Sénégal : lancement du laboratoire de l’agropole intégrée de la Casamance

Le ministre en charge du Suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Cheikh Kanté a présidé, mardi à Dakar, le lancement des travaux du Laboratoire travaillant sur la mise en place de l’agropole intégrée de la Casamance (Sud).« Ces projets d’agropoles sont une réponse positive à des problématiques structurelles. Ils vont permettre de booster la croissance à partir de la valorisation des productions agricoles. C’est une réponse appropriée au processus d’industrialisation souhaité dans le cadre du PSE. Le plus important est que le secteur privé est mis en avant », a affirmé Cheikh Kanté, ministre en charge du Suivi du PSE.

Il lançait les travaux du laboratoire pour l’agropole intégrée de la Casamance. Cinq semaines durant, les différentes parties prenantes vont plancher sur ce projet.

Valérie Quenum Ndiaye, représentante du secteur privé sénégalais a pris la balle au bond pour « saluer la démarche novatrice insufflée par le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (Bos) qui offre une nouvelle forme de dialogue public-privé avec une approche constructive. »

Convaincue que le développement de la Casamance ne se fera qu’avec la mise en place d’unités industrielles de valorisation des principales productions locales, elle a déclaré que « les travaux du laboratoire permettront de créer de meilleures synergies pour assurer la rentabilité financière et économique des investissements. »

Pour sa part, Babacar Gningue, le directeur général adjoint du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (Boss), a indiqué que « 7 parmi les 27 projets phares du PSE concernent le secteur de l’agriculture dont la création de 3 agropoles intégrées (au sud, au nord et au centre). »

M. Gningue, notant le taux de transformation de la production agricole du Sénégal qui s’établit actuellement à 13, 2 %, a informé que le gouvernement vise « à créer de la valeur ajoutée et à réduire la dépendance en produits agricoles. »

Dans la zone sud qui fournit au Sénégal « 55 % de la production nationale de mangue et 80 % pour l’anacarde », la transformation ciblera en priorité ces deux spéculations. L’agropole de la Casamance sera implantée à Adéane, dans la région de Ziguinchor. Elle polarisera aussi Sédhiou et Kolda.

Pour mener à bien les projets d’agropoles intégrées, le Sénégal, à l’instar du Nigeria, de l’Afrique du Sud et de la Tanzanie, a sollicité l’expertise de Pemandu Associates, une entreprise malaisienne passée maître dans la méthodologie du Big Fast Results (BFR).

De l’avis de Christopher Tan, vice-président de ladite société, cette approche radicale et structurée « incorpore le diagnostic clair, la planification, la mise en œuvre, l’exécution et le retour d’information dans un ordre qui assure la transparence et la responsabilité. »

De son côté, Adama Baye Racine Ndiaye, Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie n’a pas dissimulé son optimisme en soutenant que « la méthodologie du Big Fast Results est sans nul doute la clé du succès et le chemin le plus rapide et sûr pour réaliser, dans les délais escomptés, la première agropole du Sénégal. »

La production aquacole du Sénégal estimée à 2082 tonnes (officiel)

Les dernières statistiques de la production aquacole du Sénégal font état de 2080 tonnes, a affirmé lundi à Dakar, Dr Magatte Bâ, Directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA).« Selon nos dernières statistiques, la production aquacole du Sénégal est de 2082 tonnes. Ce qui est encore minime comparé à la pêche artisanale », a expliqué Dr Bâ, soulignant que pour la pisciculture, le tilapia est l’espèce la plus prisée.

Il s’adressait à la presse en marge d’un atelier de formation sur la conduite de l’aquaculture comme une activité commerciale qui se tient du 25 au 29 juin 2018. La rencontre est organisée dans le cadre du projet de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) «Création d’opportunités d’emploi des jeunes dans le secteur agroalimentaire via des systèmes aquacoles et des chaînes de valeur du manioc en Afrique de l’Ouest».

Poursuivant, le Dg de l’ANA a toutefois indiqué que la croissance des points aquacoles est exponentielle au Sénégal. « De 2012 à aujourd’hui, nous avons noté la création de 461 points aquacoles. La dynamique est bonne, mais il faut renforcer les infrastructures et les aliments », a dit Dr Magatte Bâ.

Pour Cheikh Guèye, chargé de programmes à la Fao-Sénégal, la problématique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, particulièrement la disponibilité de la protéine animale, est au cœur des préoccupations de l’Etat du Sénégal. « Cela se traduit, dans le Plan Sénégal Emergeant (PSE), par un objectif de production de 50 000 tonnes de produits aquacoles d’ici 2023 », a-t-il dit.

Togo : ouverture d’une foire sur le financement agricole

Le ministre de l’Agriculture, Ouro-Koura Agadazi, a inauguré dimanche à Lomé, la foire du Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA).« MIFA signifie « fraîcheur » en langue éwé. Notre message est de dire aux établissements financiers qu’un vent frais souffle sur le monde agricole et ils doivent en profiter », a déclaré le ministre.

Destiné à renforcer la collaboration entre les différents acteurs de la chaine agricole, ce salon prend fin le 30 juin 2018 et est ouvert en prélude au lancement officiel du mécanisme, prévu ce lundi par Faure Gnassingbé, en présence du président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.

Il s’agit d’un programme qui se veut une solution dans la performance de l’agriculture. Inspiré du modèle nigérian, le Mifa est annoncé pour être financé à plus de 65 milliards de FCFA.

17 milliards f cfa de la FAO pour le Cameroun

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 17 milliards de francs CFA en faveur du Cameroun pour la période 2018-2020.L’annonce a été faite dimanche par Athman Mravili, représentant de la FAO au Cameroun, qui précise que cet appui permettra de financer des projets dans le cadre du programme de sécurisation alimentaire, le développement des chaînes de valeur, la gestion des ressources naturelles et le renforcement de la résilience et de la nutrition.

Un accent sera particulièrement mis pour les populations des trois régions septentrionales de l’Adamaoua, de l’Extrême-nord et du Nord en butte à aux aléas climatiques et aux attaques de la secte terroriste Boko Haram ayant occasionné l’afflux des réfugiés et les déplacements des populations, et dans la région de l’Est qui fait face à la ruée des réfugiés centrafricains.

« Nous travaillerons avec toutes les institutions gouvernementales concernées, pour transformer le cadre national en projets spécifiques. Quand cela sera fait, nous passerons à la deuxième phase qui est celle de la mobilisation des ressources », a-t-il précisé.

A terme, il sera question de promouvoir des activités génératrices de revenus devant permettre aux populations d’assurer leur prise en charge.

Ouverture à Abidjan d’une conférence internationale sur le financement de la croissance verte en Afrique

Une conférence internationale sur le financement de la croissance verte en Afrique s’est ouverte mardi à Abidjan autour du thème, « le financement de la croissance verte en Afrique », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette conférence se veut une plateforme pour discuter des options de financement des actions favorables à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique et de l’impact de la réglementation afférente sur le développement de nouveaux produits et services pour les particuliers et les Petites et moyennes entreprises (PME).

 Elle a pour objectif de fournir aux pays africains une expertise renforcée dans la recherche de financements pour un développement sobre en carbone.

« La problématique du financement de la croissant verte dans les pays africains reste encore une question épineuse», a fait remarquer la directrice de cabinet adjointe du ministère ivoirien de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Kaba Masséré qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette conférence, déplorant que « malgré les nombreux efforts des pays africains, on note une faible innovation en matière de fiscalité verte, un faible tissu industriel dans les filières vertes et un faible engagement du secteur bancaire et des fonds de garantie ».

 Poursuivant, elle s’est félicitée du renforcement du cadre législatif et réglementaire des investissements verts en Côte d’Ivoire « ces dernières années » citant notamment, le vote en 2014 de la loi d’orientation sur le développement durable, du code d’investissement et du code de l’électricité.  «Un texte sur la fiscalité environnementale incitative est en cours d’élaboration», a-t-elle fait savoir.

La représentante du ministre Anne Ouloto a également regretté qu’au niveau international, « malgré les embellies récentes des fonds dédiés aux financements climatiques, la disponibilité de ceux-ci et leur critères d’accès restent encore flous et souvent méconnus par une frange importante des acteurs économiques dans nos pays».

Pour le directeur général de African Guaranteed Fund ( AGF), structure co-organisatrice de cette conférence,  Félix Bikpo, la question principale  des rencontres d’Abidjan est « comment financer la croissance économique respectueuse de l’environnement, et visant par des actions ou des innovations spécifiques à remédier aux atteintes qui lui sont portées, tout cela avec un contenu local poussé, croissance qualifiée par les experts de « verte et inclusive ».

Cette conférence internationale sur le financement de la croissance verte est co-organisée par le Centre du commerce international  (ITC), l’African Guaranteed Fund ( AGF), le Nordic développent fund (NDF), la Banque africaine de développement (BAD) et l’État de Côte d’Ivoire. C’est la quatrième conférence du genre après celle de Lusaka en Zambie, de Nairobi au Kenya et  d’Accra au Ghana.

Chute drastique des exportations de café en RDC

Les exportations de café ont enregistré une chute drastique au cours des vingt dernières années en RD Congo, se situant actuellement à 11.000 tonnes contre 120.000 tonnes au début des années 1980, selon le constat fait par le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), lors des travaux du forum sur les états généraux des filières café et cacao qui se tiennent du 18 au 20 juin à Kinshasa.Cette baisse est également significative dans la filière cacao qui disposait jadis d’au moins 300 producteurs formels, mais qui ne sont plus qu’une vingtaine actuellement, a déploré le patron des patrons congolais, Albert Yuma dans son intervention au cours de ce forum placé sous le thème général « l’amélioration du climat des affaires dans les filières café et cacao en RD Congo : enjeux, défis, contraintes et opportunités ».

Selon divers intervenants à ce forum, les raisons de l’effondrement des filières café et cacao sont nombreuses, notamment la faiblesse de la productivité dans le secteur agricole, le problème d’évacuation des produits, les mesures dites de « zaïrianisation » de 1973, l’abandon des plantations de café et de cacao, le vieillissement et le manque d’entretien des plantations existantes.

Autres raisons de la chute de ces deux filières, les pillages de 1991 et 1993, les différentes rébellions et guerres, mais surtout, à l’Est du pays, la fraude massive qui fait que le café et le cacao congolais sont vendus sous d’autres étiquettes et dénominations faisant ainsi obstacle à la visibilité des produits congolais au bénéfice des pays voisins.

Pour relancer ces deux filières en RD Congo, le ministre d’Etat en charge du Commerce extérieur préconise d’inventorier toutes les unités agro-industrielles des filières café et cacao en vue de leur relance, de mettre fin à la fraude dans les exportations à travers les services opérant aux frontières.

Il préconise aussi l’assouplissement des conditions d’accès au crédit agricole pour les paysans et les autres opérateurs économiques intéressés par les cultures de rente (café et cacao), d’envisager à moyen et long termes la transformation sur place de ces produits ainsi que d’investir dans les voies de communication pour faciliter et fluidifier les échanges sur le territoire national.

En outre, Jean-Lucien Busa envisage de créer une Agence nationale de la promotion des exportations à travers laquelle les filières café et cacao bénéficieront d’un appui majeur.

Pour sa part, le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao, Jean-Marc Anga, a indiqué que le marché mondial du cacao est dominé par le continent africain qui fournit 76% de la production mondiale.

Il a recommandé à la RD Congo l’élaboration d’un Plan national cacao. « Avec la très bonne qualité des sols des zones de production et les réserves de terres cultivables parmi les plus importantes du monde, la RD Congo a un énorme potentiel pour devenir un acteur majeur de l’économie agricole au monde en ce qui  concerne le cacao, a-t-il affirmé.

L’importation des produits avicoles toujours interdite au Sénégal

Alioune Sarr, le ministre du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME, a confirmé mardi à Dakar, la décision de l’Etat du Sénégal d’interdire l’importation des produits avicoles.« Nous devons accompagner cette industrie naissance où il y a des acteurs qui ont investi plus de 200 milliards F CFA et qui font travailler plus de 50. 000 personnes dont la moitié sont des femmes », a affirmé Alioune Sarr, en marge du lancement officiel du portail d’informations commerciales du Sénégal.

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) prévoit des dispositions permettant aux différents Etats de se protéger du dumping économique, a rappelé le ministre avant d’inviter les acteurs locaux de la filière avicole à continuer d’investir dans la qualité et l’innovation afin d’être compétitifs sur le marché mondial de plus en plus ouvert.

Sénégal : forte baisse de la production de coton à fin avril 2018

La production de coton du Sénégal a enregistré une forte baisse de 52,1% durant les quatre premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017, selon les données établies par la Société de développement des fibres textiles (SODEFITEX).Le cumul de cette production s’est élevé à 6.400 tonnes contre 13.363 tonnes durant les quatre premiers mois de 2017, soit un repli de 6.963 tonnes en valeur absolue. Cette situation est occasionnée par la baisse de 31% des ventes à l’exportation qui s’élèvent à 3.641 tonnes contre 5.275 tonnes à fin avril 2017.

L’examen des données de la SODEFITEX met en exergue une production en dent de scie depuis le début de l’année 2018. Celle-ci passe de 668,8 tonnes en janvier à 1512,3 tonnes en février avant de chuter en mars (766,8 tonnes) et avril (693 tonnes).

Les producteurs agricoles sénégalais s’arriment au TIC

Ils sont plus de quatre-vingt-deux mille promoteurs à recevoir via les nouvelles technologies toute sorte d’information liée à l’activité agricole.

82 000 producteurs sénégalais reçoivent directement des informations climatiques qui leur sont adressées par SMS, appel vocal en wolof ou e-mail, a souligné hier 28 Mai Issa Ouédraogo, coordonnateur du projet « Services d’information climatiques pour améliorer la résilience et la productivité au Sénégal » (CINSERE en anglais) et financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Ce projet est exécuté depuis 2016 par le programme Changement climatique, agriculture et sécurité alimentaire (CCAFS), en collaboration avec l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). Il devrait s’achever fin 2019, rapporte l’Agence de presse sénégélaise (APS).

L’objectif du projet est de renforcer les capacités au niveau national pour la production, la diffusion l’utilisation des informations climatiques, en vue d’accroître la résilience et la productivité des agriculteurs au Sénégal, dans un contexte de changements climatiques.

Son coordonnateur estime à « des millions » les bénéficiaires de l’information climatique au Sénégal, si l’on prend en compte l’auditoire des 106 radios, membres de l’Union des radios communautaires du Sénégal (URAC), qui collaborent avec le projet dans la diffusion de ce type d’information, toujours selon APS. Une étude d’audience est en cours pour évaluer la taille exacte de cette cible, a précisé Idrissa Ouédraogo, selon qui ce projet vise à toucher 7,5 millions de producteurs, agriculteurs, éleveurs et pêcheurs par l’information climatique. A ce jour, 11 des 16 services prévus pour les paysans sont déjà disponibles, 5 sur 6 chez les pêcheurs.

Quant au secteur de la pêche, sur 5 services à offrir, aucun n’est encore au point pour « des raisons techniques », a noté le responsable, l’information climatique devant être selon lui « un intrant agricole au même titre que les engrais ».

 

Modernisation de l’agriculture: Macky Sall annonce une subvention de 60 milliards par an

Pour moderniser le secteur agricole, le chef de l’Etat compte créer la direction chargée de la modernisation et de l’équipement rural. Elle sera subventionnée à hauteur de 60 milliards par an.

Pour faire de l’agriculture le moteur du progrès économique et social du Sénégal afin d’assurer la transformation culturelle de l’économie, le chef de l’Etat promet de construire une agriculture moderne, compétitive, durable, apte. C’est ainsi que Macky Sall compte intensifier la mécanisation agricole pour donner un bien-être aux ménages ruraux. Hier, lors de la cérémonie officielle de réception d’équipements agricoles, acquis dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et l’Inde, il a soutenu vouloir la modernisation de l’agriculteur à travers un équipement de dernière génération. Ainsi, le chef de l’Etat a décidé de la création au sein du ministère de l’Agriculture, d’une direction chargée de la modernisation et de l’équipement rural.

Selon lui, elle aura pour mission de promouvoir la mécanisation durable de l’agriculture, avec des équipements appropriés en vue d’intensifier les systèmes de production, d’accroître la production et de créer des emplois. ‘’J’ai décidé d’allouer annuellement un budget de 5 milliards de F CFA dédiés exclusivement à l’acquisition de divers matériels de cultures au bénéfice de petites exploitations agricoles et familiales. Cette dotation sert à supporter à hauteur de 60% les subventions et l’acquisition de ce matériel et des outillages agricoles pour les bénéficiaires’’, a promis le président de la République qui a soutenu qu’entre 2013 et 2017, plus de 65 333 unités auprès des industries locales ont été acquises pour les petites exploitations.

Le parc de tracteurs est fort de près de 2 000 tracteurs avec une subvention aussi de 60%. ‘’Ceci va améliorer l’environnement agricole et la promotion des producteurs modernes. A cela s’ajoute l’augmentation de la surface agricole, de la gestion de terre’’, a-t-il précisé.

Dans le secteur de l’élevage, poursuit-il, 700 millions de F CFA seront débloqués la semaine prochaine en vue d’accompagner davantage les acteurs de ce secteur. Cette somme concernera la sécurisation du bétail

‘’Il faut que le Sénégal soit définitivement libéré de la tyrannie de l’importation du riz’’

Le matériel agricole réceptionné est composé de plus de 1 000 unités dont 520 tracteurs équipés, 4 moissonneuses-batteuses, 4 rizeries industrielles, 110 remorques, des engins de génie civil, des motopompes, etc. D’un montant de 32 milliards F CFA, ces outils permettront l’aménagement de 30 000 ha qui entre dans le cadre de l’atteinte de l’autosuffisance en riz.

Par ailleurs, Macky Sall est d’avis que le gouvernement et les organisations agricoles doivent veiller à une utilisation efficiente de ce matériel, notamment par la mise en place d’un dispositif permettant l’entretien et la maintenance. ‘’Le matériel doit rester dans le pays. Il faudra que cela soit clair. On l’a acheté pour les travaux du pays et non d’un autre. Il faut que le Sénégal soit définitivement libéré de la tyrannie de l’importation du riz. Nous voulons devenir un grenier dans ce secteur en Afrique de l’Ouest’’, a soutenu le Président Sall.