Côte d’Ivoire: le coût du carburant reste inchangé pour le mois de juillet

Le coût du carburant reste inchangé pour la période du 1er au 31 juillet en Côte d’Ivoire, renseigne un communiqué de la direction des hydrocarbures transmis, dimanche, à APA.De  fait, le prix du litre de l’essence super sans plomb pour cette période  reste à 630 FCFA comme le mois de juin 2019. Celui du gasoil est, également, maintenu à 615 FCFA.

L’augmentation ou la diminution substantielle des prix à la pompe du  carburant se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme  automatique des prix de ces hydrocarbures sur le marché international. 

Cacao ivoirien: vers un prix rémunérateur aux paysans d’au moins 70% du prix CAF

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, envisage d’octroyer comme prix rémunérateur aux paysans, au moins 70% du prix CAF contre 60% actuellement, si la tonne de cacao est vendue à 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) sur le marché international tel qu’exigé en accord avec le Ghana.La Côte d’Ivoire et le Ghana, deuxième producteur mondial, qui cumulent 60% de la production sur le marché international, ont récemment décidé à Accra de suspendre la vente de leurs fèves de cacao jusqu’à nouvel ordre, en vue d’obtenir des marchés un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa). 

« La mesure dit qu’on doit vendre la tonne de cacao à 2600 dollars et que la Côte d’Ivoire décide de donner au moins 70% du prix CAF aux producteurs », a dit à APA Maurice Sawadogo, un producteur ivoirien ayant pris part aux échanges à Accra entre les industriels, les chocolatiers et les deux pays.

« Si on prend le prix du dollar, aujourd’hui, et qu’on voudrait appliquer cette mesure, on est à 1.055 Fcfa le Kg de cacao » contre un prix garanti actuel de 750 Fcfa/Kg, a indiqué Maurice Sawadogo, premier vice-président de la Fédération des organisations des producteurs de cacao de Côte d’Ivoire. 

Pour M. Sawadogo, également président des agriculteurs d’Abengourou, une zone cacaoyère dans l’Est ivoirien, « le fait que la Côte d’Ivoire et le Ghana se mettent ensemble pour influencer le prix du marché est une bonne chose », mais « est-ce que cela suffit pour que les producteurs sortent de la misère ».

« Les industriels sont conscients que les paysans vivent mal et nous ne bénéficions pas des fruits de nos efforts, mais est-ce que l’argent qu’on va nous donner va atteindre le producteur », lance Maurice Sawadogo,  quelque peu sceptique.  

Il faut, dira-t-il une mesure durable, car au lendemain de cette décision à Accra, le prix à l’international a grimpé à 2.500 dollars US la tonne (1,44 million Fcfa), avant de chuter aujourd’hui. C’est pourquoi les deux pays devront diversifier leurs sources de revenus ainsi que celles des paysans et être capables de stocker leurs productions.  

 « A partir de septembre, octobre prochain, si le cacao ne se vend pas, les enfants n’iront pas à l’école et aucune activité dans la zone de production cacaoyère ne va marcher », prévient Maurice Sawadogo, qui fait observer qu’actuellement, c’est la période creuse dans la campagne de commercialisation.

Jointe, Victoire Kouaglou, meilleure productrice nationale de cacao pour la campagne 2017-2018 en Côte d’Ivoire, affirme que « les ventes sont ralenties sur le terrain, c’est seulement ceux qui ont l’argent qui paient » pour s’approvisionner.   

« Si la Côte d’Ivoire et le Ghana ont fait fusion et que le producteur ivoirien peut gagner comme ceux du Ghana, cela va nous faire plaisir », a laissé entendre Mme Victoire Kouaglou, qui souligne que le prix bord champ du kg de cacao au Ghana « est plus élevé que pour la Côte d’Ivoire ».

« Moi, je demande à la Côte d’Ivoire de ne pas s’arrêter à 70% du prix CAF, si le Cameroun va jusqu’à 75%, le Nigeria à 90%, pourquoi la Côte d’Ivoire ne peut pas aller à 80% », s’interroge Maurice Sawadogo, avant d’ajouter «  nous demandons aussi à la Côte d’Ivoire de faire mieux ».

La Côte d’Ivoire, pays leader avec près de 2 millions de tonnes, a revu à la baisse le prix du kg de cacao aux paysans, après la chute d’environ 40% des cours sur le marché international en 2016 et 2017, ce qui a conduit l’Etat ivoirien à réduire des poches de dépenses budgétaires. 

Face à la baisse des cours, ces deux pays voisins veulent conjuguer leurs efforts pour juguler cette dépression des prix sur le marché international. Dans ce contexte, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont signé un protocole afin de piloter la gouvernance de l’économie cacaoyère mondiale.  

Abidjan abrite depuis le 25 avril 2017, le siège statutaire de l’Organisation mondiale du cacao (Icco). Cette délocalisation de Londres à Abidjan,  la capitale économique ivoirienne, intervient après 44 ans. Le pays veut saisir cette opportunité pour assurer aux producteurs un meilleur prix rémunérateur.

Une réunion devant regrouper le Conseil café-cacao de Côte d’Ivoire, le Cocoa board du Ghana et les industriels du chocolat, est prévue à Abidjan le 3 juillet 2019. Les techniciens des différentes parties, après analyse devraient signer un « engagement », selon une source proche du dossier.

La Chine pourrait construire un port en eau profonde au Gabon

Une délégation de la société chinoise China Harbour Engineering Company (CHEC) séjourne au Gabon dans le cadre d’un projet de contruction d’un port en eau profonde à Port-Gentil, la capitale économique du pays, a-t-on appris samedi, auprès du cabinet du ministre gabonais de la Promotion des investissements, Jean Fidèle Otandault. »Je pense que c’est un partenariat qu’il faudrait développer. C’est ce que nous sommes en train de faire », a affirmé Jean-Fidèle Otandault au terme de l’audience qu’il a accordé à la délégation de l’entreprise CHEC.

CHEC est une entreprise d’ingénierie spécialisée dans la construction d’infrastructures marines, ponts, routes voies ferrées etc. Elle a déjà réalisé la construction d’une route au Gabon. Elle a par ailleurs construit déjà ports en eaux profondes au Nigeria et au Cameroun.

Forte de son expérience, CHEC souhaite décrocher le marché de construction de l’infrastructure portuaire de Port-Gentil. Un projet qui génèrera 20 000 emplois directs et indirects, indique-t-on au ministère de la Promotion des investissements.

Le montant que coûtera cette ambitieux projet n’a pas été révélé. Selon certaines indiscrétions, c’est la Chine qui financera ledit projet dans le cadre d’un partenariat public privé.

La Chine est présente dans plusieurs secteurs de l’économie du Gabon, notamment dans la foresterie, le pétrole, les BTP.

Hausse des passagers enregistrés à l’aéroport Blaise Diagne

Le nombre de passagers enregistré à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) du Sénégal a connu une progression de 7,14% au terme des quatre premiers mois de 2019 comparé à la même période de l’année 2018, selon les données de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Le cumul des passagers enregistré durant cette période sous revue s’est établi à 867.581 contre 809.719 durant les quatre premiers mois de 2018, soit une augmentation de 57.862 passagers.

En variation annuelle, la même tendance haussière est notée avec des passagers qui passent de 202.882 en avril 2018 à 218.613 en avril 2019 (plus 7,8%).

Cette progression est due à la fois aux passagers au départ et à l’arrivée. Les premiers voient leurs nombre croitre de 11,9% à 110.494 et les seconds de 6% à 94.612.

Quant au nombre de passagers en transit, il a régressé de 9% à 13.507.

Concernant le fret enregistré, il est en hausse de 5,2%, s’établissant à 3.523 tonnes contre 3.350 tonnes en avril 2018. Cette embellie est occasionnée principalement par le fret répertorié au départ de l’aéroport qui est en hausse de 13,1% à 1.686 tonnes contre 1.491 tonnes en avril 2018.

Le fret enregistré à l’arrivée de l’AIBD a, de son coté faiblement régressé de 1,2% à 1.837 tonnes contre 1.859 tonnes en avril 2018.

Quant au mouvement des aéronefs, les données de l’ASECNA indiquent qu’il est en hausse de 11% avec 2.791 avions enregistrés contre 2.515 en avril 2018.

Près de 65 milliards FCFA de l’UEMOA pour 35 projets en Côte d’Ivoire

Un portefeuille de près de 65 milliards de FCFA de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est consacré ces dernières années à la réalisation en Côte d’Ivoire d’infrastructures et d’équipements dans des domaines divers tels que l’agriculture, l’eau, l’environnement, l’énergie, la métrologie, les transports, les routes et l’enseignement supérieur.L’annonce a été faite, vendredi soir à Abidjan, par le Représentant résident de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, Jean Gustave Sanon lors de la célébration éclatée du 25è anniversaire de cette institution sous-régionale destinée à informer et sensibiliser davantage les populations sur le processus d’intégration ainsi que sur les programmes et projets financés par l’Union dans ce pays.

« Au cours des 25 dernières années, la Côte d’Ivoire a réalisé des performances économiques remarquables » s’est félicité M. Sanon, citant la mise en œuvre de réformes sectorielles traduite par une progression remarquable faisant passer le taux d’application de 9% en 2012 à 73% en 2018, ce qui a fait rebondir le taux de croissance annuel en moyenne de plus de 7% depuis 2012.

La bonne trajectoire de la Côte d’Ivoire pour le respect des critères de convergence de 1er rang à l’horizon 2019 et la transposition de la législation communautaire en matière de promotion du secteur privé et l’animation du marché commun, « permettent ainsi à la Côte d’Ivoire de jouer pleinement son rôle de locomotive économique de l’Union », a relevé le Représentant résident de l’UEMOA.

« Dans le domaine des programmes et projets, c’est un portefeuille de 64,427 milliards FCFA que l’UEMOA consacre à la réalisation en Côte d’Ivoire d’infrastructures et d’équipements» pour 35 projets réalisés ou en cours de réalisation « dans des domaines divers tels que l’agriculture, l’eau, l’environnement, l’énergie, la métrologie, les transports, les routes et l’enseignement supérieur », a ajouté Jean Gustave Sanon.

La Commission de l’UEMOA a également initié plusieurs réformes qui ont contribué notamment à la modernisation du cadre macroéconomique, à la facilitation des transports et des échanges commerciaux avec les autres pays de l’Union.

La Côte d’Ivoire est la locomotive de l’UEMOA avec 34,61% du Produit intérieur brut (PIB) total de l’Union en 2018.

« Après 25 ans de fonctionnement et en dépit des difficultés qui continuent de jalonner son parcours, il n’est pas exagéré de dire comme vous pourrez en juger vous-mêmes que le bilan à date de l’UEMOA constitue un réel motif de satisfaction pour les chefs d’Etat et de gouvernement », a souligné à son tour Adama Coulibaly, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Koné.

En effet, a-t-il rappelé, en 2018, la croissance économique de l’UEMOA est ressortie à 6,6% avec l’augmentation de la demande intérieure, l’accroissement des ressources publiques affectées au financement des infrastructures et la baisse des pressions inflationnistes grâce à la stabilisation des prix énergétiques et des produits alimentaires.

« La Côte d’Ivoire, affichant un taux de croissance de 7,4% en 2018, demeure un acteur clé », a ajouté Adama Coulibaly, également directeur de cabinet du ministère ivoirien de l’Economie et des finances.

La célébration du 25è anniversaire de l’UEMOA a été lancée le 10 janvier 2019 à Ouagadougou par le Président Alassane Ouattara, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, en présence de son homologue du Burkina Faso, Marc Roch Christian Kaboré.

C’est le 10 janvier 1994 que les chefs d’Etat et de gouvernement des pays d’Afrique de l’Ouest ayant en partage l’usage du franc CFA ont signé à Dakar (Sénégal) le traité portant création de l’UEMOA en vue de la construction d’un espace économique harmonisé au sein duquel circulent librement les personnes, les capitaux, les biens et les services.

L’UEMOA regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Côte d’Ivoire: l’agriculture et ses activités connexes représentent 50% de la demande en emballage

Le secteur de l’agriculture ivoirienne et ses activités connexes représentent plus de 50% de la demande en emballage et conditionnement, suivi du secteur de l’agro-alimentaire, et des boissons, a annoncé, vendredi à Abidjan, le président de l’Association des professionnels de l’emballage en Côte d’Ivoire (APECI), Ismaël Boga-N’guessan.Il s’exprimait à l’ouverture des premières journées de l’emballage en Côte d’Ivoire autour du thème, « emballer pour créer de la valeur ajoutée ».   

« En Côte d’Ivoire, le secteur de l’emballage est lié à celui de l’agriculture et de ses activités connexes, qui représentent plus de 50% de la demande en emballage et conditionnement, suivi du secteur de l’agro-alimentaire, et des boissons », a souligné le président de l’APECI, notant aussi une « forte demande dans le secteur du BTP, en particulier dans la cimenterie ».

Poursuivant, il a relevé d’autres marchés émergent à la faveur d’une montée en puissance de la classe moyenne consommatrice de produits made in Côte d’Ivoire valorisés par l’emballage.

Quant à l’offre, elle est constituée par une cinquantaine d’entreprises traitant divers matériaux tels l’acier, l’aluminium, le bois, le carton ondulé, le carton plat, le papier, les plastiques, le jute et les matériaux complexes.

« Toutefois, certains matériaux tel le verre n’est pas couvert par l’offre locale et continue d’être importé », a précisé Ismaël Boga-N’guessan, indiquant que l’emballage est un secteur dynamique et performant qui sait s’exporter dans la sous-région, voire au-delà.

« C’est d’ailleurs pour cela que dans la Stratégie nationale d’exportation, l’emballage figure en bonne place, parce qu’il contribue à l’excédent de la balance commerciale directement. Et indirectement, par la valorisation des produits à l’exportation », a-t-il expliqué.

L’Association de professionnels de l’emballage a pour  objectif de renforcer les capacités par la formation et la collaboration internationale, de rechercher de nouveaux emballages adaptés aux besoins locaux et respectueux de l’environnement, et maintenir des liens avec des organismes internationaux d’emballage et  de conditionnement afin d’être informés des dernières tendances du secteur .

Elle a également pour objectif de participer à des conférences, expositions et foires internationales sur l’emballage pour partager des informations et des expériences  et contribuer à l’augmentation des exportations grâce à une présentation améliorée du produit et un conditionnement efficace.

Aider les industries, en particulier les petites et moyennes entreprises, à mettre au point ou à trouver des emballages de qualité et économiques afin de rendre leurs produits compétitifs sur le marché sous-régional et à l’international, et être un centre sous-régional de formation et de développement de l’expertise en emballage et conditionnement, figurent aussi sur la liste des objectifs de l’APECI.

Enfin, elle veut soutenir le développement d’emballages appropriés pour la manutention, le stockage et la distribution des cultures vivrières afin de minimiser les pertes après récolte, et participer à l’élaboration de normes d’emballages nationales appropriées pour assurer la sécurité des produits.

Faible progression du PIB au Sénégal

Le Produit intérieur brut (PIB) en volume du Sénégal a enregistré au premier trimestre de l’année 2019, une faible progression de 0,4% par rapport à quatrième trimestre 2018, rapporte une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue samedi à APA.Selon l’ANSD, « ce résultat est imputable à la croissance modérée du secteur tertiaire (plus 1,5%) qui représente plus de 50% du PIB ».

La croissance économique a été également amoindrie par le repli du secteur secondaire (moins 1,4%). En outre, signale l’ANSD, le secteur primaire a stagné au cours de la même période. S’agissant des taxes nettes de subventions sur les produits, elles ont reculé de 0,3% sur la période sous-revue.

« Du côté de la demande, il est noté, en rythme trimestriel, une baisse de la consommation finale (moins 0,5%) et un repli de la formation brute de capitale fixe (moins 3,5%) », souligne l’ANSD.

En revanche, les exportations nettes de biens et services ont progressé de 5,9%.

L’activité économique, au premier trimestre de 2019, est ressortie en hausse de 5,7% par rapport au premier trimestre de l’année 2018. Cette performance est liée à la bonne tenue des activités du primaire (plus 9,3%), secondaire (plus 5,3%) et tertiaire (plus 4,6%).

Sous l’angle de la demande, l’ANSD a relevé une amélioration des exportations nettes de biens et services qui passent de moins 595,2 milliards de FCFA à moins 353,2 milliards de FCFA, en liaison avec une hausse des exportations (plus 29,5%) et une baisse des importations de biens et services (moins 4,0%).

Le PIB en valeur est estimé à 3256 milliards FCFA au premier trimestre de 2019 contre 2935,5 milliards de FCFA au premier trimestre 2018, soit une progression de 10,91%.

La Beac restreint l’utilisation des cartes bancaires hors de la Cemac

Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli, a publié une instruction restrictive, relative aux conditions et modalités d’utilisation, à l’extérieur de la Communauté économique et monétaire sous-régionale (Cemac), des instruments de paiement électronique encore appelés «cartes bancaires».Ledit document, consulté par APA, entend règlementer l’usage hors de la zone de ces cartes, avec en filigrane la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Selon l’instruction du gouverneur Abbas Mahamat Tolli, l’utilisation des cartes bancaire, pour le paiement et le retrait sur des guichets et terminaux situés à l’extérieur de la Cemac, ainsi que le règlement des transactions en ligne, est restreinte aux transactions courantes dans la limite des seuils d’allocation dans la limite de 5 millions FCFA par personne et par voyage.

Au-delà de ce montant, lesdites opérations s’effectuent désormais sous réserve de la justification à priori et à posteriori des montants sollicités pour la transaction et, le cas échéant, de la justification de l’opération.

Dans la limite de 1 million FCFA par mois et par personne, le règlement à distance des transactions, notamment les paiements en ligne, sont libres sous réserve du respect des dispositions de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, et de la prolifération applicables au sein de la Cemac.

La même disposition de règlement à distance prévoit la fourniture de justificatifs par le titulaire de la carte électronique à l’intermédiaire agréé, «par tout moyen laissant trace, dans un délai de 90 jours», les émetteurs d’instruments de paiement électronique en implémentant les plafonds et étant tenus, mensuellement, de transmettre à l’Institut d’émission les relevés des transactions.

Abbas Mahamat Tolli annonce, pour le strict respect de ces dispositions, des contrôles sur place de son institution ainsi que de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), pour s’assurer du respect de ladite règlementation par les émetteurs d’instruments de paiement électronique.

Dans un rapport daté d’août 2017, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (Gabac) déplorait «une certaine vacuité» du cadre juridique sous-régional en la matière, accusé de ne pas prendre en compte «de façon adéquate les objectifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme», «le contrôle de l’origine des fonds et des seuils réglementaires n’étant pas toujours assuré».

«Tous les établissements bancaires de la sous région ont été conviés à participer à l’exercice de typologies objet du présent rapport. Cependant, seuls ceux représentant les grands groupes internationaux et une banque à capitaux camerounais ont accepté de jouer le jeu», soulignait alors le document.

Maroc : inauguration du Port de Tanger Med 2

Envoyé spécial : Ibrahima Dione

Le Port de Tanger Med 2, situé sur le détroit de Gibraltar et faisant partie avec Tanger Med 1, et le port passagers et rouliers d’un stratégique complexe portuaire de 1000 hectares, a été officiellement inauguré vendredi soir par Moulay El Hassan, le Prince héritier du Royaume du Maroc, représentant le Roi Mohammed VI.

« Tanger Med est aujourd’hui la concrétisation d’une ambition royale, volontariste et visionnaire. Le site d’implantation voulu par le Roi pour ce projet, à la croisée des routes maritimes, s’est révélé juste et pertinent. Il dote le Royaume d’une infrastructure de rang mondial et en fait un acteur portuaire et industriel de premier plan en Afrique et en Méditerranée », a déclaré Fouad Brini, le président de Tanger Med.

M. Brini, s’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration, a renseigné qu’à ce jour « plus de 88 milliards de dirhams, dont 53 par les opérateurs privés, ont été investis » dans ce projet. Poursuivant, le président de Tanger Med a informé que cette gigantesque infrastructure portuaire a traité rien qu’en 2018 « 3,4 millions de conteneurs » et enregistré « 2,8 millions de passagers ».

Cette performance remarquable positionne déjà le Port de Tanger Med, dont 40 % du trafic est destiné à l’Afrique, comme « le premier port du continent devant Port Saïd sur le Canal de Suez et Durban en Afrique du Sud », a indiqué Fouad Brini.

En outre, ce port est devenu « le premier en Afrique à obtenir le label EcoPorts distinguant les installations qui respectent les normes environnementales de l’European Sea Ports Organization (ESPO) », s’est-il réjoui.

Première plateforme d’import-export du Royaume du Maroc avec des flux d’une valeur globale de 317 milliards de dirhams en 2018, le Port de Tanger Med est désormais incontournable dans le commerce international grâce notamment à sa position stratégique : 14 kilomètres seulement de l’Europe. 

Depuis sa création, le Port de Tanger Med a triplé sa capacité qui est passée de 3 à 9 millions de conteneurs par an. Avec l’inauguration de Tanger Med 2, ce complexe possède maintenant le premier terminal automatique en Afrique, 2800 mètres de quai et 4000 mètres d’ouvrages maritimes portuaires.

Connecté au reste du Maroc par un important réseau d’infrastructures de transport, « le Port de Tanger Med a contribué à installer ce Royaume sur la scène maritime internationale en le connectant à 77 pays et 186 ports », a précisé M. Brini. 

De ce fait, le Maroc est passé de la 83ème à la 17ème place dans le classement de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED). Enfin, le président de Tanger Med a souligné que « plus de 912 entreprises, dans les domaines industriels, logistiques et de services, se sont installées dans les zones d’activités de Tanger Med créant ainsi plus de 75 000 emplois directs ». 

Maroc : inauguration du Port de Tanger Med 2

Le Port de Tanger Med 2, situé sur le détroit de Gibraltar et faisant partie avec Tanger Med 1, et le port passagers et rouliers d’un stratégique complexe portuaire de 1000 hectares, a été officiellement inauguré vendredi soir par Moulay El Hassan, le Prince héritier du Royaume du Maroc.« Tanger Med est aujourd’hui la concrétisation d’une ambition royale, volontariste et visionnaire. Le site d’implantation voulu par le Roi pour ce projet, à la croisée des routes maritimes, s’est révélé juste et pertinent. Il dote le Royaume d’une infrastructure de rang mondial et en fait un acteur portuaire et industriel de premier plan en Afrique et en Méditerranée », a déclaré Fouad Brini, le président de Tanger Med.

M. Brini, s’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration, a renseigné qu’à ce jour « plus de 88 milliards de dirhams, dont 53 par les opérateurs privés, ont été investis » dans ce projet. Poursuivant, le président de Tanger Med a informé que cette gigantesque infrastructure portuaire a traité rien qu’en 2018 « 3,4 millions de conteneurs » et enregistré « 2,8 millions de passagers ».

Cette performance remarquable positionne déjà le Port de Tanger Med, dont 40 % du trafic est destiné à l’Afrique, comme « le premier port du continent devant Port Saïd sur le Canal de Suez et Durban en Afrique du Sud », a indiqué Fouad Brini.

En outre, ce port est devenu « le premier en Afrique à obtenir le label EcoPorts distinguant les installations qui respectent les normes environnementales de l’European Sea Ports Organization (ESPO) », s’est-il réjoui.

Première plateforme d’import-export du Royaume du Maroc avec des flux d’une valeur globale de 317 milliards de dirhams en 2018, le Port de Tanger Med est désormais incontournable dans le commerce international grâce notamment à sa position stratégique : 14 kilomètres seulement de l’Europe. 

Depuis sa création, le Port de Tanger Med a triplé sa capacité qui est passée de 3 à 9 millions de conteneurs par an. Avec l’inauguration de Tanger Med 2, ce complexe possède maintenant le premier terminal automatique en Afrique, 2800 mètres de quai et 4000 mètres d’ouvrages maritimes portuaires.

Connecté au reste du Maroc par un important réseau d’infrastructures de transport, « le Port de Tanger Med a contribué à installer ce Royaume sur la scène maritime internationale en le connectant à 77 pays et 186 ports », a précisé M. Brini. 

De ce fait, le Maroc est passé de la 83ème à la 17ème place dans le classement de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED). Enfin, le président de Tanger Med a souligné que « plus de 912 entreprises, dans les domaines industriels, logistiques et de services, se sont installées dans les zones d’activités de Tanger Med créant ainsi plus de 75 000 emplois directs ». 

Les Sociétés d’Etat burkinabè ont réalisé en 2018 une croissance de 12,92%

Les 21 sociétés d’Etat du Burkina Faso ont réalisé en 2018 «un chiffre d’affaires en croissance de 12,92%, malgré le contexte international et national marqué par un fléchissement de la croissance économique», a appris APA, vendredi à Ouagadougou, à l’ouverture de l’Assemblée générale desdites entreprises.Selon le Premier ministre, Christophe Dabiré qui s’exprimait à l’ouverture des travaux, ce taux de croissance de 12,92% en 2018 est en repli de 6,68 points par rapport au taux de croissance de 19,60% en 2017.

M. Dabiré se réjouit du résultat global des entreprises qui passe de 139,559% milliards de FCFA en 2017 à 172,663 milliards en 2018, soit un accroissement de 33,104 milliards de FCFA.

La présentation synthétique du rapport de performance des Sociétés d’Etat burkinabè fait ressortir que six d’entre elles sont déficitaires, dont la Minoterie du Faso (MINOFA), la Société burkinabé de télédiffusion (SBT), la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB).

A elles s’ajoutent  la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) et la Société nationale d’aménagement des terroirs urbains (SONATUR).

Il ressort que la contribution des entreprises au budget national s’est accrue de 55,38 milliards de FFCA entre 2017 et 2018.

En outre, les Sociétés d’Etat ont contribué à la création de richesse nationale qui passe de 178,260 milliards de FCFA en 2017 à 209,724 milliards de FCFA en 2018, soit un pourcentage de 17,65%.

A cela s’ajoute la contribution des Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS) qui passe de 277,259 milliards à 332,297 milliards, soit une augmentation de 55,038 milliards de FCFA entre 2017 et 2018.

Les Africaines, championnes du monde de l’entrepreneuriat

Avec au moins 27% de femmes entrepreneures, contre 8% pour l’Europe, l’Afrique est devenue en quelques années le premier continent de l’entrepreneuriat féminin, selon une étude de l’institut Roland Berger.Au Sénégal, APA est à la rencontre de deux entrepreneures, Olga Afoudji et Khady Gaye à l’occasion de la Journée des PME célébrée le 27 juin dernier.

Depuis six mois, la cuisine d’Olga Afoudji est devenue un véritable atelier de transformation de jus de fruits locaux.  Bissap rouge, blanc, tamarin, pain de singe, gingembre, mangues… Sous les mains d’Olga et de ses deux salariés, ces fruits produits au Sénégal deviennent liquides,  pour finir dans des bouteilles dédiées à la vente au rez-de-chaussée de chez elle, où elle a aménagé son échoppe. 

Difficile à imaginer, mais il y a quelques mois à peine, Olga était  assistante administrative et financière dans des agences de l’ONU  et autres grandes  Organisations non gouvernemental (ONG). « Cette entreprise a changé ma vie. Aujourd’hui je suis entrepreneure, je ne suis plus une salariée lambda. Je gère mes journées différemment. Je ne travaille plus dans un bureau fermé. Je peux aller et venir, et surtout l’entrepreneuriat  me permet de concilier travail et famille », dit Olga, Sénégalaise d’origine béninoise, mère de deux grands enfants.

Khady Gaye, elle aussi, est  maman. Revenue  des Etats-Unis en 2013 après un séjour de plus de 10 ans, elle a voulu quitter le monde salarial, où elle exerçait comme comptable, pour gagner en liberté. « Avec les heures d’allaitement, et mes nouvelles responsabilités en tant que maman, ce n’était  plus évident  de travailler à heures fixes. L’entreprise m’a tout apporté : la liberté dans mes mouvements, la gestion de mon temps. Ça n’a pas de prix ».

C’est une expérience personnelle qui a donné à Khady l’idée de départ de son nouveau business : son père, amateur de café Touba  (un café très populaire au Sénégal, aromatisé au +diar+ (poivre de Guinée) et au clou de girofle,  ramené dans le pays par Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké de son retour d’exil du Gabon), est un jour tombé gravement  malade en buvant ce café dans la rue. Khady a alors décidé de créer son propre café Touba, selon des normes d’hygiène et  de traçabilité strictes.

Un café dont les graines sont importées du Cameroun, le Sénégal n’étant pas producteur,  mais torréfié à Dakar.  « Je me dis qu’il est temps qu’on transforme chez nous, nous avons les ressources », estime Khady, ajoutant : « Il n’y aucune raison pour que  d’autres transforment et nous revendent ensuite ».

Selon une étude de l’institut Roland Berger datant de 2016, l’entrepreneuriat féminin  gagne du terrain. Les Africaines détiennent même le record du monde. Elles sont au moins 24 % de femmes entrepreneures, contre 17% en Amérique latine, 12% en Amérique du Nord et seulement 8% en Europe et en Asie centrale.

« Etre femme entrepreneure  au Sénégal, c’est amusant », témoigne Khady Gaye. « Il y a vingt millions  d’opportunités, beaucoup de choses à faire. C’est un super challenge ! En revanche, être femme, dans tous les domaines, c’est plus difficile. On a vraiment besoin du soutien de sa famille », poursuit notre hôte qui dit se battre  pour trouver des fonds afin de financer sa propre machine de torréfaction.

Quant à Olga Afoudji, qui elle aussi a démarré son entreprise sur fonds propres,  cherche à passer à la vitesse supérieure. Elle tente pour cela de décrocher un prêt. « C’est vrai que cela pourrait faire peur de lancer son entreprise. Mais quand on croit en son leadership, et qu’on se convainc que son business ne peut que marcher, on parvient à dépasser cette peur », confie-t-elle avec un petit sourire.

Le groupe Addoha va investir 19 milliards FCFA au Cameroun

La Cimenterie d’Afrique (Cimaf), filiale du groupe marocain Addoha a annoncé vendredi par voie de communiqué, la signature avec l’Agence de promotion des investissements (API) du Cameroun, d’une convention lui permettant d’investir 19 milliards FCFA dans l’agrandissement de son unité de production de la métropole économique, Douala.Ledit protocole permet à l’industriel de bénéficier des facilités prévues par la loi locale portant incitations à l’investissement privé.

Avec cette extension, le cimentier compte porter sa capacité à 1,5 million de tonnes annuels, contre 500.000 tonnes actuellement, et ainsi «consolider sa position d’acteur majeur sur le marché local et sous-régional».

Implantée au Cameroun depuis 2014, Cimaf occupe actuellement la 3ème place sur le marché national du ciment derrière le franco-suisse LafargeHolcim, le nigérian Dangote et le turc Medcem.

Le Sénégal a exporté plus 3 milliards f cfa de légumes frais en avril

Les exportations de légumes frais du Sénégal au terme du mois d’avril 2019 se sont établies à 3,291 milliards de FCFA (environ 5,596 millions de dollars), a appris APA vendredi auprès de l’Agence Nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Comparées à la même période de l’année 2018 où elles s’élevaient à 3,072 milliards de FCFA, ces exportations connaissent une hausse de 7,2% en valeur relative.

Toutefois, par rapport au mois de mars 2019, ces exportations ont fortement baissé de 2,569 milliards de FCFA en valeur absolue et 43,8% en valeur relative.

Le Sénégal a un énorme potentiel en matière horticole. Selon la direction de l’horticulture du ministère de l’agriculture et de l’équipement rural, la production de légumes du pays s’est située à 1.202.288 tonnes au terme de l’année 2018 contre 1.083.399 tonnes en 2017, soit une hausse de 10,97%.

Le Cameroun intègre la Zone de libre-échange continentale

Le Cameroun a intégré la Zone de libre-échange continentale (Zleca) après la ratification ce vendredi, par les autorités, de cet instrument juridique international.Cette intégration intervient après une session de l’Assemblée nationale qui s’est prononcée en faveur du projet marché commun continental dont l’objectif est de renforcer la coopération intra africaine à travers la conquête de nouveaux marchés, l’optimisation des recettes douanières ainsi que la diversification des sources d’approvisionnement.

Le 29 avril 2019, le seuil des 22 ratifications nécessaires pour son entrée en vigueur était franchi, d’où la décision du Cameroun de se conformer à cette disposition de l’Union africaine (UA).

Conformément à l’article 3 de cet accord signé par une quarantaine de pays dont le Cameroun le 21 mars 2018 à Kigali (Rwanda), « la Zone de libre-échange continentale vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services et faciliter la circulation des personnes et des biens».

L’objectif à terme étant d’approfondir l’intégration économique du continent conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique », telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.

En plus de ces objectifs spécifiques, la Zleca vise à long terme la création d’une union douanière continentale, la promotion et la réalisation du développement socio-économique inclusif, la promotion du genre et le renforcement de la compétitivité des économies des Etats aux niveaux continental et mondial.

Energie électrique ouest-africain : la Côte d’Ivoire se dote d’un nouveau dispatching à Yamoussoukro

Les autorités ivoiriennes ont lancé, jeudi, les travaux de construction d’un nouveau dispatching à Yamoussoukro (Centre) pour l’exploitation des réseaux électriques interconnectés en vue de l’intégration de la Côte d’Ivoire dans le système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA/WAPP).Ces travaux financés à hauteur de 25 milliards de FCFA par la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le cadre du projet d’appui au secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire (ENERGOS) ont été lancés par le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly qu’accompagnaient plusieurs membres de son gouvernement dont le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.

« Il (dispatching) permettra d’améliorer la gestion en temps réel de l’équilibre entre la production et la consommation électrique tout en contribuant à assurer une meilleure qualité de la fourniture de l’électricité au niveau national et aux pays voisins interconnectés à la Côte d’Ivoire », a expliqué le Premier ministre ivoirien.

Le dispatching est un système de supervision utilisé pour l’exploitation des réseaux électriques interconnectés. Il permet de réaliser en permanence 24h/24, 7j/7 et 365j/365 la surveillance des paramètres, du contrôle des grandeurs électriques, de la télécommande (commande à distance) des organes et des automatismes du réseau électrique.

Ce nouveau dispatching national de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, est le deuxième du pays après celui d’Abidjan mis en service en 1981. Il représente la phase 1 du plan directeur automatisme et téléconduite du réseau électrique de la Côte d’Ivoire élaboré en 2014, prévoyant une organisation complète du système de téléconduite. La phase 2 permettra la construction d’un nouveau dispatching à Abidjan, la capitale économique du pays.

Ce projet innovant et à vocation sous-régionale est bâti sur une superficie d’un hectare. Les travaux dureront trois ans avec une première tranche qui sera livrée en septembre 2020. A ce propos, le Premier ministre Amadou Gon Coulibay a invité au « respect des délais et à la qualité des travaux ».

Selon un document de présentation du projet remis à la presse par l’entreprise Côte d’Ivoire-énergie (CI-énergies, service public) dirigée par Amidou Traoré,  ce nouveau dispatching comprend un centre national de conduite du réseau de production-transport, comportant un système Energy Management Système (EMS), un nouveau centre de conduite de réseau de distribution comportant un système de distribution management système.

Les travaux prennent également en compte la réhabilitation et l’extension du système de télécommunication avec le déploiement d’environ 2000 km de fibres optiques, le renouvellement de 40 calculateurs d’acquisition de données dans les postes de transformation et les usines de production, la construction d’un bâtiment principal à quatre niveaux abritant les centres de conduite et des bâtiments annexes pour les services associés.

La Côte d’Ivoire ambitionne de porter sa puissance électrique nationale à 4 000 MW en 2020 et plus de 6 000 MW en 2030.

Le fournit déjà de l’électricité au Ghana, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso et au Mali. A terme, la Côte d’Ivoire prévoit de fournir de l’électricité à la Sierra Leone, au Liberia et à la Guinée et deviendrait alors une puissance électrique émergente en Afrique de l’Ouest.

Le gouvernement ivoirien veut favoriser l’éclosion de PME plus compétitives

Le gouvernement ivoirien, qui vient de réaliser une étude sur le secteur privé et ses besoins de financement, veut favoriser l’éclosion de Très petites entreprises (TPE) et de PME (Petites et moyennes entreprises) plus compétitives.Cette étude qui relève les principaux obstacles au développement  des PME en Côte d’Ivoire, les défis, les besoins de financement et des  réformes à engager, est financé par la Banque africaine de développement  (BAD).  

L’information a été donnée jeudi par  le secrétaire d’Etat en charge de la Promotion des PME, Félix Anoblé, à  l’occasion de la célébration de la première édition de la Journée  mondiale des microentreprises et des Petites et moyennes entreprises  (PME), tenue à Abidjan. 

Pour cette première  édition, 21 acteurs de l’écosystème des PME ont été décorés. M. Anoblé a  assuré que le gouvernement mettra tout en œuvre pour accompagner les  microentreprises et les PME avec entre autre la mise en place d’un fonds  de garantie au profit des entreprises. 

Il a  fait savoir qu’il existe un fonds de soutien aux entrepreneurs  et les  Très petites entreprises ainsi que l’institution d’un mécanisme   d’accompagnement des entreprises nouvellement créées. Pour écouter les   porteurs de projets, l’Etat a également créé une agence dédiée aux PME.   

 Ce  chef d’entreprise note pour sa part que le défi perpétuel pour les PME  en Côte d’Ivoire est « de se repenser, en plus du défi de l’innovation,  du défi du financement qui requiert une certaine formalisation des  activités et des procédures ». 

Les PME  ivoiriennes, ajoutera-t-il, ont toutefois un défi à relever au niveau  des ressources humaines parce qu’ on doit avoir un personnel de qualité  pour une gestion durable des entreprises et assurer la compétitivité de  ces activités.   

 « Nous sommes prêts à aller à  l’émergence » que l’Etat ivoirien envisage d’atteindre en 2020, a  déclaré Joseph Amissa, président du Mouvement des Petites et moyennes  entreprises de Côte d’Ivoire (M-PME), qui pense qu’ « aujourd’hui les  PME se réveillent ».

Interrogé,  Alain Kouadio, président du groupe Keydan,  fondateur du  programme «  CGECI Academy », visant à faire des startups  et des  entreprises locales  des champions nationaux, se félicite de voir  des  PME « de plus en plus  structurées avec un capital humain compétent  ».

Plusieurs PME sont encore  dans l’informel. L’étude prend en compte ce facteur en vue de sortir de  l’informel les PME, les encadrer et les amener à participer à la  richesse nationale. Cela devrait permettre au secteur privé de jouer  davantage un rôle moteur dans la croissance économique. 

L’un  des handicaps des TPE/PME est la question du management. Pour M.  Amissa, des chefs d’entreprises ont besoin de renforcer leurs capacités  via le partage d’expériences, toute chose qui pourrait contribuer à  créer « une nouvelle élite d’entrepreneurs ». 

Le  secteur privé ivoirien est dominé à plus de 98% de micros,  petites et  moyennes entreprises, qui emploie plus de 23% de la population active.  Pour booster ce secteur l’Etat invite les entreprises à produire aux  normes, les encourage à digitaliser leurs procédures et à innover.  

Le réassureur panafricain CICA-RE prêt à couvrir les dommages terroristes et politiques

La Compagnie commune de réassurance des États membres de la conférence interafricaine des marchés d’assurances (CICA-RE) est prête à couvrir les dommages issus des violences terroristes et politiques, a dit jeudi à APA son directeur général, Jean-Baptiste Kouamé.M. Jean-Baptiste Kouamé s’exprimait, en marge de la cérémonie  d’ouverture de la 37è Assemblée générale ordinaire des actionnaires de  la CICA-RE (l’assureur des sociétés d’assurance), qui se tient à  Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.   

«  Nous sommes d’ailleurs accompagnés par des partenaires bien outillés  dans ce domaine. Donc désormais nous sommes prêts à accompagner les  assureurs afin qu’il y ait un appétit pour ces genres de risques parce  que ces genres de risques maintenant peuvent être couverts », a relevé  M. Kouamé. 

 Dans ce contexte, ajoutera-t-il,  un séminaire est prévu pour former les  partenaires et indiquer aux  compagnies d’assurance les dispositions à  prendre pour la couverture des  cas de dommages issus des violences  politiques et terroristes afin que «  les assurés puissent être  indemnisés ».

Ces  assises, officiellement ouvertes par le directeur de Cabinet du  ministère ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly,  représentant du ministre, visent à examiner les comptes de  l’organisation pour l’exercice 2018. Et ce, en présence des  actionnaires.  

« Les comptes 2018 qui vont  être examinés vendredi révèlent un chiffre d’Affaires de 53,536  milliards Fcfa contre 46,33 milliards en 2017 », soit une hausse de 15%  des sinistres payés (24,27 milliards Fcfa) et un bénéfice de 4,56  milliards Fcfa contre 4,11 milliards Fcfa en 2017, a précisé M. Kouamé. 

La  CICA-RE affiche de « bonnes perspectives » au regard des prévisions.  Elle a atteint un chiffre d’Affaires de 53,5 milliards Fcfa, alors que  les prévisions du Plan stratégique de développement sur la période  2009-2020, indiquaient à terme en 2020 un chiffre d’Affaires de 40  milliards Fcfa.   

« Nous projetons d’atteindre  plus de 100 milliards Fcfa en 2020 », a-t-il poursuivi, assurant que la  « compagnie se porte bien ».  La CICA-RE envisage de doubler son  chiffre d’Affaires en 2020. En 2018, les affaires provenant de la  cession légale ne représentaient que 17,63% du chiffre d’Affaires. 

La  présidente du Conseil d’administration du CICA-RE, Mme Prisca Raymonda  Nlend, a fait observer qu’au 31 décembre 2018, le capital social de la  compagnie s’élevait à 30 milliards entièrement libéré  (compte non tenu  du processus d’augmentation de capital en cours), et est détenu à 65% par  les États membres, 35% par les compagnies d’assurance, de réassurance et  des institutions financières.

Le processus  d’augmentation du capital de la compagnie de réassurance CICA-RE de 30 à  50 milliards Fcfa décidé en octobre 2017 par l’assemblée générale des  États membres (AGEM), devrait s’achever fin 2020 avec l’entrée de  nouveaux investisseurs dans l’actionnariat. 

La  CICA-RE, créée en 1981 par 12 États membres, a démarré ses opérations  techniques en 1984. Elle comprend :  le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun,  la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad  et le Togo qui abrite le siège de la compagnie. 

La Bourse nigériane veut faire des FNB une option d’investissement viable

La Bourse de change du Nigeria (NSE, sigle anglais), principal marché des fonds négociés en bourse (FNB) en Afrique de l’Ouest, a lancé une campagne de sensibilisation d’une durée de trois jours pour inciter davantage les investisseurs à s’impliquer dans le marché des FNB.Dans le cadre de cette campagne qui se déroule du 26 au 28 juin 2019, la NSE prendra contacts avec les investisseurs par le biais des médias sociaux, de la radio, du courrier électronique et d’un atelier interne sur les avantages des FNB en tant qu’option d’investissement transparente et à faible coût.

Expliquant la campagne, Jude Chiemeka, Chef de service à la Division des activités de négoce à la NSE, a déclaré que « cette initiative s’inscrit dans l’objectif stratégique de la NSE, qui est de fournir aux citoyens de nouvelles possibilités de créer une richesse durable ».

« La Bourse continue de mettre en avant les avantages des FNB en tant qu’option d’investissement solide et viable pour exploiter les marchés des capitaux. Je suis ravi des efforts déployés par les fournisseurs et les conseillers en FNB pour créer et introduire davantage de FNB qui répondent aux besoins des investisseurs institutionnels et des particuliers, approfondissant ainsi le segment de marché des FNB », a dit Chiemeka.

Les fonds négociés en bourse (FNB) sont des instruments gérés de manière professionnelle et conçus pour offrir aux investisseurs une large exposition au marché en suivant un indice (allocations de capitalisation boursière) ou des thèmes spécialisés prenant en compte des facteurs, tel que l’investissement en valeur et en croissance (stratégie de bêta intelligent).

Cet outil d’investissement en croissance constante permet aux investisseurs institutionnels et individuels d’avoir accès à un large éventail de catégories d’actifs, comme les actions, les obligations, les produits de base, l’immobilier et les thèmes de placement, à savoir l’investissement charia, les biais sectoriels, le rendement en dividendes, etc.

Selon la NSE, les FNB peuvent être achetés en bourse, tout comme les actions et les obligations par l’intermédiaire de sociétés membres, ainsi que sur des plateformes de négociation en ligne.

Cameroun : un nouveau concessionnaire pour le terminal polyvalent de Kribi (officiel) – Att : cette dépêche remplace notre envoi du 21 juin sur le port de Kribi –

Le groupe philippin International Container Terminal Services (Ictsi) a été désigné concessionnaire du terminal polyvalent du port autonome de Kribi (PAK) situé à quelque 300 kilomètres au Sud de la capitale camerounaise, Yaoundé, selon un communiqué signé de la direction générale de ladite place reçu vendredi par APA.Depuis juillet 2018, les activités de développement, d’exploitation et de maintenance de cette infrastructure étaient, en attendant la sélection d’un opérateur de référence, gérées par un consortium de 9 opérateurs économiques locaux, constitué autour du Kribi Polyvalent Multiple Operators (Kpmo).

L’offre de Ictsi a ainsi été jugée meilleure que la proposition du groupement marocain Marsa Maroc/AIIF3, qui était son seul concurrent dans le cadre d’un appel d’offres international restreint, auquel n’ont par ailleurs pas répondu les groupements Coega Development Corporation/Transnet, Medlog/Wide Ressources Limited et Port d’Anvers/Sinotrans/Comexas Afrique.

La gestion du terminal polyvalent du PAK avait préalablement été confiée à la société française Necotrans, sous redressement judiciaire, dont le gouvernement a fini par constater la «défaillance» et qui, depuis septembre 2015 aux côtés de Kpmo, en était attributaire du volet exploitation et maintenance.

Prenant acte des graves difficultés économiques et financières rencontrées par l’opérateur le président Paul Biya, avait demandé, en août 2017, au Premier ministre de «constater la carence du groupement», demandé sa «mise à l’écart pure et simple» et prescrit au chef du gouvernement de proposer des solutions alternatives pour un démarrage rapide des activités sur ledit terminal.

Mis en service en mars 2018, cette place portuaire a revendiqué, au terme de 12 mois d’activités, le traitement de quelques 165.000 conteneurs et le paiement de 400 millions FCFA d’impôts et taxes à l’administration fiscale.

La 3è édition du Forum de la diaspora ivoirienne prévue à Abidjan du 15 au 16 juillet

La 3è édition du Forum de la diaspora ivoirienne se déroulera à Abidjan du 15 au 16 juillet 2019, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« La 3è édition du Forum de la diaspora ivoirienne initialement  prévue du 18 au 19 juillet 2019, se tiendra finalement du 15 au 16  juillet à Abidjan sous la présidence du Premier ministre, chef du  gouvernement », a indiqué M. Sidi Touré, lors d’une conférence de  presse.

Cette édition, dira-t-il, a pour thème «  talents et investissements : Le RDV de l’emploi et de l’opportunité ».  Elle portera notamment sur l’examen des conditions de la mobilisation  ivoirienne pour l’investissement et la mise en œuvre de projets porteurs  de croissance.  

L’Egypte, invitée d’honneur de l’Exposition commerciale Chine-Afrique à Changsha

L’Egypte sera l’invitée d’honneur de la première Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, prévue du 27 au 29 juin courant à Changsha, capitale de la province chinoise du Hunan (centre).Par Mohamed Fayed

Une délégation égyptienne de haut niveau composée de nombreuses agences gouvernementales et du secteur privé prend part à cette foire qui a été lancée dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine.

Plusieurs pays africains participent à cette messe commerciale placée sous le thème « Coopération gagnant-gagnant pour un partenariat économique sino-africain.

Pour rappel, le volume commercial du Hunan avec les pays africains a totalisé 2,8 milliards de dollars en 2018, enregistrant une croissance de plus de 50% pour la quatrième année consécutive. Les investissements contractés par les entreprises du Hunan en Afrique ont atteint près de 1 milliard de dollars.

En 2018, le commerce Chine-Afrique s’est élevé à 204,2 milliards de dollars, en hausse de 20% sur un an. La Chine est, depuis dix années consécutives, le plus grand partenaire commercial de l’Afrique.

Sénégal: hausse de la consommation d’électricité

La consommation d’électricité du Sénégal a connu une hausse de 12,32% durant des quatre premiers mois de l’année 2019 comparée à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).Cette consommation s’est établie à 1094,300 millions de kwh contre 974,200 millions de kwh durant les quatre premiers mois de 2018, soit une augmentation de 120,1 millions de kwh.

Cette hausse est occasionnée essentiellement par la haute et moyenne tension. La première connait une hausse de 19,29% à 76,11 millions de Kwh contre 63,8 millions de kwh en 2018.

Pour sa part, la moyenne tension a enregistré 12,17% de progression à 348,65 millions kwh contre 310,8 millions de Kwh en 2018.

La basse tension a également participé à la hausse de la consommation d’électricité. Elle retrouve avec une progression de 10,86% à 665,06 millions de kwh contre 599,9 millions de kwh durant les quatre premiers mois de l’année 2018.

Cameroun : un taux de soumissions de 160,86% à une émission de bons du Trésor (officiel)

L’État du Cameroun a recueilli un taux de soumissions de l’ordre de 160,86% à une émission de bons du Trésor assimilables de 20 milliards FCFA, effectuée le 19 juin dernier sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a appris APA mercredi auprès des services compétents du ministère des Finances (Minfi).Effectuée auprès de sept spécialistes en valeurs du Trésor (Svt) soumissionnaires du pays émetteur, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad, l’opération a ainsi recueilli des offres totales de 32,172 milliards FCFA pour un taux d’intérêt moyen pondéré de 2,239%.

Selon une ordonnance signée le 29 mai dernier par le président Paul Biya, modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi de finances 2019, le Cameroun prévoit de lancer pendant l’exercice des émissions de titres publics pour un montant totale de 350 milliards FCFA.

Depuis 2010, année de son émission obligataire inaugurale sur son marché financier domestique, le Cameroun a, selon les données du Minfi, mobilisé plus de 2616,31 milliards FCFA à travers ses diverses interventions sur le marché des capitaux.

Il a ainsi levé un total de 1370,96 milliards FCFA sur le marché monétaire de la Beac, dont 1322,28 milliards FCFA de BTA et 48,68 milliards FCFA d’obligations du Trésor assimilables (OTA) et, sur les marchés financiers national et international, a collecté respectivement 795 milliards FCFA mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards FCFA à travers une émission d’Eurobond.

Le fruit de ces levées de fonds a été consacré, en grande partie, pour 44,29% au secteur de l’eau et de l’énergie, 28,29% aux infrastructures routières et ouvrages d’art, et 13,46% à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

Grâce à la dynamique favorable de l’activité économique nationale non pétrolière, qui devrait se poursuivre, le Cameroun prévoit pour 2019 une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel non pétrolier à 5%, contre 4,2% en 2018 et 3,5% un an auparavant, et à 5,4% en moyenne entre 2020 et 2021.

La répression contre les hôtels et restaurants hors-la-loi démarre fin juin en Côte d’Ivoire

La répression contre les restaurants, hôtels, night-clubs, agences de voyage et autres lieux de loisirs « hors-la-loi» en Côte d’Ivoire, démarre le 30 juin prochain avec 72 agents assermentés pour le contrôle, a appris APA mardi auprès du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs.Selon une note d’information transmise à APA,  sur instruction du ministre Siandou Fofana, 72 agents assermentés (12 commissaires, 15 inspecteurs et 45 contrôleurs) de ce département ministériel ont été instruits mardi à Abidjan lors d’un séminaire à l’effet de mettre fin au désordre dans le secteur touristique dans le pays.

« En point de mire de cette session, la mise en application de la missive du ministre Siandou Fofana invitant tout établissement de tourisme, c’est-à-dire d’hébergement, les restaurants et toutes autres activités de loisirs et de détente, les agences de bureaux de voyages, les agences de location de voitures, etc, à se conformer à la réglementation en vigueur. Et ce, au plus tard le 30 juin 2019, délai de rigueur », rapporte la note, soulignant que les « services compétents » procèderont à la «fermeture systématique » des établissements contrevenants.

Au nom du ministre du tourisme et des loisirs, son directeur de cabinet Dr Germain N’Dri Aphing-Kouassi a indiqué aux agents sous serment que l’heure de la sensibilisation est passée et place désormais à la répression.

 Au-delà, il a soutenu que cette mise aux normes et règles des établissements intègre la stratégie nationale de développement du tourisme, « sublime Côte d’Ivoire», conclut le texte.

Le programme Sublime Côte d’Ivoire comprend 18 projets et 09 réformes phares à mener d’ici à 2025 avec entre autres, la création de Abidjan Business City, une plateforme de 1000 chambres comprenant un centre de congrès sur la route d’Abatta à l’Est d’Abidjan.

 La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, envisage de devenir un hub touristique sur le continent et une destination de référence en Afrique de l’ouest avec cinq millions de visiteurs à l’horizon 2025.

Sénégal : hausse de 391 tonnes des abattages contrôlés de viande

Les abattages contrôlés de viande au Sénégal ont connu une augmentation de 391 tonnes au terme des quatre premiers mois de l’année 2019 comparé à la même période de 2018, selon les données de la société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS).Le cumul de ces abattages de viande s’est élevé à 9.495 tonnes durant la période sous revue contre 9.104 tonnes à fin avril 2018, soit une progression de 4,29% en valeur relative.

En variation mensuelle, ces abattages ont enregistré une hausse de 45,5 tonnes, passant de 2.491,50 tonnes en mars 2019 à 2.537 tonnes un mois plus tard.

Au terme de l’année 2018, les abattages contrôlés de viande s’étaient établis à 25.915,3 tonnes. Les réalisations des quatre premiers mois de 2019 suivent ainsi un bon trend puisqu’elles représentent 36,63% du total des abattages de 2018. 

Maroc: immersion dans l’usine de gestion des véhicules gravement accidentés

La gestion des véhicules gravement accidentés (VGA) au Maroc, est un secteur qui sombre dans l’informel et reste dominé par les intermédiaires qui font la pluie et le beau temps et imposent leur pratiques, jugées illégales, une situation peu reluisante qui a poussé « GEPAVE », première entreprise marocaine, en Afrique et dans le monde arabe à se positionner à l’échelle nationale en réussissant à mettre de l’ordre dans le secteur à travers l’application stricte d’un processus inspiré de la loi VGA.–Par Hicham Alaoui —

Née fin 2017 suite à une union d’ingénierie et d’études menées par des experts, la Sté GEPAVE a crée une nouvelle activité basée sur l’application de la loi et le développement d’un secteur resté longtemps informel.

« Il est primordial de rappeler que la société GEPAVE a été pensée et créée pour faire face à un grand mécontentement des clients et assurés qui souffrent des problèmes de mauvaise gestion des réformes de leurs véhicules, de problèmes de communication avec les différents intervenants, et surtout des conséquences de la non-conformité avec la Loi 52-05. En effet, plusieurs amendes et poursuites judiciaires continuent à ressurgir de temps à autre à cause de la non-application des dispositions de Loi relatives aux VGA », a tenu à expliquer le Directeur de GEPAVE, Wassim El Hallioui.

« Face à cette situation désolante, on ne pouvait pas rester comme un spectateur passif. A ce titre, la compagnie, qui a démarré officiellement ses activités en mars 2018, a réussi à convaincre des compagnies d’assurance à se rallier à ce projet avec la volonté de restructurer un domaine qui s’apparente  directement à leur secteur d’activité. Notre credo est  « Nous sommes tous responsables », a-t-il souligné dans une interview à APA.

GEPAVE s’est engagée à résoudre la problématique de gestion des véhicules gravement accidentés et s’est considérée comme une société citoyenne qui suit le chemin tracé par le Maroc dans la modernisation et la réorganisation de ce secteur, a-t-il précisé.

Et d’ajouter que la société GEPAVE a pris l’initiative de travailler sur ce chantier pour relever les défis majeurs existants (sur les plans juridique et technique) et contribuer à mettre de l’ordre dans ce secteur. Le principal challenge étant de gérer un secteur qui reste mal structuré, avec des pratiques informelles, non professionnelles et parfois illégales.

L’objectif premier étant d’intégrer l’un des principaux éléments importants qui sont les épavistes dans un processus structuré, qui répond aux exigences d’un secteur qui se veut l’un des piliers de l’économie nationale. Notre objectif étant également de contenir et au mieux d’éviter toute réclamation des assurés dont certains n’hésitent plus à se plaindre directement auprès de l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS).

Force est de constater que la valeur du marché des épaves, selon le processus de gestion de GEPAVE obéit à une variabilité de coûts selon des facteurs liés à la disponibilité des pièces de rechange, à la valeur vénale du véhicule et du prix de vente du véhicule d’occasion.

Cependant, certaines pratiques non conformes à la loi et à l’éthique du secteur persistent malheureusement toujours avec pour objectifs de maximaliser de façon illogique les valeurs d’épaves. Ceci passe soit par obtenir les contacts des assurés pour les marchander ou alimenter le marché des véhicules volés afin de masquer l’identité du véhicule en utilisant la carte grise de l’épave.

Ces pratiques qui prévalent malheureusement dans le secteur sont qualifiées pour le moins d’ « arnaque ». Ainsi, l’assuré se trouve face à des ferrailleurs anonymes et dont les négociations d’achat sont entachées par des pratiques arnaqueuses, s’est-il indigné. « Le véhicule gravement accidentés une fois cédé via un appel d’offres peut circuler sur la voie publique sans être réparé, ni contrôlé par les services concernés, ce qui constitue une menace routière et une infraction à la loi qui régit ce domaine. D’autant que l’ancien propriétaire risque de se voir poursuivi par des infractions qui ne les a pas commises du fait que la mutation du véhicules ne fait que tardivement », a-t-il expliqué.

Pour parer à cette situation, GEPAVE a institué un processus de gestion des épaves, qui est foncièrement conforme à la loi 52-05 sur la gestion des épaves, a-t-il affirmé.

Une fois le véhicule est déclaré réforme techniquement et économiquement, un certains nombre d’actions doivent être menées à commencer par le recours à l’expert qui est appelé à établir une fiche technique détaillée comportant l’état du véhicule et  ses caractéristiques, illustrée par des photos. Puis, il sera procédé au lancement d’un appel d’offre électronique consulté uniquement avec les ferrailleurs en contrat avec GEPAVE qui traite le remboursement des assurés avec une réduction des délais de paiement.

Par la suite, le véhicule passe à l’étape de réparation pour les cas d’une réforme économique et à la radiation des documents pour le cas technique. A ce stage, une visite après réparation justifiée par un compte-rendu partagé en ligne avec les compagnies, aura lieu. Ceci pour garder une traçabilité des données concernant les différents intervenants.

En somme, les objectifs de GEPAVE se résument en la restructuration du secteur dont les ferrailleurs constituent la composante essentielle, la conformité aux dispositions juridiques régissant le secteur, la garantie de la réparation du véhicule gravement accidenté dans le strict minimum exigé et la participation des ferrailleurs au développement du secteur dont ils sont l’épine dorsale.

Il s’agit également de centraliser l’information à travers la création d’une plateforme informatique dédiée spécialement à l’organisation des appels d’offres et à la gestion de la base de données, de limiter les réclamations déposées auprès de l’ACAPS et enfin de mettre fin aux transactions conclues en espèce.

GEPAVE est disposée  à partager son expérience avec les différents intervenants dans le secteur, ministère de tutelle, experts, compagnies d’assurance ou autres. Notre ambition est de réussir cette expérience et faire du Maroc une référence en matière de gestion d’épave en Afrique et dans le monde arabe, a assuré M. El Hallioui, d’un air optimiste.

« Il est grand temps de mettre fin aux pratiques informelles funestes », a-t-il vivement souhaité avant de rejoindre son bureau où un travail très méticuleux l’attend à longueur de journée.

L’Afrique va faire l’avenir du monde (entrepreneur)

L’Afrique va faire l’avenir du monde et ce sont des Africains qui vont faire ce travail, a déclaré, mardi à Dakar, l’Administrateur Général du Groupement d’intérêt économique Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne.« L’Afrique reste le continent de la promesse de par sa démographie, de par ses richesses et de par l’écart qui existe entre ce qu’il y a et ce qu’il reste à faire », a notamment dit M. Diagne, invité par le bureau de l’Association des diplômés de HEC PARIS pour animer une conférence au Leadership Round Up.

Mais pour assurer cette fonction de locomotive de l’avenir du monde, a estimé Ibrahima Nour Eddine Diagne, nous devons apprendre à donner du sens à la confiance, « parce que quand on n’a pas foi en un avenir et en notre potentiel, on n’est pas capable de bâtir quelque chose de solide ».

Pour l’Administrateur Général de Gaïndé 2000, il faut absolument que dans les consciences et dans les mentalités, nous puissions relever notre niveau d’exigence et que les africains se fassent mutuellement confiance parce que, a-t-il dit, « l’Afrique qui ne se regarde pas et ne se fait pas confiance n’a pas d’avenir ».

Ibrahima Nour Eddine Diagne a par ailleurs invité les Etats africains à remettre en cause certains « indicateurs que nous n’avons pas inventé et qui ne remplissent pas la marmite » pour se focaliser sur l’essentiel et l’exigence. « L’Afrique est un continent qui doit se prendre en charge », a-t-il encore dit.

« Les filles et les fils du continent que nous sommes, incarnons l’espoir mais plus, la conviction et la rigueur. Nous sommes donc responsables du développement de l’Afrique et nous avons tous le devoir d’œuvrer à son progrès socio-économique », a dit, de son côté, le président de l’Association des diplômés de HEC PARIS au Sénégal, Habib Mbaye.

Placé sous le thème : « Un monde en redéfinition : l’Afrique doit trouver sa place », Le Leadership Round Up se positionne comme un rendez-vous incontournable des professionnels et des jeunes talents qui, en plus d’échanger sur des problématiques majeures de l’heure, peuvent trouver des opportunités de collaboration fructueuse.

Lancement à Abidjan d’une nouvelle application pour l’inclusion financière

Une nouvelle application ayant pour objectif majeur l’inclusion financière a été présentée, mardi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le promoteur de cette application, Olivier N’Guessan, ce nouveau produit est la résultante de plusieurs années d’expériences dans le secteur bancaire.

 « Xikka money est un facilitateur des transactions financières en ligne via un objet digital connecté  comme une tablette, un  smartphone, un téléphone, un ordinateur portable  »,  a expliqué M. N’Guessan .

Cette application, a-t-il poursuivi, favorise entre autres «  l’inclusion financière,  les transactions financières courantes, sert de  relais entre la Banque et ses clients et favorise l’utilisation de services bancaires, le règlement des factures ».

Partenaire de cette offre, Philipe Attobra, Directeur général d’une compagne d’assurance, a salué cette « plateforme puissante et professionnelle ».

 De son avis, il est nécessaire d’appuyer toutes les initiatives qui aux côtés de l’Etat font la promotion de l’inclusion financière qui passe par la gent féminine.

Le  taux de bancarisation  en Côte d’Ivoire est estimé à 16% et se situe à 34% avec les comptes «mobile money » .

 Dans l’optique d’améliorer cette situation, plusieurs projets ont été lancés par le gouvernement ivoirien notamment la mise en place d’un Observatoire de la qualité des services financiers de Côte d’Ivoire dont les activités ont été lancée en avril dernier.

Cet observatoire « répond à la volonté des pouvoirs publics de promouvoir l’inclusion financière à travers l’amélioration continue de la qualité des produits financiers offerts au public ».

Il vise également à réduire les incompréhensions et la méfiance dans la relation entre le public et les Etablissements financiers que sont les banques, les assurances, les systèmes financiers décentralisés et la poste.

Plus de 575 milliards FCFA de produits exportés par la Côte d’Ivoire sur le marché américain en 2018

La Côte d’Ivoire a exporté plus d’un milliard de dollar US, soit plus de 575 milliards FCFA de produits sur le marché américain en 2018 dans le cadre de la loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique ( AGOA), a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« En termes de chiffres d’exportation pour la Côte d’Ivoire en 2018, le  pays a exporté plus d’un milliard de dollars US sur le marché  américain», a indiqué à APA, Kara Diallo, un spécialiste du forum AGOA  dont la 18è session est prévue à Abidjan du 04 au 06 août prochain. 

M.  Diallo s’exprimait à la faveur d’une session d’information sur ce forum  organisée par l’ambassade des États Unis en Côte d’Ivoire à l’attention  des journalistes. En 2019, trente-neuf pays  d’Afrique subsaharienne y  compris la Côte d’Ivoire sont éligibles à l’AGOA dont l’objectif est  d’accroître le commerce et les investissements des États Unis avec  l’Afrique de l’Ouest pour stimuler la croissance et encourager  l’intégration économique. 

« Le forum AGOA est très important. Cette  18ème session  regroupera au-delà des acteurs ivoiriens, tous les pays  qui sont éligibles. Le secteur privé sera également au rendez-vous.  Donc, le pays gagnera en visibilité. Il y aura un forum du secteur  privé, des sessions B to B entre les entreprises ivoiriennes, les  entreprises américaines et les autres entreprises africaines qui y  participeront», a expliqué M. Diallo situant les enjeux de ce 18è forum  qui va se tenir dans la capitale économique ivoirienne. 

Poursuivant, il a  fait savoir que ce sommet sera également meublé par un forum  ministériel qui réunira les ministres en charge du commerce des pays  africains bénéficiaires de l’AGOA et leurs homologues des États Unis. 

«  Il y a quatre critères pour bénéficier de l’AGOA. Le premier étant que  le pays soit de l’Afrique subsaharienne, le deuxième, c’est que le  produit à exporter doit faire partie des 6500 produits éligibles dans le  cadre de l’AGOA, le troisième est que le produit doit respecter les  règles d’origine et enfin le quatrième critère est que le produit doit  être exporté directement sur le marché américain », a fait savoir  auparavant M. Diallo dans une présentation. 

La Côte d’Ivoire qui a  adopté une stratégie nationale AGOA,  abritera à Abidjan du 04 au 06  août prochain le 18ème forum de ce programme. L’AGOA est une loi  américaine en vigueur depuis 2000 qui permet aux pays de l’Afrique de  l’ouest d’exporter sur le marché américain sans droits de douane. En  clair,  cette loi confère aux pays bénéficiaires de l’Afrique  subsaharienne une franchise totale des droits de douane sur plus de 6500  produits au niveau du marché américain.