Accord de coopération Maroc-MCC pour la mise en œuvre du projet de gouvernance du foncier

Le chef du gouvernement marocain, Saad Dine El Otmani, et Mme Ivanka Trump, conseillère du président américain Donald Trump, ont présidé jeudi à Rabat la cérémonie de signature d’un accord de coopération entre le Maroc et la Millennium Challenge Corporation (MCC) portant sur la mise en œuvre du projet de gouvernance du foncier.L’accord a été signé par le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit et le PDG de Millennium Challenge Corporation, Sean Cairncross, en présence de membres du gouvernement, du chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis à Rabat, du directeur résident de MCC au Maroc et du directeur général de l’Agence du Millenium Challenge Account-Morocco (MCA Maroc).

Il vise à soutenir la mise en œuvre des nouvelles lois relatives aux terres soulaliyates, dans le cadre de l’Initiative mondiale de développement et de prospérité des femmes (W-GDP), ainsi que l’élaboration et la réalisation du projet de la stratégie foncière nationale.

Dans le cadre de cet accord, un centre sera mis en place en vue de consacrer l’intégration de l’approche genre dans le projet de melkisation des terres soulaliyates au profit des ayants-droit. Ce centre sera chargé d’instaurer une base de données sur les droits fonciers des femmes, afin de promouvoir leur accès au foncier en tant que bénéficiaires des terres.

Cette base de données permettra le suivi de l’évolution du nombre de bénéficiaires avant et après la révision du dispositif légal pertinent, tout en veillant à permettre aux héritiers des ayants-droit de jouir de leurs droits fonciers conformément aux règles énoncées par le Code de la famille, à travers la sensibilisation et la formation des intervenants, notamment les représentants des communautés soulaliyates et les Adoul.

En outre, la MCC va soutenir l’élaboration du projet de la stratégie nationale foncière ainsi que l’application des procédures prioritaires de cette stratégie après son adoption, dans le but de promouvoir l’accès de la femme à la propriété foncière.

Mme Ivanka Trump était arrivée, mercredi, à Rabat pour une visite dans le Royaume marquée par des entretiens avec plusieurs responsables marocains.

La visite de la conseillère du président américain au Maroc porte, notamment, sur la promotion de « l’initiative mondiale de développement et de prospérité des femmes » lancée par le président Donald Trump, dans la perspective de permettre l’autonomisation de 50 millions de femmes dans le monde à l’horizon 2025.

L’ITFC alloue 2,5 milliards USD à des PME sénégalaises

JournalduLa Société internationale islamique de financement du Commerce (ITFC, sigle anglais) a mis à disposition du Sénégal une enveloppe de 2,5 milliards de dollars pour financer des projets de développement portés par les Petites et moyennes entreprises (PME). Cet accord-cadre a été signé, jeudi, par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le Directeur général de l’ITFC, Ingénieur Hani Salem Sonbol, dans le cadre des rencontres du Programme des Passerelles commerciales Arabo-africaines (AABT) qui se tiennent du 6 au 8 novembre 2019 à Dakar.

D’une durée de cinq ans, ce programme sera axé sur les énergies, les industries et l’agriculture. Le secteur énergétique occupera ainsi une place centrale dans le déroulement de ce programme « parce que sans son développement, tous les autres secteurs ne peuvent pas prospérer », a souligné le ministre de l’Economie.

Justifiant l’inclusion des secteurs agricoles et industriels dans ce programme, Amadou Hott a indiqué que ces derniers constituent une opportunité de créer plus d’emplois, mais également des sources de production de la valeur ajoutée à travers la transformation d’un nombre important de produits locaux.

Le programme pour les PME en Afrique de l’Ouest comporte par ailleurs un volet formation côté entreprise et un autre volet formation destiné aux institutions financières. Il devrait permettre aux deux entités de parler le même langage et fournir aux banques les outils nécessaires pour bien analyser les risques liés aux PME et surtout de ne pas les surestimer.

L’accès au financement étant un souci pour les PME, « nous espérons qu’avec cet accord il y aura plus de fluidité et de liquidité, mais également plus d’opportunités de crédit pour les PME », a encore dit M. Hott, saluant en même temps cet « accord qui vient à son heure vu la faiblesse des flux commerciaux entre les pays Arabes et l’Afrique subsaharienne ».

 

Abdourahmane Cissé lance un appel à manifestation d’intérêt sur 5 blocs pétroliers ivoiriens

Les opportunités d’investissement dans le bassin sédimentaire ivoirien ont été exposées à des compagnies pétrolières, mercredi, à Cape Town en Afrique du Sud et un appel à manifestation d’intérêt a été lancé sur cinq blocs pétroliers.La Côte d’Ivoire, avec sa façade maritime longue de 500 km et son bassin sédimentaire d’une superficie de 87 000 km², dispose d’un potentiel pétrolier important, souligne une note d’information transmise à APA, mercredi.

La promotion de ce bassin sédimentaire ivoirien et de ses avantages a été faite par une délégation d’officiels ivoiriens conduite par  Jean-Baptiste Aka, le directeur de cabinet du ministre ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, à la faveur de la semaine africaine du pétrole dénommée « Africa Oïl Week» qui se tient du 04 au 08 novembre 2019 à Cape Town.

«La Côte d’Ivoire présente cette année 18 blocs en promotion avec un accent particulier sur cinq blocs qui regorgent de forts potentiels et dont les années sont suffisantes pour une mise en exploitation rapide. Il s’agit des blocs CI-800; CI-801; CI-802; CI-102; CI-503 qui ont été mis à manifestation d’intérêt », explique la note.

 Les émissaires du ministre Abdourahmane Cissé, ont révélé à cette occasion que les perspectives de la Côte d’Ivoire en matière de gaz et de pétrole sont prometteuses.

Avec quatre blocs producteurs comprenant 08 gisements, le bassin sédimentaire ivoirien produit aujourd’hui 38 000 barils jour de pétrole brut et 213 millions de pieds cubes jour de gaz naturel.

 « La Côte d’Ivoire constitue donc un marché captif du gaz naturel et les besoins actuels et à venir pour satisfaire la demande nationale et l’exportation en électricité, sont de plus en plus importants », a précisé dans une communication,  Ambroise Niamien, Conseiller technique du ministre Abdourahmane Cissé en charge des hydrocarbures.

« Les émissaires du ministre Abdourahmane Cissé ont rassuré l’auditoire sur la volonté du gouvernement de développer une coopération sous-régionale et surtout de poursuivre la promotion des blocs pétroliers ivoiriens », conclut la note.

Le 8è Sommet mondial du caoutchouc prévu à Abidjan en mai 2020

Abidjan abrite le 8è Sommet mondial du caoutchouc prévu en mai 2020, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres tenu à la présidence de la République.« Le Conseil a adopté une communication relative à l’organisation du Sommet sur le caoutchouc 2020 du Groupe international d’étude sur le caoutchouc (IRSG) », a affirmé le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, ajoutant  que l’événement se tiendra en mai 2020.  

L’IRSG, une organisation inter-gouvernementale créée en 1944 pour mettre en relation les pays importateurs et exportateurs de caoutchouc naturel et de caoutchouc synthétique, a confié à la Côte d’Ivoire l’organisation du 8è sommet mondial du caoutchouc, a-t-il fait savoir.  

Et ce, au cours de la 52è Assemblée générale de cette organisation qui s’est tenue du 18 au 22 mars 2019 à Singapour, où les membres ont renouvelé leur confiance en la Côte d’Ivoire par la reconduction du pays à la présidence de l’IRSG pour la période 2019-2021.

La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur africain de caoutchouc. En dépit de la chute des cours mondiaux, le pays veut se hisser parmi les plus grands producteurs de la planète.  

Installation d’un Conseil national du tourisme en Côte d’Ivoire

Un Conseil national du tourisme (CNT), a été installé mercredi à Abidjan, par le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, en présence de plusieurs acteurs de ce secteur, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Organe de réflexion et de proposition des acteurs intervenant dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, ce Conseil a été créé par décret en avril 2018 dans la dynamique affichée par les autorités ivoiriennes de faire du tourisme, le troisième pôle du développement économique de la Côte d’Ivoire.

Dans son intervention à cette occasion, le ministre Siandou Fofana a qualifié de «moment historique», l’avènement de ce Conseil national du tourisme dans le cadre de la « transformation structurelle de notre économie ».

Poursuivant, il a relevé l’intérêt que le gouvernement accorde à cet instrument de «veille stratégique» pour la mise en œuvre du «véritable plan stratégique de développement du tourisme» dont le pays s’est doté et dénommé « Sublime Côte d’Ivoire» , visant à faire de la Côte d’Ivoire, « un pays à vocation touristique et reconnu de tous à travers le monde ».

Le CNT est instrument pour « amplifier» la concertation entre le secteur privé et le secteur public à « l’effet de lever toutes les contraintes pour la bonne marche de notre secteur », à l’issue de «débats francs et sérieux », a expliqué le ministre du Tourisme et des loisirs, invitant les acteurs à s’en approprier.

Auparavant, les responsables des organisations du secteur du tourisme ont salué cette démarche du gouvernement en exprimant leur disponibilité à accompagner le CNT à atteindre ses objectifs.

« Le CNT vient combler un vide institutionnel» en «se positionnant comme un instrument de bonne gouvernance », a estimé  le président de la Fédération nationale de l’industrie touristique de Côte d’Ivoire (FENITOURCI) Mamadou Diomandé.

Pour Lolo Diby, président de  la Fédération nationale des industries hôtelières de Côte d’Ivoire (FNIHCI) « le CNT arrive à point nommé pour trouver des solutions durables » au secteur touristique et de l’hôtellerie.  C’est pourquoi, il a souhaité  une « pragmatique opérationnalisation » de cet organe.

Dans le même élan, Marie-Reine Koné de l’Association des professionnels de voyage de Côte d’Ivoire (APVCI), a soutenu que « c’est un acte qui traduit la volonté du gouvernement de hisser» le haut le tourisme ivoirien.

Le CNT est dirigé par un Secrétaire exécutif en la personne de Dr Aphing-Kouassi avec rang de Directeur général.

Rabat abrite le 2ème Forum d’affaires Nigeria-Maroc

Le 2ème Forum d’affaires Nigeria-Maroc, se tiendra, jeudi 14 novembre à Rabat, à l’initiative de l’Ambassade du Nigeria au Maroc.Cette rencontre économique de haut niveau destinée à apprécier l’attractivité du marché nigérian et impulser une nouvelle dynamique dans les échanges bilatéraux, est une occasion pour les deux pays de partager leurs expériences, présenter les opportunités d’affaires, promouvoir les écosystèmes et renforcer les relations sud-sud.

Il offrira également de nombreuses opportunités de réseautage et mettra un point d’honneur à faciliter les prises de contacts professionnels, indique l’Ambassade.

De plus, les secteurs-clé de l’économie et à très haut potentiel, à savoir l’Agriculture et les agro-industries, le Gazoduc Nigeria-Maroc, les énergies et le bâtiment seront présentés lors de cet événement qui prévoit aussi l’organisation de rencontres d’affaires privées B2B.

L’agriculture et l’agroalimentaire sont, en effet, les premiers moteurs de développement et de croissance en Afrique pour lesquels les synergies sont d’ores et déjà développées entre les deux pays, alors que le Gazoduc Nigeria-Maroc, chantier d’envergure pour les pays concernés notamment ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), constitue une véritable opportunité d’intégration économique.

Egypte : Début du forum régional sur la coopération l’Inde-Asie de l’ouest-Afrique du Nord

Le forum régional sur la coopération entre l’Inde et les pays de l’Asie de l’ouest et de l’Afrique du Nord a démarré ses travaux, mercredi au Caire, avec la participation d’hommes d’affaires, acteurs économiques et responsables des pays arabes.Par Mohamed Fayed

Initié deux jours durant par la fédération indienne des industries en coopération avec le ministère égyptien de l’industrie et du commerce, ce forum constitue une plateforme de dialogue entre l’Inde et les pays de ces deux régions pour présenter les opportunités d’investissements et examiner des projets communs.

La rencontre vise aussi à renforcer la coopération économique et commerciale entre l’Inde et les pays de la région dans nombre de domaines tels l’industrie, le commerce, l’agriculture, les services, les NTIC, les infrastructures et l’énergie.

Selon le ministre indien de l’industrie et du commerce, Singh Bouri, cette rencontre permettra à l’Inde de tissé des relations privilégiées avec l’ensemble des pays participant en vue de renforcer ses partenariats bilatéraux pour consolider la coopération au service des intérêts communs.

Et d’ajouter que ce forum est une occasion d’échanger les expériences entre les hommes d’affaires et les acteurs économiques dans les domaines des investissements et du commerce, appelant à mutualiser les efforts pour élaborer une feuille de route pour un partenariat global et multidimentionnel.

Baisse des prix du carburant en Afrique du Sud

Les prix à la pompe de l’essence en Afrique du Sud ont été ajustés pour connaître une baisse, a appris APA mercredi auprès du ministère de l’Energie.Cette baisse considéré comme un cadeau de Noël anticipé a complètement surpris les consommateurs locaux qui se sont réveillés en voyant le prix du diesel chuter de 16 cents pour le diesel à 0,05% de soufre et de 14 cents pour celui à 0,005% de soufre, a annoncé le ministère de l’Energie.

Il a ajouté que la paraffine éclairante utilisée dans les ménages pauvres et les zones rurales a vu son prix baisser de 23 cents le litre.

Selon le ministre de l’Énergie et des Ressources minérales, Gwede Mantashe, la baisse des prix s’explique en grande partie par l’appréciation du rand (monnaie locale) par rapport au dollar américain au cours du mois dernier, qui se situe à R15 pour un dollar.

L’Afrique du Sud importe plus de 60% de son carburant, dont le prix est fixé en dollars sur le marché mondial. Un rand plus fort signifie que le prix du carburant importé en dollars devient moins cher, a indiqué le ministre.

La crise économique et financière du Tchad tire à sa fin (ministre)

Le ministre des Finances et du Budget, Hamit Tahir Nguinli a estimé, mercredi à N’Djaména, que la crise économique et financière du Tchad tire à sa fin.«Nous nous sommes relevés de la maladie de notre économie. Nous gérons maintenant une phase de convalescence. C’est la sortie de la crise. Avec le FMI, nous sommes convenus à une réduction des dépenses sur le budget 2020 donc la situation s’améliore », a dit M. Nguinli.

Il s’exprimait à l’issue de la mission de service du FMI axé sur la cinquième revue du programme FEC 2017-2020 qui s’est déroulée à N’Djaména du 24 octobre au 5 novembre 2019.

Le ministre tchadien des Finances et du Budget, Hamit Tahir Nguinli a rappelé que la mission du FMI au Tchad est un véritable succès, malgré cette courte durée. « Depuis 2003, a-t-il dit, le Tchad a favorisé les investissements dans divers domaines avant de subir la chute du prix de pétrole qui est la cause de la crise économique ».

Edward Gemayel, chef de mission du FMI a déclaré que le choix porté sur le Tchad n’est pas un hasard. « Nous avons constaté une relance économique au Tchad. C’est la raison pour laquelle la performance du programme FEC est basée sur la politique économique. Du coté des dépenses locales, tout a été atteint et les autorités tchadiennes finiront les rapports de dépenses avant la fin d’année 2019 », a relevé M. Gemayel.

Selon lui, Le FMI se fixe l’objectif de répondre aux besoins du Tchad d’ici mi-décembre 2019 pour le déboursement des fonds afin de résoudre la question des arriérés de salaire des agents de l’Etat.

« Concernant la question de la gouvernance, il faut de la transparence dans le secteur pétrolier et la question du numéro d’identification fiscale (NIF) est un aspect important. Le FMI est prêt à encourager les autorités tchadiennes à faire attention aux dépenses pendant la période électorale », a conclu le chef de mission du FMI.

Le FMI relève la solidité de l’économie béninoise

Une mission de deux semaines du Fonds Monétaire International ( FMI) au Bénin dans le cadre de la cinquième revue du programme économique et triennal appuyé au titre des accords au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), a relevé, mercredi, une bonne croissance de l’économie béninoise, malgré les chocs exogènes.La délégation du FMI en charge de cette évaluation a noté avec satisfaction que le Bénin maintient ses efforts de réformes au niveau de ses finances. Ce qui permet à ses finances de maintenir un état de solidité. Les conclusions du FMI révèlent que « la croissance du Bénin se maintient à un niveau des plus forts élevés en Afrique et c’est le résultat de toutes les réformes du gouvernement depuis 2016 ».

Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, ces résultats très satisfaisants ne sont pas le fruit du hasard. « Le gouvernement, a-t-il dit, a choisi de faire appel au FMI dans sa volonté d’avoir un œil externe, un œil critique qui vienne observer la manière dont on gère les finances publiques. On retiendra de la note très satisfaisante décernée par l’institution que l’économie du Bénin se porte bien et est beaucoup plus résiliente malgré les chocs ».

Les réformes qui ont permis cette note de satisfaction du FMI, sont entre autres, la modernisation des régies comme la douane et les impôts, la diversification et la transformation structurelle de l’économie et les réformes dans le secteur du coton qui ont permis au Bénin de devenir premier producteur dans la sous-région.

« Sur les vingt dernières années, c’est la première fois dans l’histoire du Bénin que le pays connait pendant trois ans de suite une croissance supérieure à 5 % », s’est félicité le ministre, qui annonce que le Bénin a « une croissance qui reste dynamique et qui évolue malgré les chocs exogènes, notamment le choc né de la fermeture des frontières avec le Nigeria ».

Le Sénégal recherche 50 milliards FCFA sur le marché financier de l’UMOA

Après deux émissions réussies les 6 juin et 13 septembre 2019, le gouvernement du Sénégal à travers la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor public sollicite à nouveau les investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à travers une émission simultanée par adjudication d’obligations assimilables du trésor (OAT) pour un même montant de 50 milliards de FCFA (environ 85 millions de dollars) programmée pour le 8 novembre 2019, a appris APA mercredi auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Contrairement aux précédentes émissions qui s’étaient effectuées avec trois types d’OAT, celle envisagée se fera à travers deux types d’OAT avec des maturités et taux d’intérêt différents. La première a une durée de 60 mois avec une échéance fixée au 7 juin 2024 et un taux d’intérêt de 6%.

Le second type d’OAT a une durée de 84 mois avec une échéance fixée au 16 septembre 2026 et un taux d’intérêt de 6,15%.

Pour les différents types d’OAT, l’émetteur s’est engagé à les rembourser en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance ou remboursement in fine. En revanche, le paiement des intérêts se fera annuellement dès la première année.

L’émission par adjudication d’OAT intervient dans un contexte social assez difficile pour le gouvernement sénégalais qui a du mal à honorer ses engagements vis-à-vis du corps enseignant ainsi qu’à régler la dette intérieure due au secteur privé.

Le marché de Lagos ravagé par deux incendies

Au lendemain des deux incendies distincts qui ont ravagé mardi de nombreuses entreprises au marché de Lagos, la capitale économique du Nigeria, les commerçants font le point de leurs pertes estimées à plusieurs centaines de millions de nairas.Actuellement, les sites ne sont pas facilement accessibles. De la fumée s’échappait encore des décombres d’un immeuble de cinq étages, situé à la périphérie du marché de l’île de Lagos, et qui a été complètement dévasté par l’un des incendies de mardi matin.

Il a fallu plusieurs heures à la Brigade des sapeurs pompiers de Lagos pour maîtriser les flammes.

Le journal The Nation a rapporté mercredi qu’un propriétaire de magasin s’était effondré après qu’un des incendies a ravagé une série de magasins à Brasas Plaza, au niveau du célèbre marché Balogun de l’île de Lagos.

En attendant, il est confirmé que quatre personnes ont été blessées à des degrés différents par les incendies, dont la cause reste encore à déterminer.

L’économie camerounaise reprend des couleurs, selon l’INS

L’activité économique du Cameroun a poursuivi son amélioration au 2ème trimestre de 2019 avec une croissance réelle du produit intérieur brut (PIB) de 4,2% par rapport à la même période en 2018, selon les comptes nationaux trimestriels publiés mercredi par l’Institut national de la statistique (INS).Cette performance, du côté de l’offre, résulte du dynamisme observé dans les secteurs tertiaire (2,7 points), secondaire (1,1 point) et du primaire (0,4 point).

S’agissant de la demande, la consolidation de la croissance du PIB est essentiellement soutenue par la consommation finale et la composante privée de l’investissement avec des contributions respectives de 4,4 points et 2,4 points. Comparativement au même trimestre en 2018, la consommation finale s’améliore ainsi de 5,5%.

Pendant la période étudiée, et comparativement au 2ème trimestre 2018, l’économie nationale 
a enregistré une hausse de 9,6% du niveau de l’investissement total portée par sa composante privée (11,3%) et publique (3,2%).

Toutefois, signale l’INS, l’augmentation du volume des exportations (12,7%), couplée à une augmentation plus importante du volume des importations (20,3%), a détérioré davantage le solde de la balance commerciale qui demeure déficitaire de 9,2% du PIB. Hors pétrole, les importations camerounaises de biens en volume ont ainsi évolué de 21,1%.

Le FMI recrute du personnel en Afrique subsaharienne du 4 au 15 novembre

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) effectue un séjour en Afrique subsaharienne, du 4 au 15 novembre 2019, en vue de recruter du personnel pour le compte de l’institution financière, selon une note dont APA a reçu copie.« Cette mission s’inscrit dans les efforts du FMI de recruter des talents des régions sous-représentées dans l’institution afin d’avoir un personnel hautement qualifié et venant d’horizons divers conformément aux Statuts du FMI », précise la note.

La mission de recrutement couvre les régions anglophones et francophones, souligne la note qui relève que « les entretiens avec les potentiels candidats se feront à Cap Town, Pretoria et Lagos du 4 au 11 novembre 2019 pour la région anglophone et à Abidjan et Dakar du 11 au 15 novembre 2019 pour la région francophone ».

L’institution encourage le maximum de personnes à postuler en ligne aussitôt que possible en vue d’un éventuel entretien dans une des villes retenues pour le recrutement. Les représentations résidentes du FMI pourraient par ailleurs être mises à contribution, conclut la note.  

Les hommes d’Affaires ivoiriens invités à un Sommet sur l’investissement à Dubaï

Le Président directeur général de ATIGS Group, Bako Ambianda, promoteur du Sommet mondial du commerce et de l’investissement en Afrique, a initié mardi à Abidjan un roadshow d’investissement afin d’inviter les opérateurs économiques en Côte d’Ivoire à ce sommet prévu à Dubaï les 28 et 29 octobre 2020.Devant un parterre d’opérateurs économiques, à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, M. Bako Ambianda a indiqué que ce sommet est « un événement de transactions, d’investissements et de commerce » visant les entreprises et les gouvernants à travers le monde.  

ATIGS Dubaï 2020 a pour thème « Connecter le capital mondial aux opportunités d’investissement et de commerce en Afrique ». A cette rencontre, sont attendus des gouvernants, des chefs d’entreprises, les promoteurs de projets et des investisseurs internationaux.

Selon M. Bako Ambianda, cette plateforme se veut un espace qui offre une visibilité de ses projets, la possibilité d’étendre ses activités, de faire des partenariats stratégiques et de multiplier ses accès à l’investissement direct étranger.     

Avant la tenue de l’événement, les organisateurs mettent à disposition de leur cible une « application des investisseurs d’ATIGS », permettant aux entreprises et au secteur public de soumettre leurs projets directement en ligne de sorte à être mis en contact avec les investisseurs.  

ATIGS, un programme majeur du groupe, a pour objectif de mettre ensemble les investisseurs qui sont intéressés par l’Afrique. Et provenant notamment du continent, du Moyen-Orient, de l’Asie, de l’Europe, des Caraïbes et de l’Amérique.  

A l’édition 2020 qui se déroule à Dubaï les 28 et 29 octobre, il est prévu l’arrivée de « plus de 3 000 investisseurs » contre 2 343 participants enregistrés à l’édition précédente qui a eu lieu à Washington DC, aux Etats-Unis, a annoncé M. Bako.

ATIGS Roadshow Côte d’Ivoire a été l’occasion de présenter au gouvernement et aux entreprises ivoiriennes les stratégies de sélection, de préparation et de structuration de leurs projets prioritaires, de sorte à les rendre bancables pour qu’ils soient sur la table de discussion des investisseurs.  

Dans cet élan, une équipe locale a été mise en place en vue d’aider les opérateurs économiques en Côte d’Ivoire à avoir accès à plus d’investisseurs, avoir de projets bancables, des acheteurs stratégiques de classe mondiale et les opportunités d’investissement.

  

L’un des problèmes majeurs que rencontrent les entreprises en Afrique, c’est le manque d’accès au capital, a fait observer M. Bako Ambianda pour qui « ATIGS est une plateforme qui est en train de résoudre ce problème ».

« Venir à ATIGS 2020 pour chercher des investisseurs, c’est là le bénéfice clé pour les entreprises ivoiriennes de participer et en le faisant, nous sommes en train de résoudre un problème majeur que rencontrent plusieurs entreprises en Côte d’Ivoire », a-t-il renchéri.

ATIGS Group est une société américaine spécialisée dans la promotion du commerce et de l’investissement en Afrique. A travers ce sommet biennal, elle veut  promouvoir et faciliter le commerce international entre l’Amérique, l’Asie, les Caraïbes, l’Europe, les Emirats arabes unis et l’Afrique.

L’édition de 2020 devrait en outre réunir des acteurs économiques clés de plus de 70 pays dont des délégations gouvernementales, des chefs d’entreprises africains de premier plan, des développeurs de projets et des investisseurs internationaux.

La rencontre couvrira 16 secteurs économiques, entre autres, l’agroalimentaire, la construction, les transports, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, la santé, la Fintech, le tourisme, les télécommunications et les ressources naturelles.

Côte d’Ivoire : la banque publique CNCE devient Banque populaire

La Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE, publique), un établissement bancaire ivoirien, qui sort du rouge, devient désormais Banque populaire de Côte d’Ivoire, avec un actionnariat toujours détenu à 100% par l’Etat ivoirien.« Nous avons le plaisir de vous annoncer officiellement que la CNCE s’appelle désormais la Banque populaire de Côte d’Ivoire avec une nouvelle signature (partout, proche de vous), un nouveau logo et une nouvelle couleur », a déclaré M. Issa Fadiga, le directeur général de la banque, face à la presse.

Bientôt, dira-t-il, les clients pourront bénéficier d’un réseau bancaire optimisé avec le renforcement, au plan financier, des fonds propres soutenus à hauteur de 53 milliards Fcfa par l’Etat de Côte d’Ivoire, ce qui permet l’octroi de crédits et l’accompagnement des petits commerçants et artisans.   

En 2015, la Commission bancaire avait placé l’ex-CNCE sous administration provisoire suite aux difficultés auxquelles la banque était confrontée. Selon le directeur général, Issa Fadiga, ce changement de nom vise à « marquer une rupture radicale avec les difficultés du passé ».

Banque populaire de Côte d’Ivoire se veut un établissement qui cible toutes les couches de la population avec des financements aux plus petits artisans, aux particuliers et aux entreprises. Elle compte aujourd’hui « environ 302.000 clients actifs » et offre des taux d’intérêt variant entre 7 et 11% selon la cible.

L’établissement enregistre en termes de bilan « un total dépôt d’environ 110 milliards Fcfa ». Au niveau des crédits, il compte entre 2018 à aujourd’hui environ 55 milliards Fcfa y compris des crédits directs et des crédits par signature dont environ 60% accordés aux PME et 25 à 30 aux grandes entreprises.  

« La Banque populaire de Côte d’Ivoire finira l’année 2019 avec un résultat net positif qui est une première depuis 2011 », a annoncé le directeur général Issa Fadiga, qui s’est félicité de l’impact des transformations internes et structurelles adressées aux difficultés de l’entreprise publique.   

Pour accroître sa clientèle, l’établissement bancaire a créé un « car mobile », une première en Côte d’Ivoire, équipé d’un guichet de distributeur automatique en vue d’apporter des offres de services financiers aux populations et favoriser l’inclusion financière.

Le gouvernement ivoirien a adopté en mai 2017 un plan de restructuration et de recapitalisation de la banque pour renforcer son organisation fonctionnelle. Ayant pris fonction en décembre 2017, M. Fadiga a renforcé l’équipe dirigeante et accéléré la mise en œuvre de ce plan de restructuration.

La transformation interne, marquée entre autres par une revue des procédures de la banque, a conduit à une réduction des effectifs avec le départ en 2018 de 247 personnes, ce qui permet aujourd’hui à la Banque populaire d’économiser sur les salaires 1,5 milliard Fcfa chaque année.

La redéfinition de la nouvelle stratégie client, à en croire M. Fadiga, est axée sur les classes populaires, les classes moyennes et les Petites et moyennes entreprises (PME) auxquelles la banque octroie aujourd’hui des financements.

Après le redressement, l’ex-Caisse nationale des caisses d’épargne, qui a connu une thérapie aux fins de sortir du rouge, affiche un re-branding total de sa marque. Et ce, dans l’optique de reconquérir la confiance des clients.     

Ghana : les déposants de banques optent pour des comptes étrangers

Le rapport de septembre 2019 sur le secteur bancaire publié par la Banque du Ghana (BoG) a révélé que les déposants convertissaient leurs dépôts nationaux en comptes libellés en devises afin de s’assurer qu’ils tirent des valeurs réelles des investissements réalisés.Selon le rapport, les dépôts domestiques ont enregistré une croissance de 9,1%, contre 20% pour la même période en 2018, en raison de l’instabilité de la monnaie.

Toutefois, les dépôts en devises ont atteint 21,2%, contre 18,6% l’année dernière.

Le Business and Financial Times a rapporté mardi que le Dr Richmond Atuahene, Consultant en banque, avait déclaré que la situation était claire : les déposants n’avaient pas confiance dans la monnaie locale.

« Cela prouve que les gens ne sont pas intéressés par le cedi (monnaie ghanéenne) et qu’ils passent maintenant à une monnaie stable parce qu’ils pensent qu’elle est plus sûre. Cela ne montre pas la robustesse du secteur bancaire dont parlent les gens. Les gens n’ont pas confiance dans le cedi et c’est la raison pour laquelle le rapport montre qu’ils convertissent leur argent en devises étrangères », a conclu M. Atuahene.

Suspension du Cameroun de l’Agoa: un coup dur pour le régime de Biya (analyste)

L’ancien ministre camerounais des Travaux publics (2002-2006), Dieudonné Ambassa Zang, a déclaré à APA que la récente suspension du pays la Loi américaine sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (Agoa) «est un coup dur porté au président Paul Biya et à son régime».Joint par voie électronique depuis son exil en Occident, il a dit sa crainte que cette sanction, qui survient après la décision des États-Unis de réduire leur coopération militaire avec le Cameroun à sa plus simple expression, n’entraîne d’autres conséquences à la fois politiques et économiques d’envergure plus importantes de la part des Nations Unies, des institutions financières de Bretton Woods, de la Commission de l’Union européenne ou encore des agences de notation.

En affirmant que «le Cameroun n’a pas répondu à nos préoccupations concernant les violations persistantes des droits de l’homme commises par ses forces de sécurité. Ces violations comprennent les exécutions extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et la torture», il est clair que le chef de l’exécutif américain entend ainsi punir les violations des droits de l’homme commises par le régime camerounais.

A l’époque secrétaire général du ministère du Développement industriel et commercial, M. Ambassa Zang rappelle avoir, à plusieurs reprises, effectué des missions officielles au pays de l’oncle Sam dans le cadre de l’admission de son pays à l’Agoa. Laquelle éligibilité n’est prononcée qu’en faveur d’un pays ayant établi ou i fait des progrès continuels vers la bonne gouvernance, l’économie de marché, la lutte contre la corruption, la protection des droits des travailleurs, la réduction de la pauvreté, la protection des droits de propriété intellectuelle ou encore la mise en place d’un environnement favorable au commerce et à l’investissement.

«En analysant froidement le contexte, on ne peut pas dire que cette sanction soit injustifiée. On pourrait même dire qu’elle arrive assez tardivement», estime celui qui fut par ailleurs député à l’Assemblée nationale. Et de souligner que certains pays, à l’instar du Burundi, de la Centrafrique, de l’Érythrée, de la Gambie, de la Guinée Équatoriale, de la République démocratique du Congo, de la Somalie, du Soudan, du Soudan du Sud, du Swaziland et du Zimbabwe, avaient déjà été exclus à un moment ou un autre des facilités commerciales de l’Agoa.

Dans un autre sens, pour Dieudonné Ambassa Zang, même si l’Agoa a suscité incontestablement un accroissement des exportations du Cameroun aux États-Unis ces 10 dernières années, le bilan reste peu significatif au vu des chiffres du commerce extérieur de l’année 2017 : les États-Unis ne font pas partie des 10 principaux clients du Cameroun et n’arrivent qu’à la 9ème position parmi ses principaux fournisseurs.

Au plan de la balance commerciale, il est constaté un déficit persistant, les exportations camerounaises vers les États-Unis étant évaluées à près de 50 milliards FCfa en 2018. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont, selon des données officielles, atteint le cap de 366 millions de dollars, soit près de 212,44 milliards FCfa, en hausse de 32% par rapport à l’exercice 2017, soit largement en deçà de la barre des 487,7 millions de dollars franchie en 2015.

Selon l’ancien ministre, l’Agoa, en dépit de la formidable opportunité qu’elle offre aux pays, souffre de plusieurs insuffisances dont la diversification des expéditions, érigée en leitmotiv et qui n’a pas connu d’avancées concrètes, la corbeille des exportations restant en outre dominée par les produits liés à l’énergie et les articles manufacturiers comme les vêtements.

Côte d’Ivoire: la pêche artisanale représente plus de 70% de la production nationale de poisson (Ministre)

La pêche artisanale en Côte d’Ivoire représente plus de 70% de la production nationale de poisson qui est de l’ordre de 100.000 tonnes, a indiqué mardi à Abidjan, Moussa Dosso, le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques.« En Côte d’Ivoire, la pêche artisanale représente plus de 70% de la production nationale qui est de l’ordre de 100 000 tonnes. Elle joue un rôle important pour les emplois, les revenus et la sécurité alimentaire», a déclaré M. Dosso qui s’exprimait dans un discours d’ouverture de la deuxième réunion de consultation annuelle des partenaires de l’Initiative  pêche côtière ( IPC) qui réunit plusieurs experts venus des pays d’Afrique, du Pérou, de l’Indonésie, des institutions spécialisées du système des Nations-Unies…

L’Initiative  sur les pêcheries côtières a pour objectif de démontrer et de promouvoir des processus holistiques et des approches intégrées menant à une utilisation et une gestion durable des pêcheries côtières. Selon M. Dosso, cette réunion de haut niveau «situe chacun de nous devant nos responsabilités vis-à-vis des océans ». 

Pour lui, « notre défi est de préserver le lien étroit entre la pêche et l’environnement marin ». « La majorité des stocks halieutiques sont surexploités et tendent à l’épuisement. Malgré les efforts de tous pour améliorer la gouvernance des océans et des pêches, les stocks se reconstituent trop lentement. Malheureusement la dégradation de l’habitat, les changements climatiques et la pollution constituent des facteurs contraignants et limitent la restauration des ressources halieutiques », a regretté M. Dosso estimant que «l’augmentation des productions de l’aquaculture constitue la seule initiative pour l’humanité de continuer d’assurer la sécurité alimentaire ». 

Se félicitant des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire en matière de gouvernance efficace des océans, M. Dosso a souligné la nécessité de mettre en place un cadre incitatif approprié pour une « gestion responsable»  des zones côtières et pour soutenir des dispositifs de gouvernance efficaces des océans et des pêches.

 Avant lui, Samy Gaiji, le représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture ( FAO) en Côte d’Ivoire, a soutenu que l’initiative sur la pêcherie côtière permettra aux ivoiriens de tirer parti des avantages d’une gestion durable de leurs pêcheries, de la restauration des mangroves et des écosystèmes marins tout en œuvrant à l’amélioration des conditions de travail et à l’autonomisation des femmes dans la chaîne de valeur des fruits de mer.  

Par ailleurs, il a fait savoir qu’en Côte d’Ivoire, la pêche et la transformation du poisson représentent environ 1,5% du Produit intérieur brut (PIB). « Le poisson contribue à près de 40% du total des protéines animales consommées dans le pays et les pêcheries génèrent plus de 7000 emplois directs et 400 000 emplois indirects dont plus de 60% sont occupés par des femmes, impliquées dans la transformation et la vente du poisson », a ajouté M. Gaiji. 

Cette deuxième réunion annuelle de consultation de l’IPC s’achèvera vendredi. Le Projet Initiative pêche côtière ( IPC), rappelle-t-on,  est mis en oeuvre actuellement par la FAO en Côte d’Ivoire, au Cap-Vert et au Sénégal. Financé par le Fonds pour l’environnement mondial ( FEM), le Projet Initiative pêche côtière vise à instaurer une pêche responsable et durable au niveau environnemental, social et économique dans les pays où il est mis en oeuvre.

Divers sujets au menu de la presse congolaise

La série d’actions entrepris par le gouvernement dans le cadre des prescriptions contenues dans l’accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI), l’aggravation des érosions suite aux dernières pluies enregistrées à Brazzaville, l’intérêt des Américains au secteur agropastoral congolais et le début la semaine prochaine des éliminatoires de la 33ème de la CAN de football avec les Diables rouges à l’assaut des Lions de la Téranga sont les divers sujets traités ce mardi par la presse congolaise.« Accord Congo-FMI : le gouvernement passe aux actes concrets » titre Le Patriote à sa Une. Le journal ajoute que « dans le cadre des prescriptions contenues dans l’accord signé le 11 juillet dernier entre le Congo et le FMI le gouvernement (…) a décidé de réduire les subventions des produits pétroliers, de suspendre les exonérations fiscales et de revoir à la baisse les effectifs du personnel diplomatique, consulaire et assimilé du Congo à l’étranger. »

Certes, poursuit le Patriote « ce n’est certain pas encore suffisant, mais le chemin le plus long commence par le premier pas», soulignant que « par ces actes majeurs le gouvernement engage un pas de course des réformes porteuses d’espoir pour cet accord Congo-FMI ».

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville fait un zoom sur l’environnement avec les pluies qui s’abattent sur Brazzaville et signale que « outre les érosions existantes, ces pluies en causent d’autres qui menacent dangereusement les habitations et le réseau routier. »

Sur le même sujet, les journaux Epanza Makita, le Nouveau Regard et bien d’autres comme La Griffe déplorent l’indifférence des autorités face à ce phénomène d’érosion.

Ces quotidiens mettent l’accent sur la montée des eaux de pluie dans certains quartiers de Brazzaville. Une situation qui fait le bonheur des désœuvrés qui transportent des citoyens d’un bout du quartier à un autre moyennant 100 FCFA ou plus.

Abordant l’angle de la coopération, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville fait écho de la volonté d’investir dans le secteur agropastoral au Congo manifestée au Premier ministre congolais, Clément Mouamba, par des hommes d’affaires de la société américaine « Eagle business solutions » en séjour au Congo. 

Toujours sur ce volet coopération, Manager Horizon relaie la volonté du Japon à développer la riziculture au Congo.

À en croire le quotidien, « à cet effet le gouvernement nippon par l’entremise de son ambassadeur au Congo Horichi Karube a signé le 31 octobre dernier avec le gouvernement congolais un accord de financement de 1,1 milliard F.CFA, soit deux cent millions de yens. »

Sur le plan sportif, la presse congolaise annonce le début la semaine prochaine de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.

Le quotidien Le Patriote qualifie d’« un voyage de la peur » le déplacement en terre sénégalaise des Diables rouges du Congo pour y affronter le 13 novembre les Lions de la Teranga.

Ghana : le Vérificateur général visé par une enquête

Le gouvernement du Ghana a annoncé ce qu’il a appelé des enquêtes exhaustives sur des violations présumées des marchés publics au Bureau du Vérificateur général du Ghana, a appris APA mardi à Accra d’une source médiatique.Le Daily Graphic a rapporté que l’enquête a été annoncée après qu’un particulier a porté plainte contre le Vérificateur général, Daniel Yao Dumelovo ; le Vérificateur général adjoint (finances et administration), Mme Roberta Assiamah-Appiah et le Conseil du Service d’audit du Bureau de lutte contre le crime économique et organisé (EOCO).

Le plaignant les a accusés de contourner les lois sur les marchés publics dans le but d’acheter un véhicule pour le Service d’audit.

Selon le journal, M. Domelovo a nié et même minimisé ces accusations, mais a affirmé qu’une source à l’EOCO avait confié au journal que certains responsables avaient déjà été interrogés et que d’autres faisaient également l’objet d’une enquête.

Le Vérificateur général est connu pour sa position contre la corruption, ce qui lui a valu un grand respect aux yeux de la communauté ghanéenne.

Ces accusations ont toutefois suscité l’inquiétude du public.

UEMOA : stabilité du taux d’inflation en septembre

Le taux d’inflation dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est demeuré stable au terme du mois de septembre 2019, avec une réalisation négative de 1,2% comme au mois précédent, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, le maintien des variations négatives, en rythme annuel, du niveau général des prix est essentiellement imputable à la poursuite de la baisse des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l’UEMOA. 

« En particulier, avance la BCEAO, une baisse sensible des prix des céréales locales est observée dans les pays sahéliens enclavés, atteignant, pour le maïs, 45% au Mali, 34% au Burkina et 16% au Niger et pour le mil, 37% au Mali, 24% au Burkina et 21% au Niger ». 

Cette évolution serait en lien avec le bon approvisionnement des marchés induit par la hausse de la production de la campagne agricole précédente et les anticipations d’une bonne récolte de la campagne en cours.

Les ventes à prix modéré par les organismes publics et les distributions gratuites par les structures humanitaires dans certaines régions du Sahel ont également contribué à accentuer la dynamique baissière.

En outre, la BCEAO signale une décrue des prix des fruits et légumes au Bénin (-26%) et au Togo (-10%), en rapport notamment avec la baisse de la demande induite par les difficultés d’écoulement de ces produits à la suite de la fermeture de la frontière entre le Bénin et la Nigeria. 

 

La finance durable s’invite à Rabat

Un atelier de travail hautement interactif sur la finance durable a entamé ses travaux, lundi à Rabat, à l’initiative de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), en partenariat avec Toronto Centre.L’évènement s’inscrit dans le cadre du troisième anniversaire du « Marrakech Pledge », initiative lancée par l’AMMC en marge de la COP 22, ayant recueilli l’adhésion de 23 signataires (régulateurs et bourses) représentant 25 pays africains qui se sont engagés à œuvrer collectivement pour le développement de la finance verte en Afrique.

L’organisation de cet atelier marque l’engagement de l’AMMC en faveur de la promotion de la finance durable et se veut une étape majeure dans l’opérationnalisation du « Marrakech Pledge », par le biais du renforcement des capacités des régulateurs et des opérateurs de marché et l’encouragement du partage d’expériences au niveau continental.

Avec l’appui du Toronto Centre, reconnu pour son expertise dans le déploiement de formations ciblées au profit de régulateurs du secteur financier, cette rencontre  rassemble plus de 30 représentants de régulateurs de marchés de capitaux et de bourses ainsi que des représentants d’agences internationales actives dans le domaine de la finance verte.

A l’ordre du jour seront discutés tous les aspects inhérents aux problématiques d’implémentation de marché de capitaux verts en Afrique, y compris les aspects réglementaires et de supervision, la taxonomie des projets verts et durables, l’encadrement et l’accompagnement des émissions d’obligations vertes, etc…

A l’issue du programme, un « Livre Blanc » compilant les meilleures pratiques identifiées lors de l’atelier et une série de recommandations pour une implémentation et un développement optimaux de marchés de capitaux verts sera publié. Le « Livre Blanc » se veut aussi porteur d’un plan d’action à moyen terme pour la consolidation des marchés de capitaux verts en Afrique et le renforcement des partenariats régionaux dans le domaine de la finance durable.

Marrakech abrite le Sommet des affaires USA-Afrique en 2020

La ville de Marrakech va abriter la prochaine édition du Sommet des affaires Etats Unis-Afrique, prévue en juin 2020 à Marrakech, a annoncé lundi à Washington le Corporate Council on Africa (CCA).Après un processus de sélection stratégique, le conseil d’administration du CCA a choisi le Royaume comme hôte du Sommet 2020, indiquent les organisateurs de cet évènement dans un communiqué.

Après avoir rejoint l’Union africaine et signé l’Accord de libre-échange continental, « le Maroc consacre son engagement à promouvoir le développement économique en Afrique, en servant de destination idéale pour le Sommet 2020 qui sera organisé pour la première fois en Afrique du Nord », lit-on dans le communiqué.

« S’appuyant sur l’élan du Sommet de cette année à Maputo, au Mozambique, axé sur la promotion d’un partenariat résilient et durable entre les États-Unis et l’Afrique, le CCA sera de retour sur le continent pour la treizième édition de sa conférence phare », ajoute la même source.

« Nous sommes ravis de revenir sur le continent pour le Sommet 2020 et sommes impatients de nous associer au gouvernement du Royaume du Maroc. Le Sommet de 2019 à Maputo, au Mozambique, a été un succès retentissant et la qualité de l’engagement des dirigeants américains et africains aux niveaux du gouvernement et du monde des affaires, a été remarquable », a relevé la PDG du CCA, Florizelle Liser, citée dans le communiqué.

« Les participants continuent de mettre en avant les partenariats forgés, les opportunités d’investissement identifiées et les transactions conclues, et nous avons l’intention de développer ces résultats lors du Sommet 2020 au Maroc », a-t-elle dit.

Depuis son lancement en 1997, le US-Africa Business Summit figure parmi les conférences phares portant sur les entreprises et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique. Avec plus de 1.300 participants, l’édition 2019 a vu la présence de chefs d’État, de vice-présidents et de Premiers ministres issus de 9 pays africains, de ministres de plus de 25 pays, ainsi que de hauts responsables du gouvernement américain et de nombreux chefs d’entreprise de divers secteurs.

Le Sommet des affaires USA-Afrique sert de plate-forme aux représentants du secteur privé et des gouvernements pour s’engager dans des secteurs clés, notamment l’agroalimentaire, l’énergie, la santé, les infrastructures, la facilitation du commerce, les TIC et la finance.

Hausse 10,24% des embarquements de marchandises au Port de Dakar

Le cumul des embarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) au terme des huit premiers mois de 2019 a enregistré une hausse de 10,24% comparés à la même période de l’année 2018, a appris APA samedi auprès de l’entreprise portuaire.Ce cumul est ressorti à 3.577.100 de tonnes contre 3.244.800 tonnes au terme des huit premiers mois de 2018, soit une hausse de 332.300 tonnes en valeur absolue. L’essentiel de ces embarquements concerne les marchandises diverses, les phosphates et les produits de la mer.

En variation mensuelle, les embarquements de marchandises ont enregistré une hausse de 7,04%, passant de 423.200 tonnes au mois de juillet 2019 à 453.000 tonnes un mois plus tard.

Concernant les débarquements de marchandises, les données de l’entreprise portuaire révèlent une légère baisse de 0,77% avec un cumul s’élevant à 9.944.700 tonnes durant les huit premiers mois de 2019 contre 10.022.400 tonnes un an auparavant. Les principaux produits débarqués au PAD ont trait aux marchandises diverses, au pétrole brut, aux hydrocarbures raffinées et aux produits de la mer.

Toutefois, en glissement mensuel, on note une baisse plus soutenue de 3,61% avec des débarquements s’élevant à 1.075.900 tonnes au mois d’août 2019 contre 1.454.200 tonnes au mois de juillet 2019.

 

Le prix du carburant en Côte d’Ivoire reste inchangé pour le mois de novembre

Les prix à la pompe du super sans plomb et du gasoil, en Côte d’Ivoire, restent inchangés, respectivement à 630 et 615 Fcfa, pour la période du 1er au 30 novembre 2019, renseigne une note de la direction des hydrocarbures.Le litre à l’ambiant pour le super sans plomb indique un coût de 630 Fcfa contre 615 Fcfa pour le litre du gasoil. Quant au pétrole lampant, lui, conserve toujours son prix à 555 Fcfa, le litre à l’ambiant. Et ce, depuis plusieurs mois. 

Depuis quatre mois, le litre de l’essence super est de 630 Fcfa et celui du gasoil moteur à 615 Fcfa. Ce qui montre une stabilité des cours du pétrole sur le marché mondial.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant, en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix de ces hydrocarbures sur le marché international. 

Doing Business: la Côte d’Ivoire veut figurer parmi les 100 meilleures économies du monde (Ministre)

La Côte d’Ivoire qui est passée de la 122è à la 110è place au classement Doing Business 2020 de la Banque mondiale (Classement des économies les plus performantes en matière de facilitation des affaires), soit une progression de 12 rangs, ambitionne «dans les années à venir» de figurer parmi les 100 meilleures économies du monde.Cette ambition a été affichée,  vendredi à Songon (banlieue ouest d’Abidjan) par  le ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel  Essis interrogé par APA.

 « Dans toute action, on n’est jamais satisfait. Mais on est très content d’avoir gagné 67 places depuis le début du processus du Doing Business. Nous avons bon espoir que dans les années à venir, on va arriver à atteindre l’objectif de figurer parmi au moins les cent meilleures économies de ce monde », a dit M. Essis à APA au terme d’une rencontre avec des jeunes venus de l’ensemble du pays.

Le ministre auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, a mis en place une plateforme en ligne d’échanges et de discussions avec des jeunes porteurs de projets dénommée « Talk’Essis». Quelque 150 personnes forment désormais la communauté « Talk’s Essis».

A l’issue de la rencontre avec ces jeunes porteurs de  projets, M. Essis a révélé qu’il s’est engagé auprès de ceux-ci pour leur dire que « le président de la République nous a mis en mission pour aider les jeunes à entreprendre de sorte que demain ils soient des acteurs majeurs de cette économie en pleine puissance ».

« Le dispositif existe, nous allons l’améliorer pour l’adapter à leurs besoins. Nous avons un rendez-vous avec eux (les jeunes) le 18 novembre… L’entrepreneuriat ce n’est pas les opportunités d’affaires, c’est un parcours, c’est un processus. On l’entame et le plus important, c’est de l’encadrer pour être sûr qu’on arrive à bon port», a-t-il expliqué.

 Rappelant le choix de la Côte d’Ivoire pour le libéralisme économique qui prône l’incitation à l’entrepreneuriat, M. Essis a conclu en soulignant que les « opportunités d’investissement existent à foison» dans le pays.

Il ne faut pas s’attendre à ce qu’il y ait une explosion de la demande de ciment en Côte d’Ivoire (Cimentier)

Il ne faut pas s’attendre à ce qu’il y ait une explosion de la demande de ciment en Côte d’Ivoire, a soutenu jeudi à Abidjan, Xavier Saint-Martin-Tillet, le directeur général de la société de cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire.Il s’exprimait dans une tribune de débat dénommée « Les grands Rendez-vous de Fraternité Matin» sur le thème : « Quel est l’impact de la multiplication de l’offre de ciment pour le consommateur ivoirien ? ».

« Il ne faut pas s’attendre à ce qu’il y ait une explosion de la demande de ciment. Il peut y avoir une demande soutenue au fur et à mesure du développement de l’économie ivoirienne et nous serons là pour servir cette demande. Je pense que les progrès passent aussi par des aspects plus qualitatif que les seuls indications de volume», a affirmé M. Tillet.

Dans un autre registre,  il a indiqué que sa cimenterie a un « plan d’actions » pour réduire «l’empreinte écologique » lors de la production du ciment. « Nous avons des responsabilités en matière d’environnement. Nous devons continuer notre dynamique de progrès au service des consommateurs. Nous envisageons de continuer à proposer de nouvelles solutions à ceux qui construisent », a promis M. Tillet.

Dans le même élan, Nangolo Soro, le président de l’association des producteurs de ciment d’Abidjan a estimé que la croissance de la demande nationale de ciment est faible.

« Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, nous avons 10 unités de productions de ciment avec une capacité de production de 12 millions de tonnes. A fin 2019, nous estimons  une demande nationale de 4 à 5 millions de tonnes. La demande entre 2017 et 2018, c’est seulement une croissance de 11%. Entre 2018 et fin 2019, c’est seulement une croissance de 12% de la demande qui est attendue», a regretté M. Soro.

Selon lui, la multiplication de l’offre de ciment dans le pays à « forcément » un impact sur le prix de ciment pour le consommateur. La filière cimetière en Côte d’Ivoire est composée à ce jour de 10 unités industrielles qui ont une capacité de production de 12 millions de tonnes avec un besoin national estimé entre 4 et 5 millions de tonnes.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction,  est le producteur du ciment bélier.

 Avec plus de 200 points de vente, la cimenterie assure la distribution du ciment bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises  Binastore.

Raffinage pétrolier : l’Etat ivoirien a émis 388 milliards Fcfa de garantie souveraine pour « sauver » la SIR

L’Etat de Côte d’Ivoire a émis 388 milliards Fcfa de garantie souveraine pour les banques et institutions financières afin de « sauver » la Société ivoirienne de raffinage (SIR, publique), a indiqué jeudi le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat, lors d’une visite.Le chef de l’Etat a ordonné une «émission de garantie souveraine d’un montant de 388 milliards Fcfa pour les banques et institutions financières qui ont participé à la restructuration de la SIR », a dit M. Coulibaly, à l’occasion du redémarrage officiel d’un hydrocraqueur de la raffinerie.

L’engagement de l’Etat à garantir les transactions de la SIR a eu pour effet le paiement immédiat des fournisseurs, la réduction du délai de paiement des partenaires commerciaux et la baisse du coût d’approvisionnement, a-t-il souligné.  

En 2016, le gouvernement ivoirien a mis en place un Plan de sauvetage de la SIR avec un Comité de pilotage de la restructuration de la société publique. Ce qui a permis à la SIR de réaliser un résultat net de 45,4 milliards Fcfa en 2017 contre une résultat négatif l’année précédente (-8,3 milliards Fcfa).

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et du développement des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, qui antérieurement avait participé à la mise en place de ce plan de sauvetage, a assuré que l’Etat s’attelera à « maintenir » la croissance retrouvée de la SIR.

II a fait savoir que son département ministériel envisage de reconquérir la sous-région avec l’amélioration des performances de la SIR, un fleuron de l’industrie ivoirienne qui a résisté en dépit de la crise qui secoue le secteur depuis 2008 avec la fermeture de certaines raffineries sur le continent.

Pour sa part, le directeur général de la SIR, Thomas Camara, a salué les efforts consentis par le gouvernement de Côte d’Ivoire pour relancer la société,  qui aujourd’hui a retrouvé sa capacité de production totale après un incendie sur un hydrocraqueur en février, remis en fonction en mars 2019.

Un défis majeur reste cependant pour la SIR. Elle devra se mette aux normes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’ici à 2024/2025 afin de produire du gasoil moins polluant et du carburant propre. À cet effet, le Premier ministre s’est engagé à déployer les moyens afin d’accompagner la SIR.   

En décembre 2018, les prêteurs exigeaient une ordonnance du chef de l’Etat avant de financer la société, ce qui avait grippé les transactions. De ce fait, le gouvernement a signé une convention avec les prêteurs,  facilitant le déchargement des cargaisons de brut aux larges d’Abidjan. 

La SIR, a depuis, repris son fonctionnement. Elle compte sur les efforts de l’Etat afin de se projeter dans ses ambitions, créer des nouvelles unités relativement aux normes exigées par la Cedeao et faire face à la concurrence dans le secteur. 

Ouverture à Abidjan du Centre d’écoute du Trésor public ivoirien

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly a procédé, jeudi à l’ouverture officielle du Centre du Trésor public, un outil interactif constituant une passerelle entre le mécanique et le numérique, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Saluant la mise en place de ce Centre par la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, le ministre Adama Coulibaly a « encouragé vivement à l’utilisation de cet outil interactif (…)».

Ce Centre permettra au Trésor public de « capter » les besoins de ses partenaires que sont les clients et les usagers, a expliqué le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.

« C’est une véritable tribune d’échanges entre le Trésor public et ses partenaires » s’est-il félicité, invitant les usagers et clients « à utiliser ce canal» mis à leur disposition avec deux modes de saisine à savoir le contact physique et le contact à distance.

Résolument orientée client et engagée dans  une dynamique d’amélioration continue de la qualité de ses services et prestations, la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique s’est dotée de ce Centre d’écoute, créé par décision le 13 juin 2019.

Ce Centre a pour missions de servir d’interface entre les usagers /clients et le Trésor public afin de fournir toute information nécessaire sur les services et prestations de l’Institution.

Il doit en outre permettre d’orienter les usagers/clients vers les services du Trésor public en fonction de la nature de leurs préoccupations, mais également de recueillir, coordonner et assurer le suivi du traitement des requêtes des usagers/clients du Trésor public.

Par ailleurs, le Centre d’écoute du Trésor public doit exploiter les résultats du traitement des requêtes des usagers /clients afin de fournir une base d’amélioration des services et prestations du Trésor public.