Gestion des politiques économiques: 38 auditeurs africains reçoivent à Abidjan leurs parchemins

Trente-huit cadres africains issus de l’administration publique et privée, ont reçu jeudi à Abidjan leurs parchemins, lors d’une cérémonie de remise de diplômes aux auditeurs de la 19è promotion du programme de Gestion des politiques économiques (GPE).Parmi ces 38 auditeurs dont 31 ont suivi la formation en présentiel et 7 à distance, figurent des cadres en provenance de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun et de la Guinée. Ce Programme  GPE-Abidjan vise essentiellement les cadres des pays Francophones. 

La sortie officielle des auditeurs de la 19è promotion, s’est déroulée sous la présidence du ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, qui a reçu la reconnaissance de la direction du Programme GPE-Abidjan pour son appui à cette institution de renforcement des capacités.

« Notre continent l’Afrique doit plus que jamais se doter de ressources humaines de qualité capables de concevoir, de mettre en œuvre, de suivre et d’évaluer les politiques économiques pouvant garantir aux populations un bien être durable », a déclaré Mme Kaba Nialé. 

Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire a formulé une vision d’un développement d’une puissance industrielle épaulée par une puissance éducative à l’horizon 2040. Cette option stratégique, selon elle, « n’est nullement utopique » car de grandes puissances se sont construites dans cette logique.

Les auditeurs formés par le Programme GPE-Abidjan, à qui il est par ailleurs décerné le Master en gestion des politiques économiques, exercent aujourd’hui de hautes fonctions dans l’administration des pays bénéficiaires de ce programme.

Pour assurer la pérennisation de cette formation, la direction de GPE-Abidjan, qui opère sous la coupole de l’Université Félix Houphouët-Boigny, a conçu un projet comprenant la construction d’un campus de référence et d’une architecture imposante devant être bâti sur plus de 2 hectares.

Cela devrait permettre, à en croire le directeur du Programme GPE-Abidjan, Mama Ouattara de favoriser une veille académique et de former des compétences qui soient capables de répondre aux enjeux de développement du continent dans un monde de compétitivité.

Le major de cette promotion est Siméon Koffi (Côte d’Ivoire) du ministère du Plan et du développement avec 15,39/20 de moyenne, suivi de Moïse Hilaye du Bénin qui a obtenu une moyenne de 15,38. Badou Konan de la Côte d’Ivoire, lui, se classe 3è avec une moyenne de 15,24. Trente-deux mentions bien ont été enregistrées pour cette promotion. 

 Quelque 660 gestionnaires de politiques économiques africains ont, jusqu’à ce jour, obtenu au travers du Programme GPE-Abidjan le diplôme de Master.  Un sésame qui leur permet d’assurer la conception, le suivi et l’évaluation d’une politique économique. 

Ouverture à Abidjan de la 6è Convention et exposition mondiale du cajou

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a procédé mercredi à l’ouverture de la 6è Convention et exposition mondiale du cajou, qui se tient du 12 au 14 février 2020 à Abidjan, conjointement avec les Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire.La convention a réuni des producteurs, des organisations de la filière anacarde, des opérateurs économiques et acteurs mondiaux du cajou autour du thème « Bâtir un écosystème durable pour l’industrie mondiale du cajou ». 

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial des pays producteurs de noix de cajou abrite cette rencontre de partage d’expériences. Les acteurs mondiaux discuteront au cours de cette session des enjeux pour une filière durable et innovante.

Dans ce contexte, la transformation s’affiche comme un défi majeur. La Côte d’Ivoire,  elle, a un taux de transformation inférieur à 10% de sa production. Ainsi, le pays a mis en œuvre un programme visant à octroyer aux unités industrielles des subventions à la transformation locale du cajou.

Sur la période 2016-2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a payé aux industriels du cajou une subvention d’environ 11 millions d’euros soit 7,2 milliards Fcfa. Une mesure d’encouragement à la transformation de la production locale.

En outre, l’Etat ivoirien s’est engagé à investir 200 millions de dollars US pour la compétitivité de la chaîne de valeur du cajou, en partenariat avec la Banque mondiale jusqu’en 2023, afin de renforcer la productivité et l’implantation des unités de transformation dans les différentes régions du pays.

En juillet 2019, le gouvernement ivoirien a également adopté des mesures additionnelles d’incitations fiscales et non fiscales au bénéfice des industriels du cajou, en vue d’accélérer la transformation de la production locale du cajou, qui demeure une problématique pour le pays. 

La production mondiale du cajou s’est établie en 2018 à près de 3,6 millions tonnes avec une contribution de la Côte d’Ivoire d’environ 24%. Au niveau de l’Afrique de l’Ouest, le pays arbore une production d’environ 49%, tandis que sur le continent africain il est autour de 59%. 

A la même période (2018), le Vietnam et l’Inde ont atteint un taux de transformation de 90%, alors que sur le continent africain celui-ci demeurait faible. La consommation mondiale, elle, est estimée à près de 700 000 tonnes en 2018 avec 36% pour l’Inde, 25% pour l’Amérique du Nord et 18% pour l’Europe. 

L’enjeu pour les pays Africains est de réussir la transformation de leur économie vers davantage de transformation locale tout en assurant l’approvisionnement en noix brute de leurs partenaires commerciaux historiques.

Harouna Kaboré, ministre burkinabé du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, président en exercice du Conseil international consultatif du cajou (CICC), organisation dont l’objectif est la promotion de la filière cajou au sein des pays membres, était présent à cette session. 

Le CICC est confronté à un défi de mobilisation de financement. M. Harouna a appelé à l’aide des partenaires financiers pour accompagner les pays membres : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée Conakry, Guinée-Bissau, Mali, Nigéria, Togo et le Sénégal.  

Le nombre de pays membres du CICC, créé le 17 novembre 2016, est passé de 7 à 11 avec l’entrée du Nigéria à l’occasion de la 3è édition du Conseil des ministres tenu le 20 décembre 2019 à Ouagadougou.  La 5è édition de la convention s’est tenue à Abou Dabi, aux Émirats Arabes unis du 24-26 janvier 2019.  

Maroc : JADE caracole au pinacle des incontournables de l’entrepreneuriat en Afrique

Propos recueillis par Hicham Alaoui

Les Journées Africaines de Développement de l’Emploi (JADE) visent à créer chez les jeunes africains une perception nouvelle de la chose entrepreneuriale en mettant l’accent sur l’innovation comme vecteur indispensable de succès, a affirmé le créateur de JADE, le Marocain Rachid Oumlil.Plateforme qui offre des opportunités d’emploi et de recrutement en Afrique, JADE organisent des Caravanes avec pour objectif de dégager de nouvelles pistes de réflexion permettant d’aboutir à un nouveau paradigme entrepreneurial qui prend en compte les particularités de l’Afrique, notamment environnementales, sociétales et économiques, a déclaré M. Oumlil dans une interview à APA.

En ce sens, la caravane se démarque largement du folklore académique se réduisant souvent à des événements destinés à faire du buzz sans réellement susciter de vraies vocations d’entrepreneurs, a-t-il relevé.

Et comme chaque initiative doit son début à une cause, M. Omlil, qui fait également fonction de Président fondateur du Centre africain de recherche pour l’innovation et le développement (ARCID), a  relevé que la caravane JADE a été « pensée, conçue et élaborée dans une perspective continentale », notant que les précédentes éditions auraient été valables dans tout autre pays d’Afrique.

En effet, les trois précédentes éditions ont permis d’asseoir et de positionner le concept JADE au pinacle des incontournables de l’entrepreneuriat. La quatrième édition 2020 marque un cap nouveau, celui de mettre en exergue les potentialités de la migration intra-africaine, a-t-il assuré.

«JADE 2020 aura pour pays hôte le Cameroun et nous lorgnons déjà le Soudan et la Côte d’Ivoire pour la suite », a indiqué M. Oumlil, ce Docteur en Management des systèmes d’information, précisant que l’édition 2020 fera du renforcement des capacités de la jeunesse africaine en matière d’innovation, son fer de lance.

Pour rappel, la troisième édition des Journées africaines pour le développement de l’emploi (JADE 2019) a eu lieu dans la capitale sénégalaise Dakar. Plusieurs temps forts ont rythmé cet évènement qui s’est érigé en une tribune pour partager les principes de la nouvelle perception de l’emploi en Afrique.

Fruit d’une synergie entre le Centre africain de recherche pour l’innovation et le développement (Arcid), l’Université Ibn Zohr, l’Université Cheikh Anta Diop et l’entreprise Felane, les JADE 2019 ont tenu toutes leurs promesses en termes d’affluence, de participation et d’impact auprès de la jeunesse désirant prendre le cap de l’entrepreneuriat innovant et engagé.

Directeur adjoint de l’Ecole Nationale du Commerce et de Gestion (ENCG) à Agadir, Rachid Oumlil s’est vu décerner le prix du meilleur entrepreneur social dans le cadre des travaux du Tropic Business Summit, tenu du 17 au 19 octobre 2019 à Johannesburg. « Cette distinction me conforte dans mes convictions panafricaines tout en me poussant à davantage de réflexions, de recherches et d’abnégation en faveur de notre idéal africain », s’est-il réjoui.

Fidèle à son appartenance à la ville d’Agadir, un sentiment qui a incité Rachid Oumlil à tenir une ambition, celle de proclamer cette ville, capitale africaine de l’emploi et de l’employabilité et d’en faire le hub attitré au bénéfice de toute la diaspora africaine.

Côte d’Ivoire: une microfinance annonce 15 milliards FCFA pour financer les femmes en 2020

L’institution de microfinance dénommée « Mimoye finance» dédiée au financement de la gente féminine en Côte d’Ivoire a pour ambition d’injecter plus de 15 milliards FCFA dans les activités dirigées par les femmes entrepreneures en cette année 2020, a annoncé mardi à Abidjan sa directrice Générale Kady Traoré.« Pour 2020, nous ambitionnons de doubler notre portefeuille client et de porter notre concours aux femmes, à plus de 15 milliards de FCFA », a dit mme Traoré dans un entretien avec APA en marge d’un panel du séminaire de haut niveau sur l’autonomisation des femmes en Afrique qui se déroule depuis lundi à Abidjan à l’initiative du Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement (CAFRAD).

Enumérant les difficultés rencontrées par son institution, Mme Traoré affirme que bien de femmes initient de beaux projets mais ont du mal à les développer faute de compétences techniques et managériales.

Aussi, a-t-elle souligné « pour répondre à notre vocation d’accompagnement et d’encadrement, nous disposons d’une plateforme de formation où la majorité de nos clientes montent en compétence tant sur la gestion que sur la gouvernance ; de la petite commerçante à la dirigeante de PME ».

Filiale du groupe COFINA, Mimoyé finance est une institution de micro et méso finance qui vise à promouvoir l’inclusion financière des femmes et l’entrepreneuriat féminin en Afrique.  

UEMOA: le marché des capitaux veut financer «durablement» les économies des pays membres

Le marché financier régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) veut financer « durablement » les économies des huit pays-membres de cette institution, a appris APA mardi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée mardi par Mamadou N’Diaye, le président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF).

«Pour résumer,  les conclusions de cette conférence vont permettre d’accélérer le processus de réforme et permettre au marché financier de jouer pleinement son rôle qui est d’accompagner le financement durable des économies des huit pays de l’UEMOA », a dit M. N’Diaye à la presse au terme de la conférence internationale sur le marché des capitaux en Afrique de l’ouest.

« Aujourd’hui nos pays sont engagés dans une dynamique de croissance depuis plusieurs années, a-t-il  ajouté, estimant que «  l’idée c’est de faire en sorte que les  marchés financiers puissent apporter une contribution significative au financement des économies ».

Par ailleurs, M. N’Diaye a fait savoir qu’au cours de ces assises, les acteurs du marché financier ouest-africain ont évoqué la nécessité du financement des PME.

 « La question des PME nous interpelle», a-t-il indiqué, soulignant que des résolutions ont été prises pour « opérationnaliser» le troisième compartiment de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) dédiée aux PME.

Ouverte lundi dans la capitale économique ivoirienne, la conférence internationale sur le marché des capitaux en Afrique de l’ouest dénommé J-CAP co-organisée par le groupe de la Banque mondiale et le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers ( CREPMF),  a refermé ses portes, mardi.

Ces assises qui ont réuni la plupart des acteurs du marché des capitaux en Afrique de l’ouest visent à mobiliser des investissements privés pour financer des secteurs essentiels de l’économie et rendre le marché régional plus attrayant pour des investissements à long terme.

Sénégal : Hausse de 4,8% du fret de marchandises dans les aéroports

Le total de fret de marchandises acheminées à travers l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et les aérodromes secondaires du Sénégal a enregistré une hausse de 4,8% durant les 11 premiers mois de 2019 comparé à la même période de l’année 2018, selon les données établies par LAS (Limak Aibd Summa la société qui gère l’AIBD) et l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS). Ce fret s’est établi à 32.952 tonnes contre 31.455 tonnes au terme des 11 premiers mois de 2018, soit une augmentation de 1497 tonnes.

Durant cette période, le fret enregistré en arrivées au niveau des aéroports est plus important que celui répertorié au départ. Il se situe ainsi à 19.724 tonnes en 2019 contre 18.966 tonnes en 2018. Quant au fret enregistré au départ, il est de l’ordre de 13.222 tonnes contre 12.489 tonnes en 2018.

En glissement mensuel, le tonnage de fret suit la même tendance mensuelle (+4,7%), se situant à 2662 tonnes en novembre 2019 contre 2542 tonnes en octobre 2019.

Concernant les mouvements d’aéronefs recensés au niveau de l’AIBD et des aérodromes du Sénégal, ils sont en hausse de 2,6% durant les 11 premiers mois de l’année 2019 à 29.884 contre 29.135 un an plus tôt. Ces avions ont transporté durant cette période 2.387.353 passagers contre 2.239.579 en 2018, soit une progression de 6,6%.

Selon LAS et les ADS, durant la période sous revue, l’AIBD et les aérodromes du Sénégal ont plus transporté des passagers au départ (1.134.960 contre 1.051.545 en 2018) qu’à l’arrivée (1.094.091 contre 1.017.514 en 2018). Quant aux passagers en transit, ils se situent à 158.302 contre 170.520 en 2018 (-7,2%).

AS World Group promeut l’Expo 2020 Dubaï au 33ème Sommet de l’UA à Addis-Abeba

La tournée mondiale organisée par le groupe dubaïote AS World Group a offert une occasion en or pour les pays africains de stimuler de manière considérable, le commerce intra-africain lors du 33e Sommet de l’UA à Addis-Abeba.Dubaï, Emirats arabes unis, 10 février 2020: AS World Group – en sa qualité de revendeur agréé des billets pour l’Expo 2020 Dubaï – a organisé une tournée mondiale lors de la 33ème session ordinaire du Sommet de l’Union africaine tenue à Addis-Abeba, en Ethiopie, pour promouvoir le prochain World Expo (Exposition mondiale) dans les 54 pays membres de l’Union africaine (UA).

Lors de cette exposition itinérant initiée lors du 33ème Sommet de l’UA, AS World Group a lancé des forfaits spéciaux Expo 2020 Dubaï et des services sur mesure pour les ministères, les chambres de commerce, les universités, les entreprises privées, etc. en Afrique.

Tenue du 9 au 10 février 2020 et à laquelle ont assisté les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, la 33ème session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA s’est déroulée au siège de l’UA à Addis-Abeba sous le thème  »Faire taire les armes à feu: Créer les conditions propices au développement de l’Afrique » et comprenait des réunions statutaires et des événements parallèles.

L’UA promeut la croissance et le développement économique de l’Afrique en défendant l’inclusion des citoyens, une coopération et une intégration accrues des Etats africains.

54 Etats africains apprennent comment ils peuvent bénéficier de la prochaine exposition universelle

Du 20 octobre 2020 au 10 avril 2021, sur un site spécialement conçu, Expo 2020 Dubaï est la première exposition mondiale à avoir lieu au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud, avec un nombre record de 192 pays participant au méga-événement d’une durée de six mois sous le thème  »Connecter les esprits, Créer l’avenir ».

S’exprimant en marge du 33ème Sommet de l’UA à Addis-Abeba, M. Sajid Barkat, Directeur général d’AS World Group, a déclaré :  »En tant que facilitateur officiel d’Expo 2020 Dubaï, nous avons organisé une tournée mondiale dédiée au 33ème Sommet de l’UA pour présenter à tous les 54 pays africains, ce qu’est Expo 2020 Dubaï et comment leur participation au prochain méga-événement, dont l’importance stratégique n’est plus à démontrer, peut profiter à leurs pays et à leurs économies respectifs dans tous les domaines.

 »Nous avons reçu un énorme intérêt pour l’Expo 2020 Dubaï de la part des délégués officiels et des missions lors du Sommet de l’UA et nous sommes sûrs que l’emplacement stratégique de Dubaï, qui est à la croisée des chemins entre l’Afrique et le reste du monde – ainsi que l’événement Expo 2020 – où chaque pays participant, aura son propre pavillon national et permettra de propulser l’Afrique vers de nouveaux sommets », a-t-il ajouté.

Et Sagid Barkat d’ajouter :  »Afin que les délégués africains, les missions commerciales et autres puissent utiliser de manière optimale l’Expo 2020 Dubaï, AS World Group a lancé des forfaits exclusifs et flexibles comprenant trois nuits/quatre journées et des services à 360 degrés qui couvrent tous les besoins logistiques à Dubaï, notamment les accords de visa, les billets d’avion, les réservations d’hôtel, le transport terrestre, les billets pour le site d’Expo 2020 Dubaï, les offres touristiques, etc. En tant que tels, nous pouvons répondre aux segments B2B, B2C et B2G.

Les délégués de l’UA manifestent un vif intérêt pour une tournée mondiale exclusive

« L’Expo 2020 Dubaï est une occasion en or pour les pays africains de stimuler considérablement le commerce intra-africain, qui ne s’élève actuellement qu’à 13%, contre 30 à 40% en Europe », a déclaré M. Barkat.

« L’Afrique, avec ses 1,3 milliard d’habitants, est d’une importance stratégique pour l’Expo 2020 Dubaï et c’est là qu’AS World entre en jeu, car en connectant les esprits et en bâtissant le futur, nous sommes le partenaire idéal entre le continent et ce méga-événement », a poursuivi M. Barkat.

Un conglomérat international diversifié – avec des opérations allant de la gestion d’événements au conseil stratégique et aux investissements – AS World Group, basé à Dubaï, est parfaitement équipé pour connecter l’Expo 2020 Dubaï avec des publics clés en Afrique, en tirant parti de ses connexions à long terme avec l’ensemble du continent.

La société a plus de 15 ans d’expérience dans le soutien aux départements du Protocole et aux chancelleries des Etats dans l’organisation et la gestion de toute la logistique des délégations officielles lors des conférences internationales, des sommets bilatéraux et internationaux, tels que l’Assemblée générale des Nations Unies, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, les Sommets de l’Union africaine, etc.

AS World dévoile des forfaits et des services spéciaux pour l’Expo 2020 Dubaï pour l’Afrique

L’Expo 2020 Dubaï, ‘La plus grande exposition au monde’ est sur la bonne voie pour recevoir 25 millions de visites du monde entier. Elle a trois sous-thèmes – ‘Opportunité’, ‘Mobilité’ et ‘Durabilité’ – et va proposer chaque jour, plus de 60 événements en direct, pour célébrer les arts, l’architecture, la culture, la musique, la gastronomie et bien plus encore.

En tant que première exposition mondiale à avoir lieu au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud depuis le début de la première exposition mondiale tenue à Londres en 1851, L’Expo 2020 Dubaï va sûrement renforcer la collaboration gouvernement-gouvernement en Afrique et le commerce interafricain, ainsi que les opportunités d’affaires, car cet événement d’une durée de six mois réunira 192 pays au même endroit à Dubaï, a fait remarquer Sagid Barkat.

Depuis décembre 2019, date à laquelle la société a été nommée revendeur agréé des billets de l’Expo 2020 Dubaï, AS World Group a mis à profit ses importants réseaux de vente, de services et de logistique en Afrique pour promouvoir l’Expo 2020 Dubaï sur le continent, aidant ainsi la prochaine exposition universelle à atteindre son objectif de 25 millions de visites au total, sur une période de six mois.

Lutte contre le blanchiment de capitaux : le Giaba implique les professionnels du droit

Le directeur général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimelabalou Aba invite les professionnels du droit des pays membres de sa structure à s’impliquer dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). « Le blanchiment de capitaux, tout comme le financement du et terrorisme, constituent des crimes transnationaux organisés qui sapent la paix, la stabilité et le développement économique de nos pays. La lutte contre ces phénomènes doit être l’apanage de tout au chacun de nous (…). C’est pourquoi, le GIABA veut s’assurer que les professionnels du droits en général, et les avocats inscrits au Barreaux en particulier, jouent effectivement leurs rôles dans la LBC/FT », a dit M. Kimelabalou à l’ouverture à Dakar d’un un forum régional consultatif (10-12 février 2020) sur la conformité en matière de LBC/FT à l’intention des barreaux des Etats membres.

 Dans son discours dont APA a obtenu copie, le Dg du GIABA a souligné que le Groupe d’action financière (GAFI) a en 2001, identifié « les avocats comme de potentielles sentinelles » dans les efforts de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, « en raison de la nature variée des services qu’ils fournissent à leurs clients.

 « Les prestations des professionnels du droit sont susceptibles d’être utilisées par les criminels afin de dissimuler l’origine et/ou la propriété effective de leurs produits illégaux, bien que les services qu’offrent les avocats peuvent varier d’un pays à l’autre », a poursuivi le directeur général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimelabalou Aba.

 De son côté, le ministre sénégalais de la Justice a indiqué que les activités de consultation juridique ou les activités se rattachant à une procédure juridictionnelle ne sont pas couvertes par le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux.

 « En tout état de cause, a dit Me Malick Sall, je relève (…) que les moyens de lutte contre le blanchiment de capitaux semblent imposer des injonctions dont la comptabilité avec le respect du secret dû au client est un véritable défi. La difficulté majeure semble résider dans l’opposition franche entre le caractère général et absolu du secret de l’avocat et les obligations de vigilance déclarative décrites dans les normes GAFI ».

 En 2001, le Groupe d’Action Financière (GAFI) avait identifié les avocats comme étant des « gardiens » potentiels des efforts de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Et en 2003, l’institution internationale a explicitement exigé des professionnels du droit qu’ils prennent des mesures de vigilance à l’égard de leur clientèle (CDD) et qu’ils soumettent des déclarations d’opérations suspectes (DOS).

 C’est pourquoi, à travers le forum de Dakar, le GIABA entend fournir aux participants une plate-forme commune pour discuter des questions relatives à la conformité des professionnels du droit dans la LBC/FT.

Plus spécifiquement, le forum cherche à examiner le cadre du Groupe d’action financière internationale (GAFI) pour la conformité des professionnels du droit dans la LBC/FT ; discuter des risques de LBC/FT associés à la pratique juridique dans la région et du rôle que les barreaux peuvent jouer pour les atténuer.

Le GOHA déplore la fermeture des frontières terrestres au trafic commercial

Dans une déclaration rendue public ce lundi, le président du Groupe organisé des Hommes d’affaires (GOHA) exprime sa compassion et son regret suite à la récente décision du Gouvernement guinéen de fermer les frontières terrestres au trafic commercial.« C’est une première dans notre pays et une grande déception pour l’ensemble des opérateurs économiques », souligne d’entrée Cherif Abdallah. Cette mesure du gouvernement au motif « de risques terroriste et  introduction d’armes », prise la semaine dernière est « illégale au regard des Conventions de la CEDEAO », selon le président du GOHA. Ce dernier a même soutenu que « des pays qui sont directement confrontés à cette situation n’ont pas jugé nécessaire de procéder à cette fermeture. C’est le cas du Mali, du Niger, du Burkina, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, du Bénin etc…», souligne-t-il. Abdallah Cherif  martèle que « non seulement il n’y a pas péril en la demeure, mais encore une telle décision devait requérir l’avis préalable des organisations faîtière et institutions supervisant les activités commerciales ».

Parlant des conséquences de cette décision gouvernementale, Abdallah Cherif clarifie que « les pénuries qui vont s’en suivre, vont provoquer une hausse des prix, une baisse des activités économiques sans compter les pertes par détérioration et les pertes en chaîne de revenus ». Toute chose qui va entraîner accroissement de la pauvreté. Le GOHA ne trouve pas le bien-fondé de cette décision. C’est pourquoi, il condamne avec la dernière énergie cette mesure et appelle les opérateurs économiques à la vigilance et à l’unité sans oublier de recenser toutes les pertes subies accompagnées des documents légaux, a-t-il ajouté.

Le Trésor public ivoirien désigné meilleur émetteur obligataire de l’Uemoa

Sur le marché des capitaux de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), le Trésor public ivoirien se positionne comme le meilleur émetteur obligataire, depuis la création, en 1998, de ce marché primaire, jusqu’au terme de l’exercice 2019.Au regard de ses performances, le Trésor public de Côte d’Ivoire a été distingué, à l’occasion de la première édition des Awards de la Bourse régionale des valeurs mobilières dénommée « Brvm Awards 2020 », tenue le 8 février 2020 à Abidjan, rapporte une note d’information transmise à APA.

Depuis sa création en 1998, le marché primaire de l’Uemoa a donné lieu à une levée totale de 10 216 milliards de Fcfa dont 79% d’emprunt obligataire. Et la Côte d’Ivoire en a mobilisé 4 172 milliards de FCFA, au titre des emprunts obligataires, soit 52% du montant total des emprunts obligataires levés.  

Recevant le prix de meilleur émetteur obligataire, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré, l’a dédié à ses collaborateurs qui, dit-t-il « abattent au quotidien un énorme travail pour mobiliser les ressources nécessaires au financement du budget de l’Etat ».  

Sur le marché local, au titre de l’année 2020, M. Assahoré s’est voulu encore rassurant. Pour lui, «c’est un challenge » de toujours pouvoir maintenir le cap, tout en indiquant par ailleurs qu’autre titre de l’année 2020, le Trésor public a un objectif de mobilisation d’environ 1 500 milliards de Fcfa dont 1 000 milliards de Fcfa. 

Sénégal : baisse de la production de phosphates

Le cumul de la production de phosphate du Sénégal durant les 11 premiers mois de 2019 a connu une légère baisse de 1,8% comparé à la même période de l’année 2018, a appris APA lundi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Cette production est passée de 1,644 million de tonnes en 2018 à 1,615 million de tonnes un an plus tard, soit un repli de 29.000 tonnes en valeur absolue. Cependant, en variation mensuelle, la production de phosphate a enregistré une hausse de 4,3% avec une réalisation qui se situe à 170.000 tonnes en novembre 2019 contre 163.000 tonnes au mois d’octobre 2019.

Concernant la production de phosphate de chaux, l’ANSD a relevé une forte chute de 31,3% en variation annuelle à 643.900 tonnes contre 917.200 tonnes à fin novembre 2018. Il faut souligner que depuis le mois de septembre 2019, aucune production de phosphate de chaux ni d’attapulgite n’a été enregistrée.

En variation annuelle, la production d’attapulgite a également chuté de 31,2% à 117.100 tonnes contre 170.200 tonnes un an auparavant.

Par contre concernant la production de sel marin iodé, la production a enregistré une hausse de 15,6% avec une réalisation se situant à 260.700 tonnes contre 225.400 tonnes à fin novembre 2018.

En revanche, en variation mensuelle, la production de sel marin iodé a chuté de 12,3% à 20.800 tonnes en novembre 2019 contre 23.700 tonnes en octobre 2019.

Côte d’Ivoire: hausse de la prime mensuelle de transport dans le secteur privé

Le ministère ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale a pris un arrêté revalorisant la prime mensuelle de transport dans le secteur privé, avec une augmentation de 5 000 Fcfa pour le District autonome d’Abidjan et 3 000 Fcfa pour les villes de l’intérieur du pays.L’article 4 de l’arrêté indique que « les primes de transport allouées antérieurement à la date de prise d’effet du présent arrêté et supérieures au minimum fixé sont augmentées de 5 000 Fcfa pour le District autonome d’Abidjan et 3 000 Fcfa pour les villes de l’intérieur du pays ». 

La mesure concerne « toutes les entreprises soumises à la loi No 2015-532 du 20 juillet 2015 portant Code du travail », souligne l’arrêté qui précise que cette mesure s’applique aux travailleurs dont le contrat est régi par la loi portant Code du travail.  

Le texte note que le terme « travailleur désigne toute personne de genre féminin ou masculin exerçant une activité dans le cadre de la relation professionnelle ». Ceux-ci sont bénéficiaires d’une revalorisation des primes mensuelles de transport précédemment allouées aux travailleurs du secteur privé. 

L’article 3, lui, fait état des anciennes et nouvelles primes minimum mensuelles de transport fixées : Pour le District d’Abidjan, la prime passe de 25 000 Fcfa à 30 000 Fcfa, pour la ville de Bouaké (centre) de 21 000 Fcfa à 24 000 Fcfa et les autres villes de l’intérieur du pays de 17 000 Fcfa à 20 000 Fcfa. 

Cet arrêté entré en vigueur après sa signature par le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Pascal Abinan, le 30 janvier 2020, intervient à la suite d’un avis de la Commission consultative du Travail du 15 janvier 2020.           

Côte d’Ivoire : le taux d’épargne s’est établi à 20% du PIB en 2018 (Gon Coulibaly)

Le taux d’épargne s’est établi à 20% du Produit intérieur brut (PIB) en 2018 en Côte d’Ivoire malgré un taux de croissance économique annuel moyen de 8% enregistré par le pays entre 2012 et 2018, a indiqué lundi à Abidjan Amadou Gon Coulibaly, le premier ministre et chef du gouvernement ivoirien qui s’exprimait à l’ouverture d’une conférence internationale sur le marché des capitaux en Afrique de l’ouest.« Selon le Fonds monétaire international (FMI), en 2019, le taux d’épargne dans la zone Euro était de 13 % contre plus de 40 % pour les pays asiatiques, tandis que l’Afrique subsaharienne se situe autour de 16 %. Pour la Côte d’Ivoire, malgré un taux de croissance économique annuel moyen de 8 % sur la période 2012-2018, le taux d’épargne s’établit à 20 % du PIB en 2018», a dit M. Coulibaly dans une allocution d’ouverture de ces assises estimant qu’un niveau d’épargne national plus important aurait permis de renforcer davantage la dynamique de croissance économique.

 Poursuivant, le premier ministre ivoirien a révélé que depuis sa création en 1998 jusqu’au 31 décembre 2019, le marché financier régional aurait permis aux membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) de lever environ 7500 milliards FCFA pour financer leurs programmes de développement.

 Quant au secteur privé, c’est environ 2 500 milliards FCFA qui ont été levés pour financer les investissements des entreprises, a-t-il poursuivi soulignant que la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) se hisse désormais au rang de 7ème plus grande place financière d’Afrique avec une capitalisation boursière d’environ  dix  milliards d’Euros.

« La conférence qui nous réunit ce jour, permettra de jeter les bases d’un marché de capitaux à long terme, financé par l’épargne des ménages et permettant la distribution de la croissance de nos économies auprès des populations», a conclu M. Coulibaly. 

Avant lui, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, a expliqué que les marchés africains devraient gagner en attractivité en 2020 malgré les prévisions du FMI qui sont «pessimistes» sur la croissance mondiale cette année.

«Dans ce contexte, une plus grande intégration régionale constituera pour notre zone un contrepoids bénéfique au nationalisme économique croissant dans le reste du monde», a soutenu M. Coulibaly.

Par ailleurs, il a énuméré des acquis du marché financier de l’UEMOA indiquant entre autres que le  montant des ressources levés en 2019 a atteint un nouveau cap de 1 620, 2 milliards FCFA.

Selon M. Coulibaly, la Côte d’Ivoire est un « acteur de référence » sur le marché financier régional avec une forte présence des entreprises ivoiriennes à la côte, soit 35 sur 46.

De son côté, Romuald Wadagni, le président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a insisté sur l’urgence de faire des réformes  pour rendre «attractif et dynamique » le marché  financier de l’UEMOA.

« L’une des priorités aujourd’hui de notre écosystème financier demeure l’accroissement de l’attractivité du marché financier régional vis-à-vis des investisseurs internationaux», a fait savoir M. Wadagni.

Co-organisée par le groupe de la Banque mondiale et le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), la conférence internationale sur le marché des capitaux en Afrique de l’ouest dénommée J-CAP 2020 a pour thème : « Marché des capitaux : Investir pour la croissance ».

Cette conférence vise à renforcer l’engagement du groupe de la Banque mondiale en faveur du développement des marchés financiers locaux. Plusieurs panels thématiques et des ateliers sont au menu de ce forum qui s’achèvera mardi.

La BM met en garde le Ghana contre l’accroissement de sa dette

Le Directeur national de la Banque mondiale au Ghana, Frank Laporte, a exhorté le gouvernement d’Accra à être attentif au taux auquel il s’endette au près de la communauté internationale, a rapporté APA lundi de sources locales.Selon la radio Joy FM, M. Laporte a qualifié de « risque de surendettement modéré à élevé », la situation de la dette du Ghana, exprimant sa confiance dans le ministre des Finances, Ken Ofori-Atta et son équipe, qui en ont été pleinement informés.

Frank Laporte a déclaré que l’emprunt n’est pas toujours une mauvaise chose mais qu’il doit se faire « aux bonnes conditions ; le plus favorablement possible et dans la bonne quantité et de la bonne manière. »

Il s’exprimait lors d’une visite de courtoisie au président du Parlement, le professeur Mike Oquaye, qui, de son côté, a mis en garde la Banque mondiale contre l’utilisation de l’aide pour faire pression sur les pays en développement afin qu’ils acceptent des tendances telles que l’homosexualité.

Joy News a rapporté lundi qu’en réponse, le Directeur pays de la Banque mondiale a déclaré que tant que les pays ne dépassera pas les limites (dans ses relations avec les homosexuels), il n’y aurait pas de problèmes ».

Le Seychellois, Frank Laporte est le Directeur national de la Banque mondiale pour le Ghana, le Liberia et la Sierra Leone depuis le 1er juillet 2019.

Cet ancien ministre des Finances a également été Directeur pays pour le Benin, le Burkina, la Côte d’Ivoire et le Togo.

Le Bénin lève 38,5 milliards FCFA sur le marché de l’UMOA

La direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Bénin a levé le 6 février 2020, 38,5 milliards FCFA, sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à l’issue de son émission d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 60 mois, a appris APA samedi auprès de l’agence UMOA-Titres.Le montant total mis en adjudication était de 35 milliards FCFA,  mais le trésor public béninois a reçu comme soumissions globales provenant des investisseurs un montant de 61,104 milliards FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 174,58%. Sur le montant global des soumissions, l’émetteur a retenu 38,500 milliards FCFA et rejeté les 22,604 milliards FCFA restants, soit un taux d’absorption de 63,01%.

Le prix moyen pondéré s’est situé à 9894 et le prix marginal à 9825. Quant au rendement moyen pondéré, il se situe à 6,25%. Le remboursement de ces titres se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 7 février 2025 et le paiement des intérêts sur la base d’un taux de 6% l’an dès la première année.

En Afrique, 40% des dépenses en infrastructures sont gaspillées, selon le FMI

Quarante pour cent des dépenses en infrastructures en Afrique sont « gaspillées », a dit vendredi à Abidjan Abdelhah Senhadji, directeur adjoint au département chargé des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI), à la clôture du 8è Forum africain sur les finances publiques.« En ce qui concerne les investissements publics, on a fait une étude qui montre que 40% des dépenses en infrastructures sont en fait gaspillées », a indiqué M. Abdelhah Senhadji, indexant un processus « insuffisant » au niveau des institutions budgétaires.  

M. Abdelhah Senhadji a en outre relevé que « les coûts associés au changement climatique en Afrique sur les 30 dernières années sont estimées à 30 milliards de dollars, ce qui est énorme, » et qui a « affecté 500 millions de personnes ». 

Pour le FMI, les structures en charge de la gestion des finances publiques en Afrique devraient prendre en compte, dans leurs prévisions, les coûts associés au changement climatique. Selon  l’ONU le Cyclone Idai a fait en 2019 « au moins 138 morts au Zimbabwe et au Mozambique ».

Selon une estimation du Fonds monétaire international le coût au Mozambique était de 2 milliards de dollars soit 14% du Produit intérieur brut  (PIB) pour un cyclone, qui a par ailleurs causé d’importants dégâts matériels et humains.  

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a soutenu qu’ il y ait un cadre de cohérence de toutes les actions de gestion des finances publiques, évoquant le Plan national de développement (PND) qui renferme les ambitions de l’Etat, financé en partie par le secteur privé. 

En Côte d’Ivoire, le premier PND qui a ouvert la période 2012-2015 était financé à 60% par le secteur privé. Un second qui s’étend sur la période 2016-2020, était financé à 62% par le secteur privé,  une politique saluée par le FMI au regard de l’accompagnement du secteur privé. 

Pour éviter une déperdition des dettes publiques, le FMI a au cours de ce forum recommandé une centralisation des dettes publiques. Les débats ont porté sur le thème : relever les défis budgétaires à moyens et long terme, climat, ODD, planification sur le long terme.

Selon M. Abdelhah Senhadji, les dirigeants africains devraient renforcer la digitalisation des services des finances publiques pour une efficience de la gestion des ressources. Ce qui devrait permettre d’éviter des déperditions et optimiser les dépenses publiques. 

Le FMI a invité les États africains à lutter contre les inégalités et favoriser une plus grande autonomisation des femmes. Et à éviter le tout pétrole ou tout gaz dans la mobilisation des ressources budgétaires, invitant ainsi les pays à diversifier leurs recettes fiscales. 

Le Sénégal lève 55 milliards FCFA sur le marché de l’UEMOA

Le gouvernement du Sénégal par le biais de la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor a levé, vendredi, sur le marché financier de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) un montant de 55 milliards FCFA (environ 93,500 millions de dollars) au terme de son émission simultanée par adjudication d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 36 et 60 mois, a appris APA auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.L’opération a été un franc succès. En effet, les autorités sénégalaises qui recherchaient 50 milliards FCFA se sont retrouvées avec un montant global de soumissions provenant des investisseurs de 128,112 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 256,22%.

Sur le montant des soumissions, le trésor public sénégalais a, pour des raisons de coûts, retenu 55 milliards de FCFA et rejeté les 73,112 milliards de FCFA restants. Ce qui donne un taux d’absorption de 42,93%.

Selon l’agence UMOA-Titres qui organisait l’opération, le remboursement des OAT à 36 mois interviendra le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée par l’émetteur au 10 février 2023. Quant au paiement des intérêts, il se fera à un taux d’intérêt de 5,8% l’an dès la première année.

Concernant le remboursement des OAT à 60 mois, il se fera le 10 février 2025 alors que le paiement des intérêts à un taux de 6% l’an dès la première année.

C’est la deuxième émission d’OAT que l’Etat du Sénégal réalise depuis le début de l’année 2020 après celle du 10 janvier dernier qui lui a permis de lever un montant de 38,500 milliards FCFA.

Ces émissions de titres publics entrent dans le cadre de la politique d’endettement actuelle des autorités sénégalaises et qui est de plus en plus orientée vers le choix d’instruments innovants comme les obligations assimilables et les adjudications ciblées réservées à des spécialistes en valeurs du Trésor.

Kenya : le nouvel accord commercial avec Washington ne compromet pas la ZLECA

Le président kenyan Uhuru Kenyatta a assuré que le nouvel accord commercial bilatéral entre le Kenya et les États-Unis ne saperait pas l’accord de libre-échange continental africain (ZLECA).Le dirigeant kenyan s’exprimait peu après une réunion avec son homologue américain Donald Trump à la Maison Blanche, au cours de laquelle les deux dirigeants ont convenu d’entamer des pourparlers en vue d’un pacte commercial entre leurs deux pays.

Kenyatta a donné cette assurance lorsqu’il s’est adressé à plus de 350 chefs d’entreprise participant à un forum commercial américano-kényen dans la capitale américaine jeudi.

Il a déclaré que ce nouvel accord commercial proposé avec Washington ne compromettrait en rien l’engagement du Kenya à l’égard de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECA).

Lors de la réunion de la Maison Blanche, les présidents Kenyatta et Trump ont déclaré qu’un nouvel accord commercial contribuerait à accroître les volumes d’échanges et d’investissements entre les deux pays.

Le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, qui s’est exprimé peu après la réunion entre les présidents Kenyatta et Trump, a déclaré que les Etats unis reconnaissaient le Kenya comme un leader en Afrique et un partenaire stratégique important.

Il a déclaré qu’un nouvel accord commercial offre aux deux pays une rare opportunité d’explorer les moyens d’approfondir les liens économiques et commerciaux entre le Kenya et les États-Unis.

« Sous la direction du président Trump, nous sommes impatients de négocier et de conclure avec le Kenya un accord global de haut niveau qui puisse servir de modèle pour d’autres accords à travers l’Afrique », a déclaré Amb Lighthizer.

Conformément à la loi bipartisane de 2015 sur les priorités et la responsabilité commerciales du Congrès, le représentant commercial va maintenant informer officiellement le Congrès de l’intention du gouvernement américain d’entamer des négociations commerciales avec le Kenya.

Actuellement, les échanges commerciaux entre le Kenya et les États-Unis s’élèvent à environ 1 milliard de dollars par an, avec plus de 70% des exportations kenyanes vers le marché américain en expansion en 2018, d’une valeur de 466 millions de dollars, entrant dans le cadre de l’AGOA.

Kenyatta a déclaré au forum Kenya-États-Unis que son administration s’est engagée à développer et à conclure le cadre le plus solide jamais mis en place pour le commerce et l’investissement, qui permettrait d’accroître les échanges entre les deux pays.

« Aujourd’hui, je tiens à vous assurer tous de l’engagement indéfectible du Kenya à développer le cadre d’investissement commercial le plus solide jamais mis en place avec les États-Unis ».

Il a rejeté les spéculations selon lesquelles le Kenya romprait son engagement envers l’accord de libre-échange continental africain (ZLECA), affirmant que ce nouvel accord avec les États-Unis vise uniquement à soutenir et à approfondir le commerce non seulement avec le Kenya mais aussi avec d’autres pays africains.

L’opposition sud-africaine demande la fermeture SA Airways

L’Alliance démocratique (DA), le plus grand parti d’opposition en Afrique du Sud a appelé vendredi, le gouvernement à fermer South African Airways (SAA), la compagnie aérienne nationale, dont le déficit des opérations ne fait que s’accentuer l’obligeant à supprimer 11 vols dans le cadre de ses mesures de réduction des coûts.La SAA a annoncé son intention de supprimer 11 vols, notamment la plupart de ses liaisons intérieures, à l’exception des vols de Johannesburg au Cap.

La compagnie d’Etat a déclaré qu’elle avait pris la décision avec les stratèges du redressement commercial afin de la rendre rentable et durable, après un récent renflouement de la société à raison de 233 millions de dollars.

A partir du 29 février, SAA ne desservira plus certaines destinations nationales, notamment Durban, East London et Port Elizabeth, a indiqué la compagnie, ajoutant que certaines de ses liaisons régionales et internationales seraient également supprimées.

Par ailleurs, Ghaleb Cachalia, le ministre de l’opposition (contrepoids de son homologue au pouvoir) chargé des entreprises publiques a déclaré que SAA « est en train de supprimer ses vols à gauche, à droite et au centre ».

« C’est une preuve claire que SAA est dans une spirale de la mort et la compagnie doit être soustraite de sa misère. Il est inutile d’avoir une fierté déplacée envers une compagnie aérienne pour le plaisir », a déclaré Cachalia.

Il a ajouté que l’Alliance démocratique exigeait « un arrêt de cette compagnie aérienne, pour que les actifs viables soient vendus et privatisés et que les autres parties soient arrêtées ».

Dans le passé, le gouvernement a refusé avec véhémence d’accepter la demande du Procureur général, qui estimait que la fierté nationale et des milliers d’emplois seraient menacés si la mesure était appliquée.

Mauritanie: Création d’un Conseil supérieur de l’investissement

La présidence mauritanienne a annoncé, dans un communiqué parvenu vendredi à APA, la création d’un Conseil supérieur de l’investissement dans le pays.Ce conseil, dont la composition n’a pas encore été détaillée, a pour but de contribuer à la mise en place d’une économie compétitive, diversifiée, ouverte au secteur privé et créatrice d’emplois et de valeur ajoutée, a expliqué la Présidence.

Selon celle-ci, la nouvelle structure est également chargée d’accélérer les progrès en matière d’amélioration du climat des affaires et de renforcement de la compétitivité de l’économie mauritanienne.

Le Conseil supérieur de l’investissement devra ainsi servir de cadre approprié de concertations entre les secteurs publics et privés et contribuer à la promotion des opportunités d’investissement, a souligné le communiqué.

Ladite contribution consiste, entre autres, à identifier les mesures incitatives adaptées à cet effet et à participer à la conception et au suivi de la mise en œuvre de toutes les réformes législatives, réglementaires, administratives ou institutionnelles visant à promouvoir les investissements dans le pays et à améliorer la compétitivité de son économie.

Le Cameroun cherche à lever 20 milliards FCfa sur le marché sous-régional

L’État camerounais procèdera, mercredi prochain à l’émission, par voie d’adjudication, de bons du Trésor assimilables (BTA) d’un montant de 20 milliards FCfa sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), selon un communiqué du ministère des Finances parvenu vendredi à APA.Pour cette 4ème opération du genre pour l’année 2020, le pays entend s’appuyer sur un réseau de 19 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) situés sur son sol, mais aussi au Congo, au Gabon, en Guinée Équatoriale, en République centrafricaine et au Tchad. Les trois premières opérations, portant chacune sur un montant total de 80 milliards FCfa, ont reçu de confortables taux de soumissions.Pour toute l’année, le Cameroun ambitionne de lever 422 milliards FCfa sur le marché sous-régional et local des titres, contre 260 milliards FCfa l’année dernière, les fonds ainsi recueillis étant destinés au financement de projets de développement.

Le Libéria suspend les droits de douane sur le riz

Le président George Manneh Weah a signé, avec effet immédiat, un décret suspendant les droits de douane sur le riz, l’aliment de base du Libéria.Cette décision contenue dans le décret exécutif n° 98 dont APA a pu obtenir copie vendredi, montre la volonté du gouvernement de réduire les prix des produits de base, notamment le riz, pour les rendre disponibles et abordables sur le marché local.

L’ordonnance suspend le droit d’importation sur le riz classé dans les numéros tarifaires suivants : 1006.30.00 (emballage de plus de 5 kg ou en vrac) ; 1006.30.00 (emballer d’au moins 5 kg) ; et 1006.40.00 (brisures de riz) en vertu de la loi de 2000 sur le code des revenus du Libéria.

Le président Weah estime que le décret n° 98, faisant partie des mesures urgentes visant à alléger le fardeau économique des citoyens et des résidents, leur permettra d’accéder à tout moment aux denrées de base dans le pays.

Selon un communiqué de la Présidence, l’ordonnance a été rendue nécessaire par une évaluation des causes de l’augmentation du prix de divers produits stratégiques, dont le riz, et constitue l’une des nombreuses mesures destinées à améliorer la situation alimentaire dans le pays.

Credit Suisse: Tidjane Thiam démissionne de son poste de directeur général

Le franco-ivoirien, Tidjane Thiam, a démissionné de son poste de directeur général de Credit Suisse, à la suite de l’affaire des filatures, selon un communiqué de la banque annonçant ce vendredi son remplacement par Thomas Gottstein.M. Tidjane Thiam devrait rendre le tablier le 14 février. Sa démission intervient après une affaire d’espionnage. Credit Suisse est soupçonné d’avoir fait suivre par des détectives privés son ancien employé  star Iqbal Khan, recruté par le concurrent UBS.

Suite à des critiques virulentes, Tidjane Thiam, a déposé sa démission quittant ses fonctions de directeur général du groupe bancaire zurichois. 

Le Conseil d’administration a  désigné M. Gottstein pour le remplacer. Ce dernier dirigeait depuis 2016 la filiale helvétique de Credit Suisse.  

Maroc : Le flux des IDE estimé à près de 2 milliards de dollars à fin 2019

Le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de 2 milliards de dollars (18,18 milliards de dirhams) à fin décembre 2019 contre 3,6 milliards de dollars (34,16 milliards DH) une année auparavant, soit une baisse de 46,8%, fait savoir l’Office des changes.Ce résultat est dû principalement à la baisse des recettes des IDE de 29,3%, conjuguée à une hausse des dépenses de 15,8%, explique l’Office qui vient de rendre publics les indicateurs des échanges extérieurs de décembre.

Quant aux flux des investissements directs des Marocains à l’étranger, ils ont affiché une progression pour atteindre 982 millions dollars (9,33 milliards DH), précise la même source.

Pour ce qui est des envois de fonds effectués par les Marocains résidents à l’étranger, ils ont enregistré une stabilité à fin décembre 2019 à 6,8 milliards de dollars (64,87 milliards DH).

Pour leur part, les recettes voyages ont atteint 78,65 milliards DH à fin décembre 2019 contre 73,03 milliards DH (1 dollar = 9,5 DH) l’année écoulée, soit une hausse de 7,7%, alors que les dépenses voyages ont augmenté de 11% en 2019.

Cajou: le prix bord champ fixé à 400 Fcfa/Kg en Côte d’Ivoire pour la campagne 2020

Le gouvernement ivoirien a fixé le prix bord champ de la noix de cajou à 400 Fcfa/Kg pour la campagne de commercialisation 2020, soit une hausse de 25 Fcfa, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Le Conseil a approuvé le barème pour la campagne 2020 et le prix plancher obligatoire de 400 Fcfa le Kg aux producteurs », a dit le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres à la présidence de la République. 

Pour éviter la fuite de la noix de cajou aux frontières, le gouvernement a instruit les services en charge de la protection des frontières à l’effet de prendre toutes les mesures de lutte contre la fuite des noix de cajou par les frontières terrestres du pays.  

Il a en outre autorisé le Conseil du coton-anacarde, organe en charge de la régulation de la filière, à prendre des mesures de lutte contre les exportations frauduleuses. Et ce, en vue de permettre à la Côte d’Ivoire de garder son rang de leader mondial.

Sur la base des prix CAF (Coût assurance fret) de référence de 1 300 US dollars la tonne, le prix minimum bord champ de la campagne 2019 a été fixée à 375 Fcfa le Kilogramme, en baisse de 125 Fcfa par rapport à la campagne 2018.

Ce prix, selon M. Sidi Touré, a été possible grâce à une réduction du DUS de 10% à 7% du prix CAF. Mais, « en dépit de ces efforts, la campagne 2019 a confirmé le redoublement du marché de noix de cajou constaté dans la deuxième moitié de la campagne 2018 ».

Les résultats de la campagne 2019 affichent « sur la commercialisation extérieure près de 574 000 tonnes de noix exportées contre 642 000 tonnes environ pour la campagne 2018 », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Il y a eu en outre « 48 000 tonnes achetées par les GIE (Groupement d’intérêt économique) », a-t-il relevé, avant d’ajouter que « 40 000 tonnes ont été subventionnées à hauteur de 5 milliards Fcfa environ». Sur le chapitre de la transformation, le pays a connu « une légère baisse ».  

Neuf unités d’une capacité de 74 000 tonnes ont été construites en 2019, ce qui a permis de relever le tonnage de la transformation locale. Pour la campagne 2020 la Côte d’Ivoire escompte une prévision de 800.000 tonnes contre une production mondiale attendue de près de 3,8 millions de tonnes.   

La campagne de commercialisation des noix de cajou en Côte d’Ivoire s’ouvre officiellement le 6 février 2020.

Afrique du Sud: baisse des prix des carburants

Le prix de l’essence en Afrique du Sud a été réduit de 13 cents le litre à compter de ce mercredi 5 février 2020, a annoncé le ministère de l’Energie.Selon le ministère, les deux qualités d’essence – 93 octane et 95 octane sans plomb (ULP) et essence de remplacement au plomb (LRP) – ont été réduites de 13 cents le litre en raison de la baisse actuelle des prix du pétrole sur le marché mondial.

La réduction des prix a vu un litre de 95 ULP et LRP étiqueté à 1,14 dollar dans la province de Gauteng – contre 1,15 dollar en janvier, a indiqué le bureau.

Quant aux prix du diesel, le ministère a déclaré que les deux qualités de diesel (0,05% de soufre et 0,005% de soufre) ont été réduites de 5 cents le litre.

Le prix de la paraffine d’éclairage a été abaissé de 4 cents le litre, a ajouté le ministère.

Le prix du gaz de cuisine n’a baissé que de 1 cent le kg, a indiqué le ministère.

Il a noté que la baisse des prix des carburants était due à la baisse des prix de l’essence sur le marché international, qui a parallèlement vu les prix du diesel et de la paraffine d’éclairage augmenter pendant la période considérée.

« Les prix internationaux moyens des produits pétroliers ont diminué, tandis que ceux du diesel et de la paraffine d’éclairage ont augmenté au cours de la période considérée », a indiqué le ministère.

Sénégal : lancement d’un réseau de Think Tanks sur le pétrole et le gaz

Le réseau sénégalais des Think Tank appelé « SenRTT » a été lancé, mardi à Dakar, par une vingtaine d’institutions de recherche dont l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), a appris APA auprès de ses initiateurs.« A l’occasion de la célébration en 2018 de la journée internationale des Think Tanks, IPAR, le Bureau Prospective Economique (BPE) et Enda Tiers Monde avaient reçu mandat de travailler à l’émergence d’un réseau de centres indépendants de recherche sur les politiques au Sénégal », informe un communiqué de presse de l’Ipar, soulignant que le processus a débouché sur la mise en place du réseau regroupant une vingtaine d’institution.
 
Selon notre source, le réseau ainsi créé a pour objectif de renforcer la collaboration entre les différents Think Tanks dans la production, le partage et la diffusion de connaissances en vue d’influencer les politiques publiques.
 
« Il s’agit, note le texte, de contribuer à la promotion de politiques publiques fondées sur des données probantes. L’atteinte de ces objectifs requiert une mutualisation des efforts. Tel est le défi que se propose de relever le réseau ».
 
Justifiant la création du réseau « SenRTT » en marge d’un panel axé sur la « Gouvernance des ressources pétrolières et gazières : état du débat et perspectives », Dr Cheikh Oumar Ba, directeur exécutif de l’Ipar a affirmé : « Il y a un débat passionné au Sénégal avec la découverte du pétrole et du gaz. Le pétrole et le gaz font l’objet d’une attention de la part des populations. C’est pourquoi, en tant eu chercheurs, nous voulons apporter notre contribution à ce débat ».

Sénégal : Légère progression des prix de production industrielle en décembre

Les prix de production industrielle au Sénégal ont enregistré une légère progression de 0,3% au mois de décembre 2019 comparés au mois précédent, a appris mardi APA auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Au mois de novembre 2019, ils avaient connu un repli de 0,4%. Selon l’ANSD l’ évolution notée durant la période sous revue fait suite à la hausse des prix dans les industries des matériaux de construction (+5,1%), textiles et du cuir (+2,7%), alimentaires (+0,7%) et chimiques (+0,2%).

Toutefois, elle a relevé un fléchissement des prix de production dans les industries de production d’énergie (-4,6%), mécaniques (-1,3%) et extractives (-0,3%).

Quant aux prix de production dans les industries du papier et du carton ainsi que ceux des autres industries manufacturières, ils n’ont pas connu de variations sensibles sur la période.

Comparativement à ceux du mois correspondant de l’année 2018, les prix de production industrielle ont fléchi de 1,2%. Sur les douze mois de 2019, les prix moyens ont progressé de 0,2%, comparativement à ceux de la période correspondante de l’année précédente. 

Coronavirus: Yaoundé suspend l’importation de produits d’origine animale

Le Cameroun a suspendu, «jusqu’à nouvel ordre», la délivrance des avis techniques d’importation d’animaux vivants, de produits d’origine animale et halieutique, frais ou congelés et non manufacturés, en provenance «des pays abritant des foyers actifs» du coronavirus, selon un communiqué du ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, le Dr Taïga.Le ministre demande également à ses collaborateurs de prendre toutes les dispositions nécessaires visant à maintenir la veille sanitaire active des services vétérinaires sur toute l’étendue du territoire national, et par ailleurs de renforcer les mesures d’inspection et de contrôle sanitaire vétérinaire aux frontières portuaires, aéroportuaires, terrestres ainsi qu’aux différents postes de contrôle sanitaire.

Avec la publication de cette note du Dr Taïga, les Camerounais s’interrogent sur les réseaux sociaux, particulièrement sur les produits d’origine halieutique, le pays important, selon les données 2017 de l’Institut national de la statistique (INS), près de 19,6% de ses poissons surgelés de Chine considérée comme le foyer du coronavirus.

Depuis quelques jours, le gouvernement a assuré avoir mis sur pied un système de surveillance épidémiologique précoce dans les principaux points d’entrée aéroportuaires et portuaires du pays, en vue de s’assurer de la probable détection précoce des cas de ce virus qui surviendraient éventuellement sur toute l’étendue du territoire.

Ghana: vers une enquête sur un présumé scandale avec Airbus

Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo a saisi le Bureau du Procureur spécial pour l’ouverture d’une enquête sur le scandale de corruption impliquant Airbus, a appris APA de source officielle.« Les enquêtes devraient être menées en collaboration avec les autorités du Royaume-Uni », précise un communiqué de la présidence.

Le texte renseigne que le Bureau du Procureur spécial « va collaborer avec ses homologues britanniques pour mener une enquête rapide afin de déterminer la complicité ou non de tout fonctionnaire du gouvernement ghanéen, passé ou présent, impliqué dans ledit scandale ».

« Le président, poursuit le communiqué, demande des poursuites judiciaires nécessaires contre tout fonctionnaire impliqué, comme l’exige la loi ghanéenne ».

Selon le « Serious Fraud Office » du Royaume-Uni, le Ghana a été cité comme étant l’un des cinq pays dans lesquels le constructeur aéronautique européen, Airbus, aurait soudoyé ou promis des paiements à de hauts fonctionnaires, en échange de faveurs commerciales entre 2009 et 2015.

Cela a conduit Airbus à faire un règlement record de trois milliards de livres sterling à la France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis pour éviter les charges pénales imposées aux entreprises.

Outre le Ghana, la société aurait versé des pots-de-vin à des fonctionnaires en Malaisie, au Sri Lanka, en Indonésie et Taïwan au cours de la même période.