds africain d’intégration soit rendu opérationnel

Par Hicham Alaoui — L’intégration régionale est indispensable à la croissance des économies africaines et fait partie intégrante des stratégies de développement élaborées par l’Afrique depuis son indépendance.Elle constitue l’objectif le plus important du continent au cours des six dernières décennies. En effet, l’Agenda de développement à l’échelle de l’Afrique, préconisé par l’Union africaine (UA), repose sur l’intégration régionale et la formation d’une Communauté économique africaine. Cette vision d’une Afrique intégrée a été inscrite dans le Traité d’Abuja de 1991 et dans l’Agenda 2063 de l’UA.

Selon la feuille de route de l’intégration régionale en Afrique, les Communautés économiques régionales (CER) sont les éléments constitutifs de la Communauté économique africaine, qui doit être créée selon une approche séquentielle en six étapes de 34 ans.

À l’heure actuelle, on observe un engagement croissant en faveur de l’intégration régionale, ainsi qu’une reconnaissance accrue du fait que l’action concertée et les approches régionales sont essentielles pour atteindre les objectifs de développement en Afrique, selon le rapport d’étape sur l’intégration régionale qui sera soumis à la 2ème réunion de coordination semestrielle entre l’UA, les CER et les mécanismes régionaux, qui aura lieu par visioconférence le 22 octobre prochain à Addis-Abeba.

D’après ce rapport, dont APA a eu une copie, les actions vers une intégration africaines se sont manifestées, à titre d’exemple, par l’annonce, au sommet de Kigali en 2018, de l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui l’un des projets phares du continent.

La ZLECAf ouvre la voie au renforcement des échanges entre les pays africains, ce qui stimulera la croissance économique et le développement du continent. Elle permettra à l’Afrique de rassembler ses marchés fragmentés et de rétablir la confiance de ses peuples à l’égard de l’intégration régionale.

Cet élan doit donc être maintenu, insiste le rapport, estimant que pour que l’intégration régionale produise les avantages escomptés en matière de commerce, d’investissement, de paix, de sécurité et surtout, de transformation économique et de développement durable tant recherchés, les institutions continentales, les CER et les ministères, départements et agences concernés au niveau national doivent comprendre les principaux enjeux et contraintes pour pouvoir formuler et coordonner des stratégies et des politiques appropriées et réussir la mise en œuvre des différents projets et programmes de développement régional.

Les institutions d’appui connexes et les autres acteurs, notamment le secteur privé et la société civile doivent également jouer efficacement leur rôle. Cela nécessite des capacités adaptées et suffisantes en matière de ressources humaines et institutionnelles, de gestion des connaissances, de cadres juridiques, de soutien du secteur privé et de ressources financières requises pour mettre en place les infrastructures nécessaires à la mise en œuvre des projets et programmes, recommandent les auteurs du rapport.

En fait, la faiblesse des capacités institutionnelles, la médiocrité des mécanismes de recherche et de gestion des connaissances et le manque de personnel compétent dans les secrétariats / commissions des CER et autres institutions régionales ainsi qu’au sein des unités ministérielles chargées de l’intégration régionale au niveau national sont quelques-uns des facteurs qui ont été identifiés comme causes du ralentissement des processus d’intégration régionale sur le continent, fait observer le document.

« Ce ralentissement se manifeste de plusieurs manières aux niveaux régional et national, au sommet desquelles on observe la mauvaise exécution, ou la non-exécution partielle ou totale des mesures convenues. Tous ces facteurs, associés à la nécessité d’une utilisation efficace des ressources, nécessitent des systèmes internes solides au sein des CER pour une meilleure coordination et une meilleure facilitation apportée aux États membres pour leur permettre de mettre en œuvre les engagements régionaux », fait-il remarquer.

Pour les auteurs du document, il est décourageant de constater que le continent ne dispose pas d’un fonds spécifique pour le financement de son programme le plus importante, à savoir l’intégration régionale, soulignant l’impératif de rendre opérationnel le Fonds africain d’intégration pour que le continent africain puisse mettre en œuvre le Traité d’Abuja et l’Agenda 2063.

Et de constater que le financement de l’intégration régionale sur le continent est terriblement « insuffisant ». « Malheureusement, ce sont les donateurs qui financent la plupart des projets et programmes d’intégration régionale en Afrique et pourtant, d’autres sources de financement existent mais elles n’ont reçu l’attention voulue, et se sont même heurtées à une certaine résistance », déplore-t-il

Il faut bien savoir que sans financement, l’Afrique perd les avantages de l’intégration; et sans contrôle des ressources, l’Afrique perd même le contrôle du programme, insiste le document.

Selon le rapport, les meilleures pratiques de la CEDEAO nourrissent toutefois un certain espoir: le prélèvement communautaire fonctionne avec succès, rapportant plus de 600 millions de dollars par an.

Le degré de dépendance de l’UA, des CER et des États membres vis-à-vis des donateurs, combiné à la qualité de l’aide extérieure et du partenariat avec les donateurs qui nécessitent de l’harmonisation, de la responsabilisation et de l’alignement, soulève de nombreuses questions, relève le document, notant que de nombreux États membres ne versent pas leurs contributions annuelles à l’UA et aux CER, laissant les donateurs combler les déficits de financement dans les budgets de fonctionnement et couvrir la plupart des budgets-programmes.

L’Afrique a besoin d’un mécanisme spécifique pour garantir le financement de l’intégration régionale. L’Union africaine devrait mettre en oeuvre le Fonds d’intégration africaine (FIA) pour lequel une étude de faisabilité a été réalisée en 2013 et un rapport soumis.

Ce Fonds contribuera à renforcer l’appropriation par l’UA et les CER de leurs programmes et projets. Il permettra également à l’UA et aux CER de financer leurs besoins prioritaires – par rapport aux situations dans lesquelles les donateurs mettent l’accent sur leurs propres priorités.

Le Fonds permettra aussi de faire en sorte que les donateurs ne sélectionnent pas leurs projets préférés et que les projets peu attrayants mais revêtant une importance capitale pour le processus d’intégration régionale soient financés.

Le Fonds peut réduire les coûts de transaction et les charges administratives de la CUA et des CER et permettra l’articulation des stratégies et des plans d’action coordonnés des donateurs, ce qui aura un effet positif sur la capacité de l’UA, des CER et des États membres à entreprendre les réformes et les projets prioritaires envisagés.

D’après les auteurs du rapport, le Fonds africain d’intégration devait être une « facilité financière » articulée autour de deux « guichets », à savoir le guichet « assistance technique et subventions » et le guichet commercial. Le premier devrait offrir des subventions, une assistance technique, des services consultatifs et un soutien institutionnel; tandis que le guichet commercial devrait servir de fonds d’investissement et de financement commercial qui fournirait des garanties partielles aux prêts ainsi que des subventions de contrepartie susceptibles de favoriser la mobilisation de ressources supplémentaires auprès des institutions financières nationales, régionales et internationales. 

Bien qu’il soit nécessaire de reconnaître les nombreuses réalisations faites dans le cadre de l’intégration africaine, il faut admettre qu’il reste beaucoup à faire. L’absence de mise en œuvre ou la lenteur dans la mise en œuvre des politiques, projets et programmes continentaux et régionaux demeure un défi important et récurrent sur le continent. La mise en œuvre de la ZLECAf va donc au-delà des simples échanges commerciaux ; Il s’agit d’une opportunité pour le continent de montrer son nouvel engagement en faveur de l’intégration africaine et d’apprécier le rôle de la Zone de libre-échange continentale dans la réalisation du Traité d’Abuja. 

Cette mise en œuvre marquera un une nouvelle étape où les décisions et les initiatives de l’UA seront exécutées avec un élan renforcé; Il et donc permis d’espérer que l’Agenda 2063 sera effectivement réalisé. « Il s’agit-là d’un test décisif de l’engagement des pays africains à l’égard de l’intégration économique », constate le rapport.

Côte d’Ivoire/Covid-19: la Centrale syndicale Humanisme exige la réintégration des travailleurs licenciés

La Centrale syndicale Humanisme, l’une des principales organisations des travailleurs ivoiriens, a exigé samedi à Abidjan, la réintégration de tous les travailleurs licenciés pour motifs économiques en Côte d’Ivoire pendant la période de la Covid-19. « Nous exigeons la réintégration de tous les travailleurs licenciés pour motifs économiques durant cette période (de la Covid-19). Il faut qu’ils soient réintégrés », a déclaré Mamadou Soro, le secrétaire général de la Centrale syndicale Humanisme peu avant la fin des travaux du premier congrès ordinaire de cette centrale avec à son ordre du jour le renouvellement des instances.

« Nous  ouvrons le dialogue social sur le salaire minimum agricole garanti (SMAG) qui est de 22 000 FCFA dans notre pays. Il faut le relever pour atteindre le même niveau que le  SMIG à 60 000 FCFA», a poursuivi M. Soro, candidat à sa propre succession. 

 Ces assises qui se sont ouvertes la semaine dernière autour du thème : « les travailleurs face à la crise de l’emploi causée par la Covid-19 : quelle riposte?» ont permis d’élaborer le plan d’actions stratégiques 2020-2030 de cette centrale syndicale.

Selon Mamadou Soro, environ 27 000 travailleurs ont été licenciés abusivement en Côte d’Ivoire pendant la crise sanitaire de la Covid-19 et pour le secteur informel, 1 200 000 unités de production informelles sont aux arrêts.

«C’est la reprise de toutes ces activités que nous demandons par des appuis publics conséquents et rapide», a plaidé M. Soro. Par ailleurs, il a demandé aux autorités ivoiriennes d’assouplir les conditions d’éligibilité des entreprises au fonds de soutien Covid-19 mis en place par le gouvernement.

« Nous avons proposé qu’effectivement le gouvernement aille plus loin en assouplissant les conditions d’accès aux fonds Covid-19 destinés aux entreprises de Côte d’Ivoire. Parce que le point que le ministre de l’économie et des finances a fait, indique clairement que seules  29 entreprises ont pu bénéficier de 10 milliards FCFA. Cela veut dire que nous avons constaté ensemble que les conditions d’éligibilité à ces fonds sont trop sélectives», a soutenu M. Soro.

 Dans la foulée, le secrétaire général sortant de la Centrale syndicale Humanisme a appelé à une élection présidentielle apaisée en Côte d’Ivoire estimant que la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 a été « très éprouvante » pour les travailleurs de Côte d’Ivoire.

Af’Sud : La Banque centrale maintient son taux de rachat

La Banque de réserve sud-africaine (SARB) a maintenu son taux de rachat (repo) inchangé à 3,5% par an pour la première fois depuis le début du Covide-19 en mars de cette année, a déclaré le gouverneur de la SARB, Lesetja Kganyago.M. Kganyago s’exprimait jeudi soir à Pretoria, à l’issue de la réunion du Comité de politique monétaire (CPM) de la SARB.

S’adressant aux médias, M. Kganyago a déclaré que malgré une inflation plus élevée que prévu en juillet et des niveaux élevés de risque de financement des pays, le Comité a noté que la contraction économique et la reprise lente maintiendraient l’inflation en dessous du point médian de la fourchette cible pour cette année.

« A moins de risques décrits précédemment, l’inflation devrait être bien contenue à moyen terme, restant en dessous, mais proche du point médian en 2021 et 2022 », a expliqué le gouverneur.

La pandémie de Covide-19 a eu d’importantes répercussions sur la santé, les services sociaux et économiques, ce qui présente des défis dans la prévision de l’activité économique nationale.

Bien que la SARB ne prévoyait pas d’autres réductions des taux de repo à court terme, elle s’attend à deux hausses de taux aux troisième et quatrième trimestres de 2021, a-t-il ajouté.

En mars, le Comité avait réduit le taux de repo de 100 points de base, une autre réduction de 100 points de base a été annoncée en avril, avec deux baisses de 25 points de base en mai et une nouvelle réduction de 25 points de base en juillet, a-t-il conclu. 

Covid-19 au Sénégal: 27,4 % des entreprises formelles en arrêt momentané d’activité (enquête)

Une enquête réalisée auprès des entreprises du secteur formel sénégalais afin de recueillir leurs intentions d’investissement post-covid-19, montre que 27,4 % d’entre elles ont connu un arrêt momentané d’activité.L’étude, menée sur un échantillon de 792 unités, révèle que les petites unités, avec une moyenne de 30,9 %, ont été les plus touchées. 

Plus en détails, le document montre que le phénomène est plus ressenti dans les secteurs des hôtels, bars et restaurants (50,2 %), des services fournis aux entreprises (31,7 %), des services personnels et divers (29,7 %), du commerce (27,2 %), des autres industries (25,5 %) et des transports (24,3 %).

Cet arrêt momentané d’activité a été essentiellement motivé par la fermeture des frontières (36,6 %), la fermeture des marchés, des écoles et des universités (33,0 %), le problème de financement (32,0 %), le problème d’approvisionnement en matières premières (28,0 %) et les difficultés d’écoulement de la production (21,7 %), soulignent les enquêteurs de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

La crise sanitaire n’étant pas encore terminée, ce rapport sur les intentions d’investissement post covid-19 des entreprises réalisée par l’ANSD, en appui au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), ne couvre que la période allant jusqu’à fin juin 2020.

Atlantique Assurances indemnise des agriculteurs sinistrés en Côte d’Ivoire

Atlantique Assurances, une filiale du groupe Banque Centrale populaire ( BCP) en partenariat avec la société Ivoire Coton, a procédé au paiement des indemnités aux agriculteurs assurés déclarés sinistrés durant la campagne cotonnière 2019-2020 dans plusieurs localités ivoiriennes, notamment Goulia, Odiénné, Boundiali et M’Bengué.Selon une note d’information transmise jeudi à APA,  ces indemnités visent à dédommager les agriculteurs souscripteurs de l’offre «Atlantique Assur’ Coton» pour des pertes de rendement liées aux conditions météorologiques. A l’occasion de ces cérémonies d’indemnisation, souligne la note,  cette compagnie d’assurance « a réitéré son engagement et sa vocation à apporter une réponse immédiate» permettant de préserver les revenus des assurés en cas de sinistre ». 

Lancée en 2019, cette offre d’assurance « inédite et innovante», est  dédiée au marché de l’assurance agricole en Côte d’Ivoire. Elle couvre l’assuré contre tout risque de baisse de rendement due aux facteurs climatiques, garantissant ainsi le crédit intrant contracté par l’exploitant.

Afrique de l’Ouest: Jely Group initie un programme pour les cadres en situation de stagnation professionnelle

Jely Capital Humain, la branche du cabinet Jely Group dédiée au développement du Capital Humain, a initié un programme visant à accompagner les cadres supérieurs ouest-africains en situation de stagnation.Le 14 septembre 2020, le Cabinet annonce avoir achevé la phase pilote d’un Programme de Développement de Carrières (Top Managers Development Program), rapporte une note transmise à APA, jeudi.

Ce programme a été notamment mis sur pied à l’issue de deux constats « alarmants », mentionne le Cabinet qui souligne que « plus de 85% des cadres interviewés au cours de divers processus de recrutement en Côte d’Ivoire sont en situation de stagnation professionnelle ».

En outre, « près de 75% de ces cadres ne constatent pas d’évolution notable de leur carrière malgré l’obtention de diplômes complémentaires », ajoute une note du Cabinet.

Les principales raisons de ces constats sont : une méconnaissance de la nouvelle dynamique du marché de l’emploi en Afrique, un manque de planification de leur carrière et une tendance à accumuler des diplômes au détriment de compétences solides et de réalisations palpables.

A cela s’ajoutent pour les candidates de genre féminin un manque de confiance et une certaine frilosité, alors même qu’elles possèdent les compétences requises pour progresser dans leur carrière,  énumère la note.

Pour Sylvie Tshisungu Djoman, en charge du département Capital Humain au sein dudit cabinet « les cadres supérieurs ouest-africains regorgent de qualités mais sont très souvent déconnectés par rapport aux réelles attentes d’un marché de l’emploi en constante évolution ».

Elle a relevé que « le TMDP (programme) permet de les aligner sur les réalités du marché et de leur donner les armes pour progresser et contribuer au développement socio-économique du continent».

A l’issue de la phase pilote du programme initiée par Jely Capital Humain, 80% des bénéficiaires ont franchi au moins un échelon complémentaire d’évolution et plus de 90% ont connu des évolutions de salaire significatives.

« Notre plus belle fierté concerne un cadre du secteur financier qui est passé d’un poste de Directeur des Opérations Pays à celui de Directeur Général d’une compagnie panafricaine sans passer par une formation complémentaire et en pleine crise de la Covid-19», a poursuivi Sylvie Tshisungu Djoman.

Ce Cabinet spécialisé en développement du Capital Humain offre des prestations en matière de recrutement, de renforcement de la gouvernance, de formation mais également un service d’accompagnement au développement professionnel.

Depuis sa création, Jely Capital Humain est intervenu dans le secteur financier (banques, assurances, SGI, sociétés d’investissement), médical (pharmacies, cliniques), audiovisuel, industriel et immobilier. Il est le premier cabinet dédié au financement et à la restructuration des PME.

La 24ème Assemblée générale sera « historique », selon le SG de l’OMT

La 24ème Assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) qu’accueillera Marrakech en 2021 sera « historique », a assuré, mercredi à Tbilissi, son Secrétaire général Zurab Pololikashvili.« La prochaine Assemblée Générale de l’OMT sera historique. Nous ferons tout notre mieux pour en faire l’un des évènements post-pandémie les plus réussis », a-t-il déclaré en marge des travaux de la 112ème session du Conseil exécutif de cette institution spécialisée des Nations Unies.

Dans ce cadre, il a précisé que la rencontre de Marrakech sera l’occasion de discuter de l’avenir du secteur touristique durement touché par la crise sanitaire, invitant tous les États membres de l’organisation ainsi que le secteur privé à y répondre présent.

Le Secrétaire général de l’OMT a également souligné que le Maroc est « une excellente destination » à promouvoir et « un modèle » dans le secteur du tourisme, mettant en avant la grande expérience du Royaume dans le domaine, ainsi que ses infrastructures.

Pour rappel, le Maroc a été désigné comme pays hôte de la 24ème Assemblée générale de l’OMT lors de la précédente rencontre tenue en septembre dernier à Saint-Pétersbourg, en Russie, par l’obtention de 76 voix sur 107 votes, contre 15 pour les Philippines et 13 pour le Kenya.

Pierre Ngon, nouveau Dg du cluster Bénin/Niger de Bolloré Transports et Logistics

Après 20 ans de carrière au sein des différentes filiales de Bolloré Transport & Logistics en Afrique, Pierre Ngon est depuis le 1er septembre 2020 Directeur général du cluster Bénin/Niger de Bolloré Transport & Logistics, rapporte un communiqué reçu à APA.Il succède à Jérôme Binois et aura la responsabilité des activités logistiques et shipping sur les deux pays, sous la supervision du Président exécutif Venance Gnigla pour le Bénin.

De nationalité camerounaise et âgé de 47 ans, Pierre Ngon est un expert du transport et de la logistique. Il a occupé plusieurs fonctions financières au Cameroun avant d’être promu Directeur général de Bolloré Transport & Logistics en Guinée Équatoriale en 2013, puis au Niger en 2017.

Titulaire d’une maîtrise ès sciences de gestion option finance & Comptabilité obtenue à l’Université de Douala, Pierre Ngon possède une connaissance pointue du continent africain et a développé de solides compétences managériales au cours de sa carrière.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Pierre Ngon supervisera le développement des activités logistiques du corridor entre le Port de Cotonou au Bénin et le Niger. Sa connaissance du marché et des besoins des clients importateurs et exportateurs, lui permettra de développer des solutions innovantes et agiles adaptées aux besoins de la clientèle locale et internationale.

« C’est une grande fierté pour moi de rejoindre les équipes du cluster Bénin/Niger de Bolloré Transport & Logistics. Les collaborateurs sont passionnés et les défis pour notre entreprise sont grands. Ensemble, nous allons continuer à développer les activités, offrir à nos clients des solutions compétitives et participer à la croissance socio-économique de ces deux pays magnifiques », a déclaré Pierre Ngon, Directeur général du cluster Bénin/Niger de Bolloré Transport & Logistics.

Ouverture à Abidjan d’une mission du FMI sur les 7e et 8e revues du Programme économique et financier 2016-2020

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) sur les 7e et 8e revues du Programme économique et financier 2016-2020 de la Côte d’Ivoire a été ouverte mardi par visioconférence en raison de la pandémie de la Covid-19.L’ouverture des travaux a été faite officiellement par le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, depuis son Cabinet à Abidjan. Il avait à ses côtés des représentants d’institutions de la République et des entités financières et économiques.  

Il a relevé que ces deux revues, combinées, s’inscrivent dans le cadre des revues périodiques du Programme économique et financier, conclu le 12 décembre 2016, avec le Fonds monétaire international (FMI). 

Ces revues, dira-t-il, constituent des occasions pour mesurer les progrès réalisés depuis la conclusion du programme en 2016, ainsi que les défis à relever par la Côte d’Ivoire pour l’atteinte des objectifs du Programme national de développement (PND, 2016-2020). 

Pour cette dernière revue de ce Programme économique et financier, la cheffe de mission du FMI Céline Allard, a souhaité que l’institution financière et l’Etat de Côte d’Ivoire parviennent à un accord « fructueux » au terme des travaux qui s’achèvent le 1er octobre 2020.   

Elle a rappelé que ce programme, arrêté en partenariat avec le FMI avait trois axes : une stabilité macroéconomique centrée sur l’ancrage dans la convergence budgétaire de l’Uemoa, une gestion de dette équilibrée et soutenable et le climat des affaires de manière à générer une croissance forte qui soit tirée de plus en plus par le secteur privé.

A l’aune du printemps 2020, « je pense qu’ un regard en arrière permettait de constater qu’ il y avait eu beaucoup de succès dans ce programme et des éléments très très positifs, à savoir qu’en fin 2019 la Côte d’Ivoire est parvenue à retourner en dessous de la norme de 3% de déficit budgétaire de critère de convergence de l’Uemoa », a -t-elle souligné. 

« Nous avions également constaté de nombreux investissements structurants (…) le tout couronné d’une croissance élevée de 6 à 7% sur la décennie avec une baisse notable du taux de pauvreté et un effort grandissant sur les aspects sociaux, en témoigne le Programme social du gouvernement PsGouv ou de la Couverture maladie universelle », a fait observer Mme Céline Allard.

La cheffe de mission du FMI a toutefois relevé quelques points de tensions à surveiller, entre autres les difficultés à augmenter le taux de mobilisation des recettes qui « après rebasage se situe autour de 11 à 12% », avant d’ajouter qu’ il faut « élargir l’assiette fiscale et taxer aussi de manière équitable les secteur de plus forte croissance ».  

« Les difficultés à augmenter les recettes fortes ont aussi induit un recours à la dette qui maintenant peut rapidement atteindre ses limites en termes risques d’endettement et de risque de surendettement », a-t-elle poursuivi. 

Elle a exhorté les services techniques et les experts du FMI à réfléchir sur un potentiel ralentissement de la croissance avec la crise sanitaire de la Covid-19, tout en reconnaissant que la pandémie est un « choc monumental » sur les économies du monde.     

M. Adama Coulibaly a fait savoir que la mise en œuvre du programme, depuis 2016, a permis entre autres d’améliorer le climat des affaires et la gouvernance, de créer les marges de manœuvre budgétaires nécessaires à l’investissement public, d’assurer la soutenabilité des finances publiques et de la dette.

L’exécution de ce programme, a-t-il soutenu, a permis d’améliorer la performance des administrations fiscales et douanières, avec la modernisation desdites administrations, de rationaliser les exonérations fiscales avec la suppression et le non renouvellement de certaines exonérations échues autres que celles liées aux secteurs sociaux.

Le ministre ivoirien de l’Économie a également relevé l’amélioration de la situation financière et la trésorerie de la Société ivoirienne de raffinage (SIR, publique) avec la restructuration de sa dette, l’amélioration de la trésorerie du secteur électricité via la réduction des coûts de production.

L’apurement des arriérés dus aux Producteurs indépendants d’électricité et le recouvrement des créances sur les démembrements de l’Etat sont des points à l’actifs de ce programme,  qui a par ailleurs permis de mettre en œuvre des plans de restructuration des banques publiques (BNI, CNCE, VERSUS BANK, BHCI).  

« Le programme a contribué au renforcement de la solidité de notre cadre macroéconomique et financier et à l’assainissement de nos finances publiques. Ainsi, l’économie est restée résiliente malgré la Covid-19 qui a créé une récession mondiale sans précédent, avec un taux de croissance projeté à 1,8% pour 2020, après un taux de 6,9% en 2019 », a-t-il conclu.  

Depuis quelques années l’économie ivoirienne fait partie des plus dynamiques au monde, avec un taux de croissance annuel moyen de plus de 7% entre 2015-2019. Une performance qui résulte aussi de la bonne exécution des PND que de l’appui du Programme économique et financier conclu avec le FMI.  

Une solution pour optimiser les projets routiers présentée à Abidjan

Une solution pour optimiser les projets routiers a été présentée, mardi, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.Présentée par la société de cimenterie LafargeHolcim  Côte d’Ivoire et ses partenaires, lors d’un webinaire, Oris, est une solution  qui se veut une plateforme pour optimiser les projets routiers dans les pays.

 « La plateforme Oris est constituée de trois blocs à savoir la connaissance des matériaux. La digitalisation des matériaux est une plateforme sécurisée. Avec cette solution, on a des chaussées durables qui demandent peu d’entretien et qui permettent de réduire l’empreinte du carbone », a expliqué depuis l’Europe, Nicolas Miravalls, chargé des routes de LafargeHolcim à Paris (France).

Poursuivant, il a ajouté que la solution Oris se veut un outil d’aide pour la construction de routes durables. Selon M. Miravalls, cette offre commerciale a déjà été appliquée à plusieurs pays en Europe, en Amérique du Nord et même en Afrique avec l’Ouganda.

«  Oris possède une base de données  globale avec des matériaux. Cette solution est adaptable au besoin de chaque pays », a-t-il assuré.

Cette conférence par visioconférence a enregistré la présence de Serge Gbotta, le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire et des représentants de plusieurs institutions ivoiriennes.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du Ciment Bélier.

 Avec plus de 200 points de vente, cette société assure la distribution du ciment bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.

Ouverture à Abidjan d’un atelier pour former les agents de contrôle de l’administration ivoirienne sur l’audit

Un atelier de formation des agents de contrôle de cinq départements ministériels ivoiriens s’est ouvert lundi à Abidjan en vue de renforcer les capacités de ces derniers sur l’audit dans l’administration publique, a constaté APA sur place.Ce séminaire qui porte sur la méthodologie et les outils d’élaboration de la cartographie des plans d’audit basés sur les risques est organisé par l’inspection générale d’État (IGE) grâce au Projet d’appui à la gestion économique et financière ( PAGEF) et la Banque africaine de développement (BAD).

Selon Alexis Hibault, le secrétaire général de l’inspection générale d’État qui a ouvert ces assises, ce séminaire vient « à point nommé » et fera en sorte que les inspections générales deviennent des fers de lance dans l’action du gouvernement.

 « On a besoin de faire cette formation parce que le schéma directeur de la réforme des finances publiques l’impose. Le budget a changé et cela demande que le corps de contrôle de l’administration change sa  manière de gérer. Nous avons maintenant un contrôle qui sera beaucoup plus basé sur l’audit», a expliqué M. Hibault qui représentait l’inspecteur général d’État Ahoua N’Doli Théophile.

« (…) A travers cela,  nous devons avoir un audit performant, optimal. Cela veut dire qu’il faut que nous ayons une cartographie des risques de toute l’administration afin que les contrôles et les audits soient véritablement ciblés et non général. Donc il faut former les inspecteurs aux nouvelles méthodes d’audit et nous conformer aux normes internationales», a par ailleurs, souligné M. Hibault.

 Avant lui, Pr Bamba N’Galadjo Lambert, le conseiller technique du ministre ivoirien de l’économie et des finances, a fait savoir à son tour, que cet atelier a pour objectif de renforcer l’audit interne et externe de l’administration publique et la professionnalisation des agents de contrôle.

« L’objet de cette rencontre est de doter les participants d’une base solide pour l’élaboration d’un plan d’audit », a ajouté Pr Bamba.

Les agents de contrôle de cinq départements ministériels ivoiriens sont concernés par cet atelier qui durera trois semaines. Il s’agit des départements ministériels, du commerce et de l’industrie,  des Affaires étrangères, de l’économie numérique et de la poste, des mines et géologie et de l’environnement et du développement durable.

Maroc : le déficit budgétaire s’élève à plus de 4,7 milliards de dollars à fin août

Le déficit budgétaire au Maroc s’est élevé à 4,74 milliards de dollars à fin août contre 3,68 milliards de dollars durant la même période de l’année écoulée, selon la trésorerie générale du Royaume (TGR).Ce déficit tient compte d’un solde positif de 393 millions de dollars dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA), indique la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques.

Le TGR fait également état d’une baisse des recettes ordinaires brutes de 0,1% à 17,5 milliards de dollars et une hausse des dépenses ordinaires émises de 2,3% à 17,8 milliards de dollars, soit un solde ordinaire négatif de 273 millions de dollars.

Le repli de ces recettes s’explique par la baisse des impôts directs de 3,8%, des droits de douane (5,3%), des impôts indirects (9,3%) et des droits d’enregistrement et de timbre (21,3%), conjuguée à l’augmentation des recettes non fiscales (56,1%).

Pêche: la Côte d’Ivoire invitée à se doter de navires battant pavillon ivoirien

Une entreprise, spécialisée dans la transformation de thon, a plaidé vendredi à Abidjan, afin que les autorités ivoiriennes dotent le pays de navires battant pavillon, ce qui réduirait les coûts des produits au bénéfice des populations.« La  Côte d’Ivoire a un important port commercial et industriel. Mais Il n’y a pas de bateaux arborant les pavillons ivoiriens. Nous avons la possibilité de faire des investissements pour la croissance du secteur de la pêche », a souhaité Sergio Tommasini, le nouveau Président directeur général de Airone Côte d’Ivoire qui s’exprimait dans une cérémonie de présentation à la presse.

 « Je pense qu’il est très important pour le futur de ce pays d’avoir des bateaux avec pavillon national ivoirien», a-t-il ajouté, expliquant que « si la Côte d’Ivoire se dote de navire battant pavillon ivoirien, cela permettra de réduire les coûts de leurs produits au bénéfice des populations ».

« Nous avons défini ensemble un nouveau programme industriel et nous affronterons ce moment de transition avec sérénité pour envisager 2021 avec des perspectives importantes. Je veux concentrer les efforts de toute mon équipe sur la compétitivité de l’entreprise sur le marché local et international. Nous devons investir sur le capital humain», a dit M. Tommasini en dévoilant les perspectives de son entreprise présente en Côte d’Ivoire depuis 1994.

La Banque Atlantique rassure sa clientèle après la perturbation de ses services au Burkina Faso

La direction générale de la Banque Atlantique du Burkina Faso a rassuré dans un communiqué transmis à APA, vendredi, sa clientèle après la perturbation de ses services liée à un débiteur avec lequel la Banque est en contentieux devant les juridictions nationales.« Dans la matinée du mardi 08 septembre 2020, les activités de Banque Atlantique Burkina Faso (BABF) SA ont été perturbées par le fait d’un débiteur avec lequel la Banque est en contentieux devant les juridictions nationales », souligne le communiqué.

Banque Atlantique Burkina Faso présentant ses excuses auprès de l’ensemble de sa clientèle pour les désagréments que cette situation a pu lui causer a tenu à rétablir les faits suite à la campagne de dénigrement dont elle a fait l’objet dans la presse et sur les réseaux sociaux.

Dans le cadre de ses relations avec la Banque, le bébiteur avait bénéficié d’un accompagnement sous forme d’un crédit moyen terme destiné à financer l’implantation d’une unité industrielle. Le déblocage de ce crédit était conditionné par la formalisation d’un certain nombre de garanties et la réunion de documents nécessaires. 

« Pour la réalisation de ces conditionnalités préalables, le débiteur a mis un délai de 2 ans et le crédit a été débloqué en 2015, contrairement aux allégations relayées à travers des médias », explique la Banque. 

« Le débiteur a pu ainsi acquérir du matériel pour l’implantation de son usine qu’il n’a jamais monté. Le crédit mis en place n’a connu aucun remboursement à ce jour.  En 2017, le débiteur a sollicité un financement complémentaire que la Banque a rejeté », a poursuivi la Banque Atlantique.

Prenant prétexte de ce rejet, le débiteur a assigné la BABF par devant le Tribunal de Commerce de Ouagadougou (TCO) pour rupture abusive de la convention de crédit et retards d’exécution de ses obligations. Elle sollicitait la condamnation de la Banque à lui payer la somme de 5,3 milliards de FCFA, outre les intérêts à compter de  la date d’ouverture du dossier.

« En dépit des arguments et des preuves apportés par la Banque, par décision en date du 16/04/2019, le Tribunal de Commerce de Ouagadougou a condamné la BABF à payer la somme de 2 721 382 662 FCFA en méconnaissant au surplus la créance de la Banque résultant du crédit », ajoute le communiqué, précisant que « cette décision a été confirmée par la Cour d’appel ».

La Banque a donc formé un pourvoi en cassation pendant devant la Cour de Cassation. La Banque a entretemps fait l’objet de saisies vente. Ces saisies ont été contestées et la procédure est renvoyée au 11 septembre 2020.

C’est en cet état et nonobstant les négociations et les propositions faites par la BABF que le débiteur a entrepris l’enlèvement ce 08 septembre 2020 des biens saisis avec le concours de la force publique. Ainsi, la Banque a dû fermer momentanément ses locaux.

« BABF tient à rassurer l’opinion publique nationale et sa clientèle de son attachement au strict respect des décisions judiciaires. De ce fait, la Banque travaille avec ses conseils sur toutes les voies de recours prévues en pareilles situations afin d’apporter la réponse judiciaire appropriée », indique encore le communiqué.

Après le retrait de la force publique, l’huissier a eu librement accès à la Banque pour faire son travail.

« Par le présent communiqué, BABF souhaite rassurer sa clientèle et l’opinion publique, sur la poursuite effective de ses activités à travers son réseau d’agences sur l’ensemble du territoire national », conclut la Banque.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara annonce l’augmentation du prix du cacao

Le prix d’achat du cacao connaîtra une augmentation en octobre prochain, a annoncé le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, samedi, à Bongouanou (Centre-Est) où il a achevé une visite d’Etat de quatre jours.Interrogé par un journaliste lors de la conférence de presse-bilan marquant la fin de sa visite d’Etat, le président ivoirien a annoncé que le « prix du cacao va augmenter ».

« Le prix va augmenter. Le 30 septembre, nous ferons un Conseil des ministres à Yamoussoukro et  nous aurons une bonne nouvelle à annoncer aux paysans », a ajouté Alassane Ouattara, sans plus de détails.

Le prix minimum garanti du cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, est fixé à 825 Fcfa/Kg pour la campagne intermédiaire 2019-2020.

Paiements digitaux: GTP et le groupe média ivoirien Weblogy célèbrent cinq ans de succès de partenariat

Global Technology Partners (GTP), le premier processeur de cartes prépayées en Afrique et le groupe média digital ivoirien Weblogy, annoncent la célébration de cinq ans de partenariat ayant permis à Weblogy d’émerger en tant que première Fintech gestionnaire de programmes de cartes prépayées en Afrique de l’Ouest Francophone, dans une déclaration conjointe.« Notre relation avec GTP s’est développée et renforcée au fil des années. Les deux entreprises partagent la même vision concernant le développement des paiements digitaux et l’inclusion financière en Afrique », a déclaré Jil-Alexandre N’Dia, CEO et co-Fondateur de Weblogy, un groupe média digital très influent en Côte d’Ivoire.

Cette étape cadre avec l’objectif de Weblogy qui est de favoriser zéro paiement en espèces en Afrique, où la monnaie fiduciaire est fortement utilisée. Selon M. Jil-Alexandre N’Dia, cette étroite collaboration a permis de concevoir des programmes de cartes prépayées adaptées avec les bonnes institutions financières, pour répondre aux demandes du marché tout en s’assurant que la sécurité et la conformité soient mises en priorité. 

« Je suis très heureux que le programme de carte prépayée Visa Abidjan.net avec NSIA Banque Côte d’Ivoire soit un des meilleurs programmes Fintech sur le marché. Mais, nous ne souhaitons pas nous arrêter là », a dit pour sa part Daniel Ahouassa, CEO et Co-Fondateur de Weblogy.

« Nous allons introduire de nouveaux programmes prépayés innovants et lancer notre nouvelle super application APaym dotée d’une interface esthétique et fonctionnelle », a poursuivi M. Ahouassa.  

Témoignant de ce partenariat, Rich Bialek, CEO à GTP, a indiqué qu’il « il y a cinq ans, quand nous avons signé le contrat avec Weblogy, nous étions certains d’avoir choisi les partenaires adéquats pour introduire un nouveau type de carte prépayée sur le marché ». 

« Au fil des années, le développement des programmes a impacté positivement la vie des citoyens. Ces derniers ont ainsi pu bénéficier d’une inclusion financière remarquable », a laissé entendre M. Bialek, CEO à GTP.

Quant à Serge Doh, vice-président exécutif de GTP, il a assuré avoir « toujours eu confiance en Jil et Daniel. (Car) Ces deux jeunes entrepreneurs ont été capables de voir le potentiel du paiement par carte en Afrique ». En outre, la relation entre les deux entreprises a toujours été « gagnant-gagnant ». 

Weblogy et GTP, qui travaillent ensemble depuis maintenant cinq ans sur des programmes de cartes prépayées en Côte d’Ivoire, se préparent par ailleurs à les étendre à d’autres pays d’Afrique pour faciliter l’inclusion financière sur le continent.

Weblogy est un groupe de média digital indépendant créé en 1998, qui s’occupe de contenu numérique africain et fournit des moyens de paiement en ligne avec le portail web Abidjan.net. L’objectif des fondateurs est de fournir à travers ce portail « un mélange unique de créativités et d’expertises ».   

Depuis le lancement de sa première carte prépayée Visa Abidjan.net avec NSIA Banque Côte d’Ivoire en 2016, s’appuyant sur un programme de fidélité, Weblogy est aujourd’hui gestionnaire de programmes pour les cartes prépayées Visa dans 18 pays en vue du développement d’applications de paiements mobiles.

Fondé en 2003, avec un siège aux États-Unis, Global Technology Partners (GTP) est désormais le premier processeur de cartes prépayées dans plus de 70 banques et une trentaine de pays à travers le continent Africain. 

Focalisée exclusivement sur le traitement prépayé, cette entité a passé plus de 15 ans à développer un système de traitement à la pointe de la technologie qui garantit une sécurité maximale, une exécution plus rapide, et une interaction fluide entre la banque et les utilisateurs de cartes.

L’objectif de GTP est d’être le leader de l’industrie des solutions de traitement prépayées internationales, de fournir des produits innovants profitables à nos clients, de donner aux utilisateurs la liberté financière et la sécurité sur les réseaux Visa ainsi que Mastercard dans le monde entier.

« Ensemble, GTP et Weblogy continueront de coopérer en développant des cartes Visa prépayées destinées à accélérer la croissance et l’innovation de leurs entreprises respectives », assurent ces deux entités. 

RwandAir suspend le processus d’acquisition de deux Boeing

La compagnie nationale rwandaise RwandAir a déclaré dans un communiqué publié jeudi de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’acquisition des Boeing 737-MAX8 (B737-MAX8), avions les plus vendus au monde.Le tout nouvel avion d’Ethiopian Airlines, en provenance d’Addis-Abeba et à destination de Nairobi, s’est écrasé tuant les 157 personnes à bord. Indonesian Lion Air avait un avion similaire qui s’est également écrasé en octobre 2018, tuant 189 personnes.

 De nombreux pays à travers le monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, Singapour, l’Australie et l’Indonésie, ont cloué au sol tous leurs Boeing Max 8, et ceux qui devaient atterrir dans ces pays ont été refusés.

 En outre, plusieurs transporteurs internationaux qui possèdent ou avaient commandé des Max -8 ont immobilisé leur flotte au sol et envisagent d’annuler les commandes de Boeing.

 La nouvelle décision a été annoncée jeudi, alors que le pays avait mis en route la procédure d’acquisition depuis l’année dernière.

 Le Boeing 737 MAX -8 est une version redessinée du Boeing 737. Plus de 10.000 Boeing 737, selon les données de l’industrie.

 Le nouvel avion, le Boeing 737 MAX, est entré en service en 2017. Actuellement, 350 de ces avions sont en service, avec plus de 5 000 Boeing 737 MAX en commande.

 Selon certains syndicats de pilotes, le changement du système de commande de vol, qui peut annuler les mouvements manuels dans le modèle Max, n’a pas été expliqué aux pilotes.

 La flotte actuelle de RwandAir est composée de 12 avions.

Côte d’Ivoire: réflexion sur un mécanisme de financement pérenne du secteur agricole

Un atelier national de validation d’un mécanisme de financement pérenne de l’agriculture ivoirienne, prévu sur trois jours, s’est ouvert mercredi à Grand-Bassam, une cité balnéaire à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.Cette plateforme de réflexion, organisée par le ministère ivoirien de l’Économie et des finances ; et celui de l’Agriculture et du développement rural, réunit des organes des principales filières agricoles. Pour le partage d’expériences ont été invités Le crédit agricole de France et « MIFA » du Togo.

Selon Mme Minatou Coulibaly, présidente du Comité de pilotage, cet atelier vise à mettre en place un mécanisme pérenne financier à vocation agricole, à même de contribuer au financement du secteur agricole ivoirien.

La question de financement de l’agriculture reste une problématique. Dans l’optique de valoriser la  chaîne de valeur agricole du pays, l’Etat ivoirien a commis le Cabinet MCkinsey à l’effet de mener une étude ayant permis de mettre la lumière sur les enjeux majeurs du financement du secteur.

« Le modèle que nous proposons, c’est de créer une banque, mais beaucoup plus que cela », un financement qui prenne en compte les besoins des producteurs et des industriels, a fait savoir M. Siaka Fanny, conseiller au ministère de l’Économie des finances, en charge du secteur financier.

Il s’agit notamment d’ « un modèle de financement de l’agriculture qui va au-delà d’une banque classique agricole» en vue de « prendre en charge totalement tout le circuit de production depuis les intrants jusqu’à la commercialisation», a-t-il poursuivi.

Ce mécanisme devrait permettre de stimuler les PME agricoles. L’Etat de Côte d’Ivoire veut palier les difficultés d’accès des acteurs du secteur agricole au financement. Des banques qui avaient été créés,  telles la BNDA et la BFA, ont, pour problème de gouvernance été fermées. 

Le directeur du Conseil coton-anacarde de Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly, a salué ce projet. Car, le secteur agricole est véritablement confronté à un problème de financement. La filière cajou est « orpheline » en termes de mobilisation de ressources de financement.

Pour une usine de transformation de 10.000 tonnes, « vous avez besoin d’au moins 5 milliards Fcfa sur trois à quatre mois pour pouvoir acheter la matière première qui permet de fonctionner le reste de l’année », a -t -il poursuivi.

Pendant plusieurs décennies, la Côte d’Ivoire a consolidé son statut de puissance agricole dans la sous région et à l’échelle mondiale sur des spéculations comme le cacao, l’anacarde ou encore le palmier à huile. 

L’agriculture, en Côte d’Ivoire, contribue pour environ 22% du Produit intérieur brut (PIB) et 40% des recettes d’exportation. Le secteur emploie près de 2/3 de la population active. Toutefois, le secteur reste confronté à la volatilité des prix et le problème d’accès au financement. 

Le gouvernement ivoirien et Westbridge annulent la privatisation de la BHCI

Le gouvernement ivoirien et l’entreprise canadienne Westbridge Mortgage Reit ont décidé d’un commun accord d’annuler l’opération de privatisation de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres à Bongouanou, dans le Centre-Est du pays où le chef de l’Etat Alassane Ouattara a entamé le même jour une visite d’Etat de quatre jours.« Compte tenu des conclusions des travaux de la Commission bancaire relativement à la gestion de la banque BHCI, le gouvernement a décidé d’un commun accord avec le repreneur d’annuler l’opération de privatisation de la banque et de reprendre en main le contrôle de l’établissement », a déclaré M. Touré.

A cet effet, a-t-il expliqué, de nombreux dirigeants sociaux ont été nommés avec pour mission de mettre en œuvre des mesures urgentes d’exploitation de la banque. Dans cette dynamique, le Conseil d’administration de la banque a décidé de céder des actifs hors exploitation de la BHCI, notamment l’opération immobilière «village BHCI» et la parcelle de terrain sise à Abidjan Aboboté.

« Conformément à la législation nationale en vigueur en la matière, en particulier la loi du 9 juin 1994 relative à la privatisation des participations des actifs de l’Etat, ce décret autorise la cession de ces différents actifs immobiliers »,  a conclu le porte-parole du gouvernement.  

La BHCI a été privatisée en 2017 après la cession de 51,6% des parts de l’Etat ivoirien à Westbridge Mortgage Reit. 

Cette  privatisation devrait être marquée par un plan de recapitalisation en conformité à la réglementation bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). 

Westbridge qui a repris la BHCI, opère depuis 2014 en tant qu’institution financière avec pour base Ottawa et Calgary.

De 2002 à 2014, elle était une filiale de la firme de titrisation de créances hypothécaires Riskmont Institutional Loans Trading, firme cédée en 2013 à des intérêts américains. 

Gabon: l’opérateur port d’Owendo prend en charge la santé d’une centaine d’enfants

Dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal (OCT) assure la couverture des soins de santé d’une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Depuis le 20 septembre 2019, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. Ainsi, OCT met à la disposition de l’organisation non gouvernementale, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre.

« Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité », précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel.

OCT, l’opérateur du terminal à conteneurs du Port d’Owendo au Gabon finance ainsi l’intégralité des frais médicaux (consultations, hospitalisations, médicaments) des jeunes issus des communautés vulnérables.

« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours d’Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », fait savoir Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.

Cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre des actions de solidarité mises en œuvre par Owendo Container Terminal. « Nous apportons notre contribution aux efforts d’encadrement de la jeunesse en participant à leur autonomisation. OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts », a indiqué Laurent Goutard, Directeur général d’Owendo Container Terminal.

Covid-19: Harare va reprendre les vols domestiques et internationaux

Le gouvernement du Zimbabwe a approuvé la reprise des vols intérieurs à partir de jeudi, les vols internationaux sont programmés en octobre.Lors d’un briefing à la presse mardi soir après le conseil des ministres hebdomadaire, la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa a déclaré que le gouvernement avait « approuvé l’ouverture de l’espace aérien du pays aux vols intérieurs et internationaux à partir du 10 septembre et du 1er octobre 2020, respectivement ».

 « Des procédures d’exploitation standard (SOP) ont été mises en place pour la réouverture des aéroports internationaux et de certains aéroports nationaux », a déclaré Mme Mutsvangwa.

 Elle a annoncé que l’Autorité de l’aviation civile du Zimbabwe (CAAZ) a élaboré des lignes directrices nationales pour la sécurité et la sûreté de l’aviation afin de garantir la sécurité des voyageurs et du personnel des aéroports.

 Tous les voyageurs devraient être munis d’un test négatif à la Covid-19 délivré par des installations reconnues au plus tard 48 heures avant la date du voyage, a déclaré la ministre.

Sénégal: hausse de 2,2% des prix à la consommation en août

En août 2020, les prix à la consommation ont augmenté de 2,2% comparés à ceux du mois précédent à cause notamment de la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+4,2%) et, dans une moindre mesure, des services de santé (+0,5%), des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants (+0,3%), ainsi que des biens et services divers (+0,2%).

En variation annuelle, les prix à la consommation ont progressé de 3,0%, là où le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à +2,0%, lit-on sur le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), visité ce mardi à APA.

Par ailleurs, informe l’agence, l’inflation sous-jacente a reculé de 0,1% en rythme mensuel et a progressé de 1,3% en variation annuelle. Les produits locaux et importés se sont renchéris respectivement de 2,8% et 0,4% au mois d’août 2020 comparativement au mois précédent, fait remarquer l’ANSD, ajoutant qu’en variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 3,8% et 1,7%.

L’économie sud-africaine recule de 51%

L’économie sud-africaine a reculé d’un chiffre record de 51% au deuxième trimestre 2020, du fait de la récession et de la pandémie de Covid-19, a déclaré mardi Statistics South Africa (Stats SA).Décrivant cette situation comme « un coup dur dans l’intestin » du ventre économique, Stats SA a expliqué que la croissance négative avait été provoquée par la récession du pays et la pandémie de coronavirus qui a entraîné un arrêt complet de l’économie d’avril à juillet.

« Peut-être que l’on se souviendra du deuxième trimestre de 2020 comme étant le trimestre de la pandémie. L’économie sud-africaine a subi une contraction significative en avril, mai et juin, lorsque le pays a fonctionné sous des restrictions relatives au confinement généralisé en réponse à la Covid-19 », a indiqué l’agence statistique.

Selon Stats SA, le produit intérieur brut (PIB) du pays a chuté d’un peu plus de 16% entre le premier et le deuxième trimestre de 2020, soit un taux de croissance annualisé de moins 51%.

« Cette contraction éclipse le ralentissement annualisé de 6,1% enregistré au premier trimestre de 2009 pendant la crise financière mondiale », a-t-elle poursuivi.

Les données historiques de 1960, provenant de la South African Reserve Bank, montrent que le deuxième trimestre de 2020 a connu la plus forte baisse du PIB depuis cette année-là, « bien plus forte que la baisse annualisée de 8,2% au quatrième trimestre de 1982 ».

Selon Stats SA, presque toutes les industries du pays ont connu une forte baisse de production au deuxième trimestre de 2020, le secteur de la construction étant le plus durement touché, car ayant chuté de 76,6%.

Signature à Abidjan d’un protocole d’accord pour redynamiser la filière rizicole en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture et OCP-Africa, un Groupe marocain, leader mondial sur le marché du phosphate et de ses dérivés, ont signé vendredi à Abidjan, dans le cadre d’un partenariat public-privé, un protocole d’accord visant à redynamiser la filière rizicole en Côte d’Ivoire et contribuer ainsi à l’autosuffisance en riz, a constaté APA sur place.Selon le ministre de la promotion de la riziculture, Gaoussou Touré, ce partenariat « gagnant-gagnant» vient « à point-nommé» car il permettra d’apporter une solution à « l’épineux problème » d’approvisionnement des riziculteurs en engrais de qualité et au meilleur prix. 

Auparavant, il a rappelé la Stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR 2020-2030) qui a pour objectif majeur d’assurer l’autosuffisance en riz à la Côte d’Ivoire d’ici 2025 et faire du pays, l’un des plus gros exportateurs de riz à l’horizon 2030.

 La mise en oeuvre de cette stratégie, a expliqué M. Touré, permettra entre autres, de basculer progressivement d’une riziculture traditionnelle de subsistance à une riziculture de marché moderne, performante et rentable et de faire du riziculteur ivoirien, un opérateur économique à part entière, un gestionnaire d’une affaire rentable.

 « Je reste persuadé que ce partenariat sera non seulement fructueux, mais porteur d’espoir pour la filière riz ivoirienne», a espéré M. Touré. Avant lui, Benzekri Mohammed, le vice-président Afrique de l’ouest  du Groupe OCP-Africa  a révélé les quatre principaux domaines de coopération sur lesquels porteront l’accord avec le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture. 

Il s’agit du développement et la structuration de la chaîne de valeur des activités rizicoles en Côte d’Ivoire, le développement et l’innovation de formules de fertilisants adaptés aux besoins des sols ivoiriens pour une fertilisation raisonnée, le déploiement de formations et de sensibilisation des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et le développement de la digitalisation pour la sensibilisation et le suivi des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et à la fertilisation raisonnée en Côte d’Ivoire. 

M. Benzekri a conclu son adresse en réitérant l’engagement de son Groupe à accompagner le secteur ivoirien de la riziculture. Depuis le 04 septembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara a créer un ministère dédié au riz en vue de permettre à la  Côte d’Ivoire de passer de pays importateur  de riz à pays exportateur.  

Sénégal : 96 milliards de FCFA booster le secteur énergétique

La République fédérale d’Allemagne a octroyé 146 millions d’euros, soit environ 96 milliards de FCFA, au Sénégal pour booster son secteur énergétique, rapporte un communiqué du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération parvenu ce jeudi à APA.Ces allocations du gouvernement allemand, « octroyés sous forme de dons » sont destinées à la mise en œuvre des projets et programmes de la coopération bilatérale dans le secteur des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de l’accès à l’énergie, informe la note.

Cette dernière ajoute que ces fonds devrait également servir de soutien à la mise en œuvre du programme « partenariats réformes » initié dans le cadre du « Compact avec l’Afrique » lancé par la Chancelière allemande, Madame Angela Merkel, au niveau du G20.

Ces nouveaux engagements, qui contribuent pour une part importante à la réalisation des priorités du Plan Sénégal Emergent, viennent consolider les bonnes relations de coopération qui existent entre les autorités politiques des deux pays, se félicitent les dirigeants sénégalais.

Par ailleurs, informe le communiqué, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19, la République fédérale d’Allemagne, vient d’accorder au Sénégal, « en don », un montant de 100 millions d’euros, soit environ 65,5 milliards de FCFA pour soutenir la mise en œuvre de son Programme de Résilience Economique et Social (PRES).

Cet appui au PRES permettra de soulager les ménages les plus affectés et les entreprises directement touchées par la pandémie de la COVID-19, conclut le document.

Sénégal: hausse de 1,0% de l’Indice harmonisé des prix à la consommation

L’Indice harmonisé des prix à la consommation du mois de juillet 2020 a augmenté de 1,0% comparé à celui du mois précédent, peut-on lire sur le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité ce mercredi à APA.

Cette évolution résulte principalement d’une hausse des prix des services de communication, des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des services de restaurants et hôtels, ainsi que des articles d’habillement et chaussures, explique l’ANSD.

En variation annuelle, précise l’institution, les prix à la consommation ont progressé de 2,7%, tandis que le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à +1,9%.

Plus en détails, l’ANSD souligne que les services de communication se sont renchéris de 2,5% en rythme mensuel, par suite d’un accroissement des prix des services de communication téléphonique (+4,0%). En variation annuelle, ces prix ont augmenté de 1,8%.

Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées ont, quant à elles, progressé de 1,8% en juillet 2020, note l’agence, ajoutant que cette évolution est induite principalement par un fort regain des prix des légumes frais, notamment ceux en feuilles (+34,2%), en fruits ou racines (+14,7%), ainsi que des tubercules et plantains (+12,9%).

Egalement, une augmentation des prix des moutons sur pieds (+9,7%) en période de fête de Tabaski, des poissons frais (+1,9%) et des céréales non transformées (+0,9%) a contribué au relèvement de ceux des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées. Comparés à la période correspondante en 2019, ils se sont accrus de 3,7%, fait remarquer l’ANSD.

Les prix des services de restaurants et hôtels ont augmenté de 0,5% en juillet 2020. Cette progression résulte de celle des prix des services de restauration en cantines (+2,2%), ainsi que des services de restaurants, cafés et établissements similaires (+0,3%). En variation annuelle, ils se sont bonifiés de 1,8%.

Le relèvement des prix des articles d’habillement et chaussures (+0,3%) est consécutif à celui des prix des vêtements (+0,3%), des services de confection et nettoyage d’habits (+0,4%), ainsi que des services de cordonnerie et réparation d’articles chaussants (+1,3%). En variation annuelle, ils ont haussé de 0,6%.

Les prix des services de santé se sont accélérés de 0,2% en juillet 2020, sous l’effet d’une recrudescence des  prix des services hospitaliers (+1,3%), des médicaments traditionnels (+0,6%) et des produits médicaux divers (+0,2%). Par rapport au mois de juillet 2019, ils se sont appréciés de 1,9%.

L’augmentation de 0,1% des prix des services de logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles est imputable à celle des prix des services liés au logement (+0,7%) et des produits pour l’entretien et réparation courante (+0,4%). En variation annuelle, ils ont progressé de 1,0%.

Les prix des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer ont enregistrée une progression de 0,1% en rythme mensuel, tirée essentiellement par une hausse de ceux des petits appareils électroménagers ou ménagers (+1,0%), des articles de ménage en textiles (+0,6%), ainsi que des articles de verrerie, vaisselle et ustensiles de ménage (+0,3%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 1,0%.

Les prix des biens et services divers, des services de l’enseignement et de loisirs et culture sont demeurés stables au cours de la période sous revue. Comparés à la période correspondante en 2019, ils se sont renchéris respectivement de 0,8%, 1,0% et 0,1%.

Les prix des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants ont régressé de 0,1% en juillet 2020, en rapport avec la contraction des prix des bières (-0,6%) et de l’alcool de bouche (-0,2%). En variation annuelle, ils ont progressé de 0,4%.

Les prix des services de transports ont, eux, reculé de 1,7%, en raison d’un repli de ceux des services du transport routier de passagers (-3,7%) avec l’allègement des mesures de restriction pour lutter contre la propagation de la Covid-19. En variation annuelle, les prix des services de transports se sont accrus de 4,3%.

L’inflation sous-jacente a progressé de 0,3% en rythme mensuel et de 1,6% en variation annuelle. Les prix des produits locaux et importés ont rebondi respectivement de 1,3% et 0,4% au mois de juillet 2020 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 2,8% et 2,2%, conclut l’ANSD.