Maroc : Les échanges commerciaux par les ports augmentent de 5,5%

Le volume des échanges par les ports est estimé à 28,7 millions de tonnes, affichant ainsi une hausse de 5,5% par rapport à la même période de 2019, et ce malgré la décélération constatée pour les trois premières semaines du mois d’avril 2020, fait savoir l’Agence Nationale des Ports (ANP).Ce commerce extérieur a été fondamentalement marqué par des arrivées massives du trafic des céréales qui ont progressé de 34% à 3,1 millions de tonnes, une grande performance des engrais et du phosphate brut avec des taux d’évolution respectifs de 64,8% et 6,4% et un maintien du trafic des conteneurs en EVP avec une légère hausse de 1,3%, précise l’Agence, faisant état d’un recul du trafic global des hydrocarbures.

 En ce qui concerne la répartition des échanges par port, les principaux ports de commerce ont connu une évolution positive de leur activité notamment le port de Casablanca (5,7%), de Jorf Lasfar (12,4%) et d’Agadir (5,8%).

Dans ce contexte de crise de coronavirus, une série de mesures a été mise en place par l’ANP de concert avec ses différents partenaires de l’écosystème portuaire pour garantir la continuité des services portuaires, d’exploitation et de manutention en vue de garantir l’approvisionnement du pays en produits empruntant la voie maritime dans les meilleures conditions sanitaires.

Cameroun: impact négatif du Covid-19 sur 92% des entreprises

Le Covid-19 «a un impact très négatif» sur les activités de 92% des entreprises camerounaises, selon une enquête publiée samedi par le Groupement inter-patronal (Gicam).D’après ce sondage mené du 13 au 21 avril 2020, 85% sociétés privées estiment que leur chiffre d’affaires est directement affecté, une proportion qui monte à 92% chez les grandes entreprises.

S’agissant des petites et moyennes entreprises (PME), 61% déclarent être impactées très négativement contre 58% chez les entreprises de services et 38% chez les entreprises industrielles.

Dans le même ordre d’idées, 40% des entreprises affirment que leur production est directement affectée par les effets de la pandémie, une proportion qui selon le patronat masque de fortes hétérogénéités observées au niveau sectorielle et suivant la taille de l’entreprise.

Ainsi, 69% des entreprises industrielles affirment que leur production est directement affectée, contre 26% seulement des entreprises de services. Les grandes entreprises, elles, déclarent à 50% que leur production est directement affectée contre 36% chez les PME.

Selon l’enquête du Gicam, 62% des grandes entreprises voient leurs achats/approvisionnement affectées, contre 38% chez les PME. Cette tendance pointe à 56% chez les entreprises industrielles, et à 38% chez les entreprises de services. Dans l’autre sens, 65% des entreprises déclarent que les commandes des clients sont directement affectées par la pandémie.

Avec la survenue de cette crise sanitaire, 48% des entreprises évoluant au Cameroun indiquent que la fonction ressources humaines est directement affectée, une proportion qui masque des hétérogénéités importantes selon la taille de l’entité.

«En effet, 65% des grandes entreprises observent des difficultés à ce niveau contre 42% de PME. Par ailleurs, l’écart entre les entreprises de services et les entreprises industrielles est également important. 51% des entreprises de services estiment que les ressources humaines sont affectées directement contre 44% chez les entreprises industrielles.»

Par rapport à mars 2019, 77% des entreprises indiquent que leur chiffre d’affaires hors taxes (CAHT) est en baisse, le phénomène se ressentant davantage chez les PME (83%) que pour les grandes entreprises (62%), les entreprises de services (81%) et les entreprises industrielles (68%).

Il en ressort que presque toutes les entreprises, indépendamment de leurs secteurs et de leurs tailles, subissent à court terme les tensions de trésorerie du fait de l’impact du Covid-19, 87% d’entre elles, particulièrement les PME, ayant procédé à des mises au chômage ou à des réductions des effectifs contrairement aux entreprises industrielles, qui les ont augmentés alors que, globalement, 83,2% ont procédé au report des investissements.

Face aux difficultés, une entreprise sur deux envisage de procéder à une restructuration, 13% des répondants envisageant des fermetures ou dépôts de bilan, et 18% étant encore indécis sur la décision à prendre. D’une manière générale, 53% indiquent que leurs unités de production ne pourront pas tenir au-delà de 3 mois, les grandes entreprises étant toutefois les plus résilientes.

À l’endroit des pouvoirs publics, les entreprises enquêtées souhaitent le report des charges sociales et fiscales, un financement de trésorerie à taux d’intérêt réduit, la mise à disposition de masques faciaux et de tests à des prix abordables, une communication permanente sur la crise sanitaire, la réduction des délais de paiement de leurs prestations, le report du paiement des loyers et factures.

Ces sociétés, dont 12% ont par ailleurs déjà eu de cas de personnels testés positifs au Covid-19, demandent également aux pouvoirs publics d’être la caution des PME auprès des banques.

Gain de compétitivité de l’économie sénégalaise

L’économie sénégalaise a enregistré des gains de compétitivité-prix de 0,7%, en variation mensuelle, au mois de février 2020, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces gains sont réalisés sous l’effet conjugué du différentiel d’inflation favorable (-0,5%) et de la dépréciation du franc CFA (monnaie ayant cours légal au Sénégal) par rapport à la monnaie des pays partenaires (-0,2%).

Face aux pays partenaires membres de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) et de la zone Euro, des gains de compétitivité respectifs de 0,8% et 0,4% sont relevés en variation mensuelle, en liaison avec le différentiel d’inflation favorable.
 
En glissement annuel, des gains de compétitivité de 4,5% sont enregistrés en février 2020, du fait d’un différentiel d’inflation favorable (-4,1%) combiné à une dépréciation de 0, 3% du franc CFA par rapport à la monnaie des pays partenaires.
 
En cumul sur les deux  premiers mois de l’année 2020, la DPEE note des gains de compétitivité de 3,4% comparativement à la même période de l’année précédente, en rapport avec la dépréciation du franc CFA vis-à-vis des monnaies des pays partenaires (-1,4%) et d’un différentiel d’inflation favorable de 2,0%.

Covid-19: l’Afrique invitée à protéger ses compagnies aériennes

L’Association du transport aérien international (IATA, sigle anglais) a réitéré son appel aux gouvernements africains à protéger les compagnies aériennes du continent contre les impacts du Covid-19.Selon l’IATA, les compagnies aériennes de la région pourraient perdre six milliards de dollars de revenus par rapport à 2019, ajoutant que les pertes d’emplois dans l’aviation et les industries connexes pourraient atteindre 3,1 millions.

Elle souligne que le trafic aérien pour l’année 2020 devrait chuter de 51% par rapport à 2019, tandis que le produit intérieur brut (PIB) soutenu par l’aviation dans la région pourrait chuter de 28 milliards de dollars, contre 56 milliards de dollars.

Ces estimations sont basées sur un scénario de restrictions sévères aux voyages d’une durée de trois mois, avec une levée progressive des restrictions sur les marchés intérieurs, suivies des restrictions régionales et intercontinentales.

« Pour minimiser l’impact sur les emplois et l’économie africaine en général, il est vital que les gouvernements intensifient leurs efforts pour aider l’industrie », a déclaré l’IATA dans un communiqué publié à Nairobi.

« Les compagnies aériennes en Afrique luttent pour leur survie. Air Mauritius est entrée dans l’administration volontaire, South African Airways et SA Express sont en sauvetage commercial, d’autres transporteurs en difficulté ont mis du personnel en congé sans solde ou ont signalé leur intention de supprimer des emplois », a déclaré Muhammad Al Bakri, vice-président régional de l’IATA pour l’Afrique et le Moyen-Orient.

Il a ajouté: « Plus de compagnies aériennes suivront, si aucun allégement financier urgent n’est accordé. Les dommages économiques d’une industrie paralysée s’étendent bien au-delà du secteur lui-même. L’aviation en Afrique soutient 6,2 millions d’emplois et 56 milliards de dollars de PIB. La défaillance du secteur n’est pas une option, plusieurs gouvernements doivent intensifier leurs efforts ».

L’IATA demande un mélange de soutien financier direct, de garanties de prêts et de soutien au marché des obligations d’entreprises ainsi que des allégements fiscaux. Elle a également lancé un appel aux banques de développement et à d’autres sources de financement pour soutenir les secteurs du transport aérien en Afrique qui sont au bord de l’effondrement.

Maroc/Covid-19 : Chute du chiffre d’affaires du secteur touristique de plus de 3 milliards d’euros

Le chiffre d’affaires du secteur touristique au Maroc pourrait chuter de plus de 3 milliards d’euros d’ici la fin de l’année, selon la Confédération nationale du tourisme (CNT), ajoutant que le secteur de l’hôtellerie risque, à lui seul, d’enregistrer un déficit de près de 1,4 milliard d’euros (15 milliards DH).D’après la CNT, le secteur pourrait accuser une baisse allant jusqu’à 39% du nombre de touristes. De plus, la non-assistance de l’activité est synonyme d’une perte de 138 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) de recettes en devises sur 3 ans.

Par contre, s’il y a un plan de relance, l’impact serait réduit de 46 milliards DH, soit 92 milliards DH de recettes en devises d’ici 2022.

En termes de chiffres, il s’agit de 3.500 entreprises d’hébergement touristique, de 500 entreprises de restauration touristique, de 1.450 agences de voyages, de 1.500 sociétés de transport touristique et de 1.500 sociétés de location de voitures. L’impact du coronavirus sur l’activité touristique perdurera au moins 12 mois, fait savoir la CNT.

Dans ce contexte, la CNT a instauré de nombreuses mesures pour soutenir les entreprises du secteur à surmonter l’impact économique du coronavirus, essentiellement à travers le report ou la suppression des charges sociales, mais aussi les dégrèvements d’impôt (IR, IS et TVA), pour toute la période de la crise. Il est également question de reporter des échéances bancaires de 12 mois, de maintenir des lignes de crédit et d’ouvrir des lignes d’emprunts sur 12 mois avec réduction du taux d’intérêt à 2% sur cette période.

Face à cette situation, une cellule de veille a été créée conjointement avec le Conseil régional du tourisme (CRT), avec pour mission de sensibiliser l’ensemble des hôtels à contribuer avec des chambres en faveur du staff soignant et ce, en fonction des moyens humains et logistiques disponibles.

Covid-19 : la CEDEAO appelle à l’annulation de la dette des pays africains

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont appelé jeudi à l’annulation de la dette des pays africains au regard de la menace du Covid-19 sur les économies du continent, à l’occasion d’un Sommet extraordinaire, auquel ils ont pris part par visioconférence, en raison de la pandémie.A l’issue de ce Sommet qui a permis de faire le point de l’évolution du Covid-19 ainsi que son impact économique, financier et social dans la sous-région, les dirigeants de la CEDEAO, ont recommandé une annulation de la dette des pays africains, rapporte une note de la présidence ivoirienne.

Ils ont en outre décidé de la création d’un Comité ministériel comprenant les ministres de la Santé et du Transport en vue de coordonner les efforts sous la supervision d’un chef d’Etat ainsi que la création d’un fonds de solidarité de la CEDEAO.

L’organisation a encouragé les Etats membres à accroître, de manière substantielle, les tests de dépistage. Et ce, afin de renforcer le dispositif de lutte contre le Covid-19 dans la sous-région, où l’on compte des milliers de cas confirmés.

Les dirigeants ouest-africains ont recommandé des actions fortes, notamment la nomination d’un chef d’Etat comme « champion » pour superviser la riposte et le processus d’éradication de cette pandémie  au sein de l’espace communautaire.

Ils ont passé en revue les mesures barrières prises par les Etats membres de la CEDEAO dans le cadre des plans nationaux de riposte, notamment la restriction de la circulation des personnes, la fermeture temporaire des écoles et universités, ainsi que des frontières aériennes et terrestres. 

Dans chacun des Etats membres, le confinement est partiel et renforcé par l’adoption de mesures de distanciation sociale. Les gouvernements ont accru les moyens opérationnels du secteur de la santé et augmenté l’achat d’équipements médicaux. 

Les chefs d’Etat se sont félicités des actions engagées, notamment à travers l’organisation d’une réunion des ministres de la santé de la CEDEAO, le 14 février 2020, à Bamako afin de convenir d’une stratégie régionale ainsi que la finalisation du plan de riposte au Covid-19 évalué à 51 millions de dollars US.

Au terme du sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont lancé un  appel à la mutualisation des efforts pour venir à bout de cette pandémie. Concernant l’annulation de la dette évoquée, ils devront faire un lobbying auprès des bailleurs de fonds.

L’Afrique Subsaharienne devrait, face à l’impact économique du Covid-19, connaître un recul de la croissance dans « une fourchette entre -2 et -5% en 2020 » contre 2,4% en 2019, selon Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique.

La pandémie de Covid-19 qui plonge l’Afrique subsaharienne dans sa première récession depuis 25 ans, aura aussi un impact sur le bien-être social, a dit M. Zeufack, soulignant que le rapport de la banque montre que « le bien-être des individus en Afrique Subsaharienne pourra baisser de 7% ».

Bolloré : Conakry Terminal réceptionne quatre nouveaux portiques de parc

Conakry Terminal, filiale de Bolloré Ports, a reçu ce vendredi 3 avril 2020, quatre portiques RTG, dans le cadre du plan de modernisation des activités du terminal à conteneursSelon un communiqué reçu à APA, ce nouvel investissement va permettre à la chaîne logistique guinéenne d’augmenter la productivité du terminal pour soutenir la compétitivité du pays et dynamiser les échanges commerciaux.

Ces quatre portiques de parc, construits par Konecranes, société opérant dans les équipements de levage, sont spécialisés dans la manutention des conteneurs sur les terminaux portuaires. Ils ont été réceptionnés avec succès par les équipes de Conakry Terminal. Avec une capacité de levage de 40 tonnes chacun, ces portiques ultramodernes vont améliorer les capacités de stockage des conteneurs sur le terminal, renforcer les cadences de livraison, et réduire les délais de traitement des marchandises à Conakry Terminal.

Financés par Conakry Terminal à hauteur de 70,5 milliards de francs guinéens (6,8 millions d’euros), ces nouveaux équipements s’ajoutent aux quatre portiques de parc du même type réceptionnés en 2018. En vue de leur mise en service au cours des prochaines semaines, l’entreprise a entrepris des travaux de génie civil estimés à 52 milliards de francs guinéens (5 millions d’euros) et a également procédé au recrutement de 40 jeunes guinéens. En dépit du contexte économique difficile lié au Covid-19, ces investissements traduisent les engagements pris par Conakry Terminal dans le cadre de la convention de concession signée avec le Port Autonome de Conakry. 

Conakry Terminal qui emploie aujourd’hui 500 guinéens participe ainsi à la fluidité de la chaîne d’approvisionnement de la Guinée et des pays de la sous-région. Au-delà de ses activités portuaires, l’entreprise réalise par ailleurs chaque année des actions solidaires dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et la protection de l’environnement.

« Malgré le contexte de pandémie de Covid-19, Conakry Terminal poursuit son programme d’investissements et continue à œuvrer pour la modernisation des activités portuaires au Port Autonome de Conakry. C’est avec satisfaction que nous mettons en œuvre les engagements contractuels de Conakry Terminal. Nous disposons désormais de huit portiques de parc. Ces nouveaux équipements vont davantage fluidifier nos opérations de manutention et améliorer la qualité des prestations pour nos clients armateurs et réceptionnaires. » a déclaré Mme Traoré Tahirou Barry, Directrice Générale de Conakry Terminal. 

AfSud : Les manufactures de cigarettes s’insurgent contre les mesures de confinement

L’Association indépendante sud-africaine pour le commerce équitable du tabac (FITA) a donné au gouvernement un ultimatum pour lever l’interdiction de vente de cigarettes, ou à défaut, elle porterait plainte contre les autorités pour avoir compromis leurs activités génératrices de revenus pendant 21 jours de confinement dû au Covid-19.Le président de la FITA, Sinenhlanhla Mnguni, a déclaré mercredi que  son association avait tenté à plusieurs reprises d’engager des  discussions avec le gouvernement sur l’interdiction, mais les autorités  ont ignoré leur appel.

« Pendant la période de confinement, nous  avons interpellé le gouvernement au sujet des raisons pour lesquelles  les cigarettes devraient être vendues, et sur les avantages fiscaux de  l’autorisation de la vente de cigarettes sur l’économie du pays »,  a-t-il déclaré.

Fatigué de recevoir des réponses négatives, Mnguni  a indiqué que la FITA envisageait de porter l’affaire devant les  tribunaux, si le gouvernement maintenait sa mesure d’interdiction.

S’il  n’a pas reçu de réponse favorable à la demande au gouvernement de lever  l’interdiction de vente de cigarettes, la FITA monterait d’un cran avec  la contestation judiciaire prévue, afin de faire lever l’interdiction  pendant le confinement, a-t-il ajouté.

Selon le gouvernement, le  confinement visant à contenir la pandémie de coronavirus est salutaire.  Ainsi, l’interdiction de l’alcool et des cigarettes a été prolongée  jusqu’au 30 avril, date à laquelle est prévu la fin du confinement.

La pandémie a fait à ce jour 58 morts sur 3.465 cas confirmés dans le pays, selon le ministère de la Santé.

L’Etat ivoirien crée un fonds d’appui à la transformation du cacao doté de 10 milliards Fcfa

Le gouvernement ivoirien a créé mercredi un fonds d’appui à l’investissement dans le secteur de la transformation du cacao, doté d’un montant de 10 milliards Fcfa, a annoncé son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.Face à « la volonté, souvent, de certaines entreprises industrielles  étrangères qui n’acceptent pas que nos nationaux puissent se déployer  dans ce secteur qui est assez intéressant pour notre économie », l’Etat  de Côte d’Ivoire a pris cette disposition, a déclaré M. Sidi Touré.  

Pour  pallier à cette situation, dira-t-il, le gouvernement ivoirien a décidé  de « la création d’un fonds d’appui à l’investissement dans la  transformation du cacao d’un montant de 10 milliards Fcfa et la  réduction aussi de la caution d’agrément ».

Selon cette mesure,  les transformateurs locaux auront désormais à débourser 25 millions Fcfa  comme caution pour l’agrément contre 200 millions Fcfa précédemment  pour tous les acteurs qui voulaient faire de la transformation dans ce  secteur.

« C’est une mesure incitative très forte qui vise à  consolider les acquis des acteurs nationaux dans le secteur de la  transformation comme de l’exportation du cacao », souligne le  porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Elle vise en outre à «  combler un déficit ou des difficultés majeures constatées dans le  secteur qui tienne essentiellement au manque de moyens financiers »,  a-t-il poursuivi, évoquant, la question de financement des différents  transformateurs et le manque de connaissance de certains acteurs  nationaux qui se lancent dans ce secteur.

Le Conseil des ministres  a par ailleurs pris une ordonnance visant à apporter un appui financier  aux différents exportateurs nationaux du cacao, de sorte à « compenser  un peu les différents déficits d’exploitation et restaurer leurs  crédibilité dans cette concurrence nationale ».

« Cet appui qui se  présente sous forme de subvention sera de 35 Fcfa par Kg de cacao et  plafonné à 50 000 tonnes par opérateur et par campagne (…) s’appliquera  aux opérateurs notamment ceux qui n’ont jamais eu de fait de défaut », a  précisé M. Sidi Touré. 

Il sera effectif pour cette campagne de  commercialisation 2019-2020, la campagne 2020-2021, 2021-2022 ainsi que  la campagne 2022-2023 sur la base des volumes réalisés pour les  campagnes antérieures, a-t-il relevé.  

M. Sidi Touré a expliqué  qu’il s’agit de deux projets  d’ordonnance portant modification de la  commercialisation du café et du cacao, visent à « garantir la présence  et la compétitivité des acteurs nationaux menacés de disparition du fait  de difficultés majeures dans ces filières ».

 La Côte d’Ivoire  est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de  tonnes de fèves. Le pays envisage à court terme transformer 50% de sa  production, ce qui explique  cette mesure d’incitation à la  transformation.

AfSud : Les manufactures de cigarettes s’insurgent contre les mesures de confinement

L’Association indépendante sud-africaine pour le commerce équitable du tabac (FITA) a donné au gouvernement un ultimatum pour lever l’interdiction de vente de cigarettes, ou à défaut, elle porterait plainte contre les autorités pour avoir compromis leurs activités génératrices de revenus pendant 21 jours de confinement dû au Covid-19.Le président de la FITA, Sinenhlanhla Mnguni, a déclaré mercredi que son association avait tenté à plusieurs reprises d’engager des discussions avec le gouvernement sur l’interdiction, mais les autorités ont ignoré leur appel.

« Pendant la période de confinement, nous avons interpellé le gouvernement au sujet des raisons pour lesquelles les cigarettes devraient être vendues, et sur les avantages fiscaux de l’autorisation de la vente de cigarettes sur l’économie du pays », a-t-il déclaré.

Fatigué de recevoir des réponses négatives, Mnguni a indiqué que la FITA envisageait de porter l’affaire devant les tribunaux, si le gouvernement maintenait sa mesure d’interdiction.

S’il n’a pas reçu de réponse favorable à la demande au gouvernement de lever l’interdiction de vente de cigarettes, la FITA monterait d’un cran avec la contestation judiciaire prévue, afin de faire lever l’interdiction pendant le confinement, a-t-il ajouté.

Selon le gouvernement, le confinement visant à contenir la pandémie de coronavirus est salutaire. Ainsi, l’interdiction de l’alcool et des cigarettes a été prolongée jusqu’au 30 avril, date à laquelle est prévu la fin du confinement.

La pandémie a fait à ce jour 58 morts sur 3.465 cas confirmés dans le pays, selon le ministère de la Santé.

L’Etat ivoirien crée un fonds d’appui à la transformation du cacao doté de 10 milliards Fcfa

Le gouvernement ivoirien a créé mercredi un fonds d’appui à l’investissement dans le secteur de la transformation du cacao, doté d’un montant de 10 milliards Fcfa, a annoncé son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.Face à « la volonté, souvent, de certaines entreprises industrielles étrangères qui n’acceptent pas que nos nationaux puissent se déployer dans ce secteur qui est assez intéressant pour notre économie », l’Etat de Côte d’Ivoire a pris cette disposition, a déclaré M. Sidi Touré.  

Pour pallier à cette situation, dira-t-il, le gouvernement ivoirien a décidé de « la création d’un fonds d’appui à l’investissement dans la transformation du cacao d’un montant de 10 milliards Fcfa et la réduction aussi de la caution d’agrément ».

Selon cette mesure, les transformateurs locaux auront désormais à débourser 25 millions Fcfa comme caution pour l’agrément contre 200 millions Fcfa précédemment pour tous les acteurs qui voulaient faire de la transformation dans ce secteur.

« C’est une mesure incitative très forte qui vise à consolider les acquis des acteurs nationaux dans le secteur de la transformation comme de l’exportation du cacao », souligne le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Elle vise en outre à « combler un déficit ou des difficultés majeures constatées dans le secteur qui tienne essentiellement au manque de moyens financiers », a-t-il poursuivi, évoquant, la question de financement des différents transformateurs et le manque de connaissance de certains acteurs nationaux qui se lancent dans ce secteur.

Le Conseil des ministres a par ailleurs pris une ordonnance visant à apporter un appui financier aux différents exportateurs nationaux du cacao, de sorte à « compenser un peu les différents déficits d’exploitation et restaurer leurs crédibilité dans cette concurrence nationale ».

« Cet appui qui se présente sous forme de subvention sera de 35 Fcfa par Kg de cacao et plafonné à 50 000 tonnes par opérateur et par campagne (…) s’appliquera aux opérateurs notamment ceux qui n’ont jamais eu de fait de défaut », a précisé M. Sidi Touré. 

Il sera effectif pour cette campagne de commercialisation 2019-2020, la campagne 2020-2021, 2021-2022 ainsi que la campagne 2022-2023 sur la base des volumes réalisés pour les campagnes antérieures, a-t-il relevé.  

M. Sidi Touré a expliqué qu’il s’agit de deux projets  d’ordonnance portant modification de la commercialisation du café et du cacao, visent à « garantir la présence et la compétitivité des acteurs nationaux menacés de disparition du fait de difficultés majeures dans ces filières ».

 La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes de fèves. Le pays envisage à court terme transformer 50% de sa production, ce qui explique  cette mesure d’incitation à la transformation.

Le Mozambique interdit les importations de volaille de Pologne

Le gouvernement mozambicain a suspendu les importations de volaille de Pologne suite à une épidémie de grippe aviaire dans ce pays européen, a annoncé mercredi le ministère de l’Agriculture.Le ministère a déclaré dans un communiqué que la décision de suspendre les importations est une réponse aux avertissements de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire de la possibilité de contamination des poulets et autres produits de volaille produits en Pologne.

Une épidémie de grippe aviaire a été confirmée dans la région polonaise de Lubelskie.

« L’importation de poulets et de leurs dérivés en provenance de Pologne est temporairement interdite », a indiqué le ministère. Il a ajouté que les autorités mozambicaines effectueraient des contrôles de qualité obligatoires des produits de volaille importés.

Covid-19 : plus de 3 milliards € de l’UE pour soutenir les plans de riposte en Afrique

L’Union européenne va débloquer une enveloppe de 3.25 milliards d’euros (plus de 1960 milliards de FCFA) pour soutenir les plans de riposte nationaux contre le coronavirus en Afrique, a déclaré, mardi, à Dakar, l’Ambassadrice de l’UE au Sénégal, Irène Mingasson.Pour mettre en place une réponse aussi conséquente, l’UE, « en fin d’exercice budgétaire », a regardé dans la palette des programmes de coopération, des stratégies en place et des outils de financement comme le Fonds européen de développement pour ré-prioriser et accélérer ses activités pour pouvoir répondre aux urgences de l’heure, a expliqué Mme Mingasson.

S’exprimant lors d’une visioconférence de presse co-animée avec le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, la diplomate a indiqué que cet appui, sous forme de don, n’a pas eu « de grille de répartition par pays et qu’il est le fruit de discussions qui ont eu lieu à l’intérieur de chaque Etat ».

Chaque montant pris individuellement étant « le reflet de la priorité que le pays bénéficiaire a pour l’Union européenne dans le cadre du partenariat avec l’Afrique en général, mais aussi de la flexibilité qui caractérise notre relation et notre partenariat ».  

Le Sénégal, pays hôte de Mme Irène Mingasson, a ainsi bénéficié de 150 millions d’euros (près de 100 milliards de francs CFA), un montant « parmi les plus élevés si on le compare aux autres accordés à certains pays de la région ».

Les 85 milliards CFA de ce don non remboursable sont un appui budgétaire qui permettra au gouvernement de financer son plan de résilience dans le cadre de la Force-Covid-19, a indiqué le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Selon ce dernier, le 15 milliards CFA restant seront réorientés dans des projets de développement en cours.

Par ailleurs, le portefeuille de projets de coopération au développement de l’UE au Sénégal est maintenu. « Car la pandémie n’a pas effacé les besoins d’hier : nous sommes prêts à mobiliser au moins €20 millions pour réorienter nos activités pour qu’elles répondent aux urgences de l’heure et pour les accélérer », a assuré l’Ambassadrice de l’UE à Dakar.

Ce sera notamment le cas dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de la nutrition, de l’entreprenariat, de la défense des migrants, de l’appui aux forces de sécurité de l’Etat dans leur tâche de maintien de l’ordre et du couvre-feu, de l’eau et assainissement.

L’institution européenne maintiendra également sa coopération avec la société civile et les organisations de la jeunesse « qui ont beaucoup d’idées pour nous inspirer, pour mobiliser des milliers de jeunes à l’action, à la responsabilité, à la transparence », a détaillé Mme Mingasson.

Elle a en outre rappelé que cette maladie touche tout le monde et partout. « Nous ne pouvons protéger la santé des uns sans protéger celle des autres et ne vaincrons ce virus que si nous menons la bataille ensemble, et si nous la gagnons à l’échelle mondiale », a-t-elle soutenu. 

 « La solidarité est donc au cœur de notre combat. Pour surmonter l’urgence sanitaire et ses conséquences tant au niveau économique que social, notre soutien doit être rapide, flexible et nous devons être à l’écoute des besoins et des attentes », a martelé Mme Mingasson.

Covid-19: 530 milliards Fcfa du FMI au profit de la Côte d’Ivoire seront «décaissés cette semaine » (PM)

Un financement de 530 milliards Fcfa approuvé par le Fonds monétaire international (FMI), au profit de la Côte d’Ivoire, pour soutenir le plan économique, social et humanitaire du pays, sera « décaissé cette semaine », a assuré mardi à Abidjan le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, lors d’un point de presse.«Le Conseil d’administration du FMI a décidé du financement de notre plan de soutien économique, social et humanitaire, pour un montant de 530 milliards de F CFA qui seront décaissés cette semaine», a annoncé M. Gon Coulibaly. 

Selon M.  Gon Coulibaly, le Plan de soutien économique, social et humanitaire est le deuxième pilier de l’action du gouvernement pour faire face aux effets du Covid-19. Il devrait permettre de soutenir l’outil économique du pays et les couches vulnérables.

Ce plan, d’un coût de 1 700 milliards FCFA (soit 5% du PIB), vise notamment à soutenir l’outil de production, à maintenir les emplois, à assurer une reprise rapide des activités économiques post-crise et à apporter un soutien humanitaire aux populations défavorisées.

Les Conseils des ministres des 8 et 15 avril derniers ont permis au gouvernement de prendre les mesures idoines en vue de la mise en œuvre de ce plan, en soulignant l’urgence qui caractérise chaque axe d’action, dans l’optique de réduire l’impact de la crise.

Le Premier ministre ivoirien a indiqué que d’autres décaissements sont également attendus de la part de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), de la BCEAO par l’émission de coronabonds, de l’Union européenne, de la Banque mondiale, de la BAD, de la BID et des partenaires bilatéraux.

Dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, le gouvernement ivoirien veut soutenir le fonds de roulement des entreprises : En plus du paiement des arriérés aux fournisseurs, les différents Fonds créés seront dotés dès cette semaine.

Le Fonds national spécial de solidarité et de soutien humanitaire, d’un montant de 170 milliards FCFA, sera doté de 50 milliards de FCFA, dont 20 milliards par le gouvernement, tandis que le Fonds d’appui aux acteurs du secteur informel, d’un montant de 100 milliards, sera doté de 20 milliards Fcfa, a-t-il relevé.

 Il a annoncé que l’adoption d’un manuel de procédures, des modalités d’intervention et du mode opératoire est attendue avant le 24 avril 2020, avant d’ajouter que le Fonds de soutien aux PME, d’un montant de 150 milliards FCFA et le Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’un montant de 100 milliards de FCFA seront respectivement approvisionnés de 40 et 30 milliards de F CFA. 

 M. Gon Coulibaly a en outre annoncé un processus de mise en place du dispositif opérationnel de ces deux fonds associe les organisations faitières concernées, la Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé et un Cabinet privé à recruter.

Le soutien aux filières agricoles et aux secteurs de production alimentaires, avec un objectif de 300 milliards de FCFA, lui, devrait être alimenté à hauteur de 50 milliards de FCFA, a fait savoir le chef du gouvernement ivoirien. 

Wizall Money offre à titre gracieux ses services dans 4 pays ouest-africains pour lutter contre le Covid-19

Wizall Money, filiale du Groupe Banque centrale populaire du Maroc, présent au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, offre à titre gracieux ses principaux services de mobile banking à des familles africaines, à travers ces pays, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.Cette décision, selon cette structure de mobile banking, s’inscrit dans le cadre du renforcement des mesures prises par la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (Bceao) visant à ralentir la propagation du virus et ses impacts sur l’activité économique et financière des pays de l’union.

Cet opérateur de mobile money rend notamment gratuit ses principaux services, disponibles à partir d’un porte-monnaie électronique Wizall Money: Dépôt d’argent jusqu’à 10 000 FCFA ; transferts et retraits d’argent quel que soit le montant les paiements de factures d’eau et d’électricité et les paiements marchands.     

Selon cette filiale du groupe bancaire marocain, les mesures adoptées resteront en place au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, le temps nécessaire à la mise en œuvre du plan de riposte à l’épidémie du Covid-19. 

A travers cette opération, la filiale actuellement engagée dans des programmes d’aides aux populations (transferts monétaires et e-voucher) dans ces pays, en partenariat avec la Banque Atlantique, souhaite poursuivre son appui aux familles Africaines notamment les plus modestes.

Outre la culture de citoyenneté et de proximité du Groupe BCP avec les pays où il est installé, le modèle économique équitable de sa filiale sert les valeurs de solidarité et de partage, dans un contexte mondial marqué par la pandémie du COVID-19.

L’opérateur qui assure l’ouverture de compte rapide, simple, sécurisée et gratuite, relève que ses services sont disponibles en quelques minutes après avoir renseigné un formulaire via l’application accessible sur Google Play Store pour les dispositifs Android et sur Apple App Store pour iOS.

Avec possibilité de retrait, de paiement et de transferts via tous les points agrées, l’interface ne nécessite ni ouverture de compte bancaire, ni abonnement ou forfait mobile auprès d’un opérateur de téléphonie.

Consciente que la protection de la santé des citoyens est l’affaire de tous, la filiale, à l’instar des autres du Groupe BCP, a pris des mesures strictes destinées à limiter la propagation de cette pandémie au sein des différents points de vente à travers le renforcement des dispositifs d’hygiène et de sécurité.

L’opérateur mobile money recommande par ailleurs à ses clients, distributeurs et marchands, de privilégier les opérations via sa plate-forme pour réduire la manipulation du cash et les déplacements, et par conséquent, stopper la transmission du COVID-19.

Le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire enregistrent des cas confirmés de Covid-19. Pour ce faire, les autorités de ces différents pays ont édicté des mesures barrières pour casser la chaîne de propagation du virus. 

Wizall Money offre à titre gracieux ses services dans 4 pays ouest-africains pour lutter contre le Covid-19

Wizall Money, filiale du Groupe Banque centrale populaire du Maroc, présent au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, offre à titre gracieux ses principaux services de mobile banking à des familles africaines, à travers ces pays, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.Cette décision, selon cette structure de mobile banking, s’inscrit dans le cadre du renforcement des mesures prises par la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (Bceao) visant à ralentir la propagation du virus et ses impacts sur l’activité économique et financière des pays de l’union.

Cet opérateur de mobile money rend notamment gratuit ses principaux services, disponibles à partir d’un porte-monnaie électronique Wizall Money: Dépôt d’argent jusqu’à 10 000 FCFA ; transferts et retraits d’argent quel que soit le montant les paiements de factures d’eau et d’électricité et les paiements marchands.     

Selon cette filiale du groupe bancaire marocain, les mesures adoptées resteront en place au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, le temps nécessaire à la mise en œuvre du plan de riposte à l’épidémie du Covid-19. 

A travers cette opération, la filiale actuellement engagée dans des programmes d’aides aux populations (transferts monétaires et e-voucher) dans ces pays, en partenariat avec la Banque Atlantique, souhaite poursuivre son appui aux familles Africaines notamment les plus modestes.

Outre la culture de citoyenneté et de proximité du Groupe BCP avec les pays où il est installé, le modèle économique équitable de sa filiale sert les valeurs de solidarité et de partage, dans un contexte mondial marqué par la pandémie du COVID-19.

L’opérateur qui assure l’ouverture de compte rapide, simple, sécurisée et gratuite, relève que ses services sont disponibles en quelques minutes après avoir renseigné un formulaire via l’application accessible sur Google Play Store pour les dispositifs Android et sur Apple App Store pour iOS.

Avec possibilité de retrait, de paiement et de transferts via tous les points agrées, l’interface ne nécessite ni ouverture de compte bancaire, ni abonnement ou forfait mobile auprès d’un opérateur de téléphonie.

Consciente que la protection de la santé des citoyens est l’affaire de tous, la filiale, à l’instar des autres du Groupe BCP, a pris des mesures strictes destinées à limiter la propagation de cette pandémie au sein des différents points de vente à travers le renforcement des dispositifs d’hygiène et de sécurité.

L’opérateur mobile money recommande par ailleurs à ses clients, distributeurs et marchands, de privilégier les opérations via sa plate-forme pour réduire la manipulation du cash et les déplacements, et par conséquent, stopper la transmission du COVID-19.

Le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire enregistrent des cas confirmés de Covid-19. Pour ce faire, les autorités de ces différents pays ont édicté des mesures barrières pour casser la chaîne de propagation du virus. 

Covid-19: l’Etat ivoirien crée deux instances d’appui au plan de soutien économique

Le Comité de concertation Etat-Secteur privé de Côte d’Ivoire (CCESP) annonce avoir mis en place deux instances d’appui au plan de soutien économique de l’Etat ivoirien dans le cadre de l’accompagnement au secteur privé, face à la pandémie du Covid-19.Pour atténuer les effets néfastes du Covid-19 sur l’économie, le gouvernement ivoirien a annoncé un plan de riposte économique visant à soutenir le secteur privé et celui de l’informel. Pour sa réalisation effective, le CCESP a créé, le 17 avril 2020, deux instances pour gérer les flux d’information.

Le Comité de concertation Etat-Secteur privé de Côte d’Ivoire (CCESP) a mis en place notamment une Cellule technique d’information et d’écoute (CTIE) et un Comité paritaire technique pour coordonner les actions de l’Etat et du secteur du privé.

Ce Comité Paritaire Etat/Secteur Privé pour la gestion de cette pandémie, est placé sous l’autorité du ministre de l’Economie et des finances, par ailleurs, président du Comité technique de concertation Etat-Secteur. Et ce, pour un meilleur contrôle des appuis financiers du gouvernement.

Le Comité Paritaire Technique/Covid-19 a pour mission principale d’examiner toutes les questions sectorielles et ponctuelles de la crise en vue de proposer des mesures au gouvernement ivoirien suivant l’état d’avancement et la maîtrise de la pandémie.

De façon spécifique, il a pour but de s’assurer de la bonne coordination de l’action gouvernementale dans le cadre de l’accompagnement du Secteur Privé durant cette période de crise, identifier les difficultés liées à la mise en œuvre des mesures et proposer des mesures correctives.

Il a également la charge de recenser les préoccupations du secteur privé en lien direct avec la pandémie, d’analyser l’impact de la crise sanitaire sur le tissu productif, notamment sur les revenus et l’emploi et proposer aussi des mesures complémentaires au gouvernement après analyse des recommandations du secteur Privé en fonction de l’évolution de la situation.

Dans l’optique de rendre plus efficient le travail dudit Comité, le CCESP à travers son secrétaire exécutif Me Mariam Fadiga Fofana, a organisé le jeudi 16 avril 2020, une réunion de cadrage avec les points focaux du secteur privé et de l’administration publique, pour valider les missions et le fonctionnement de la Cellule technique d’information et d’écoute.

Cette cellule qui fonctionnera en continu, est chargée de recevoir et d’enregistrer toutes les saisines et demandes d’informations des opérateurs économiques, tout en veillant à la fluidité et la célérité dans le traitement de celles-ci.

Le modèle adopté pour cette cellule est celui d’un guichet unique virtuel avec un seul point de contact par numéro vert ou par mail à travers un site dédié en vue de mieux assurer la centralisation et la gestion des bases de données. Une équipe dédiée du CCESP sera constituée à l’effet d’assurer cette fonction qui consistera en outre à identifier et à transmettre aux points focaux les requêtes et à assurer le suivi du traitement.

Cette cellule de veille devra procéder en amont à la centralisation de toutes les informations jugées pertinentes et nécessaires au déroulement harmonieux de l’activité économique dans le contexte actuel de crise.

Elle a aussi pour mission d’une part,  de relever les difficultés relatives à la mise en œuvre effective des mesures de soutien économique, annoncées par le gouvernement et d’autre part, de fournir aux autorités les informations relatives à la dynamique de prise en charge des préoccupations et attentes des opérateurs économiques. 

Les rapports journaliers et surtout les questions qui requièrent l’avis des techniciens seront ainsi traités lors des travaux permanents du Comité paritaire technique qui seront appuyés par des rencontres physiques hebdomadaires, indique une note du CCESP.   

Une délégation du secteur public, composée de représentants de différents ministères dont celui du Budget, des PME, du Commerce et de l’Industrie était conduite par le directeur de Cabinet adjoint du ministre de l’Economie et des finances qui a d’ailleurs présidé la réunion de cadrage des activités.

La Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays du monde connait une crise sanitaire sans précédent avec plus de 800 cas confirmés au Covid-19. Pour prévenir l’impact de la pandémie sur l’économie du pays, l’Etat ivoirien a mis en place un plan de riposte d’un montant global de 1 700 milliards Fcfa.

En outre, un plan de soutien économique, social et humanitaire a été adopté par le gouvernement. Dans l’optique d’une mise en œuvre inclusive de ce plan de riposte sanitaire et économique, le Comité CCESP a procédé à la mise en place du Comité Paritaire Technique pour la gestion de la crise du Covid-19. 

Le secteur privé, dans son ensemble, a manifesté un intérêt pour cette plateforme à travers la présence effective de membres de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat), de la Chambre de commerce et d’industrie, de la faîtière des PME, ainsi que plusieurs autres du secteur des transports, de l’agriculture, du BTP et de l’industrie touristique. 

Covid-19 : 3 millions de dollars de contribution du Groupe Ecobank

Le Groupe Ecobank a fait décaissé environ 3 millions de dollars américains (environ 1,800 milliard de FCFA) comme contribution dans la lutte contre le COVID-19 sur l’ensemble de son réseau en Afrique, a appris APA lundi après de l’institution financière.« Grâce à sa connaissance de l’Afrique, et pour compléter les efforts gouvernementaux, le Groupe a fourni un soutien sous forme de numéraires, d’équipements et de fourniture de soins de santé », ont déclaré les responsables d’Ecobank. 

Ils soulignent par ailleurs que le Groupe Ecobank a également marqué son appui par le déploiement de campagnes de sensibilisation pertinentes et soutenues, mais aussi par l’utilisation de la plateforme numérique de la Banque pour, entre autres, approvisionner les comptes des personnes les plus vulnérables.

«Dans notre lutte contre cette pandémie, nous pensons qu’il est important non seulement de sensibiliser nos communautés, mais également de leur accorder les moyens de se protéger, ainsi que leurs proches », a affirmé Ade AYEYEMI, directeur général du Groupe Ecobank. 

Selon lui, cet établissement bancaire basé à Lomé au Togo est particulièrement attentif aux besoins de ses communautés et fait converger ses efforts en leur direction pour garantir un impact positif dans ses zones urbaines et rurales. 

« Nous sommes par ailleurs conscients de l’effet de la pandémie du COVID-19 sur nos clients et avons pris la décision d’atténuer de diverses manières les retombées négatives en rendant d’ores et déjà gratuits certains frais bancaires sur nos plateformes numériques », a soutenu le DG du groupe Ecobank. M. AYEYEMI poursuit en soutenant  que « nous continuerons d’anticiper les situations qui pourraient nécessiter notre soutien, à mesure que la situation évolue ».

Au niveau du Groupe Ecobank, on avance que la santé et le bien-être du personnel et des clients demeurent une priorité. Les responsables de la banque panafricaine estiment à cet titre suivre de près les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé, des gouvernements et des agences de santé. Ils soutiennent  encourager le télétravail, dans la mesure du possible. 

En plus de ces mesures, il y a la suspension depuis quelques semaines, des réunions physiques, sans compter la distanciation sociale requise dans les bureaux et les agences ouvertes, la désinfection régulière des agences et des guichets automatiques sur l’ensemble du réseau.

En outre, les responsables d’Ecobank estiment que les distributeurs automatiques de billets et les centres d’appels de la banque restent ouverts 24h / 24 et 7j / 7  et une gamme complète de services bancaires est disponible via les plateformes numériques pour toutes les catégories de clients.

Il s’agit notamment des services Ecobank Mobile et Ecobank Online pour les clients de la Banque des Particuliers, Ecobank Omni Lite pour les clients de la Banque Commerciale et Ecobank Omni pour les clients de la Banque de Grandes Entreprises et d’Investissement.

Des producteurs ivoiriens de cajou appellent à la mise en place d’une organisation interprofessionnelle

Des acteurs de la filière cajou en Côte d’Ivoire, réunis au sein du Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou (GIE-PROCACI), appellent à un audit de la filière et la mise en place d’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA).Dans une note adressée au ministre de l’Agriculture et du développement durable, le GIE-PROCACI demande un « audit » de la filière pour les campagnes 2018, 2019 et 2020 ; et l’achèvement des structures de la réforme de la filière devant aboutir à la mise en place d’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière cajou.

Le GIE-PROCACI qui crie son « mécontentement », appelle à la prise en compte des producteurs dans toutes les décisions concernant la filière notamment la commercialisation.

Le groupement rappelle par ailleurs que les conclusions de l’atelier de Grand-Bassam des 29, 30 et 31 octobre 2018 avaient prévu et rassuré la mise en place, pour décembre 2019, de l’Organisation interprofessionnelle agricole.

Pour la campagne 2020, le GIE-PROCACI note que le gouvernement a fixé le prix garanti du Kg de cajou à 400 Fcfa, cependant «le produit se brade entre 200 et 100 Fcfa».

En outre, «depuis 2019, avec l’appui du Conseil du Coton-anacarde des fonds sont octroyés aux exportateurs réunis en GIE-GEPPA et reconduits en 2020, sans que les autres acteurs ne soient pris en compte », déplorent les producteurs.

Par ailleurs, en 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a fixé le prix bord champ à 375 Fcfa le Kg et « le produit a été encore bradé entre 200 et 100 Fcfa», de même qu’ en 2018 où le prix garanti fixé à 350 Fcfa, a été bradé entre 200 et 100 Fcfa, fait observer le GIE-PROCACI.

Kamara Amara, président du GIE-PROCACI, déplore que « jusqu’à ce jour, rien n’est fait et le Conseil coton-anacarde continue de ruser afin de demeurer le seul organe de contrôle de la filière, alors que les acteurs de la filière anacarde souhaitent de vive voix la mise en place de leur interprofession pour une gestion plus fluide de la filière ». 

Le Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou comprend des fédérations nationales des producteurs de cajou de Côte d’Ivoire ainsi que des coopératives et des producteurs individuels, issues des 19 régions de production d’anacarde du pays.

La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial d’anacarde, projette une production d’environ 800 000 tonnes pour la campagne de commercialisation 2020 contre 761 000 tonnes pour la campagne précédente.

Le Groupe Renault redémarre partiellement et progressivement ses activités au Maroc

Le Groupe Renault Maroc a annoncé le redémarrage partiellement et progressivement de ses activités dans ses deux usines de production à Tanger et Casablanca.« Une organisation souple est mise en place afin d’adapter la production à la reprise des marchés et de satisfaire ses clients au Maroc et à l’international. Le démarrage effectif de chaque site interviendra selon un planning spécifique à chacun et ce à compter de la fin du mois d’avril. Parce que la santé et la sécurité de ses collaborateurs sont une priorité, le Groupe Renault Maroc a déployé sur l’ensemble de ses sites industriels et commerciaux l’application stricte du référentiel sanitaire du Groupe et des directives des autorités marocaines », indique vendredi un communiqué du constructeur français d’automobile.

Et d’ajouter que ce référentiel permet d’assurer un redémarrage dans le respect des conditions de sécurité sanitaire.

Dans son communiqué la société rappelle que depuis le 19 mars dernier, les usines de Tanger et Somaca ont suspendu leur production en maintenant une activité partielle tandis que Renault Commerce Maroc et son réseau commercial ont conservé la continuité du service sur tout le territoire national grâce à une adaptation innovante de ses activités.

« Ce dispositif permet de répondre aux besoins de mobilité prioritaires des professions de santé, services publics et entreprises continuant leurs activités. Les ateliers de réparation, ateliers mobiles, service de livraison et le centre d’interactions clients Renault Maroc restent actifs pour assurer un service continu aux utilisateurs », indique la même source.

Le Goupe relève que certaines de ses fonctions, dont la présence physique n’est pas indispensable au bon fonctionnement de l’activité, ont recours au travail à distance. Dans ce contexte de crise sanitaire, le Groupe a mis en place une protection économique de ses salariés garantissant le maintien de la rémunération nette mensuelle de ses 12 000 collaborateurs durant la crise.

Pour rappel, le Groupe Renault Maroc a contribué à l’élan de solidarité nationale en soutenant le secteur médical avec le don de 50 ambulances. « D’autres initiatives solidaires ont depuis été lancées telles que la mise à disposition de véhicules au personnel médical sur l’ensemble du territoire, la fabrication de visières de protection, des valves de respirateurs artificiels à partir d’imprimantes 3D ou la distribution de repas et de denrées alimentaires », rappelle le Groupe.

Par ailleurs, le Groupe se dit conscient des enjeux d’assurer à la fois la sécurité de tous les collaborateurs et de poursuivre son activité afin de contribuer à la relance économique du pays.

Le Groupe Renault redémarre partiellement et progressivement ses activités au Maroc

Le Groupe Renault Maroc a annoncé le redémarrage partiellement et progressivement de ses activités dans ses deux usines de production à Tanger et Casablanca.« Une organisation souple est mise en place afin d’adapter la production à la reprise des marchés et de satisfaire ses clients au Maroc et à l’international. Le démarrage effectif de chaque site interviendra selon un planning spécifique à chacun et ce à compter de la fin du mois d’avril. Parce que la santé et la sécurité de ses collaborateurs sont une priorité, le Groupe Renault Maroc a déployé sur l’ensemble de ses sites industriels et commerciaux l’application stricte du référentiel sanitaire du Groupe et des directives des autorités marocaines », indique vendredi un communiqué du constructeur français d’automobile.

Et d’ajouter que ce référentiel permet d’assurer un redémarrage dans le respect des conditions de sécurité sanitaire.

Dans son communiqué la société rappelle que depuis le 19 mars dernier, les usines de Tanger et Somaca ont suspendu leur production en maintenant une activité partielle tandis que Renault Commerce Maroc et son réseau commercial ont conservé la continuité du service sur tout le territoire national grâce à une adaptation innovante de ses activités.

« Ce dispositif permet de répondre aux besoins de mobilité prioritaires des professions de santé, services publics et entreprises continuant leurs activités. Les ateliers de réparation, ateliers mobiles, service de livraison et le centre d’interactions clients Renault Maroc restent actifs pour assurer un service continu aux utilisateurs », indique la même source.

Le Goupe relève que certaines de ses fonctions, dont la présence physique n’est pas indispensable au bon fonctionnement de l’activité, ont recours au travail à distance. Dans ce contexte de crise sanitaire, le Groupe a mis en place une protection économique de ses salariés garantissant le maintien de la rémunération nette mensuelle de ses 12 000 collaborateurs durant la crise.

Pour rappel, le Groupe Renault Maroc a contribué à l’élan de solidarité nationale en soutenant le secteur médical avec le don de 50 ambulances. « D’autres initiatives solidaires ont depuis été lancées telles que la mise à disposition de véhicules au personnel médical sur l’ensemble du territoire, la fabrication de visières de protection, des valves de respirateurs artificiels à partir d’imprimantes 3D ou la distribution de repas et de denrées alimentaires », rappelle le Groupe.

Par ailleurs, le Groupe se dit conscient des enjeux d’assurer à la fois la sécurité de tous les collaborateurs et de poursuivre son activité afin de contribuer à la relance économique du pays.

Covid-19: recul de la croissance en Afrique Subsaharienne entre «-2 et -5% en 2020» (BM)

L’Afrique Subsaharienne devrait, face à l’impact économique du Covid-19, connaître un recul de la croissance dans « une fourchette entre -2 et -5% en 2020 » contre 2,4% en 2019, selon Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique.M. Zeufack qui, dans une interview de l’institution, répondait à des questions d’internautes,  a déclaré « qu’à cause du virus Corona (Covid-19), la croissance en Afrique Subsaharienne va baisser de 2,4% en 2019 à une fourchette entre -2 et -5% en 2020 ».

La pandémie de Covid-19 qui plonge l’Afrique subsaharienne dans sa première récession depuis 25 ans, aura aussi un impact sur le bien-être social, a dit M. Zeufack, soulignant que le rapport de la banque montre que « le bien-être des individus en Afrique Subsaharienne pourra baisser de 7% ».

« Quand nous parlons de bien-être, il s’agit des baisses de consommation et des baisses de revenus que les individus en Afrique, actuellement confinés et qui ne sortent pas vont subir », ajoute-t-il, insistant que cet « impact sera très négatif ».

Selon les hypothèses de la Banque mondiale, si l’hypothèse catastrophe d’une crise Covid-19 continue jusqu’en 2021, les pertes de bien-être pourraient se chiffrer à plus de 10% et pire, s’il n’y a pas de commerce intra-africain, les pertes en bien-être social peuvent excéder 14%.

Pour les grandes économies que sont les moteurs de la croissance en Afrique, entre autres, l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Angola, qui représentent 60% du PIB de la Région, M. Zeufack a fait savoir qu’elles vont  être « gravement touchées » par cette pandémie.

En outre, dira-t-il, la croissance dans ces trois pays risque d’être « négative ou être autour de -7 à -8%», alors que la moyenne de baisse de croissance pour 2020 indique -2%. Cela s’explique par une croissance timide avant la crise et leur dépendance du pétrole et des minerais.

La croissance dans les grands pays africains va être très négative, à contrario les autres pays africains qui sont un peu plus diversifiées, entre autres, l’Éthiopie, le Rwanda, le Sénégal,  la Côte d’Ivoire, le Ghana, qui étaient en train de croître à plus de 7% seront aussi frappés, a-t-il relevé.

Toutefois, leur croissance restera marginalement positive mais ces pays seront aussi heurtés, a-t-il poursuivi. Dans ce contexte, la Banque mondiale envisage d’adresser les préoccupations des pays de façon individuelle avec la nécessité d’une action collective.

Face aux impacts du Covid-19, la Banque mondiale conseille aux pays africains de faire deux choses en parallèle, la première, sauver les vies en mettant le focus sur tous les programmes qui vont permettre de contenir la pandémie, et protéger aussi des individus, des ménages et des entreprises.

Cela devrait permettre d’éviter un arrêt brutal des activités économiques, des chômages massifs, et que les économies s’effondrent. La Banque mondiale a mobilisé plus de 160 milliards de dollars pour assister les pays à travers le monde.

L’Afrique subsaharienne est confrontée à une crise sanitaire et économique sans précédent qui menace d’affecter les performances économiques de la région, en annihilant les progrès accomplis ces dernières années. 

Mali: don de 100 millions Fcfa d’une Banque marocaine au Fonds spécial Covid-19

Une filiale du Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, annonce avoir fait le mercredi 8 avril 2020, un don de 100 millions de F CFA, au Fonds spécial Covid-19, pour soutenir le gouvernement malien dans la lutte contre cette pandémie, selon un communiqué transmis à APA, vendredi.La contribution de Banque Atlantique Mali, une filiale du groupe bancaire s’est matérialisée à travers sa participation à une levée de fonds réalisée par l’Association professionnelle des banques et établissement financiers (APBEF) du Mali.

Le Premier ministre, chef du Gouvernement, ministre de l’Economie et des finances, Boubou Cissé, a à l’occasion d’une cérémonie officielle de remise de don, reçu des mains de M. Brahima Amadou Haïdara, président de l’APBEF, un chèque du montant global des fonds mobilisés.

A cette cérémonie de remise de don, étaient également présents le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Budget, Mme Barry Aoua Sylla ainsi que des directeurs généraux des banques et établissements financiers du Mali. 

Ce don de 100 Millions F CFA au Fonds spécial Covid-19, fait partie d’une enveloppe globale de 750 millions de F CFA, consacrée à la lutte contre le Coronavirus (Covid-19), dans les pays de présence du Groupe BCP en zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et en République de Guinée.

Congo: trois mois de suspension du paiement des charges fiscales

Le gouvernement congolais a décidé de suspendre pour une durée de trois mois les procédures de contrôles et de paiements des charges fiscales, dans le cadre des mesures d’accompagnement des entreprises dans la lutte contre les effets du Covid-19.Selon une circulaire du ministère des Finances et du Budget en date du 15 avril, «le paiement du solde de liquidation de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur le revenu des personnes physiques catégorie BIC dû au titre de l’exercice 2019 est repoussé au 25 août 2020 et l’impôt sur les sociétés de l’exercice 2019(…) au plus tard le 31 décembre 2020».

« Ce délai pourra être toutefois prolongé en fonction de l’évolution de la situation d’urgence sanitaire dans le pays », ajoute la circulaire.

Elle explique que ces les mesures d’accompagnement ne profitent pas à tous les contribuables, relevant que les délais de déclaration et de paiement sont maintenus pour les impôts indirects et les impôts des tiers à paiement mensuel, pour lesquels l’entreprise ou le redevable légal en est le collecteur.

S’agissant des impôts directs, cette circulaire précise qu’ «à l’exception de la taxe unique sur les salaires, pour lesquels l’entreprise ou le redevable légal et réel supporte la charge, le délai est repoussé d’un mois seulement correspondant à la durée de la mesure de confinement».

Cependant, l’Etat accorde des facilités douanières, aux produits pharmaceutiques, au matériel médical et aux produits alimentaires de première nécessité ainsi qu’aux produits d’hygiène.

Cette circulaire annonce que « dans budget rectificatif 2020, l’exécutif prévoit de baisser le taux de l’impôt sur le bénéfice des sociétés de 30% à 28%, ainsi que le taux de l’impôt global forfaitaire qui devra passer de 7 % à 5% du chiffre d’affaires annuel hors taxes pour les opérateurs vendant des produits à marge libre ».

Le gouvernement affirme dans cette circulaire avoir mis en place un mécanisme de garantie en vue de soutenir les entreprises en difficultés de rembourser les crédits souscrits auprès des banques.

Guinée : la filière anacarde affectée par le Covid-19

Comme plusieurs autres secteurs en Guinée, la filière anacarde est également touchée de plein fouet par la pandémie de coronavirus.Les producteurs guinéens d’anacarde se plaignent de la rareté desclients. Lancée le 02 avril dernier, par le ministère du Commerce, lacampagne de commercialisation l’anacarde n’a pas connu son affluencehabituelle à cause de la crise sanitaire qui secoue le monde.

A Boké, une ville située à plus de 300 km de Conakry, le prix dukilogramme de la noix de cajou se négocie entre 2 500 et 3 500 GNF,contrairement aux années précédentes quand il se cédait à plus de15.000 GNF. Une situation qui aujourd’hui, inquiète les producteurslocaux qui ont du mal, nonobstant la baisse du prix, à écouler leursproductions.

« Cette année, on rencontre énormément de difficultés par rapport à lavente d’acajou. Parce que les acheteurs ne sont pas venus à cause dela maudite maladie du Covid-19. Il y a beaucoup d’acajous, mais il yen n’a pas d’acheteurs. Pourtant le prix a beaucoup baissé », se lamenteAlpha Camara, vendeur, qui indique que le prix du kilo ne dépasse pasaujourd’hui 3 500 GNF.

« Avant les Indiens, les Chinois, les Arabes, tous venaient acheter. Maiscette fois-ci, ils ne sont pas venus, ce qui fait que le prix abeaucoup baissé », a-t-il ajouté.

Il faut rappeler qu’aujourd’hui, les producteurs d’anacarde sont aussiconfrontés à la fermeture des frontières terrestres depuis laconfirmation du Covid-19 en Guinée.

 « Nous prions Dieu pour que cettemaladie finisse rapidement. Sinon, ce n’est pas bon du tout pour nouset nos familles », s’inquiète-t-il.

Par ailleurs, parmi les rares acheteurs locaux, Mory Sidibé. Selonlui, la présence d‘acheteurs étrangers dans les marchés guinéensincitait les vendeurs à faire des prix fantaisistes. 

 « Avant, c’estnous qui nous hâtions à aller vers les vendeurs, mais maintenant c’est le contraire. Je crois que l’absence des étrangers et la fermeture des frontières nous ont beaucoup arrangés. Aujourd’hui on achète l’acajou àun prix très abordable, à 3.500 GNF, dans certains endroits même c’est moins que ça », a-t-il laissé entendre.

Pour venir en aide aux producteurs, l’Etat doit réagir, estime Elhadj Mamadou Alimou Diallo, président de la Chambre régionale de commerce de Boké.

«L’Etat peut aujourd’hui venir sur le terrain acheter l’anacarde. L’Etat peut acheter le kilo de 5000 à 10.000 GNF. Il peut acheter à un prix raisonnable et libérer ainsi les paysans pour qu’ils puissent en vivre.  Mais si les acheteurs ne viennent pas, l’Etat ne vient pas en aide, comment les gens vont faire ? Comment vont faire les producteurs qui ne comptaient que sur ça pour vivre ? Aujourd’hui, les prix des denrées ne font que grimper et bientôt le mois de Ramadan », s’inquiète Diallo.

Guinée : la filière anacarde affectée par le Covid-19

Comme plusieurs autres secteurs en Guinée, la filière anacarde est également touchée de plein fouet par la pandémie de coronavirus.Les producteurs guinéens d’anacarde se plaignent de la rareté desclients. Lancée le 02 avril dernier, par le ministère du Commerce, lacampagne de commercialisation l’anacarde n’a pas connu son affluencehabituelle à cause de la crise sanitaire qui secoue le monde.

A Boké, une ville située à plus de 300 km de Conakry, le prix dukilogramme de la noix de cajou se négocie entre 2 500 et 3 500 GNF,contrairement aux années précédentes quand il se cédait à plus de15.000 GNF. Une situation qui aujourd’hui, inquiète les producteurslocaux qui ont du mal, nonobstant la baisse du prix, à écouler leursproductions.

« Cette année, on rencontre énormément de difficultés par rapport à lavente d’acajou. Parce que les acheteurs ne sont pas venus à cause dela maudite maladie du Covid-19. Il y a beaucoup d’acajous, mais il yen n’a pas d’acheteurs. Pourtant le prix a beaucoup baissé », se lamenteAlpha Camara, vendeur, qui indique que le prix du kilo ne dépasse pasaujourd’hui 3 500 GNF.

« Avant les Indiens, les Chinois, les Arabes, tous venaient acheter. Maiscette fois-ci, ils ne sont pas venus, ce qui fait que le prix abeaucoup baissé », a-t-il ajouté.

Il faut rappeler qu’aujourd’hui, les producteurs d’anacarde sont aussiconfrontés à la fermeture des frontières terrestres depuis laconfirmation du Covid-19 en Guinée.

 « Nous prions Dieu pour que cettemaladie finisse rapidement. Sinon, ce n’est pas bon du tout pour nouset nos familles », s’inquiète-t-il.

Par ailleurs, parmi les rares acheteurs locaux, Mory Sidibé. Selonlui, la présence d‘acheteurs étrangers dans les marchés guinéensincitait les vendeurs à faire des prix fantaisistes. 

 « Avant, c’estnous qui nous hâtions à aller vers les vendeurs, mais maintenant c’est le contraire. Je crois que l’absence des étrangers et la fermeture des frontières nous ont beaucoup arrangés. Aujourd’hui on achète l’acajou àun prix très abordable, à 3.500 GNF, dans certains endroits même c’est moins que ça », a-t-il laissé entendre.

Pour venir en aide aux producteurs, l’Etat doit réagir, estime Elhadj Mamadou Alimou Diallo, président de la Chambre régionale de commerce de Boké.

«L’Etat peut aujourd’hui venir sur le terrain acheter l’anacarde. L’Etat peut acheter le kilo de 5000 à 10.000 GNF. Il peut acheter à un prix raisonnable et libérer ainsi les paysans pour qu’ils puissent en vivre.  Mais si les acheteurs ne viennent pas, l’Etat ne vient pas en aide, comment les gens vont faire ? Comment vont faire les producteurs qui ne comptaient que sur ça pour vivre ? Aujourd’hui, les prix des denrées ne font que grimper et bientôt le mois de Ramadan », s’inquiète Diallo.

Tchad: 943 milliards f cfa pour la riposte contre le Covid-19

Le chef de l’Etat tchadien s’est engagé, mercredi soir dans son adresse à la nation dans le cadre de la lutte contre la pandémie du CCovid-19, à apporter des aides sociales et économiques aux populations et autres opérateurs économiques pour faire face à la crise.Le président Idriss Déby a déclaré que pour un accompagnement économique et social, le gouvernement a fait un plan de riposte à hauteur de 943 milliards f cfa, dont plus de 200 milliards sont immédiatement mobilisables dans le cadre de la restructuration du budget de l’État.

Pour une solution immédiate, le gouvernement renforce les stocks de l’Office National de Sécurité Alimentaire (ONASA), avec une enveloppe minimale de 25 milliards f cfa. Un premier décaissement de 5 milliards f cfa est mis à disposition par le Trésor Public pour permettre de lancer les premières commandes des denrées alimentaires.

Il sera mis en place un Fonds National de Solidarité et de Soutien aux populations vulnérables de 100 milliards f cfa permettant d’élargir et de renforcer les filets sociaux sur l’ensemble du territoire de manière à couvrir d’autres provinces non prises en compte par les projets et programmes actuels en cours.

Le président Idriss Déby a demandé aussi le paiement immédiat du capital-décès dus aux agents civils et militaires décédés, des indemnités et accessoires de salaires dus aux retraités, et la prise en charge des frais médicaux des agents civils et des forces de défense et de sécurité pour un montant total de 5 milliards f cfa.

Des prises en charge des factures d’eau et d’électricité sont aussi décidées pour six mois en faveur de la population et le parachèvement de la mise en place du Fonds pour l’Entrepreneuriat des Jeunes, en accord avec les banques tchadiennes pour un montant de 30 milliards f cfa.

Le gouvernement a décidé de la réduction de 50%, la contribution au titre de la patente au profit de tous les assujettis et des contributions au titre de l’Impôt Général Libératoire (IGL) sur tout le territoire national  pour l’année 2020. Il a été décidé aussi de la suspension de tous les contrôles ponctuels en matière de fisc et toutes les vérifications générales de comptabilité pour trois mois.

Dans l’immédiat, 1638 agents de santé dont les dossiers étaient en instance d’instruction à la Fonction Publique seront recrutés.

Sénégal: baisse de 4,1% des prix des produits importés

Les prix des produits à l’importation au Sénégal se sont repliés de 4,1%, en février 2020, comparés à ceux du mois précédent, a appris APA jeudi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon cette structure, la baisse fait suite au repli des prix des produits des sections Produits minéraux  (-11,3%), Produits des industries alimentaires, tabacs et succédanés de tabacs  (-8,5%), Produits du règne végétal  (-2,0%) et Matériel de transport  (-2,0%).

Toutefois, le regain des prix des produits des sections Produits des industries chimiques  (+16,5%) et Machines et appareils  (+1,7%) a atténué la chute des prix des produits à l’importation.

Comparés au mois de février 2019, les prix des produits à l’importation ont progressé de 1,3%. Sur les deux premiers mois de l’année 2020, ils se sont relevés de 2,3% relativement à ceux de la période correspondante de 2019.

Quant aux prix des produits sous-jacents à l’importation, ils ont baissé de 5,4% tandis que ceux des produits volatils ont connu une hausse de 0,4% comparés au mois de janvier 2020. Par rapport au mois de février 2019, les prix des produits sous-jacents à l’importation ainsi que ceux des produits volatils se sont relevés respectivement de 1,5% et 0,9%. Sur les deux premiers mois de 2020, les prix des produits sous-jacents et des produits volatils ont enregistré des hausses respectives de 2,2% et 2,9%.

Sénégal: baisse de 4,1% des prix des produits importés

Les prix des produits à l’importation au Sénégal se sont repliés de 4,1%, en février 2020, comparés à ceux du mois précédent, a appris APA jeudi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon cette structure, la baisse fait suite au repli des prix des produits des sections Produits minéraux  (-11,3%), Produits des industries alimentaires, tabacs et succédanés de tabacs  (-8,5%), Produits du règne végétal  (-2,0%) et Matériel de transport  (-2,0%).

Toutefois, le regain des prix des produits des sections Produits des industries chimiques  (+16,5%) et Machines et appareils  (+1,7%) a atténué la chute des prix des produits à l’importation.

Comparés au mois de février 2019, les prix des produits à l’importation ont progressé de 1,3%. Sur les deux premiers mois de l’année 2020, ils se sont relevés de 2,3% relativement à ceux de la période correspondante de 2019.

Quant aux prix des produits sous-jacents à l’importation, ils ont baissé de 5,4% tandis que ceux des produits volatils ont connu une hausse de 0,4% comparés au mois de janvier 2020. Par rapport au mois de février 2019, les prix des produits sous-jacents à l’importation ainsi que ceux des produits volatils se sont relevés respectivement de 1,5% et 0,9%. Sur les deux premiers mois de 2020, les prix des produits sous-jacents et des produits volatils ont enregistré des hausses respectives de 2,2% et 2,9%.

Sénégal: baisse de 4,1% des prix des produits importés

Les prix des produits à l’importation au Sénégal se sont repliés de 4,1%, en février 2020, comparés à ceux du mois précédent, a appris APA jeudi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Selon cette structure, la baisse fait suite au repli des prix des produits des sections Produits minéraux  (-11,3%), Produits des industries alimentaires, tabacs et succédanés de tabacs  (-8,5%), Produits du règne végétal  (-2,0%) et Matériel de transport  (-2,0%).

Toutefois, le regain des prix des produits des sections Produits des industries chimiques  (+16,5%) et Machines et appareils  (+1,7%) a atténué la chute des prix des produits à l’importation.

Comparés au mois de février 2019, les prix des produits à l’importation ont progressé de 1,3%. Sur les deux premiers mois de l’année 2020, ils se sont relevés de 2,3% relativement à ceux de la période correspondante de 2019.

Quant aux prix des produits sous-jacents à l’importation, ils ont baissé de 5,4% tandis que ceux des produits volatils ont connu une hausse de 0,4% comparés au mois de janvier 2020. Par rapport au mois de février 2019, les prix des produits sous-jacents à l’importation ainsi que ceux des produits volatils se sont relevés respectivement de 1,5% et 0,9%. Sur les deux premiers mois de 2020, les prix des produits sous-jacents et des produits volatils ont enregistré des hausses respectives de 2,2% et 2,9%.