Doing Business 2020: Forte progression du Maroc

Le Maroc a amélioré sa position dans le classement Doing Business 2020 en se hissant au 53ème place au niveau mondial, gagnant ainsi 7 rangs au classement Doing Business.Dans ce classement, le Royaume maintient son avance en Afrique du Nord et se classe au troisième rang des pays de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA), derrière les Émirats arabes unis (16ème) et le Bahreïn (43ème), et devant l’Arabie saoudite (62ème), Oman (68ème), la Jordanie (75ème), le Qatar (77ème), la Tunisie (78ème), le Koweït (83ème) et l’Egypte (114ème).

Au niveau africain, le rapport souligne que le Maroc conserve sa troisième position derrière les îles Maurice, qui se classent au 13ème rang mondial, le Rwanda (38ème), et devant le Kenya (56ème), l’Afrique du Sud (84ème), le Sénégal (123ème) et le Nigeria (131ème).

Commentant cette performance, le Département du Chef du gouvernement estime que cette avancée « marque un progrès significatif dans la réalisation de l’objectif du Maroc consistant à atteindre le top 50 des plus grandes économies du monde d’ici 2021 ».

« Le score positif du Maroc dans ce nouveau classement mondial est dû à l’adoption d’une série d’importantes mesures et réformes liées aux affaires et aux activités des entreprises marocaines, et qui s’inscrivent dans le cadre du programme de travail du Comité national de l’environnement des affaires (CNEA) », souligne-t-il dans un communiqué.

En effet, le secrétariat de ce Comité a également joué un rôle important dans la présentation aux experts de la Banque mondiale des réformes introduites pour améliorer le climat des affaires dans notre pays, principalement liées au développement de cadres juridiques et réglementaires pour les entreprises, ainsi qu’à la simplification et à la numérisation d’un ensemble de procédures administratives liées au cycle de vie des affaires, outre la création de plates-formes électroniques pour les services et des guichets uniques.

Ces réformes, explique la même source, ont permis de renforcer la protection des investisseurs minoritaires et d’établir le principe de transparence et de bonne gouvernance fondé sur les normes internationales dans ce domaine.

En conséquence, le classement du Maroc dans l’Indice de protection des investisseurs minoritaires est passé de la 64ème place à la 37ème place, fait-on observer.

En outre, le Maroc s’est classé au 16ème rang mondial pour ce qui est de l’indice d’octroi des permis de construire en lançant une nouvelle version de la plate-forme électronique pour la gestion numérique des permis de construire.

Le classement marocain dans l’indice de raccordement au réseau électrique (34ème au niveau mondial contre 59 l’année dernière) s’est également amélioré grâce à la facilitation du raccordement électrique des entreprises à Casablanca à travers le lancement d’une plateforme électronique, baptisée « e-raccordement », pour le dépôt et le suivi des demandes de raccordement en moyenne tension et le développement de l’utilisation des postes de transformation préfabriqués.

Le rapport de la Banque Mondiale évoque également une série d’autres réformes ayant contribué à l’amélioration du climat des affaires au Maroc et de son classement international. Il s’agit de la mise en place d’un système automatisé pour l’attribution des affaires aux juges et la publication de rapports sur la performance des tribunaux, ce qui a facilité l’exécution des contrats et a permis au Maroc d’atteindre le 60ème rang mondial.

La mise en place d’un système de paiement électronique des redevances portuaires, la suppression des démarches de transit sur support papier et l’extension des heures de travail dans le port, ce qui a accéléré les opérations de commerce transfrontalier et propulsé le Maroc à la 58ème position mondiale.

Aussi, la réduction du taux de l’impôt sur les entreprises en adoptant un système progressif d’imposition des sociétés, qui a permis au Maroc d’atteindre le 24ème rang mondial de l’indice de performance fiscale.

Dans cette perspective, d’autres réformes sont en cours d’élaboration, telles que la création d’un registre national de sûretés mobilières dans le cadre de la mise en œuvre de loi relative aux sûretés mobilières, ce qui permettra aux PME d’avoir accès aux financements nécessaires et d’améliorer le classement du Maroc dans l’indice d’accès au financement.

Une mission du FMI attendue lundi au Cameroun (officiel)

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est attendue au Cameroun lundi prochain, dans le cadre de la 5ème d’évaluation des réformes macroéconomiques du programme économique et financier, a appris APA vendredi auprès des services du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.Jusqu’au 8 novembre, les experts de Bretton Woods auront des entretiens avec les membres du gouvernement en charge des questions économiques et financières, ainsi que les responsables de la société civile et des organismes corporatistes.

Cette mission intervient au moment où le pays vient de bénéficier d’un prêt de l’ordre de 117 milliards FCfa de la Banque mondiale (BM), dans le cadre de l’assainissement des finances publiques, le Cameroun exécutant depuis le 26 juin 2017 un programme triennal de réformes macroéconomiques avec le FMI appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), pour un montant total de quelque 400 milliards FCfa.

En juillet dernier, au terme de la 4ème revue de l’accord FEC, le conseil d’administration du FMI avait approuvé la demande des autorités camerounaises d’une dérogation pour inobservation des critères de réalisation, relatifs à l’accumulation d’arriérés extérieurs et au plafond sur les financements nets auprès de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), sur la base des mesures correctives prises par le gouvernement.

Même si les résultats obtenus par le Cameroun, relatifs à la FEC, «se sont améliorés depuis un an», le Fonds avait toutefois invité au renforcement de la discipline budgétaire afin d’atteindre les objectifs à la fin 2019 fixés dans le programme, visant à atténuer les risques liés aux chocs extérieurs et aux problèmes de sécurité.

Dans le même temps, l’institution financière avait décidé du décaissement d’environ 45 milliards FCfa en faveur du pays, mais également du déblocage des fonds dont il avait été privés le 26 juin du fait, entre autres, d’une échéance non respectée d’une dette de 540 millions FCfa contractée auprès de l’Espagne.

Doing Business 2020 : deux pays d’Afrique subsaharienne parmi les meilleures progressions

Le Groupe de la Banque mondiale, dans son étude Doing Business 2019, parvenu jeudi soir à APA, informe que le Nigéria, plus grande économie de la région Afrique subsaharienne, et le Togo se classent parmi les meilleures progressions de l’année grâce à la mise en place de 73 réformes sur une période de 12 mois se terminant le 1er mai.Le Togo est sur la liste des meilleures progressions pour la deuxième année consécutive grâce notamment à des réformes visant à réduire les frais liés aux permis de construire et à simplifier les procédures d’enregistrement de propriété. Pour sa part, le Nigéria a mené des réformes qui ont eu une incidence sur six indicateurs, facilitant notamment l’exécution des contrats, ce qui a permis de placer l’économie de ce pays de 200 millions d’habitants parmi les meilleures progressions de l’année, explique l’étude.

Le Kenya a également mis en place six réformes, notamment pour améliorer la fiabilité de l’accès à l’électricité et pour mettre en place un système de paiement en ligne des cotisations sociales. Le pays se classe ainsi au troisième rang de la région, derrière Maurice et le Rwanda.

Avec quatre réformes mises en œuvre cette année, Maurice reste, selon le groupe de la BM, le pays où il est le plus facile de faire des affaires en Afrique subsaharienne et se classe au 13e rang mondial. Les autorités mauriciennes ont, entre autres réformes, facilité le règlement de l’insolvabilité et amélioré l’exécution des contrats.

D’autre part, note le document, le Cap-Vert et l’Eswatini ont réalisé quatre réformes, « un chiffre record ». Le Zimbabwe a progressé dans cinq domaines mesurés par Doing Business. Le Gabon, la République Démocratique du Congo, et le Rwanda affichent également une progression dans trois domaines. Suite à des efforts en matière de réformes, le Niger et le Sénégal présentent une progression importante au niveau du score.

La région a initié la majorité des réformes dans les domaines de la création d’entreprise, de l’obtention des permis de construire, ainsi que de l’obtention de prêts, affichant douze réformes dans chacun de ces domaines. Grâce aux initiatives dirigées par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’obtention de prêts est devenue plus souple dans différentes économies de la région, soulignent les experts de la BM.

Il ressort également de l’étude de la BM que les économies de la région présentent une performance optimale dans les domaines de la création d’entreprise, ainsi que de l’obtention de prêts, avec trois économies – en l’occurrence le Kenya, le Rwanda et la Zambie – qui figurent dans le top 10 mondial de cette dernière catégorie. La création d’une entreprise dans la région nécessite en moyenne 20 jours et représente un coût de 33.5% du revenu par habitant, un processus plus rapide et moins coûteux que les 62 jours et 305% du revenu par habitant requis en 2003.

Cela fait dire au directeur du projet Doing Business, Santiago Croci Downes, qu’« Avec les réformes menées l’année dernière par l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), les pays d’Afrique subsaharienne ont démontré que la coopération régionale peut contribuer à l’amélioration du climat des affaires ».

Malgré cet avancement, relativise l’étude de la BM, le rythme des réformes ralentit, des progrès restent à faire, notamment l’impact des reformes et leur implémentation pratique. Seuls deux pays d’Afrique subsaharienne se classent parmi les 50 premières économies du classement Doing Business, tandis que la plupart des 20 pays figurant dans les derniers rangs se trouvent dans cette région.

Éducation et formation, axe majeur de la coopération marocaine en Afrique

La coopération entre le Royaume du Maroc et les autres pays africains consacre une place de choix au volet éducation et formation, a indiqué à Sotchi l’Ambassadeur Directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), M. Mohamed Methqal.S’exprimant en marge du Forum économique Russie-Afrique dans le cadre du Sommet de Sotchi, sous le thème « Russie-Afrique : Science, enseignement et innovation pour le développement économique », le Directeur général de l’AMCI a rappelé la contribution du Maroc dans la formation de jeunes talents africains.

« Quelque 23 000 étudiants africains originaires de 47 pays du continent ont été lauréats des établissements d’enseignement supérieur au Maroc à travers le canal de la coopération durant les 20 dernières années avec l’accueil de 12000 étudiants africains pour cette rentrée académique 2019/2020 », a souligné M. Methqal.

Ces réalisations qui confirment la vocation immuable du Royaume en tant que hub de la connaissance et du partage du savoir-faire avec les autres pays du continent, cadrent parfaitement avec la vision mise en place par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le développement de l’Afrique.

Le partenariat stratégique approfondi mis en place lors de la dernière visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Moscou en mars 2016, s’est encore matérialisé par la volonté d’une coopération étroite entre le Royaume du Maroc et la Russie sur les questions liées au développement économique des Etats africains, notamment dans le cadre d’un partenariat Russie-Maroc-Afrique”, a ajouté le Directeur général de AMCI.

Il a par ailleurs plaidé pour que ce partenariat se matérialise au profit du continent africain dans la dimension éducation et formation.

Le chef du gouvernement, M. Saad Dine El Otmani, a représenté Sa Majesté le Roi Mohammed VI à ce premier Sommet Russie-Afrique qui s’est ouvert mercredi dans la ville balnéaire russe de Sotchi.

La délégation marocaine comprend également le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Mohcine Jazouli, l’ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Russie, M. Lotfi Bouchaara, et l’ambassadeur Directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), M. Mohamed Methqal.

Paul Biya suspend la procédure d’attribution du port de Douala à TIL

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya a décidé de la suspension du processus d’attribution provisoire de la concession du terminal à conteneurs du port de Douala, situé dans la métropole économique, au nouvel opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL), a appris APA jeudi soir aux termes d’une correspondance adressée au patron de ladite place portuaire (PAD) par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.Le prétexte de ce revirement est l’attente des conclusions définitives de la procédure judiciaire, engagée par le consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals (Bolloré-APMT), en activité depuis 2005 sous la dénomination de Douala International Terminal (DIT), et qui venait d’obtenir une prolongation d’activités jusqu’en 2013.

Le 16 août 2019, le tribunal administratif de Douala, saisi par ce dernier, avait pris une ordonnance suspendant le processus de désignation d’un nouveau concessionnaire sur cette place portuaire, une sentence contre laquelle le PAD a aussitôt formé un pourvoi devant la Cour suprême, passant par ailleurs à la vitesse supérieure en procédant à l’attribution provisoire de la concession appelée à entrer en vigueur le 1er janvier 2020.

Se plaignant d’avoir été évincé, depuis janvier 2019, de la phase préqualification pour la désignation d’un nouveau concessionnaire pour la même prestation, le groupement logisticien-armateur Bolloré-APMT avait en outre engagé une procédure internationale d’arbitrage à Paris.

Le Sénégal se dote d’une feuille de route pour le secteur de l’électricité

Le Sénégal, dans le cadre de l’exécution du second programme du Millenium Challenge Corporation, vient de se doter d’une stratégie et d’une feuille de route dans le domaine de l’électricité pour l’horizon 2035, une avancée visant à pallier « le coût élevé de l’énergie et le faible accès à l’électricité notamment en zone rurale et périurbaine ».D’un montant global de 350 milliards de FCFA, cette feuille de route fournit les principales étapes et un calendrier de réalisation progressive sur la période 2019-2035.

Les plans d’action sont repartis sur trois périodes (2019-2024, 2025-2029 et 2030-2035) et sont adossés sur quatre axes stratégiques qui guideront l’ensemble des évolutions proposées pour le secteur.

La période 2019-2024 sera ainsi marquée par des mutations importantes dans le secteur et vise, à travers l’axe 1, à lui donner un environnement propice et les capacités requises aux investissements. Elle portera, entre autres, sur la finalisation du Code de l’Electricité et des principaux textes d’application, la mise en place de la planification intégrée, le renforcement des capacités du régulateur et l’approfondissement de son mandat ainsi que l’accès des Tiers au Réseau (ATR) et Clients Eligibles opérationnel.

L’axe 2 porte sur l’accélération et la garantie à l’accès universel à l’énergie de manière équitable. Celui-ci devrait permettre la poursuite des investissements publics pour l’Accès, la généralisation des solutions d’électrification à moindre coûts testées et prouvées, la mise en place d’un cadre spécifique pour les mini-réseaux et une incitation pour les SPI privés (systèmes privés de transport d’énergie).

L’axe 3 devrait quant à lui permettre à optimiser l’efficacité opérationnelle sur toute la chaine de valeur à travers notamment la filialisation de la Société nationale d’électricité (Senelec) qui sera dégroupée sous un holding public en filiales publiques autonomes et séparées pour la production, le transport et la distribution.

Cette transition s’appuiera sur un important travail de préparation et d’accompagnement. Il est également prévu dans ce même axe l’amélioration de la performance opérationnelle (formations, planification, programme de réduction des pertes, incitatifs) et le renforcement de la performance environnementale.

Le 4ème et dernier axe vise à assurer et maintenir la viabilité financière du secteur grâce à la filialisation qui permet une rationalisation des flux financiers. Une meilleure connaissance et maitrise des coûts de service et la mise en place d’un mécanisme pérenne de financement de l’harmonisation tarifaire sont aussi prévus dans cet axe.

La période 2025-2029 marquée par le gas-to-power (transformation du gaz en énergie) et l’atteinte de l’accès universel verra l’intégration du suivi-évaluation de la planification et des ajustements éventuels à ce dernier, ainsi que la mise en place d’un cadre spécifique au gaz (en tant que combustible pour la production d’électricité).

Durant cette période, l’accès universel devrait également être atteint puis renforcé à travers la poursuite du développement du réseau. En outre, le rôle de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) sera réévalué et une transition institutionnelle proposée.

La période 2025-2029 sera de plus marquée par l’intégration au calcul tarifaire de la performance des entreprises et le renforcement de la capacité de l’Opérateur Système (Dispatch). Un travail préparatoire sera aussi initié pour confier le segment Distribution/Vente à des opérateurs privés dans le cadre de contrats d’affermage.

La participation du secteur privé devrait ainsi réduire la pression sur les finances publiques, renforcer la viabilité du secteur et assurer une baisse du prix moyen d’équilibre.

La troisième et dernière période (2030-2035) parachève quant à elle la mise en place de la Vision stratégique et verra les activités de distribution et vente assurées par des fermiers. La gestion patrimoniale sera quant à elle assurée par la SENELEC distribution.

Présidant l’ouverture de l’atelier de présentation de cette feuille de route, le ministre du Pétrole et des Energies, Amadou Makhtar Cissé a déclaré que « le franc succès du Sénégal lors du premier Compact Challenge a certainement contribué à notre éligibilité à ce second Compact qui est exclusivement consacré à l’énergie, eu égard à la contrainte majeure sur la croissance économique portant sur le coût élevé et pour l’accès qui ont été identifiés dans le cadre de l’analyse des contraintes conduite conjointement par le Sénégal et le Millenium Challenge Corporation ».

Selon M. Cissé, la formulation de ce second Compact a abouti à la formulation de trois projets portant notamment sur la modernisation et le renforcement du réseau du transport de Senelec, l’amélioration de l’accès à l’électricité en zone rurale et périurbaine et l’amélioration du cadre légal et le renforcement des capacités des acteurs du secteur.

L’objectif recherché à travers le 3ème projet, a expliqué le ministre, est de créer un cadre propice à l’amélioration de la viabilité financière et à la bonne gouvernance du secteur pour une fourniture de l’électricité en quantité et qualité. Cela va se traduire par le renforcement des lois, politiques et règlementations régissant le secteur de l’électricité au Sénégal.

Abondant dans le même sens, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Dr Tulinabo Mushingi a soutenu que ce document « avec ses alternatives stratégiques et des plans d’action est le fruit de plusieurs années de collaboration intense avec les parties prenantes clefs ».

Se disant honoré de se joindre à cet atelier avec le ministre Cissé, Dr Mushingi a souligné que « l’investissement du MCC au Sénégal vise à améliorer la stabilité et la performance du réseau de l’électricité », précisant que « outre des investissements dans de nouvelles infrastructures matérielles, le Compact met l’accent sur la réforme institutionnelle visant à créer un secteur de l’énergie stable financièrement et un environnement favorable à un accroissement des investissements du secteur privé ».

Evoquant le cas du secteur privé national, le ministre du Pétrole et des Energies a invité les hommes et femmes d’affaires sénégalais « à s’organiser » et à postuler lors des différents appels d’offres qui seront lancés sur cette période d’exécution du projet.

Sénégal : 68 exposants et 1500 participants aux « Rencontres Africa »

Au total, 68 exposants et plus de 1500 participants venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique prennent part, jeudi et vendredi à Dakar, à l’édition 2019 des « Rencontres Africa », a appris APA auprès des organisateurs.Présidant l’ouverture officielle  de ces rencontres, le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a soutenu que « c’est l’occasion de regarder les opportunités formidables qu’offrent le Sénégal  en matière d’investissement dans des secteurs assez variés, mais aussi échanger sur les incoterms 2020 ».

« Les Rencontres Africa permettent d’avoir une visibilité parfaite sur le Plan d’action prioritaire 2 du Plan Sénégal Emergent (PAP2) et ses opportunités. Les packages du PAP2 trouveront des partenaires lors de ces rencontres », a poursuivi le ministre Abdoulaye Diouf Sarr.

De son côté, le directeur général de de l’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX), Mountaga SY a salué les performances du  Sénégal qui a gagné en quatre ans 56 places dans le classement « Doing Business ».

Le Cameroun perd une place dans le classement «Doing Business»

Le Cameroun, 167ème, a perdu une place au classement 2020 de «Doing Business» sur le climat des affaires, publié jeudi par la Banque mondiale (BM) et portant sur 190 économies à travers la planète.Avec une note de 46,1 sur 100 points, le Cameroun n’a guère avancé dans les domaines de la facilité de création d’entreprise, du transfert de propriété, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, le règlement de l’insolvabilité ou encore l’obtention des prêts.

Des 10 indicateurs, le Cameroun ne s’est amélioré qu’au niveau de la réforme portant sur l’accès aux informations sur le crédit. Les analyses de la BM rejoignent, sur plusieurs points, les appréhensions du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) qui, en fin septembre dernier, dressait un tableau «peu reluisant», des réformes économiques menées actuellement par le gouvernement à l’endroit du secteur privé.

Pour son président, Célestin Tawamba, évoquant les engagements des pouvoirs publics sur l’amélioration du climat des affaires, «la récolte n’a pas tenu la promesse des fleurs», car les propositions arrêtées d’accords parties «ont été dévoyées et dénaturées».

Selon les milieux d’affaires, l’urgence demeure dans la consolidation d’un climat de confiance entre l’administration fiscale et les créateurs de richesse. «Nous ne pouvons continuer à céder à la peur et nous contenter des réformettes», a déclaré le président du Gicam devant le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze,

La qualité, socle de l’utilisation des matières premières locales par l’industrie (expert)

Chinatu Akwarandu, responsable assurance-qualité des fournisseurs chez Nestlé en Afrique du centre et de l’ouest, a affirmé, jeudi à Dakar, que la qualité est le socle de l’utilisation des matières premières locales par les industries, invitant ainsi les fournisseurs à se conformer aux normes qualité.« Pour que l’industrie puisse utiliser les matières premières locales, il faut que les fournisseurs misent sur la qualité de leurs produits. Ils doivent promouvoir la qualité en obtenant les certifications de qualité requises comme le Global food safety initiative (GFSI) », a dit M. Akwarandu.

Il s’adressait à la presse en marge d’une journée qualité de Nestlé-Sénégal au profit de ses fournisseurs locaux qui, à son avis, est une initiative annuelle pour contribuer à améliorer leur système de gestion de la qualité et de la sécurité des denrées alimentaires et pour mettre en œuvre les bonnes pratiques.

Selon Emmanuel Nto-Unwana, Directeur de l’usine de Nestlé de Dakar, cette qualité est d’autant plus importante qu’au Sénégal, il n’y a que 10 matières premières locales sur les 40 utilisées par son usine. « C’est pourquoi, notre défi est d’arriver à utiliser dans nos produits 80 à 90% de matières premières locales. Mais pour ce faire, nos fournisseurs doivent mettre l’accent sur la qualité », a poursuivi M. Nto-Unwana.

A travers la journée qualité, Nestlé veut fournir une plateforme permettant d’interagir, d’inspirer, de soutenir et d’engager les fournisseurs concernés afin d’obtenir une certification reconnue par la Global Food Safety Initiative (GFSI).

La GFSI, une initiative axée sur les entreprises, vise à améliorer en permanence le système de gestion de la sécurité des denrées alimentaires afin de garantir la sécurité des consommateurs du monde entier en matière de distribution d’aliments sains. La certification reconnue par GFSI offre au fournisseur l’amélioration de son efficacité et de ses performances et l’augmentation de sa notoriété en termes d’approvisionnement, créant ainsi d’autres opportunités de marché à l’international.

L’Etat de Lagos et la Chine signent un accord pour la construction du port de Lekki

Le gouvernement de l’Etat de Lagos (Nigeria) et la Banque de développement de Chine (CBD) ont paraphé un accord de prêt d’un montant de 629 millions de dollars (370 milliards F CFA) pour la construction du port de mer de Lekki.« C’est un nouveau départ. Nous avons franchi une nouvelle étape dans nos efforts visant à transformer l’Etat et à réaliser les ambitions économiques du 21e siècle. Nous soutenons pleinement le projet et nous veillerons à ce que les conditions, contenues dans l’accord, soient respectées dans un délai de 30 mois », a déclaré, hier mercredi,  le Gouverneur de l’Etat de Lagos.

Selon Babajide Sanwo-Olu, c’est « une nouvelle étape importante pour le commerce dans l’Etat. Car c’est la fin de la période d’incertitude qui avait entravé la livraison du projet. L’achèvement du projet va revigorer l’économie de Lagos ».

En outre, le gouverneur a indiqué que, dans les prochaines semaines, d’autres accords commerciaux seront signés avec des investisseurs étrangers pour accélérer la croissance qui, à terme, profitera à la population.

A la fin des travaux, ce port en eau profonde pourra recevoir des porte-conteneurs de cinquième génération d’une capacité de 18.000 EVP (vingt pieds).

Af/Sud : baisse de l’inflation des prix à la consommation à 4,1%

L’indice des prix à la consommation (IPC) de l’Afrique du Sud a baissé à 4,1% en septembre, contre 4,3% en août 2019, selon les données officielles publiées mercredi.Le Bureau national de statistique (Statistics South Africa) a attribué cette baisse marginale de l’inflation des prix à la consommation à celle des prix des denrées alimentaires, du logement et des services publics ainsi que des biens et services divers.

L’économiste de la société de conseil Econometrix, Laura Campbell, a déclaré que la baisse du taux d’inflation devrait encourager la Banque centrale sud-africaine (SARB) à réduire les taux d’intérêt.

« Le fait que l’inflation mesurée par l’IPC ait été plus faible que prévu explique en grande partie pourquoi la banque centrale a réduit davantage les taux d’intérêt à court terme », a dit Mme Campbell.

Elle a toutefois noté que la SARB disposait d’une marge de manœuvre limitée, étant donné « la situation budgétaire intérieure et les bouleversements mondiaux potentiels que les tensions commerciales actuelles pourraient provoquer ».

Elle s’exprimait à la suite de l’incertitude causée par les tensions commerciales persistantes entre les États-Unis et la Chine.

La compagnie Fastjet suspend ses vols au Mozambique

La compagnie aérienne à bas prix basée au Royaume-Uni, Fastjet, a suspendu ses vols intérieurs au Mozambique, invoquant des problèmes de viabilité dus à la concurrence de plus en plus rude.La compagnie a déclaré, mercredi, dans un communiqué qu’elle va arrêter les vols intérieurs au Mozambique à partir de samedi.

La suspension concerne les vols entre Maputo et Tete et que ceux entre Beira et Quelimane, dans le cadre de l’accord de partage de code conclu entre Fastjet et Mozambique Airlines.

Fastjet a évoqué la baisse des revenus tirés de ses activités au Mozambique et la concurrence d’Ethiopian Airlines, dont la filiale, Ethiopian Mozambique Airlines, exploite désormais des vols sur plusieurs des principales liaisons intérieures du pays.

En outre, elle a révélé qu’avec la concurrence, les recettes de ses activités au Mozambique ont chuté jusqu’à 1,9 million USD au premier semestre de 2019, contre 4,2 millions USD pour la période correspondante de l’exercice précédent.

« L’impact financier néfaste des défis persistants de l’offre et de la demande signifie que suspendre nos activités au Mozambique est la bonne solution à l’heure actuelle », a déclaré Mark Hurst, Directeur général par intérim de Fastjet.

Le Mozambique veut des investissements russes dans les hydrocarbures et les mines

Le président Filipe Nyusi profite du sommet inaugural russo-africain pour attirer davantage de capitaux russes dans les secteurs des hydrocarbures et des mines au Mozambique, a appris APA mercredi.Selon la présidence mozambicaine, M. Nyusi devrait discuter de la coopération en matière de commerce et d’investissement avec son homologue russe, Vladimir Poutine, en marge du tout premier sommet Russie-Afrique dont le coup d’envoi a été donné mercredi à Sotchi, ville de la mer Noire.

« Au cours du sommet, le Mozambique mettra l’accent sur le secteur des hydrocarbures, de l’énergie et des mines, où le pays coopère déjà avec la Russie », a déclaré la présidence dans un communiqué.

La société russe Rosneft a déjà signé un contrat, en partenariat avec le géant américain du pétrole et du gaz, ExxonMobil, pour l’exploration et la production de pétrole et de gaz dans la région d’Angoche, au large de la province de Nampula et dans le bassin du Zambèze.

Le Mozambique espère que le contrat actuel avec Rosneft apportera une valeur ajoutée à la fois pour le gaz naturel et le pétrole.

Selon le vice-ministre des Ressources minérales et de l’Energie du Mozambique, Augusto Fernando, cité par Radio Mozambique, la société russe Tazetta Resources exploite des sables minéraux lourds à Pebane, dans la province du Zambèze, bien que la production ne soit encore qu’à sa « phase expérimentale ».

Le Mozambique espère également coopérer avec la Russie dans le domaine des diamants.

Sommet Russie-Afrique: « La multiplication des partenariats est une chance pour l’Afrique » (député congolais)

L’augmentation des partenariats, notamment dans le cadre du premier Sommet Russie-Afrique qui s’ouvre ce mercredi à Sotchi, est une opportunité que le continent africain se doit de saisir afin d’accélérer son développement, a soutenu, dans un entretien accordé à APAnews, le député Lambert Mende.« L’Afrique n’a aucun intérêt à n’avoir qu’un seul partenaire qui lui dicte sa volonté. La Russie est donc en droit de marquer sa vision dans ses relations avec l’Afrique », a affirmé cet ancien ministre et porte-parole du gouvernement congolais.

De l’avis de M. Mende, l’Occident, particulièrement l’Europe qu’il qualifie de « puissance du passé » n’a presque plus « rien à apporter à l’Afrique » mais se sert de ce continent immensément riche en ressources comme « une bouée de sauvetage ».

Poursuivant, l’ex-ministre de la Communication et des Médias souligne que « des puissances étrangères convoitent les potentialités et l’influence, aussi minime soient-elles, dans les institutions internationales de l’Afrique afin d’influencer le cours de l’histoire ».

Partant de là, il souhaite que les Africains vendent ces potentialités et cette influence « au plus offrant ». Evoquant la coopération avec la Russie, Lambert Mende note que ce pays de l’Europe de l’est a beaucoup à partager notamment dans le domaine de la formation des jeunes africains.

Se définissant comme un « souverainiste », le porte-parole du gouvernement du président Joseph Kabila de 2007 jusqu’aux élections du 30 décembre 2018, dénonce les restrictions que des puissances occidentales veulent imposer à l’Afrique alors qu’elles n’ont plus grand-chose à lui proposer.

Sommet de Sotchi: Moscou s’engouffre dans la logique des nouveaux impérialismes en Afrique (expert)

La Russie profite des nouvelles formes d’impérialisme pour étendre son influence en Afrique subsaharienne, selon le journaliste camerounais et militant des droits de l’homme, Venant Mboua.Alors que le premier sommet Russie-Afrique s’ouvre ce mercredi à Sotchi, cet exilé au Canada estime que «l’amateurisme de la France, depuis au moins une dizaine d’années, a ouvert la voie et les appétits à d’autres expansionnismes, parmi lesquels on compte également la Chine, Israël et même le Maroc, sans oublier le Rwanda dont le leader, Paul Kagame, vient d’effectuer une visite officielle ponctuée par la signature d’accords de coopération avec la République centrafricaine».

 A propos de ce dernier pays, pris comme un exemple typique, M. Mboa, qui y effectue par ailleurs de fréquents séjours, affirme que Moscou n’a en rien choisi Bangui comme porte d’entrée en Afrique.

 «C’est la République Centrafricaine qui est allée vers la Russie, un véritable chantier où tout est à construire et où il est plus facile d’occuper des espaces qu’au Cameroun ou au Gabon », a-t-il confié à APA.

 Selon cet analyste, la France, à cause de la mauvaise gestion des différentes crises centrafricaines depuis au moins 1996, a perdu la confiance des populations et même de la classe politique, qui dès lors se cherchent de nouveaux alliés.

Maroc : Le Fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat verra le jour

Un Fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat sera crée dans le cadre d’un partenariat entre l’Etat, la Banque centrale et le Groupement professionnel des banques du Maroc, a annoncé le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.Doté de près 560 millions d’euros (6 milliards de dirhams), ce compte d’affectation spéciale, étalé sur une durée de 3 ans, sera principalement destiné à soutenir les jeunes diplômés en leur facilitant l’accès aux prêts bancaires pour financer leurs projets, à appuyer les petites et moyennes entreprises opérant dans le domaine de l’export, notamment vers l’Afrique, et à permettre une meilleure intégration professionnelle et économique des travailleurs du secteur informel, a fait savoir le ministre lors de sa présentation au parlement du projet de loi de finances 2020.

Il a, en outre, relevé que le projet de Loi de finances propose un ensemble de mesures visant à soutenir l’investissement et à réduire la pression fiscale sur les entreprises, en ramenant le taux marginal de l’IS pour les entreprises industrielles de 31% à 28% au titre de leur chiffre d’affaires local.

L’argentier du Royaume a fait part de l’attachement du gouvernement à poursuivre les réformes visant à améliorer le climat des affaires et dont les résultats ont permis d’améliorer de manière significative le classement du Maroc dans les derniers rapports Doing Business de la Banque mondiale, et à accélérer la promulgation de la nouvelle Charte d’investissement, et à hâter la réforme des centres régionaux d’investissement.

Ainsi, la priorité sera également accordée à la réforme de l’Administration à travers la promulgation de la loi sur la simplification des procédures administratives. Une attention particulière sera également accordée aux moyennes et petites et très petites entreprises, à travers la poursuite des mesures visant la liquidation des crédits TVA accumulés durant les précédentes années, et l’accélération du recouvrement de cette taxe tout en réduisant les délais de paiement et en améliorant l’accès au financement, a ajouté M. Benchaâboun.

Il a de même rappelé la mise en place d’un cadre de référence permettant aux petites et moyennes entreprises et aux entités similaires en phase de démarrage d’assimiler l’ensemble des mécanismes et des mesures de soutien mis à leur disposition par l’Etat, outre les actions engagées par le gouvernement pour améliorer l’efficacité et simplifier les procédures de ces mécanismes, relevant à cet égard que l’Exécutif a approuvé le projet de loi relatif aux financements coopératifs.

Parallèlement aux mesures d’appui au secteur privé, le gouvernement poursuivra cette action volontariste de soutien à l’investissement public dont les allocations seront renforcées de 3 milliards DH (1 euro = 10 ,7 DH) pour atteindre 198 milliards DH, a ajouté le ministre.

Il n’y a pas de trafic de voitures au port de Pointe-Noire (concessionnaire)

La direction de Congo-Terminal, concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Pointe Noire, a contesté mardi dans un entretien avec APA l’information relayée par les réseaux sociaux sur un supposé trafic de voitures au Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN).Une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux montre des scènes d’un supposé trafic de voitures au Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN), mais selon le service communication de Congo-Terminal aucune réclamation pour vol ou vandalisme n’a été enregistrée jusque-là.

« Le quai de déchargement des voitures est clôturé, éclairé et sous contrôle d’accès et de vidéo surveillance 24h/24 », a précisé l’entreprise, notant que les espaces qu’elle gère sont soumis aux dispositions de ses certifications ISPS (code international pour la sécurité des navires et des installations portuaires) et Pedestrian free yard (terminal sans piétons).

Par ailleurs, Congo terminal rassure quant à la solidité du dispositif de sécurisation de ses installations mis en place ainsi que du respect et de l’intégrité des biens qui lui sont confiés.

Congo Terminal est une filiale de Bolloré Ports créée en 2009 après la signature d’un partenariat public-privé avec le gouvernement congolais pour la concession du terminal à conteneurs du PAPN.

Bolloré Ports y a entrepris de nombreux travaux de modernisation et d’extension pour accompagner son développement. Cette initiative a permis la création de plus de 850 emplois permanents et plus de 300 emplois indirects, souligne l’entreprise.

Hausse du prix du carburant à la pompe au Burkina

Les prix des hydrocarbures comme le super 91 et le gasoil connaissent une hausse au Burkina Faso, respectivement de 13 F CFA et 9 FCFA/litre, annonce un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG) parvenu mardi à APA.Le communiqué gouvernemental rappelle qu’«au regard de l’évolution des prix des produits pétroliers sur le marché international entre juillet et septembre 2019, le gouvernement a procédé (le 21 octobre 2019) à une légère augmentation des prix à la pompe».

Le document précise que les prix à Ouagadougou passent ainsi de 657 F CFA/litre à 670 F CFA/litre pour le super et de 571 F CFA/litre à 580 F CFA/litre pour le gasoil.

«Le Gouvernement informe les populations que ce réajustement obéit à la mise en œuvre du nouveau mécanisme de fixation des prix», note le texte du SIG, avant de rappeler que « depuis 2018, il y a eu un cas d’ajustement du prix à la hausse et un autre cas de réajustement à la baisse».

Selon le gouvernement burkinabè, cette fluctuation tient compte des prix du baril de Brent, de la fluctuation du dollar et du niveau de subvention de l’Etat.

«Le Gouvernement continuera à faire des efforts pour garantir un niveau de prix acceptable du carburant à la pompe au profit des populations », conclut le communiqué gouvernemental.

Un Kenyan nommé meilleur Gouverneur de banque centrale africaine en 2019

Dr Patrick Njoroge, le Gouverneur de la Banque centrale du Kenya (CBK) a été nommé Gouverneur de banque centrale de l’année pour l’Afrique subsaharienne par le magazine Global Markets, une revue financière.Le Gouverneur Njoroge a reçu ce prix pour la deuxième fois en quatre ans, après l’avoir remporté pour la première fois en 2016, renforçant ainsi son grand succès parmi les gouverneurs des banques centrales d’Afrique et du monde, a déclaré la Banque centrale du Kenya (CBK) dans un communiqué reçu mardi à APA.

« M. Njoroge a présidé une période de consolidation du secteur bancaire kényan qui a contribué à assainir les banques du pays et à améliorer considérablement la surveillance de ce secteur. Les banques ont resserré leurs normes de prêt en réponse, grâce au contrôle exercé par la banque centrale », a écrit le Global Markets Journal dans sa citation du prix au Dr Njoroge.

La citation indique également que sous le mandat du gouverneur, les améliorations apportées au secteur bancaire « ont contribué à l’expansion des marchés des capitaux intérieurs du Kenya ».

En acceptant le prix, le gouverneur a salué le travail accompli par le personnel de la CBK et souligné les travaux en cours en faveur de l’innovation et de la finance verte. Dr. Njoroge a dédié son prix à la jeunesse africaine.

40,7 milliards de la Bid pour des logements sociaux au Bénin

La Banque islamique de développement (Bid) a octroyé au Bénin une enveloppe de 40,76 milliards FCFA, destinée à financer un projet de construction des logements sociaux, rapporte un communiqué du ministère béninois de l’Economie et des Finances reçu mardi APA.Selon le communiqué l’accord dans ce sens a été signé la semaine dernière à Washington, en marge des assemblées de la Banque mondiale et du FMI, par le président de la BID, Bandar Al Hajjar, et le ministre béninois de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni.

Ce prêt direct de la BID est réparti en deux montants, dont un financement par vente à tempérament de 34,90 milliards FCFA.

Selon les caractéristiques du financement, la charge administrative ne doit pas dépasser 1,5% du montant total et la durée est de 25 ans dont 7 ans de différé.

D’un coût global de 49,85 milliards de FCFA,  le projet permettra la construction de 2145 logements sociaux avec les infrastructures secondaires de base.

Il s’inscrit dans le cadre du renforcement des services sociaux de base et de la protection sociale et vise à accroitre l’accès des ménages à revenus moyen et faible à un logement décent à un coût abordable.

Il vise également à promouvoir de nouvelles méthodes de production et de construction de logement sociaux et économiques, à créer des emplois au niveau national et à stimuler les activités économiques.

Un pipeline tchadien endommagé par des balles d’une arme à feu

Le pipeline du champ pétrolier et gazier de Sedigui, dans la province du Kanem située à 300 kilomètres de N’Djaména, a été transpercé par des balles provenant d’une arme à feu.Le pipeline du champ pétrolier et gazier de Sedigui, dans la province du Kanem située à 300 kilomètres de N’Djaména, a été transpercé par des balles provenant d’une arme à feu.

Selon le Directeur Général de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), Seid Idriss Déby, q s’est rendu, hier lundi, sur la plateforme, 56 douilles ont été trouvées sur place. Il a promis pour bientôt l’ouverture d’une enquête.

Sedigui n’a jamais subi d’attaques terroristes, même si sa proximité avec le Lac Tchad, d’où opère souvent la secte islamiste Boko Haram, rend cette localité très vulnérable.

Les techniciens de la plateforme ont promis à la SHT de ne ménager aucun effort pour que « le brut coule du pipeline de Sedigui à la Raffinerie de Djarmaya (25 kilomètres de N’Djaména) à partir de janvier 2020 ».

Le champ pétrolier et gazier de Sedigui, évalué à plusieurs millions de dollars, doit permettre la mise sur pied d’une usine de raffinage et d’une autre de traitement et de purification du gaz.

Maroc Telecom réalise un résultat net ajusté part du groupe de près de 430 millions d’euros durant les 3 trimestres de 2019

L’opérateur de télécommunication, Maroc Telecom a réalisé un résultat net ajusté part du groupe de près de 430 millions d’euros (4,6 milliards DH) durant les neuf premiers mois de 2019, en progression de 1,3% à base comparable, par rapport à la même période de l’année écoulée.Cette performance est attribuable principalement à l’amélioration des activités au Maroc, explique Maroc Telecom dans un communiqué sur ses résultats consolidés au 30 septembre, précisant que la base comparable illustre les effets de consolidation de « Tigo Tchad » comme si elle était effectivement produite le 1er juillet 2018, le maintien d’un taux de change constant Dirham/Ouguiya/ Franc CFA et la neutralisation de l’impact de l’application de la norme IFRS16 sur le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA), le résultat opérationnel ajusté (EBITA), le résultat net ajusté part du groupe, les flux nets de trésorerie opérationnels (CFFO) ajusté et la dette nette.

Ainsi, l’EBITA du groupe Maroc Telecom a progressé de 6,2% par rapport à fin septembre 2018 (+6,3% à base comparable) pour atteindre 8.989 millions de dirhams (1 euro=10,7 DH), porté principalement par la hausse de l’EBITDA, fait savoir la même source, notant que la marge d’exploitation ajustée s’est améliorée de 1,7 point à 32,9%.

S’agissant du chiffre d’affaires (CA), il a dépassé les 27,3 milliards DH, en hausse de 0,6% (+0,9% à base comparable), en raison de la hausse du CA au Maroc (+1,3%).

À fin septembre 2019, les activités au Maroc ont généré un CA de 16,3 milliards DH, en croissance de 1,3%, soutenues par l’essor continu de la Data Mobile. L’EBITDA a, ainsi, augmenté de 9,2% à 9,3 milliards DH (+7,3% à base comparable), grâce essentiellement à la baisse des coûts opérationnels, permettant ainsi d’améliorer davantage la marge d’EBITDA pour atteindre le niveau élevé de 57,3% (+3,1 point à base comparable).

Au volet international, malgré la pression concurrentielle et réglementaire, les activités du Groupe ont continué de faire preuve d’une bonne résilience, enregistrant un CA d’environ 12 milliards DH sur les neuf premiers mois de l’année, en léger repli de 0,7% à base comparable.

Cette évolution s’explique par l’impact de la baisse des terminaisons d’appel Mobile, notamment au Mali et en Côte d’Ivoire, ainsi que par le recul des revenus entrant international sous l’effet des OTTs. Hors baisse des tarifs de terminaisons d’appel, le CA est en hausse de 0,9% à base comparable, tiré par la progression de la Data et des services Mobile Money.

Côte d’Ivoire: les CGA, un outil pour les PME et TPE offrant des abattements fiscaux

Pour accompagner les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Très petites entreprises (TPE), l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place les Centres de gestion agréés (CGA), un outil méconnu de jeunes entrepreneurs, visant à offrir des abattements fiscaux.Cet instrument se veut un système fiscal pro-entrepreneurial qui permette aux micro-entreprises et aux Petites et moyennes entreprises (PME) de bénéficier d’avantages fiscaux aux fins d’impulser leur croissance et faire d’elles des champions nationaux.

Pour Laurence N’Guessan, lauréate du Prix du Jeune entrepreneur innovant de CGECI Academy 2016, organisé par le Patronat ivoirien, l’un des problèmes des jeunes entrepreneurs, est l’accès à l’information. Ceux-ci découvrent les différentes impositions plus tard et ne sont pas préparés à cela.

La création des Centres de gestion agréés (CGA) vient comme une réponse aux besoins d’assistance et d’encadrement en matière de gestion, de comptabilité et de fiscalité des Petites et moyennes entreprises qui exercent dans les secteurs du commerce, de l’artisanat et de l’industrie.

Selon Béatrice Amoakon, la présidente des Centres de gestion agréée de Côte d’Ivoire (CGA), ces structures d’accompagnement des PME existant depuis 2002, enregistrent à ce jour 111 centres dans toutes les grandes villes du pays.

Leur mission, dira-telle, dans un entretien à APA, est d’accompagner les PME et les micro-entreprises à la formalisation, à la gestion et au civisme fiscal ainsi qu’à la formation. Ces centres qui sont des structures privées encadrent les PME selon un barème homologué par l’Etat ivoirien.  

Pour les micro-entreprises, il est requis 5.000 FCfa par mois, soit 60.000 Fcfa par an. Le CGA accompagne la PME/TPE au niveau de la comptabilité, de la déclaration d’impôt et les assistent auprès des services fiscaux.

Les entreprises, suivies par les CGA bénéficient de mesures d’exonération fiscale, notamment un abattement de 50% du BIC (Bénéfices industriels et commerciaux) pendant trois ans pour les contribuables relevant du régime du réel simplifié. Cet abattement est ramené à 20% dès la 4ème année.

Les TPE et les PME bénéficient également d’un abattement de 50% sur la cotisation annuelle pour les contribuables relevant du régime de l’Impôt Synthétique avec la possibilité d’accès aux crédits bancaires et d’être éligibles au Fonds national de solidarité.

« Nous accueillons les entreprises qui sont à l’impôt synthétique et au réel simplifié d’imposition, et à partir du moment où elles se font suivre par un CGA, elles bénéficient des mesures de réduction d’impôt automatiquement y compris celles qui existent déjà », a dit Mme Béatrice Amoakon. 

Peuvent adhérer à un CGA, les personnes physiques ou morales relevant du régime de l’impôt synthétique et du régime du réel simplifié d’imposition. Pour les contribuables au régime de l’impôt synthétique, il s’agit des commerçants dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 5 et 50 millions Fcfa  et des prestataires de services dont le chiffre d’affaires annuel est entre 5 et 25 millions Fcfa.

Pour les contribuables au régime du réel simplifié d’imposition, peuvent s’inscrire auprès d’un CGA les commerçants dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 50 et 150 millions Fcfa et les prestataires de services dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre 25 et 75 millions Fcfa.

UEMOA: 1432 milliards FCFA d’encours de crédits accordés par la microfinance

L’encours des crédits des systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est établi à 1.431,9 milliards de FCFA (environ 2,434 milliards de dollar) au deuxième trimestre 2019, a appris APA lundi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Par rapport à leur niveau de juin 2018, cet encours enregistre une hausse de 12,4%.Selon l’institut d’émission, cette hausse a été notée au Mali (+16,4%), au Burkina (+14,0%), au Sénégal (+14,0%), en Côte d’Ivoire (+13,8%), au Togo (+11,6%) et au Bénin (+5,1%).

En revanche, l’encours des financements a diminué de 44,8% et de 4,9%, respectivement en Guinée-Bissau et au Niger.

L’encours moyen des prêts par bénéficiaire a augmenté, en ressortant à 96.062 FCFA à fin juin 2019 contre 84.839 FCFA une année auparavant. Pour l’ensemble du secteur, l’encours des crédits représente 6,7% des créances consenties par les établissements de crédit de l’Union.

Le taux d’exécution des projets de l’UEMOA passe à 61% en Côte d’Ivoire (Officiel)

Le taux d’exécution physique des programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en Côte d’Ivoire est passé de 43% en 2017 à 61% en 2018, a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’annonce a été faite par Pr N’galadjo Bamba, Représentant le ministre ivoirien de l’économie et des finances. Il s’exprimait dans un discours d’ouverture de l’édition 2019 des travaux de la revue annuelle des réformes politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA.

 Cette revue consiste à faire le point sur l’état de mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets de l’UEMOA au plan national.

« Pour l’année 2018,  116 réformes ont été examinés. Les résultats enregistrés en Côte d’Ivoire donnent un taux moyen de mise en œuvre de 69% contre 65% en 2017, soit une hausse de 4 points», a indiqué le représentant du ministre Adama Coulibaly.

« S’agissant de la mise en œuvre des programmes et projets communautaires, le taux d’exécution physique est ressorti à 61% en 2018 contre 43% en 2017 et l’indice de performance est passé de 53% en 2017 à 58% en 2018», a-t-il ajouté.

L’édition 2019 de la revue annuelle portera sur un ensemble de 113 réformes contre 116 en 2018. Poursuivant, M. Bamba a appelé les acteurs nationaux « à redoubler d’efforts » dans la mise en œuvre de ces réformes communautaires « pour permettre à la Côte d’Ivoire d’être parmi les meilleurs à l’issue de l’édition 2019».

Auparavant Gustave Diasso, le Représentant de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire a dit sa gratitude aux autorités ivoiriennes, expliquant que cette revue est une « réelle opportunité» de faire le point global des performances de la Côte d’Ivoire dans l’application des réformes communautaires.

La revue annuelle des réformes et projets communautaires de l’UEMOA vise à identifier et à anticiper les facteurs pouvant constituer un goulot d’étranglement ou atténuer l’efficacité des réformes et projets communautaires.

 Elle permet ainsi de donner une plus forte impulsion politique au processus d’intégration Régionale dans l’espace UEMOA.

Cameroun : résultats contrastés pour l’opérateur d’électricité

L’opérateur d’électricité Energy of Cameroon (Eneo) annonce, dans un rapport reçu lundi à APA, avoir réalisé un bénéfice net d’environ 11 milliards FCFA en 2018, pour un résultat d’exploitation en accroissement de 155% par rapport à l’année d’avant.Soutenu par la bonne tenue des recettes basse et haute tension, le chiffre d’affaires s’est inscrit à la hausse de l’ordre 4% par rapport à 2017. Malgré cette situation comptable satisfaisante, la filiale du fonds d’investissement britannique Actis affiche un déficit net de trésorerie d’environ 25 milliards FCFA et ne peut, comme c’est le cas depuis 2007, distribuer de dividendes à ses actionnaires dont 44% pour l’État et 5% pour le personnel.

Selon le rapport, la crise sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a par ailleurs engendré une perte d’environ 8 milliards FCFA sur les ventes d’électricité.

A ceci, il convient d’ajouter 6% de factures non recouvrées pendant la période étudiée dont le plus gros débiteur est l’État, représentant quelque 25 milliards FCFA sur un total global de 191 milliards FCFA, dont 75,5 milliards sont considérés comme hypothétiques par l’opérateur.

La situation financière d’Eneo ne semble pas s’être améliorée depuis début 2019, malgré un programme d’investissements d’environ 37,53 milliards FCFA élaboré l’année dernière pendant laquelle environ 600.000 nouvelles personnes et entreprises ont pu accéder à l’électricité, pour des énergies non distribuées en augmentation de 22%.

Au plan de la modernisation de la distribution, l’opérateur se félicite d’avoir à ce jour posé plus de 8000 compteurs intelligents, dont 1300 en 2018. Pour cette année, il compte en poser  20.000.

Nouakchott et Luanda signent un partenariat en matière de pêche

La Mauritanie et l’Angola ont lancé un nouveau processus de coopération et de partenariat avec la signature, dimanche soir à Nouakchott, d’un protocole d’accord de coopération dans le domaine de la pêche, a-t-on appris lundi de source officielle.Le protocole d’accord a été signé par le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, Nany Ould Chrougha, et son homologue angolaise Maria Antonieta Baptista, qui effectue une visite en Mauritanie pour s’informer de son expérience en matière de pêche.

La situation du secteur dans les deux pays est quasi similaire, a-t-elle dit, avant de faire part souhait de Luanda de tirer profit pleinement du savoir-faire de Nouakchott à ce sujet.

Par ailleurs, la ministre angolaise de la Pêche et de la Mer a déclaré avoir reçu des directives claires du président João Lourenço pour œuvrer activement au développement des relations avec la Mauritanie.

Dans le même sillage, son homologue mauritanien a affirmé que les instructions présidentielles signifiées à son gouvernement consistent à faciliter toutes les formalités pour faire avancer et élargir les domaines de la coopération avec l’Angola, dans le but surtout d’intensifier la coopération Sud-Sud.

L’Angola abrite une importante communauté mauritanienne travaillant essentiellement dans le domaine du commerce.

Côte d’Ivoire: «bilan satisfaisant» de la campagne de commercialisation de l’anacarde (Exportateurs)

Le Groupement des exportateurs et professionnels de produits agricoles (GIE-GEPPA) a dressé, samedi à Abidjan, un «bilan satisfaisant» de la campagne de commercialisation 2019 de l’anacarde (noix de cajou) qui «vient de s’achever sans stock résiduel » aux mains des producteurs.Dans une déclaration devant la presse, le porte-parole du GIE-GEPPA, Gustave Kotchi s’est félicité qu’il « se dégage un bilan particulièrement satisfaisant pour les producteurs et l’ensemble des acteurs de la filière ».

En effet, a-t-il expliqué,  une incertitude générale planait sur la commercialisation de la production de 2019 avec le marché international qui dans sa tendance baissière, faisait chuter drastiquement les prix de la noix de cajou.

Des  «acheteurs et négociants véreux proposaient déjà à nos braves paysans, contre le fruit de leur labeur annuel, moins de 100 franc CFA le kilogramme. Ce qui était très en deçà du prix minimum officiel fixé par le Conseil du Coton et de l’Anacarde », a souligné Gustave Kocthi.

Pour lui, devant ce sombre tableau, le Premier ministre, Amadou Gon, « a su prendre les décisions les plus pragmatiques en tenant compte des activités des opérateurs économiques que nous sommes ».

« Partant de toutes ces actions, les conditions étaient alors réunies pour donner un nouveau souffle à la filière Cajou. Ainsi, les prix qui étaient à leur plus bas niveau, sont repartis immédiatement à la hausse avec l’écoulement de toute la production nationale », s’est félicité le porte-parole du GIE-GEPPA.

« Fort heureusement, je vous le rappelle, la campagne 2019 a connu un succès grâce au Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde sous la supervision du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly », a-t-il souligné.

Partant de ce constat, les producteurs de la filière Anacarde en collaboration avec le Groupement des exportateurs et professionnels de produits agricoles, GIE-GEPPA « ont décidé unanimement de rendre un vibrant hommage» au Premier ministre ivoirien le samedi 16 novembre prochain à Korhogo.

A l’ouverture de la campagne 2019 en février dernier, le prix bord champ plancher a été fixé à 375 Fcfa/kg de noix de cajou bien séchées, bien triées et exemptes de matières étrangères.

Pour cette année 2019, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, prévoyait une production de 800 000 tonnes contre 761 000 tonnes l’année précédente.

En termes de volumes d’anacardes transformés, la Côte d’Ivoire a enregistré  un peu moins de 69 000 tonnes de produits en 2018, en deçà des objectifs que le Conseil s’est fixé. Le régulateur envisageait de transformer notamment 100 000 tonnes.

Ce volume transformé reste toutefois une progression par rapport à 2017  où le pays a atteint un taux de 53%, représentant 44 000 tonnes. Le  Conseil coton-anacarde construit actuellement une «usine école » à  Yamoussoukro, ce qui devrait hisser davantage la transformation.

L’objectif de transformation en 2019 est de 130 000 tonnes pour des capacités installées opérationnelles de l’ordre de 122 000 tonnes. 

Le Maroc mettra à la disposition de la Mauritanie son expérience touristique

Le Maroc s’est engagé à mettre à la disposition de la Mauritanie son expérience et son expertise en matière de tourisme afin de contribuer au développement des importantes et prometteuses potentialités de ce secteur.Cet engagement a été exprimé par l’ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Hamid Chbarou, lors du lancement de la saison touristique, samedi à Atar (440 kilomètres au nord de Nouakchott).

Cette saison qui dure 6 mois a été ouverte par l’arrivée, en provenance de Paris, d’un groupe de 85 touristes de différentes nationalités européennes.

L’ambassadeur de France à Nouakchott, Pierre Mollier, présent lui aussi à la cérémonie, a réitéré l’engagement de son pays à contribuer au développement du secteur touristique en Mauritanie, étant donné son importance économique.

M. Mollier a indiqué que les Français représentent la majorité des touristes choisissant la Mauritanie comme destination parce qu’ils aiment ce pays et raffolent de découvrir sa généreuse hospitalité et ses paysages pittoresques.

Il a affirmé que les conditions sont favorables pour la pratique de l’activité touristique dans les différentes régions de la Mauritanie.

La Mauritanie a souffert, pendant de longues années, d’une interdiction faite par Paris à ses ressortissants de visiter le nord du pays pour des raisons sécuritaires.

L’amnistie fiscale proposée aux opérateurs du secteur informel en Côte d’Ivoire

Le directeur général des impôts Ouattara Sié Abou a invité les opérateurs de l’informel en Côte d’Ivoire à sortir de ce secteur et bénéficier en retour de « l’amnistie fiscale », indique une note d’information de cette régie financière transmise vendredi à APA.M. Ouattara s’exprimait sur le thème, «les dispositifs fiscaux pour encourager l’entrepreneuriat et les réformes futures » dans un panel de la 8è édition du forum économique «CGECI Academy », organisé les 14 et 15 octobre dernier par le patronat ivoirien.

« Je vous fais grâce de vos passés, mais venez au grand jour, à la lumière. Sortez du noir et bénéficiez de l’amnistie fiscale», a proposé M. Ouattara aux opérateurs du secteur informel.

« Le système fiscal promeut l’entrepreneuriat au regard des dispositifs qui existent. Faisant l’état des lieux, on peut aisément affirmer sans ambages, que ce dispositifs est créé pour accompagner les PME» a soutenu auparavant le directeur général des impôts.

En outre, il a passé en revue les mesures d’incitations fiscales en  faveur des Petites et moyennes entreprises (PME) en Côte d’Ivoire. Au nombre de celles-ci, il a cité entre autres, l’exonération de la patente et l’exonération d’impôts minimum forfaitaire au titre du premier exercice comptable.

« Des études sont en cours pour 2020, voire 2021 pour re-segmenter les PME, le statut de l’entrepreneuriat et la micro-entreprise. De bonnes surprises sont attendues en terme de mise en place d’un système fiscal adapté aux PME par la catégorisation à l’intérieur de ce secteur», a promis M. Ouattara.

La huitième édition du forum économique de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien),  l’un des plus grands forums du secteur privé ivoirien, s’est achevée mardi dans la capitale économique ivoirienne sur le thème, «l’environnement des affaires: quel modèle à privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ».