Baisse de 5,480 milliards FCFA du bénéfice consolidé du groupe Sonatel

Le bénéfice net consolidé du groupe Sonatel (Société nationale des télécommunications) du Sénégal qui comprend des filiales au Mali, en Guinée, en Guinée-Bissau, en Sierra Leone et une participation au Groupement Orange Services, a connu une baisse de 5,480 milliards de FCFA (environ 8,768 millions de dollars) au 31 décembre 2019, a appris APA mardi auprès de cette société de télécommunication basée à Dakar.Ce bénéfice consolidé est passé de 202,251 milliards de FCFA en 2028 à 196,771 milliards de FCFA en 2019, soit un repli de 2,70%. Selon les dirigeants de la Sonatel « l’évolution du résultat net est impactée par le niveau des amortissements et le coût du service de la dette ». Au terme de l’exercice 2018, ce bénéfice était en légère progression de 0,03%, passant de 202,186 milliards de FCFA en 2017 à 202,251 milliards FCFA un an plus tard.

De son côté, le chiffre d’affaires est en hausse 64,800 milliards FCFA, s’établissant à 1086,756 milliards de FCFA contre 1021,956 milliards FCFA en 2018. Ce chiffre d’affaires est soutenu par une bonne progression de la contribution de la Data mobile (+22% contre 18,7% en 2018) et d’Orange Money (+7,7% contre 6,1% en 2018). Cependant, il faut relever le repli de la contribution de l’international (+11,4% contre 13,5% en 2018).

L’Ebitda (revenus avants intérêts, impôts et taxes et amortissements) a évolué de 4,2%, se situant à 482,1 milliards de FCFA contre 462,6 milliards FCFA en 2018.

Concernant la valeur ajoutée de la société, on relève une augmentation de 18,520 milliards de FCFA, avec une réalisation se situant à 599,415 milliards de FCFA contre 580,895 milliards de FCFA en 2018.

L’excédent brut d’exploitation suit la même tendance haussière à 481,090 milliards de FCFA contre 472,477 milliards de FCFA en 2018 (+1,82%).

Quant au résultat d’exploitation, il est en hausse de 1,42% à 316,748 milliards FCFA contre 312,286 milliards FCFA en 2018.

En perspectives pour l’exercice 2020, les dirigeants du groupe Sonatel envisagent notamment un maintien de la croissance du chiffre d’affaires, tirée par la performance sur la data mobile, Orange Money et la Fibre malgré une poursuite de la baisse des revenus issus de la voix fixe et de l’international ainsi qu’une poursuite de la dynamique de croissance de l’Ebitda.

Ils entendent également poursuivre une politique d’investissement ambitieuse avec une enveloppe stabilisée autour de 200 milliards FCFA.

Bajabulile « Swazi » Tshabalala nommée Première vice-présidente par intérim de la BAD

Le Président du Groupe de la Banque africaine de développement, Dr. Akinwumi Adesina a nommé, lundi, Mme Bajabulile « Swazi » Tshabalala au poste de Première vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque, avec effet immédiat.Mme Tshabalala, qui occupe actuellement le poste de Vice-présidente des finances et responsable financière du Groupe de la Banque, a rejoint la Banque le 1er août 2018. «Elle remplacera, par intérim, M. Charles Boamah, l’ancien Premier vice-président, qui prend effectivement sa retraite ce jour, après 23 ans de service exemplaire au sein de l’institution », rapporte un communiqué.

 « Mme Tshabalala a fait preuve de qualités remarquables de leadership de haut niveau. Elle apporte une perspective fortement axée sur l’obtention de résultats, une orientation particulièrement importante au moment où la Banque s’engage à exécuter ses programmes et à honorer ses engagements » a déclaré le président de la BAD cité par le communiqué.

« Je suis très ravi de nommer Mme Tshabalala au poste de Première vice-présidente par intérim, en cette période où la Banque gère la transition au sein de la haute direction, afin de garantir la stabilité et la continuité de ses activités et de ses opérations »a ajouté Dr. Akinwumi Adesina , ajoutant être  « convaincu que Mme Tshabalala s’acquittera efficacement de cette mission ».

Mme Tshabalala continuera parallèlement à occuper le poste de Vice-présidente des finances et responsable financière du Groupe de la Banque pendant cette période intérimaire.

La BAD en mission d’évaluation au Cameroun

Une délégation de la Banque africaine de développement (BAD) a débuté, lundi, une mission d’évaluation d’une semaine de l’environnement économique et de ses actions au Cameroun, a appris APA auprès des services compétents du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.Dans son rapport combiné paru en janvier 2019, dans le cadre de la revue à mi-parcours du document de stratégie pays 2015-2020 et de revue de la performance du portefeuille (RPPP), l’institution continentale estimait que la performance du portefeuille du secteur public national avait été satisfaisante un an auparavant avec une note de 3,07 sur une échelle de 1 à 4 contre 3,04 en 2017.

Dans le même ordre d’idées, les opérations du secteur privé étaient jugées «globalement satisfaisantes», la BAD notant néanmoins la persistance des crises sécuritaires dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest, ayant accentué les poches de fragilité existantes dans le pays.

En fin janvier dernier, l’organisme mentionnait, dans le document sur «Les perspectives économiques en Afrique», que l’économie camerounaise résistait et avait enregistré un taux de croissance de 4,1% l’année d’avant, grâce au dynamisme du secteur tertiaire, et ce en dépit des résultats médiocres au plan du développement humain.

En fin octobre 2019, le Cameroun était présenté comme le premier bénéficiaire des financements de la BAD en Afrique centrale avec un portefeuille de 1340 milliards FCfa pour 30 projets.

Côte d’Ivoire: le taux d’exécution du C2D s’établit à 84% en 2019

Le taux d’exécution du Contrat de désendettement et de développement (C2D), un mécanisme de financement du développement mis en œuvre en Côte d’Ivoire depuis 2012, s’établit à 84% en 2019, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée par Emmanuel Debroise, le directeur général de l’Agence française de développement (AFD) en Côte d’Ivoire, qui s’exprimait à l’ouverture de la revue sectorielle 2019 des projets du C2D.

 « A la date d’aujourd’hui, de nombreux projets ont été livrés. Outre les infrastructures, le C2D permet de mettre en œuvre des programmes de renforcement des capacités…Le taux d’exécution des projets du C2D est de 84% en 2019», a fait savoir M. Debroise, estimant que cela reste une «performante très louable ».

 Il a expliqué auparavant que cette revue sectorielle du C2D 2019 permettra de faire le bilan de l’exécution des projets et de mettre en lumière les perspectives. « Cette revue vise à discuter avec l’ensemble des acteurs de l’état de la mise en œuvre des projets au titre de l’année 2019, à identifier les difficultés, à les examiner et à proposer des solutions», a indiqué à son tour, Ahoutou Koffi Emmanuel, le directeur de cabinet du premier ministre ivoirien, par ailleurs président du Comité technique bilatéral du C2D.

Saluant les performances de ce programme, le représentant du chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a révélé que dans le cadre du C2D, le taux de mise à disposition effective des ressources des différents projets est  de 85,9% avec un taux de décaissement des ressources de 88,4%.

Poursuivant, M. Ahoutou a souligné que les exigences du C2D sont « fortes» pour 2020 car il s’agit d’une « année-bilan et d’achèvement»  des réalisations projetées.

Avant lui,  Léa Djatti Diaté, la coordonnatrice du secrétariat technique du C2D a  fait une présentation de ce programme.  Le Contrat de désendettement et de développement (C2D) est un mécanisme de financement du développement qui consiste à la reconversion de la dette remboursée en subvention pour des projets, choisis d’un commun accord entre la Côte d’Ivoire et la France.

La première phase de ce projet était d’un montant de 413,25 milliards FCFA sur la période 2012-2015. Quant à la deuxième phase couvrant la période 2014-2020, elle en cours d’exécution, pour un montant de 738 milliards FCFA. 

Les sept secteurs retenus en Côte d’Ivoire pour bénéficier du C2D sont l’éducation, la santé, l’agriculture, le développement urbain, l’eau et l’assainissement, les infrastructures de transport, la justice et la sécurité.

Le Sénégal en marche vers la transition énergétique

Le Sénégal, après avoir ratifié l’accord de Paris sur le climat, veut consommer les énergies propres à plus de 90 % afin de tourner le dos aux ressources fossiles.A l’évidence, le Sénégal est décidé à traduire en actes les engagements pris en décembre 2015, à l’occasion de la 21e Conférence climat de l’Organisation des nations unies (Cop 21), organisée à Paris (France).

Ce pays de l’Afrique de l’ouest, sous l’impulsion de son président Macky Sall, a amorcé sa transition énergétique en exploitant déjà 8 centrales solaires : Ten Mérina (30 MW), Senergy à Santhiou-Mékhé (30 MW), Senergy II à Bokhol (20 MW), Malicounda (22 MW), Kahone (20 MW), Sakal (20 MW), Méouane (20 MW) et Diass (15 MW).

Avec la mise en service de la centrale éolienne de Taïba Ndiaye (75 kilomètres au nord-ouest de Dakar), le Sénégal allonge la liste de ses infrastructures fournissant de l’énergie respectueuse de l’environnement.

« Nous sommes à près de 22 % d’énergies renouvelables. A la fin de la seconde phase du parc éolien, nous serons à 30 % compte non tenu du fait qu’à partir de 2022, le Sénégal passera à la stratégie « gas to power » (électricité produite à partir du gaz, en anglais). Ce qui permettra à notre pays d’être l’un des rares à utiliser les énergies propres à plus de 90 % », déclarait Macky Sall.

Un ambitieux programme de mix énergétique que le chef de l’Etat a décliné, lundi 24 février, lors de l’inauguration de ce champ éolien couvrant une superficie de 41 hectares. Le plus grand de toute l’Afrique de l’ouest.

La centrale éolienne de Taïba Ndiaye a une capacité de production de 158,7 MW. Elle est constituée de 46 turbines de type Vestas V126 pouvant produire chacune 3,45 mégawatts. Celles-ci culminent à 180 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 60 étages.

Ces turbines, ayant reçu leur certification technique en janvier 2017, font partie des dernières versions d’éoliennes actuellement sur le marché. 

Elles s’appuient sur une tour acier en tubulaire de 117 mètres avec une longueur de palle de 62 mètres permettant ainsi une très grande surface de balayage de 12.469 m2.

L’empreinte carbone du parc éolien de Taïba Ndiaye est nulle. Mieux, cette gigantesque infrastructure « permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 300.000 tonnes de gaz carbonique par an », renseignait le président sénégalais.

Avec sa révolution énergétique, le Sénégal est, plus que jamais, en train de jouer sa partition pour maintenir en deçà de 2°C le réchauffement de la planète d’ici la fin de ce siècle.

La centrale éolienne de Taïba Ndiaye, représentant à elle seule 15 % de la production électrique du pays, va alimenter plus de 2 millions de personnes. Elle est raccordée au réseau électrique national depuis décembre 2019.

Le montant global du projet s’élève à 200 milliards F CFA, soit 305 millions d’euros. Les travaux ont été lancés en 2008. Lekela en est le maître d’ouvrage, Sarreole, le développeur et la Société nationale d’électricité (Senelec), le gestionnaire de réseau.

Thiès, pôle des énergies renouvelables au Sénégal

Sur les neuf centrales (solaire et éolienne) qui alimentent le Sénégal en énergie propre, six sont localisées dans la région de Thiès, située à 70 km à l’est de Dakar.Il s’agit des champs solaires de Ten Mérina (Mérina Dakhar), de Senergy (Santhiou-Mékhé), de Malicounda, de Méouane, de Diass et du parc éolien de Taïba Ndiaye.

Seules les centrales solaires de Kahone (Kaolack), de Sakal (Louga) et de Senergy II de Bokhol (Saint-Louis) échappent à la domination thiéssoise.

Pour Yassine Majdallah, chef d’usine à Lekela, le maître d’ouvrage de la centrale éolienne de Taïba Ndiaye, cette région se positionne aujourd’hui comme « une championne du développement des énergies renouvelables au Sénégal voire en Afrique » grâce à trois facteurs déterminants.

Le premier est premier est relatif aux ressources naturelles. « Thiès a un gisement éolien et une irradiation solaire très importants », renseigne M. Majdallah. 

Sur le plan logistique, cette localité très proche de la capitale Dakar et de son port stratégique. Ce qui facilite « l’acheminement des équipements importés sur une route de qualité », remarque le chef d’usine.

Enfin, Yassine Majdallah avance que « la disponibilité (à Thiès) des postes d’évacuation et la ligne haute tension de la Senelec (Société nationale d’électricité du Sénégal) permettent d’optimiser le coût du transport de l’énergie pour ainsi réduire celui du kilowattheure (kWh) ».

Outre les conditions favorables à l’implantation des centrales, les autorités locales s’investissent pour la concrétisation de ces projets. « Quand Bruno Vigneron (le promoteur) venait en 2007, il n’avait rien. Seulement, l’idée de projet. C’est nous qui l’avons aidé à identifier le site. Chemin faisant, le projet avait besoin d’une délibération et le Conseil rural a octroyé 41 hectares », rappelle fièrement Alé Lô, le maire de Taïba Ndiaye.

Si les propriétaires des terres, où sont installées les turbines, ont dû patienter 8 ans avant de recevoir leurs indemnisations, la commune de Taïba Ndiaye attend avec impatience ses retombées.  

« Le parc éolien de Taïba Ndiaye et la centrale électrique Tobène Power se sont engagés à électrifier nos 3 forages. Cela va diminuer drastiquement le prix de l’eau dont le mètre cube est actuellement vendu à 250 F CFA. Mais il pourrait être ramené à 100 F CFA », espère l’édile de cette commune. 

M. Lô, par ailleurs ex-président de l’Union des Associations des Elus Locaux (UAEL), affirme que « dans la phase de construction de la centrale éolienne, 300 jeunes sont en train d’y travailler et les deux tiers (sont issus) de la zone. Pour la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE), les promoteurs envisagent d’accompagner la commune pendant les 20 prochaines années en injectant annuellement entre 300 à 400 millions F CFA ».

Selon Tanguy Levesque, Directeur de Vestas, l’entreprise ayant fabriqué les éoliennes, « durant le pic de la construction, plus de 800 emplois ont été créés et des locaux ont acquis des compétences ».

Le développeur Vestas, pour faire tourner à plein régime les turbines, « a embauché 15 techniciens sénégalais formés dans leur pays », souligne M. Levesque.

Tout compte fait, « les éoliennes de Taïba Ndiaye marchent presque toute la journée depuis leur mise en service en décembre 2019. Toutefois, la production est plus intéressante entre 17h et 8h », précise Yassine Majdallah de Lekela.

Le Maroc, un pionnier des énergies renouvelables en Afrique

Le Royaume du Maroc, soucieux de réduire sa dépendance en énergie combustible, s’est lancé depuis quelques années dans un programme d’investissement dans les énergies à l’horizon 2020 estimé à 18,95 milliards de dollars.Le Royaume du Maroc, soucieux de réduire sa dépendance en énergie combustible, s’est lancé depuis quelques années dans un programme d’investissement dans les énergies à l’horizon 2020 estimé à 18,95 milliards de dollars.

Le Royaume prévoit que la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable (éolien, solaire, et hydraulique) s’établira à 42% du parc à l’horizon 2020, avant de passer à 52 % en 2030. Ce qui en fera le champion africain dans le domaine.

Les perspectives de développement du secteur des énergies renouvelables au Maroc sont très favorables. Le pays dispose en effet d’un potentiel éolien estimé à 25 000 MW dont près de 6000 MW sont réalisables d’ici 2030, un potentiel solaire illustré par 3000 heures d’ensoleillement par an et 5 KWh/m2/jour d’irradiation, un potentiel hydraulique significatif pour les microcentrales hydrauliques : plus de 200 sites exploitables, un potentiel biomasse important, des infrastructures énergétiques de transit très développées et un cadre législatif et institutionnel attractif permettant d’accélérer la réalisation des projets de développement des énergies renouvelables.

Ainsi, pour mener à bien cette transition énergétique chapeautée par le roi Mohammed VI en personne, toute la politique de production électrique du pays a été repensée. Le secteur privé est désormais impliqué massivement dans la production d’électricité du pays.

Grâce à un montage à la fois simple et séduisant, les entreprises investissent et gèrent les exploitations éoliennes ou solaires et l’Etat, à travers l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), leur assure des contrats d’achat de la totalité de la production sur une longue durée (vingt à trente ans), à un prix fixé dès le départ.

Cette stratégie bien réfléchie a ainsi permis de porter, en 2018, à 5 194 MW la puissance installée en énergie renouvelable (solaires, éoliens et hydroélectricité).

Partant de ce constat, l’Agence Marocaine pour l’Energie Solaire (MASEN) assure que l’objectif à l’horizon 2020 sera dépassé. Sa Majesté a donc invité les responsables du MASEN à revoir à la hausse l’objectif de 52% à l’horizon 2030, lors d’une séance de travail consacrée au secteur, tenue le 1er novembre 2019.

Aujourd’hui, les puissances installées en énergie renouvelable sont de :

– 700 MW pour le solaire répartis entre 5 centrales,

– 1.012 MW pour l’éolien répartis entre 10 parcs en exploitation,

– 1.770 MW pour l’hydroélectricité répartis entre 29 barrages et STEP (stations de transfert d’énergie par pompage).

Un projet solaire est en cours de réalisation. Il s’agit de Noor Midelt I composé de 2 centrales hybrides pour une capacité dépassant 800 MW. Le projet a reçu plusieurs financements en 2017 et 2018 et 5 consortiums ont été pré-qualifiés pour sa réalisation. Avec Noor Midelt II, sa taille sera plus importante que celle du complexe Noor Ouarzazate (1.600 MW).

Enfin, un projet solaire sera lancé prochainement : Noor PV II (photovoltaïque), d’une capacité de plus de 800 MW répartie entre plusieurs provinces (Laâyoune, Boujdour, Taroudant…).

Dans l’hydroélectricité, deux projets sont en cours de réalisation. Il s’agit de la STEP Abdelmoumen à Taroudant (350 MW, mise en service prévue en 2021) et de la STEP Ifahsa à Chefchaouen (300 MW, mise en service prévue en 2025).

L’année 2019 a par ailleurs connu le lancement de trois projets : Le repowering de Koudia Al Baida, dont la capacité sera portée de 50 à 120 MW. La mise en service est prévue en 2020 ; le projet éolien de Taza (90 MW) et le projet éolien de Midelt (180 MW).

Grâce à ses projets et ceux déjà réalisés, le Royaume chérifien est placé sur la liste des principaux marchés mondiaux dans ce domaine prometteur. Sur un financement global de plus de 2,6 milliards de dollars, il figure parmi les grands projets solaires financés durant 2018. Un total dominé par le portefeuille de la centrale solaire Noor Midelt d’une puissance de 800 MW, estimé à 2,4 milliards de dollars.

La part mondiale de l’électricité produite générée par les énergies renouvelables a atteint 12,9% en 2018, contre 11,6% en 2017. Cela a permis d’éviter l’émission de 2 milliards de tonnes de dioxyde de carbone en 2018. Une économie substantielle compte tenu des émissions mondiales qui atteignaient 13,7 milliards de tonnes cette année là.

Côte d’Ivoire: signature des marchés de 60 collèges de proximité financés sur le C2D

Le gouvernement ivoirien a approuvé vendredi des marchés de construction de 60 collèges de proximité, financés par le Contrat de désendettement et de développement (C2D), lors d’une cérémonie de signature à la Primature, sous les auspices du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.Ces marchés ont été signés, pour le compte du gouvernement, par le ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara et le ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.

La coordinatrice du Secrétariat technique du C2D, Mme Djatti Epse Diaté Léa, a indiqué qu’il s’agit de marchés visant la construction de 60 collèges de proximité dont les travaux devraient être lancés en mars 2020 pour un coût total de 20 milliards Fcfa.

Ces collèges, dira-t-elle, seront construits sur toute l’étendue du territoire ivoirien, entre autres à Gagnoa,  Sansandra, Divo, Issia, Soubré,  Duekoué, Man, Touba, dans l’Ouest du pays, à Boundiali, Korhogo (7) et 7 à Ferkessedougou, Séguéla,  Mankono, dans le Nord ivoirien. 

« Dans le cadre du premier C2D nous avons 15 366 élèves dont 7 557 filles et dans le cadre deuxième C2D, la cible est de 49 280 élèves qui vont bénéficier de ce projet », a relevé Mme Djatti, faisant remarquer que « ce n’est que 60 collèges sur les 123 en ce qui concerne le 2è C2D ».

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a laissé entendre que ce projet devrait s’achever en 2021, espérant les « inaugurer ». L’année 2020, une année électorale pour la Côte d’Ivoire, sera marquée par l’élection présidentielle d’octobre 2020.

L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, a souligné le « caractère unique et sans précèdent » de cette coopération en Afrique et dans le monde, qui prévoit la construction simultanée et l’équipement de plusieurs centaines de collèges de proximité dans le pays.

« Aucun programme d’une telle ampleur n’a jamais été déployée dans l’ensemble de la sous-région, ni même ailleurs sur le continent », a-t-il insisté, insinuant que cela est l’expression d’une volonté politique ambitieuse et structurante.

« Au-delà de 40 collèges de proximité dont la France a déjà appuyé la construction, 123 nouveaux collèges de proximité seront construits dans les différentes régions, permettant la scolarisation de près de 50 000 jeunes Ivoiriens en milieu rural », a dit l’ambassadeur Gilles Huberson.

La France entend faire de l’éducation une « priorité absolue » dans ses relations avec l’Afrique. En janvier, Paris a octroyé un prêt à l’Etat ivoirien de 131 millions d’euros soit 86 milliards Fcfa consacrés à la construction de 58 collèges de proximité supplémentaires en zone s périurbaines.

Mme Kandia Camara s’est félicitée de cette coopération avec la France qui permettra de réaliser le programme du chef de l’Etat Alassane Ouattara qui est de scolariser tous les enfants âgés de 6 à 16 ans, une obligation d’ailleurs imposée aux parents.

Il est prévu la construction de 200 collèges de proximité dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième Contrat de désendettement et de développement (C2D) signée entre la France et la Côte d’Ivoire Le 03 décembre 2014, à Paris.

Le Contrat de désendettement et de développement (C2D) est un mécanisme de financement du développement qui consiste à la reconversion de la dette remboursée en subvention pour des projets, choisis d’un commun accord entre la Côte d’Ivoire et la France. 

Levée des sanctions : Harare reçoit le soutien de Gaborone

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a exprimé jeudi soir le soutien de son pays au Zimbabwe, sous le coup depuis quelques temps de sanctions économiques qui freinent son envol.« Le Botswana appelle fermement à l’abrogation de la loi sur la démocratie et la relance économique au Zimbabwe et du programme de sanctions ciblées imposées au Zimbabwe par les États-Unis d’Amérique », a déclaré Masisi.

Il s’exprimait lors d’un dîner offert à son homologue Emmerson Mnangagwa et sa délégation, faisant suite à une réunion de la commission binationale entre les deux pays.

Le chef d’Etat botswanais adopte ainsi la position de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui demande la levée de toutes les sanctions imposées à Harare.

Par ailleurs, Mokgweetsi Masisi fait remarquer que les sanctions continuent de paralyser les perspectives économiques et politiques du Zimbabwe, au plan national et international.

Il a rassuré Mnangagwa sur son engagement en faveur de la coopération et du partenariat qui existent entre les deux voisins.

Séoul accorde 27,6 millions de dollars à Addis Abeba

La Corée du Sud a signé jeudi avec l’Éthiopie trois protocoles d’accord, dont le montant global de 27,6 millions de dollars accordé servira au développement socio-économique de ce pays de la Corne de l’Afrique.Le premier accord, d’un montant de 10 millions de dollars, sera utilisé pour créer des emplois de qualité en apportant un soutien aux entreprises basées sur les TIC et aux petites et moyennes entreprises (PME) au cours des six prochaines années.

D’un montant de 8 millions de dollars, le deuxième accord est destiné au développement des capacités des responsables et professionnels de la formation technique et professionnelle en Éthiopie.

Le troisième protocole d’accord, d’un montant de 9,6 millions de dollars, vise à financer un projet d’optimisation des soins aux nouveau-nés et aux enfants dans les États éthiopiens de Benishangul Gumz et d’Afar pour les cinq prochaines années.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire offre 1000 sacs de ciment au lauréat de sa tombola « Bélier Collector»

La société de cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire a procédé vendredi à Abidjan à la remise d’un chèque d’enlèvement de 1000 sacs de ciment « Bélier classic» à M. Moussa Cissé, le lauréat de sa grande tombola dénommée « Bélier Collector» qui a enregistré plus de 3 000 participants, rapporte un communiqué transmis à APA.Selon ce communiqué, cette grande tombola qui a été lancée du 15 décembre 2019 au 31 janvier 2020 a permis à plus de 3000 clients de remporter divers lots tels que des bottes, pelles, truelles, ou des lunettes de protection.

 « Selon les règles du jeu, l’achat de 20 sacs de ciment Bélier donnait droit à l’attribution d’un ticket à gratter numéroté, qui rendait automatiquement éligible au tirage au sort pour le gain du Grand Lot de 1 000 sacs de Ciment Bélier Classic», explique en outre le texte soulignant que la cimenterie a lancé cette tombola  pour récompenser la fidélité de ses clients.

Le tirage au sort de cette tombola, rappelle-t-on, a été effectué le 14 février dernier en présence d’un huissier. LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,   est   le   producteur   du   Ciment   Bélier. 

 Avec   plus   de   200   points   de   vente,  cette société  assure  la  distribution  du  ciment  Bélier  et  de  400  autres références  produits  à travers   son  réseau   de  franchises   Binastore.

Ouverture à Abidjan d’un marché de l’innovation et de la recherche

Le marché de l’innovation et de la recherche (MIR), le premier événement du genre en Côte d’Ivoire, s’est ouvert jeudi à Abidjan dans l’optique de créer une synergie entre les entrepreneurs et les chercheurs, a constaté APA sur place.Ce marché initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien), se veut une plateforme de découverte, de promotion et de valorisation économique des «potentiels cachés et inexploités» du pays.

Selon Stéphane Aka-Anghui, le directeur exécutif de la CGECI,  le marché de l’innovation et de la recherche vise à renforcer le système national d’innovation (SNI) en Côte d’Ivoire et créer une synergie entre le monde de l’entreprise, le monde de la recherche, les acteurs universitaires et les institutions financières en vue de développer l’innovation et la technologie.

« Les entreprises gagneraient à s’approprier les innovations majeures, source de productivité et de leur compétitivité. Aussi, les fruits de la recherche de l’innovation méritent-ils d’être valorisés par les entreprises pour le développement et la transformation structurelle des économies africaines », a estimé M. Aka-Anghui dans une allocution à l’ouverture de ces assises.

Déplorant le rang de la Côte d’Ivoire dans le classement de l’indice mondial de l’innovation ( 124è sur 129), le directeur exécutif de la CGECI, a dit la nécessité de créer des axes de collaboration entre les acteurs impliqués dans la recherche et l’innovation en Côte d’Ivoire.

« Force est de constater que c’est par l’utilisation de la science, la technologie et l’innovation que les pays développés ou émergents ont créé la richesse et contribué à la croissance mondiale», a poursuivi M. Aka-Anghui, souhaitant de ce fait un « mariage fécond » entre les structures impliquées dans la recherche et l’innovation.

De son côté, Pr Gouren Germain, le représentant du ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri a indiqué qu’en dépit des nombreuses avancées  dues aux actions du gouvernement ivoirien, des difficultés subsistent notamment au niveau du renforcement des équipements de recherche. 

Toutefois,  le représentant de M. Mabri, s’est félicité de l’institution de ce marché qui établit selon lui, « un pont entre les entreprises et le monde des chercheurs».

Le marché de l’innovation et de la recherche vise plusieurs cibles dont des porteurs de projets innovants, des universitaires et chercheurs, le secteur privé et les centres et instituts de recherche.

Cette plateforme de rencontre qui refermera ses portes vendredi, sera meublée d’expositions, des conférences thématiques et d’échanges sur la problématique de la vulgarisation des produits de la recherche.

Côte d’Ivoire: une banque offre l’opportunité à ses clients d’assister à la finale de la Ligue des champions UEFA

Un grand jeu offrant l’opportunité aux clients d’une banque en Côte d’Ivoire d’assister à la finale de la Ligue des champions UEFA a été lancé, jeudi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Ce grand jeu a été lancé par Banque Atlantique, filiale du Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc en partenariat avec MasterCard, leader mondial des technologies de paiements. 

Dénommé « Challenge Champions League », ce grand devrait notamment permettre d’offrir à deux clients, un séjour pour deux personnes à Istanbul en Turquie, pour assister à la grande finale de la ligue des Champions de l’UEFA,  indique une note transmise à APA. 

Ouvert en Côte d’Ivoire et au Sénégal, ce challenge se déroulera dans la période du 1er mars au 17 avril 2020, souligne le texte.  Il est ouvert à toute personne physique majeure résidant en Côte d’Ivoire et titulaire d’une carte Mastercard World Elite délivrée par la banque. 

« Sont exclus de toute participation au présent challenge et du bénéfice de toute dotation, que ce soit directement ou indirectement, l’ensemble du personnel de la banque ainsi que les membres de leur famille et conjoints (mariage, ou vie maritale reconnue ou non) », précise la note. 

A travers cette initiative, le groupe bancaire réaffirme son engagement à proposer à sa clientèle haut de gamme, des solutions de paiement qui répondent aux exigences les plus élevées en matière de confort et de raffinement, donnant ainsi accès à un programme d’animation riche en évènements et expériences uniques.  

Pour avoir une chance de participer à la grande finale de la ligue des champions de l’UEFA, l’un des trophées les plus convoités des compétitions de clubs de football au monde, le client devrait comptabiliser dans la période du challenge, le plus grand nombre de transactions pour ses opérations de paiement (via TPE ou en ligne) et de retrait, aussi bien au niveau national qu’international avec sa carte World Elite Mastercard.  

Selon le groupe, le Package Gold, représentant la récompense couvre un séjour de quatre nuitées à Istanbul, l’hébergement dans un hôtel 5 étoiles, des tickets entrée VIP pour assister à la finale, une visite guidée de la ville d’Istanbul et des activités touristiques et de loisirs.

La remise des lots est prévue dans le cadre d’une cérémonie organisée simultanément au siège de Banque Atlantique en Côte d’Ivoire et au Sénégal, conclu la note.

Lancement à Abidjan d’un programme pour former près de 1000 promoteurs de PME et TPE

Le ministère ivoirien de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) de concert avec le GIZ, l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement, a lancé jeudi à Abidjan, un programme dénommé «SI Jobs», qui permettra de former environ cinq-cents PME ainsi que deux-cents Très petites entreprises (TPE) et créer 2250 emplois en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.Ce programme de formation d’un coût de 18 millions d’euros (plus de 11 milliards FCFA) qui durera deux ans pour sa première phase, permettra de renforcer les capacités des promoteurs des PME et des TPE.

Selon Félix Anoblé, le ministre ivoirien de la promotion des PME, ces formations vont améliorer les différentes entreprises et permettront au final, la création de 2250 emplois avec l’augmentation de la compétitivité des PME.

Ce programme, a,  par ailleurs,  précisé M. Anoblé,  vise trois objectifs spécifiques. Notamment, l’amélioration des conditions d’investissement pour les entreprises européennes et africaines désireuses de développer des affaires en Côte d’Ivoire, l’amélioration des capacités des entreprises locales et la mise en place d’un cluster pour un partenariat dynamique entre les PME locales et internationales.

«L’appui aux PME se décline en un parcours qui part du diagnostic de la PME passant par la conception et la mise en oeuvre d’un plan d’accompagnement-conseil pour aboutir à la mise en relation de la PME avec un établissement financier et son suivi post-financement», a expliqué M. Anoblé saluant l’Allemagne pour cette coopération.

« On sait que la Côte d’Ivoire est un pays fortement agricole et aujourd’hui il est important de pouvoir développer des PME transformatrices de nos matières premières. Nous appelons donc les ivoiriens à s’orienter vers la transformation agricole», a exhorté  M. Anoblé.

Pour sa part, l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, Michael Grau a salué l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire qui sont basées selon lui,  sur une «communauté de  valeur».

Le programme pour l’emploi et la promotion des PME en Côte d’Ivoire a pour objectif global de promouvoir la création d’emplois décents par l’appui aux entreprises.

Ce programme se compose de trois domaines d’actions principaux que sont la promotion et le soutien aux investissements, l’appui et le renforcement des PME en Côte d’Ivoire et le développement de l’écosystème entrepreneurial dans le secteur TIC/technologie.

La Côte d’Ivoire parmi les pays africains en «situation de pouvoir prétendre à l’émergence»

La Côte d’Ivoire qui enregistre un taux de croissance économique moyen de 8% depuis 2012, figure parmi les pays africains « en situation de pouvoir prétendre à l’émergence », a affirmé jeudi à Abidjan, l’économiste Emmanuel Pinto Morreira, le directeur du département des économistes pays de la Banque africaine de développement (BAD).« Des pays africains comme le Rwanda, l’Éthiopie, la Tanzanie,  la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Ghana sont des pays à croissance établie.  Ces pays ont enregistré des croissances économiques élevées sur plusieurs années et sont en situation de pouvoir prétendre à l’émergence», a soutenu M. Morreira dans une conférence qu’il a donnée au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC) sur le thème, «développements économiques récents et perspectives de l’Afrique en quête d’émergence».

« Mais attention, cette croissance établie de ces pays ne veut pas forcément dire qu’ils seront émergents», a-t-il prévenu soulignant que pour être effectivement émergents, ces pays devraient encore avoir une croissance économique soutenue pendant les dix ou quinze années à venir.

Selon lui, les pays qui ont émergé dans le monde ont eu une stabilité macroéconomique sur quinze ou vingt ans. Malgré cette croissance économique continue ces dernières années dans plusieurs pays du continent comme la Côte d’Ivoire, M. Morreira a déploré que cette croissance n’est pas inclusive.

Pour arriver ainsi à cette inclusivité de la croissance économique en Côte d’Ivoire ou dans plusieurs autres pays, le conférencier a proposé des solutions dont la prise de mesures pour réduire les inégalités et le ciblage des populations pauvres pour un partage des fruits de la croissance.

« On se rend compte que la pauvreté reste élevée en Afrique avec un taux  de 33%. 55% des pauvres dans le monde sont aujourd’hui en Afrique », a regretté M. Morreira.

Poursuivant, le conférencier qui totalise une vingtaine d’années d’expériences dans les domaines macro-budgétaire et de la croissance économique, a regretté l’endettement des pays africains.

«La dette est le point fondamental qui risque de compromettre la stabilité macroéconomique de plusieurs pays», a-t-il fait remarquer soulignant que la dette de l’Afrique a «augmenté considérablement» passant de 38% à 56%.

« Plusieurs pays africains peuvent prétendre à l’émergence dans les prochaines années. Mais attention, la route est encore bien longue », a-t-il conclu.

Auparavant dans un discours avant cette conférence, Pr Joseph Assi-Khaudjiss,  le directeur général du CAMPC, a relevé l’importance du thème de cette communication qui permettra aux auditeurs et étudiants de son institution de comprendre les évolutions économiques récentes et l’émergence de l’Afrique. 

Le CAMPC est une institution inter-Etats qui se veut un outil de formation pour les cadres et les leaders africains. Quelques 25 000 cadres africains en provenance d’entreprises et institutions y ont été formés.

Sénégal: regain de compétitivité de l’économie

L’économie sénégalaise a enregistré des gains de compétitivité de 1,0%, en variation mensuelle, au mois de décembre 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE)«Cette situation résulte d’un différentiel d’inflation favorable (-1,1%), partiellement contrebalancé par une faible appréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux (+0,1%)», explique la DPEE.

Face, respectivement, aux pays partenaires de la zone Euro et de l’UE-MOA, il est noté également des gains de compétitivité de 1,1% et 0,6%, résultant de différentiels d’inflation favorables.

En glissement annuel, des gains de compétitivité de 5,5% sont enregistrés par l’économie sénégalaise durant la période sous revue, du fait des effets combinés de la dépréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des pays partenaires (-2,8%) et du différentiel d’inflation favorable (-2,7%).

Sur l’année 2019, la DPEE a relevé une amélioration de la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise de 4,1%, relativement à 2018, à la fois, expliquée par la dépréciation du franc CFA (-1,7%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux et le différentiel d’inflation favorable (-2,4%).

Plus 13 mille entreprises créées en 2019 au Burkina

Au total, 13.137 entreprises ont été créées en 2019 dans le pays, a déclaré jeudi le Directeur général (DG) de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Issaka Kargougou.Parmi les entreprises créées l’an dernier, 6362 s’activent dans le commerce, 5427 dans les services,  279 dans l’industrie et 1069 dans l’artisanat, a détaillé M. Kargougou au cours d’une rencontre de restitution des résultats de 2019 de la CCI-BF, en présence de l’équipe consulaire.

De son côté, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Sawadogo a salué les performances de l’institution et du secteur privé qui, d’après lui, ont été bonnes en 2019.

 En guise d’illustration, il a expliqué qu’en 2019, les entreprises privées ont généré 1500 milliards F CFA en termes de mobilisation des recettes fiscales et douanières.

«Au cours de l’année 2019, des partenariats avec des secteurs privés de pays étrangers à fort potentiel comme la Chine, la Russie et la Turquie ont été signés»,  a poursuivi Mahamadi Sawadogo.

Il s’est aussi réjoui, entre autres, des formations au profit d’entrepreneurs, d’étudiants et d’acteurs divers de l’économie nationale.

Les premiers responsables de la CCIBF se félicitent également, de la construction d’infrastructures telles que des parkings pour véhicules poids lourds à Assako (Abomey-calavi/Bénin), à Koloko, ainsi que du lancement de la 2e  phase des travaux de construction du port sec de Bobo-Dioulasso.

Société Générale crée une société de Bourses en zone Cemac (officiel)

La banque Société Générale (SG) a annoncé, par voie de communiqué reçu jeudi par APA, l’agrément de sa société de Bourses de valeurs mobilières au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).Dénommée SG Capital Securities Central Africa, la branche camerounaise de l’établissement français explique qu’elle interviendra auprès des gouvernements, institutions, entreprises et particuliers afin de leur apporter des solutions innovantes, adaptées à leurs besoins de financement et d’investissement dans les domaines du courtage, de l’ingénierie financière et du conseil, de l’analyse et de la recherche.

Exclusivement dédiée aux activités de marché financier, cette filiale, autrefois dénommée «Sogebourse Cemac» a notamment permis, explique sa direction, d’externaliser les activités de marché menées pendant 15 ans par SG-Cameroun sur le marché financier national. Elle se targue ainsi d’avoir contribué à sortir de ses fonts baptismaux, à travers la structuration des trois premiers et uniques introductions en bourse intervenues en 2006, 2008 et 2009.

Cette entité a en outre co-arrangé l’émission obligataire inaugurale de l’État du Cameroun, lancée en 2010 sur le marché financier national, pour un montant record de 200 milliards FCfa.

Eclairage public : Le Bénin lève 13,5 milliards FCFA auprès de Bpifrance

Le Ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni a procédé, lundi 24 février dernier, à la signature d’une Convention-cadre avec Bpifrance en vue du financement des équipements d’éclairage publics.Selon le communiqué de presse qui a sanctionné la signature parvenu à APA, « l’opération vise à installer 15.000 lampadaires photovoltaïques dans neuf agglomérations du Bénin dont Porto-Novo, Cotonou, Abomey-Calavi et Sèmè-Kpodji dans le cadre du projet Asphaltage ».

D’un montant de 13,5 milliards Fcfa, cette transaction, à en croire le communiqué de presse, « démontre la capacité du Bénin à structurer des financements innovants dans le but d’optimiser ses conditions d’emprunts et à lier des partenariats de long-terme avec des entités stratégiques ».

Par ailleurs, le communiqué de presse précise que le Bénin est « le premier pays à adopter un tel accord avec la banque publique d’investissement française ». Lequel accord vise à faciliter la mise en place de financements bilatéraux entre la République du Bénin et Bpifrance, en définissant le cadre juridique dans lequel s’insèreront les futurs contrats de crédit.

Signature d’un accord pour créer une bourse des matières premières agricoles en Côte d’Ivoire

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), le marché financier commun aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et l’Autorité de régulation du système de récépissés d’entreposage (ARRE) ont signé mercredi à Abidjan, un mémorandum d’accord de coopération pour accélérer la création d’une bourse des matières premières agricoles (BMPA) en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.La bourse des matières premières agricoles dont la création est prévue pour cette année 2020,  est une plateforme boursière sur laquelle vendeurs et acheteurs transigeront sur les matières premières agricoles.

« Ce mémorandum vise premièrement à mettre en place un cadre institutionnel de coopération entre l’ARRE et la BRVM pour la création de la bourse des matières premières agricoles», a indiqué Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM dans un discours lors de cette  cérémonie.

Il a ajouté que cet accord a également pour objectif l’identification, l’évaluation et l’exploitation des synergies et de la complémentarité entre les acteurs de la bourse des matières premières agricoles.

 Selon lui, l’objectif de doter la Côte d’Ivoire d’une bourse des matières premières agricoles ne peut être atteint sans un système de récépissé d’entreposage « solide, fiable» qui inspire confiance aux investisseurs.

« Sans récépissé d’entreposage il n’y a pas de bourse des matière premières. Ce sont des récépissés qui ouvrent la voie à des négociations permettant le financement de l’agriculture dans le pays», a fait savoir M. Amenounve déplorant que la Côte d’Ivoire enregistre 40% de pertes post-récoltes.

«Les pays émergents ont une bourse des matières premières agricoles et je pense que la Côte d’Ivoire est sur cette voie», a-t-il espéré.

De son côté Pr Justin Koffi, le directeur général de l’ARRE a affirmé que cet accord entre son institution et la BRVM portera sur quatre points principaux. Il s’agit de  l’identification des actions pour un démarrage effectif de la BMPA, le développement du système de récépissés d’entreposage et la mise à disposition de récépissés viables et sécurisés dans les différentes filières agricoles, la mise en place d’une plateforme de marché organisée autour du système de récépissés d’entreposage et de la BMPA et enfin la négociation des récépissés d’entreposage sur la bourse des matières premières agricoles.

Faisant dans la foulée le point technique de son institution, Pr Koffi a fait remarquer que la Côte d’Ivoire compte 1066 entrepôts dont seulement 266 sont «éligibles » et  qui nécessitent une « mise aux normes » d’un coût d’environ 37 milliards FCFA.

La bourse des matières premières agricoles de Côte d’Ivoire dont la mise en place est prévue courant 2020, est une bourse sur laquelle  les prix des  matières premières agricoles pourront être négociés entre les investisseurs nationaux ou internationaux et les agriculteurs. Elle démarrera avec trois spéculations à savoir la cola, le maïs et l’anacarde.  

Baisse du trafic de marchandises au port de Cotonou

Le trafic de marchandises en 2019 au Port Autonome de Cotonou s’est établi à 10,09 millions de tonnes contre 10,28 millions de tonnes en 2018, a annoncé mercredi l’institution portuaire sur sin site internet visité par APA.« Cette baisse de 1,85%, due à des évènements exogènes, a négativement impacté le 2ème semestre de l’année 2019 qui avait pourtant démarré avec un tonnage de 5,98 millions contre 5,55 millions à la même période de l’année 2018 », le Port Autonome de Cotonou.

Il précise que « le tonnage global à l’import (transbordement inclus) au cours de l’année 2019 s’est situé à 8,7 millions de tonnes contre 9,1 millions de tonnes (2018), soit une baisse de 5%. Les trafics conteneurs, vracs liquides, vracs solides ont subi des baisses contrairement aux trafics cargos divers, véhicules qui eux ont connu une augmentation.

Par ailleurs, le trafic export a connu une nette progression grâce aux exportations de coton et de noix de cajou, d’où un tonnage total de 1,33 million en 2019 contre 1,13 million en 2018.

En 2017, le trafic de marchandises au Port de Cotonou était de 9,43 millions de tonnes contre 10,28 millions de tonnes en 2018.

Pour l’institution portuaire, cette chute du trafic au cours de l’année écoulée serait liée à la fermeture des frontières nigérianes, surtout que ce pays est l’un des principaux pays africains fournisseurs du Bénin avec 25,6% de la transaction des échanges commerciaux, d’après la balance de paiement de la Banque centrale des Etats Ouest (BCEAO) en 2018.

Sénégal: hausse de 313 milliards FCFA des importations

Les importations de biens du Sénégal à l’issue de l’année 2019 ont connu une hausse de313 milliards de FCFA (environ 532,100 millions de dollars) comparées à leur niveau de l’année 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Le cumul de ces importations ont en effet atteint 4229,3 milliards FCFA contre 3916,3 milliards FCFA en 2018, soit une progression de 8%.

« Cette évolution est, notamment, imputable aux machines, appareils et moteurs (+159,6 milliards), aux véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (+76,3 milliards), aux produits alimentaires (+46,8 milliards) et aux produits pharmaceutiques (+20,5 milliards) », explique la DPEE.

Il faut en revanche souligner que les importations de produits pétroliers se sont contractées de 71,9 milliards FCFA, sous les effets combinés d’une baisse des achats de pétrole brut (-143,6 milliards) et d’un renforcement des importations de pétrole raffiné (+71,7 milliards).

Nigeria: un fonds de 20 millions US pour les jeunes innovateurs

Dans le cadre de sa politique de soutien aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), la Banque du Nigeria pour l’industrie a approuvé un fonds technologique de 20 millions de dollars pour les jeunes innovateurs locaux.La Banque centrale du Nigeria (CBN) offre également une facilité de prêt à taux réduit, d’un montant de 90 milliards de nairas aux petites entreprises agricoles.

La presse locale, citant l’Assistant du Vice-président pour les médias a indiqué que certains des résultats provenaient de la réunion mardi, de toutes les agences du gouvernement fédéral impliquées dans le secteur des MPME à Abuja, qui était présidée par le vice-président Yemi Osinbajo, pour passer en revue les progrès réalisés par le gouvernement dans son appui aux MPME.

Les mêmes sources rappellent que les cliniques nationales des MPME dirigées par le Vice-président ont maintenant atteint 26 Etats, avec davantage de cliniques attendues.

Elles ajoutent que l’Agence nationale pour l’administration et le contrôle des aliments et médicaments (NAFDAC) s’est engagée à enregistrer davantage de Nigérians désireux d’investir dans les entreprises alimentaires et pharmaceutiques.

La Côte d’Ivoire augmente son capital auprès de l’Agence pour l’assurance et le commerce en Afrique

L’Etat de Côte d’Ivoire a signé un accord de financement avec KFW, la banque de développement allemande, dans le cadre de l’augmentation du capital du pays auprès de l’Agence pour l’Assurance et le Commerce en Afrique (ACA), lui donnant droit à la « Facilité régionale de soutien aux liquidités (RLSF)».Cet accord de financement entre la KFW et la République de Côte d’Ivoire signé en décembre 2019, en faveur de l’augmentation du capital de la Côte d’Ivoire auprès de l’Agence pour l’Assurance et le Commerce en Afrique (ACA), a fait l’objet d’une séance d’information le jeudi 20 février 2020 au ministère ivoirien de l’Economie et des finances, à Abidjan.

La transaction porte notamment sur un montant de six millions cinq cent mille (6 500 000) dollars américain, dont l’équivalent en euros donne l’accès à la Côte d’Ivoire au mécanisme financier appelé « Facilité régionale de soutien aux liquidités ».

M. Gala Armand Kouamé, Conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, s’est félicité de cette signature d’accord de financement, soulignant que « cela cadre bien avec les objectifs que le gouvernement ivoirien s’est fixé dans le cadre de la limitation des effets dommageables liés au changement climatique ».

D’ici 2030, dira-t-il, l’Etat ivoirien « prévoit de réduire de 28% les émissions de gaz à effet de serre et de porter la part d’énergies renouvelables à 42%. Et, cette contribution à l’augmentation du capital de l’ACA et l’accès désormais à la facilité RLSF (…) est une réelle aubaine ».

Cette signature d’accord de financement intervient dans un contexte de la promotion du mix énergétique, en plus de nombreux financements dans le secteur de l’énergie, pour renforcer l’accès à l’électricité, en particulier les énergies renouvelables.

« L’augmentation de la part contributive de l’état de la Côte d’Ivoire au capital de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA) a pour impact direct l’augmentation de la capacité de souscription de l’ACA pour l’état de la Côte d’Ivoire qui avant l’augmentation était de US$ 305 M et qui avec l’augmentation est portée à US$ 361 M soit US$ 1.4 milliard en capacité brute » a expliqué M. Attati Kodjo, le représentant régional de l’ACA.

« L’autre impact direct de l’augmentation c’est la mise à disposition de l’état de la Côte d’Ivoire la Facilité Régionale de Soutien aux Liquidités(RLFS) », a-t-il ajouté, voyant en cette signature une « confiance de l’Etat de Côte d’Ivoire » envers sa structure.

La Facilité régionale de soutien aux liquidités (RLSF) est un outil financier servant de garantie pour couvrir les financements en faveur des pays bénéficiaires, dont la Côte d’Ivoire, leur permettant d’atteindre leurs objectifs en matière de mix énergétique.

La RLSF promeut les investissements en énergies renouvelables dans les pays membres de l’ACA grâce à une assurance qui protège les producteurs indépendants d’électricité (IPP) contre le risque éventuel de retard de paiement de la production livrée de la part des sociétés nationales d’électricité. 

M. Gala a salué ces deux partenaires de l’Etat de Côte d’Ivoire,  notamment la KFW et l’ACA, avec lesquels le pays veut davantage renforcer sa coopération bilatérale, tout en espérant « une coopération triangulaire gagnante » pour chacune des parties. 

Le directeur pays de la banque de développement Allemande (KFW),  Andreas Fikre-Mariam,  le chef de la coopération de l’ambassade de la République Fédérale d’Allemagne, Benjamin Laag et le directeur des études techniques et financières de Côte d’Ivoire Energie, Mamery Serifou ont pris part à cette séance d’information.

L’IFC veut soutenir le stockage d’énergie électrique au Burkina

La Société financière internationale (IFC) vient de signer avec le gouvernement burkinabè, un accord en vue d’aider le secteur privé dans le stockage d’énergie électrique, selon un communiqué de presse de l’institution membre du Groupe de la Banque mondiale.Le communiqué de presse de l’IFC précise que l’accord a été signé avec le ministère de l’Énergie du Burkina Faso pour «étudier comment l’investissement privé dans les solutions de stockage peut contribuer à accroître la production d’énergie solaire tout en améliorant la stabilité et la distribution sur le réseau électrique».

Selon le même texte, cette évaluation mènera à l’élaboration d’une feuille de route pour l’investissement dans le stockage d’énergie basé sur des Partenariats public-privé (PPP).

Et de souligner que la supervision de cette étude sera assurée conjointement par IFC, le ministère de l’Énergie et la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).

Dans le cadre de cet accord, indique-t-on, IFC évaluera les avantages économiques des procédés de stockage pour intégrer les capacités solaires au réseau et réduire les coûts de production globaux.

En outre, l’institution devrait procéder à «un examen du cadre juridique et réglementaire du pays et comparera les modèles de développement et de financement des projets dans les secteurs public et privé».

«En s’appuyant sur les meilleures pratiques internationales, IFC formulera également des recommandations concernant divers aspects des PPP en matière de stockage d’énergie», lit-on dans le communiqué de presse.

Le secteur de l’électricité au Burkina Faso repose largement sur des capacités des centrales thermiques et des importations d’énergie électrique via des pays voisins comme la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Le taux d’électrification actuel est d’environ 20 %, alors que le pays s’est fixé pour objectif de parvenir à un accès universel d’ici à 2025.

Le gouvernement burkinabé s’est doté d’une ambitieuse stratégie de développement des énergies renouvelables qui vise à valoriser les vastes ressources solaires dont dispose le pays tout en réduisant les coûts de production d’électricité et la vulnérabilité face aux fluctuations des cours du pétrole.

Côte d’Ivoire : WARA1 attribue la note « A+ » à Bolloré Transport & Logistics

La filiale ivoirienne du français Bolloré Transport & Logistics a obtenu la note « A+ » de l’agence de notation financière ouest-africaine WARA1, ce qui témoigne « de la situation financière très saine » de l’entreprise, rapporte un communiqué parvenu mercredi à APA.Cette note, « la plus élevée attribuée par l’agence de notation à date », est survenue à l’issue d’un processus d’évaluation piloté sur une échelle régionale et internationale, souligne le communiqué de Bolloré, se réjouissant ainsi d’être « leader dans son secteur d’activités ».

« Nous sommes fiers d’avoir reçu cette note attribuée par WARA. Elle reflète non seulement la qualité de nos projets d’investissements sur le long terme dans un secteur porteur mais elle atteste aussi de notre volonté de contribuer via nos engagements d’entreprise au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire », a déclaré Martine Coffi-Studer, présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Coté sur le marché boursier sous régional, cette entreprise dit investir chaque année plus de 10 milliards de francs CFA (plus de 15 millions d’euros) et capitalise sur son autonomie financière pour développer des projets logistiques. En 2019, elle a ainsi inauguré Aérohub, une toute nouvelle plateforme tri-température de 15.000 m² destinée au développement des activités de logistique nationale et sous-régionale, ajoute le document.

Présent en Côte d’Ivoire dans le transport, la logistique, et la manutention portuaire, Bolloré Transport & Logistics « emploie aujourd’hui plus de 5000 collaborateurs ivoiriens permanents » à travers notamment ses agences à Abidjan, San Pedro, Bouaké, Noé, Ferkessédougou et Ouangolodougou.  

Par ailleurs, l’entreprise dit participer « activement » au développement de la Côte d’Ivoire et investit dans le développement des compétences de ses collaborateurs. Elle les forme à travers le Centre de Formation Portuaire Panafricain (CFPP) et développe des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur, à l’instar de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB), indique le communiqué.

La France et de l’UE allouent près de 24 millions d’euros à Nouakchott

La Mauritanie a obtenu deux subventions financières de près de 24 millions d’euros de la part de l’Union européenne et de la France, a-t-on constaté mardi à Nouakchott.Ainsi, le ministre mauritanien de l’Economie et de l’Industrie, Abdelaziz Ould Dahi, et le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ont signé une convention portant sur un montant de 9,8 millions d’euros.

Ce financement est destiné à l’amélioration des performances du secteur de l’électricité en Mauritanie en fournissant aux entreprises publiques et privées du personnel qualifié et adapté à leurs besoins dans un contexte de fort développement des énergies.

Ould Dahi a également signé, mardi à Nouakchott avec la commissaire européenne chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, une autre convention concernant une subvention de 24 millions d’euros destinée à l’appui du secteur de la santé mauritanien.

Ces deux conventions ont été signées en marge du sommet du G5 Sahel et de l’assemblée générale de l’Alliance Sahel tenus mardi dans la capitale mauritanienne.

Sénégal : les exportations de biens évaluées à 1.985 milliards FCFA en 2019

Les exportations de biens du Sénégal au terme de l’année 2019 se sont établies à 1985,1 milliards FCFA (environ 3,375 milliards de dollars) selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Par rapport à l’année 2018 où elles s’élevaient à 1666 milliards FCFA, ces exportations se sont consolidées de 315,1 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, cette augmentation est notamment tirées par les produits alimentaires (+150 milliards), l’or brut (+62,4 milliards), l’acide phosphorique (+38,5 milliards), les produits pétroliers (+16,4 milliards), le titane (+12,2 milliards), le zircon (+3,9 milliards) et les engrais minéraux et chimiques (+3,9 milliards). « La hausse des exportations de produits alimentaires est, essentiellement, liée aux produits arachidiers (+89,5 milliards) et halieutiques (+56,6 milliards) », avance la DPEE. A l’inverse, les exportations annuelles de ciment ont diminué de 10,2 % (-8,8 milliards).

Sénégal: embellie de l’activité économique

L’activité économique hors agriculture et sylviculture au Sénégal a enregistré une embellie de 9,2%, en rythme mensuel au mois de décembre 2019 comparé au mois de novembre 2019, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).L’indice général d’activité (IGA) s’est établi à 124,7 points contre 114,2 points en novembre 2019.

Selon la DPEE, cette embellie est intervenue à la faveur d’une bonne évolution d’ensemble des secteurs primaire (+21,3%), secondaire (+8,3%), tertiaire (+5,7%) et de l’administration publique (+14,3%),

Sur une base annuelle, la croissance de l’activité économique hors agriculture et sylviculture est estimée à 1,4% en décembre 2019, principalement portée par les secteurs tertiaire (+7,1%) et primaire (+9,1%).

«La BM poursuivra son appui fort à la Mauritanie» (responsable)

Le directeur général des opérations stratégiques pour l’Afrique à la Banque Mondiale, Axel Van Trotsenburg a promis, lundi à Nouakchott, que son institution poursuivra son appui fort à la Mauritanie dans le cadre du programme triennal 2019-2021.« J’ai exprimé la disponibilité de la banque à accompagner et à appuyer les programmes gouvernementaux mauritaniens au cours des prochaines années », a-t-il dit à la presse après un entretien avec le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

M. Trotsenburg a promis une augmentation de cet appui, qualifiant d’excellentes les relations entre la Banque mondiale et la Mauritanie.

Il a rappelé avoir effectué, la semaine dernière, une tournée l’ayant conduit au Mali, au Burkina Faso et au Niger dans le but d’évaluer le programme de l’institution dans le cadre de sa décision d’augmenter l’appui financier à ces pays.

Une telle augmentation a pour but de permettre aux Etats bénéficiaires de faire face aux défis, a expliqué le responsable de la Banque mondiale, parlant d’une enveloppe oscillant entre 6 et 7 milliards de dollars US.

Le directeur général des opérations stratégiques pour l’Afrique a considéré que cet appui traduit la solidarité de la Banque avec cette région en vue de réaliser les grands axes de développement, que ce soit au niveau du développement des ressources humaines que de la création d’emplois.

C’est dans cette optique que nous travaillerons avec le gouvernement mauritanien pour soutenir ses efforts afin de garantir l’accès des populations à des services de qualité, a-t-il signalé.

M. Trotsenburg a par ailleurs dit avoir exprimé à son hôte l’intérêt que la Banque accorde à l’intégration régionale, s’engageant pour la disponibilisation de ressources pour les projets d’infrastructures.