Maroc : Le cumul pluviométrique accuse une baisse de 37,6% à fin 2019

Le cumul pluviométrique à fin 2019 a accusé une baisse de 37,6%, par rapport à la précédente campagne agricole et le taux de remplissage des barrages à usage agricole est de 47,6% contre 60,2% l’année écoulée, précise la Direction des études et des prévisions financières.Dans les détails, le cumul pluviométrique, au 31 décembre 2019, a atteint 124,5 mm, au lieu de 199,5 mm à la même date de l’année précédente, soit une baisse de 37,6% par rapport à la campagne précédente et de 13,6% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, selon les données de la dernière note de conjoncture de ladite Direction.

Ce déficit pluviométrique au début de l’actuelle campagne a caractérisé la majorité des régions du Royaume, pour donner lieu à un taux de remplissage des barrages à usage agricole de 47,6% au lieu de 60,2% en 2018.

Dans ses dernières prévisions pour l’année 2020, le Haut commissariat au Plan (HCP) table sur une progression de 6,8% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse du retour d’une pluviométrie favorablement répartie sur les régions agricoles, notamment au cours des mois de février et mars.

D’éventuelles précipitations dans les jours à venir devraient avoir un effet positif sur le déroulement de la saison agricole, notamment en ce qui concerne les cultures d’automne comme les céréales, les légumineuses et les plantes sucrières.

Guinée : 27.000 milliards francs guinéens mobilisés auprès des partenaires

Depuis 2011, la Guinée a mobilisé près de trois milliards de dollars US auprès de ses partenaires pour financer différents projets, a annoncé, vendredi à Conakry, la ministre de la Coopération et de l’Intégration africaine, Dr Djéné Keita.« Au total, 2,9 milliards de dollars US, soit 27.000 milliards de francs guinéens ont été mobilisés en faveur des différents secteurs. La valeur des dons en nature est estimée à 600 millions de dollar US», a expliqué Dr Keita, au cours d’une conférence de presse sur le bilan et perspectives de son département.

Selon Dr Keita plus de « 300 accords de coopération, conventions de financement et autres instruments juridiques » ont été signés avec les partenaires bis et multilatéraux.

Elle a ajouté : « Sur le plan de l’intégration africaine, nous avons organisé neuf conférences-débats sur les programmes et les reformes de l’Union Africaine concernant les agendas 2030 et 2060, à l’intention des universités, des administrations publiques et des ONG. Dans le cadre de la CEDEAO, la République de Guinée a obtenu entre 2011 et 2019 plusieurs postes statutaires, dont deux postes de commissaires à la commission de la CEDEAO; un poste de juge à la Cour de Justice communautaire; six sièges de députés au parlement de la CEDEAO. Nous avons également payé intégralement les arriérés de la contribution guinéenne à la CEDEAO, à l’Union du Fleuve Mano et à l’Union Africaine ».

Parlant des perspectives du ministère de la Coopération et de l’Intégration africaine, Dr Djéné Keita a indiqué que pour l’année 2020-021, son département envisage la construction du siège de l’Assemblée Nationale et du Palais de la Culture; réaliser le 4ème projet d’adduction d’eau de la ville de Conakry; ouvrir un Nouveau Partenariat avec les pays scandinaves, de l’Australie et de la Nouvelle Zélande…

«Le Cameroun court un risque élevé de surendettement» (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé l’État camerounais à préserver la viabilité de la dette en respectant strictement le plan de décaissement pour les prêts contractés, mais non décaissés.Dans un communiqué de son conseil d’administration, parvenu jeudi à APA, l’institution financière, après avoir constaté que le pays «court un risque élevé de surendettement», invite également les autorités à limiter les emprunts non concessionnels aux projets macrocritiques, pour lesquels aucun financement concessionnel n’est disponible.

Les audits prévus de 4 grandes entreprises d’État, ainsi que l’apurement des dettes croisées du gouvernement avec les entreprises publiques et des arriérés du gouvernement, aideront par ailleurs à atténuer les risques éventuels.

«L’amélioration du climat des affaires et de la gouvernance est essentielle pour promouvoir une croissance inclusive et dirigée par le secteur privé, estime le FMI, appelant notamment à des mesures audacieuses visant le renforcement de l’application des contrats, l’amélioration de la conformité avec les recommandations de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), la réduction des prêts non performants et la résoudre de l’équation des banques en difficulté.

De même, de nouvelles mesures, visant à diversifier la base d’exportation et à améliorer l’efficacité des investissements, sont jugées essentielles afin de libérer le potentiel de croissance du Cameroun. Le Fonds invite en outre à maintenir le cap sur l’assainissement budgétaire pour constituer des tampons fiscaux et externes, à élargir l’assiette des recettes non pétrolières, à réduire les exonérations fiscales discrétionnaires, à lutter contre la fraude et l’évasion fiscales et à améliorer l’administration fiscale et douanière.

Les autorités camerounaises devraient par ailleurs s’attaquer, de toute urgence, aux risques financiers et fiscaux associés à la Société nationale de raffinage (Sonara), victime en fin mai 2019 d’un grave incendie ayant décimé l’essentiel de son plateau de production, sa restructuration devant reposer sur une analyse coûts-avantages approfondie de toutes les options disponibles.

S’agissant de l’accord au titre pour la facilité élargie de crédit (FEC), approuvé le 26 juin 2017 pour un montant total d’environ 666,1 millions de dollars, le FMI a annoncé un nouveau décaissement de quelque 76,1 millions de dollars, portant ainsi le total à ce jour à environ 590 millions de dollars. Dans le même ordre d’idées, le FMI a accepté la demande de dérogation des autorités pour non-respect des critères de réalisation continus, s’agissant de la non-accumulation de nouveaux arriérés de paiements extérieurs, sur la base des mesures correctives prises.

Toujours est-il que, pour le Fonds, les performances du Cameroun, dans le cadre du programme triennal soutenu par la FEC, «ont été mitigées» : si tous les critères de performance à fin juin 2019 ont été respectés, 4 des 5 objectifs indicatifs pour la même période «n’ont pas été atteints», les réformes structurelles avançant «mais avec des retards».

Economie, Santé et Politique alimentent les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA mercredi traitent de divers sujets allant de l’économie à la politique, en passant par la santé.« Le Sénégal sur le qui-vive », barre à sa Une L’Observateur qui soutient que le pays est « en alerte » à cause de l’épidémie de Coronavirus qui sévit actuellement en Chine.

« Le ministère de la Santé publique et de l’Action sociale n’a pas attendu le conclave ce mercredi, de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour renforcer sa surveillance épidémiologique. Dès mardi, il publiait un communiqué pour informer de l’apparition en Chine d’un nouveau type de coronavirus appelé également pneumonie chinoise et préconisait plusieurs mesures de préventions, dont le renforcement de la surveillance épidémiologique sur tout le territoire », renseigne le journal.

Dans les colonnes du même quotidien, le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses, informe que « (…) ce coronavirus est un tout nouveau virus qui n’a jamais été identifié » mais que « Le virus Ebola est beaucoup plus grave, plus mortel que ce Coronavirus ».

Sous le titre « L’Apre bataille de Moustapha », Le Quotidien revient sur l’exclusion de l’ancien directeur de Cabinet du président Macky Sall et informe que « Les cadres de l’Apr (parti au pouvoir) (ont validé) » la décision de la commission de discipline de leur parti.

« Au regard de l’illégalité de l’instance qui a pris la décision, j’informe les militants, sympathisants, adhérents des partis membres du Réseau libéral africain et de l’International libéral que je suis et demeure un militant de l’Alliance pour la République », rétorque Moustapha Diakhaté à « ses camarades » de parti.

Sud Quotidien revient sur cette même exclusion de Moustapha Diakhaté et soutient que « L’APR (est) dans tous ses éclats » suite à cette décision de la commission de discipline du parti.

En économie, le quotidien EnQuête donne la parole à l’économiste sénégalais Ndongo Samba Sylla qui fait « le diagnostic » de divers aspects liés à son domaine telle que la dette, la monnaie, les critères de convergences…

Dans les colonnes du journal, l’économiste « met en garde contre toute précipitation dans la mise en place de l’Eco, brûle le franc Cfa qui a installé, selon lui, la plupart des populations concernées dans la misère et vante les mille et une vertus de la souveraineté monétaire pour un pays ».

Walf Quotidien consacre sa parution du jour à la hausse des prix notamment celui de l’électricité et donne la parole à l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye qui affirme que « la hausse des prix à la consommation intérieure est la preuve et la confirmation d’une économie sous ajustement structurel ».

Au sommet de Davos (Suisse), « Macky Sall (s’est fait) l’avocat de la nature », informe le quotidien national Le Soleil. Au cours d’un atelier intitulé « Champion de la nature : le parcours vers 2020 », le président sénégalais « a déclaré que +la perte de la biodiversité est une urgence planétaire+. Sur ce, il appelé la communauté internationale à faire de cette question une priorité », écrivent nos confrères.

Mauritanie : le ministre de l’Economie revient à la Banque centrale comme gouverneur

Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a nommé, mardi, Cheikh El Kebir Moulaye Taher comme gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie, rapporte l’agence de presse officielle AMI.Ministre de l’Economie et de l’Industrie depuis le 2 août 2019, Cheikh El Kebir Moulay Taher cède son poste à Abdel Aziz Ould Dahi qu’il vient remplacer à la tête de la BCM.

M. Dahi aurait passé la totalité du mandat légal comme gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie (BCM).

Le nouveau patron de la BCM, 56 ans, n’est pas un novice à cette institution au sein de laquelle il a escaladé les échelons pendant de longues années.

Ainsi, il y fut successivement chef de service des études et visas, directeur adjoint des études économiques, directeur chargé de la balance des paiements et de la dette, conseiller chargé de mission du gouverneur et directeur général des marchés et de la gestion de la liquidité.

Il devait par la suite émigrer vers le Secrétariat d’Etat auprès du premier ministre chargé des nouvelles technologies, département fraichement créé, où il a occupé les postes de directeur de la programmation et de la coopération, de coordonnateur du Projet Centre de Formation et d’Echange à Distance (CFED, IDA, Banque Mondiale) et de directeur des Projets Microsoft.

Affable mais ferme, technocrate loin des tiraillements politiques, M. Taher a également expérimenté la direction générale des Caisses populaires d’épargne et de crédit.

Il a en outre été désigné cumulativement dans de prestigieuses fonctions internationales comme celles de directeur exécutif (conseil d’administration du Fond Monétaire Arabe – FMA), de gouverneur suppléant à la Banque Islamique de Développement (BID), de gouverneur suppléant pour la Mauritanie au Groupe de la BAD et de président de la Communauté SWIFT Mauritanie, Swift Chairperson.

Mais la première réelle montée en puissance de l’homme est intervenue en 2007 lorsqu’il a été nommé ministre de l’Emploi, de l’Insertion et de la Formation professionnelle, poste qu’il a occupé jusqu’en 2008, date du putsch mené par l’ex président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Incontournable dans le domaine de la finance, M. Taher revient en 2014 à son institution mère mais comme gouverneur adjoint et y restera jusqu’à son rappel au ministère de l’Economie et de l’Industrie il y a quelques mois.

Le destin de l’homme est apparemment lié à la BCM.

Eco : divergences en Afrique de l’ouest !

L’annonce de l’Eco comme monnaie unique de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a suscité des avis divergents, notamment avec son rejet par cinq pays anglophones ouest africains et la Guinée.Le Nigeria, le Ghana, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée et la Gambie, ces six pays membres de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMOA) ont récemment condamné ce qu’ils ont appelé « la déclaration unilatérale des membres francophones de la Cedeao », selon laquelle l’Eco, monnaie unique va supplanter le franc CFA en juillet 2020.

Depuis l’annonce de la création future de la monnaie Eco, le 21 décembre 2019 à Abidjan, par les présidents ivoirien Alassane Ouattara et français Emmanuel Macron, des voix se sont levées contre ce « nouveau » projet de monnaie commune au sein des huit pays de l’Uemoa.

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Or, le projet de cette même monnaie unique qui germait depuis le début des années 2000, a été déjà lancé lors d’un Sommet de la Cedeao à Abuja en 2019.

Au fil des années, la date de son introduction a été reportée plusieurs fois, notamment en 2005, 2010 et 2014.

Certains observateurs ont expliqué ce blocage par les critères de convergence fixés par l’Institut monétaire ouest africain que n’ont pas été remplis par les Etats membres. Ces exigences comprennent un taux d’inflation inférieur à 10%, un déficit budgétaire inférieur à 3% et une dette évaluée à moins de 70% du PIB national.

La Cedeao, zone à plusieurs monnaies

Le passage majeur du CFA à l’Eco a soulevé plusieurs interrogations dans les cercles économiques. Hormis les huit membres de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa), à savoir le Sénégal, la Guinée Bissau, le Niger, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Bénin, Togo et le Burkina Faso, d’autres pays de la Cedeao (Ghana, Guinée, Nigeria, Ghana, Sierra Leone, Liberia) ont leur propre monnaie nationale.

Pour Momodou Dibba, un expert fiscal travaillant avec la Banque centrale de Gambie, l’idée que ce nouveau projet de monnaie commune sera exclusivement destiné aux pays francophones de la région est légèrement illusoire, voire carrément erronée.

« L’idée d’une monnaie commune pour les 15 pays de la région était et reste un projet régional soutenu par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il confié à APA.

Cependant, il semble que l’Afrique de l’ouest francophone s’est emparée de l’idée d’un projet de monnaie commune, laissant en rade ses voisins anglophones.

L’expert gambien soutient que si cette thèse s’avérait vraie, cela aurait encore beaucoup de sens, étant donné que les nations francophones sont déjà dans une zone monétaire qui fonctionne depuis des décennies.

Le fait qu’aucun des membres anglophones de la Cedeao qui ont leur propre monnaie ne fasse partie de ce nouveau projet de monnaie commune annoncé par le président ivoirien, Alassane Ouattara, a néanmoins laissé de nombreux observateurs perplexes.

L’Eco comme nom proposé d’une future monnaie commune pour les 15 pays de la région n’était jusqu’à récemment pas breveté.

Cependant, un avis d’un responsable de l’Institut monétaire ouest-africain (IMOA) suggère, sous le couvert de l’anonymat, qu’il ne peut s’agir d’un arrangement sectaire et vague, qui est légèrement plus qu’un changement symbolique de nom du CFA à l’Eco.

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Il a déclaré que des progrès avaient été accomplis depuis que l’idée d’une monnaie commune pour remplacer le CFA avait été présentée pour la première fois à des étapes tangibles pour la concrétiser après des années d’obstruction systématique par les six membres initiaux du système de devise Eco.

« L’Eco héritera de certains bienfaits du CFA, dont l’un sera le taux de change fixe, et cet arrangement ne causera aucun choc aux huit économies concernées », a-t-il ajouté.

Cependant, a-t-il expliqué, certaines questions délicates restent d’actualité, notamment celle de savoir si la France, qui contrôle toujours les réserves des pays membres du franc CFA, donnera accès à leurs réserves restantes sans intérêt.

Alors que les militants contre l’utilisation continue du franc CFA peuvent se réjouir de cette « victoire » sur « un symbole de l’esclavage colonial de l’Afrique » par la France, certains experts économiques pensent qu’il y a encore des craintes persistantes que le statu quo soit maintenu, à moins que des questions sans rapport direct, notamment concernant la sécurité fiscale ne soient résolues.

Mais selon eux, l’avantage de ce passage du CFA à l’Eco, c’est que l’on ressent moins le fait que la France détient tous les atouts pour la stabilité budgétaire des économies de la zone Uemoa, bien que la nouvelle monnaie, si elle entre en circulation en 2020, sera arrimée à l’euro, à l’instar du CFA.

« Ils ont cédé à l’opinion populaire de leurs peuples et cela prend également un caractère régional », explique un économiste gambien.

Les membres de la ZMOA ont depuis appelé à une réunion des pays membres de la Cedeao pour en discuter les détails. Les pays de l’Uemoa n’ont pas répondu officiellement à la position des membres de la ZMAO ni à leur appel pour une réunion parrainée par la Cedeao au sujet de l’Eco.

En attendant, si le projet se concrétise, pour beaucoup, l’Eco se sentira toujours comme une entreprise inachevée, tant que le grand frère nigérian, le géant économique de l’Afrique qui représente 60% des réserves totales en Afrique de l’ouest et environ 70% du PIB de la région est absent du jeu.

Nigeria : la ZMAO refuse le remplacement du CFA par l’ECO

L’adoption proposée de l’Eco comme monnaie unique pour sept pays francophones et la Guinée Bissau a été rejetée par le Conseil de convergence de la zone monétaire ouest-africaine (ZMAO). Cet article a été initialement édité le 17 janvier 2020.« Le Conseil de convergence de la ZMAO tient à souligner que cette action n’est pas conforme à la décision de l’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO d’adopter l’Eco comme nom d’une monnaie unique indépendante de la CEDEAO », ont annoncé les ministres des Finances et des Gouverneurs des banques centrales de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMAO) à l’issue d’une réunion extraordinaire tenue jeudi 16 janvier à Abuja, au Nigeria.

La réunion, à laquelle ont assisté les ministres des Finances et les Gouverneurs des banques centrales de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, du Libéria, de la Sierra Leone et du Nigeria, a recommandé qu’une réunion générale extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO soit convoquée pour discuter de la question.

La réunion a pris bonne note, avec préoccupation, de la déclaration du président de l’Autorité des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) du 21 décembre 2019 de donner au FCFA, le nouveau nom ECO en 2020.

« Le Conseil de convergence de la ZMAO réitère l’importance pour tous les pays membres de la CEDEAO d’adhérer aux décisions de l’Autorité des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO concernant la mise en œuvre de la feuille de route révisée du programme de monnaie unique de la CEDEAO », a poursuivi le communiqué.

Le 21 décembre 2019, huit pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, ont annoncé l’adoption de l’ECO à la place du franc CFA, dans le cadre de leur organisation commune dénommée UEMOA.

Eco : le Ghana préconise un taux de change flexible avec l’Euro

Le président du Ghana, Nana Akufo Addo s’est exprimé sur l’adoption de l’Eco comme monnaie unique ouest africaine, exhortant les membres de l’Union monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) à ne pas fixer sa parité avec l’Euro comme annoncé. Cet article a été initialement édité le 3 janvier 2020.Les 8 pays membres de l’UEMOA ont annoncé fin 2019 le passage en juillet 2020 du Franc cfa à la monnaie Eco.

L’annonce de l’introduction de la monnaie unique a suscité de nombreuses réactions dans les cercles politiques et économiques au Ghana, certains estimant que ce serait un gaspillage de l’argent du contribuable si le gouvernement accepte la nouvelle monnaie après avoir imprimé et mis en circulation de nouvelles coupures de 100 et 200 Cedis ghanéens.

Cité par le Ghanaian Times dans sa parution de vendredi, le président Nana Addo a déclaré que « le gouvernement est déterminé à faire tout son possible pour rejoindre les huit pays utilisant l’Eco, mais il ne veut pas que la monnaie soit fixée à l’Eco ».

Il a déclaré que son administration préconise un régime de taux de change flexible pour permettre à la monnaie de fonctionner selon l’offre et la demande.

Par ailleurs, le gouvernement ghanéen n’a pas encore déclaré en termes clairs si l’adoption du régime de taux de change flexible sera une condition à remplir avant que le Ghana n’adopte la monnaie.

Le Ghana, le Nigeria, la Gambie, la Guinée, le Liberia, le Cap-Vert et la Sierra Leone sont les seuls pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) non membres de l’Uemoa qui n’utilisent pas actuellement le Franc cfa. Ces pays n’ont pas encore décidé s’ils veulent ou non adhérer à l’Eco qui, à terme, vise à devenir la monnaie unique de la Cedeao.

Le Sénégal et l’AFD signent un prêt de politique publique

Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et Alexandre Pointier, directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) ont paraphé à Dakar, un prêt de politique publique d’un montant de 50 millions d’euros, soit 32,8 milliards F CFA pour le renforcement de la gouvernance financière au Sénégal.« Cette opération permettra d’accompagner la mise en œuvre des réformes budgétaires de la loi organique relative aux lois de finances, en particulier le passage en mode budget-programme en cours, de favoriser un accroissement de la mobilisation des recettes intérieures notamment par le recours aux télé-procédures et l’intensification des travaux de renseignement et de recouvrement puis de renforcer la gestion des activités de l’Etat », a informé jeudi dernier Amadou Hott.

En outre, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a indiqué qu’ « une première tranche de 20 millions d’euros (13,1 milliards F CFA) sera décaissée dans les meilleurs délais et une seconde tranche de 30 millions d’euros (19,7 milliards F CFA) sera libérée en fin 2020 ».

Ce faisant, l’argentier de l’Etat du Sénégal a souligné que « l’Etat disposera de moyens efficaces pour améliorer la réalisation des investissements publics, mieux encadrer les établissements et entreprises publics et optimiser la mobilisation des recettes fiscales ».

De son côté, Philippe Lalliot, ambassadeur de la France au Sénégal, a affirmé que « ce financement, sous forme d’appui budgétaire sectoriel, vise à accompagner les efforts du gouvernement sénégalais dans la mise en œuvre de sa stratégie de réforme budgétaire et financière afin de lui permettre d’atteindre les objectifs ambitieux de la seconde phase du Plan Sénégal Emergent (2019-2023) ».

A en croire le diplomate, « la convention signée comprend à la fois un transfert de ressources financières mais aussi un dialogue sur la politique de réforme publique ». Concluant son propos, M. Lalliot est convaincu que « cette nouvelle dynamique contribuera à enrichir encore nos relations avec nos partenaires sénégalais qui sont déjà à un niveau exceptionnel d’intimité et de confiance ».

Enfin,  M. Lalliot a déclaré : « Je peux dores et déjà vous annoncer que le financement du projet d’appui à la Justice civile et commerciale sera la prochaine opération dans le secteur de la gouvernance qui nous réunira dans les mois à venir ».

Le prêt de politique publique contribuera à renforcer l’exhaustivité et la transparence du budget de l’Etat à travers la mise en place effective de la budgétisation en mode programme et une meilleure communication de l’information budgétaire au niveau public.

Sénégal : l’exercice budgétaire 2019 a été clôturé avec succès (ministre)

L’exercice budgétaire 2019, en dépit d’une année électorale marquée par une forte pression sur les finances publiques, a été clôturé avec succès, a déclaré, mardi à Dakar, le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, soulignant que cela a été possible grâce « à la franche collaboration de tous les acteurs de la chaîne de dépenses ».« (…) l’exécution du budget a été rythmée, entre autre, par la satisfaction des besoins d’accès des populations aux infrastructures socio-économiques, le respect des engagements conclus avec les syndicats, le règlement d’une part importante des obligations impayées spécifiquement dans les secteurs de l’énergie et des BTP… », a soutenu le ministre, s’exprimant lors l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2020.

Partant de là, a-t-il indiqué, « nous pouvons dire que la gestion budgétaire 2019 a été performante du fait de l’atteinte des objectifs de recettes de la deuxième loi de finances rectificative (LFR) 2019 d’un montant de 2 561,6 milliards FCFA et de l’exécution satisfaisante des dépenses ».

A l’en croire, les charges de l’Etat constituées du service de la dette, des dépenses de personnel, des dépenses de fonctionnement hors personnel, des dépenses d’investissements sur ressources internes et celles sur ressources externes, pour un montant de 4 003 milliards FCFA en 2019 ont été exécutées à hauteur de 3 940 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 98,4% contre 96,1% en 2018, soit une amélioration de 2,3 points.

De même, pour le paiement de ces dépenses, les ressources de trésorerie nécessaires « ont été totalement mobilisées » avec une progression annuelle de 463,3 milliards FCFA en valeur absolue et 14,3% en variation relative.

Selon Abdoulaye Daouda Diallo, ce financement exceptionnel engrangé en 2019 a permis le report sur la gestion 2020 d’un solde de trésorerie mobilisable au 1er janvier sur les comptes du Trésorier général de l’Etat du Sénégal d’un montant de 145,34 milliards FCFA.

Par ailleurs, a encore dit le ministre des Finances et du Budget, l’Etat a pu faire face, en ce début d’année 2020, « avec aisance », aux premières dépenses urgentes et prioritaires pour un montant de 58 milliards FCFA.

Cela l’a poussé à dire qu’« au total, le Sénégal affiche une bonne santé économique et financière au terme de la gestion 2019 et tous les indicateurs quantitatifs du Programme économique et financier sont respectés ».

Poursuivant, Abdoulaye Daouda Diallo a souligné qu’en 2019, l’économie a continué, à l’instar des années précédentes, « à être extrêmement dynamique » avec, pour la 6ème année consécutive une croissance économique de plus de 6%, ce qui a permis de maintenir, sur la période 2014-2019, une moyenne de la croissance économique à 6,5%.

Cette croissance, a-t-il ajouté, s’est accompagnée d’une très faible inflation de 1%, loin du seuil de 3% fixé par les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Tchad: 100 millions de dollars de la BM pour la résilience et la diversification économique

Le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé un don de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 100 millions de dollars en faveur du Tchad, a fait savoir, mardi, le bureau de la représentation à NDjaména.Ce financement a pour objectif d’accompagner les efforts déployés par les autorités tchadiennes pour promouvoir la résilience et la diversification économique, et renforcer la protection sociale des populations vulnérables.

A cet occasion, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad, Soukeyna Kane a déclaré que cette intervention est centrée sur les actions visant à renforcer la maitrise des risques budgétaires, la transparence et la gestion des ressources pétrolières, la résilience et la diversification économiques, ainsi que la protection des populations vulnérables.

La banque mondiale de rappeler qu’au cours de ce programme, l’économie tchadienne a connu une relance graduelle, après une récession dans laquelle la crise des prix du pétrole l’avait plongée au cours des deux années antérieures. « La croissance du PIB était des 2.6% en 2018 et elle est estimée à 3% en 2019 avant de se projeter aux environs de 5% entre 2020 et 2022 », note le document.

Le bureau de la banque mondiale à N’Djaména a indiqué que cet appui budgétaire est le deuxième d’une série programmatique de deux opérations de politique de développement. Il fait suite à une première opération mise en œuvre en 2018 qui avait jeté les bases d’un programme d’actions essentiel pour une croissance inclusive et une réduction sensible de la pauvreté.

La Banque mondiale dit collaborer étroitement avec d’autres partenaires techniques et financiers du Tchad incluant le Fonds monétaire international (FMI), lUnion européenne (UE), lAgence Française de Développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD) pour définir les réformes prioritaires sous-tendant son programme d’appui budgétaire.

Un ancien directeur de cabinet du président se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent essentiellement de la création du mouvement politique « Manko Taxaawou sunu APR » par l’ancien directeur de cabinet du président Macky Sall, Moustapha Diakhaté.« Moustapha Diakhaté défie Macky », barre à sa Une L’AS quotidien précisant que l’ancien président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle « a décidé de porter sur les fonts baptismaux une entité dénommée : « Manko Taxaawou sunu APR : initiative pour la refondation de l’Alliance ».

Selon ce journal qui se demande s’il s’agit d’un mouvement ou d’un courant politique au sein du parti présidentiel, « (…) l’ancien chef de cabinet du président Macky Sall est en train de se construire un nouveau destin politique ». Cela fait dire à Walf Quotidien que « Moustapha Diakhaté (a désormais) un pied dehors ».

Dans les colonnes du même journal, le porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (APR), Abdou Mbow, « lui indique la porte de sortie ». « Nous voudrions dire à M. Diakhaté qu’il est libre de créer un mouvement, mais ce qui est sûr est ce sera en dehors de l’Alliance pour la République. Parce que, lui-même, a fini de montrer qu’il n’est plus membre de l’Alliance pour la République », dit-il.

Le Quotidien en conclut que « Le courant (de Moustapha Diakhaté) hausse la tension » au sein du parti présidentiel.

Sous le titre « Mary Teuw Niane, une nouvelle équation dans le Macky », L’Observateur consacre toute une enquête à la nouvelle ambition politique de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et soutient que le candidat à la mairie de Saint-Louis (nord), «  Un peu en marge du parti présidentiel depuis sa non-reconduction au gouvernement, malgré ses retentissantes victoires dans le département de Saint-Louis, (…) semble aujourd’hui opter pour la confrontation pour solder des comptes politiques ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête revient sur ce qu’il appelle « Les régimes et +leurs+ dettes » et arbore ce titre : « Ces +boulets+ qui freinent le Sénégal ».

« Le Sénégal doit toujours rembourser des emprunts dont l’essentiel s’est constitué entre 1980 et 2000. Le pays n’a pas encore fini de payer pour Manantali en 2026 ; l’autoroute de l’Avenir et Dalal Jamm en 2039. Diouf, Wade et Macky ont tous contribué à contracter et à alourdir la dette publique », écrivent nos confrères qui soulignent que « Les différents régimes s’endettent, se succèdent et ne finissent pas forcément d’éponger ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au Sommet Royaume-Uni/Afrique et reprend à sa Une cette déclaration du président Macky Sall lors de son entretien avec le Premier ministre britannique, Borris Johnson : « Le Sénégal est ouvert à tous ses partenaires ».

Le journal informe par ailleurs que le chef de l’Etat sénégalais a obtenu de la banque Standard Chartered « 155 milliards de FCfa (…) pour la construction du stade olympique de Diamniadio (périphérie de Dakar ».

La 1ère obligation verte du Kenya cotée à la bourse de Londres

En marge du sommet sur l’investissement entre la Grande Bretagne et l’Afrique qui s’est ouvert, lundi dans la capitale britannique, le président Uhuru Kenyatta a lancé la négociation de la première obligation verte du Kenya à la Bourse de Londres (LSE).Dans le domaine de la finance verte (ou finance environnementale) et plus précisément de la « finance carbone », les « obligations climat » (« Climate bonds », qui font partie des « obligations vertes (« Green bonds »), sont des instruments financiers à revenu fixe. Elles sont considérées comme l’un des moyens de financement de la transition énergétique et/ou de l’atténuation des effets du changement climatique.

S’exprimant lors du lancement, le président Kenyatta a exhorté les investisseurs britanniques à utiliser le Kenya comme une porte d’entrée pour investir en Afrique et un pont vers le marché émergent de plus de 1,2 milliard de personnes créé par la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

« Le Kenya est l’une des dix économies à la croissance la plus rapide du continent et l’une des nations les plus favorables aux entreprises en Afrique », a déclaré M. Kenyatta.

Avec un secteur des affaires dynamique et diversifié, le président kényan a souligné que l’environnement des affaires de son pays est classé parmi les trois premiers en Afrique.

Plus de 60 entreprises kényanes figurent dans le rapport « Companies to Inspire Africa » de la Bourse de Londres, dans des secteurs allant de l’agriculture à la technologie financière.

Le président, qui est à Londres pour assister au Sommet Afrique/Royaume-Uni, a déclaré qu’il est ravi d’ouvrir la journée de négociation à l’une des plus anciennes bourses du monde.

« Il n’y a pas de meilleur endroit pour apprécier les réalités de l’activité économique mondiale et les tendances d’investissement que cette salle des marchés », a déclaré le président Kenyatta.

L’obligation de 40 millions de dollars du promoteur immobilier Acorn Holdings, basé à Nairobi, qui a commencé à être négociée lundi à la LSE après son lancement par le président, devient la première obligation verte d’entreprise libellée en shillings kényans à être cotée au Royaume-Uni.

L’obligation, qui a été cotée pour la première fois à la Bourse de Nairobi la semaine dernière, aidera Acorn Holdings à lever des fonds pour construire des logements respectueux de l’environnement pour 50.000 étudiants à Nairobi.

Le président a assuré aux investisseurs potentiels que le Kenya continuera à développer l’environnement de l’investissement pour la finance durable, affirmant qu’un cadre politique qui permettra au pays d’émettre une obligation verte souveraine et de renforcer sa position en tant que centre financier régional a été finalisé.

« J’invite la LSE à continuer à travailler avec le Kenya pour atteindre cet objectif », a-t-il déclaré.

Le dirigeant kényan a salué la signature, l’année dernière, d’un protocole d’accord entre la Bourse de Nairobi (NSE) et la Bourse de Londres visant à travailler avec les entreprises kényanes afin de les aider à étendre leur empreinte en les faisant coter conjointement à la bourse de Nairobi et à celle de Londres.

Il a également félicité la LSE pour avoir été la première bourse mondiale à mettre en place un segment d’obligations vertes dédié au besoin mondial d’infrastructures intelligentes sur le plan climatique.

« Je note qu’à ce jour, la LSE a admis plus de 200 obligations du monde entier, réunissant plus de 33 milliards de livres sterling de capitaux pour le développement durable », a-t-il souligné.

Le président Kenyatta a fait remarquer que les obligations climat offrent une grande opportunité aux pays africains ainsi qu’à ceux de la région des Caraïbes et du Pacifique, qui sont fortement menacés par les effets du changement climatique, d’accéder à des capitaux à grande échelle pour une croissance durable.

Le dirigeant kényan a assuré aux investisseurs que l’Afrique offre des possibilités d’investissement sans précédent, affirmant que le continent détient plus de 30% des réserves mondiales de ressources naturelles, qu’il possède certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde, une classe moyenne en pleine expansion et un potentiel de consommation inexploité.

« L’Afrique est également un continent très jeune, avec 60% de sa population âgée de moins de 25 ans. Il n’y a probablement pas de meilleur moment pour que les nations africaines et le Royaume-Uni explorent des moyens nouveaux et innovants d’approfondir les partenariats de longue date qui existent entre nos nations », a déclaré le président Kenyatta.

Suite à son vote historique de sortie de l’Union européenne, Kenyatta a déclaré que le Royaume-Uni avait prend un nouveau départ pour construire des partenariats d’investissement encore plus solides avec l’Afrique.

Le secrétaire d’État au développement international, Alok Sharma, a déclaré que l’une des raisons de l’émission d’obligations vertes est le soutien apporté par le gouvernement britannique en termes d’environnement réglementaire et de garanties partielles pour les investisseurs.

« C’est un moment historique, ici comme dans tout Londres car, nous sommes ici aujourd’hui à cause du Sommet sur l’investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique. Nous avons plus de huit des 50 économies à croissance rapide dans le monde en Afrique », a déclaré M. Sharma.

Afrique/Royaume-Uni:33 milliards de livres sterling d’échanges commerciaux (BAD)

Les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l’Afrique en 2018 se chiffrent à 33 milliards de livres sterling (1 livre sterling = 767,62 f cfa), annonce la Banque africaine de développement (Bad).« L’Afrique et le Royaume-Uni sont des partenaires de longue date. En 2018, la valeur des échanges commerciaux s’élevait à plus de 33 milliards de livres sterling », écrit la Bad dans un communiqué posté sur son site à l’occasion du sommet Afrique-Royaume-Uni de ce 20 janvier 2020, ajoutant que près de 2 000 entreprises britanniques sont actuellement établies en Afrique.

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Selon l’institution bancaire, les exportations de l’Afrique vers le Royaume-Uni se sont élevées à 17 milliards de livres sterling en 2016, contre 16,7 milliards en 2015. « Parmi les principaux pays exportateurs africains vers le Royaume-Uni, figuraient, en 2016, l’Afrique du Sud, qui représente à elle seule 58 % du total des exportations, suivie du Nigeria (7%), de l’Algérie, du Maroc et de l’Égypte, avec 5 % chacun », poursuit la Bad.

Le sommet Afrique-Royaume-Uni qui réunit à Londres une vingtaine de pays africains et une quinzaine de chefs d’Etat doit permettre  d’explorer les nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux bilatéraux et l’intérêt grandissant des investisseurs britanniques pour l’Afrique.

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« Le Sommet sur l’investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique est une occasion unique pour accroître les possibilités d’investissement et les perspectives d’échanges commerciaux entre les deux parties », conclut la Banque africaine de développement.

Convoqué par le Premier ministre britannique Boris Johnson, ce sommet vise à forger de nouveaux partenariats avec les pays africains. Pour ce faire, il est axé sur le thème : « Partenaires pour la prospérité ».

Le rapport «perspectives économiques en Afrique» lancé à Abidjan le 30 janvier

La Banque africaine de développement (BAD) lancera le 30 janvier prochain à son siège à Abidjan l’édition 2020 du rapport « perspectives économiques en Afrique », a appris APA dimanche de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Le rapport « perspectives économiques en Afrique » est  un outil produit par les économistes de la Banque et qui permet aux décideurs universitaires, experts et autres investisseurs d’étayer les décisions politiques et d’améliorer l’efficacité opérationnelle des institutions.

 « Le rapport annuel présente les perspectives et les projections économiques du continent dans son ensemble et pour chacun des 54 pays. Il propose des prévisions à court et moyen termes relatives aux indicateurs économiques majeurs tels que la croissance, la pauvreté et l’emploi. Il examine également les défis et les progrès réalisés», explique une note d’information transmise à APA.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, dévoilera le rapport en présence de ministres, diplomates et représentants d’institutions internationales, souligne la note, précisant que cette présentation se déroulera autour du  thème, «Former la main-d’œuvre africaine de demain».

Le Sommet de Londres ne sera pas différent des autres !

Ce lundi 20 janvier, la boucle sera bouclée : avec le Sommet Grande-Bretagne/Afrique, tous les cinq membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne, Russie) auront donc eu chacun sa rencontre de très haut niveau avec le continent africain. Dans cette chronique exclusive pour APAC l’éditorialiste africain, Seidik Abba, estime que « le sommet de Londres est, en vérité, l’aboutissement d’un processus. ».Anticipant sur son départ de l’Union européenne, la Grande-Bretagne a lancé ces deux dernières années une offensive tous azimuts vers l’Afrique.  Au plan politique et diplomatique, les Britanniques, qui ont jusqu’ici confié leur politique africaine au Haut-Représentant pour la politique étrangère de l’Union européenne, ont veillé à enrichir leur réseau diplomatique et consulaire avec l’ouverture de nouvelles ambassades, notamment, en Mauritanie, au Niger et au Tchad. Trois pays qui n’étaient pas forcément dans leur sphère traditionnelle d’influence. En prenant pied au Sahel (Mauritanie, Niger, Tchad), la Grande-Bretagne post-Brexit souhaite demeurer un acteur incontournable dans le règlement des crises internationales brûlantes. A regarder près, l’offensive diplomatique vient en appui à une présence économique que la perspective du Brexit a conduit à consolider. Outre ses partenaires économiques africains privilégiés que sont le Nigeria et le Kenya, la Grande-Bretagne a signé en septembre 2019 un nouvel accord de partenariat commercial avec l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Eswatini, le Lesotho, le Mozambique et la Namibie. Preuve de l’importance des échanges économiques avec l’Afrique, les investissements directs britanniques en Afrique atteignaient 38 milliards de Livre en 2018, selon l’Office national anglais de la statistique. 

Le modèle allemand 

Comme l’avait fait l’Allemand en lançant son initiative avec l’Afrique sous le nom  « Compact with Africa », à la faveur du Sommet du G-20 en 2017, Londres entend miser sur les échanges commerciaux et les partenariats mutuellement profitables. Le Commonwealth Development Corporation, entité chargée des investissements du secteur privés sera la tête de pont de l’offensive anglaise en Afrique Avec un budget propre de près de 7 milliards de Livre. Sur l’ensemble du continent, les secteurs des finances, des nouvelles technologies, de l’agriculture, des énergies renouvelables sont dans le viseur de la Grande-Bretagne post-Brexit.

Dans la logique de la Grande Bretagne post-Union européenne, le paradigme n’est pas d’annoncer aux Africains à Londres de gros montants d’aide au développement, ni de procéder à une annulation de la dette, mais de faire progresser les échanges avec l’Afrique qui s’élèvent actuellement pour les seuls pays du Commonwealth à près de 9,8 milliards de Livre par an. Il est donc clair pour le Somment de lundi la Grande Bretagne a son agenda conçu de longue date avec des objectifs chiffrés et même une stratégie d’évaluation des progrès de sa politique africaine.

Les Africains sans agenda

En revanche, comme lors des autres sommets avec le reste  du monde,  les Africains viendront à Londres en ordre dispersé sans agenda commun. En effet, il n’y a eu aucune concertation africaine préalable (pré-Sommet interafricain), même pas entre les Etats du Commonwealth. Chaque Etat sera donc présent face aux Britanniques avec ses attentes spécifiques. Il y a finalement peu d’espoirs que le Sommet de Londres puisse faire avancer les grands projets continentaux tels le financement des routes transsahariennes, des liaisons ferroviaires continentales, de la Muraille verte. Ou même l’agenda des foyers de tensions majeurs : Bassin du Lac Tchad, Corne de l’Afrique, Sahel, Libye.

Toutefois, les dirigeants africains repartiront satisfaits d’avoir été reçus avec tous les égards et quelques annonces sur l’augmentation du volume des échanges commerciaux dont on ne sait pas à qui ils profitent surtout.  

Parce qu’il s’inscrit dans la même tradition,  le Sommet de Londres ne sera pas fondamentalement différent des grands rendez-vous que l’Afrique a déjà eus avec le reste : Chine, France, Russie, Japon, Allemagne, Turquie.  Au mieux, ce sera une grand-messe qui n’apportera aucune valeur ajoutée à la mobilisation pour améliorer le bien-être des Africains.      

Afrique-Royaume-Uni : Apres le Brexit, l’Afrique…

À l’approche de la sortie du Royaume-uni de l’Union européenneprévue à la fin du mois de janvier, Londres veut renforcer ses liens avec économiques avec le reste du monde. En témoigne ce premier sommet auquel les britanniques convient lundi 20 janvier plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement africainsEn quittant l’Union européenne (UE) le 31 janvier, Londres va devoir désormais cheminer seul et négocier en tant qu’entité indépendante ses nouvelles relations économiques et commerciales extérieures dont une grande partie était jusqu’ici issue des accords entre l’UE et le reste du monde. Le sommet Royaume-Uni-Afrique sur l’investissement organise lundi 20’janvier à Londres avec la participation d’une vingtaine de pays africains llustre le souci d’anticiper sur les effets éventuels de  cette sortie britannique de l’UE (Brexit) sur les relations économiques extérieures du Royaume A travers cette rencontre, la Grande-Bretagne espère notamment obtenir une place de choix dans les futurs projets d’investissement qui fleurissent en Afrique, notamment dans les pays de l’Est et du Sud de la région.

Avant d’être l’hôte du premier sommet du général avec les Africains, Londres a déjà envoyé plusieurs émissaires sur le continent pour poser les jalons d’une nouvelle coopération post-Brexit. Le ministre d’État aux Affaires étrangères et du Commonwealth en charge également du Développement international, en particulier de l’Afrique, Andrew Stephenson, a rendu é début janvier en Angola et en Namibie.

Dans sa mini tournée africaine Stephenson a affirmé la volonté de son pays de « dynamiser » la coopération bilatérale et commerciale avec ces deux pays après le Brexit. A l’en croire, ce dernier « ne causera pas de perturbations mais fournira à la Grande-Bretagne l’occasion d’élaborer une politique commerciale indépendante ».  

Cette nouvelle offre a notamment été approuvée par le président namibien qui, dans une déclaration publiée par ses services, a indiqué que son pays est prêt à approfondir les relations commerciales et d’investissements avec le Royaume-Uni, tout en mettant en avant la position stratégique de la Namibie dans la région et les nombreuses opportunités d’investissements dans les services, l’agriculture et les économies de la faune et du tourisme. 

A l’heure où se bousculent les puissances traditionnelles et celles émergentes en Afrique, les autorités britanniques savent qu’il faut faire vite et peut-être même plus vite au risque d’être devancées par leurs concurrents. C’est ainsi qu’elles ont signé, depuis le mois de septembre dernier, un accord de libre-échange commercial avec six pays de l’Afrique australe: l’Afrique du Sud, du Botswana, de la Namibie, de l’Eswatini, du Lesotho et du Mozambique. 

Cet accord intitulé SACU+M qui va remplacer l’actuel accord de partenariat économique Sadc-UE (APE) devrait permettre aux entreprises de continuer à commercer à des conditions préférentielles après le Brexit. « Il s’agit d’une étape importante alors que le Royaume-Uni se prépare à redevenir une nation commerçante indépendante et nous aidons les entreprises à se préparer à commercer avec les marchés les plus passionnants du monde » a dit la secrétaire au Commerce international, Liz Truss.

« Cet accord de principe démontre notre engagement à accroître les échanges avec les pays en développement et à stimuler les économies de l’Afrique australe », a déclaré de son côté la haut-commissaire britannique au Botswana, Katy Ransome. 

Selon les chiffres du gouvernement britannique, les échanges entre ces pays membres du Commonwealth et le Royaume-Uni s’élevaient en 2018 à 9,7 milliards de livres sterling, les exportations de machines et d’appareils mécaniques ayant représenté à elles seules près de 409 millions de livres sterling.

D’après les données de l’Office national des statistiques, les investissements directs du Royaume-Uni en Afrique se sont élevés à plus de 38 milliards de livres sterling en 2018. 

La Grande-Bretagne même étant membre de l’UE avait opté pour garder sa monnaie au détriment de l’Euro. Et dans cette nouvelle aventure qu’elle entame, La Livre Sterling sera sans doute un des principaux moyens pour matérialiser ses ambitions sur le continent. 

« Nous voulons encourager les banques multilatérales de développement à prêter davantage dans la monnaie locale de l’emprunteur. Nous fournirons un soutien aux pays et aux entreprises africains pour augmenter le nombre de premières émissions d’obligations en monnaie locale, pour les aider à établir un bilan et à montrer qu’ils sont financièrement viables », a dit à ce propos la Secrétaire d’État au Développement international et organisateur du sommet UK-Afrique, Alok Sharma. 

Cette dernière met ainsi à nu le pari du Royaume-Uni sur l’accès au financement en monnaie locale, ce qui donnera aux investisseurs plus d’option pour stimuler la croissance de l’Afrique.

 

Le patronat invite Paul Biya à incarner le dialogue État-secteur privé

Le président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), Célestin Tawamba, a invité le président Paul Biya à incarner le dialogue État-secteur privé permettant de construire une collaboration conforme aux attentes des créateurs de richesse et qui serait utile au pays.Dans une tribune intitulée «Relever les défis des entreprises et de l’économie», parue dans le bulletin de son institution et dont APA a pu obtenir copie, il déplore les «impasses actuelles» et constate que les rapports entre les parties ne répondent pas encore aux attentes du monde des affaires. «Nous le regrettons d’autant plus que le Gicam s’est attendu à ce que le corset des plans d’ajustement structurel et de l’endettement, ainsi que les carences budgétaires, finissent par renforcer le rapprochement entre les deux sphères publique et privée autravers d’une sorte d’union sacrée pour sortir le pays des difficultés économiques et sociales. »

Pour Célestin Tawamba, le rapprochement souhaité produirait non seulement un effet d’entraînement au niveau des contacts avec le gouvernement et la haute administration, mais en plus donnerait au patronat l’occasion de dire au chef de l’État pourquoi il pense que «le Cameroun doit résolument entrer dans le cercle vertueux de la croissance et de la création de la valeur ainsi que de la solidarité, pour l’ensemble des citoyens. Et pour cette ambition, le pays se doit d’être plus attractif que répulsif au niveau du climat des affaires.

«Comble de malheur, les secousses sécuritaires de ces trois dernières années dans le Nord du pays et dans les régions anglophones, ont conduit à l’apparition de nouvelles poches de précarités économiques et sociales, tout en réduisant les marges de manœuvre budgétaires de l’État.»

En termes de chantiers prioritaires de l’économie, le patron des patrons camerounais demande de combler le déficit d’infrastructures etd’abaisser le coût des facteurs, de diminuer le poids de la fiscalité etd’abolir son caractère confiscatoire. M. Tawamba souhaite également la réduction de la complexitéadministrative et de la «bureaucratie paralysante», l’amélioration de la sécurité juridique des affaires ainsi que l’instauration d’«un vrai dialogue État-secteur privé».

Sénégal : la Direction des impôts dément la hausse de l’impôt sur les sociétés

La Direction générale des impôts et des domaines (DGID) du Sénégal a démenti, vendredi, toute idée de hausse ou de modification de l’impôt sur les sociétés, en réponse aux allégations de certains opérateurs économiques sénégalais dans les médias.« Il convient de souligner qu’il n’y a eu aucune hausse ni modification de l’impôt sur les bénéfices, à savoir l’impôt sur les sociétés », souligne la DGID, qui précise qu’il s’est simplement agi d’apporter « une réponse fiscale appropriée à des comportements et pratiques constitutifs de concurrence déloyale et nocifs pour l’économie, en particulier la production nationale ».

Selon les responsables de la DGID, les modifications du Code général des impôts (CGI) ont plutôt principalement porté d’une part, sur la simplification du dispositif fiscal pour faciliter l’acquittement volontaire des obligations de déclaration et de paiement des impôts et, d’autre part, sur la réduction des impôts et taxes, notamment au profit des petites et moyennes entreprises (PME).

L’objectif général de ces modifications, avancent-ils, est la mise en place d’une fiscalité plus adaptée qui allie simplicité et efficacité, en vue de favoriser le développement harmonieux des PME.

« Au demeurant, ajoutent les responsables de la DGID, le nouvel impôt créé, à savoir le Prélèvement de Conformité fiscale (PCF) vise les personnes physiques et morales qui procèdent à des importations sans s’acquitter de toutes leurs obligations en matière de fiscalité intérieure ».

Pour l’heure, le PCF n’est pas encore applicable du fait que c’est un arrêté du ministre des Finances qui doit fixer les produits qui lui sont soumis et déterminer les modalités d’application.

L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois-Jappo) a dénoncé, hier jeudi, la hausse de l’impôt sur les revenus, affirmant que cette situation peut entraîner l’augmentation des prix de certaines denrées alimentaires.

Nigeria : La ZMAO refuse le remplacement du CFA par l’ECO

L’adoption proposée de l’Eco comme monnaie unique pour sept pays francophones et la Guinée Bissau a été rejetée par le Conseil de convergence de la zone monétaire ouest-africaine (ZMAO), qui s’est réuni jeudi à Abuja. »Le Conseil de convergence de la ZMAO tient à souligner que cette action n’est pas conforme à la décision de l’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO d’adopter l’Eco comme nom d’une monnaie unique indépendante de la CEDEAO », a annoncé la réunion dans un communiqué publié à l’issue de la réunion extraordinaire des Ministres des finances et des Gouverneurs des banques centrales de la Zone.

La réunion, à laquelle ont assisté les Ministres des finances et les Gouverneurs des banques centrales de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, du Libéria, de la Sierra Leone et du Nigeria, a recommandé qu’une réunion générale extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO soit convoquée pour discuter de la question.

La réunion a pris bonne note, avec préoccupation, de la déclaration du président de l’Autorité des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) du 21 décembre 2019 de donner au FCFA, le nouveau nom ECO en 2020″.

« Le Conseil de convergence de la ZMAO réitère l’importance pour tous les pays membres de la CEDEAO d’adhérer aux décisions de l’Autorité des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO concernant la mise en œuvre de la feuille de route révisée du programme de monnaie unique de la CEDEAO », a poursuivi le communiqué.

Le 21 décembre 2019, huit pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, ont annoncé l’adoption de l’ECO à la place du franc CFA, dans le cadre de leur organisation commune dénommée UEMOA.

Cameroun : la Beac durcit les mesures de transparence bancaire

La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a menacé de lourdes sanctions administratives et pécuniaires, les établissements de crédit de la sous-région qui se mettraient en marge de la règlementation portant obligation de transmission à ses services des données de leur trésoDans une instruction portant le sceau de son gouverneur, Abbas Mahamat Tolli, parvenue vendredi à APA, elle met un point d’honneur sur la sincérité des déclarations concernant les opérations sur billets et monnaie réalisées en FCFA et en devises, les opérations interbancaires, sur les titres de créances négociables, fiduciaires contre couverture, avec les Trésors publics, sur autres titres ainsi que les concours attendus de la Banque centrale.

Les données requises, à un rythme quotidien, hebdomadaire et trimestriel, ont trait aux opérations journalières en monnaie locale, aux achats/ventes et aux prêts/emprunts des titres journaliers, à la trésorerie et au plan de trésorerie. 

Afin de s’assurer de la régularité des flux financiers au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), la Beac annonce des contrôles de vraisemblance sur place, pouvant revêtir un caractère inopiné.

Abidjan abrite un forum économique centrafricain le 25 janvier 2020

Abidjan, la capitale économique ivoirienne, abrite le 25 janvier 2020 un forum économique centrafricain dénommé « Forum Africa development for Bangui (FAD 2020)» à la faveur d’une visite du président Faustin-Archange Touadéra attendu sur les bords de la lagune Ebrié le 23 janvier 2020.Dans le cadre des préparatifs de cet événement, une délégation ministérielle centrafricaine est présente en Côte d’Ivoire depuis le lundi 13 janvier 2020. Et ce, pour échanger avec les autorités ivoiriennes et visiter des pôles agro-industriels et économiques du pays.

Les modèles inspirants de l’Etat de Côte d’Ivoire dans son élan de développement, pays d’ailleurs sorti d’une grave crise en 2010-2011 et ayant su redresser sa trajectoire économique, devraient servir de ferment à la République de Centrafrique aux fins de dynamiser son économie.  

A cette plateforme économique, la Centrafrique présentera son potentiel économique aux investisseurs. Selon Rameaux Claude Bireau, ministre-conseiller économique de la République de Centrafrique (RCA), le pays dispose d’une richesse immense, mais a besoin de ressources financières pour exploiter le potentiel. 

La RCA, soutient-il, « regorge 34 substances minérales dont l’or, le diamant, le manganèse, le calcaire, l’uranium et même le pétrole ». En outre, le pays dispose d’un sol et un sous-sol riches avec plus de 15 millions d’hectares de terres arables, 16 millions d’hectares de pâturage favorables à l’élevage et  5 millions d’hectares de forêts denses.

Il s’agit d’un appel à « ceux qui détiennent les capitaux pour qu’ils pussent aller en RCA nous aider à mettre en valeur ces ressources », a-t-il fait savoir sans ambages, donnant l’assurance sur le partenariat public-privé assorti d’instruments juridiques judicieux tels que la loi portant charte des investissements.

La RCA s’est dotée par ailleurs d’un code minier attractif et d’un code forestier. Avec tout ce décor, la délégation espère attirer davantage d’investisseurs pour les secteurs prioritaires qui sont, entre autres, le secteur agricole, minier, forestier et de l’énergie.

Pour sa part, Gilbert Poumangue, ministre-conseiller, chargé des Relations avec les institutions de financement du développement, a estimé que « ces projets prioritaires découlent d’un plan de relèvement et de consolidation de la paix (et est compris) entre 12 000 milliards et 30 000 milliards de FCFA ». 

A l’initiative du Faustin-Archange Touadera, un dialogue a été entamé avec les 14 groupes armés qui a débouché sur l’Accord de Khartoum le 06 février 2019. Un accord comportant un certain nombre d’engagement de part et d’autres.

Poursuivant M. Poumangue a souligné que le gouvernement centrafricain a « déjà réalisé la majorité de ses engagements, mais la mise en œuvre du côté des 14 groupes armés piétine un peu, toutefois les garants que sont les institutions sont en discussions avec eux pour amener les groupes armés à mettre en œuvre leur engagement ».

Il a assuré de l’amélioration du climat des affaires, un facteur déterminant pour les investisseurs, ainsi que la sécurité juridique et judiciaire des investissements. En plus, il a été institué la charte des investissements. Elle a été révisée pour encourager les investissements. 

« En RCA, il y a de cela deux ans, pour créer une entreprise, il fallait huit mois » mais le Guichet unique en charge de la formalité des entreprises permet aujourd’hui de créer « en 48 heures une entreprise » avec à la clé des avantages de la charte des investissements.

Avec les perspectives d’exploitation du pétrole, l’Etat centrafricain envisage de mettre en place un Code pétrolier pour encadrer ce secteur stratégique. Outre cela, un certain nombre de mesures ont été mises en place par le gouvernement pour attirer les investisseurs dans un esprit de coopération Sud-Sud.

Après l’étape de la Côte d’Ivoire, cette campagne devrait se poursuivre dans plusieurs capitales européennes, américaines et des pays du Golf selon des sources proches du dossier.

Côte d’Ivoire: un investissement record de 730 milliards Fcfa réalisé en 2019

La Côte d’Ivoire a réalisé un investissement record de 730 milliards Fcfa en 2019 contre 703 milliards Fcfa l’année précédente, a indiqué jeudi le ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, face à la presse.« On termine l’année 2019 avec un record jamais égalé de l’histoire du Cepici (Guichet unique de l’investissement), je dirai de l’histoire de la Côte d’Ivoire, ce sont 730 milliards Fcfa d’investissements qui ont été agréés contre 703 milliards Fcfa l’année dernière », a dit M. Essis, lors d’un déjeuner de presse.    

Avec ça, relèvera-t-il, on ne peut que démentir tout ce qui se dit par rapport à 2020, une année électorale, où la Côte d’Ivoire prépare l’élection présidentielle qui devrait consacrer le renouvellement des instances dirigeantes du pays.

Selon le ministre ivoirien chargé de la Promotion de l’investissement privé, « un investisseur est dans le long terme, et s’il prend la décision de se faire agréer en 2019, c’est parce qu’il croit en la Côte d’Ivoire au-delà de 2020 » et a « confiance » en ce pays au-delà de cette échéance.

Concernant la création d’entreprises, M. Essis, par ailleurs directeur général du Centre de promotion des investissements privés (Cepici), a annoncé qu’en 2019 « plus de 16 700 entreprises ont été créées contre 14 800 l’année dernière ».

Il s’est félicité de ce que l’année 2019 ait été pour le Centre de promotion des investissements de Côte d’Ivoire (Cepici) « une année très excellente », en dépit de ce que tout le monde s’inquiétait, insinuant que l’échéance électorale de 2020 n’était pas loin. 

M. Esmel Essis espère un « bond qualitatif » des Investissements directs étrangers (IDE) pour fin 2019 avec un montant « au-delà de 1 milliard de dollar ». En 2012, la Côte d’Ivoire a enregistré près de 250 millions de dollars et pour fin de 2018 environ 900 millions de dollars selon le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).   

 

« La Côte d’Ivoire a un potentiel autour de 2,5 à 3 milliards de dollars et nous allons y arriver, (car) c’est un potentiel qui n’est pas encore atteint », a ajouté M. Essis. Dans cette optique, l’Etat ivoirien a engagé plusieurs réformes depuis 2013, au niveau de l’environnement des affaires.

Pour 2020, le Cepici compte mettre l’accent sur la dématérialisation ainsi que la vulgarisation de l’identifiant unique  et « nous pensons que c’est ce qui va permettre à la Côte d’Ivoire de gagner encore au niveau de l’environnement des affaires », a-t-il soutenu. 

L’un des objectifs de son département ministériel est d’intégrer davantage les nationaux dans la politique de transformation de l’économie via le Code des investissements aux fins de leur donner «plus d’attractivité et de lisibilité » sur les opportunités économiques de la Côte d’Ivoire. 

Selon le rapport Doing Business 2020, la Côte d’Ivoire occupe la 110è place mondiale en matière de facilité des affaires et connaît une progression de 12 places comparativement au rapport de l’année précédente. Le gouvernement ivoirien vise « la barre des 50 meilleures économies ».

Un autre axe prioritaire du ministère auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’Investissement privé, pour 2020, est l’Identifiant unique (IDU), le matricule des entreprises, qui devrait permettre à tout acteur économique de détenir auprès de l’administration un seul identifiant.

La Côte d’Ivoire 3è pays dans le monde ayant le plus d’abonnés de Canal+ (Jacques Du Puy)

La Côte d’Ivoire est devenue aujourd’hui le troisième pays dans le monde ayant le plus d’abonnés du Groupe Canal+ après la France et la Pologne, a annoncé jeudi à Abidjan, Jacques Du Puy, le président du Groupe Canal+ International au terme d’une audience avec le président ivoirien Alassane Ouattara.« La Côte d’Ivoire est devenue  le troisième pays aujourd’hui en termes de nombre d’abonnés de Canal+ dans le monde. Le premier pays, c’est encore la France, le deuxième c’est la Pologne et ensuite la Côte d’Ivoire. Donc c’est à la fois avec beaucoup de fierté que nous partageons ces informations», a dit M. Du Puy à la presse, indiquant avoir abordé avec le numéro un ivoirien la situation du Groupe Canal+ dans son ensemble.

« Nous allons lancer la plateforme My Canal enrichie en Afrique dans le deuxième semestre de l’année », a-t-il poursuivi, confirmant la volonté de son Groupe à être un support qui développe des contenus africains.

« Nous allons investir beaucoup dans la technologie. Nous avons parlé de la volonté du Groupe Canal+ de développer des contenus locaux non seulement en France, mais également en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire», a conclu Jacques Du Puy.

La démarche qualité du Trésor public ivoirien sanctionnée par la certification ISO 9001

La démarche qualité du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire a été sanctionnée par la certification ISO 9001 version 2015 qui a fait l’objet d’une présentation, mercredi à Abidjan, marquée par les différentes étapes ayant permis d’atteindre cette performance, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La certification ISO 9001 version 2015, est un référentiel de systèmes de management de la qualité, décerné par l’organisme de certification Afaq Afnor Afrique de l’Ouest.

« Au Trésor, nous sommes engagés dans la démarche qualité pour donner la satisfaction aux clients et être performants à tous les instants », a déclaré le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.

Avec cette certification, le Trésor public réinvente le service public en se positionnant comme une administration moderne  pour l’amélioration de la qualité de ses services en direction des usagers ainsi que pour la satisfaction des concitoyens et l’amélioration de la qualité de la signature de l’Etat.

Le directeur de la communication et des relations publiques du Trésor et de la comptabilité publique, Norbert Kobénan, relevant les différentes étapes du processus qui ont abouti  à cette «certification globale», a invité les journalistes à « accompagner » le Trésor public afin que cette administration continue de garder et d’améliorer cette performance.

La norme ISO 9001 est un référentiel pouvant être certifié par une tierce partie appelée organisme de certification. Une entité peut demander une certification ISO 9001 selon les versions 2008 ou 2015. 

Le président directeur général du Groupe Orange en visite en Côte d’Ivoire

Le président directeur général (PDG) du Groupe Orange, Stéphane Richard a entamé, mercredi, une visite officielle en Côte d’Ivoire où il sera reçu jeudi en audience par le président ivoirien, Alassane Ouattara.Le PDG du Groupe Orange qui est accompagné de MM. Alioune N’Diaye et Mamadou Bamba respectivement CEO d’Orange Afrique et Moyen Orient et CEO d’Orange Côte d’Ivoire seront reçus par le président ivoirien Alassane Ouattara à la suite d’un entretien le même jour avec le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, également chef du gouvernement ivoirien.

« Ces rencontres permettront à chacune des parties de revenir sur l’actualité́, d’aborder les perspectives de développement du Groupe Orange en Côte d’Ivoire et de réaffirmer la force du partenariat privilégié́ et historique qui lie le Groupe Orange à l’Etat de Côte d’Ivoire», explique la compagnie de téléphonie.

 Lors de la dernière journée de visite, vendredi, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, M. Adama Coulibaly accordera une audience spéciale à Paul De Leusse, Directeur général adjoint en charge des Services financiers mobiles du Groupe Orange.

 La délégation de la compagnie aura également des séances de travail avec  Mamadou Bamba, le directeur général d’Orange Côte d’Ivoire. 

« Une rencontre est également prévue avec les acteurs de la transformation digitale de l’écosystème ivoirien. Les responsables d’Orange money et du Centre d’expertise et de Conformité́ Orange money (CECOM) présenteront les enjeux et perspectives de leurs activités», ajoute-t-on.

Le PDG du groupe Orange se rendra aussi à Marcory, dans le Sud d’Abidjan où sera inauguré très prochainement le siège d’Orange banque, la première banque du Groupe en Côte d’Ivoire.

Stéphane Richard effectue sa cinquième visite officielle en Côte d’Ivoire prévue du  15 au 17 janvier 2020. Il est accompagné́ d’Alioune N’diaye, CEO Orange Afrique et Moyen-Orient et de Paul De Leusse, directeur général adjoint, en charge des Services financiers mobiles.

 Orange Côte d’Ivoire est l’un des  leaders de la téléphonie dans le pays avec plus de 14 000 000 clients.  L’entreprise propose également des services fixe, mobile et Internet sur les marché grand public, operateurs et entreprises.

Côte d’Ivoire: 63 entreprises ont effectivement réalisé leurs investissements en 2019

Soixante et trois entreprises agréées en Côte d’Ivoire au cours de l’année 2019, ont effectivement réalisé leurs investissements pour un montant de 114 milliards Fcfa, selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré.« Au cours de l’année 2019, 63 entreprises ont effectivement réalisé leurs investissements à hauteur de 114 milliards Fcfa pour 1 736 emplois crées contre 2129 emplois initialement prévus, soit 81,54% de réalisation », a indiqué M. Sidi Touré à la presse, à l’issue d’un Conseil des ministres.  

Il a relevé que du 1er janvier au 31 décembre 2019, ce sont « 239 entreprises (qui) ont obtenu un avis favorable pour bénéficier du Code des investissements pour un montant global d’investissements projetés et évalués à 729,7 milliards Fcfa contre 702,9 milliards Fcfa en 2018 et 466,2 milliards en 2017 ».

Cette forte attraction des investissements pour l’économie ivoirienne en 2019 par rapport aux années 2018 et 2017, dira-t-il, s’explique essentiellement par l’amélioration continue de l’environnement des Affaires notamment la mise en place du Guichet unique de création d’entreprise en 24h.

Ces investissements ont été en outre favorisés par les mesures incitatives prises par le gouvernement, notamment pour accompagner les entreprises dans le secteur de la transformation des produits agricoles, a-t-il fait observer.

Les projets d’investissements agrées par le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, le portail des investissements, au bénéfice des dispositions du Code des investissements durant l’année 2019, montrent inéluctablement l’attractivité et les opportunités d’affaires dans le pays. 

Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara accorde une grâce collective à 3 155 détenus

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara accorde une grâce collective à 3 155 personnes sur un effectif total de 21 186 détenus ayant commis des infractions sans gravité, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Le président de la République a accordé une grâce collective qui bénéficie à 3 155 personnes sur un effectif total de 21 186 détenus », a indiqué M. Sidi Touré, soulignant qu’elle « ne vise que les délinquants ayant commis des infractions sans gravité ».  

Cette grâce collective, dira-t-il, exclut les détenus en situation de récidive ainsi que les personnes détenues en exécution d’une condamnation pour des faits qualifiés notamment d’infractions militaires, de crimes et de détournement de deniers publics.

Elle ne concerne pas également les détenus incarcérés pour troubles à l’ordre public, pour détention illégale d’armes à feu de la première catégorie et d’homicide involontaire ayant occasionné plus d’un mort, a-t-il poursuivi.

La mise en liberté qui vient d’être opérée ne touche pas, visiblement, les proches de Guillaume Soro, ex-chef de l’Assemblée nationale, récemment arrêtés à Abidjan pour troubles à l’ordre public et complot contre l’autorité de l’Etat de Côte d’Ivoire.  

Le chef de l’Etat ivoirien a pris en juillet 2019 un décret accordant la grâce présidentielle à 3000 détenus de droits communs. Cette prérogative que lui confère la Constitution a été plusieurs fois exercée par le président de la République. 

La loterie nationale ivoirienne célèbre ses 50 ans sous le patronage de Ouattara

La loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci) a lancé mercredi à Abidjan les festivités de son cinquantenaire (1970-2020) qui devraient se tenir durant l’année 2020, sous le haut patronage du président de la République, Alassane Ouattara.« Je voudrais saisir cette occasion pour rendre un hommage respectueux à SEM Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, qui a accepté d’assurer le haut patronage de cet événement d’envergure », a dit le directeur général de la Lonaci, Dramane Coulibaly, face à la presse.

Ces festivités, dira-t-il, se déroulent sous le thème : « Ensemble, relevons les défis de l’innovation et de la responsabilité sociétale ». Dans cette optique, le plus grand défi de la Lonaci est celui du numérique que la structure s’attèle à relever avec détermination.

« Chaque jour, nos clients vivent la numérisation de notre exploitation dans les points de vente. Nous promettons d’aller encore plus loin dans la digitalisation avec l’ouverture prochaine de notre site de jeu en ligne Parions Direct, qui est en pleine reconstruction », a assuré M. Dramane Coulibaly.

La mission de la Lonaci est de structurer les jeux de hasard en privilégiant des conditions de rétribution fiables et transparentes, mais également de mobiliser l’épargne publique volontaire en vue d’une redistribution individuelle et collective par la réalisation d’œuvres sociales.

Depuis sa création, la structure affiche une croissance forte et soutenue qui a atteint un taux record de plus de 100% entre 2018 et 2019. Créée en 1970, la Lonaci a comme actionnaire l’Etat ivoirien (80%), la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS, 15%) et le personnel actionnaire (5%).

Le chiffre d’affaires, de 2014 à 2019, a été multiplié par 4,5 en passant de 40 à plus de 200 milliards Fcfa. Sur la même période, plus de 300 milliards Fcfa ont été distribués aux gagnants, tous produits confondus, et près de 3 milliards Fcfa dont 1,5 milliard en 2019, affectés aux œuvres sociales.

Le président du Comité d’organisation de ces festivités, Roger Kouassi, a fait savoir qu’à l’occasion de ses 50 ans, la Lonaci s’est dotée d’une nouvelle identité visuelle avec une légère modification conservant toujours l’awalé comme symbole. 

Le lancement officiel des festivités est prévu le 6 février 2020. Suivront après un jeu Internet, un tournoi sportif, un grand jeu du cinquantenaire, une caravane séminaire international du 4 au 5 mars, et le 6 mars 2020 la pose de la première pierre du siège de la Lonaci au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.

Face à la concurrence, notamment le Loto Ghanéen opéré sur le sol ivoirien, le directeur général de la Lonaci a dénoncé « une concurrence déloyale ». Pour contrer ce jeu, la société d’Etat a amélioré son Loto Bonheur et annonce un jeu accordant « au moins 50.000 Fcfa/semaine » courant avril.

Dix ans après l’indépendance de la Côte d’Ivoire, l’Etat ivoirien a institué officiellement le jeu du hasard le 20 mars 1970. En tant que société d’Etat, la Loterie nationale verra le jour deux mois plus tard, c’est-à-dire le 26 mai 1970.

Le Maroc et le Rwanda décident de créer un comité de suivi de leurs accords de coopération

Le Maroc et le Rwanda ont décidé, mardi à Rabat, de créer un comité de suivi des accords de coopération bilatérale, a annoncé, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Mohcine Jazouli.« Ce comité de suivi permettra d’accélérer la mise en œuvre de ces accords, ainsi que de prospecter de nouvelles pistes pour le développement de la coopération bilatérale », a affirmé Mohcine Jazouli à l’issue de ses entretiens, mardi à Rabat, avec le secrétaire d’Etat rwandais aux Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe.

Le ministre a rappelé que les deux pays ont lié par une trentaine d’accords dont 23 accords, notant que ces accords portent sur plusieurs secteurs dont l’agro-industrie, l’industrie pharmaceutique et le domaine financier.

De son côté, le secrétaire d’Etat rwandais aux Affaires étrangères a affirmé que le comité qui sera créé permettra de suivre de près les dossiers relatifs aux accords signés entre le Maroc et le Rwanda.

Il a par ailleurs fait savoir qu’en plus de la coopération bilatérale, les deux pays ont décidé « de renforcer leur coopération multilatérale dans le cadre de l’union africaine et des Nations unies ».

Le responsable rwandais a en outre indiqué que son pays s’accorde avec « le Maroc sur les positions qui soutiennent le renforcement de la souveraineté des Etats », déclarant que son pays est toujours prêt à discuter avec le Maroc sur les questions clés y compris celles relatives à la paix et à la sécurité dans la région et dans le continent africain.