Le PDG du Groupe Attijariwafa bank fait Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire

Le Président directeur général du Groupe bancaire marocain Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani a été élevé lundi au grade de Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette distinction qui a fait l’objet d’une cérémonie a permis à la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté de rappeler les relations historiques d’amitiés entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

«Au moment où le Maroc se positionne comme le premier partenaire économique africain de la Côte d’Ivoire, je suis particulièrement heureuse de retrouver en vous, Monsieur El Kettani, une figure et un symbole de la continuité des relations d’amitiés entre nos deux pays et nos deux peuples », a déclaré Mme Diabaté.

Recevant avec humilité et fierté la médaille, le patron du Groupe Attijariwafa bank  a vu en cette distinction un «encouragement» aux «20 000 collaboratrices et collaborateurs du groupe qui servent 10 millions de clients en Afrique» à « poursuivre les efforts» pour le développement du continent.

« Cette marque de reconnaissance constitue pour moi un immense honneur et un encouragement à poursuivre, (…) les efforts déployés en faveur d’une coopération Sud-Sud performante, et d’un développement économique équilibré et inclusif de nos deux pays », El Kettani.

Attijariwafa bank dont la filiale ivoirienne est la Société ivoirienne de banque (SIB) participe activement au développement de l’économie ivoirienne en accompagnant notamment  les grandes entreprises, les PME et les TPE ivoiriennes.

Selon le Directeur général de la SIB, Daouda Coulibaly, en 5 ans la banque a octroyé près de 70 milliards de FCFA pour l’accompagnement d’environ 3000 projets.  

Plus de 657 milliards FCFA mobilisés par le Trésor public ivoirien au 1er semestre 2019

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire a mobilisé 657,940 milliards FCFA sur un objectif semestriel de 625,870 milliards FCFA au titre des recettes de marchés, soit un taux appréciable de 105,12%, a-t-on appris lundi auprès de cette régie financière.Selon une note d’information transmise à APA, cette annonce a été faite à Yamoussoukro (capitale politique et administrative ivoirienne) par  Yapo Akpess Bernard, le directeur de cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’économie et des finances.

Il s’exprimait dans une allocution d’ouverture de la revue de direction du premier semestre de la gestion 2019 de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique. « En termes de statistiques, les chiffres sont éloquents et concernent principalement la mobilisation d’un montant de 657,940 milliards FCFA sur un objectif semestriel de 625,870 milliards FCFA au titre des recettes de marchés, soit un taux appréciable de 105,12%», a dit M. Akpess soulignant que « cette performance nous assure déjà sur l’atteinte de l’objectif annuel de 1320, 6 milliards FCFA».

 Selon M. Akpess qui représentait le ministre Adama Koné,  le Trésor public a exécuté à 100% les tâches échues et mises à sa charge dans le cadre du Plan d’actions opérationnelles 2019 du ministère de l’économie et des finances.

 Dans la foulée, il a indiqué que le Trésor public a payé un montant de 1338 milliards FCFA au 16 mai 2019 au profit de 10 172 fournisseurs de l’État.

Pour sa part, Assahoré Konan Jacques, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique a expliqué que l’objectif général de cette revue de direction est de s’assurer qu’à la date du 30 juin 2019, le système de management de la qualité est adapté, efficace et en lien avec l’orientation stratégique de l’institution.

 Poursuivant, M. Assahoré a passé en revue les acquis enregistrés par son institution dans la mise en œuvre du Plan stratégique de développement 2016-2020.

 « S’agissant de l’accroissement de la pérennisation des capacités de financement de l’État, le directeur général a mentionné que l’opérationnalisation du compte unique du Trésor a été réalisé à un taux de 96,2% », a-t-il ajouté.

« Le profilage de la dette dont la première tranche a porté sur un montant de 162 milliards FCFA et dont la deuxième tranche prévue pour le mois d’octobre prochain, portera sur un montant de 177 milliards FCFA. Le paiement efficient des dépenses, la dette flottante ayant été contenue dans la limite des 90 jours», a entre autres, indiqué, M. Assahoré.

Il a conclu en soulignant que le projet de certification globale du Trésor public s’exécute « selon un rythme satisfaisant avec un niveau d’avancement de 67% avant l’échéance du 30 novembre ».

Le Trésor camerounais récolte 1 milliard FCfa dans la lutte contre la fraude

L’opération dénommée « Halte au commerce illicite (Halcomi) » a permis au Trésor public camerounais, au 1er semestre 2019, de recouvrer 900,812 millions FCFA au titre des amendes infligées aux importateurs frauduleux, a appris APA lundi auprès des services compétents de la direction générale des Douanes (DGD).Les activités de surveillance, initiées depuis 2016, ont ainsi permis de saisir des milliers de produits de contrebande destinés à la commercialisation à travers le pays.

Les régions les plus impactées par le fléau sont, par ordre d’importance, le Centre, le Sud et l’Est qui constituent l’une des 3 zones de délimitation des opérations, la capitale, Yaoundé, étant de plus en plus considérée comme une plaque tournante.

Malgré ce résultat fort louable, la DGD déplore, dans son déploiement pour le compte de Halcomi, la carence de moyens logistiques et de surveillance, toute chose qui empêche l’éradication de la contrebande et de la fraude commerciale dans le pays.

Selon des données récentes du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), la contrebande, mais aussi la contrefaçon, font perdre aux entreprises et à l’État environ 200 milliards FCfa chaque année.

Le cadre macroéconomique de la Cemac se consolide, selon l’Umac

Le comité ministériel de I’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) vient de marquer sa satisfaction quant à la consolidation du cadre macroéconomique de la sous-région.Le contexte est ainsi marqué par la reprise de la croissance, l’amélioration des indicateurs d’endettement extérieur, la hausse des réserves de change et l’amélioration du taux de couverture extérieure de la monnaie.

 

L’Umac salue également les performances des finances publiques et encourage le gouvernement de la Banque centrale (Beac), ainsi que les États membres, à poursuivre les efforts visant la mise en œuvre des plans de redressement économique déployés.

 

S’agissant de la réglementation des changes, et tout en saluant les résultats enregistrés à ce jour, notamment en ce qui concerne le renforcement significatif de la soutenabilité extérieure sous-régionale, le comité ministériel exprime toutefois sa préoccupation quant au ressenti du monde des affaires sur la mise en œuvre de cette règlementation.

 

Le gouvernement de l’Institut d’émission est invité à poursuivre ses efforts dans l’application de ladite réglementation, à travers l »intensification des actions de communication et de dialogue avec toutes les parties concernées, et à faire montre de flexibilité dans la recherche de solutions aux difficultés observées sur le terrain.

 

Dans le même esprit, les États membres sont appelé à poursuivre résolument les programmes de réformes économiques avec le Fonds monétaire international (Fmi), avec le soutien des institutions communautaires, et à prendre toutes les dispositions pour accélérer le rapatriement des devises.

Sénégal : hausse de 7155 tonnes des débarquements de la pêche

Les débarquements de la pêche au Sénégal au terme du mois de 2019 ont enregistré une augmentation de 7.155 tonnes en valeur absolue comparés à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 76.083 tonnes contre 68.928 tonnes au mois de mai 2018, soit une progression de 10,4% en glissement annuel.

Cette hausse est due essentiellement par la pêche industrielle dont le cumul des débarquements s’est accru de 14,7%, s’établissant à 22.562 tonnes contre 19.671 tonnes au mois de mai 2018.

La pêche artisanale a aussi contribué à la progression du sous-secteur, avec des débarquements qui passent de 49.257 tonnes en mai 2018 à 53.521 tonnes un an plus tard (plus 8,7 %).

Par rapport au mois d’avril 2019 où ils s’élevaient à 66.243 tonnes, les débarquements de la pêche ont connu une hausse de 9840 tonnes en valeur absolue et 14,9% en valeur relative.

 

Relance du processus de cession de la Bicec à la Banque centrale populaire du Maroc

Le directeur général du groupe français Banque populaire caisse d’épargne (Bpce), Boris Joseph, actionnaire à hauteur de 68,5% de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), séjourne actuellement dans la capitale, Yaoundé, afin de relancer le processus de cession de l’établissement au marocain Banque centrale populaire (Bcp), a appris APA vendredi auprès des services compétents du ministère des Finances (Minfi).Les choses avancent bien au niveau technique et administratif, a déclaré, la veille, M. Joseph à l’issue d’une audience avec le Minfi, Louis Paul Motaze, se félicitant du respect du calendrier et annonçant que «les choses vont aboutir dans les bonnes conditions».

Pour l’État du Cameroun, il s’agit de s’assurer, avec les parties prenantes, des conditions de stabilité du personnel de l’établissement, mais aussi de l’épanouissement dans leur travail de l’ensemble des collaborateurs.

C’est en novembre 2018 que Bpce avait annoncé être entré en négociations exclusives avec Bcp, dont il détient 4,5% du capital, en vue de céder la quasi-totalité de ses banques africaines que sont la Bicec, mais également la Banque tuniso-koweïtienne (Btk) et la Banque commerciale internationale (Bci) du Congo, dans sa stratégie proclamée de recentrage dans les secteurs et zones prioritaires de développement des métiers du groupe, et dans la continuité de la cession de la Banque des Mascareignes au groupe Bcp, annoncée en février 2018.

Ces tractations ne sont pas du goût d’un collectif d’hommes d’affaires camerounais, qui a engagé une plainte avec constitution de partie civile devant la Commission nationale de la concurrence contre Bpce et Bcp, «afin de s’assurer que l’opération de concentration concernée sera menée dans le strict respect des dispositions prévues par la législation en vigueur».

Déterminés à bloquer l’opération, ils exigent l’ouverture de négociations entre le groupe français et l’État camerounais, actionnaire de la Bicec à hauteur de 17,5%. La procédure reste pendante devant le tribunal de première instance de Douala, la métropole économique du pays.

C’est en 2016 que fut découvert un vaste réseau de détournements sur une période de 12 ans à la Bicec. Les pertes engendrées par cette distraction de fonds étant alors estimées, selon des sources introduites, à plus de 50 milliards FCFA en 2015, se soldant en outre par un résultat net avant impôts en baisse de -50.8% par rapport à celui de 2014, et par un fonds pour risques bancaires généraux (Frbg) ayant décru de -63.4% par rapport à décembre de l’année d’avant.

Mauritanie : excédent de 130 millions de dollars du budget national

Le budget 2018 de la Mauritanie a dégagé un excédent global de 4,8 milliards d’ouguiyas (130 millions de dollars), a déclaré, lundi soir à Nouakchott, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du budget, Mohamed Ould Kembou.Les recettes du pays, pendant cette même année 2018, ont atteint 56 milliards d’ouguiyas (1,5 milliard de dollars), a ajouté le ministre, lors d’un point de presse axé sur le projet de loi portant règlement définitif du budget de l’Etat 2018 qui vient d’être approuvé en Conseil des ministres.

Il a par ailleurs souligné que le niveau de recettes atteint en 2018 correspond à une augmentation de 14% par rapport à l’année 2017.

Pour ce qui est des dépenses, le ministre a indiqué qu’elles se sont fixées au seuil de 52 milliards d’ouguiyas (1,4 milliard de dollars), soit un taux d’exécution de 74,96%.

Echanges Afrique-Etats-Unis: «l’avenir» de l’AGOA débattu à Abidjan du 4 au 6 août

Abidjan accueille les 4, 5 et 6 août 2019 la 18è édition du Forum de l’African Growth and Opportunity Act / Loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (AGOA), une rencontre au cours de laquelle « l’avenir » de la plateforme sera débattue.Ce forum prévu les 4, 5 et 6 août 2019, à Abidjan, devrait permettre aux participants d’échanger autour du thème « l’AGOA et l’avenir : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique », selon une note transmise à APA. 

Dans le cadre de la préparation de cette rencontre, une mission du gouvernement américain (Joint Inter Agency Committee) a séjourné à Abidjan du 24 au 28 juin 2019, conduite par M. Bennett Harman, représentant adjoint au commerce pour l’Afrique (USTR for Africa) et Katherine Brucker, chargée d’Affaires à l’ambassade des Etats-Unis. 

La délégation a eu plusieurs séances d’échanges avec la partie ivoirienne, conduite par M. Guy M’Bengue, le président du Comité technique d’organisation du Forum AGOA 2019 et M. Kaladji Fadiga, vice-président du Comité technique d’organisation.

A ces échanges, en ont aussi pris part des représentants du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, président du Comité de pilotage du Comité national du Forum AGOA Côte d’Ivoire (CNF-AGOA-CI 2019) et du Ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, du secteur privé et de la société civile.  

Des sessions de travail ainsi que des visites de sites ont permis un partage d’informations sur les diligences respectives des parties, de même que sur l’état actuel de la préparation. Au terme de cette mission, la délégation américaine a salué l’engagement des autorités ivoiriennes à faire de l’AGOA 2019 une réussite.  

La délégation ivoirienne, au nom du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, président du Comité de pilotage du Comité national du Forum AGOA Côte d’Ivoire, a tenu à exprimer sa reconnaissance au gouvernement américain pour sa coopération étroite avec l’Etat de Côte d’Ivoire dans la planification de ce forum.

Les deux parties ont convenu de poursuivre leur collaboration pour la réussite de l’AGOA 2019. Cette loi, votée et promulguée en mai 2000 par le Congrès des Etats-Unis d’Amérique, offre un accès préférentiel au marché américain des produits d’exportation provenant des 39 pays d’Afrique éligibles à l’AGOA.

L’AGOA prévoit l’organisation de cadres réguliers de discussions et d’échanges entre les parties africaine et américaine. Ce forum qui regroupe les experts, le secteur public et privé se tient annuellement en alternance dans un pays Africain et à Washington.  

Bénin : hausse du trafic au Port autonome de Cotonou

Le Port autonome de Cotonou (Pac) a, pour la troisième fois consécutive, enregistré une hausse d’environ 6 millions de tonnes de son trafic au premier semestre de 2019.Dans un communiqué, l’administration portuaire note que grâce à ses activités, elle contribue à 90% aux échanges commerciaux et jusqu’à 60% au Produit intérieur brut du Bénin. Le Pac contribue aussi entre 80% et 85% aux recettes douanières et entre 45 et 50% aux recettes fiscales.

Cette performance s’explique par les trafics de vrac solide qui a presque doublé, de conteneurs (25 mille tonnes additionnelles comparé à mai 2019) et dans une moindre mesure de vrac liquide (+10.834 tonnes) ».

Ces chiffres comparés à ceux du mois de juin 2018 montrent une forte croissance de 39%. Mieux, « le tonnage global à l’import (transbordement inclus) sur la période cumulée fait près de 5 millions de Tonnes, soit 48% du budget import 2019 ».

Le Port autonome de Cotonou a enregistré, en matière de trafic export, 178.887 tonnes, soit une diminution de 2% par rapport à mai 2019.

Toutefois, on note une progression de 16% avec 782.322 tonnes à mi-parcours de 2019, après accumulation du trafic. Une progression qui représente 55% du budget export 2019, contrairement aux 672.458 tonnes en 2018.

Selon l’administration portuaire, ces volumes se justifient par les exportations de coton, de cajou et de bois.

780 milliards f cfa mobilisés par les partenaires après l’accord du FMI (Pm)

Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba a annoncé, jeudi à Brazzaville, la mobilisation de 780 milliards f cfa par les partenaires après l’accord sur le programme économique signé le 11 juillet 2019 entre le Congo et le Fonds monétaire international(FMI).«En plus des 259 milliards que va bénéficier le Congo de la part du FMI, d’autres partenaires vont intervenir pour aider le Congo à sortir son économie de l’impasse actuelle. Ainsi, la Banque africaine de développement va octroyer une aide de 262 milliards CFA, la Banque mondiale environ 171 milliards CFA et la France plus de 89 milliards, soit environ près de 780 milliards de F CFA que va bénéficier le Congo à l’issue de son accord économique avec le FMI », a expliqué le chef du gouvernement congolais.

Selon lui, ces aides vont permettre au pays de soutenir les efforts de rétablissement des équilibres macroéconomiques, assainir les finances de l’État mises en branle au lendemain du déclenchement de cette crise en 2014, et reconstituer le niveau des réserves de change du pays au niveau de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac).

Clément Mouamba a rassuré l’opinion nationale sur la volonté de son gouvernement à faire face aux problèmes sociaux dont le paiement des pensions des retraités et d’autres charges sociales, et investir de nouveau dans les infrastructures.

« Près de 80% du premier décaissement devraient être alloués au financement des hôpitaux, des écoles, de l’accès à l’eau et à l’électricité, y compris des programmes des filets sociaux +Lisungui+ », a-t-il indiqué.

Il a précisé que la dette extérieure et intérieure du Congo est chiffrée actuellement à 5580 milliards FCFA.

Le 3e Forum de l’économie informelle de Ouagadougou dédié à l’emploi

La problématique de l’emploi est au centre de la troisième édition du Forum national de l’économie informelle (FNEI), ouvert ce jeudi à Ouagadougou, la capitale burkinabè.La rencontre qui se déroule jusqu’au 20 juillet a pour thème central: «Quelles stratégies pour une facilitation des activités des unités économiques informelles et agricoles et non agricoles?».

Selon les organisateurs, l’objectif général de ce forum est d’offrir un espace de dialogue aux travailleurs de l’économie informelle et de dégager les axes prioritaires du futur plan d’action national pour la transition vers l’économie formelle.

Cette 3e édition du FNEI vise également à identifier les raisons et caractéristiques de l’informalité, les obstacles à un processus de formalisation des acteurs opérant dans l’économie informelle et les incitations possibles. Elle devrait aussi permettre de partager des bonnes pratiques en Afrique et ailleurs en matière de transition vers l’économie formelle.

A cela s’ajoutent, entre autres, l’encouragement de l’organisation des acteurs de l’économie informelle, la définition d’une feuille de route pour le suivi des recommandations  et le lancement le processus d’élaboration d’une stratégie nationale de consolidation et d’appui à la formalisation des unités économiques informelles au Burkina Faso.

Les estimations récentes du Bureau international du travail (BIT) montrent que la part de l’emploi informel total (incluant l’agriculture) dans l’emploi total mondial atteindrait 61 %, avec des taux encore plus élevés en Asie du sud (87,8 %) et en Afrique subsaharienne (85,8 %).

Au Burkina Faso, les données de l’Enquête intégrale sur les conditions de vie des ménages (EICVM) 2009/2010) révèlent qu’environ 77% des jeunes occupés sont dans le secteur informel agricole, contre 16,5% pour l’économie informelle non agricole et 6,2% pour le secteur formel.

L’économie informelle burkinabè a représenté entre 2004 et 2012 en moyenne 49,2% du PIB.

Selon l’enquête « Questionnaire unique des indicateurs de base du Bien-être (QUIBB 2007) » de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), 93,9% de la population active du pays occupe des emplois informels.

Le Fmi accorde une dérogation d’arriérés extérieurs de 45 milliards de FCFA au Cameroun (communiqué)

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi), dans un communiqué reçu jeudi à APA, dit avoir approuvé la demande des autorités camerounaises d’une dérogation pour inobservation des critères de réalisation, relatifs à l’accumulation d’arriérés extérieurs et au plafond sur les financements nets auprès de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).Au titre de la 4ème revue de l’accord de la facilité élargie de crédit (Fec), cette instance, réunie mercredi à Washington, a ainsi décidé du décaissement d’environ 45 milliards FCFA en faveur du pays, un déblocage de fonds dont il avait été recalé le 26 juin du fait, entre autres, d’une échéance non respectée d’une dette de 540 millions FCFA contractée auprès de l’Espagne, rapporte la note.

L’accord triennal Cameroun-Fmi a été approuvé le 26 juin 2017 pour un montant total de quelque 400 milliards FCFA, portant désormais le total des décaissements à ce jour à près de 300 milliards.

Malgré l’amélioration, « depuis un an », des résultats obtenus par le Cameroun, dans le cadre du programme appuyé par la Fec, l’institution financière de Bretton Woods invite néanmoins au renforcement de la discipline budgétaire pour atteindre, à la fin 2019, les objectifs fixés dans le programme, à atténuer les risques liés aux chocs extérieurs et aux problèmes de sécurité.

Appelées à réduire le recours aux procédures de dépenses exceptionnelles et à achever la réforme du compte unique du Trésor, Yaoundé devra également éviter de recourir à de nouveaux emprunts non concessionnels et respecter, «strictement le plan de décaissement des prêts contractés mais non décaissés pour préserver la viabilité de la dette».

Soumis à une meilleure hiérarchisation des projets et une efficience accrue des investissements, le Cameroun doit dans le même temps améliorer la viabilité financière des grandes entreprises publiques à l’aide de contrats de performance et de réformes ciblées des prix administrés.

Dans le même ordre d’idées, le pays se doit d’améliorer l’inclusion financière, le climat des affaires, la gouvernance et renforcer le respect des normes de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) et le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Lbc/Ft).

La Chine prend le contrôle de l’extraction de l’uranium en Namibie

Des entreprises publiques chinoises ont effectivement pris le contrôle de l’extraction de l’uranium en Namibie, suite au rachat de la mine d’uranium de Rössing par la China National Uranium Corporation Limited (CNUC).La compagnie Rio Tinto a annoncé mardi soir avoir finalisé la vente de sa participation de 69% dans Rössing Uranium Limited, qui détient la mine Rössing située près d’Arandis, dans la région d’Erongo.

La mine d’uranium de Rössing située dans le désert du Namib est la plus ancienne mine d’uranium à ciel ouvert au monde.

Elle produit et exporte de l’oxyde d’uranium de Namibie vers les centrales nucléaires du monde entier, depuis sa création en 1976.

Le groupe minier mondial leader coté à la Bourse australienne et à la London Stock Exchange a cédé les participations à CNUC pour un paiement en espèces initial de 6,5 millions de dollars, auquel s’ajoutait un paiement conditionnel pouvant atteindre 100 millions de dollars.

« Cette vente témoigne de l’engagement de Rio Tinto à simplifier et à renforcer encore notre portefeuille et porte le total des produits de cession reçus depuis 2017 à 11,2 milliards de dollars, dont 9,7 milliards ont été retournés à nos actionnaires. Je tiens à saluer le travail acharné des habitants de Rio Tinto et des communautés de Rössing qui ont contribué au succès de la mine et leur souhaitent tout le meilleur pour l’avenir en tant que nouveau propriétaire », a déclaré J-S Jacques, Directeur général de Rio Tinto dans un communiqué.

Le paiement conditionnel de 100 millions de dollars est lié aux prix au comptant de l’uranium et au bénéfice net de Rössing au cours des sept prochaines années civiles.

En outre, Rio Tinto recevra un paiement en espèces si la CNUC vend le gisement de Zelda 20 au cours d’une période restreinte après son achèvement.

Rio Tinto a annoncé en novembre 2018 avoir conclu un accord avec CNUC pour la vente de sa participation dans Rössing Uranium.

Le gouvernement namibien en possède 3% et la majorité (51%) en ce qui concerne le droit de vote.

La société iranienne d’investissement à l’étranger est un investisseur traditionnel passif de Rössing Uranium, avec une participation de 15% qui remonte au début des années 1970 dans le financement de la mine.

La Société de développement industriel d’Afrique du Sud en détient 10%, les 3% restants étant détenus par des actionnaires individuels.

La Commission namibienne de la concurrence (NCC) a annoncé en juin 2019 qu’elle avait approuvé l’acquisition de Rössing Uranium Limited par CNUC à des conditions telles que ce dernier a l’intention d’acquérir le capital sous forme d’actions de Rio Tinto Overseas Holding Limited, lui permettant ainsi de prendre le contrôle de la mine.

La vente de la mine de Rössing a effectivement permis à la Chine de contrôler le secteur minier de l’uranium en Namibie.

Le rachat a débuté en 2012, Taurus Minerals Limited, de Hong Kong, a acquis 90% du capital de la Swakop Uranium, qui exploite la mine Husab, adjacente à la mine de Rössing.

Le groupe d’énergie nucléaire China Guangdong possède 60% du capital de Taurus, dont 40% sont détenus par le Fonds de développement Chine-Afrique, créé par 2017 par China Development.

La CGNPC a investi deux milliards de dollars pour développer la mine de Husab, le plus important gisement d’uranium à plus haute teneur en Namibie et le quatrième en importance au monde. Les 10% restants de la Swakop Uranium sont détenus par le gouvernement namibien par l’intermédiaire d’Epangelo Mining Company.

L’exploitation de la mine a débuté en 2016. En 2014, l’Australian Paladin Energy a cédé 25% du capital de Langer Heinrich uranium, d’une valeur de 190 millions de dollars, à China Uranium Corporation, une filiale de China National Nuclear Corporation.

La Chine a établi un plan ambitieux pour devenir le leader mondial des réacteurs nucléaires. Avec des projets de construction de 100 réacteurs nucléaires, les entreprises chinoises achètent des mines d’uranium en Afrique et dans le monde, notamment au Canada et au Kazakhstan.

La World Nuclear Association a noté que la Namibie comptait d’importantes mines d’uranium capables de fournir 10% de la production minière mondiale.

Il a ajouté que de l’uranium avait été découvert dans le désert du Namib en 1928, mais ce n’est que lorsque des travaux d’exploration intensifs ont été lancés à la fin des années 50 que Rössing a suscité un vif intérêt.

Rio Tinto a découvert de nombreux gisements d’uranium, et en 1966, a pris les droits sur le gisement à faible teneur de Rössing, situé à 65 km de Swakopmund.

Il existe deux autres grands gisements découverts lors des premières explorations. Il s’agit de Trekkopje, un gisement de calcaire situé à 80 km au nord-est de Swakopmund et près de Rössing, et Langer Heinrich, un gisement de calcaire découvert en 1973 par Gencor, à 80 km de Walvis Bay et à 50 km au sud-est de Rössing.

Sénégal: baisse de 2,8 milliards f cfa des importations en provenance de l’UEMOA

Les importations de biens du Sénégal en provenance des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont connu une baisse de 2,8 milliards FCFA (environ 4,760 millions de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations sont évaluées à 5,8 milliards FCFA au mois de mai 2019 contre 8,5 milliards FCFA le mois précédent, soit une baisse de 31,76% en valeur relative.

Selon la DPEE, elles ont représenté 1,4% de la valeur totale des importations de biens du Sénégal au mois de mai 2019 contre 2,6% au mois d’avril 2019. La Côte d’Ivoire reste le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone UEMOA, avec une part évaluée à 82,4% durant la période sous revue contre 69,4% au mois d’avril 2019.

Les achats en provenance de ce pays ont principalement porté sur les fruits et légumes comestibles, les huiles, graisses animales et végétales et les bois et ouvrages en bois avec des parts respectives de 21,9%, 17,0% et 10,4%. 

Côte d’Ivoire: plus de 500 000 tonnes de cacao produits dans des aires protégées

En Côte d’Ivoire, la production de cacao issue des forêts classées, des parcs et réserves est estimée à 30% de la production nationale, soit plus de 500 000 tonnes de fèves récoltées dans ces aires protégées, selon des données officielles.Pour rationaliser l’exploitation des ressources forestières et  préserver le couvert végétal du pays, le gouvernement ivoirien a initié  un projet de loi instituant un nouveau Code forestier, adopté mercredi à  la majorité à l’Assemblée nationale, lors d’une session plénière.  

Premier  producteur mondial de cacao, avec 44% de la production mondiale de  cacao, devant le Ghana, qui occupe le second rang avec un taux de 20%,  veut reconstituer son couvert forestier. Dans la forêt classée de  Goindebé (Ouest) 20% des 134 000 hectares devraient être consacrés à  l’agro-forêt.   

Selon le nouveau code  forestier « des concessions seront accordées à des industriels pour  pratiquer des cultures pérennes sur une période de 24 ou 40 ans  respectivement pour le cacao et l’hévéa ». Et ce, dans l’optique de  juguler le phénomène de déforestation. 

Toutefois,  dans les forêts de catégorie 1, aucune présence humaine ne sera  autorisée et même tolérée en vue de reconstituer la totalité du couvert  forestier. Dans les forêts de catégorie 3, réservés aux petits  exploitants, les concessions, elles, n’exerceront pas 20% de la surface  totale dégradée.  

Dans ces forêts, qui restent  la propriété de l’Etat, les petits planteurs appuyés par les  industriels du chocolat planteront des arbres. En outre, ces industriels  devront accompagner le développement des zones où elles sont  installées. 

Le nouveau code forestier prévoit  des sanctions sévères applicables à tout contrevenant. Les peines  maximales auparavant fixées à un an d’emprisonnement ont été portées à  cinq ans et les amendes de 100 000 Fcfa à 50 millions de Fcfa.  

 Suite  aux différentes crises politico-militaires qu’ à connues le pays,  le  Mont Peko (ouest), un parc national a été infiltré. Selon la Société de  développement des forêts  (Sodefor), il y est dénombré la présence de  30 000 occupants illicites ainsi que de nombreuses plantations créés  dans cet espace protégé.

Ce projet de loi  intervient pour faire face à la dégradation accélérée des forêts du fait  de l’agriculture extensive, les feux de brousse incontrôlés, de  l’exploitation forestières et minières anarchiques et l’urbanisation  galopante qui ont entraîné une réduction drastique du couvert forestier  du pays.

De 16 millions d’hectares de forêts à  l’indépendance,  la superficie forestière résiduelle de la Côte d’Ivoire  ne représentait que plus de 3,4 millions d’hectares en 2015. Les  projections les plus optimistes prévoient la disparition totale de la  forêt naturelle ivoirienne d’ici à l’horizon 2030.

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao produit près de 2 millions de tonnes de fèves.  

Côte d’Ivoire: 12 recommandations pour développer les secteurs pétrole et énergie

Un séminaire de réflexion qui a réuni le secteur public et privé pendant 48 heures à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne a recommandé, mardi soir, douze actions fortes et consensuelles pour le développement des secteurs du pétrole et de l’énergie dans ce pays qui ambitionne d’être un hub énergétique dans la sous-région.Les experts qui ont planché sur «l’état des lieux et perspectives des secteurs pétrole et énergie» ont adopté un document stratégique décliné en 167 actions avec 80 pour le secteur de l’énergie et 87 pour le secteur du pétrole.

Dans son allocution de clôture, le ministre ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a insisté sur les 12 principales recommandations issues de ce plan d’actions.

« Nous avons aujourd’hui ce document qui est une vision, qui nous permet de savoir exactement qu’est-ce que nous devrons faire sur la période 2019-2020. Au-delà même de la période 2019-2020, qu’est-ce que nous devrons faire sur la période 2021-2030 » a expliqué Abdourahmane Cissé dans un point de presse en marge de la clôture des travaux.

Les experts ont recommandé pour le secteur du pétrole, l’intensification de la promotion du bassin sédimentaire ivoirien en vue d’accroitre la production pétrolière et gazière nationale.

Pour parvenir au statut de hub énergétique ouest-africain, le secteur a besoin d’une ressource humaine bien formée et qualifiée. C’est pourquoi, ces assises ont proposé la création d’une Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie qui délivrera un double diplôme de l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro et d’une école internationale de référence ici en Côte d’Ivoire.

L’adoption prochaine, d’une loi sur le contenu local dans les activités pétrolières et gazières avec pour objectif une participation plus importantes des PMEs locales et la création d’emplois pour les jeunes, a été également identifiée comme une solution.  

L’adoption d’un cadre règlementaire favorisant la fabrication, en Côte d’Ivoire, et régissant l’utilisation des huiles lubrifiantes ainsi que l’approvisionnement efficace du pays en produits pétroliers à travers notamment la délocalisation et l’extension des appontements pétroliers et l’augmentation du stock de sécurité, figurent également dans le plan d’actions.

Pour garantir aux populations des produits pétroliers de qualité respectant les spécifications techniques et normes environnementales, les activités d’une Unité mobile de contrôle qualité des carburants ont été lancées à la faveur de ce séminaire.

S’agissant du secteur de l’énergie, les assises de Yamoussoukro ont recommandé la poursuite du programme social du gouvernement à travers le Programme électricité pour tous (PEPT) et le Programme national d’électrification rurale (PRONER) ainsi que la mise en œuvre d’un programme d’électrification «off-grid» (une technologie qui offre une solution économique pour résoudre le problème d’accès à l’électricité) des campements et zones isolées.

De plus, les experts ont proposé la réduction des dépenses énergétiques des ménages, dans le cadre notamment de la lutte contre la cherté de la vie, grâce à la mise en place d’un cadre institutionnel et règlementaire incitatif pour le développement des énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie.

Le plan d’actions prend aussi en compte le recours privilégié à l’appel d’offres pour la sélection des producteurs indépendants basée sur l’utilisation de contrats types permettant de réduire les délais de contractualisation et incluant notamment, une clause sur le contenu local qui accorde au moins 30% des marchés de sous-traitance aux PMEs locales.

La promotion de la création de PMEs/PMIs locales de fabrication et de montage d’équipements électriques en Côte d’Ivoire et l’élaboration d’une stratégie visant à faire de la Côte d’Ivoire, le hub énergétique de la sous-région à travers notamment l’accroissement des exportations d’énergie et la sécurisation des paiements, sont également au nombre des recommandations.

Enfin, le séminaire de Yamoussoukro a recommandé la réouverture de l’Ecole supérieure interafricaine de l’électricité de Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan) pour la formation des ingénieurs et techniciens aux métiers de l’électricité.

« Ces actions permettront, (…) d’impulser le développement des secteurs Pétrole et Energie sur  les court, moyen et long termes pour le bien-être de nos populations et la création d’emplois pour notre jeunesse », a souligné le ministre ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé à la clôture des travaux.

Poursuivant, il a annoncé la création d’un Prix innovation pétrole et énergie avec pour vocation d’encourager et d’aider à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et de prodiges ivoiriens dans les secteurs pétrole et énergie.

« Ce prix, qui récompensera et financera les projets innovants, traduit la volonté du Gouvernement de développer l’innovation et l’entreprenariat des jeunes notamment dans nos secteurs », a conclu le ministre Cissé.

Adoption d’un projet de loi pour réglementer les jeux de hasard en Côte d’Ivoire

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi en Conseil des ministres, un projet de loi pour réglementer les jeux de hasard dans le pays, estimant que « ces jeux font perdre autant d’argent au Trésor ivoirien », a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Le Conseil a adopté un projet de loi portant régime juridique des jeux de hasard. Il répond à la volonté du gouvernement d’assainir et de mieux réglementer l’environnement des jeux de hasard. Ce projet de loi permettra de lutter contre la prolifération des jeux de hasard clandestin qui constitue un terreau favorable à la réalisation des activités criminelles telles que le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme », a expliqué au terme de ce Conseil,  Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Poursuivant, il a souligné que ces jeux clandestins font perdre de l’argent au Trésor ivoirien.

« Il y a une forte prolifération des jeux clandestins dont parmi les plus connus, le Loto ghanéen qui dispose près de 5000 points de vente en Côte d’Ivoire et génère près de 36 milliards FCFA de recettes qui passent sans le contrôle de l’État de Côte d’Ivoire », a déploré M. Touré, dénombrant également près de 300 machines à sous illicites installées de « façon anarchique » dans le pays.

Sidi Tiémoko Touré, également ministre de la communication et des médias, a révélé en outre qu’il y a aussi près de 500 sites internet qui proposent des jeux de hasard en ligne avec des chiffres d’affaires de près de 6 milliards FCFA.

« Le gouvernement entend ainsi protéger la population, notamment les mineurs et les personnes vulnérables contre l’addiction aux jeux à travers la promotion de jeux responsables», a-t-il conclu.

Le transport urbain de masse, une malédiction à Yaoundé

Les dirigeants de la Société de transports et équipements collectifs de Yaoundé (Stecy SA) ont annoncé, par voie de communiqué, l’entrée en vigueur depuis le 15 juillet du préavis de grève du personnel réclamant plusieurs mois d’arriérés de salaire.Le document se veut néanmoins rassurant, indiquant «qu’une session extraordinaire du conseil d’administration se tiendra dans les plus brefs délais, pour que la situation revienne à la normale», au sein de ce transporteur urbain par autobus qui a lancé ses activités le 13 février 2017 dans la capitale camerounaise.

Le public de la cité, lui, semble revivre les heures sombres connues avec la société «Le Bus», un autre consortium d’institutions publiques locales et du groupe américain Parker International Industries, inaugura le même type de service en 2005 avant de baisser le rideau, quelques mois plus tard.

À son arrivée, pourtant, Stecy SA, issu d’un partenariat entre le groupement portugais Eximtrans Sarl/Irmaos Mota et la communauté urbaine de Yaoundé, doté de 40 autobus, annonçait un parc moyen de véhicules de 150 véhicules à brève échéance avec, en parallèle, la construction de 65 abris-bus, de 579 arrêts bus, de 26 terminaux modernes équipés de toilettes, de kiosques à journaux et autres points de billetterie pour un investissement total de 14,6 milliards FCfa sur 10 ans.

Avec ce dernier projet, tout comme avec «Le Bus», les employés se plaignaient non seulement du paiement irrégulier de leur salaire, de non versement de leurs primes diverses et cotisations sociales, mais aussi du manque d’entretien du matériel roulant.

Entre 1973 et 1995, c’est la Société des transports urbains du Cameroun (Sotuc), fruit d’un partenariat entre l’État (66%) et le constructeur français Renault qui assurait de transport de masse non seulement à Yaoundé, mais aussi dans la métropole économique, Douala. Elle fut mise en liquidation avec l’apparition de la crise économique.

Dakar et Rabat hôtes des 4èmes « Rencontres Africa » (Communiqué)

La capitale du royaume du Maroc, Rabat et celle du Sénégal, Dakar vont abriter, respectivement, les 21 et 22 Octobre et les 24 et 25 Octobre 2019, la 4ème édition des « Rencontres Africa », annonce un communiqué des organisateurs de l’événement reçu mercredi à APA.Cet événement annuel, le deuxième du genre sur le continent africain, est particulièrement destiné aux PME à fort potentiel et ETI désireuses de développer des partenariats avec des entreprises africaines, informe la note.

Quelque 600 dirigeants français et européens et près de 4 000 chefs d’entreprises africains, mobilisés notamment grâce à l’ensemble des partenaires de la manifestation sont attendus à cette 4ème édition.

Ces acteurs économiques, sectionnés afin de rencontrer des professionnels de leurs secteurs, vont saisir les meilleures opportunités et développer des collaborations fructueuses. Afin d’échanger autour de leurs expériences pour avancer plus loin ensemble, 10 conférences et 25 colloques auront également lieu, ajoute le communiqué.

Au total plus de 200 exposants sont d’ores et déjà inscrits et 4500 rendez-vous B to B prévus, annoncent les organisateurs.

« Les Rencontres Africa » visent à impliquer au plus niveau les autorités politiques et économiques pour permettre l’appropriation de la manifestation par les participants africains.

« Les Rencontres Africa » constituent, depuis 3 ans, l’une des plus importantes conventions d’affaires jamais organisées en Afrique, et sans doute la plus ambitieuse, avec en 2019 deux destinations d’envergures régionales à travers le continent.

Cacao: la Côte d’Ivoire et le Ghana lèvent la suspension des ventes des récoltes de 2020-2021

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent 65% de la production mondiale de cacao, ont décidé mardi de la « levée de la suspension des ventes de la récolte 2020-2021 à compter du 16 juillet 2019 », selon un communiqué dont APA a reçu copie.La Côte d’Ivoire et le Ghana ont tenu les 11 et 12 juin 2019 à  Accra une réunion, au cours de laquelle les deux pays ont décidé de  proposer un prix plancher de 2.600 dollars US la tonne (1,5 million  Fcfa), en dessous duquel ils ne vendraient pas le cacao de leurs  producteurs. 

A l’issue de cette rencontre qui a  impliqué les négociants, les transformateurs et les chocolatiers pour  la mise en œuvre d’un prix plancher commun, un Comité technique  d’experts comportant les parties, a été mise en place pour approfondir  les réflexions sur la mise en œuvre d’un mécanisme de prix plancher.

« En attendant les conclusions de la réunion du Comité à Abidjan (qui a  regroupé les deux pays, les négociants et les chocolatiers), le 3  juillet 2019, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont suspendu les ventes de la  récolte pour la campagne 2020-2021 jusqu’à nouvel ordre », poursuit le  communiqué. 

Suite à la rencontre d’Abidjan,  les deux pays ont mis en œuvre un concept de prix plancher par  l’instauration d’un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars  US par tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès des deux  pays pour la campagne 2020-2021. 

Lancement à Abidjan de la première édition de la Journée de l’Epargnant

Le Trésor public ivoirien a lancé, mardi à Abidjan, la première édition de la Journée de l’Epargnant dans le cadre de l’amélioration de la capacité de financement de l’Etat.Organisée par la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, à travers l’Agence comptable centrale des dépôts (ACCD), cette Journée qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan stratégique de développement 2016-2020 du Trésor Public, a été officiellement lancée à Adjamé, la commune commerciale de la capitale économique ivoirienne.  

Les objectifs de cette journée ont été expliqués aux  opérateurs économiques, aux groupements et associations de jeunes et de femmes, aux leaders d’opinion et aux représentants de l’administration publique par la Directrice de la banque des dépôts du Trésor, Koffi Akissi Anthonie épouse Noël et Kouamé Haccandy Yves, Conseiller technique du Directeur général du Trésor.

A cette occasion, plusieurs produits du Trésor,  notamment les Bons et Obligations ont été présentés aux populations d’Adjamé. Il en ressort que les Bons ont des maturités de 3 mois ; 6 mois ; 9 mois et 12 mois assorties respectivement de taux d’intérêts de 3,75%; 4,75% ; 4,85% et 5%.

Quant aux Obligations, elles sont sous deux formes : les obligations de 3 ans avec un taux d’intérêt de 7,25% l’an et celles de 5 ans avec un taux d’intérêt de 8,25% l’an.

Selon Mme Noël, ces taux sont les meilleurs sur le marché et les titres garantis à 100% par l’État de Côte d’Ivoire, ce qui implique que le risque pour le souscripteur de perdre son épargne est quasi inexistant. 

En plus de l’accroissement du nombre de comptes d’épargne ouverts à la Banque des dépôts du Trésor public ainsi que le nombre de souscriptions aux Bons et Obligations du Trésor, la Journée de l’Epargnant vise également à améliorer le niveau de connaissance de la Banque et de ses produits auprès des populations, et rapprocher les services de la Banque des populations. 

Egypte : Le taux de croissance se situe à 5,4% durant le premier semestre 2019

Le taux de croissance économique en Egypte s’est situé à 5,4% durant le premier semestre 2019 contre 5,3% durant la même période de 2018, selon un rapport économique de la Banque mondial publié ce mardi au Caire.Par Mohamed Fayed

« Confronté à des déséquilibres macroéconomiques généralisés et à des distorsions microéconomiques, le gouvernement égyptien a commencé en 2016 à engager des réformes importantes pour stabiliser l’économie et rétablir la confiance », lit-on dans le rapport qui examine un aspect important de la compétitivité de l’économie à savoir les résultats à l’exportation et l’intégration aux marchés mondiaux.

Selon le rapport, trois domaines principaux dans lesquels l’absence de réformes a empêché l’Égypte d’exploiter pleinement les récents gains de compétitivité résultant de la dépréciation de la monnaie et de passer à un modèle de croissance axé sur les exportations dans lequel les entreprises exportatrices peuvent prospérer et se développer.

Il s’agit de la concentration des exportations dans les domaines traditionnels d’avantage comparatif, par opposition aux biens soumis à une demande mondiale élevée; les obstacles importants au commerce (en particulier non tarifaires); et les problèmes de connectivité et d’infrastructures.

Concernant les investissements, le rapport relève que le secteur privé est devenu le moteur principal de l’investissement en Egypte en 2017 et 2018, en contribuant à une hausse de 1,3% du PIB alors que les investissements globaux ont augmenté le PIB de 2,4 %.

Les auteurs du rapport prévoient également un bond de 6% du PIB réel à l’horizon 2021 contre 5,3% en 2018.

Pour ce qui est des IDE, il prévu une hausse de 3% du PIB en 2021, selon la Banque mondiale qui met l’accent sur les opportunités de croissance non encore exploitées par l’économie égyptienne notamment le secteur de l’export, les accords commerciaux et l’assainissement de l’environnement des affaires, ce qui est de nature à contribuer à l’embellie de l’économie égyptienne.

Le capital de BGFIBank Côte d’Ivoire passe à 20 milliards f cfa

BGFIBank Côte d’Ivoire, filiale du groupe BGFIBank annonce l’augmentation de son capital qui passe de 10 à 20 milliards de FCFA, selon communiqué du groupe bancaire basé à Libreville, dont APA a obtenu copie mardi.Selon le communiqué, la décision d’augmenter le capital a été prise à l’occasion de l’assemblée générale extraordinaire du 5 novembre dernier.

Cette augmentation traduit la confiance des actionnaires et du groupe dans le développement de la filiale ivoirienne qui connait des résultats bénéficiaires importants et croissants depuis son deuxième exercice. Cette mesure vise en effet à consolider ses acquis et à l’accompagner dans la conquête de nouvelles parts de marché en Côte d’Ivoire.

BGFIBank Côte d’Ivoire qui s’emploie fermement depuis ses 7 années d’existence à se positionner comme le véritable « partenaire pour l’avenir » de sa Clientèle de PME/PMI, grandes entreprises et particuliers à hauts revenus, avec des produits et services adaptés, innovants et performants, entend également réaffirmer son ambition de contribuer au financement de grands projets d’investissements (en cours) dans le pays.

Cité par le communiqué Malick Ndiaye, directeur général de BGFIBank Côte d’Ivoire a déclaré : « Nous tenons à remercier nos actionnaires, individuels et institutionnels, pour leur soutien renouvelé. Cette opération va doter notre filiale de fonds propres consistants pour conduire le plan stratégique 2018-2020 dans un contexte de fortes exigences règlementaires et nous permettre de relever le défi de la transformation de la filiale ».

BGFIBank Côte d’Ivoire 9ème filiale bancaire du groupe BGFIBank a officiellement démarré ses activités en 2012 après l’obtention une année avant de l’agrément du ministère ivoirien de l’Economie et des Finances.

Zimbabwe : l’inflation atteint 175,7% en juin

Le taux d’inflation annualisé du Zimbabwe a augmenté de 77,81% en juin 2019, pour s’établir à 175,66%, alors que des difficultés économiques assombrissent l’économie de ce pays d’Afrique australe, confronté à de graves pénuries de devises pour importer du carburant, de l’électricité et des matières premières.Les données officielles publiées par le Bureau national des statistiques du Zimbabwe (ZIMSTAT) montrent que l’indice des prix à la consommation a presque doublé entre mai et juin 2019, passant de 97,85% à 175,66%.

Cette augmentation s’explique par la forte hausse du coût des produits de base au cours du mois de juin, les prix de certains produits ayant augmenté jusqu’à 200%, selon le ZIMSTAT.

L’augmentation spectaculaire du coût de la vie survient alors que le Zimbabwe est en proie à une grave pénurie de devises, ce qui a provoqué une pénurie de carburant et affecté la capacité des entreprises locales d’importer des matières premières pour leurs usines.

La pénurie de devises a également aggravé la crise de l’électricité, avec des délestages dont la durée pouvait atteindre 16 heures dans la plupart des régions du pays.

La non disponibilité de l’électricité a augmenté le coût des marchandises, la plupart des entreprises ayant eu recours à des groupes électrogènes diesel pour leur production.

Mauritanie : vers la construction de 300 nouveaux forages

Quelque 300 nouveaux forages seront réalisés en 2020 en Mauritanie, a promis mardi à Nouakchott, la ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Naha Mint Hamdi Ould Mouknass.Ce programme coûtera au budget de l’Etat une enveloppe de 250 millions d’ouguiya MRU (6,7 millions de dollars US), a précisé Mme Mouknass lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale.

Au cours de cette séance, la ministre a défendu un projet de loi relatif au contrat-programme signé entre l’Etat mauritanien et la Société nationale de forages et de puits (SNFP) pour la période 2019-2020.

La responsable mauritanienne a expliqué que des mesures de rigueur seront observées dans la réalisation dudit programme dans les meilleures conditions.

Elle a souligné dans ce cadre que la SNFP ne recevra de compensations financières qu’en cas d’exécution effective de travaux approuvés par un contrôleur spécialisé désigné à cette fin.

Le précédent contrat-programme (2016-2019) conclu avec la même entreprise avait été marqué par la prospection de plus de 400 sites, dont plus de 220 ont été forés.

Dans le même cadre, quelque 200 études hydrogéologiques et géophysiques ont été exécutées afin de déterminer des points d’eau et de forer des puits dans les zones de pâturage.

Selon Mme Mouknass, la SNFP renforcera ses capacités pour pouvoir honorer ses engagements.

Cameroun : la rémunération publique, «un frein aux performances» (étude)

Les nouveaux textes portant sur le système de rémunération des directeurs généraux «risquent d’être un frein aux performances et à la compétitivité des entreprises publiques au Cameroun», affirme une étude réalisée par le cabinet d’expertise comptable Bekolo & Partners.Ces mesures, prises le 19 juin par voie de décret présidentiel et bien qu’apportant des réponses à certains problèmes de gouvernance, laissent en effet transparaitre la volonté de l’État-actionnaire de mettre lesdites sociétés sous tutelle. Cela fait suite aux révélations de scandales financiers de ces dernières années, faisant que l’Etat veut comme laisser le moins de marge de manœuvre possible à ces entités publiques.

Toutefois cette enquête, qui met en garde contre la trop grande tendance à encadrer lesdites sociétés par des textes, déplore que l’État dépouille les conseils d’administration de leurs prérogatives, créant donc des frustrations aux directeurs généraux tout en compromettant les performances des entreprises publiques.

Au cours des 15 dernières années, constate Bekolo & Partners, la fonction de directeur général d’entreprise publique au Cameroun est devenue très risquée. Plusieurs ex-DG se sont retrouvés en prison ou inquiétés aux motifs de détournements de fonds ou d’avoir perçu des rémunérations indues.

Aujourd’hui, plusieurs responsables, dès leur nomination, organisent des cultes religieux pour implorer la grâce divine, leur objectif n’étant plus de réaliser de bonnes performances pour leur entreprise mais d’éviter les poursuites et la prison.

«Cette psychose, que vivent les directeurs généraux des entreprises publiques au Cameroun, est due entre autres à l’ancienneté des textes réglementaires qui encadraient leur rémunération sans tenir compte de l’évolution de l’environnement économique, social et politique du pays », explique le document.

Selon la nouvelle règlementation, la rémunération, les indemnités et autres avantages des dirigeants de sociétés publiques, ainsi que leurs adjoints, seront désormais indexés sur le chiffre d’affaires des entités dont ils ont la charge. Celle-ci vise les dirigeants des établissements publics classés en 5 catégories, et dont les revenus étaient jusqu’ici indépendants de la productivité.

Légère hausse du secteur tertiaire au Sénégal

Le secteur tertiaire au Sénégal a enregistré une légère progression de 0,6%, en variation mensuelle, au mois de mai 2019, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue mardi à APA.Par rapport au mois d’avril 2019 où il avait enregistré 0,2% de hausse, l’activité du secteur tertiaire s’est bonifiée de 0,4 point de pourcentage.

Selon la DPEE, cette embellie est portée par les sous-secteurs de l’ information et la communication (plus 2,1%), les activités financières et d’assurance (plus 4,4%), le transport (plus 2,9%), les activités spécialisées, scientifiques et techniques (plus 2,0%) et l’hébergement – restauration (plus 0,6%).

Relativement à la même période de l’année 2018, une croissance de 2,0% du secteur tertiaire est notée en mai 2019, particulièrement soutenue par les bons résultats de la branche information et communication (plus 4,3%), de l’enseignement (plus 7,5%) et des activités spécialisées, scientifiques et techniques (plus 6,4%

100 millions de dollars des Émirats Arabes Unis pour l’Éthiopie

Les Emirats Arabes Unis (EAU) ont annoncé, lundi, une subvention de 100 millions de dollars à l’Ethiopie lors d’une cérémonie de signature à Addis Abeba.Le Premier ministre, Abiy Ahmed a présidé le protocole d’accord signé par le ministre d’État éthiopien des Finances, Admasu Nebebebe et Hussain J. Al Nowais, président du Conseil d’administration du Fonds Khalifa, représentant les EAU.

Les Émirats Arabes Unis avaient accepté de déposer 1 milliard de dollars auprès de la banque centrale éthiopienne pour remédier à une grave pénurie de devises étrangères dans ce pays de la corne de l’Afrique, après que le prince héritier d’Abou Dhabi, le cheikh Mohamed Bin Zayeda a rencontré le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à Addis Abeba l’année dernière.

Le bureau du Premier ministre a déclaré sur son compte Twitter que « l’aide vise le développement du secteur des micro, petites et moyennes entreprises et la création d’emplois, en mettant particulièrement l’accent sur l’innovation et la technologie ».

Les relations entre l’Éthiopie et les Émirats Arabes Unis se sont améliorées au cours de l’année 2018.

C’est l’un des pays du Golfe où s’est rendu l’an dernier le Premier ministre Abiy Ahmed dans le cadre de la mise en commun de l’aide régionale, notamment pour les réformes économiques. Le Prince héritier s’était également rendu à Addis-Abeba la même année.

Parti en aventure à 20 ans, Amara Cissé implante à Abidjan un hôtel de 2 milliards Fcfa

Vêtu d’un costume gris, Amara Cissé assiste de façon assidue le déroulé de la 3è édition du Forum de la diaspora, prévue du 15 au 16 juillet 2019 à Abidjan. Parti en aventure à 20 ans, il a réussi à implanter à Abidjan un complexe hôtelier de 2 milliards de Fcfa.M. Cissé compte partager ses expériences et permettre que des résolutions idoines ressortent de la 3è édition du Forum de la diaspora ivoirienne dont le thème est « Talents et investisseurs : le rendez-vous de l’emploi et des opportunités ».

Depuis 2008, ce jeune Ivoirien est rentré en Côte d’Ivoire, après un diplôme d’ingénieur en génie civil obtenu en 2003-2004. Après avoir travaillé dans ce secteur en France, il rentre au pays et créé une entreprise de BTP (2005) et un complexe hôtelier à Cocody Palmeraie (2017), dans l’Est d’Abidjan.

Pour lui, sa « première satisfaction » est de créer des emplois dans son pays. « C’est vrai qu’on est allé se chercher pour venir, mais le retour final, c’est chez nous », confie M. Cissé qui après l’Allemagne où il a atterri sans l’aval de ses parents, s’est ensuite installé en France seul avant de se réaliser.

« Je demande à nos autorités d’aider la jeunesse, les portes sont fermées et c’est très difficiles (d’obtenir des marchés) et parfois tu es découragé », confie-t-il. L’éclat de son édifice laisse croire que c’est pour un homme politique. Cissé est fier d’avoir bâti ce réceptif d’envergure.

Parrain de cette 3è édition du Forum de la diaspora ivoirienne, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a procédé à l’ouverture de cette plate-forme d’échanges et de mise en réseau des personnes de la diaspora désireuses d’investir en Côte d’Ivoire.

M. Gon Coulibaly a fait savoir que la diaspora ivoirienne représente 1,240 million de personnes disséminées à travers le monde. Il a invité la diaspora ivoirienne à venir investir massivement en Côte d’Ivoire, où certains sont recrutés dans l’administration publique ou par appel à candidature.

Les flux financiers de la diaspora vers l’Afrique ont augmenté de plus de 44% en 2008 et 2017 pour atteindre environ 69 milliards de dollars US. La Côte d’Ivoire est passée de 199 millions de dollars US en 2008 à près de 380 millions de dollars US en 2017, soit une progression d’environ 91%.

L’Etat de Côte d’Ivoire,  à travers le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur,  Ally Coulibaly, a signé avec le Fonds de solidarité africain (FSA) une convention permettant d’accompagner les investissements de la diaspora sur le sol ivoirien.

« La porte est fermée, on a du mal à s’en sortir parce que pour avoir des marchés, c’est difficile si tu n’as pas de bonnes connexions, même dans l’hôtellerie pour avoir des séminaires, c’est aussi difficile », peste Amara Cissé, cet ancien transporteur qui a dû vendre ses deux taxis pour aller en Europe.

Côte d’Ivoire: baisse de la facture d’électricité pour plus de 930 000 abonnés depuis janvier (Ministre)

Plus de 930 000 abonnés au tarif domestique social ont bénéficié depuis janvier dernier en Côte d’Ivoire, d’une réduction de 20% du prix du KWh sur leurs factures d’électricité, a annoncé lundi Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.« Au titre du secteur de l’énergie, la mise en œuvre du programme social du gouvernement avec la baisse du tarif social de l’électricité de 20% du prix du KWh en faveur des abonnés au tarif domestique social (5 A).  A ce jour, plus de 930 000 abonnés en ont bénéficié depuis janvier 2019», a dit M. Cissé qui s’exprimait à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne dans une allocution d’ouverture d’un séminaire de son département ministériel sur l’état des lieux et les perspectives des secteurs pétrole et énergie en Côte d’Ivoire.

Ces assises qui s’achèveront mardi, visent notamment à formuler des recommandations pour faire des secteurs pétrolier et énergétique de la Côte d’Ivoire, l’un des piliers de son développement économique.

Passant en revue à cette occasion,  les progrès réalisés aussi bien dans le secteur de l’énergie que celui du pétrole,  M. Cissé a indiqué notamment la pose de la première pierre d’un nouveau dispatching national d’exploitation des réseaux électriques interconnectés situé à Yamoussoukro pour un coût de 25 milliards FCFA.

 « Il s’agira donc au cours de ces deux jours dans une approche inclusive et participative,  de faire des recommandations pragmatiques et inclusives pour traiter les difficultés et enjeux qui auront été identifiés. Ces recommandations seront déclinées en plans d’actions sur le court terme (2019-2020) et sur les moyens et longs termes (2021-2030) avec des indications claires des responsables desdites actions », a expliqué M. Cissé à ses collaborateurs.

Ce séminaire qui réunit plus de 200 participants,  se fera sous forme d’ateliers dont cinq pour le secteur pétrole et cinq pour le secteur énergie portant sur des sujets majeurs et d’actualité desdits secteurs, a souligné auparavant dans un discours, Patrick Danho, le président du Comité scientifique.

 Au titre des mesures phares de son programme social, le gouvernement ivoirien a annoncé en janvier dernier, une baisse de 20% appliquée au prix du KWh sur la facture d’électricité d’environ 850 000 abonnés au tarif domestique social.