CAN 2019/Football: début, mercredi, des 1/4 de finale avec l’utilisation de la VAR

Les quarts de finale de la 32è Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football débutent, ce mercredi, en Egypte avec l’utilisation de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR).Une technologie expérimentée par la Confédération africaine de football (CAF) lors de la Ligue des champions qui n’a malheureusement, pas édifié tout le monde sur son efficacité.

Pour rappel, la finale retour de cette compétition entre le WAC de Casablanca et l’Espérance sportive de Tunis n’est pas allée à son terme, le 1er juin dernier pour défaillance de la VAR.

Les Marocains s’étant vu refuser un but valable, ont décidé de ne pas poursuivre la partie car l’arbitre gambien Bakary Gassama ne pouvait pas visionner l’action de but parce que la technologie ne fonctionnait pas. Ce qui a créé une polémique avant que la CAF ne décide de faire rejouer la rencontre sur un terrain neutre après la CAN.

Mercredi, Sénégal-Bénin sera donc, le premier match à bénéficier de la VAR dans l’histoire de la CAN pour laquelle la CAF a fait appel au Néerlandais Paulinus Van Boekel et au Français Benoit Millot, deux arbitres européens pour former leurs collègues africains à cette technologie.

Programme des 1/4 de finale en temps universel

Mercredi 10 juillet

Sénégal-Bénin à 16h

Nigeria-Afrique du Sud à 19h

Jeudi 11 juillet

Algérie-Côte d’Ivoire à 16h

Madagascar-Tunisie à 19h

Côte d’Ivoire-Algérie : des Eléphants dominateurs face à des Fennecs revanchards, jeudi, à Suez

Pour leur seizième confrontation en compétition officielle depuis 1965, dont sept en phase finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN), la Côte d’Ivoire et l’Algérie seront aux prises, jeudi au stade de Suez à 16h GMT, en quart de finale de la CAN 2019 avec un bilan favorable aux Ivoiriens.La première confrontation entre les deux sélections remonte à 1965 au Congo Brazzaville lors des Jeux Africains avec une double victoire des Eléphants (1-0 et 2-0). Les deux sélections se retrouveront trois ans plus tard, en Ethiopie (1968) en Coupe d’Afrique des nations.

Pour leur première participation à cette épreuve, les Fennecs sont balayés par les Eléphants (0-3). Un doublé de Jean-Louis Bozon (15è et 25è) et un but de Laurent Pokou (65è) plient la rencontre.

En 1990, les Fennecs brisent le mythe ivoirien, lors de la CAN à la maison en dynamitant les Eléphants (3-0) grâce à Menad Djamel (23è), Chérif El-Ouazzani (81è) et Chérif Oudjani (82è).

Les Eléphants leur rendent la monnaie à la CAN 1992 au Sénégal. Abdoulaye Traoré (14è), Youssouf Fofana (25è) et Joël Tiéhi (89è) ouvrent la campagne victorieuse des Ivoiriens par ce cinglant 3-0 face à l’Algérie.

Auparavant, les Fennecs avaient sorti les Eléphants de la route du mondial 1990. Après un nul 0-0 à Abidjan en juillet 1989, Rabah Madjer ruine les espoirs ivoiriens au match retour à Annaba (1-0), début août de la même année.

Avant que les deux nations ne se retrouvent en phase finale de CAN plus tard en 2010  en Angola, elles se sont affrontées, dans l’intervalle, en éliminatoires soit de Coupe du monde soit de coupe d’Afrique.

Ainsi, en 1993, la Côte d’Ivoire barre la route de la Coupe du monde 1994 à l’Algérie (1-1 ; 1-0) quand pour les éliminatoires de la CAN 1998 au Burkina Faso, les Fennecs font le job à l’aller à Alger en dominant les Eléphants (4-1) avant de s’incliner (2-1) à Abidjan.

Pour leur 5è confrontation en phase finale de CAN, Algériens et Ivoiriens se donnent rendez-vous à Cabinda pour les 1/4 de finale en Angola.

Au terme d’un match à rebondissements, les Fennecs éliminent les Eléphants (3-2). Salomon Kalou (4è) et Kader Kéïta (89è) ont marqué pour la Côte d’Ivoire contre les buts de Karim Matmour (40è), Madjid Bougherra (90è) et Hameur Bouazza (93è).

Le 30 janvier 2013 à Rustenburg en Afrique du Sud, en 3è match du groupe D de la CAN au pays de Mandela, Didier Drogba (77è) et Wilfried (81è) arrachent le nul aux Algériens qui menaient 2-0 à dix minutes de la fin du match grâce aux réalisations de Sofiane Feghouli (64è sur pénalty) et d’El Arabi Hilal Soudani (70è).

La dernière opposition entre Eléphants et Fennecs a tourné à l’avantage des pachydermes ivoiriens vainqueurs sur le score de 3-1 à Malabo en quarts de finale de la CAN en Guinée Equatoriale.

Un doublé de Wilfried Bony (26è et 68è) et un but de Gervinho (90è+4) contre une réalisation de Hilal Soudani (51è) ont permis aux Eléphants de poursuivre leur aventure avant le sacre continental de cette année-là.

Match Sénégal vs Algérie: Les lions «déçus» par leur défaite mais «confiants»

L’équipe du Sénégal a perdu (0-1) face à l’Algérie hier, 27 juin lors de la deuxième journée du Groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations, au stade du 30 juin au Caire.

Sur le plan tactique, les Algériens ont été meilleurs pendant le match. L’équipe du Sénégal a été largement dominée sur le plan tactique et dans l’engagement par leur adversaire, hier 27 juin.

Maintenant pour les Sénégalais, il reste à aller jouer la qualification contre le Kenya. Et pour le capitaine des Lions Cheikhou Kouyaté, le plus important sera de tout faire pour ne pas perdre face aux Kényans.

«On est déçu par le résultat. On n’a pas été bien en place. On s’est fait avoir. Il faut maintenant bien se préparer parce que c’est la qualification qui est désormais plus importante. Il nous faut beaucoup plus de motivation et d’engagement pour le prochain. On savait que cette rencontre ne serait pas facile. Maintenant, il nous faut tout faire pour ne pas perdre le match face au Kenya», soutient le capitaine Cheikhou Kouyaté.

Le milieu de terrain sénégalais Krépin Diatta admet que le Sénégal n’a pas affiché son meilleur niveau, mais garde ses chances pour accéder au deuxième tour.

Le Sénégal va jouer son troisième match contre le Kenya, le 1er juillet prochain.

Tindouf: La situation échappe au contrôle du polisario

Un calme fragile prévaut dimanche dans l’un des camps contrôlés par le polisario à Tindouf (Sud-Ouest algérien), baptisé «Smara», qui a été secoué samedi soir, par de violents affrontements entre les membres de deux tribus sahraouies, des accrochages devant lesquels les miliciens du front séparatiste sont demeurés impuissants.Au moins 15 blessés ont été dénombrés et deux tentes ont été incendiées dans ces affrontements survenus entre les fractions tribales des Oulad Moussa et Ahl Lahcen Ouhmad, parmi lesquels figurent des miliciens du front séparatiste. Des dizaines d’autres personnes ont été arrêtées par la soi-disant police du polisario, qui a eu le plus grand mal à calmer les protestataires.

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des tentes incendiées dans le campement appelé Al Farsia, alors qu’un incendie a complètement ravagé une maison construite en dur.

Les miliciens du polisario ont eu le plus grand mal à rétablir l’ordre, alors que le camp de Rabouni, qui abrite le QG du Polisario, est le théâtre de protestations quasi ininterrompues des Sahraouis contre la restriction des déplacements imposée depuis le 22 février. 

Algérie : le président Bouteflika va démissionner avant le 28 avril (officiel)

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika va démissionner avant le 28 avril, date de l’expiration de son mandat, a annoncé lundi la présidence de la République dans un communiqué de presse.Le chef de l’Etat prendra auparavant des « mesures pour assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l’Etat durant la période de transition », poursuit le texte, précisant que sa « démission (…) interviendra avant le 28 avril 2019 ».

« La nomination du nouveau gouvernement en date du 31 mars 2019 par le président algérien, sera suivie par d’importantes décisions qu’il prendra, conformément aux dispositions constitutionnelles, à l’effet de permettre d’assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l’Etat durant la période de transition qui s’ouvrira à la date à laquelle il décidera sa démission », ajoute la même source.

Depuis le 22 février 2019, de très nombreuses manifestations, en Algérie et à l’étranger, sont organisées pour réclamer le renoncement au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis avril 1999.

Dimanche dans la soirée, le Président Abdelaziz Bouteflika a nommé un nouveau gouvernement qui sera conduit par Noureddine Bedoui, désigné premier ministre le 11 mars, et composé de 27 ministres, dont huit de l’ancienne équipe.

Selon cette liste, le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, qui a récemment proposé la mise en œuvre de mécanismes constitutionnels pour écarter le président Bouteflika du pouvoir, reste vice-ministre de la Défense et reste en deuxième position dans l’ordre protocolaire, derrière le premier ministre.

Le portefeuille de la Défense reste détenu par le président Abdelaziz Bouteflika, constitutionnellement chef suprême des armées. Ramtane Lamamra, nommé vice-Premier ministre au côté de Noureddine Bedoui et chef de la diplomatie le 11 mars, ne figure pas dans la liste. C’est Sabri Boukadoum, jusqu’ici ambassadeur d’Algérie à l’Onu, qui hérite des Affaires étrangères.

Algérie : Nomination d’un nouveau gouvernement

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a nommé dimanche un nouveau gouvernement, conduit par Noureddine Bedoui, désigné Premier ministre le 11 mars, et composé de 27 membres, dont seulement six de l’ancienne équipe, selon un communiqué de la présidence.Selon la liste diffusée par la télévision nationale algérienne, le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, qui a récemment proposé la mise en œuvre de mécanismes constitutionnels, notamment l’article 102, pour écarter le président Bouteflika du pouvoir reste vice-ministre de la Défense.

Ramtane Lamamra, nommé le 11 mars vice-Premier ministre et chef de la diplomatie, a été écarté du nouvel exécutif algérien.

Par ailleurs, le gouverneur de la Banque centrale, Mohamed Loukal, prend en charge le ministère des Finances tandis que Mohamed Arkab est nommé ministre de l’Energie.

Au ministère des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum succède à Ramtane Lamamra, qui avait pris ses fonctions il y a moins de trois semaines. Bouteflika conserve par ailleurs son titre de ministre de la Défense, constitutionnellement chef suprême des armées.

Voici par ailleurs les membres du nouveau gouvernement algérien :

Noureddine Bedoui, Premier ministre,

Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire,

Sabri Boukadoum a été nommé ministre des Affaires étrangères

Salaheddine Dahmoune, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire

Slimane Brahmi, ministre de la Justice, garde des Sceaux

Mohamed Loukal, ministre des Finances

Mohamed Arkab, ministre de l’Energie

Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine

Youcef Belmehdi, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs

 Abdelhakim Belabed, ministre de l’Education nationale

Bouzid Tayeb, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Moussa Dada, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels

Mme Meriem Merdaci, ministre de la Culture

Mme Houda Imane Feraoun, ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique

Raouf Bernaoui, ministre de la Jeunesse et des Sports

Mme Ghania Eddalia, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme,

Mme Djamila Tamazirt, ministre de l’Industrie et des Mines

Cherif Omari, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche,

Kamel Beldjoud, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville

 Said Djellab, ministre du Commerce

Hassane Rabhi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement

Mustapaha Kouraba, ministre des Travaux publics et des Transports

Ali Hamam, ministre des Ressources en eau

Abdelkader Benmessaoud, ministre du Tourisme et de l’Artisanat,

Mohamed Miraoui, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière

Hassan Tidjani Haddam, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale

Fethi Khouil, ministre des Relations avec le Parlement

Mme Fatma Zohra Zerouati, ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables

Ahmed Noui, ministre, Secrétaire général du gouvernement.

Algérie : Abdelaziz Bouteflika promet des élections anticipées en cas de réélection

Alors que la vague de contestations ne cesse de gagner les grandes villes en Algérie, le président sortant Abdelaziz Boutelfika, candidat à un cinquième mandat, a déposé ce dimanche soir son dossier de candidature, tout en annonçant qu’en cas de réélection le 18 avril prochain, il n’ira pas au bout de son mandat.Abdelaziz Bouteflika a fait des annonces fortes après avoir déposé sa candidature pour la présidentielle du 18 avril prochain. Un cinquième mandat et une élection présidentielle anticipée. La décision a surpris beaucoup d’observateurs mais Abdelaziz Bouteflika espère qu’avec cette annonce, il va calmer la révolte des Algériens qui réclament son départ.

 Alors que plusieurs jeunes manifestent contre sa candidature depuis plusieurs jours, le président sortant Abdelaziz Bouteflika a maintenu sa candidature. Il déposé son dossier de candidature ce dimanche coïncidant au dernier jour de dépôt des dossiers pour la présidentielle du 18 avril 2019.

Le président sortant a missionné son nouveau directeur de campagne, Abdelghani Zaalane, de lire une lettre dans laquelle il se dit « déterminé», s’il était réélu, à «assumer la responsabilité historique de la concrétisation de l’exigence fondamentale du peuple, c’est-à-dire le changement du système». 

 Dans la lettre, Bouteflika dit vouloir organiser «une élection présidentielle anticipée» et s’engage à ne «pas être candidat à cette élection qui assurera sa succession». 

Abdelaziz Bouteflika se présente à un cinquième mandat, malgré la pression de certains manifestants qui réclament son départ. Ce dimanche, plusieurs centaines d’étudiants ont manifesté en scandant «Bouteflika dégage!» ou «Pas de cinquième mandat pour Bouteflika » dans plusieurs villes du pays, à Oran, Constantine ou Annaba, et à Alger, où ils ont convergé vers le palais présidentiel d’el-Mouradia et vers le Conseil constitutionnel.

 

Algérie: Abdelaziz Bouteflika annonce sa candidature à la présidentielle

Le Front de Libération Nationale (FLN) a annoncé ce samedi la candidature du Président Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat.L’annonce a été faite lors d’un meeting populaire à la Coupole du complexe olympique d’Alger en présence des partis soutenant la candidature de Bouteika.

« En votre nom, et par devoir de gratitude, je suis honoré d’annoncer que le FLN présente comme candidat à la prochaine élection présidentielle le Moujahid Abdelaziz Bouteika », a déclaré Mouad Bouchareb, président de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Bouteflika aura donc, très probablement, à affronter le Général Ali Ghediri, si ce dernier parvient à franchir l’étape de la collecte de 60.000 signatures auprès d »électeurs algériens.

Il aura également, en face de lui, Ali Benflis, qui en est, quant à lui, à sa troisième candidature, après celles malheureuses, de 2009 et de 2014. D’autres adversaires se trouvent également dans les starting-blocks, puisqu’au total 13 partis politiques et 126 particuliers, dits « indépendants ont retiré un formulaire de candidature auprès du ministère de l’Intérieur à la date du lundi 29 janvier.

Diminué par les séquelles d’un accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en 2013, Bouteflika (81 ans), a été constamment réélu au 1er tour depuis 2004 avec plus de 80% des suffrages.

Algérie : Un deuxième décès du choléra de nouvelles régions touchées

Un deuxième malade est décédé du choléra en Algérie, où 46 personnes ont été contaminées depuis début août par cette épidémie qui s’est propagée à une région supplémentaire, selon un nouveau bilan annoncé samedi par le ministère algérien de la Santé.D’après les dernières analyses, « 46 cas de choléra ont été confirmés parmi les 139 cas hospitalisés depuis le 7 août 2018″ », a fait savoir le ministère dans un communiqué. Aucun cas de choléra n’avait été détecté en Algérie depuis 1996, tandis que la dernière épidémie d’ampleur remonte à 1986.

Le précédent bilan de l’actuel épisode faisait état de 41 cas avérés, dont un décès, pour 88 cas suspects, répartis à Alger -5 malades confirmés- et dans trois wilayas (préfectures) alentour.

Les autorités sanitaires algériennes excluaient jusqu’ici une contamination par l’eau, indiquant privilégier la piste d’aliments mal lavés, puis une propagation par contacts au sein des familles.

L’Algérienne des Eaux, établissement public, a assuré dans un communiqué que l’eau du robinet était « propre à la consommation » et pouvait être consommée « sans crainte », alors que des messages alarmistes appelant à cesser de la boire se sont répandus ces derniers jours sur les réseaux sociaux.

Plusieurs médias algériens ont critiqué le délai mis par les autorités pour annoncer l’apparition du choléra. Le 20 août, le ministère de la Santé avait exclu que le choléra soit à l’origine de l’hospitalisation de plusieurs personnes pour des diarrhées aiguës dans les préfectures de Blida, Tipaza et Bouira.