Le coût élevé du transport maritime affecte l’économie nigériane (Officiel)

Le coût élevé du transport maritime a un effet négatif sur l’économie du Nigeria et d’autres pays africains, a déclaré mercredi à Abuja le secrétaire exécutif du Nigerian Shippers Council (NSC), Hassan Bello après une réunion des membres du Conseil de l’Union des chargeurs africains (UASC).Une partie des discussions lors de la réunion, a-t-il déclaré, portait notamment sur la manière d’aborder la question des tarifs élevés et des coûts d’expédition entre les Etats membres.

Il a précisé que rien n’a encore été convenu, mais le consensus est que les redevances et les coûts d’expédition ont un effet sur nos économies nationales.

« Et le coût du transport est 40% plus élevé en Afrique que dans toute autre région. Il est important que nous examinions ce coût d’une manière très scientifique et que nous le négociions de façon appropriée » a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « nous ne sommes pas l’organisation qui fixe les prix, mais nous devrions aussi faire preuve de modération dans les coûts, plus le coût du transport est faible, plus l’économie croît ».

« Le coût d’expédition est substantiel dans le coût de production de notre secteur manufacturier. Si nous avons des coûts élevés, le coût sera en fin de compte répercuté sur le consommateur final, ce qui signifie que les tendances de l’inflation dans nos économies ne sont pas bonnes », a expliqué M. Bello.

Selon lui, il est important que les Etats membres soient impliqués dans les négociations sur les charges, car elles sont arbitraires et perçues unilatéralement.

Les membres, poursuit-il, n’ont pas été informés des éléments de ces charges et qu’ils ne savent pas comment on en est arrivé là.

« Nous sommes d’accord pour dire que certains de ces coûts ne sont pas vérifiés, qu’ils ne sont pas fondés et qu’ils ne sont pas étayés par des indicateurs économiques.

« Et la façon dont les prix sont fixés dans les économies, en particulier dans le commerce international des transports, devrait faire l’objet d’un examen scientifique.

« Ainsi, le syndicat veut que le conseil des expéditeurs représente les expéditeurs et les expéditeurs devraient prendre part aux négociations sur les coûts, a-t-il dit.

Toyota va construire une usine d’assemblage en Côte d’Ivoire

L’Etat ivoirien et le constructeur automobiles japonais Toyota ont signé le 29 août 2019 à Yokohama, au Japon, un accord de création d’une usine de montage de véhicules Toyota en Côte d’Ivoire, selon une note de la Primature.La mise en œuvre du processus de création de l’usine de montage de véhicules Toyota, très prisés en Côte d’Ivoire, et beaucoup utilisés dans le transport, devrait « démarrer d’ici à fin 2019 », indique la note de la primature, le Cabinet du Premier ministre ivoirien.  

Le mémorandum d’accord a été signé, pour la partie ivoirienne, par le ministre des Transports Amadou Koné et, pour le constructeur automobile, par son Président Directeur Général (PDG), Ichiro Kashitani, lors d’une cérémonie. 

La séance de signature de l’accord s’est tenue en présence du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui conduit la délégation ivoirienne à la 7ème édition de la Conférence de Tokyo sur le développement africain (TICAD 7) qui a lieu à Yokohama du 28 au 30 août 2019. 

Le ministre ivoirien du Transports, Amadou Koné, s’est félicité de la signature de cet accord qui est « la résultante des acquis du gouvernement en matière de consolidation de la démocratie, de stabilité politique et de sécurité ».  

Pour sa part, le PDG de Toyota a salué les efforts du gouvernement ivoirien qui ont permis au pays d’afficher des « progrès économiques » qui rassurent le groupe et déterminent son choix de s’implanter en Côte d’Ivoire, après l’Afrique du Sud et l’Égypte. 

Le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, s’est réjoui de cet accord qui devrait permettre au constructeur automobile  japonais d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa dynamique de développement. 

Ce projet devrait à terme permettre au groupe des véhicules et des accessoires automobiles entièrement fabriqués en Côte d’Ivoire.  

Fer de la Falémé : passe d’armes entre Ousmane Sonko et responsables étatiques

Les affirmations de l’opposant Ousmane Sonko selon lesquelles le contrat sur l’exploitation du fer de la Falémé (Est) signé avec une société turque pourrait, en cas d’aval du chef de l’Etat, faire perdre au Sénégal « 10.185 milliards de FCFA » font l’objet ce jeudi d’une levée de boucliers de la part de responsables de l’Etat qui parlent de « chapelet de contrevérités ».Dans une conférence de presse donnée mercredi à Dakar, Sonko a fait état d’un protocole d’accord paraphé le 9 octobre 2018 à Istanbul entre l’État du Sénégal et l’entreprise turque Tosyali Holding, soulignant que si cette dernière s’engage à investir 510 milliards dans l’exploitation du fer de la Falémé, elle va, en retour,  gagner « dans les 25 ans à venir 10.185 milliards FCFA ».

Avec une production d’un million de tonnes de fer par an, Tosyali pourra amortir son investissement « au bout de 3 ans », estime Sonko avant de demander au chef de l’Etat de ne pas approuver un tel contrat. Si Macky Sall passe outre, « non seulement » il va sacrifier le secteur privé national, mais il va puiser  dans les poches du pêcheur, du cultivateur, de la ménagère, du salarié, de chaque Sénégalais pour mettre cette entreprise au-dessus des entreprises sénégalaises », soutient Ousmane Sonko.

En réaction, le quotidien national Le Soleil fait état d’« un chapelet de contrevérités » émises par Sonko, après avoir recueilli les versions du ministre des Mines et de la Géologie, Aissatou Sophie Gladima, et du directeur général des Mines de fer du Sénégal oriental (Miferso), Amadou Camara.

La première estime que « ces allégations sont dépourvues de fondement » là où le second soutient qu’Ousmane Sonko « est en retard » et que « la plupart des points qu’il a relatés ne sont plus d’actualité ».

Mauritanie : 5,6 milliards F CFA de bons du trésor vendus

La Mauritanie a vendu, cette semaine, des bons du trésor pour un montant global de 356 millions d’ouguiya MRU (5,6 milliards F CFA), selon un communiqué de la Banque centrale de Mauritanie (BCM) consulté par APA, jeudi à Nouakchott.Ce montant a été vendu pour une échéance de quatre semaines à un taux moyen pondéré de 4,92%, précise le communiqué.

La BCM et le Trésor mauritanien avaient lancé conjointement, mardi dernier, un appel d’offres pour la cession de bons du trésor pour un montant global de 660 millions d’ouguiya MRU, soit 10,5 milliards FCFA.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication avait été fixée au 29 août.

Obsèques DJ Arafat : les banques fermées au Plateau vendredi et samedi (APBEF-CI)

L’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) suggère la fermeture, vendredi et samedi, des banques au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, en raison des obsèques de DJ Arafat, selon une note.« Compte tenu du programme des obsèques qui se dérouleront essentiellement dans la commune du Plateau, l’APBEF-CI suggère la fermeture des agences du Plateau pour les journées du vendredi 30 et samedi 31 août 2019 », indique une note de la direction exécutive de l’APBEF-CI.

Cette mesure sécuritaire devrait être observée « sous réserve des dispositions » qu’il plaira aux établissements bancaires de prendre pour les agences de quartiers, poursuit la note qui souligne que la décision a été prise à « l’unanimité » des membres de la Commission sécurité.

Des dispositions ont été également prises par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique.  

« Pour des raisons sécuritaires liées à la journée du 30 août 2019, je demande à tous les services du Trésor public logés au Plateau, d’être ouverts ce jour de 07h30 à 12h00 » a écrit mercredi dans une note de service, le directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique, Ahoussi Arthur Augustin Pascal.

Par ailleurs, a-t-il ajouté, « ce même jour, vos encaisses devront être nivelées à la banque du Trésor et  vos documents probants jugés essentiels, conservés dans des lieux sécurisés ».

Décédé le 12 août 2019 à Angré 7è Tranche à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan à la suite d’un accident de moto, les obsèques de Houon Ange Didier dit DJ Arafat, la star du coupé-décalé, un rythme musical ivoirien, sont prévues le vendredi 30 août et le samedi 31 août 2019.

 Des prestations artistiques sont programmées vendredi au stade Félix Houphouët-Boigny jusqu’à l’aube, suivies de l’inhumation le lendemain au cimetière de Williamsville,  dans le Nord de la capitale économique ivoirienne.

«Daishikan» (l’un des surnoms de DJ Arafat) dépose le micro à l’âge de 33 ans et laisse des milliers de fans appelés «les chinois» inconsolables. 

Saidia, perle incontournable de la Méditerranée

Avec ses quatorze kilomètres de sable doré et son interminable plage sablonneuse conjuguée à un éclat solaire ensorcelant, la ville marocaine de Saidia s’impose en tant que perle incontournable de la Méditerranée et un pôle d’attraction pour de nombreux estivants nationaux et étrangers.Par Hicham Alaoui

Située à l’extrême nord-est du Maroc, à la frontière maroco-algérienne, Saïdia est devenue une destination prisée pour les inconditionnels de baignade et les touristes en quête de fraîcheur et de tranquillité, créant ainsi une atmosphère joyeuse et conviviale entre les visiteurs envoûtés par les plaisirs de la mer et par la nature ensorcelante de cette région qui conjugue aussi parfaitement les plaisirs de la mer et le charme du littoral.

La nage sans risque est assurée. Une mer de rêve plus attractive en temps de marée basse. Pour les amateurs du calme, il suffit de longer la côte vers l’embouchure de la Moulouya pour apprécier les félicités de la tranquillité absolue et les intimités de la faune et la flore.

Incontestablement, la station balnéaire de Saidia est désormais prête à concurrencer les traditionnelles destinations balnéaires du Royaume, en l’occurrence Agadir, Essaouira ou encore Martil (région de Tétouan).

Surnommée « La Perle bleue », initialement, son nom était Ajroud, qui signifie «poésie» en amazigh, Saidia a inauguré en 2009 dans le cadre du Plan Azur, sa station balnéaire qui comporte une marina, un port de plaisance, un village d’accueil pour les touristes est quasi-déserte toute l’année.

Réalisée sur une superficie de 696 hectares, la station balnéaire de Saïdia est  dotée de 30.000 lits, 9 hôtels, 12 villages de vacances, 8 résidences touristiques, 2 700 appartements, 300 villas et de nombreux centres commerciaux.

Les amateurs de golf trouvent également leur compte dans le fameux parcours de 18 trous où des tournois professionnels sont organisés régulièrement.

La corniche, aménagée sur 6 km en front de mer est une zone de promenade propice au jogging et aux balades à pied ou à vélo. Quant aux amoureux des belles plages, il est facile de trouver son petit coin de paradis sur les vastes étendues de sable blanc. Avec sa ceinture de 14 km de sable fin ourlant les eaux limpides de la Méditerranée, Saïdia vous invite au délassement au son des douces vagues qui viennent s’échouer sur la plage. S’y reposer est un délice, mais on s’y amuse aussi !

Seul bémol est que la ville connait une certaine cherté injustifiée des produits alimentaires. Un phénomène dû essentiellement aux intermédiaires qui saisissent la saison estivale pour augmenter les prix des produits, sachant que Saidia est à mi-cheval entre la ville de Berkane, grenier agricole de l’Oriental et capitale des agrumes du Maroc Oriental et Oujda, capitale de l’Oriental et métropole à vocation commerciale et tertiaire.

Les autorités sont appelées plus que jamais à intensifier les campagnes de contrôle des prix pour protéger le consommateur et promouvoir le tourisme, un secteur dont la ville en a pleinement besoin.

Les groupes marocain BCP et japonais SMBC se joignent pour développer des opportunités d’affaires en Afrique

Le groupe Banque Centrale Populaire (BCP) et le groupe japonais Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC) ont signé ce mercredi un mémorandum d’entente, destiné à développer des opportunités d’affaires sur le coltinent africain.Scellé en marge de la 7e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VII), cet accord reflète la volonté commune des deux institutions de renforcer leur coopération dans les secteurs stratégiques des différentes zones géographiques de leur présence, contribuant ainsi à favoriser davantage le développement durable des activités de commerce et d’investissement entre le Japon et l’Afrique, a souligné Kamal Mokdad, DG de la BCP et de l’International.

Concrètement, à travers ce partenariat, la BCP et ses filiales vont désormais accompagner les clients japonais et asiatiques du groupe SMBC dans le cadre de leurs projets d’investissement et de commerce au Maroc, à Maurice ainsi que dans les pays de présence du groupe BCP en Afrique subsaharienne.

L’accompagnement porte sur des solutions globales et sur mesure, allant du financement de projets, des produits de cash-management et de Trade finance, au développement de partenariats locaux.

Découverte d’une importante réserve de pétrole et de gaz au Nigeria

Le géant pétrolier italien Eni a déclaré que sa filiale nigériane Agip Oil Company (NAOC) a découvert d’énormes réserves de gaz et de pétrole dans un site terrestre dans la région du Delta du Niger au Nigeria.Le communiqué d’Eni indique que la découverte se situait dans les champs d’Obiafu-Obrikom et que le puits atteint une profondeur totale de 4,374 m, rencontrant une importante accumulation de gaz et de condensats dans la séquence deltaïque de l’âge oligocène comprenant plus de 130m de sables riches en hydrocarbures.

« La découverte s’élève à environ 1 billion de pieds cubes de gaz et 60 millions de barils de condensats associés dans les séquences de forage en profondeur », indique le communiqué.

Il a noté que le puits peut fournir plus de 100 millions de pieds cubes standard de gaz par jour et 3 000 barils/jour de condensats associés, et qu’il sera immédiatement mis en service pour augmenter la production de gaz du NAOC.

Eni opère au Nigeria depuis 1962 et produit 100.000 barils de pétrole brut par jour.

Hausse des débarquements de la pêche au Sénégal

Les débarquements de la pêche au Sénégal au terme du premier semestre 2019 ont enregistré une augmentation de 137.100 tonnes comparés à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 883.820 tonnes contre 746.720 tonnes au terme du premier semestre 2018, soit une progression de 18,36%.

En glissement mensuel, les débarquements de la pêche se sont contractés de 9.250 tonnes, passant de 181.690 tonnes en mai 2019 à 172.440 tonnes en juin 2019. Cette situation est due essentiellement repli des débarquements de la pêche industrielle dont le cumul s’est établi à 197.130 tonnes durant la période sous revue contre 258.740 tonnes au mois de mai 2018 (moins 23,81%).

De son coté, la pêche artisanale a légèrement progressé de 2,80% avec des débarquements qui s’établissent à 165.950 tonnes en juin 2019 à contre 161.420 tonnes un mois auparavant.

Présentation en Espagne de la 2è semaine africaine du tourisme

Les enjeux de la deuxième semaine africaine du tourisme, une manifestation touristique qui réunit l’Afrique francophone et anglophone prévue du 24 au 27 septembre prochain à Dakar (Sénégal), ont été présentés à Madrid en Espagne à l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).Selon une note d’information transmise mardi à APA, la rencontre a eu lieu entre le fondateur de Africa Tours Centre (Structure organisatrice de l’événement), Donald Djobo et Elsia Grandcourt et Jaime Mayaki, respectivement directrice générale et directeur adjoint du département Afrique de l’OMT.

« La réunion fait partie du processus initial et des processus pour présenter et informer le département Afrique de l’OMT de la deuxième semaine africaine du tourisme et de ses activités sur le continent. Mme Elsia Grandcourt a exhorté les organisateurs à utiliser leur noble plateforme pour promouvoir le caractère unique et l’authenticité de l’offre touristique du continent », rapporte la note.

Quant à M. Djobo,  renseigne le texte, il a remercié les responsables du département Afrique de l’OMT et leur a assuré des bonnes relations du travail avec leur institution afin de promouvoir le « tourisme durable et responsable » en Afrique.

La deuxième semaine africaine du tourisme est prévue du 24 au 27 septembre 2019 à Dakar au Sénégal. Cette manifestation qui réunit des participants de l’Afrique francophone et anglophone, vise notamment à discuter des problèmes urgents auxquels le secteur du tourisme est confronté en Afrique de l’ouest.

Gabon : vers la construction d’une d’usine de production de bioéthanol

Le ministre gabonais de la Promotion des investissements, Jean Fidèle Otandault, a annoncé la construction par la Chine d’une usine de production de bioéthanol, un produit biocarburant utilisable dans certains moteurs à essence.D’un coût de 620 millions de dollars, ce projet permettra la production de 300.000 tonnes de bioéthanol à partir de 900.000 tonnes de manioc séché, a précisé le ministre à l’issue d’une rencontre avec des investisseurs chinois, lundi à Libreville.

La fabrication de ce biocarburant nécessitera notamment 83.000 hectares de terres et la production de 12 tonnes de manioc par hectare.

Par ailleurs, les coopératives locales seront activement impliquées dans la mise en œuvre de ce projet d’envergure qui « répond à la volonté du chef de l’Etat d’attirer plus d’investissements directs étrangers, de créer de l’emploi et de lutter contre l’exode rural », a souligné Jean Fidèle Otandault.

« Pour répondre à ces exigences de développement, le rôle du département de la promotion des investissements est de faciliter l’implantation des partenaires, en améliorant, entre autres, le cadre juridique de l’environnement des affaires, en négociant des facilités telles que les exonérations », a-t-il ajouté.

En dépit de la volonté des autorités de se lancer dans le biocarburant, le Gabon reste un pays pétrolier dont la production en or noir stagne à 12000 tonnes par an depuis le milieu des années 2000.

Mauritanie : les réserves en devises évaluées à plus d’un milliard de dollars (ministre)

Le nouveau ministre des Finances mauritanien, Mohamed Lemine Ould Dhehbi, a annoncé lundi soir à Nouakchott que les réserves en devises de son pays s’élevaient à 1.048.258.000 dollars.Cette somme couvre six mois d’importations, a précisé le ministre lors d’un point de presse. Il réagissait, sans en donner l’air, aux rumeurs diffusées depuis quelques jours sur de prétendues difficultés financières que le pays aurait héritées du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz.

Ce dernier a cédé son fauteuil au début de ce mois à Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, élu nouveau président au terme du premier tour du scrutin du 22 juin dernier.

Le ministre des Finances a ainsi fustigé devant la presse la « manipulation malveillante » d’informations relatives à des pratiques financières dans le but de tromper l’opinion publique en entretenant des rumeurs sans fondement.

Il a souligné que le jeu avec les indicateurs est préjudiciable à l’économie et au citoyen, vu l’étroitesse du lien entre l’inflation et la dégradation du pouvoir d’achat de ce dernier.

Ould Dhehbi a par ailleurs révélé que la dette extérieure réelle de la Mauritanie est d’environ 4 milliards de dollars, notant toutefois que cette dette n’est pas inquiétante et que la régularité de son remboursement est encourageante.

Il a ajouté que la Mauritanie a même besoin d’endettement supplémentaire pour asseoir les bases d’une économie solide à travers la réalisation de projets de développement indispensables pour la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Le PIB de la Mauritanie s’élève à 5 milliards de dollars, a encore renseigné le ministre Ould Dhehbi.

Le Cameroun cherche 30 milliards sur le marché sous-régional (gouvernement)

L’Etat camerounais procède, mercredi par voie d’adjudication, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) d’un montant de 30 milliards FCfa sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, a appris APA au terme d’un communiqué publié la veille par le ministère des Finances (Minfi).Cette opération, dont la valeur nominale unitaire est de 1 million FCfa, se déroulera en effet auprès de 19 banques et établissements financiers spécialistes en valeurs du Trésor (Svt) soumissionnaires du pays émetteur, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

Ladite émission intervient, note-t-on, dans un contexte morose, marqué par une lourde déconvenue à l’occasion d’une émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) effectuée le 21 août dernier sur le même marché.

En effet, sur les 50 milliards FCfa recherchés, le pays n’a enregistré qu’un taux de couverture de l’ordre de 28% correspondant à 14 milliards FCfa, sur lesquels le pays n’a récupéré finalement que 10,5 milliards FCfa. Il s’agit, croit savoir un haut cadre du Minfi s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, «du fiasco le plus retentissant, sans doute jamais enregistré par le Cameroun dans ce genre d’opération».

Le pays, pour l’année budgétaire en cours, prévoit de lancer des émissions de titres publics pour montant total de 350 milliards FCfa dont le fruit est destiné au financement de projets de développement. Ainsi, depuis 2010, année de son émission obligataire inaugurale sur le marché des capitaux, l’État a, selon les données officielles, mobilisé plus de 2616,31 milliards FCfa à travers des BTA, des obligations du Trésor assimilables (OTA) ainsi qu’une émission d’Eurobond.

Ces fonds, apprend-on encore, ont été consacrés pour 44,29% au secteur de l’eau et de l’énergie, 28,29% aux infrastructures routières et ouvrages d’art, et 13,46% à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

Les handicaps du commerce en ligne au Tchad

Le E-commerce ou commerce en ligne est en train de faire une percée au Tchad où, toutefois, ce nouveau mode de négoce est freiné par le modeste débit de l’internet, la faible bancarisation des Tchadiens et le défaut d’adressage des rues.Faisant avec les réalités du terrain, la plateforme Mossosouk cherche coûte que coûte à permettre aux Tchadiens de tirer profit des avantages que confère l’internet.  Ainsi, elle  ouvre progressivement dans le pays des boutiques, des alimentations et des supers marchés où on peut trouver divers produits.  

Chez Mossosouk, explique Maïmouna Kassoum, chargée de la clientèle, tout est présenté en ligne aux internautes. Si le client est intéressé, il fait sa commande et la plateforme la lui livre chez lui ou à son lieu de travail. Toutefois, explique la jeune dame, un problème se pose au niveau des numéros de rues et portes dans les quartiers de la capitale tchadienne.

« Ici au Tchad, surtout à N’Djaména, le plan de la ville ne se fait pas à travers les numéros de rues et portes, mais par d’autres signalisations un peu complexes » pour les livreurs, regrette Maïmouna.

Selon Mamadou Mahamat Djimtebaye, fondateur d’un journal en ligne, le E-commerce au Tchad est encore à l’état embryonnaire. « Les gens ici n’ont pas encore la culture de l’achat en ligne. En plus, l’accès à Internet est difficile. Les Tchadiens sont moins bancarisés et peu détiennent des cartes bancaires Visa ou MasterCard, essentielles pour la vente en ligne », explique Mamadou. 

Pour lui, le E-commerce est un outil de développement et surtout de l’émergence avec les NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication).

N’empêche, Maïmouna Kassoum de Mossossouk estime que le E-commerce a de l’avenir au Tchad. En effet, souligne-t-elle, la vente en ligne permet aux consommateurs d’acheter sans bouger de chez eux ou de leur lieu de travail.

Adhérant aux remarques de Mamadou, elle reconnait qu’il y a nécessité à développer certains outils pour que le commerce en ligne s’implante véritablement au Tchad : la carte bancaire et le porte-monnaie électronique.

Baisse des importations de riz au Sénégal

Les importations de riz du Sénégal durant le mois de juin 2019 ont enregistré une baisse de 4,877 milliards de FCFA (environ 8,290 millions de dollars) comparées au mois de mai 2019, révèle une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue mardi à APA.Ces importations se sont établies à 15,468 milliards de FCFA contre à 20,345 milliards de FCFA au mois de juin 2019, soit une baisse de 24% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Comparées au mois de mai 2019 où elles s’élevaient à 16,979 milliards de FCFA, les importations de riz du Sénégal connaissent une baisse de 8,9% en glissement mensuel.

Cacao ivoirien: «accord» en vue d’un prix garanti d’environ 1 000 Fcfa/Kg

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a signé un « accord » avec les négociants et les industriels en vue de « 200 Fcfa d’ajout » sur le prix garanti qui devrait passer à environ 1000 F/Kg pour les ventes 2020-2021, selon une source proche du dossier. « Avec les accords que la Côte d’Ivoire vient d’avoir avec les industriels, ça sera 200 Fcfa d’ajout au profit du producteur, notamment sur le prix garanti qui devrait être porté autour de 1 000 Fcfa que nous allons avoir l’année prochaine, pour la campagne 2020-2021 », a expliqué cette même source.

Après l’accord sur le Différentiel de revenu décent fixé à 400 dollars (236.471 Fcfa) la tonne de cacao, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont « réussi à conclure leurs premières ventes de la récolte 2020/2021 dans le courant de la semaine dernière », a confié une autre source proche du dossier.  

« Le 1er octobre prochain, nous augmenterons le prix du cacao, je veux qu’on revienne à 1.000 Fcfa et nous allons augmenter régulièrement le prix aux producteurs », avait dit M. Alassane Ouattara, dans une interview diffusée à la télévision d’Etat à la veille de la commémoration de l’an 59 de la Côte d’Ivoire.

Les deux pays avaient tenu les 11 et 12 juin 2019 à Accra une réunion, au cours de laquelle ils ont proposé un prix plancher de 2.600 dollars US (1,5 million de Fcfa) la tonne en dessous duquel ils ne vendraient pas le cacao de leurs producteurs. 

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent près de 65% de la production mondiale de cacao, veulent influencer les cours mondiaux au profit des paysans. Ils ont décidé de la « levée de la suspension des ventes de la récolte 2020-2021 à compter du 16 juillet 2019 ».      

Suite à une réunion à Abidjan, le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board ont mis en œuvre un concept de prix plancher par l’institution d’un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US par tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès des deux pays pour la campagne 2020-2021. 

Le Différentiel de revenu décent de 400 dollars la tonne est « pour la Côte d’Ivoire et le Ghana seulement et c’est sur cette base, cette première étape de l’accord, que les ventes ont commencé à se faire », a expliqué à APA un acteur de la filière.

« La discussion pour aller aux 2.600 dollars est dans une dynamique qui continue (…) » mais les négociants et les industriels ont dit « allons déjà pour les 400 dollars par tonne pour la Côte d’Ivoire et le Ghana », a-t-il poursuivi.

Reçu en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan, le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (ICCO), Michel Arrion, a indiqué récemment à Abidjan qu’un accord a été trouvé pour « augmenter » les prix du cacao au niveau des pays producteurs. 

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, a fixé à 750 Fcfa le Kg du cacao pour la campagne qui s’achève. La prochaine campagne de commercialisation du cacao s’ouvre le 1er octobre 2019.

Le volume de trafic commercial dans les aéroports marocains estimé à plus de 2,3 millions de passagers en juillet 2019

Le volume de trafic commercial dans les aéroports marocains a enregistré, en juillet 2019, de 2.394.773 passagers, en forte hausse de 14,24% par rapport à la même période de l’année 2018, précise l’Office national des aéroports (ONDA).Selon un communiqué de l’ONDA, l’aéroport Mohammed V a accueilli plus de 45,11% du trafic passagers global, soit 1.080.399 passagers en juillet 2019, en évolution de 9,72% par rapport à la même période de l’année précédente.

De même, la majorité des aéroports du Royaume ont enregistré des taux d’évolution importants, à l’image de Marrakech-Menara qui a progressé de 30,58% (490.630 passagers), de Fes-Saiss avec 11,53% (125.958 passagers), de Tanger avec 20,51% (139.084 passagers) et de Rabat-Salé avec +13,08% (99.496 passagers) alors que ceux d’Ouarzazate et d’Errachidia ont affiché des bonds respectifs de 85,66% à 11.171 passagers et 65,10% à 3.761 passagers.

Pour sa part, le trafic domestique a enregistré une croissance soutenue de 32,55% et le trafic international a augmenté de 12,21%, selon la même source, relevant que le marché de l’Europe reste en tête des progressions avec un taux d’évolution +12,16%, représentant ainsi 76% environ du trafic commercial.

Le marché du Moyen et Extrême Orient, qui représente une part de 8,27%, et celui de l’Afrique (part de 7,15%) ont atteint des taux de progression importants, respectivement de +15,69% et 9,87%.

Nigeria : Mise en garde des professionnels de l’aviation contre la privatisation des aéroports

L’Association des professionnels nigérians de l’aviation (ANAP) a annoncé qu’elle continuerait de s’opposer au projet de concession de certains grands aéroports du pays par le gouvernement.L’ANAP a également sonné l’alerte sur l’existence de nombreuses pistes d’atterrissage dans le pays, avertissant que la sécurité et la sûreté ne pourraient être garanties pour certaines d’entre elles.

M. Abdulrazaq Saidu, secrétaire général de l’ANAP a déclaré dimanche à Lagos que l’insécurité dans le pays avait rendu le plan de concession défavorable et dangereux.

Le Sénateur Hadi Sirika, qui vient d’être reconduit dans ses fonctions, avait demandé la concession des aéroports d’Abuja, de Lagos, de Kano et de Port Harcourt.

Le gouvernement avait nommé Transaction Advisers pour l’épouse intermédiaire, le processus visant à garantir que les aéroports fonctionnent de manière optimale, et à égalité avec leurs homologues du monde entier.

Saidu a toutefois noté que si le gouvernement acceptait la proposition, plusieurs employés directs de l’Autorité des aéroports fédéraux du Nigeria (FAAN) perdraient leur emploi.

Il a ajouté que des milliers de travailleurs indirects seraient également touchés, soulignant que cette concession annulerait la politique du gouvernement consistant à créer plus d’emplois pour les Nigérians qualifiés.

Saidu a encore indiqué : « Nous disons non à la concession envisagée de nos aéroports.

« C’est simple. Nous avons des problèmes de sécurité dans le pays et nous ne pouvons pas laisser notre sécurité entre les mains de particuliers ou d’organisations privées auxquelles nous ne faisons pas confiance et dont nous ne connaissons pas les antécédents.

« Récemment, quelqu’un a battu des agents de sécurité pour avoir accès à l’un des avions garés à l’aéroport de Lagos.

« Si le gouvernement concède les principales portes d’entrée, ce sera un paradis pour les vendeurs de drogue, les blanchisseurs d’argent et l’importation de munitions non approuvées. Nous serons assis sur un baril de poudre à canon ».

Il a également attiré l’attention du gouvernement sur le mode de fonctionnement de certaines pistes d’atterrissage dans le pays, en l’absence de la FAAN Aviation Security (AVSEC).

« Les agressions extérieures peuvent provenir de telles pistes », a déclaré Saidu.

Le représentant syndical, cependant, a exprimé son soutien aux projets du gouvernement de créer une nouvelle compagnie aérienne nationale pour le Nigeria, après la liquidation en 2004, de l’ancienne Nigeria Airways Limited.

Il a exhorté le gouvernement à rendre les opérations de la compagnie aérienne transparentes pour les parties prenantes de l’industrie, afin d’assurer sa subsistance.

Il a averti que la création d’une nouvelle compagnie publique sur le modèle de la Nigeria Airways serait un échec, notant qu’elle devait être dirigée par des investisseurs et des personnes de valeur, si elle veut réussir.

Mauritanie : mise en adjudication de 10,5 milliards de FCFA de bons de trésor

La Banque centrale de Mauritanie (BCM) et le Trésor mauritanien ont lancé conjointement, lundi, un appel d’offres pour la cession de bons de trésor d’un montant global de 660 millions d’ouguiya MRU, soit 10,5 milliards de FCFA.Ce montant est divisé en trois tranches selon les échéances, précise la BCM dans un communiqué publié sur son site internet.

Il s’agit de 460 millions d’ouguiya MRU pour une échéance de 4 semaines, 100 millions pour 26 semaines et 100 autres millions pour 52 semaines.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication a été fixée au 29 août courant.

Le Bénin mobilise 101 milliards FCFA au 1ersemestre 2019 sur le marché de l’Uemoa

Au cours du premier semestre 2019, le Bénin, à travers l’Agence UMOA-Titres et la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique, a mobilisé un montant global de 101,093 milliards FCFA sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), après être intervenu quatre fois sur le marché des titres publics.Il s’agit de 21,947 milliards le 11 janvier 2019; 25 milliards FCFA le 22 février 2019 ; 27,5 milliards FCFA le 17 mai et enfin 26,646 milliards FCFA le 14 juin 2019.

Ces emprunts sont constitués des Bons Assimilables du trésor, dont des titres de créances sont à court terme d’une maturité inférieure à 2 ans d’une part et des Obligations Assimilables du Trésor, de créances à moyen et long terme d’une maturité supérieure à 3 ans. 

Les emprunts entrent dans le cadre de la mobilisation des ressources financières budgétaires pour la mise en œuvre du Programme d’actions du gouvernement.

 

UEMOA : 2,738 millions de tonnes de phosphates extraites en 2018

La quantité de phosphates extraite au niveau de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est établie à 2.738.100 tonnes en 2018, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Comparée à son niveau de 2017 où elle s’élevait à 2.307.900 tonnes, cette quantité de phosphates a enregistré une progression de 18,6% en valeur relative et 430.200 tonnes en valeur absolue. Selon la BCEAO, cette augmentation, consécutive à la bonne tenue de la demande, est portée par la hausse de 28,5% de la production au Togo et de 14,1% des extractions au Sénégal.

 Concernant la production d’uranium de la zone, une contraction de 17,4% est relevée, avec une réalisation se situant à 2.879,8 tonnes en 2018, en liaison avec l’évolution défavorable des cours sur le marché mondial. 

42 millions de dollars de la Chine pour des projets d’investissement en Mauritanie

La Chine a mis à la disposition de la Mauritanie une enveloppe de 300 millions de yuans (42 millions de dollars) destinée au financement de projets d’investissement à définir ultérieurement, a constaté APA vendredi à Nouakchott.L’accord de coopération économique et technique annuel allant dans ce sens été signé par Cheikh El Kebir Ould Moulaye Taher, ministre mauritanien de l’Economie et de l’Industrie, et Zhang Jianguo, ambassadeur de Chine en Mauritanie.

Peu après la signature de l’accord, le ministre Taher a indiqué qu’un programme ambitieux visant à mettre en œuvre les engagements du nouveau président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani était en cours de formulation.

Il a ajouté que son pays compte sur ses partenaires, dont notamment la Chine, pour accompagner l’application du programme électoral de M. Ghazouani, élu au premier tour du scrutin du 22 juin.

De son côté, le diplomate chinois a rappelé que la coopération avec la Mauritanie remonte à des dizaines d’années et couvre de nombreux domaines englobant la réalisation d’importantes infrastructures de base.

Hausse des importations du Sénégal venant des pays de l’Uemoa

Les importations de biens du Sénégal en provenance des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) ont connu une augmentation de 400 millions de FCFA (environ 680.000 dollars) au mois de juin 2019 comparé au mois précédent, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue vendredi à APA.Ces importations sont évaluées à 6,2 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 5,8 milliards de FCFA au mois de mai 2019, soit une progression de 6,89%. Selon la DPEE, elles ont représenté 2,2% de la valeur totale des importations de biens du Sénégal au titre du mois de juin 2019.

La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone qui réunit huit Etats, avec une part évaluée à 77,5%, en repli de 4,9 points de pourcentage en variation mensuelle.

Les achats en provenance de ce pays ont principalement porté sur les huiles, graisses animales et végétales, les fruits et légumes comestibles et les produits des industries para chimiques avec des parts respectives de 19,7%, 17,3% et 13,4%.

Mauritanie : 8,8 milliards F CFA de bons du trésor vendus

La Mauritanie a vendu, cette semaine, des bons du trésor pour un montant global de 554 millions d’ouguiya MRU (8,8 milliards F CFA), informe un communiqué de la Banque centrale de Mauritanie (BCM) reçu jeudi à APA.Cent millions d’ouguiya MRU, soit 1,6 milliard F CFA ont été vendus pour une échéance de quatre semaines à un taux moyen pondéré de 4,70% alors que les 454 millions d’ouguiya MRU (7,3 milliards F CFA) restants ont été cédés pour une échéance de 13 semaines à un taux de 4,89%, a précisé le communiqué.

La BCM et le Trésor mauritanien avaient lancé conjointement, mardi dernier, un appel d’offres pour la cession de bons du trésor pour un montant global de 860 millions d’ouguiya MRU (13,7 milliards F CFA). La date limite de règlement pour cette mise en adjudication a été fixée à ce jeudi.

Egypte : Le champ de Zohr atteint une capacité de 2,7 milliards de pieds cubes par jour (ministre)

Le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minières, Tareq Al-Mulla, a annoncé que la capacité de production du champ de Zohr a été portée à 2,7 milliards de pieds cubes par jour de gaz naturel, soit près de 4 mois avant la date prévue du plan de développement du champ.Par Mohamed Fayed

Selon le ministre, la production actuelle du gisement de Zohr est huit fois supérieure à celle produite en deux ans environ depuis le début de la production en décembre 2017.

Pour sa part, le Directeur de Petrobel, Atef Hassan, a expliqué que la société chargée du développement a réussi à inscrire la première phase sur la cartographie de production en décembre 2017 en passant par les étapes d’augmentation de la production et de l’achèvement de l’exploitation des cinquième, sixième et septième unités de production restantes au cours du premier trimestre. Ceci a eu un impact significatif sur l’augmentation de la capacité de la station ainsi que sur le développement d’une plate-forme de contrôle maritime pour accueillir le deuxième câble électro-hydraulique d’une longueur de 160 km, achevé en mars dernier pour contrôler les puits de la région sud.

Il est à noter que la société publique de gaz naturel (EGAS) avait annoncé il y a quelques jours une réduction d’environ 450 millions de pieds cubes par jour des quantités de gaz naturel exportées par le biais de la liquéfaction de l’usine « Edko » par Dutch Shell, contre 600 millions de pieds cubes par jour le mois dernier et ce, en raison de la consommation élevée sur le marché intérieur.

Le gisement de Zohr est le plus grand gisement de gaz trouvé dans l’Est méditerranéen, avec des ressources estimées de l’ordre de 850 milliards de m3. Il se situe sur le territoire maritime de l’Egypte à la frontière avec celui de Chypre. Il a été découvert en août 2015 par la compagnie italienne ENI. Cette dernière en assure l’exploitation et détient la majorité des actions (60%). Elle a vendu le reste à Rosneft (30%), une compagnie russe, et à BP (10%).

Le 31 janvier 2018, le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi a inauguré le champ gazier de Zohr. Son exploitation a commencé en décembre 2017 par la compagnie ENI. Les délais d’exploitation annoncés en 2015 qui projetaient une exploitation fin 2017 ont donc été respectés.

Sénégal : vers la mise en place d’un dispositif de suivi des Institutions sans but lucratif

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) « compte mettre en place » un dispositif de suivi du secteur des Institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) pour lever les « difficultés » causées par son absence dans l’économie sénégalaise, a fait part jeudi à Dakar Mbaye Faye, directeur des Statistiques économiques et de la Comptabilité nationale.La mise en œuvre de ce dispositif, qui sera composé d’un répertoire statistique et d’une banque de données économiques et financières, recevra en outre un « concours financier de la commission de l’Uemoa par le biais du Programme statistique régional (PSR) confié à AFRISTAT », a précisé M. Faye.

 Il présidait ce jeudi matin l’atelier de sensibilisation dans le cadre de l’étude monographique, prévue du 26 août au 11 octobre prochain, sur les ISBLSM.  

 Ce secteur regroupe l’ensemble des organisations privées dotées de la personnalité juridique, dont la fonction principale consiste à fournir à des groupes particuliers de ménages des biens et services non marchands, « c’est-à-dire gratuitement ou à un prix non économiquement significatif », a expliqué le directeur des Statistiques économiques et de la Comptabilité nationale.

 Au Sénégal, a-t-il poursuivi, elles sont constituées des associations, des fondations, des ONG, des partis politiques, des syndicats professionnels, des fédérations sportives et culturelles, des églises et des mosquées.

 Si les données économiques des unités du secteur sont assujetties à la déclaration de leurs activités, « selon la réglementation », on note cependant une absence de répertoire à jour du secteur « compte tenu de sa disparité et sa diversité ». « En effet, très généralement, a déploré Mbaye Faye, l’organisation disparait silencieusement, par cessation de ses activités sans déclarer ce changement ».

Ainsi devant ses collaborateurs et les parties prenantes du projet, le directeur des Statistiques économiques et de la Comptabilité nationale a noté que sa réussite « requiert une collaboration soutenue de tous les acteurs » du secteur des ISBLSM.

 

UEMOA : 140.886,9 kg d’or extraits en 2018

La quantité d’or extraite dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) en 2018 est estimée à 140.886,9 kg, a appris mercredi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Par rapport à son niveau de 2017, cette quantité d’or est en hausse de 15,4%. Selon l’institut d’émission, « cette évolution se ressent dans l’ensemble des pays producteurs, à l’exception du Niger ». 

 Au Mali, principal producteur de l’UEMOA, la production d’or s’est élevée, en 2018, à 60.883 kg, soit une progression annuelle de 22,7% induite par l’entrée en production de la société FEKOLA, qui exploite la deuxième plus grande mine d’or du pays, avec une capacité de production moyenne annuelle de 13 tonnes.  

 Quant au Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, ils ont enregistré respectivement des augmentations de 12,0% et 10,8% des quantités d’or extraites estimées à 51.972 kg et 28.000 kg en 2018. 

Par contre, la production d’or du Niger est passée de 843 kg en 2017 à 22 kg en 2018, en raison de l’arrêt d’activité de la principale société minière, la Société des Mines du Liptako, suite à un changement d’actionnaires. 

Nigeria : Baisse de 80% des travailleurs expatriés dans le secteur pétrole et gaz (Officiel)

Le nombre d’expatriés travaillant dans le secteur pétrolier et gazier nigérian a été réduit de 80%, a déclaré le secrétaire exécutif du Conseil nigérian pour le développement et la surveillance du contenu local (NCDMB), Simbi Wabote.M. Wabote s’exprimait lundi à Abuja lors de la rencontre du CNDMB avec les médias au troisième trimestre, qui était axé sur les principales réalisations du conseil d’administration.

“Depuis 2010, le conseil d’administration a réduit de 80% le nombre d’expatriés dans l’industrie pétrolière et gazière nigériane. Les Nigérians occupent maintenant des postes clés et fournissent des services essentiels dans l’industrie”, a-t-il déclaré.

Le Secrétaire exécutif a déclaré qu’avant la mise en œuvre de la loi sur le développement du contenu local dans l’industrie du pétrole et du gaz au Nigeria (NOGICD), les activités de soudure au mazout étaient menées à l’extérieur du Nigéria en raison du manque d’installations de soudure de classe mondiale.

“Aujourd’hui, nous fabriquons environ 60.000 tonnes métriques par an au Nigeria, ce qui n’existait pas auparavant. Nous avons aujourd’hui environ cinq chantiers de soudure de classe mondiale. Ces installations peuvent rivaliser avec n’importe lequel de leurs pairs à l’étranger.

“Aujourd’hui, 95% des sociétés de services du secteur du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’activités de forage à terre ou dans les marécages, d’installations de forage de puits, d’activités de simulation de puits et autres, sont réalisées par des Nigérians.

“Celles-ci étaient la chasse gardée exclusive de multinationales telles que Schlumberger, Haliburton et d’autres; Mais les Nigérians ont assumé toutes ces responsabilités dans les zones terrestres et marécageuses, en particulier dans le domaine du forage”, a-t-il déclaré.

Sur les opérations du secteur en amont, Wabote a noté que par le passé, c’était les multinationales qui exploitaient tous les champs existants.

Il a toutefois indiqué que les Nigérians exploitaient maintenant ces champs, qui représentaient entre 25% et 30% de la production de pétrole du pays, mis à part la production de gaz domestique.

Le Secrétaire exécutive a également expliqué que des champs de moindre importance étaient actuellement exploités par des sociétés nigérianes, qui viennent s’ajouter à la production totale de pétrole.

La Banque du Ghana retire 23 licences d’exploitation

La Banque centrale du Ghana a annoncé la révocation des licences d’exploitation de 23 sociétés d’épargne et de crédit pour non-respect des normes opérationnelles.Les sociétés concernées ont été déclarées insolvables après que la Banque du Ghana (BoG) leur a donné la possibilité, dans un délai raisonnable, de retrouver leur solvabilité.

La BoG a déclaré lundi : « En application de l’article 123 (1) de la loi de 2016 sur les banques et les institutions de dépôts spécialisées (loi 930), la Banque du Ghana a annulé le vendredi 16 novembre 2019, les licences de 23 sociétés d’épargne et de crédit insolvables (« S & L ») et de sociétés dites ‘Finance House’ (sociétés de financement).

La Banque a ensuite nommé Eric Nana Appiah, Directeur de Pricewaterhouse Coopers (Ghana) Limited, en qualité de séquestre, afin de s’occuper des affaires des sociétés d’épargne et de crédit et des établissements de financement en question.

Le Roi Mohammed VI souligne la nécessité de surmonter les obstacles à la réalisation d’une croissance économique

Le Roi Mohammed VI a souligné la nécessité de surmonter les obstacles à la réalisation d’une croissance économique élevée et durable génératrice de prospérité sociale.« Indépendamment du débat sur les chiffres et les taux de croissance, il importe de surmonter les obstacles à la réalisation d’une croissance économique élevée et durable, et partant, génératrice de prospérité sociale », a souligné le Souverain dans un discours prononcé mardi à l’occasion du 66-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

Il a, à cet égard, mis en exergue le rôle de la classe moyenne qui constitue un véritable levier de production et un vecteur de cohésion et de stabilité au sein de la société.

« Tel un édifice, la société forme un tout cohérent, dont le soubassement est la classe moyenne, le reste de la structure étant composé des autres strates sociales », a-t-il relevé, ajoutant que le Maroc « a commencé, ces dernières années, à se doter d’une classe moyenne qui constitue, désormais, un véritable levier de production et un vecteur de cohésion et de stabilité ».

 « Eu égard à la centralité de la classe moyenne dans le corps social, il convient d’en préserver les fondements et les ressources, en réunissant les conditions favorables à sa consolidation et à son élargissement, en ouvrant des perspectives de promotion à partir de- et vers elle », a insisté le Souverain.

« Ces défis, poursuit-il, ne seront relevés qu’en hissant le taux de croissance à des seuils plus élevés, en générant plus de richesses, en veillant à une redistribution équitable des fruits du développement ».