Des ministres du BRICS s’engagent à soutenir les PME

Les ministres des Technologies de l’information et de la communication du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud (BRICS) ont convenu de promouvoir la coopération des petites, micro et moyennes entreprises (PME) de leur pays, a appris APA lundi.« La clé pour libérer leur potentiel est que les gouvernements soutiennent et investissent dans l’innovation et le développement des PME du secteur des TIC et de l’industrie des TIC en général, indique un communiqué publié à l’issue d’un sommet de deux jours qui pris fin dimanche à Durban.

Les ministres ont exhorté les PME à continuer d’innover et à trouver des solutions qui favorisent l’accès universel aux télécommunications. Pour leur part, les États membres ont identifié les PME comme des moteurs potentiels de croissance et de création d’emplois dans les pays BRICS.

Il a été convenu lors de la réunion qui s’est tenue à Durban, de partager des études, des compétences et des informations sur le déploiement des réseaux mobiles 5G dans les pays membres du BRICS. Il s’agit notamment d’encourager les investissements intra-BRICS dans la 5G et d’autres nouvelles technologies émergentes.

Les ministres ont en outre convenu de poursuivre leur coopération dans le domaine de la cybersécurité et d’accroître les partenariats en matière de formation aux compétences numériques.

Un ordre du jour commun sur la quatrième révolution industrielle, notamment la participation à l’opérationnalisation du partenariat sur la nouvelle révolution industrielle (PartNIR) a également été convenue.

Le PartNIR vise à approfondir la coopération BRICS dans les domaines de la numérisation, de l’industrialisation, de l’innovation, de l’inclusivité et de l’investissement, afin de maximiser les opportunités et de relever les défis découlant de la quatrième révolution industrielle, souligne le communiqué.

Le PartNIR est l’une des résolutions du Sommet BRICS. Cela se fera par la création d’un groupe de travail sur le BRICS numérique chargé de coordonner la coopération en matière d’interventions numériques et des TIC dans le cadre de la quatrième révolution industrielle.

Dlamini-Zuma prône l’«unité» pour un développement intégré de l’Afrique

Nkosazana Dlamini-Zuma, ministre auprès de la présidence de l’Afrique du Sud, chargée de la Planification, du suivi et de l’évaluation, a prôné jeudi à Abidjan à l’ouverture d’un forum, l’«unité» au niveau des politiques des gouvernants en vue d’un développement intégré du continent.« Sans unité, il n’y a pas de futur pour l’Afrique », a déclaré Mme Dlamini-Zuma, dans un discours à l’ouverture d’un forum dénommé « La semaine de l’évaluation », organisé par la Banque africaine de développement (BAD), à son siège à Abidjan.

L’édition 2018 de la Semaine de l’évaluation vise à faciliter des réflexions sur la contribution de l’évaluation dans la mise en œuvre des domaines prioritaires de l’Agenda 2063 de l’Union africaine  (UA). Cet  événement biennal se veut notamment une plate-forme de partage des expériences et des bonnes pratiques en matière d’évaluation. 

Fort de l’agenda 2063, l’Afrique doit réussir parce qu’il a un « rêve » et un plan de développement, a lancé Dlamini-Zuma, avant d’ajouter « ensemble et unis, nous réaliserons (cet agenda) et nous aurons l’Afrique que nous voulons ».

Pour mesurer cet agenda, les politiques ont toutefois besoin de «mécanismes et d’efforts pour atteindre cet objectif stratégique», car «l’Afrique réussira à être intégrée et prospère, (si elle est) tirée par ses propres citoyens», a-t-elle fait observer.  

Les pays africains ont déjà intégré l’agenda 2063 dans leurs plans nationaux. Cependant, la mise en œuvre du processus d’évaluation s’avère cruciale parce que plusieurs pays ne disposent pas encore de données et de statistiques viables permettant d’apprécier efficacement l’impact des programmes.

Nos plans, dira-t-elle, doivent être basés sur les situations réelles, d’autant plus que les efforts pour réduire la pauvreté confirment qu’il est nécessaire de tenir compte, entre autres, des facteurs de la réconciliation nationale et de la construction de la Nation. 

Elle a recommandé qu’il soit également assuré le suivi et l’évaluation des données et des connaissances scientifiques qui devraient permettre de résoudre les problèmes rencontrés. Et ce, à travers un focus sur les besoins futurs et la mutualisation des efforts dans tous les domaines.

Pour l’ex-patronne de la Commission de l’UA, la BAD devrait être partie intégrante du mécanisme d’évaluation « pour le suivi des progrès de l’agenda 2063 » avec les partenaires du secteur privé et public afin d’avoir des données fiables pour la prise de décisions des investissements futurs. 

En tant que leader politique avertie, elle a noté que les évaluations révèlent souvent des vérités. Et pour ce faire, « les évaluateurs devraient être très focalisés sur l’essentiel, savoir les conséquences, et associer les exécutants pour qu’ils sachent ce qu’on attend d’eux, ainsi que les bénéficiaires ». 

Dans cette perspective, elle s’est félicitée que le Rwanda dispose d’une carte qui associe les citoyens au processus d’évaluation, permettant au pays de  relever les défis de chômage et d’infrastructures grâce à un cadre indicateur intégré et de suivi de la feuille de route des politiques sectorielles.

Au terme de son intervention, Mme Dlamini-Zuma a insisté sur le renforcement des capacités du capital humain, des institutions, et la parité du genre, qui selon elle, devraient permettre à l’Afrique de bénéficier de toutes ses compétences en vue d’une transformation structurelle du continent.

Le président sud-africain invité par Ouattara pour une visite officielle en Côte d’Ivoire

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a été invité par son homologue ivoirien à effectuer une visite officielle en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi Nkosazana Dlamini-Zuma, à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara, à Abidjan.M. Ouattara a « souhaité que le président de l’Afrique du Sud puisse effectuer une visite officielle en Côte d’Ivoire », a dit Mme Dlamini-Zuma, à qui il a chargé de « transmettre le message au président de l’Afrique du Sud ».

Cette audience intervient après un forum dénommé « La semaine de l’évaluation » sur l’agenda 2063 de l’Union africaine qui s’est ouvert ce jour au siège de la Banque africaine de  développement. Elle a indiqué qu’au cours des échanges, ils ont discuté de la situation économique en Côte d’Ivoire et des « progrès remarquables » qu’a connus le pays.

Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, actuelle ministre auprès de la présidence de l’Afrique du Sud pour la planification, le suivi et l’évaluation, s’est dite « très heureuse de cette visite et d’avoir eu l’occasion d’échanger avec le président de la République ». 

 Elle a rappelé être venue plusieurs fois en Côte d’Ivoire, faisant remarquer que la situation du pays a « véritablement changé » au point où elle « n’a pratiquement pas reconnu la ville d’Abidjan ». L’ex-présidente de la Commission de l’Union africaine a félicité M. Ouattara pour ces efforts.

Les deux personnalités ont en outre parlé de la nécessité de promouvoir la transformation des produits agricoles, et le renforcement de la coopération entre l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire, un pays  de l’Afrique de l’Ouest dont l’économie est basée sur l’agriculture.

Le président Cyril Ramaphosa a pris mi-février 2018 les rênes de l’Afrique du Sud après la démission de Jacob Zuma, éclaboussé par des scandales de corruption. Cet ex-patron du Congrès national africain (ANC), dirige depuis lors ce pays.

Incidents de Soweto: trois morts et 27 arrestations

Le commissaire Lebeoana Jacob Tsumane a déclaré jeudi que la police sud-africaine est mobilisée pour prévenir les scènes de pillage, de violences et les affrontements généraux qui ont éclaté la veille à Soweto et fait trois victimes.Tsumane a annoncé l’arrestation de 27 personnes impliquées dans les affrontements provoqués par la mort d’un jeune sud-africain abattu par un commerçant somalien au motif qu’il tentait de voler dans son magasin.

Le mort du jeune sud-africain a provoqué une réaction violente des résidents de la communauté qui ont pris d’assaut les magasins gérés par des étrangers en vue de se faire justice eux-mêmes.

«Chercher à se faire justice soi-même, c’est provoquer l’anarchie. Et en tant que police, nous n’allons pas rester les bras croisés et laisser le désordre régner», a déclaré Tsumane.

Mercredi dernier, plusieurs maisons et boutiques appartenant à des ressortissants étrangers ont été pillés par des résidents lors d’attaques sporadiques dans les townships de White City, Jabulani, Dobsonville, Naledi, Protea et Protea Glen, tous situés à Soweto.

Des marchandises estimées à plusieurs millions de dollars ont volées.

La plupart des commerçants étrangers ont fait leur valise et quitté Soweto, tandis que d’autres ont cherché refuge au poste de police de Moroka.

Nkosazana Dlamini-Zuma annoncée à un forum de la BAD à Abidjan

La ministre auprès de la présidence de l’Afrique du Sud pour la planification, le suivi et l’évaluation Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, est annoncée à Abidjan dans le cadre d’un forum dénommé « La semaine de l’évaluation » prévu du 5 au 7 septembre 2018 au siège de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan.
« Le président de la BAD Akinwumi Adesina prononcera une allocution de bienvenue suivie d’un discours d’ouverture de Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, ministre auprès de la présidence de l’Afrique du Sud pour la planification, le suivi et l’évaluation », indique une note de l’institution financière transmise à APA, lundi. 

La semaine de l’évaluation est un événement biennal qui offre une plateforme pour le partage des connaissances, des expériences et des bonnes pratiques en matière d’évaluation et de développement en Afrique. 

« L’édition 2018 de la Semaine de l’évaluation vise à faciliter des réflexions sur la contribution de l’évaluation dans la mise en œuvre des domaines prioritaires de l’Agenda 2063 » de l’Union africaine  (UA), mentionne le texte.   

Les pays africains ont mis en place des programmes structurels de développement durable, dont l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Et ce, en vue d’atteindre le progrès économique et social du continent africain.  

La BAD, à travers son département pour l’Évaluation indépendante du développement (IDEV) organise ce troisième forum de partage des connaissances dénommé « Semaine de l’évaluation 2018 » sous le thème « Renforcer l’impact du développement ».  

Il intervient dans le cadre de sa contribution en vue de la réalisation de l’Agenda 2063, qui prône entre autres, la promotion de l’emploi par l’agriculture et l’industrialisation, l’accès à l’énergie et à l’eau potable, la diversification des sources de nourriture et la promotion d’une croissance inclusive.     

Les participants réfléchiront sur les thématiques telles que les chaînes de valeur agricoles et les partenariats publics privés pour le développement des infrastructures, la collecte de connaissances à partir des évaluations, le renforcement des capacités d’évaluation et l’établissement de partenariats stratégiques pour promouvoir l’évaluation.      

A ce forum, sont attendus plus de 300 participants, représentant des institutions et associations d’évaluation, la société civile, le secteur privé ainsi que les membres du Conseil d’administration de la Banque africaine de développement et le personnel de Direction et des opérations.  

Le président Ramaphosa en visite de travail en Zambie et en RDC

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a quitté son pays pour une visite de travail en Zambie et en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé vendredi son cabinet.« Le président Ramaphosa tiendra des réunions consultatives avec les présidents Edgar Lungu et Joseph Kabila », a déclaré la présidence de la République sans préciser la durée du voyage.

Toutefois, elle explique ces visites s’inscrivent dans une longue tradition de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), selon laquelle les dirigeants nouvellement élus rendent des visites de courtoisie à leurs homologues des États voisins de la SADC.

Au cours de ces visites, Ramaphosa et ses hôtes discuteront de la coopération ainsi que des développements politiques et sécuritaires dans la région et sur le continent, ainsi que des questions mondiales d’intérêt mutuel.

Si le dirigeant sud-africain ne s’arrêtera pas au Zimbabwe, il assistera dimanche à l’investiture du président élu Emmerson Mnangagwa.

Les ministres Lindiwe Sisulu des Relations internationales et de la Coopération et Dipuo Letsatsi-Duba de la Sécurité de l’État accompagneront Ramaphosa à Lusaka et Kinshasa, souligne la présidence.

Affaire Zuma : une firme française d’armement appelée à comparaître

L’Autorité nationale des poursuites (NPA) d’Afrique du Sud a refusé d’abandonner l’affaire de corruption de la société française d’armement Thint, accusée d’avoir corrompu l’ancien président Jacob Zuma il y a près de 20 ans, a indiqué jeudi la NPA.La firme est accusée d’avoir proposé à M. Zuma un pot-de-vin de 50.000 dollars par an en échange de sa protection contre toute enquête portant sur l’accord d’armement au cas l’affaire tournait mal dans la transaction illégale, a déclaré le Procureur.

Le Directeur de la NPA, Shaun Abrahams a informé mercredi les avocats de Thint de la décision de l’Etat, prise après que la compagnie a fait des démarches pour que l’affaire soit abandonnée.

L’équipe juridique de Thint avait indiqué qu’elle demanderait un sursis permanent si l’Etat n’acceptait pas d’abandonner les poursuites contre l’entreprise.

Cette demande retarderait inévitablement le début des poursuites contre Zuma, qui selon l’Etat pourrait démarrer en novembre de cette année.

Zuma et Thint doivent comparaître vendredi devant la Haute Cour de Pietermaritzburg.

Les BRICS invités à resserrer leurs liens malgré la conjoncture mondiale

Le ministre sud-africain du Commerce et de l’Industrie, Rob Davies a exhorté les autres pays du BRICS à renforcer et à approfondir leurs relations à une époque où les systèmes commerciaux mondiaux sont confrontés à des turbulences économiques.S’exprimant lors de la session d’ouverture du Forum des entreprises des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à Johannesburg, Davies a déclaré que l’environnement actuel constituait un énorme défi pour l’ordre économique mondial.

« Ce n’est pas un secret. Nous vivons une période de turbulences et de crises pour le système multilatéral mondial. Nous devons renforcer et approfondir nos relations », a déclaré Davies.

Il a ajouté : « Ce que nous avons vu, c’est un certain nombre d’économies plus fortes, en particulier une qui fait preuve d’un grand scepticisme envers le système commercial multilatéral, ce qui n’est bon pour personne d’entre nous.

« Nous sommes au milieu de guerres commerciales – l’Afrique du Sud n’est pas un protagoniste majeur, mais est frappée par des dommages collatéraux ».

Le ministre faisait allusion à la décision du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douane sur l’acier et l’aluminium à l’Afrique du Sud et à d’autres pays, tandis que Trump signait des concessions permanentes accordées à un certain nombre de pays et étendait les exonérations de droits tarifaires sur l’acier et l’aluminium pour d’autres.

Cette déclaration fait suite à celle faite le 8 mars et dans laquelle Trump a imposé un droit ad valorem de 10% sur les importations d’articles en aluminium et un droit ad valorem de 25% sur les importations d’articles en acier.

La mesure excluait certains pays, notamment le Canada, le Mexique, l’Union européenne, la Corée du Sud, l’Australie, l’Argentine et le Brésil. Davies a déclaré que l’Afrique du Sud ne bénéficiait pas de cette exemption des tarifs, et que cette décision américaine affectait son pays.

L’Afrique du Sud et la Russie veulent préserver la valeur du platine

L’Afrique du Sud et la Russie ont discuté de diverses options pour préserver la valeur du platine sur le marché mondial, a déclaré à Johannesburg, le ministre sud-africain des Ressources minérales, Gwede Mantashe. »Nous avons examiné diverses options qui peuvent être utilisées pour le platine, et différentes technologies qui sont développées pour la consommation de platine. Il s’agit d’interventions ayant trait à la demande de platine », a déclaré Mantashe.

Le ministre se confiait mardi aux médias après sa rencontre avec le ministre russe des Ressources naturelles et de l’environnement, Dmitry Kobylkin. La rencontre s’inscrivait dans le cadre de la troisième conférence sur les métaux du groupe Platinum (PGM) en Afrique du Sud et en Russie, qui s’est tenue au Mintek à Johannesburg.

L’Afrique du Sud représente près de 90% des réserves mondiales de platine.

La conférence a convenu de la nécessité d’augmenter la demande pour les métaux du groupe du platine (PGM) et de développer d’autres utilisations des PGM, notamment la technologie des piles à combustible, la fabrication de bijoux, ainsi que les applications d’investissement.

Les deux pays ont également partagé les innovations dans le traitement des minerais, en particulier la technologie sud-africaine dans les technologies de l’eau et de l’efficacité énergétique en cours d’élaboration au Mintek.

Mantashe a déclaré que le Mintek était en train de mener des recherches sur un certain nombre d’utilisations alternatives pour le platine.

La conférence a eu lieu dans la perspective de la tenue en Afrique du Sud du 10ème Sommet annuel dit des BRICS, qui s’ouvre mercredi.

Afrique du Sud : une mutinerie évitée à la veille de la transition (média)

L’Afrique du Sud a évité de justesse une mutinerie de soldats fidèles à l’ancien président Jacob Zuma à la veille de sa démission forcée de son poste en février, selon la presse locale parcourue mardi à APA.Des sources haut placées au sein des forces de sécurité et du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) ont déclaré au journal City Press que les services de renseignement militaire ont appris que des soldats qui étaient d’anciens membres d’Umkhonto WeSizwe de l’ANC, l’aile militaire du parti pendant la lutte de libération de l’Afrique du Sud, préparaient une révolte.

Le journal a déclaré que le président Cyril Ramaphosa (alors président de l’ANC et vice-président) a été averti par la suite de résoudre le différend avec Zuma parce qu’il était susceptible de causer de l’instabilité s’il traînait.

Les chefs de l’armée du pays craignaient également que la popularité de Zuma parmi ses anciens camarades d’Umkhonto weSizwe soit exploitée pour mobiliser la sympathie des forces armées.

Pendant la lutte de libération, Zuma était l’un des agents de renseignement d’Umkhonto weSizwe lorsqu’il a été arrêté et envoyé à Robben Island pour rejoindre Nelson Mandela en prison.

Cependant, selon le journal, les hauts responsables militaires ont minimisé la menace cette semaine, affirmant que les hauts gradés n’auraient pas toléré une mutinerie, qu’ils étaient « au-dessus de la petite politique de parti » et que l’idée de maintenir Zuma au pouvoir par la force n’a même pas vu le jour.

L’officier supérieur de l’armée Mafi Mgobozi a déclaré que les allégations d’ingérence dans la direction politique étaient « sans fondement ».

L’Arabie Saoudite va investir 10 milliards USD dans l’énergie en Afrique du Sud

Le plan du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, visant à attirer 100 milliards de dollars US pour relancer l’économie du pays en difficulté en créant des emplois a reçu un coup de pouce majeur avec une promesse de plusieurs milliards de dollars au cours de sa visite en Arabie Saoudite, rapporte la presse locale.Selon elle, l’Arabie saoudite s’est engagée à investir 10 milliards de dollars dans le secteur en Afrique du Sud.

Ramaphosa a obtenu, jeudi, cet engagement lors de son entretien avec le roi Salman bin Abdulaziz al Saud dans la ville portuaire de Djeddah.

L’Afrique du Sud importe environ 47% de son pétrole d’Arabie Saoudite, et Pretoria considère le pays comme un partenaire stratégique au Moyen-Orient. Les échanges commerciaux totaux entre les deux États s’élevaient à plus de 4,3 milliards de dollars en 2017.

Le pays est également un grand investisseur en Afrique du Sud, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables.

Chute de 16,2% de la production d’or en Afrique du Sud

La production d’or de l’Afrique du Sud a chuté de 2,6% en mai 2018 par rapport à la même période l’année dernière, selon Statistics South Africa (Stats SA).Cette baisse est due à la mauvaise performance minière de l’or et du charbon qui ont diminué de 16,2% et 4,2% respectivement, explique une note mensuelle de Stats SA, soulignant que la production de minerai de manganèse a également diminué de 23% par rapport à mai 2017.

Les métaux du groupe platine (9,6%) ont toutefois apporté une contribution positive significative, avec une augmentation de la production de 9,6%, ajoute-t-on.

Stats SA a signalé que huit des douze groupes de minéraux ont enregistré des taux de croissance négatifs au cours de cette période, alors que la production dans son ensemble était en baisse, les ventes de minéraux ont augmenté de 15,1% en glissement annuel en mai 2018.

Les statistiques sur la baisse de la production d’or ont été publiées au moment où les mines d’or sud-africaines et les syndicats ont entamé des négociations salariales mercredi dernier.

Un organisme patronal, le Minerals Council South Africa (anciennement la Chambre des mines), a déclaré plus tôt cette semaine que les trois quarts des mines d’or de l’Afrique du Sud n’étaient pas rentables.

Selon les analystes, une combinaison de facteurs a supprimé l’activité dans le secteur minier national, ce qui a inhibé l’investissement, avec notamment l’incertitude persistante en matière de politique, les questions relatives à la nouvelle charte minière proposée n’étant toujours pas résolues.

Retour en Afrique de Sud de médecins formés à Cuba

Le ministre sud-africain de la Santé, Aaron Motsoaledi a accueilli, dimanche soir à Johannesburg, les 260 médecins formés à Cuba, en organisant pour eux une fête ayant vu la participation de leurs parents et des proches.Motsoaledi et son adjoint, Joe Phaahla, ainsi que les familles des jeunes médecins ont célébré leurs nouveaux experts de la santé lors d’une cérémonie en grande pompe organisée à l’aéroport international OR Tambo.

Les médecins ont été formés à Cuba dans le cadre du programme de collaboration médicale Nelson Mandela-Fidel Castro (NMFC) du ministère de la Santé.

L’Afrique du Sud et Cuba entretiennent des relations diplomatiques depuis 1994 ayant abouti à divers accords en matière de santé publique, notamment la formation de médecins sud-africains à Cuba.

Les présidents Nelson Mandela et Fidel Castro ont mis en place le programme NMFC en 1996 en vue de remédier aux problèmes d’insuffisance du personnel médical dans certaines zones ainsi que la mauvaise qualité des soins dans les zones rurales, périurbaines et les townships.

L’Afrique du Sud a signé l’Accord sur la Zlec

L’Afrique du Sud a signé l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale (Zlec), en marge du 31ème sommet de l’Union africaine tenu les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott (Mauritanie), a annoncé mercredi à Pretoria la présidence de la République.Cité par un communiqué de presse, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que l’Accord est une étape importante vers la participation de l’Afrique du Sud à un marché de plus d’un milliard de personnes et créera des opportunités et des avantages pour le pays, permettant ainsi aux entreprises locales d’exporter des biens et des services à travers le continent.

« Il contribuera à la croissance et à la diversification de notre économie, créant ainsi des emplois et réduisant les inégalités et le chômage », a déclaré Ramaphosa.

Le président a signé l’accord lors du sommet de l’UA qui s’est tenu les 1er et 2 juillet 2018 en Mauritanie sous le thème « Gagner la lutte contre la corruption : une voie durable vers la transformation de l’Afrique. »

A ce jour, l’accord a été ratifié par six pays, à savoir le Tchad, l’eSwatini, le Ghana, le Kénya, le Rwanda et le Niger.

La ZLEC, dévoilée pour la première fois à Kigali (Rwanda) en janvier 2018, vise à créer un marché unique continental pour les biens et les services, avec la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et à accélérer l’établissement d’une union douanière.